Pour un islam des lumières

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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
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komyo

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Pour un islam des lumières

Ecrit le 13 nov.16, 21:16

Message par komyo »

Malek Chebel, historien, anthropologue et psychanalyste, est mort hier. Il se battait pour un Islam des Lumières, qu'il nous avait présenté il y a un an lors d'un entretien passionnant : http://temoignagechretien.fr/art…/pour- ... s-lumieres
"Les attentats sont une négation de l’islam (...) Le plus sordide dans tout cela, c’est que leur folie meurtrière passe aux yeux des gens pour une folie inhérente à l’islam tout entier, et donc aussi à tous les musulmans."



Malek Chebel, historien, anthropologue et psychanalyste, se bat inlassablement pour un « islam des Lumières ». Un concept d’une brûlante actualité, au lendemain des attentats qui ont ensanglanté Paris.TC : Malek Chebel, notre entretien était prévu de longue date. Vous êtes un spécialiste de l’islam mais, avant tout, un être humain qui vient, comme nous tous et toutes de subir les atrocités qui se sont déroulées le 13 novembre à Paris. Qu’avez-vous alors éprouvé?Malek Chebel : Le volume d’effroi, auquel nous avons dû faire face, nous a tous tétanisés. Ce qui s’est produit dépasse les éléments du discours froid et désincarné. On est d’abord dans l’impensable. Avant de tenter d’analyser – ce qu’il va cependant falloir faire –, il faut d’abord accepter la réalité de cette fatalité. Sur le coup, évidemment, nous entrons en compassion avec les victimes, toutes les victimes, d’autant plus que nous sommes tous, potentiellement, des victimes. Il est normal que nous éprouvions une sorte de panique mentale qui nous empêche de poser des mots. Nous sommes dans l’émotion et dans l’effroi, mais nous sommes déjà capables d’opposer un refus radical à la violence, quelle qu’elle soit, et surtout à la violence religieuse.Et après?Après, il faut riposter. Chacun le fait à son niveau. Nous ripostons intellectuellement, d’autres militairement, d’autres politiquement. Mais la réponse doit venir vite pour ne pas laisser la béance nous engloutir totalement, dépasser la pulsion de mort par un renouveau de la pensée ou un surplus de silence. Faire parler le silence est en soi un travail de remise en place, un retissage des liens. Tous ces éléments participent à notre humanité. Il faut refuser que notre humanité soit trahie par des individus déshumanisés. Notre humanité est là, désirante, soucieuse de liens, d’amitié et de fraternité.Votre chemin à vous, c’est la réaction intellectuelle.Oui, parce que je n’en ai pas d’autre et, à tout bien penser, c’est peut-être la plus stratégique des postures car, si l’on ne pose pas des mots et des structures de pensée sur l’impensé, qu’adviendrat- il de notre liberté? Penser l’impensé nous donne la possibilité de nous redresser en tant qu’êtres humains et de nous relier les uns aux autres. Il nous faut rapidement entreprendre ce travail.Précisément, vous fournissez depuis des décennies un immense travail intellectuel. Vous avez forgé le terme d’« islam des Lumières » et vous l’appelez de vos voeux. Ce qui vient de se passer met-il en échec l’espoir de voir surgir un tel islam ?Les attentats sont une négation de l’islam. Les musulmans se sentent concernés par l’horreur de ce qui vient de se passer, au même titre que tout le monde. Les musulmans ne sont pas les islamistes. Ça change tout. Les musulmans sont des gens pieux, religieux, respectueux de la nature humaine et de la diversité de cette nature. Quant aux islamistes, ils n’en ont cure, l’islam n’est pas leur affaire. Ils sont des combattants de Dieu. Ils tournent le dos à toutes les valeurs fondatrices de l’islam et a fortiori à celles de l’« islam des Lumières ». Le plus sordide dans tout cela, c’est que leur folie meurtrière passe aux yeux des gens pour une folie inhérente à l’islam tout entier, et donc aussi à tous les musulmans.Il y a, dans les Lumières occidentales, un élément très fort d’émancipation de l’individu et d’irruption des droits individuels et de la liberté. Dans l’islam, la dimension du collectif, de la communauté, est très forte, et le nom même de « musulman » évoque la soumission. Comment ces éléments se négocient-ils dans un « islam des Lumières » ?Dans un de mes livres, j’ai