tonton a écrit :Il est esprit. Un esprit voulant se partager entre tous les hommes et toutes les femmes. A vous entendre, ceux qui partagent cet esprit, seraient, selon l'image d'un Dieu sanguinaire que vous donnez, des êtres tout à fait abjectes.
En effet si Dieu est sanguinaire, alors ceux qui veulent le suivre, le seraient également : logique.
C'est vraiment ce que vous pensez dites moi ?
Certes les religions sont imparfaites, car édifiées aussi selon les principes des hommes. Mais que prêchent elles toutes fondamentalement ? la haine ? la cupidité ? le jugement ? l'égocentrisme ?
A vous entendre, nous pourrions dire que oui, puisque Dieu serait selon vous haineux, cupide, juge et égocentrique. Et donc ses fidèles également.
Permettez moi donc de vous dire que vous êtes aveuglés vous même par votre enracinement dogmatique, car si il est vrai que les contradictions sont bien présentes dans l'histoire de toutes les religions, il n'en demeure pas moins que les vertus valorisées sont plutôt l'humilité, la compassion et la charité.
Diriez vous le contraire ?
Il y a les intentions et les faits. Si les religions enseignent l'humilité, la compassion et la charité et en même temps, dans leur actes, tuent, assassinent, et jugent, ne va t-on pas plutôt retenir les actes plus que les paroles ?
tonton a écrit :Aussi, en regardant dans le fond, même si l'homme peut se pervertir, vous vous trompez lourdement en disant que Dieu accable l'homme de son imperfection. C'est tout le contraire, puisque c'est le sens de la victime expiatoire. Si vous ne savez pas ce qu'elle représente, dite le, et on en parle.
C'est un principe psychologique qui consiste à culpabiliser l'autre pour mieux se présenter en sauveur. Pourquoi un dieu tout puissant aurait besoin de tuer des animaux et un homme pour pouvoir pardonner ?
tonton a écrit :Dire que obligatoirement, le croyant a surtout peur de Dieu sans l'aimer vraiment, ceci n'engage que toi et pas un ensemble.
Non, parmi les croyants, certains savent l'aimer pleinement. Et ceux qui savent l'aimer sont pleinement conscients de leurs imperfections. C'est un rapport qui s'inscrit dans la conscience de la Grâce, le sens même du principe de la victime expiatoire. Car cet amour vient justement de la conscience d'un Dieu tout puissant, qui accorde sa présence et donc qui pardonne dans un premier temps. Sinon, il nous tournerait le dos définitivement.
Le croyant a besoin de le croire, et il le croit.
tonton a écrit :Je ne suis pas parfait, ma religion non plus, j'ai de grands défauts et de très mauvaises habitudes mais Dieu m'invite à accepter son aide. On peut la refuser.
Moi je n'ai pas ce problème. La perfection pour moi n'est pas un objectif, et l'imperfection, pas un fardeau. Je suis ce que je suis, et ce que je choisis d'être, ni parfait, ni imparfait. Je n'ai donc pas besoin d'aide dans ce sens. Mon objectif, c'est d'être toujours plus heureux, et c'est dans ce sens que je travaille. C'est un objectif mesurable. La perfection ne l'est pas. Le fait de se considérer comme un "sous homme" imparfait ne peut provoquer que de la frustration.
tonton a écrit :Ainsi, tu ne regardes pas complètement ce qui est dit. Car dans l'exemple des orgueilleux, chacun sait, selon les écrits, que Dieu ne les aime pas. Mais ce que tu oublies, est que si il n'aime pas les orgueilleux, sa parole vise alors, à enseigner l'humilité. Afin que chacun puisse sortir des conséquences de son orgueil. IL ne reste pas sans rien faire tout en acceptant que chacun garde son libre arbitre.
Donc tout dépend de quoi tu parles.
Soit des apparences politico religieuses, soit du fond de la personne face à son Dieu, car quand l'amour de Dieu se cache derrière la crainte de quelque chose, c'est surtout des hommes : des clergés et des pharisiens en tout genre.
En christ, il y a plus que le temple, bien plus que les apparences de la religion.
Pour moi, Jésus est venu ramener un peuple profondément "malade" à la "guérison". Il y a 2000 ans, ça avait un sens
pour ce peuple. L'enseignement de Jésus est puissant,
mais pour les juifs de l'époque.
Mais, je ne suis pas juif, et je ne vis pas au 1er siècle. Je n'ai pas à supporter le poids des croyances hébraïques et encore moins celle de leur dieu. Parce que dans les faits, du point de vue des comportements humains, il faut reconnaître l'échec du judaïsme et du christianisme. Tout simplement parce qu'elles ont toutes les deux des doctrines fondées sur la peur du châtiment divin.
Ne penses tu pas qu'il existe des moyens plus efficace de faire en sorte que l'homme devienne "meilleur", que par la menace d'une punition divine ?
tonton a écrit :je pourrai dire que finalement, les athées ont tellement peur de Dieu et de leur désobéissance qu'ils préfèrent le rejeter et ne pas croire en lui.
Il faut savoir que la peur est un moteur qui ne fonctionne pas pour tout le monde. Et moi, avoir peur de quelqu'un que je ne connais pas et que personne n'a vu depuis 2500 ans voire plus, je ne sais pas faire.