Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

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Coeur de Loi

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Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 22 août15, 00:57

Message par Coeur de Loi »

"Un militant pacifiste des droits de l'homme est accusé de "rébellion" et "d'appel à la haine" pour avoir organisé des manifestations visant à faire libérer des esclaves.

Le 11 août dernier, la Mauritanie, qui a été le dernier pays du monde à abolir l'esclavage en 1981, vient d'en faire "un crime contre l'humanité", puni de 20 ans de prison ferme contre cinq à dix ans d'emprisonnement auparavant. Mais les lois précédentes contre l'esclavage n'ont jamais été appliquées. La Mauritanie est le pays qui a le plus fort taux d'esclaves au monde."

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20 ... sonne.html

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marco ducercle

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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 22 août15, 01:53

Message par marco ducercle »

Depuis quand, réduire des gens a l'esclavage est de la haine?

Soultan

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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 22 août15, 02:05

Message par Soultan »

Les mots anciens sont ma compris actuellement
et les gens pensent à l'esclavagisme par le baton

mais par esclave, les anciens parlaient des gens qui ne sont pas independants économiquement
Celui qui travaille chez autrui est son esclave, à la fin du jour ou du mois il lui donne un salaire

Ceux qui travaillent chez l'état sont esclaves de l'état
ceux qui travaillent chez césar sont esclaves de césar

Et ceux qui sont libres dans le language des anciens sont ceux qui travaillent chez eux meme
qui sont independants d'autrui

Actuellement si vous voulez libérer des gens, aidez les à avoir leurs propre entreprise ;)

yacoub

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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 07 août16, 00:24

Message par yacoub »

Mauritanie : condamné à mort pour apostasie, le blogueur Ould Mkheitir se défend en appel

Le procès en appel de Ould Mkheitir devrait s'ouvrir jeudi prochain. En première instance, fin 2014, ce blogueur mauritanien avait été condamné pour apostasie. Une décision inédite dans le pays, qui avait suscité une grande incompréhension.
À lire aussi
Mauritanie : drôle d'ambiance au pays d'Ould Abdelaziz

Mohamed Cheikh Ould Mohamed, dit Ould Mkheitir, 31 ans, sera jugé en appel le 21 avril, a affirmé une source judiciaire sous couvert d’anonymat, jointe par l’AFP à Nouadhibou (nord-ouest), le 19 avril 2015.

Détenu depuis le 2 janvier 2014, le blogueur mauritanien avait été condamné pour apostasie à la peine de mort par la Cour criminelle de Nouadhibou, le 24 décembre 2014, avant de faire appel deux jours plus tard. À l’époque, cette décision inédite en Mauritanie avait suscité de vives critiques et surtout beaucoup d’incompréhension.

Condamné pour blasphème

Ould Mkheitir avait été poursuivi pour un écrit considéré comme blasphématoire dans lequel il accusait la société de son pays de perpétuer un « ordre social inique hérité » de l’époque du Prophète.

La Cour avait invoqué l’article 306 (alinéa 4) du code pénal mauritanien qui stipule que « toute personne coupable d’aspostasie (« zendagha ») sera, à moins qu’elle ne se repente au préalable, punie de mort ».

Une première condamnation en contradiction avec le Coran

Lors de son procès, l’accusé avait expliqué qu’il n’avait pas l’intention de critiquer le prophète Mahomet, mais de défendre une composante de la société mauritanienne « mal considérée et maltraitée », la caste inférieure des forgerons (« maalemines »), dont il est lui-même issu. Bien qu’il ait présenté ses excuses, son repentir n’a pas été retenu en sa faveur, contrairement à ce que prévoit le Coran.
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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 20 août16, 02:42

Message par yacoub »

Voilà qui va plaire au lécheur de babouches athée K...