montré que, précisément, l’islam ne peut pas faire l’économie de replacer l’individu au centre de son organisation communautaire, de son imaginaire et de son être collectif, sans quoi il demeurera une religion soumise aux rituels. Et le rituel ne fait pas de vous un individu. Il fait peut-être de vous un croyant, mais pas forcément un sujet pensant. Et donc la place de l’individu est absolument centrale dans le dispositif à venir. L’« islam des Lumières », tel que je le conçois, prend acte d’un certain nombre d’avancées notoires, dont le statut de la femme. Elle n’est plus soumise aux mari et religieux qui usent de tous les droits pour l’asservir. Aujourd’hui, la femme, sauf dans les régimes soumis à la charia, a réussi à échapper à la vindicte du théologien acariâtre, du juridisme omnipotent et zélé ; elle a réussi à échapper aux hommes politiques et aux tyrans qui l’asservissaient à tout bout de champ. Elle a réussi à échapper à son père, à son époux, à son grand frère et à son mari. À travers elle, c’est toute la modernité qui s’installe doucement, mais sûrement.Et son fils?Ah, son fils. Dans mon dernier livre, L’inconscient de l’islam, il y a un chapitre sur la mère, sur la femme et sur la mère soumise au fils. L’enfant mâle est l’enfant-roi. Il y a une sorte d’introjection de la mère par l’enfant, pour que lui devienne enfant-roi, au détriment et aux dépens de son bonheur conjugal à elle. Donc, j’ai repris ce processus d’infantilisation depuis le début. Résultat, la relation fusionnelle entre la mère et son fils fabrique des êtres immatures qui n’osent pas affronter les exigences du temps et préfèrent se réfugier dans un passé amniotique et chaleureux, presque sans responsabilité. L’idéal serait qu’un jour, la mère puisse se construire toute seule, sans le support de l’enfant mâle, et que l’enfant mâle puisse se construire sans sa mère pour ne pas devenir cet enfant-roi doué d’une affectivité fragile et peu adaptée à la complexité du monde d’aujourd’hui. Ce n’est pas une réflexion éthérée. Les impuissances masculines, lors de la nuit de noces, puisent leur origine dans le fait que l’enfant-roi ne veut pas se séparer de sa mère, il ne peut pas avoir une relation sexuelle avec sa « mère » par substitution, parce que c’est incestueux. Il lui faut donc se détacher d’elle pour aborder librement sa femme.Donc, dans l’« islam des Lumières », on peut instaurer ou restaurer un rôle pour l’individu, un espace dans lequel on émancipe l’individu comme sujet de droit et sujet de désir.C’est l’idéal à terme, et je pense que nous aurons plus de difficultés à construire un sujet autonome, un sujet pensant, avant que les structures élémentaires de l’État de droit ne soient réunies. C’est le problème qui se pose aux pays musulmans. L’état de droit est devenu secondaire par rapport à l’envahissement de la croyance. La croyance a noyé les quelques rudiments de la pensée, tandis que les intellectuels – échaudés par le mépris dans lequel ils sont tenus par les politiciens – n’osent pas affronter les idées rudimentaires, même archaïques, auxquelles tiennent les foules. Il faut d’abord déconstruire le lien à la foi, à la croyance, à la religion, pour pouvoir construire le lien à soi et le lien au monde. Dans ce sens-là, je ne pense pas que nous puissions construire sérieusement un lien au monde ou à l’individu sans avoir remis en question l’importance exagérée, démesurée, de la religion dans la vie des gens. Je pense que l’islam est une religion de couvade collective qui empêche les gens d’être autonomes. Nous sommes la première génération à utiliser le « je ». Avant, on parlait de « nous » ; « nous » la communauté musulmane, « nous » les ouvriers, « nous » les immigrés, « nous » les arabes, « nous » les musulmans. S’autoriser à utiliser le « je » est significatif, et il faudrait que les générations à venir le perpétuent: dire « je », c’est accepter la responsabilité qui va avec, c’est ne pas se défausser pour un rien.Le christianisme, avec des difficultés certes, à fini par s’accommoder des Lumières et de la modernité en considérant que les droits humains prennent leur origine dans une conscience chrétienne, même s’ils s’en émancipent. Aujourd’hui, au moins les chrétiens libéraux – y compris le pape François – considèrent que les droits humains sont un bien évangélique. Vous pensez que ceci peut s’accomplir dans la forme spirituelle de l’islam ?Pas dans la