Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Règles du forum
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
- 3livres-1seulDieu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 65
- Enregistré le : 06 août14, 15:03
Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 06:22"Et aux Madyanites Nous envoyâmes leur frère Shu'ayb. Il dit: 'Ô mon peuple! Adorez Allah en toute humilité, vous n'avez point de Dieu autre que Lui, et ne trichez pas sur la mesure et le poids. Je vous vois heureux et bien portants et je crains pour vous les tourments d'une journée qui vous enveloppera de toutes parts.
Ô mon peuple! Faites équitablement pleine mesure et plein poids, ne diminuez pas la valeur des gens et ne soyez pas sur terre des corrupteurs acharnés. Ce qui demeure auprès d'Allah est meilleur pour vous si vous êtes Croyants! Et je ne suis pas un gardien pour vous!'
Ils dirent: 'Ô Shu'ayb! Est-ce que ta prière exige de toi que nous abandonnions ce qu'adorent nos pères ou que nous cessions d'agir dans nos biens à notre guise? C'est toi vraiment l'homme plein de sagesse et de bon sens!'
Il dit: 'Ô mon peuple! Que diriez-vous si je vous disais que je me fonde sur une preuve évidente émanant de mon Seigneur, et s'Il m'attribue de Sa part une excellente donation? Je ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que vous réformer dans le bien, autant que possible. Et ma réussite ne dépend que d'Allah. En Lui je place ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens, repentant.
'Ô mon peuple! Que votre répugnance et votre hostilité à mon égard ne vous entraînent pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Nuh, le peuple de Hud, ou le peuple de Salih, et l'exemple du peuple de Loth n'est pas loin de vous! Et Implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Très Miséricordieux et plein d'amour'.
Ils dirent: 'Ô Shu'ayb, nous ne comprenons pas grand chose à ce que tu nous dis! Et vraiment nous te voyons parmi nous bien faible. S'il n'y avait pas eu ton clan, nous t'aurions sûrement lapidé et nous ne t'estimons pas!'
Il dit: 'Ô mon peuple! Mon clan est-il, à vos yeux, plus puissant qu'Allah à qui vous tournez ouvertement le dos? Mon Seigneur embrasse de Sa science tout ce que vous faites. Ô mon peuple! Agissez autant que vous voulez, moi aussi j'agis. Bientôt vous saurez sur qui tombera un châtiment qui le déshonorera, et qui de nous est l'imposteur. Et attendez la conséquence de vos actes!
Moi aussi j'attends avec vous.' Lorsque vint notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de notre part, Shu'ayb et ceux qui avaient cru avec lui. Et le Cri Affreux saisit les injustes, et ils gisaient prosternés dans leurs demeures au petit matin, comme s'ils n'y avaient jamais prospéré. Loin de Nous, Madyan, tout comme ce fut le cas pour Thamud!" (Surah Hud:84-95)
"Combien avons-Nous fait périr, avant eux, de générations bien plus fortes en pouvoir qu'eux-mêmes? Ils ont vainement cherché où fuir, parcourant la terre ici et là" (Surah Qaf:36)
"Nous n'avons envoyé avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations. N'ont-ils pas parcouru la terre et considéré quelle fut la fin de ceux qui ont vécu avant eux? La demeure de l'Au-Delà est assurément meilleure pour ceux qui craignent Allah. Ne raisonnerez-vous donc pas?
Quand les Messagers faillirent perdre espoir et que leurs disciples eurent pensé qu'ils étaient dupés, voilà que vint à eux Notre secours. Et furent sauvés ceux que Nous avons voulu sauver. Mais Notre rigueur ne saurait être détournée des malfaisants.
Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce Coran n'est pas un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient" (Surah Yusuf:109-111)
Noé:
"Nous avons certes envoyé Nuh vers son peuple. Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Ne Le craignez-vous donc pas?'
Alors les notables de son peuple qui avaient mécru dirent: 'Celui-ci n'est qu'un être humain comme vous, voulant se distinguer à votre détriment. Si Allah avait voulu, ce sont des anges qu'Il aurait fait descendre. Jamais nous n'avons entendu cela chez nos ancêtres les plus lointains. Ce n'est, en vérité, qu'un homme atteint de folie, observez-le donc durant quelque temps'.
Il dit: 'Seigneur! Apporte-moi Ton secours, car ils me traitent de menteur!'" (Surat al-Mu'minun:23-26)
"Certes Nous avons envoyé Nuh vers son peuple. Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Je crains pour vous le châtiment d'un jour terrible' " (Surat al-A'raf:59)
"Je suis pour vous un Messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Et je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes: craignez donc Allah et obéissez-moi" (Surat ash-Shuara:107-110)
(Ensuite Nous avons envoyé une longue lignée de Prophètes pour vous instruire). Nous avons envoyé Nuh à son peuple:
"… Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Ne Le craignez-vous donc pas?" (Surat al-Mu'minun:23)
"Nous avons envoyé Nuh vers son peuple: 'Avertis ton peuple, avant que ne leur vienne un châtiment douloureux ' " (Surah Nuh:1)
"Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l'humiliera, et sur qui s'abattra un châtiment durable!" (Surah Hud:39)
"Afin que vous n'adoriez qu'Allah. Je crains pour vous le châtiment d'un jour douloureux" (Surah Hud:26)
"Les notables de son peuple dirent: 'Nous te voyons dans un égarement manifeste' " (Surat al-A'raf:60)
"Ils dirent: 'Ô Nuh, tu as discuté avec nous et multiplié les discussions. Apporte donc ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des véridiques!' " (Surah Hud:32)
"Et il se mit à construire l'Arche. Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Il dit: 'Si vous vous moquez de nous, eh bien, nous nous moquerons de vous comme vous vous moquez de nous '" (Surah Hud:38)
"Alors les notables de son peuple qui avaient mécru dirent: 'Celui-ci n'est qu'un être humain comme vous, voulant se distinguer à votre détriment. Si Allah avait voulu, ce sont des anges qu'Il aurait fait descendre. Jamais nous n'avons entendu cela chez nos ancêtres les plus lointains. Ce n'est, en vérité, qu'un homme atteint de folie, observez-le donc durant quelque temps' " (Surat al-Mu'minun:24-25)
"Avant eux le peuple de Nuh avait crié au mensonge. Ils traitèrent Notre serviteur de menteur et dirent: 'C'est un possédé!' Et il fut repoussé" (Surat al-Qamar:9)
Leur mépris à l'égard de ceux qui suivirent le Prophète Nuh
"Les notables de son peuple qui avaient mécru dirent alors: 'Nous ne voyons en toi qu'un homme comme nous; et nous voyons que ce sont seulement les plus vils parmi nous qui te suivent sans réfléchir; et nous ne voyons en vous aucune supériorité sur nous. Plutôt nous pensons que vous êtes des menteurs!' " (Surah Hud:27)
"Ils dirent: 'Croirons-nous en toi, alors que ce sont les plus vils qui te suivent?' Il dit: 'Je ne sais pas ce que ceux-là faisaient. Leur compte n'incombe qu'à mon Seigneur, si vous pouvez comprendre. Je ne suis pas celui qui repousse les croyants. Je ne suis qu'un avertisseur explicite' " (Surat ash-Shu'ara':111-115)
Allah rappelle à Nuh qu'il ne doit pas être chagriné
"Et il fut révélé à Nuh: 'De ton peuple, il n'y aura pas plus de croyants que ceux qui ont déjà cru. Ne t'afflige pas pour ce qu'ils font' " (Surah Hud:36)
Les invocations du Prophète Nuh
"Tranche donc clairement entre eux et moi; et sauve-moi ainsi que ceux des croyants qui sont avec moi" (Surat ash-Shu'ara':118)
"Il invoqua donc son Seigneur: 'Moi je suis vaincu. Fais triompher Ta cause' " (Surat al-Qamar:10)
"Il dit: 'Ô Seigneur! J'ai appelé mon Seigneur nuit et jour; mais mon appel n'a fait qu'accroître leur fuite' " (Surah Nuh:5-6)
"Il dit: 'Seigneur! Apporte-moi Ton secours, car ils me traitent de menteur!' " (Surat al-Mu'minun:26)
"Nuh, en effet, fit appel à Nous Qui sommes le Meilleur Répondeur Qui exauçons les prières" (Surat as-Saffat:75)
La construction de l'Arche
"Et construis l'Arche sous Nos yeux et d'après Notre Révélation. Et ne M'interpelle plus au sujet des injustes, car ils vont être noyés" (Surah Hud:37)
La destruction du peuple de Nuh par la noyade
"Et ils le traitèrent de menteur. Or, Nous le sauvâmes, lui et ceux qui étaient avec lui dans l'Arche, et Nous noyâmes ceux qui traitaient de mensonges Nos Signes. C'étaient vraiment des gens aveugles" (Surah al-A'raf:64)
"Ensuite Nous noyâmes ceux qui étaient restés à l'arrière" (Surah ash-Shu'ara':120)
"Et en effet Nous avons envoyé Nuh vers son peuple. Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. Puis le déluge les emporta alors qu'ils persistaient dans leur négation" (Surat al-Ankabut:14)
"Nous l'avons sauvé, lui et ceux qui étaient avec lui, par miséricorde de Notre part, et Nous avons exterminé ceux qui traitaient de mensonges Nos signes et qui n'étaient pas croyants" (Surah al-A'raf:72)
Le châtiment frappe le fils de Nuh
Le Coran rapporte un dialogue entre Nuh et son fils, au début du Déluge:
"Et l'Arche vogua en les emportant au milieu des vagues semblables à des montagnes. Et Nuh appela son fils, qui restait en un lieu écarté: 'Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants'. Il répondit: 'Je vais me réfugier sur un mont qui me préservera de l'eau'. Et Nuh lui dit: 'Il n'y a aujourd'hui aucun protecteur contre l'ordre d'Allah, tous périront sauf celui à qui Il fait miséricorde'. Et les vagues s'interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés" (Surah Hud:42-43)
Les croyants sont sauvés des eaux
"Nous le sauvâmes donc, de même que ceux qui étaient avec lui dans l'arche, pleinement chargée (avec toutes les créatures)" (Surah ash-Shu'ara':119)
"Puis Nous les sauvâmes, lui et les gens de l'Arche; et Nous en fîmes un Signe pour les Mondes"(Surat al-Ankabut:15)
La nature physique du Déluge
"Nous ouvrîmes alors les portes du ciel à une eau torrentielle, et Nous fîmes jaillir de la terre des sources. Les eaux se rencontrèrent d'après un ordre qui était déjà décrété. Et Nous le portâmes sur une Arche faite de planches tenues par des fibres de palmiers" (Surah al-Qamar:11-13)
"Puis lorsque Notre commandement vint et que les fontaines de la terre firent jaillir leur eau, Nous dîmes: 'Fais monter dans l'Arche un couple de chaque espèce ainsi que ta famille, sauf ceux contre qui le Décret est déjà prononcé, et les croyants'. Mais ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux.