De 3 à 15 ans de prison ferme pour les anti-esclavagistes

Mauritanie : Ils sont condamnés à de lourdes peines

De 3 à 15 ans de prison ferme pour les anti-esclavagistes

Treize militants de l'ONG anti-esclavagiste mauritanienne IRA ont été condamnés à des peines allant de trois à quinze ans de prison ferme, a annoncé, jeudi, la Cour criminelle de Nouakchott. Les 13 membres de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) ont été arrêtés entre fin juin et début juillet pour leur implication présumée dans une manifestation violente survenue lors du déplacement forcé par les autorités, le 29 juin, d'habitants du bidonville de Ksar à Nouakchott. Un véhicule de la police avait été incendié et plusieurs policiers blessés, selon les autorités. Ils étaient accusés de “rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé et appartenance à une organisation non reconnue”. Leur procès s'était ouvert le 3 août devant la Cour criminelle de Nouakchott, qui a prononcé jeudi soir les condamnations à leur encontre après environ huit heures de délibération. Trois des militants, dont le chef d'une section de l'IRA à Sebkha, un quartier populaire de Nouakchott, ont écopé de 15 ans de prison ferme. Huit autres ont été condamnés à cinq ans de prison ferme, les deux derniers doivent purger trois ans de prison ferme. Ces membres de l'IRA ont été jugés en même temps que dix autres personnes arrêtées et inculpées pour les mêmes motifs qu'eux. Sur ces dix accusés — des habitants du bidonville déplacé —, six ont été condamnés à des peines allant de un à trois ans de prison ferme. Les quatre autres ont été acquittés. Les militants de l'IRA ont été condamnés en l'absence du collectif constitué pour leur défense, qui avait décidé, il y a trois jours, de se retirer du procès pour protester contre les tortures infligées, selon ces avocats, à leurs clients. Depuis cette décision, le procès s'est poursuivi avec des avocats de la défense commis d'office. Le collectif des avocats des militants de l'IRA a dénoncé le jugement lors d'une conférence de presse tard jeudi soir, expliquant que toute possibilité de recours leur a été refusée en raison de leur boycott. “La Cour a rejeté toute introduction de recours dans cette affaire invoquant le boycott des audiences par les avocats”, cela signifie qu'“on n'est plus dans le cadre de la justice”, a expliqué l'avocate Fatimata Mbaye. “Il s'agit d'une condamnation hors la loi, qui explique bien qu'on est dans une parodie de justice”, a, de son côté, affirmé Me Gourmo Lô. Des proches des accusés présents au tribunal ont aussi dénoncé un “procès politique”, selon le terme de l'un d'eux. Ils ont rappelé que certains accusés ont été arrêtés à leur domicile et sans qu'ils se soient rendus sur le site des événements.
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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 29 août17, 00:40

Message par yacoub »

La nostalgie d’un islam apaisé en Mauritanie

L’écrivaine Mariem Mint Derwich dénonce le «repli religieux» de son pays

Mariem Mint Derwich est rentrée en Mauritanie en début d’année après en avoir été absente durant 35 ans.

Photo: Yasmine Mehdi
Mariem Mint Derwich est rentrée en Mauritanie en début d’année après en avoir été absente durant 35 ans.

À plus de 6000 kilomètres du Québec, loin de la controverse entourant les groupes de lutte contre l’islam radical, un pays méconnu d’Afrique de l’Ouest applique la charia dans l’indifférence générale de la communauté internationale. Incursion en République islamique de Mauritanie à travers les yeux de Mariem Mint Derwich : chroniqueuse, blogueuse et écrivaine franco-mauritanienne.


Dans son petit appartement du quartier huppé de Tevragh Zeina, Mariem Mint Derwich est assise derrière son ordinateur, énième cigarette à la main. Sous la chaleur écrasante de Nouakchott, la capitale mauritanienne, elle ajuste son voile couleur lilas alors que son chat, Kirikou, profite des derniers rayons du soleil.

« Je suis revenue ici en début d’année. C’était un vieux rêve, je n’ai jamais vraiment quitté la Mauritanie », chuchote-t-elle en souriant. Heureuse de retrouver les bruits et les odeurs de son enfance, c’est une femme gagnée par la nostalgie qui découvre un pays ayant subi de profonds changements dans les dernières décennies.

