Coeur de Loi a écrit :
Ok, tu es bloqué aux apparences décrites par le narrateur
Le narrateur en question est un prophète inspiré de Dieu.
pour toi les serpents parlent car le narrateur dit qu'un serpent parlait.
Non les serpents ne parlent pas, mais pourtant ce serpent-là a parlé. Les ânes ne parlent pas non plus mais pourtant l'ânesse de Balaam a parlé. Les humains ne marchent pas sur l'eau mais Jésus l'a fait, et Pierre aussi. Faut-il que je continue ?
Ok, c'est juste fou
Ça s'appelle des miracles. On y croit ou on n'y croit pas, c'est un choix.
passons, maintenant répond à mes preuves lourdes, pourquoi les prophètes au lieu de nous dire que les morts sont encore actifs en fantôme, ils nous disent le contraire ?
Voici l'analyse du Pasteur Pachaian Sarkis au sujet de ta preuve supposément la plus lourde, celle du chapitre 9 de l'Ecclésiaste :
Que penser du verset de l’Ecclésiaste 9:10: «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas». La SDTJ avance souvent ce verset pour appuyer sa doctrine. Lorsqu'on lit ce verset dans le contexte du livre et du chapitre 9, il devient évident qu'il ne serait pas sage d'ériger une théologie sur l'audelà, en se basant sur ce texte. Il serait même dangereux de le faire car on mettrait toute la théologie globale de la Bible en question. En effet, nous y lisons des déclarations étranges, que le reste de la Bible rejette: «Même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur» (v. 2). «Les morts n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil» (v, 5-6). «Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t'a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité; car c'est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil» (v. 9). «Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité» (1:2, 14). «Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bienêtre, au milieu de son travail» (2:24). «Car le sort des fils de l'homme et celui de la bête sont pour eux un même sort; comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle; car tout est vanité» (3:19). «Ne sois pas juste à l'excès, ne sois pas méchant à l'excès» (7:16-17). Serait-il vraiment sage de construire sa vie sur ces conceptions et vivre selon ces conseils? N'existe-il aucune différence entre le bon et le mauvais? Notre vie n'a-t-elle pas de sens? Vivonsnous uniquement pour le plaisir, pour manger et pour travailler? Est-il vrai qu’aucune récompense ne sera donnée pour tout ce que nous faisons? Notre foi, notre service sont-ils vains? Certes non! Dieu nous a créés pour un but bien précis et notre vie a un sens. Une différence existe absolument entre les justes et les injustes et il y a bel et bien une récompense pour les justes. Que veut dire alors l'auteur du livre de l’Ecclésiaste par cela? Le but poursuivi par l'Ecclésiaste est d’amener pas à pas ses lecteurs en quête de vérité et à la foi et à l'obéissance en Dieu (voir chapitre 12). Pour atteindre son objectif, il analyse la vie humaine sous différents angles, philosophique, matérialisme, plaisirs éphémères de la vie, etc. Dans le chapitre 9, l’Ecclésiaste est encore à l'étape où la vie de l'homme est présentée sous l'angle d'un homme matérialiste. Les déclarations concernant la vie, la mort et l'au-delà ne sont pas le point de vue de Dieu, mais celui de l'homme matérialiste (voir Ec 1:13-14). N'oublions pas que l'auteur nous parle de ce qui se passe «sous le soleil», non dans l'au-delà. Il ne serait pas sage de définir celui-ci, en se basant sur ce verset cité hors de son contexte. Lorsque l’Ecclésiaste dit «qu'il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas» cela peut bien signifier qu'il n'y a pas d’activités similaires dans le séjour des morts, et que ces derniers n'ont aucun lien ou participation à tout ce qui se passe sur la terre des vivants. Lorsque nous lisons «les morts ne savent rien» (Ecc 9:5) cela ne signifie pas nécessairement que les morts sont inconscients ou inexistants, car les mêmes mots en hébreux ont été utilisés à propos d’un garçon bien vivant, qui ramassait les flèches tirées par Jonathan (voir 1Sm 20:39).
(Fin de citation).
Qu'en penses-tu ?