Et il dit: 'Montez dedans. Que sa course et son mouillage soient au Nom d'Allah. Certes mon Seigneur est Pardonneur et Très-Miséricordieux'. Et elle vogua en les emportant au milieu des vagues semblables à des montagnes. Et Nuh appela son fils, qui restait en un lieu écarté: 'Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants' " (Surah Hud:40-42)
"Nous lui révélâmes: 'Construis l'Arche sous Nos yeux et selon Notre Révélation. Et quand Notre commandement viendra et que les fontaines de la terre feront jaillir leur eau, embarque sur elle un couple de chaque espèce et ta famille, sauf ceux contre qui le Décret a déjà été prononcé; et ne t'adresse pas à Moi au sujet des injustes, car ils seront fatalement noyés' " (Surat al-Mu'minun:27)
L'ancrage de l'Arche en un lieu élevé
"Et il fut dit: 'Ô terre, absorbe ton eau! Et toi, ciel, retiens ta pluie!' L'eau baissa, l'ordre fut exécuté, et l'Arche s'installa sur le Mont Judi, et il fut dit: 'Que disparaissent les pervers!' " (Surah Hud:44)
L'incident du Déluge a valeur de leçon
"C'est Nous Qui, quand l'eau déborda, vous avons chargés sur l'Arche, afin d'en faire pour vous un rappel que toute oreille fidèle conserve" (Surat al-Haqqa:11-12)
Le salut d'Allah à l'égard du Prophète Nuh
"Paix et salut sur Nuh dans tout l'univers! Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants. Il était, certes, un de Nos serviteurs croyants" (Surat as-Saffat:79-81)
Abraham:
"Ibrahim n'était ni Juif ni Chrétien; Mais il était un pur monothéiste qui n'adorait qu'Allah Seul, entièrement soumis à Allah. Et il n'était pas du nombre des idolâtres. Certes, les hommes les plus dignes de se réclamer d'Ibrahim sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci et ceux qui ont cru. Et Allah est le protecteur des Croyants" (Surah Ali 'Imran:67-68)
Le Prophète Ibrahim (Abraham) est souvent cité dans le Coran et Allah le place en avant comme exemple pour les gens. Il a transmis le Message d'Allah à son peuple qui adorait des idoles, et il les a avertis afin qu'ils se mettent à craindre Allah. Mais non seulement il ne fut pas écouté mais, pire encore, il fut harcelé. Lorsque l'oppression s'accrut, Ibrahim et sa femme durent chercher refuge ailleurs, ainsi que probablement le Prophète Loth et quelques autres croyants.
Ibrahim était de la descendance de Nuh. Le Coran établit aussi qu'il a suivi la Voie de Nuh:
"Paix et salut sur Nuh dans tout l'univers! Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants. Il était, certes, un de Nos serviteurs croyants. Ensuite Nous avons noyé les autres. Du nombre de ses disciples il y avait, certes, Ibrahim" (Surah As-Saffat:79-83)
Au temps du Prophète Ibrahim, nombreux étaient les gens de Mésopotamie, ainsi que d'Anatolie Centrale et Orientale, qui adoraient les cieux et les étoiles. Leur plus importante divinité s'appelait 'Sin', le dieu-lune. Il était personnifié sous la forme d'un humain portant une longue barbe, portant un long vêtement où figurait un croissant de lune. De plus, ces gens-là réalisaient des figures en relief ainsi que des sculptures de leurs divinités, et ils se livraient à leur adoration. C'était un système de croyances très répandu, qui trouvait au Proche-Orient un terreau fertile, et qui s'est pour cette raison maintenu fort longtemps. Les habitants de cette région ont observé ce culte jusqu'à environ 600 ans avant Jésus-Christ. Comme conséquence de cette façon de voir les choses, certaines constructions appelées 'ziggourats', faisant office à la fois d'observatoires et de temples, furent construites dans cette partie du monde, depuis la Mésopotamie jusque loin à l'intérieur de l'Anatolie; certains dieux, notamment le dieu-lune 'Sin', y étaient adorés.1
Cette attitude religieuse, révélée par de récentes découvertes archéologiques, était pourtant déjà mentionnée dans le Coran, où il est dit qu'Ibrahim rejeta l'adoration de ces divinités pour se tourner exclusivement vers Allah, le seul vrai Dieu. Le Coran expose ainsi le comportement d'Ibrahim:
"Et rappelle quand Ibrahim dit à Azar, son père: 'Prends-tu des idoles comme divinités? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement évident!'
Ainsi avons-Nous montré à Ibrahim le royaume des cieux et de la terre, afin qu'il fût de ceux qui croient avec conviction. Quand la nuit l'enveloppa, il observa une étoile et dit: 'Voilà mon Seigneur!' Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: 'Je n'aime pas les choses qui disparaissent'.
Lorsque ensuite il observa la lune se levant, il dit: 'Voilà mon Seigneur!' puis, lorsqu'elle disparut, il dit: 'Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés'.
Lorsque ensuite il observa le soleil se levant, il dit: 'Voilà mon Seigneur! Celui-ci est plus grand'. Puis lorsque le soleil disparut, il dit: 'Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.
J'ai orienté toute mon adoration vers Celui Qui a créé à partir du néant les Cieux et la Terre , en pur monothéiste , et je ne fais pas partie des Associateurs" (Surah Al-An'am:74-79)
Dans le Coran, le lieu de naissance d'Ibrahim, ainsi que la région où il a vécu, ne sont pas précisés en détail. Mais il est indiqué qu'Ibrahim et Loth ont été proches l'un de l'autre et furent donc contemporains, du fait que les anges envoyés auprès du peuple de Loth sont venus rencontrer Ibrahim, annonçant à sa femme la bonne nouvelle de la venue prochaine d'un enfant, avant d'aller rejoindre Loth.
Un point important relatif à Ibrahim, évoqué dans le Coran, et non mentionné dans l'Ancien Testament, est la construction de la Ka'bah. Dans le Coran, il nous est dit que la Ka'bah a été construite par Ibrahim et son fils Ismail. Aujourd'hui, la seule chose connue par les historiens à propos de la Ka'bah est qu'elle constitue un lieu sacré depuis des temps très anciens. L'introduction d'idoles à l'intérieur de la Ka'bah durant l'Age de l'Ignorance préalablement à la venue de Muhammad, est une conséquence de la dégénérescence et de la distorsion de la religion Divine révélée autrefois à Ibrahim.
Les fouilles menées par Sir Leonard Woolley dans les plaines de Mésopotamie ont permis de révéler la présence d'une couche de boue argileuse épaisse de 2,5 mètres. Cette couche provient certainement des alluvions charriées par les eaux du Déluge et, dans le monde entier, elle n'existe que dans cette seule région. Cette découverte a contribué à montrer que le Déluge ne s'est produit qu'à une échelle régionale.
Les ziggourats, utilisés à la fois comme temples et comme observatoires astronomiques, étaient des constructions édifiées à l'aide des techniques les plus avancées de l'époque. Les étoiles, la lune et le soleil étaient les principaux objets d'adoration, et par conséquent le ciel jouait un rôle important. Ci- dessus, à droite et ci-dessous sont représentées les plus importantes ziggourats de Mésopotamie.
Ibrahim selon l'Ancien Testament
L'Ancien Testament est probablement la source la plus détaillée concernant Ibrahim bien que, sur de nombreux points, il ne soit pas fiable. Selon son récit, Ibrahim serait né vers 1900 avant Jésus-Christ, dans la cité d'Ur, l'une des plus importantes cités de l'époque, qui était située au sud-est des plaines de Mésopotamie. A sa naissance, Ibrahim ne fut pas appelé 'Abraham', mais 'Abram'. Son nom fut changé plus tard par Dieu.