« On voit un repli identitaire, un repli religieux, un durcissement des positions, se désole-t-elle. La Mauritanie d’avant, celle qui m’était familière, où on vivait un islam très apaisé, a disparu. On a l’impression que le religieux a pris le pas sur tout, qu’il décide de tout. On le sent, dans une capitale d’un million d’habitants, il n’y a pas un cinéma, pas un lieu de divertissement, le voile des femmes est de plus en plus tiré sur le visage. »

Sans tabous

La femme d’une cinquantaine d’années est un personnage bien connu en Mauritanie pour ses prises de position virulentes. Laïcité, démocratie, sexualité, religion : aucun tabou n’échappe à sa plume tranchante. Née à Nouakchott en 1964, Mariem a grandi dans le désert mauritanien, avant de s’envoler pour Paris en 1982, pour étudier l’histoire africaine à la Sorbonne. Elle finira par passer trente ans en France, mais n’oubliera jamais sa Mauritanie natale, qu’elle visitera à de nombreuses reprises.

Comme l’Afghanistan, le Pakistan et l’Iran, la Mauritanie porte le nom de République islamique.

Dans ce pays où la charia est appliquée, la quasi-totalité de la population est de confession musulmane.

Les dernières années ont d’ailleurs été marquées par l’essor d’un islam plus rigide, « venu d’Arabie saoudite », explique Mariem, qui s’insurge de voir mosquées et oulémas financés par les monarchies du Golfe abonder dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, bordé par l’océan Atlantique et le désert du Sahara.

Dans les rues de la capitale mauritanienne, il n’est d’ailleurs pas rare de croiser des femmes ayant troqué la traditionnelle melhfa, un voile ample laissant entrevoir les cheveux, pour le niqab. « Un contresens historique », soupire l’écrivaine, qui milite notamment pour une révision du Code pénal mauritanien. « On a des abominations dans notre Code pénal. Refus de prier ? Peine de mort. Adultère ? Flagellation. »

Notons toutefois qu’un moratoire a suspendu l’application des châtiments corporels en Mauritanie et que la dernière exécution remonte à 1987. Pas suffisant, selon Mariem, qui plaide pour une abolition de jure de ces pratiques. « Moi, j’ai connu [le début des années 80]. J’étais là quand on a coupé les mains de pauvres voleurs, à Nouakchott », se souvient-elle. Elle rappelle le cas de Mohamed Cheikh Ould Mohamed, jeune blogueur condamné à mort pour apostasie pas plus loin qu’en 2014.

Pour l’écrivaine, les femmes sont les premières victimes du conservatisme qui gagne aujourd’hui le pays. « La liberté de la femme a ses limites, et ce sont celles du religieux. Si on veut parler d’une réelle égalité hommes-femmes, il faut la laïcité de l’État », affirme celle qui lutte contre la polygamie, le mariage forcé et l’excision, tout en concevant que ses revendications soient loin de faire l’unanimité en Mauritanie.

Traître pour tout le monde

Car dénoncer le « repli religieux » dans la République islamique ne se fait pas sans conséquences. Mariem reçoit quotidiennement des insultes et des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Après qu’un internaute eut trouvé l’adresse de son fils en France, elle a porté plainte auprès de la police, mais affirme que rien n’a été fait pour retrouver l’auteur des menaces.

Souvent accusée d’apostasie par ses critiques, un crime passible de la peine de mort, Mariem déclare pour sa part être profondément croyante. « Mon islam est en moi, je n’ai pas besoin de le montrer », explique-t-elle cependant. Critique des excès « du discours ultra-laïque français », l’écrivaine estime que l’islam est soluble dans les démocraties laïques et se positionne contre l’interdiction du voile dans l’espace public ; des propos qui ne trouvent pas toujours leur écho dans l’Hexagone. « On est coincés, pas entendus chez nous, pas entendus en Europe. On est le traître pour tout le monde », lance-t-elle avec amertume.

Née de mère française et de père mauritanien, Mariem se revendique femme africaine, musulmane, arabo-berbère et européenne. C’est par l’écriture qu’elle parvient à concilier ses identités multiples, « à sortir la tête de l’eau » comme elle le dit. Après une enfance difficile, marquée par l’absence de son père et par un viol, Mariem a perdu la parole pendant quelque temps. « Je devais avoir huit ans, mes souvenirs conscients de l’écriture viennent de là », se souvient l’auteure francophone.