forme spirituelle d’aujourd’hui, c’est pour ça que je parle de l’« islam des Lumières », un islam dégagé des côtés obscurs de l’humain. Mais ce n’est pas impossible car, pour l’islam, l’humain est l’entité suprême, faite à l’image de Dieu. C’est par le truchement d’un homme – d’un ange, bien sûr, l’archange Gabriel – mais surtout d’un homme que l’islam est devenu islam. L’hypothèse est que, le Prophète ayant reçu l’information religieuse, la Révélation, il l’a transmise par le truchement de sa bouche humaine. Donc en tant qu’être humain, avec ses frissons, doutes, incertitudes, certitudes et découragements. On voit bien que c’est un homme qui se bat avec la Révélation, qu’il la prend à bras-le-corps. L’humain existe auprès de Dieu, et le Coran le rappelle très clairement. L’être humain joue un rôle central dans l’islam et le joue de bout en bout. Je vous accorde que ce n’est pas aussi incarné que dans le christianisme, mais l’exigence méthodologique de la modernité nous pousse irrésistiblement à nous en approcher, malgré le fait que le lien à la divinité n’a pas encore été suffisamment conceptualisé.La philosophie musulmane reconduit ce qui existe déjà. À telle enseigne qu’on peut dire qu’il n’y a qu’un seul livre dans l’islam, c’est le Coran. Tous les autres livres ne sont que des répétitions, des avatars du Coran et c’est en cela que l’islam a pris du retard, au plan philosophique comme à celui des Lumières. L’islam n’est jamais dans l’antithèse, il est toujours dans la reconduction de ce qui existe, il est le palimpseste de lui-même.Et ce travail-là est-il engagé?Oui, depuis des siècles. Si j’interroge un texte, si j’interroge un personnage, comme le Prophète, j’ai envie de lui soutirer sa vérité propre, y compris celle qu’il nous cache. S’il me donne la vérité que tout le monde sait, ce n’est pas la peine de s’appeler « chercheur ». Donc, mon travail, c’est de faire une archéologie en permanence et de prendre le risque de découvrir des choses qui ne me plaisent pas.Sur le rapport au texte, justement. Est-ce qu’il y a une possibilité de faire de l’exégèse historicocritique sur le texte fondateur de l’islam ?Oui, à une condition très nette et précise, c’est de ne pas faire ce qu’a fait Averroès. C’est très bien de se dire ses héritiers. Mais Averroès fait une sorte de « pas chassé ». Il prend des textes antiques extérieurs à l’islam, il les critique, les éclaire, les commente. Mais il faut aller plus loin et se saisir des propres textes de l’islam, du Coran lui-même, et les soumettre aux questionnements d’aujourd’hui. Ce travail-là ne peut être fait que par nous-mêmes, par les penseurs de maintenant. On ne peut plus se cacher derrière Averroès, Al-Fârâbî ou Aristote. Il nous faut impérativement revenir au présent et travailler les textes qui nous posent problème, y compris les textes fondateurs. Ce travail ne peut faire l’économie d’une lecture sémiologique, anthropologique et psychologique. Il fera appel tout aussi bien à l’historien, au théologien qu’au linguiste.Là, vous êtes en première ligne, vous le faites déjà. C’est votre métier.C’est ce que j’essaie de faire. Mon propos est de faire parler le Coran en dehors de ses prescriptions rituelles. Que nous dit le Coran sur la marche du temps, c’est-à-dire sur l’histoire, que nous dit-il aussi sur la place de la raison, sur la politique, sur le vivre-ensemble ?… De plus, je n’ai aucune raison d’écarter l’outil des sciences humaines au motif que les autorités religieuses les refuseraient. C’est en effet notre grille de lecture la plus autorisée aujourd’hui.Le problème n’est pas seulement l’islam et le Coran. Vous vous êtes battu contre l’interdiction des Mille et une nuits. Quand on regarde votre bibliographie, on voit qu’une grande place est don née à l’Eros, à la volupté. Et, en même temps, nous affrontons quelque chose dans l’islam qui est du côté de Thanatos, de la pulsion de mort.On est surtout à l’aboutissement d’un processus de déshumanisation des Frères musulmans qui ont cherché, il y a quelques années, à interdire Les mille et une nuits au prétexte que les contes de Shéhérazade faisaient l’apologie de la débauche et donnaient des idées malvenues aux musulmanes. Mais vous avez raison, je n’en démords pas, je ne désarme pas, je pense que l’Eros dans toute son explosivité – la séduction, la tendresse, la beauté, les préliminaires, les caresses... – est une puissance de vie. Voyez la