Un jour, toujours d'après l'Ancien Testament, Dieu demanda à Abram de partir en voyage, en laissant son pays et son peuple, afin de se rendre vers une région non définie pour y fonder une nouvelle communauté. Abram, alors âgé de 75 ans, écouta cet appel et partit accompagné de sa femme Sarai, qui était stérile et qui devait plus tard être appelée 'Sarah' (princesse), et de Loth, le fils de son frère. Tandis qu'ils se dirigeaient vers la Terre Promise, ils firent halte à Harran pour un moment, puis ils continuèrent leur chemin. Une fois arrivés sur la terre de Canaan qui leur avait été promise par Dieu, il leur fut dit que cette terre spécialement choisie n'appartenait qu'à eux-seuls. Lorsque Abram atteignit l'âge de quatre-vingt-dix ans, Dieu scella un pacte avec lui et son nom fut désormais changé pour devenir Abraham. Il mourut alors qu'il était âgé de cent cinquante-sept ans, et il fut enterré dans le caveau de Machpelah près de la ville de Hébron (al-Khalil), aujourd'hui sous occupation Israélienne. Cette terre achetée par Ibrahim pour une certaine somme d'argent, devint la propriété d'Ibrahim et de sa famille.
Le Lieu de Naissance d'Ibrahim selon l'Ancien Testament
L'emplacement de la région natale d'Ibrahim a toujours été l'objet de controverses; alors que Juifs et Chrétiens disent qu'Ibrahim est né au sud de la Mésopotamie, la conception dominante dans le monde Islamique est qu'il serait né vers Urfa-Harran. Certaines découvertes récentes montrent que la thèse Judéo-Chrétienne ne reflète pas entièrement la vérité.
Juifs et Chrétiens se fondent sur l'Ancien Testament dans leurs affirmations, parce qu'il y est dit que Ibrahim est né dans la cité d'Ur, au sud de la Mésopotamie. Après qu'Ibrahim eut grandi dans cette cité, il est écrit qu'il est parti pour l'Egypte, où il est arrivé après avoir traversé la région de Harran en Turquie.
Cependant, un manuscrit de l'Ancien Testament récemment découvert a jeté de sérieux doutes sur la validité de cette information. Dans ce manuscrit Grec remontant au troisième siècle avant Jésus-Christ, et qui est considéré comme étant la plus ancienne copie de l'Ancien Testament trouvée à ce jour, 'Ur' n'est jamais mentionnée. Aujourd'hui, de nombreux chercheurs spécialistes de l'Ancien Testament affirment que le mot 'Ur' est inexact ou constitue un ajout ultérieur. Ceci implique que Ibrahim ne serait pas né dans la cité d'Ur et ne serait peut-être jamais allé de sa vie en Mésopotamie.
Par ailleurs, les noms de certains lieux, ainsi que les régions qui y sont attachées, peuvent changer au cours de l'histoire. Ainsi de nos jours, les plaines de Mésopotamie font généralement référence au sud de l'Irak, à la zone comprise entre les fleuves Tigre et Euphrate. Pourtant, il y a deux mille ans, le terme Mésopotamie désignait une région située bien plus au nord, pouvant même aller jusqu'à Harran, et comprenant une partie de l'actuel territoire Turc. Par conséquent, même si nous considérons que l'expression 'plaines Mésopotamiennes' dans l'Ancien Testament est exacte, il serait faux de croire que la Mésopotamie d'hier et celle d'aujourd'hui ont exactement le même emplacement géographique.
Si de sérieux doutes existent concernant le lieu de naissance d'Ibrahim, il y a généralement accord sur le fait que Ibrahim a vécu dans la région de Harran. De plus, une brève recherche effectuée dans l'Ancien Testament lui-même fournit des informations venant étayer le point de vue selon lequel Harran serait le lieu de naissance d'Ibrahim. Par exemple, la région de Harran y est appelée 'la région de Aram' (Genèse, 11:31 et 28:10) Il est spécifié que les gens issus de la famille d'Ibrahim sont 'fils d'un Arami' (Deutéronome, 26:5) L'identification d'Ibrahim en tant qu'Arami montre qu'il a passé sa vie dans cette région.
Dans les sources Islamiques, il apparaît clairement qu'Ibrahim est né près d'Harran et de Urfa. A Urfa, qui est surnommée 'la cité des Prophètes', il existe de nombreux récits et légendes relatifs à Ibrahim.
Pourquoi l'Ancien Testament a-t-il été altéré?
L'Ancien Testament et le Coran semblent presque décrire deux Prophètes différents appelés Abraham et Ibrahim. Dans le Coran, Ibrahim est envoyé vers son peuple idolâtre en qualité de Messager. Ce peuple adore les cieux, les étoiles, la lune et diverses idoles. Il s'oppose à eux, tente de les détourner de leurs superstitions et inévitablement il déclenche leur colère, y compris celle de son propre père.
Au contraire, dans l'Ancien Testament, aucun de ces événements n'est mentionné, pas plus que la destruction des idoles par Ibrahim et son châtiment par le feu. Ibrahim y est généralement décrit comme étant l'ancêtre des Juifs, et il est évident que ce point de vue a été mis en avant par les chefs de la communauté Juive cherchant à placer sur le devant de la scène le concept de 'race'. Les Juifs considèrent qu'ils sont un peuple éternellement choisi par Dieu et bénéficiant ainsi d'une supériorité par rapport aux autres peuples. Ils ont délibérément altéré leur Livre Divin, en y faisant des ajouts et des suppressions pour qu'il devienne conforme à leurs croyances. C'est pourquoi Ibrahim est simplement dépeint sous l'identité d'un patriarche Juif dans l'Ancien Testament.
Les Chrétiens, qui croient aussi dans l'Ancien Testament, pensent qu'Ibrahim est l'ancêtre des Juifs, à une différence près cependant: selon eux, Ibrahim n'est pas un Juif mais un Chrétien. Les Chrétiens, qui n'attachent pas la même importance que les Juifs au concept de race, ont adopté ce point de vue et c'est là l'une des causes du désaccord et de la lutte entre les deux religions. Allah explique dans le Coran leur animosité réciproque:
"Ô Gens du Livre! Pourquoi discutez-vous au sujet d'Ibrahim, alors que la Torah et l'Evangile ne sont descendus qu'après lui? Ne raisonnez-vous donc pas? Vous avez bel et bien discuté à propos d'une chose dont vous avez connaissance. Mais pourquoi discutez-vous de choses dont vous n'avez pas connaissance? Or Allah sait, tandis que vous ne savez pas.
Ibrahim n'était ni Juif ni Chrétien; mais il était un pur monothéiste qui n'adorait qu'Allah Seul, entièrement soumis à Allah.
Et il n'était pas du nombre des idolâtres. Certes, les hommes les plus dignes de se réclamer d'Ibrahim sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci et ceux qui ont cru. Et Allah est le protecteur des Croyants" (Surah Ali-'Imran:65-68)
Dans le Coran, très éloigné de ces polémiques stériles, Ibrahim est un homme qui a averti ses concitoyens afin qu'ils craignent Allah et qui a ¶uvré jusqu'au bout pour qu'ils reviennent de leurs déviations. Dès sa jeunesse, il s'est dressé contre leurs pratiques idolâtres, et eux ont réagi en essayant de le tuer. Ayant finalement échappé à la méchanceté de son peuple, Ibrahim a finalement émigré.
Loth:
"Le peuple de Loth traita de mensonge les avertissements. Nous lâchâmes sur eux un ouragan, excepté la famille de Loth que Nous sauvâmes avant l'aube, à titre de bienfait de Notre part: ainsi récompensons-Nous celui qui est reconnaissant. Il les avait pourtant avertis de Nos représailles. Mais ils mirent les avertissements en doute" (Surah al-Qamar:33-36)
Loth a été un contemporain d'Ibrahim. Loth a été envoyé comme Messager à l'une des communautés vivant non loin du peuple d'Ibrahim. Ces gens-là, comme nous le dit le Coran, pratiquaient une perversion inconnue au monde jusqu'alors, à savoir la sodomie. Quand Loth les exhorta à abandonner cette déviation et leur apporta l'avertissement Divin, ils le rejetèrent, refusèrent sa prophétie et s'obstinèrent à continuer dans la même voie. A la fin, ils furent éradiqués de cette terre par un terrible désastre.
La cité où Loth résidait est référencée sous le nom de Sodome dans l'Ancien Testament. Située au nord de la Mer Rouge, cette communauté fut détruite selon ce qui est indiqué dans le Coran. Des études archéologiques révèlent que la cité est plus précisément située près de la Mer Morte, qui s'étend le long de la frontière Israélo-Jordanienne.