Chroniqueuse dans un hebdomadaire mauritanien depuis 1995, elle a tenu un blogue de poésie anonyme pendant plusieurs années avant de publier son premier recueil de poésie, Mille et un Je, en 2014. Elle travaille actuellement sur son premier roman, une autofiction loin du militantisme, qui raconte l’histoire d’une femme atteinte d’une maladie dégénérative et de son cheminement vers la mort. Une façon pour elle de se réconcilier avec un passé compliqué et un présent toujours aussi mouvementé. « Mariem, c’est compliqué, c’est très compliqué », conclut-elle avec un sourire amusé.
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Re: Les anti-esclavagistes sont emprisonnés en Mauritanie

Ecrit le 18 nov.17, 05:07

Message par yacoub »

Mauritanie : le blasphème sera systématiquement passible de la peine de mort
Dix jours après l’allégement de la peine d’un blogueur jugé pour « mécréance », le gouvernement durcit considérablement sa législation.

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Le gouvernement mauritanien a adopté un projet de loi durcissant la législation contre les auteurs d’apostasie et de blasphèmes, qui seront désormais passibles de la peine de mort, sans tenir compte d’un éventuel repentir, a indiqué vendredi 17 novembre, l’agence officielle mauritanienne AMI.
« Le présent projet de loi vise à abroger et remplacer l’article 306 du Code Pénal en vue de durcir les peines prévues à l’encontre du blasphémateur », a précisé le gouvernement. « Chaque musulman, homme ou femme, qui se moque ou outrage Allah ou Son Messager (Mahomet) - Paix et Salut sur Lui - ses anges, ses livres ou l’un de ses Prophètes est passible de la peine de mort, sans être appelé à se repentir. Il encourt la peine capitale même en cas de repentir », stipule le texte, selon le ministre de la Justice, Brahim Ould Daddah.
Pourvoi en cassation
Le 9 novembre, un Mauritanien détenu depuis près de quatre ans pour un billet de blog jugé blasphématoire avait vu sa condamnation à mort convertie en une peine de prison de deux ans. La décision de la Cour d’appel de Nouadhibou (nord-ouest), saluée notamment par Amnesty International, avait provoqué un tollé dans cette république islamique.
Le parquet s’est pourvu en cassation pour à nouveau réclamer la peine capitale. Et des fidèles avaient manifesté le lendemain, à la sortie de la grande prière du vendredi, pour réclamer la « potence ». Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, un musulman âgé d’une trentaine d’années, était en détention depuis janvier 2014 pour avoir critiqué sur internet l’utilisation de la religion pour justifier certaines discriminations dans la société mauritanienne.
Lire aussi : Mauritanie : le blogueur accusé de « mécréance » échappe à la peine de mort
Selon M. Ould Daddah, l’article qui accordait la possibilité du repentir aux fautifs « avait été fait dans une époque particulière, mais aujourd’hui les faits ont changé et la loi doit évoluer en conséquence ». Selon le ministre de la Justice, cette nouvelle disposition, qui n’aura « pas d’effet rétroactif », doit remplacer l’ancien texte, en vigueur depuis 1983.
Une source sécuritaire avait affirmé que le jeune homme avait été libéré et conduit à Nouakchott, où la gendarmerie veillait à sa sécurité. Cependant, le ministre a affirmé vendredi qu’il se trouve « toujours à Nouadhibou ». Des mouvements religieux ont lancé des appels à manifester à nouveau vendredi pour réclamer l’application de la charia.
Le jeune homme avait été reconnu coupable d’apostasie et condamné à mort le 24 décembre 2014 par la Cour criminelle de Nouadhibou. Le 21 avril 2016, la Cour d’appel de Nouadhibou avait confirmé la peine de mort mais en requalifiant les faits en « mécréance », une accusation moins lourde prenant en compte le repentir de l’accusé, puis renvoyé son dossier devant la Cour suprême. Celle-ci avait ordonné un nouveau procès.
La peine capitale n’a plus été appliquée en Mauritanie depuis 1987.
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