caresse, elle est la synthèse de l’amour tout entier. Si vous n’avez pas la moindre caresse, si votre partenaire vous prend comme ça, à froid, ce qui est souvent le cas dans les mariages arrangés, vous violez la nature humaine dans son ensemble. J’ai réfléchi à tout cela, l’impuissance, la frigidité, pourquoi les femmes ne sont pas parties prenantes de l’acte amoureux. L’Eros est une inflexion de la liberté, c’est considérer la femme comme un partenaire non seulement sexuel mais un partenaire de vie, un partenaire de la liberté.Mais la perception que l’on peut avoir de l’islam est terriblement virile, terriblement masculiniste. La rue arabe, c’est une rue mâle.Oui, c’est vrai. Depuis le début, la ville arabe, la médina, est divisée en deux parties : la partie des hommes et celle des femmes. Pour des raisons économiques, pour des raisons d’héritage, d’espace de pureté et d’impureté, de pudeur, les femmes ont été maintenues à l’intérieur et les hommes à l’extérieur. Au fil du temps, les choses ont évolué, la ville est devenue plus composite mais, globalement, les hommes sont restés machos sans réaliser que les femmes avaient changé. J’ai abordé ces questions dans la quasi-totalité de mes livres.Est-ce que la puissance émancipatrice qui anime les femmes, aussi bien dans les pays musulmans qu’en France, peut obliger l’islam à se repenser?Non seulement les femmes peuvent sauver l’islam, mais elles l’ont déjà en partie sauvé. Sans les femmes, l’islam serait allé dans cette volonté de puissance, incontrôlée, qui est sans fin et sans limites, d’autant plus qu’il n’y a aucune autorité politique et religieuse en mesure de l’encadrer. L’islam n’a ni curés ni prêtres, pas de hiérarchie religieuse, pas de pape. Les femmes ont humanisé l’islam. Elles l’ont adouci et rendu acceptable. Je crois que les attributs anthropologiques d’un sexe et de l’autre fonctionnent dans cette dualité précise, qui fait que les uns travaillent dans les zones où les autres ne peuvent pas être, et inversement.Donc, les femmes ont le souci de la loi, de la famille, de la transmission, de l’héritage, du nom, celui de la pudeur et d’un certain nombre de notions fluides et très complexes qui nous animent intérieurement. Se faisant, elles jouent un rôle de stabilisation de l’affect arabe. Les femmes vont à l’essentiel. Elles sont l’ancrage de la société musulmane, tandis que l’impulsivité masculine est surtout portée par l’affrontement.Votre thèse de doctorat de psychopathologie clinique et de psychanalyse portait sur le tableau de la virginité au Maghreb. Les extrémistes islamistes semblent avides de pureté, pas seulement celle de l’hymen, et c’est une pureté mortifère.Mon prochain livre s’appellera Psychanalyse du désir arabe et abordera la question très énigmatique des vierges du paradis musulman. C’est la promesse qui est faite aux kamikazes : ici, vous êtes dans une terre impure et un monde dévoyé ; mais, demain, grâce aux vierges du Paradis, nous vous garantissons la pureté et une jouissance éternelle, et des houris qui se virginisent après chaque rapport. Quand vous voyez l’homme qui, déjà, peine à satisfaire une seule femme, être obligé de remettre ça en permanence, c’est une sorte de mort lente par épuisement, une sorte de supplice de Tantale. Alors, exploser ici ou plus loin… Ces vierges du Paradis sont un trompe-l’oeil.En fait, des terroristes s’écrasent sur une tour, sautent dans les cafés pour un trompe-l’oeil. Ces jeunes ne s’expriment pas au nom de l’islam mais au nom d’une forme dévoyée d’idéologie meurtrière, qu’on a appelée « djihadisme ». Quand vous cherchez les fondamentaux de ces jeunes-là et de leurs commanditaires, vous ne voyez rien de musulman, aucune spiritualité. Le respect de la vie, le respect du voisin, du voyageur, de l’étranger, du minoritaire, de la femme, des enfants, sont des entités protégées en islam. Les juifs, les chrétiens, les gens du Livre sont sacrés, on n’y touche pas, et la guerre est la dernière des solutions, la toute dernière, la plus mauvaise.Ces jeunes sont l’expression d’une modernité dévoyée où il n’y a que haine, sang qui coule, violences et torture. On se rappellera un jour que certains idéologues assoiffés de vengeance ont envoyé des terroristes dans la fleur de l’âge se faire exploser à Paris dans le seul but d’étancher leur idéal de mort et leurs frustrations.Propos recueillis par Christine Pedotti et Sophie Bajos de Hérédia