Avant d'examiner les vestiges de ce désastre, intéressons-nous à l'explication du châtiment du peuple de Loth. Le Coran spécifie de quelle façon Loth a averti ses concitoyens et ce qu'ils ont répondu:
"Le peuple de Loth traita de mensonge les Messagers, quand leur frère Loth leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes. Accomplissez-vous l'acte charnel avec les mâles de ce monde? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous? Mais vous n'êtes que des gens transgresseurs'. Ils dirent: 'Si tu ne cesses pas, Loth, tu seras certainement du nombre des expulsés'. Il dit: 'Je déteste vraiment ce que vous faites' " (Surah ash-Shu'ara:160-168)
Les gens de son peuple menacèrent Loth en guise de réponse à son invitation à revenir dans le droit chemin. Ils le détestaient pour sa pureté et ils voulurent le bannir, lui ainsi que les autres croyants qui étaient à ses côtés. Dans d'autres versets, l'événement est rapporté comme suit:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vous livrez-vous à cette turpitude que nul être dans la Création n'a jamais commise avant vous? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier'. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: 'Expulsez-les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs de tout péché!' " (Surah al-A'raf:80-82)
Luth a appelé les siens à reconnaître une vérité évidente et il les a avertis explicitement, mais cela ne fit qu'accroître leur répulsion et leur négation du châtiment dont il les menaçait:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vraiment vous commettez des turpitudes nullement commises à ce jour. Irez-vous donc vers des hommes pour l'acte charnel? Pratiquerez-vous le brigandage? Et commettrez-vous toutes sortes de malfaisances dans vos assemblées?' Mais son peuple ne fit d'autre réponse que: 'Fais que le châtiment d'Allah nous vienne, si tu es du nombre des véridiques' " (Surah al-'Ankabut:28-29)
Ayant reçu de son peuple cette réponse-là, Loth invoqua le secours d'Allah:
"Il dit: 'Seigneur, donne-moi la victoire sur ce peuple de corrupteurs!' " (Surah al-'Ankabut:30)
"Seigneur, sauve-moi ainsi que ma famille de ce qu'ils font" (Surah ash-Shu'ara:169)
En réponse à cette invocation, Allah envoya deux anges sous la forme d'hommes. Ces anges visitèrent Ibrahim avant de se rendre chez Loth, lui apportant la bonne nouvelle de la naissance prochaine d'un enfant et expliquant la raison de leur venue sur terre, à savoir que le peuple insolent de Loth devait être détruit:
"Alors Ibrahim dit: 'Quelle est donc votre mission, Ô envoyés?' Ils dirent: 'Nous avons été envoyés vers des gens enfoncés dans le péché, pour lancer des pierres de glaise, marquées auprès de ton Seigneur à l'intention des transgresseurs' " (Surah adh-Dhariyat:31-34)
"A l'exception de la famille de Loth, que Nous sauverons totalement, sauf sa femme. Nous avons préétabli qu'elle sera du nombre des exterminés" (Surah al-Hijr:59-60)
Après avoir quitté Ibrahim, les anges, qui avaient été envoyés comme messagers, se rendirent auprès de Loth. Ne les ayant jamais rencontrés auparavant, il devint inquiet, et il ne se rassura qu'après une conversation engagée avec eux:
"Et quand nos émissaires vinrent à Loth, il fut chagriné pour eux, et il en éprouva une grande gêne. Et il dit: 'Voici un jour terrible' " (Surah Hud:77)
"Celui-ci dit: 'Vous êtes pour moi des inconnus'. Ils dirent: 'Nous sommes plutôt venus à toi en apportant le châtiment à propos duquel ils doutaient. Et nous venons à toi avec la vérité concernant leur destruction. Et nous sommes certainement véridiques. Pars donc avec ta famille vers la fin de la nuit et suis leurs traces de près; et que nul d'entre vous ne se retourne. Et allez là où on vous le commande'. Et nous lui annonçâmes cet ordre: que ces gens-là, au matin, seront anéantis jusqu'au dernier" (Surah al-Hijr:62-66)
Entre-temps, les concitoyens de Loth avaient appris que ce dernier avait reçu des visiteurs. Ils n'hésitèrent pas à vouloir approcher les anges selon leur pratique déviée. Ils se regroupèrent autour de la maison de Loth. Craignant pour ses visiteurs, Loth s'adressa aux gens de son peuple de la façon suivante:
"Il dit: 'Ceux-ci sont mes hôtes, ne me déshonorez donc pas. Et craignez Allah. Et ne me faites pas honte' " (Surah al-Hijr:68-69)
Ses concitoyens répondirent: "Ils dirent: 'Ne t'avions-nous pas interdit de recevoir qui que ce soit?' " (Surah al-Hijr:70)
Pensant que lui et ses visiteurs allaient subir de mauvais traitements, Loth dit:
"Il dit: 'Ah si j'avais de la force pour vous résister! Ou bien si je trouvais un soutien solide!' " (Surah Hud:80)
Ses 'visiteurs' lui rappelèrent qu'ils étaient les messagers d'Allah et ils intervinrent ainsi:
"Alors les envoyés dirent: 'Ô Loth, nous sommes vraiment les émissaires de ton Seigneur. Ils ne pourront jamais t'atteindre. Pars avec ta famille à un moment de la nuit. Et que nul d'entre vous ne se retourne en arrière. Exception faite de ta femme qui sera atteinte par ce qui frappera les autres. Ce qui les menace s'accomplira à l'aube. L'aube n'est-elle pas proche?' " (Surah Hud:81)
Lorsque la perversité des habitants de la cité eut atteint son paroxysme, Allah sauva Loth par l'intermédiaire des anges. Et le matin suivant, le peuple pervers subit le désastre dont Loth avait été informé par avance:
"En effet ils voulaient séduire ses hôtes. Nous aveuglâmes leurs yeux. 'Goûtez donc Mon châtiment et Mes avertissements!' En effet, au petit matin, un châtiment persistant les surprit" (Surah al-Qamar:37-38)
Les versets décrivent ainsi la destruction de ce peuple:
"Alors, au lever du soleil, le Cri Affreux les saisit. Et Nous renversâmes la ville de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres sulfureuses semblables à de l'argile durcie. Voilà vraiment des preuves pour ceux qui savent observer! Et cette ville se trouvait sur un chemin connu de tous" (Surah al-Hijr:73-76)
"Et lorsque vint Notre ordre, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et Nous fîmes pleuvoir sur elle en masse, des pierres sulfureuses dures comme de l'argile cuite, se succédant les unes aux autres, portant une marque connue de ton Seigneur. Et elles ne sont pas loin des injustes" (Surah Hud:82-83)
"Puis Nous détruisîmes les autres. Et Nous fîmes pleuvoir sur eux une pluie de pierres sulfureuses dures comme de l'argile cuite. Et quelle pluie fatale pour ceux qui sont avertis! Voilà bien là un prodige. Cependant, la plupart d'entre eux ne croient pas. Et ton Seigneur, c'est en vérité Lui le Tout-Puissant, le Très-Miséricordieux" (Surah ash-Shu'ara:172-175)
Seuls Loth et quelques croyants furent rescapés. La femme de Loth, qui avait refusé de croire, disparut également:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vous livrez-vous à cette turpitude que nul être dans la Création n'a jamais commise avant vous? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier'. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: 'Expulsez-les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs de tout péché!'
Or Nous l'avons sauvé, lui et sa famille, sauf sa femme qui fut parmi les exterminés.
Et Nous avons fait pleuvoir sur eux une pluie de pierres sulfureuses. Regarde donc ce que fut la fin des criminels!" (Surah al-A'raf:80-84)
Les habitations du peuple dévié se trouvèrent rasées et, comme il est décrit dans l'Ancien Testament, Loth émigra aux côtés d'Ibrahim.
Le peuple des Aads:
L'ATLANTIS DES SABLES
"Et quant aux 'Ad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux, qu'Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des souches de palmiers évidées; en vois-tu le moindre vestige?" (Surah al-Haqqa:6-8)
Les 'Ad sont un autre peuple ayant été détruit et qui est mentionné à plusieurs reprises dans le Coran, évoqués en général après le peuple de Nuh. Le Prophète Hud fut suscité auprès des gens de son peuple, pour les exhorter à croire en Allah sans Lui attribuer d'associés et pour leur demander de lui obéir. Mais ils réagirent envers lui avec animosité. Ils l'accusèrent de mensonge, d'outrecuidance, et lui reprochèrent de chercher à déstabiliser le système établi par leurs ancêtres.
Dans la sourate Hud, toutes les tribulations de ce Prophète avec son peuple sont énoncées en détail:
"Et quant aux 'Ad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux, qu'Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des souches de palmiers évidées; en vois-tu le moindre vestige?" (Surah al-Haqqa:6-8)
Les 'Ad sont un autre peuple ayant été détruit et qui est mentionné à plusieurs reprises dans le Coran, évoqués en général après le peuple de Nuh. Le Prophète Hud fut suscité auprès des gens de son peuple, pour les exhorter à croire en Allah sans Lui attribuer d'associés et pour leur demander de lui obéir. Mais ils réagirent envers lui avec animosité. Ils l'accusèrent de mensonge, d'outrecuidance, et lui reprochèrent de chercher à déstabiliser le système établi par leurs ancêtres.
Dans la sourate Hud, toutes les tribulations de ce Prophète avec son peuple sont énoncées en détail: "Au peuple de 'Ad Nous avons envoyé leur frère Hud, qui leur dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah. Vous n'avez point de divinité en dehors de Lui. Vous n'êtes que des forgeurs de mensonges.
Ô mon peuple, je ne vous demande pas de salaire pour cela. Mon salaire n'incombe qu'à Celui Qui m'a créé. Ne raisonnez-vous pas? Ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui afin qu'Il envoie sur vous, du ciel, des pluies abondantes et pour qu'Il rende encore plus forts. Et ne vous détournez pas de Lui en revenant aux péchés'.
Ils dirent: 'Ô Hud, tu n'es pas venu à nous avec une preuve, et nous ne sommes pas disposés à abandonner nos divinités sur ta parole, et nous n'avons pas de foi en toi. Nous dirons plutôt que c'est l'une de nos divinités qui t'a affligé d'un mal'.
Il dit: 'Je prends Allah à témoin, et vous aussi soyez témoins, qu'en vérité je désavoue ce que vous associez en dehors de Lui. Rusez donc tous contre moi et ne me donnez pas de répit. Je place ma confiance en Allah, mon Seigneur et le vôtre.
Il n'y a pas d'être vivant qu'Il ne tienne pas par le toupet de son front. Mon Seigneur est certes sur un droit chemin. Si vous vous détournez, voilà que je vous ai transmis le Message que j'étais chargé de vous faire parvenir. Et mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple, sans que vous ne Lui nuisiez en rien, car mon Seigneur est le gardien par excellence de toute chose'.
Et quand vint Notre Décret Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part, Hud et ceux qui avaient cru avec lui. Et Nous les sauvâmes d'un terrible châtiment. Voilà les 'Ad, ils avaient nié les Signes de leur Seigneur, désobéi à Ses Messagers et suivi le commandement de tout tyran obstiné. Et ils furent poursuivis, ici-bas, d'une malédiction, ainsi qu'au Jour de la Résurrection.
En vérité les 'Ad n'ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les 'Ad, peuple de Hud!" (Surah Hud:50-60)
La sourate ash-Shu'ara mentionne également les 'Ad; certains traits caractéristiques des 'Ad y sont mis en exergue. Ainsi, il est dit que les 'Ad étaient un peuple qui bâtissait "par frivolité un monument sur chaque colline", et qu'ils édifiaient de belles demeures comme s'ils devaient y vivre éternellement. Par ailleurs, ils se montraient brutaux envers autrui et commettaient des méfaits. Lorsque Hud avertit ses concitoyens, ceux-ci déclarèrent que ses paroles n'étaient autres que "les légendes des Anciens", et ils affirmèrent avec certitude que rien de préjudiciable ne leur arriverait:
"Les 'Ad traitèrent de menteurs les envoyés. Quand Hud, leur frère, leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un Messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Et je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des Mondes. Bâtissez-vous par frivolité un monument sur chaque colline? Et édifiez-vous de belles demeures comme si vous deviez y vivre éternellement?
Et quand vous sévissez contre quelqu'un, vous le faites impitoyablement. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Craignez Celui Qui vous a pourvus de toutes les bonnes choses que vous connaissez, qui vous a accordé des bestiaux et des enfants, des jardins et des sources. Je crains pour vous le châtiment d'un Jour Terrible'.
Ils dirent: 'Que tu nous exhortes ou pas, cela nous est parfaitement égal! Ce ne sont là que les légendes des Anciens. Et nous ne serons nullement châtiés'. Ils le traitèrent donc de menteur. Et Nous les fîmes périr. Voilà bien là un Signe! Cependant la plupart d'entre eux ne croient pas.
Et ton Seigneur, c'est Lui vraiment le Tout-Puissant, le Très-Miséricordieux" (Surah ash-Shu'ara:123-140)
Ainsi ceux qui s'étaient rebellés contre Allah et avaient rejeté Hud furent effectivement détruits: une terrible tempête de sable anéantit les 'Ad et ce fut comme s'ils n'avaient jamais existé.
La découverte de la Cité d'Iram par les archéologues:
Les vestiges de la cité d'Ubar, où les 'Ad vivaient, furent découverts près des côtes du Sultanat d'Oman.Au début de l'année 1990 furent publiés dans plusieurs journaux connus des articles évoquant 'la découverte de la cité Arabe disparue', 'la découverte de la cité Arabe légendaire', 'l'Atlantis des sables, Ubar'. Ce qui rendit cette découverte encore plus stupéfiante est le fait que cette cité est mentionnée également dans le Coran. Nombreux furent ceux, qui auparavant pensaient que le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran était purement mythique et que leur cité était introuvable, qui ne purent dissimuler leur étonnement face à l'événement. La découverte, dont parlaient les seuls Bédouins dans leurs récits oraux, suscita un vif intérêt et une grande curiosité.
Ce fut Nicolas Clapp, un archéologue amateur, qui réussit à mettre à jour la ville de légende évoquée dans le Coran.1
Etant Arabophile et réalisateur à succès de films documentaires, Clapp était tombé sur un ouvrage très intéressant lors de ses recherches concernant l'histoire Arabe. Ce livre, intitulé 'Arabia Félix', avait été écrit par le chercheur Britannique Bertram Thomas en 1932. 'Arabia Félix' était l'appellation Romaine pour le sud de la Péninsule Arabique, qui inclut aujourd'hui le Yémen et une grande partie du Sultanat d'Oman. Les Grecs surnommaient cette région 'Eudaimon Arabia', et les érudits Arabes médiévaux l'appelaient 'Al-Yaman as-Saida'. 2
Tous ces termes signifient 'l'Arabie Heureuse', parce que les gens vivant autrefois dans cette région étaient les plus prospères de leur époque. Mais d'où provenait donc cette prospérité?
De nombreux monuments et ouvrages d'art témoignant de la présence d'une haute civilisation ont été autrefois érigés à Ubar, en concordance avec les faits évoqués dans le Coran. Ci-dessus, ce qu'il en reste de nos jours. Elle était en partie due à leur emplacement stratégique, qui faisait d'eux des intermédiaires privilégiés pour le commerce d'épices entre l'Inde et les métropoles régionales du nord de la Péninsule Arabique. De plus, les gens vivant dans cette région produisaient et distribuaient de l'encens, une résine aromatique issue d'arbres rares. Etant hautement appréciée des communautés anciennes, la fumée issue de sa combustion était utilisée lors de plusieurs rites religieux. A cette époque-là, l'encens avait autant de valeur que l'or.
Le chercheur Britannique Thomas a longuement parlé de ces tribus 'chanceuses' et a même prétendu avoir trouvé les traces d'une ancienne cité fondée par l'une d'elles.3 Il s'agissait de la cité connue sous le nom de 'Ubar' par les bédouins. Lors de l'un de ses voyages dans la région, les bédouins vivant dans le désert lui avaient montré d'anciennes pistes et avaient déclaré que ces pistes menaient vers la vieille cité d'Ubar. Thomas, qui était passionné par ce sujet, mourut avant qu'il ait pu compléter ses investigations.
Clapp, s'étant plongé dans les écrits de Thomas, devint convaincu de l'existence de la cité perdue évoquée dans l'ouvrage. Sans perdre beaucoup de temps, il commença ses propres recherches.
Clapp essaya de deux façons différentes de prouver l'existence d'Ubar. Premièrement, il retrouva les pistes mentionnées par les Bédouins. Il s'adressa ensuite à la NASA afin d'obtenir les photos satellites de la région. Après beaucoup d'efforts, il parvint à convaincre les autorités de prendre des clichés de cette zone-là.4
Vestiges exhumés à Ubar.
Clapp étudia après cela les anciens manuscrits et cartes de la bibliothèque Huntington en Californie. Son objectif était de trouver une carte de la région visée. Une courte recherche lui permit d'en découvrir une: il s'agissait d'une carte dessinée par le géographe Egypto-Grec Ptolémée au deuxième siècle (de l'ère Chrétienne). Cette carte révélait l'emplacement d'une ancienne cité trouvée dans la région ainsi que les pistes qui y menaient.
Entre-temps il reçut la nouvelle que la NASA avait fait procéder aux clichés souhaités. Ces photos montraient l'existence de pistes caravanières difficilement décelables à l'¶il nu au niveau du sol, mais clairement identifiables depuis le ciel. En comparant les clichés avec la carte de Ptolémée, Clapp parvint à la conclusion qu'il recherchait: les pistes des deux documents coïncidaient, et elles aboutissaient à un vaste site apparaissant comme ayant été l'emplacement d'une cité.
Finalement, les récits oraux des bédouins trouvèrent une concrétisation. Il ne se passa pas longtemps avant que ne commencent des fouilles et que des vestiges enfouis sous les sables ne fussent exhumés. C'est pourquoi cette cité perdue fut surnommée 'l'Atlantis des Sables, Ubar'.
L'emplacement de la cité des 'Ad fut découverte grâce à des photographies prises depuis la navette spatiale. L'intersection des pistes caravanières est indiquée sur le cliché, à proximité d'Ubar.
1. Ubar, qui ne pouvait être vue que depuis l'espace avant que des fouilles ne soient entreprises.
2. Une cité enfouie à 12 mètres sous le sable a été exhumée.
Mais qu'est-ce qui permettait de prouver que cette ancienne cité était bien celle où avaient habité le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran?
La concordance devint incontestable à partir du moment où, parmi les restes découverts, on mit à jour les vestiges des colonnes et tours mentionnées dans le Coran. L'un des responsables des fouilles, le Dr Zarins, déclara que ces indices si particuliers suffisaient à prouver que le site déterré n'était autre que Iram, la cité des 'Ad décrits dans le Coran. Le Coran mentionne ainsi Iram:
"N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les 'Ad? De la cité d'Irâm aux colonnes remarquables, dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?" (Surah al-Fajr:6-8
Ô mon peuple! Faites équitablement pleine mesure et plein poids, ne diminuez pas la valeur des gens et ne soyez pas sur terre des corrupteurs acharnés. Ce qui demeure auprès d'Allah est meilleur pour vous si vous êtes Croyants! Et je ne suis pas un gardien pour vous!'
Ils dirent: 'Ô Shu'ayb! Est-ce que ta prière exige de toi que nous abandonnions ce qu'adorent nos pères ou que nous cessions d'agir dans nos biens à notre guise? C'est toi vraiment l'homme plein de sagesse et de bon sens!'