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Ne pas railler, ne pas déplorer ni maudire, mais comprendre. Baruch Spinoza

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Re: Pour un islam des lumières

Ecrit le 14 nov.16, 00:36

Message par indian »

:hi:

La lumiere du Bab, par ses Bayans sur l'Islam... s'est levée. :)
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

Pierre-Elie Suzanne

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Re: Pour un islam des lumières

Ecrit le 15 nov.16, 02:13

Message par Pierre-Elie Suzanne »

komyo a écrit :Malek Chebel, historien, anthropologue et psychanalyste, est mort hier. Il se battait pour un Islam des Lumières, qu'il nous avait présenté il y a un an lors d'un entretien passionnant : http://temoignagechretien.fr/art…/pour- ... s-lumieres
"Les attentats sont une négation de l’islam (...) Le plus sordide dans tout cela, c’est que leur folie meurtrière passe aux yeux des gens pour une folie inhérente à l’islam tout entier, et donc aussi à tous les musulmans."
Non, non, M Malek Chebel, les attentats ne sont pas la négation de l'islam, il en sont l'expression la plus pure, celle de la fidélité au Coran et de la conformité avec la geste de l’infâme Mahomet, le violeur d'esclaves, le pilleur, le pédophile, le razzieur de caravanes.

Votre islam des Lumières, mon cher Malec Chebel, ce n'est que de la taqiya, ce n'est que du droit de mentir en vue de la victoire de l'islam.
Votre islam des Lumières, mon cher Malec Chebel ce n'est qu'une mythologie inventée au XXe siècle pour dissimuler la réalité criminelle de l'islam.
Votre islam des Lumières, mon cher Monsieur Malec Chebel, ce n'est que l'islam soumis à 150 de colonisation, et qui a été contraint par la domination des maîtres européens à renoncer au djihad armé, à la dhimmitude et à l'esclavagisme.

L'islam de Mahomet, l'islam de la charia, l'islam de 1200 ans de civilisations musulmanes, c'est un islam de la honte, du crime, de l'injustice, et du blasphème... puisque toutes les horreurs accomplies par les musulmans pendant cette période l'ont été en obéissance au Coran, .... qui a le culot d'attribuer à Dieu ses crimes.

L'islam des Lumières n'existe pas, c'est un mythe contemporain pour rendre acceptable une religion de bédouins primitifs et l'adapter aux critères moraux qui sont les nôtres de nos jours.
Seule la colonisation du Maghreb par les européens a inventé cet islam des lumières, en l'obligeant à renoncer aux crimes les plus scandaleux du Coran (l'esclavagisme, le viol des esclaves, les châtiments corporels, la dhimmitude).

L'islam des Lumières n'existe pas, c'est un fantasme de bobos incultes,
de gauchistes anticléricaux, donc complaisants avec l'islam,
de musulmans taqiyeurs,
d'islamistes manipulateurs.

Malek Chebel était-il ignorant, pour méconnaître à ce point l’histoire de l'islam et ses crimes récurrents ?
Malek Chebel était-il stupide, pour ne pas se rendre compte qu'il servait la soupe aux islamistes en pratiquant la taqiya ?
Malek Chebel s'est-il foutu de notre gueule en nous racontant que l'islam des lumières existait ? alors qu'il n'a été inventé que depuis quelques années pour créer un islam compatible avec la modernité, mais qui n'a jamais existé et qui est en contradiction avec le Coran, les hadith, la charia, et toute l'histoire de l'islam !

Malek Chebel se moque de qui quand il présente l'islam comme ayant une légitimité divine,
alors qu'il a essayé toute sa vie de le réinventer en islam des Lumières ?
Cela fait 1400 ans qu'a été inventé le Coran, et partant de là l'islam !
Si l'islam avait une quelconque origine divine, on voit mal comment Dieu l'aurait inspiré ily a 1400 ans, si c'était pour attendre M. Malel Chebel 1400 ans plus tard, ... pour que le vrai, le beau, l'unique islam soit enfin inventé !

Repose en paix Malek Chebel, tu es face à ton Créateur désormais, et tu connais la vérité.
Tu connais la profondeur de ton erreur, et de ta complaisance pour le crime de ton faux prophète.
Ta vie a été vaine, car tu as servi l'hérésie et le crime, en essayant de la réinventer, au lieu de la dénoncer.
D'autant que tu étais un intellectuel, tu n'as aucune excuse. Les enfants violées par DAECH en obéissance au Coran et en imitation de Mahomet se lèveront le jour du Jugement pour témoigner contre toi.
Tu n'as aucune excuse.

Comment un psychanalyste n'a-t-il pu ne pas voir la vérité sur la réalité psychologique de Mahomet, le psychopathe, le criminel, le faux prophète ?
L'archéologie et la science peuvent-elles nous renseigner sur les monothéismes ?
Télécharger en PDF en cliquant sur HISTOIRE ILLUSTRÉE DES MONOTHÉISMES

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