Il dit: 'Ô mon peuple! Que diriez-vous si je vous disais que je me fonde sur une preuve évidente émanant de mon Seigneur, et s'Il m'attribue de Sa part une excellente donation? Je ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que vous réformer dans le bien, autant que possible. Et ma réussite ne dépend que d'Allah. En Lui je place ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens, repentant.
'Ô mon peuple! Que votre répugnance et votre hostilité à mon égard ne vous entraînent pas à encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Nuh, le peuple de Hud, ou le peuple de Salih, et l'exemple du peuple de Loth n'est pas loin de vous! Et Implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Très Miséricordieux et plein d'amour'.
Ils dirent: 'Ô Shu'ayb, nous ne comprenons pas grand chose à ce que tu nous dis! Et vraiment nous te voyons parmi nous bien faible. S'il n'y avait pas eu ton clan, nous t'aurions sûrement lapidé et nous ne t'estimons pas!'
Il dit: 'Ô mon peuple! Mon clan est-il, à vos yeux, plus puissant qu'Allah à qui vous tournez ouvertement le dos? Mon Seigneur embrasse de Sa science tout ce que vous faites. Ô mon peuple! Agissez autant que vous voulez, moi aussi j'agis. Bientôt vous saurez sur qui tombera un châtiment qui le déshonorera, et qui de nous est l'imposteur. Et attendez la conséquence de vos actes!
Moi aussi j'attends avec vous.' Lorsque vint notre ordre, Nous sauvâmes, par une miséricorde de notre part, Shu'ayb et ceux qui avaient cru avec lui. Et le Cri Affreux saisit les injustes, et ils gisaient prosternés dans leurs demeures au petit matin, comme s'ils n'y avaient jamais prospéré. Loin de Nous, Madyan, tout comme ce fut le cas pour Thamud!" (Surah Hud:84-95)
"Combien avons-Nous fait périr, avant eux, de générations bien plus fortes en pouvoir qu'eux-mêmes? Ils ont vainement cherché où fuir, parcourant la terre ici et là" (Surah Qaf:36)
"Nous n'avons envoyé avant toi que des hommes originaires des cités, à qui Nous avons fait des révélations. N'ont-ils pas parcouru la terre et considéré quelle fut la fin de ceux qui ont vécu avant eux? La demeure de l'Au-Delà est assurément meilleure pour ceux qui craignent Allah. Ne raisonnerez-vous donc pas?
Quand les Messagers faillirent perdre espoir et que leurs disciples eurent pensé qu'ils étaient dupés, voilà que vint à eux Notre secours. Et furent sauvés ceux que Nous avons voulu sauver. Mais Notre rigueur ne saurait être détournée des malfaisants.
Dans leurs récits il y a certes une leçon pour les gens doués d'intelligence. Ce Coran n'est pas un récit fabriqué. C'est au contraire la confirmation de ce qui existait déjà avant lui, un exposé de toute chose, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient" (Surah Yusuf:109-111)
Noé:
"Nous avons certes envoyé Nuh vers son peuple. Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Ne Le craignez-vous donc pas?'
Alors les notables de son peuple qui avaient mécru dirent: 'Celui-ci n'est qu'un être humain comme vous, voulant se distinguer à votre détriment. Si Allah avait voulu, ce sont des anges qu'Il aurait fait descendre. Jamais nous n'avons entendu cela chez nos ancêtres les plus lointains. Ce n'est, en vérité, qu'un homme atteint de folie, observez-le donc durant quelque temps'.
Il dit: 'Seigneur! Apporte-moi Ton secours, car ils me traitent de menteur!'" (Surat al-Mu'minun:23-26)
"Certes Nous avons envoyé Nuh vers son peuple. Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Je crains pour vous le châtiment d'un jour terrible' " (Surat al-A'raf:59)
"Je suis pour vous un Messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Et je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes: craignez donc Allah et obéissez-moi" (Surat ash-Shuara:107-110)
(Ensuite Nous avons envoyé une longue lignée de Prophètes pour vous instruire). Nous avons envoyé Nuh à son peuple:
"… Il dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah, car vous n'avez pas d'autre divinité que Lui. Ne Le craignez-vous donc pas?" (Surat al-Mu'minun:23)
"Nous avons envoyé Nuh vers son peuple: 'Avertis ton peuple, avant que ne leur vienne un châtiment douloureux ' " (Surah Nuh:1)
"Et vous saurez bientôt à qui viendra un châtiment qui l'humiliera, et sur qui s'abattra un châtiment durable!" (Surah Hud:39)
"Afin que vous n'adoriez qu'Allah. Je crains pour vous le châtiment d'un jour douloureux" (Surah Hud:26)
"Les notables de son peuple dirent: 'Nous te voyons dans un égarement manifeste' " (Surat al-A'raf:60)
"Ils dirent: 'Ô Nuh, tu as discuté avec nous et multiplié les discussions. Apporte donc ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des véridiques!' " (Surah Hud:32)
"Et il se mit à construire l'Arche. Et chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Il dit: 'Si vous vous moquez de nous, eh bien, nous nous moquerons de vous comme vous vous moquez de nous '" (Surah Hud:38)
"Alors les notables de son peuple qui avaient mécru dirent: 'Celui-ci n'est qu'un être humain comme vous, voulant se distinguer à votre détriment. Si Allah avait voulu, ce sont des anges qu'Il aurait fait descendre. Jamais nous n'avons entendu cela chez nos ancêtres les plus lointains. Ce n'est, en vérité, qu'un homme atteint de folie, observez-le donc durant quelque temps' " (Surat al-Mu'minun:24-25)
"Avant eux le peuple de Nuh avait crié au mensonge. Ils traitèrent Notre serviteur de menteur et dirent: 'C'est un possédé!' Et il fut repoussé" (Surat al-Qamar:9)
Leur mépris à l'égard de ceux qui suivirent le Prophète Nuh
"Les notables de son peuple qui avaient mécru dirent alors: 'Nous ne voyons en toi qu'un homme comme nous; et nous voyons que ce sont seulement les plus vils parmi nous qui te suivent sans réfléchir; et nous ne voyons en vous aucune supériorité sur nous. Plutôt nous pensons que vous êtes des menteurs!' " (Surah Hud:27)
"Ils dirent: 'Croirons-nous en toi, alors que ce sont les plus vils qui te suivent?' Il dit: 'Je ne sais pas ce que ceux-là faisaient. Leur compte n'incombe qu'à mon Seigneur, si vous pouvez comprendre. Je ne suis pas celui qui repousse les croyants. Je ne suis qu'un avertisseur explicite' " (Surat ash-Shu'ara':111-115)
Allah rappelle à Nuh qu'il ne doit pas être chagriné
"Et il fut révélé à Nuh: 'De ton peuple, il n'y aura pas plus de croyants que ceux qui ont déjà cru. Ne t'afflige pas pour ce qu'ils font' " (Surah Hud:36)
Les invocations du Prophète Nuh
"Tranche donc clairement entre eux et moi; et sauve-moi ainsi que ceux des croyants qui sont avec moi" (Surat ash-Shu'ara':118)
"Il invoqua donc son Seigneur: 'Moi je suis vaincu. Fais triompher Ta cause' " (Surat al-Qamar:10)
"Il dit: 'Ô Seigneur! J'ai appelé mon Seigneur nuit et jour; mais mon appel n'a fait qu'accroître leur fuite' " (Surah Nuh:5-6)
"Il dit: 'Seigneur! Apporte-moi Ton secours, car ils me traitent de menteur!' " (Surat al-Mu'minun:26)
"Nuh, en effet, fit appel à Nous Qui sommes le Meilleur Répondeur Qui exauçons les prières" (Surat as-Saffat:75)
La construction de l'Arche
"Et construis l'Arche sous Nos yeux et d'après Notre Révélation. Et ne M'interpelle plus au sujet des injustes, car ils vont être noyés" (Surah Hud:37)
La destruction du peuple de Nuh par la noyade
"Et ils le traitèrent de menteur. Or, Nous le sauvâmes, lui et ceux qui étaient avec lui dans l'Arche, et Nous noyâmes ceux qui traitaient de mensonges Nos Signes. C'étaient vraiment des gens aveugles" (Surah al-A'raf:64)
"Ensuite Nous noyâmes ceux qui étaient restés à l'arrière" (Surah ash-Shu'ara':120)
"Et en effet Nous avons envoyé Nuh vers son peuple. Il demeura parmi eux mille ans moins cinquante années. Puis le déluge les emporta alors qu'ils persistaient dans leur négation" (Surat al-Ankabut:14)
"Nous l'avons sauvé, lui et ceux qui étaient avec lui, par miséricorde de Notre part, et Nous avons exterminé ceux qui traitaient de mensonges Nos signes et qui n'étaient pas croyants" (Surah al-A'raf:72)
Le châtiment frappe le fils de Nuh
Le Coran rapporte un dialogue entre Nuh et son fils, au début du Déluge:
"Et l'Arche vogua en les emportant au milieu des vagues semblables à des montagnes. Et Nuh appela son fils, qui restait en un lieu écarté: 'Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants'. Il répondit: 'Je vais me réfugier sur un mont qui me préservera de l'eau'. Et Nuh lui dit: 'Il n'y a aujourd'hui aucun protecteur contre l'ordre d'Allah, tous périront sauf celui à qui Il fait miséricorde'. Et les vagues s'interposèrent entre les deux, et le fils fut alors du nombre des noyés" (Surah Hud:42-43)
Les croyants sont sauvés des eaux
"Nous le sauvâmes donc, de même que ceux qui étaient avec lui dans l'arche, pleinement chargée (avec toutes les créatures)" (Surah ash-Shu'ara':119)
"Puis Nous les sauvâmes, lui et les gens de l'Arche; et Nous en fîmes un Signe pour les Mondes"(Surat al-Ankabut:15)
La nature physique du Déluge
"Nous ouvrîmes alors les portes du ciel à une eau torrentielle, et Nous fîmes jaillir de la terre des sources. Les eaux se rencontrèrent d'après un ordre qui était déjà décrété. Et Nous le portâmes sur une Arche faite de planches tenues par des fibres de palmiers" (Surah al-Qamar:11-13)
"Puis lorsque Notre commandement vint et que les fontaines de la terre firent jaillir leur eau, Nous dîmes: 'Fais monter dans l'Arche un couple de chaque espèce ainsi que ta famille, sauf ceux contre qui le Décret est déjà prononcé, et les croyants'. Mais ceux qui avaient cru avec lui étaient peu nombreux.
Et il dit: 'Montez dedans. Que sa course et son mouillage soient au Nom d'Allah. Certes mon Seigneur est Pardonneur et Très-Miséricordieux'. Et elle vogua en les emportant au milieu des vagues semblables à des montagnes. Et Nuh appela son fils, qui restait en un lieu écarté: 'Ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants' " (Surah Hud:40-42)
"Nous lui révélâmes: 'Construis l'Arche sous Nos yeux et selon Notre Révélation. Et quand Notre commandement viendra et que les fontaines de la terre feront jaillir leur eau, embarque sur elle un couple de chaque espèce et ta famille, sauf ceux contre qui le Décret a déjà été prononcé; et ne t'adresse pas à Moi au sujet des injustes, car ils seront fatalement noyés' " (Surat al-Mu'minun:27)
L'ancrage de l'Arche en un lieu élevé
"Et il fut dit: 'Ô terre, absorbe ton eau! Et toi, ciel, retiens ta pluie!' L'eau baissa, l'ordre fut exécuté, et l'Arche s'installa sur le Mont Judi, et il fut dit: 'Que disparaissent les pervers!' " (Surah Hud:44)
L'incident du Déluge a valeur de leçon
"C'est Nous Qui, quand l'eau déborda, vous avons chargés sur l'Arche, afin d'en faire pour vous un rappel que toute oreille fidèle conserve" (Surat al-Haqqa:11-12)
Le salut d'Allah à l'égard du Prophète Nuh
"Paix et salut sur Nuh dans tout l'univers! Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants. Il était, certes, un de Nos serviteurs croyants" (Surat as-Saffat:79-81)
Abraham:
"Ibrahim n'était ni Juif ni Chrétien; Mais il était un pur monothéiste qui n'adorait qu'Allah Seul, entièrement soumis à Allah. Et il n'était pas du nombre des idolâtres. Certes, les hommes les plus dignes de se réclamer d'Ibrahim sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci et ceux qui ont cru. Et Allah est le protecteur des Croyants" (Surah Ali 'Imran:67-68)
Le Prophète Ibrahim (Abraham) est souvent cité dans le Coran et Allah le place en avant comme exemple pour les gens. Il a transmis le Message d'Allah à son peuple qui adorait des idoles, et il les a avertis afin qu'ils se mettent à craindre Allah. Mais non seulement il ne fut pas écouté mais, pire encore, il fut harcelé. Lorsque l'oppression s'accrut, Ibrahim et sa femme durent chercher refuge ailleurs, ainsi que probablement le Prophète Loth et quelques autres croyants.
Ibrahim était de la descendance de Nuh. Le Coran établit aussi qu'il a suivi la Voie de Nuh:
"Paix et salut sur Nuh dans tout l'univers! Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants. Il était, certes, un de Nos serviteurs croyants. Ensuite Nous avons noyé les autres. Du nombre de ses disciples il y avait, certes, Ibrahim" (Surah As-Saffat:79-83)
Au temps du Prophète Ibrahim, nombreux étaient les gens de Mésopotamie, ainsi que d'Anatolie Centrale et Orientale, qui adoraient les cieux et les étoiles. Leur plus importante divinité s'appelait 'Sin', le dieu-lune. Il était personnifié sous la forme d'un humain portant une longue barbe, portant un long vêtement où figurait un croissant de lune. De plus, ces gens-là réalisaient des figures en relief ainsi que des sculptures de leurs divinités, et ils se livraient à leur adoration. C'était un système de croyances très répandu, qui trouvait au Proche-Orient un terreau fertile, et qui s'est pour cette raison maintenu fort longtemps. Les habitants de cette région ont observé ce culte jusqu'à environ 600 ans avant Jésus-Christ. Comme conséquence de cette façon de voir les choses, certaines constructions appelées 'ziggourats', faisant office à la fois d'observatoires et de temples, furent construites dans cette partie du monde, depuis la Mésopotamie jusque loin à l'intérieur de l'Anatolie; certains dieux, notamment le dieu-lune 'Sin', y étaient adorés.1
Cette attitude religieuse, révélée par de récentes découvertes archéologiques, était pourtant déjà mentionnée dans le Coran, où il est dit qu'Ibrahim rejeta l'adoration de ces divinités pour se tourner exclusivement vers Allah, le seul vrai Dieu. Le Coran expose ainsi le comportement d'Ibrahim:
"Et rappelle quand Ibrahim dit à Azar, son père: 'Prends-tu des idoles comme divinités? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement évident!'
Ainsi avons-Nous montré à Ibrahim le royaume des cieux et de la terre, afin qu'il fût de ceux qui croient avec conviction. Quand la nuit l'enveloppa, il observa une étoile et dit: 'Voilà mon Seigneur!' Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: 'Je n'aime pas les choses qui disparaissent'.
Lorsque ensuite il observa la lune se levant, il dit: 'Voilà mon Seigneur!' puis, lorsqu'elle disparut, il dit: 'Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés'.
Lorsque ensuite il observa le soleil se levant, il dit: 'Voilà mon Seigneur! Celui-ci est plus grand'. Puis lorsque le soleil disparut, il dit: 'Ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.
J'ai orienté toute mon adoration vers Celui Qui a créé à partir du néant les Cieux et la Terre , en pur monothéiste , et je ne fais pas partie des Associateurs" (Surah Al-An'am:74-79)
Dans le Coran, le lieu de naissance d'Ibrahim, ainsi que la région où il a vécu, ne sont pas précisés en détail. Mais il est indiqué qu'Ibrahim et Loth ont été proches l'un de l'autre et furent donc contemporains, du fait que les anges envoyés auprès du peuple de Loth sont venus rencontrer Ibrahim, annonçant à sa femme la bonne nouvelle de la venue prochaine d'un enfant, avant d'aller rejoindre Loth.
Un point important relatif à Ibrahim, évoqué dans le Coran, et non mentionné dans l'Ancien Testament, est la construction de la Ka'bah. Dans le Coran, il nous est dit que la Ka'bah a été construite par Ibrahim et son fils Ismail. Aujourd'hui, la seule chose connue par les historiens à propos de la Ka'bah est qu'elle constitue un lieu sacré depuis des temps très anciens. L'introduction d'idoles à l'intérieur de la Ka'bah durant l'Age de l'Ignorance préalablement à la venue de Muhammad, est une conséquence de la dégénérescence et de la distorsion de la religion Divine révélée autrefois à Ibrahim.
Les fouilles menées par Sir Leonard Woolley dans les plaines de Mésopotamie ont permis de révéler la présence d'une couche de boue argileuse épaisse de 2,5 mètres. Cette couche provient certainement des alluvions charriées par les eaux du Déluge et, dans le monde entier, elle n'existe que dans cette seule région. Cette découverte a contribué à montrer que le Déluge ne s'est produit qu'à une échelle régionale.
Les ziggourats, utilisés à la fois comme temples et comme observatoires astronomiques, étaient des constructions édifiées à l'aide des techniques les plus avancées de l'époque. Les étoiles, la lune et le soleil étaient les principaux objets d'adoration, et par conséquent le ciel jouait un rôle important. Ci- dessus, à droite et ci-dessous sont représentées les plus importantes ziggourats de Mésopotamie.
Ibrahim selon l'Ancien Testament
L'Ancien Testament est probablement la source la plus détaillée concernant Ibrahim bien que, sur de nombreux points, il ne soit pas fiable. Selon son récit, Ibrahim serait né vers 1900 avant Jésus-Christ, dans la cité d'Ur, l'une des plus importantes cités de l'époque, qui était située au sud-est des plaines de Mésopotamie. A sa naissance, Ibrahim ne fut pas appelé 'Abraham', mais 'Abram'. Son nom fut changé plus tard par Dieu.
Un jour, toujours d'après l'Ancien Testament, Dieu demanda à Abram de partir en voyage, en laissant son pays et son peuple, afin de se rendre vers une région non définie pour y fonder une nouvelle communauté. Abram, alors âgé de 75 ans, écouta cet appel et partit accompagné de sa femme Sarai, qui était stérile et qui devait plus tard être appelée 'Sarah' (princesse), et de Loth, le fils de son frère. Tandis qu'ils se dirigeaient vers la Terre Promise, ils firent halte à Harran pour un moment, puis ils continuèrent leur chemin. Une fois arrivés sur la terre de Canaan qui leur avait été promise par Dieu, il leur fut dit que cette terre spécialement choisie n'appartenait qu'à eux-seuls. Lorsque Abram atteignit l'âge de quatre-vingt-dix ans, Dieu scella un pacte avec lui et son nom fut désormais changé pour devenir Abraham. Il mourut alors qu'il était âgé de cent cinquante-sept ans, et il fut enterré dans le caveau de Machpelah près de la ville de Hébron (al-Khalil), aujourd'hui sous occupation Israélienne. Cette terre achetée par Ibrahim pour une certaine somme d'argent, devint la propriété d'Ibrahim et de sa famille.
Le Lieu de Naissance d'Ibrahim selon l'Ancien Testament
L'emplacement de la région natale d'Ibrahim a toujours été l'objet de controverses; alors que Juifs et Chrétiens disent qu'Ibrahim est né au sud de la Mésopotamie, la conception dominante dans le monde Islamique est qu'il serait né vers Urfa-Harran. Certaines découvertes récentes montrent que la thèse Judéo-Chrétienne ne reflète pas entièrement la vérité.
Juifs et Chrétiens se fondent sur l'Ancien Testament dans leurs affirmations, parce qu'il y est dit que Ibrahim est né dans la cité d'Ur, au sud de la Mésopotamie. Après qu'Ibrahim eut grandi dans cette cité, il est écrit qu'il est parti pour l'Egypte, où il est arrivé après avoir traversé la région de Harran en Turquie.
Cependant, un manuscrit de l'Ancien Testament récemment découvert a jeté de sérieux doutes sur la validité de cette information. Dans ce manuscrit Grec remontant au troisième siècle avant Jésus-Christ, et qui est considéré comme étant la plus ancienne copie de l'Ancien Testament trouvée à ce jour, 'Ur' n'est jamais mentionnée. Aujourd'hui, de nombreux chercheurs spécialistes de l'Ancien Testament affirment que le mot 'Ur' est inexact ou constitue un ajout ultérieur. Ceci implique que Ibrahim ne serait pas né dans la cité d'Ur et ne serait peut-être jamais allé de sa vie en Mésopotamie.
Par ailleurs, les noms de certains lieux, ainsi que les régions qui y sont attachées, peuvent changer au cours de l'histoire. Ainsi de nos jours, les plaines de Mésopotamie font généralement référence au sud de l'Irak, à la zone comprise entre les fleuves Tigre et Euphrate. Pourtant, il y a deux mille ans, le terme Mésopotamie désignait une région située bien plus au nord, pouvant même aller jusqu'à Harran, et comprenant une partie de l'actuel territoire Turc. Par conséquent, même si nous considérons que l'expression 'plaines Mésopotamiennes' dans l'Ancien Testament est exacte, il serait faux de croire que la Mésopotamie d'hier et celle d'aujourd'hui ont exactement le même emplacement géographique.
Si de sérieux doutes existent concernant le lieu de naissance d'Ibrahim, il y a généralement accord sur le fait que Ibrahim a vécu dans la région de Harran. De plus, une brève recherche effectuée dans l'Ancien Testament lui-même fournit des informations venant étayer le point de vue selon lequel Harran serait le lieu de naissance d'Ibrahim. Par exemple, la région de Harran y est appelée 'la région de Aram' (Genèse, 11:31 et 28:10) Il est spécifié que les gens issus de la famille d'Ibrahim sont 'fils d'un Arami' (Deutéronome, 26:5) L'identification d'Ibrahim en tant qu'Arami montre qu'il a passé sa vie dans cette région.
Dans les sources Islamiques, il apparaît clairement qu'Ibrahim est né près d'Harran et de Urfa. A Urfa, qui est surnommée 'la cité des Prophètes', il existe de nombreux récits et légendes relatifs à Ibrahim.
Pourquoi l'Ancien Testament a-t-il été altéré?
L'Ancien Testament et le Coran semblent presque décrire deux Prophètes différents appelés Abraham et Ibrahim. Dans le Coran, Ibrahim est envoyé vers son peuple idolâtre en qualité de Messager. Ce peuple adore les cieux, les étoiles, la lune et diverses idoles. Il s'oppose à eux, tente de les détourner de leurs superstitions et inévitablement il déclenche leur colère, y compris celle de son propre père.
Au contraire, dans l'Ancien Testament, aucun de ces événements n'est mentionné, pas plus que la destruction des idoles par Ibrahim et son châtiment par le feu. Ibrahim y est généralement décrit comme étant l'ancêtre des Juifs, et il est évident que ce point de vue a été mis en avant par les chefs de la communauté Juive cherchant à placer sur le devant de la scène le concept de 'race'. Les Juifs considèrent qu'ils sont un peuple éternellement choisi par Dieu et bénéficiant ainsi d'une supériorité par rapport aux autres peuples. Ils ont délibérément altéré leur Livre Divin, en y faisant des ajouts et des suppressions pour qu'il devienne conforme à leurs croyances. C'est pourquoi Ibrahim est simplement dépeint sous l'identité d'un patriarche Juif dans l'Ancien Testament.
Les Chrétiens, qui croient aussi dans l'Ancien Testament, pensent qu'Ibrahim est l'ancêtre des Juifs, à une différence près cependant: selon eux, Ibrahim n'est pas un Juif mais un Chrétien. Les Chrétiens, qui n'attachent pas la même importance que les Juifs au concept de race, ont adopté ce point de vue et c'est là l'une des causes du désaccord et de la lutte entre les deux religions. Allah explique dans le Coran leur animosité réciproque:
"Ô Gens du Livre! Pourquoi discutez-vous au sujet d'Ibrahim, alors que la Torah et l'Evangile ne sont descendus qu'après lui? Ne raisonnez-vous donc pas? Vous avez bel et bien discuté à propos d'une chose dont vous avez connaissance. Mais pourquoi discutez-vous de choses dont vous n'avez pas connaissance? Or Allah sait, tandis que vous ne savez pas.
Ibrahim n'était ni Juif ni Chrétien; mais il était un pur monothéiste qui n'adorait qu'Allah Seul, entièrement soumis à Allah.
Et il n'était pas du nombre des idolâtres. Certes, les hommes les plus dignes de se réclamer d'Ibrahim sont ceux qui l'ont suivi, ainsi que ce Prophète-ci et ceux qui ont cru. Et Allah est le protecteur des Croyants" (Surah Ali-'Imran:65-68)
Dans le Coran, très éloigné de ces polémiques stériles, Ibrahim est un homme qui a averti ses concitoyens afin qu'ils craignent Allah et qui a ¶uvré jusqu'au bout pour qu'ils reviennent de leurs déviations. Dès sa jeunesse, il s'est dressé contre leurs pratiques idolâtres, et eux ont réagi en essayant de le tuer. Ayant finalement échappé à la méchanceté de son peuple, Ibrahim a finalement émigré.
Loth:
"Le peuple de Loth traita de mensonge les avertissements. Nous lâchâmes sur eux un ouragan, excepté la famille de Loth que Nous sauvâmes avant l'aube, à titre de bienfait de Notre part: ainsi récompensons-Nous celui qui est reconnaissant. Il les avait pourtant avertis de Nos représailles. Mais ils mirent les avertissements en doute" (Surah al-Qamar:33-36)
Loth a été un contemporain d'Ibrahim. Loth a été envoyé comme Messager à l'une des communautés vivant non loin du peuple d'Ibrahim. Ces gens-là, comme nous le dit le Coran, pratiquaient une perversion inconnue au monde jusqu'alors, à savoir la sodomie. Quand Loth les exhorta à abandonner cette déviation et leur apporta l'avertissement Divin, ils le rejetèrent, refusèrent sa prophétie et s'obstinèrent à continuer dans la même voie. A la fin, ils furent éradiqués de cette terre par un terrible désastre.
La cité où Loth résidait est référencée sous le nom de Sodome dans l'Ancien Testament. Située au nord de la Mer Rouge, cette communauté fut détruite selon ce qui est indiqué dans le Coran. Des études archéologiques révèlent que la cité est plus précisément située près de la Mer Morte, qui s'étend le long de la frontière Israélo-Jordanienne.
Avant d'examiner les vestiges de ce désastre, intéressons-nous à l'explication du châtiment du peuple de Loth. Le Coran spécifie de quelle façon Loth a averti ses concitoyens et ce qu'ils ont répondu:
"Le peuple de Loth traita de mensonge les Messagers, quand leur frère Loth leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes. Accomplissez-vous l'acte charnel avec les mâles de ce monde? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous? Mais vous n'êtes que des gens transgresseurs'. Ils dirent: 'Si tu ne cesses pas, Loth, tu seras certainement du nombre des expulsés'. Il dit: 'Je déteste vraiment ce que vous faites' " (Surah ash-Shu'ara:160-168)
Les gens de son peuple menacèrent Loth en guise de réponse à son invitation à revenir dans le droit chemin. Ils le détestaient pour sa pureté et ils voulurent le bannir, lui ainsi que les autres croyants qui étaient à ses côtés. Dans d'autres versets, l'événement est rapporté comme suit:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vous livrez-vous à cette turpitude que nul être dans la Création n'a jamais commise avant vous? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier'. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: 'Expulsez-les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs de tout péché!' " (Surah al-A'raf:80-82)
Luth a appelé les siens à reconnaître une vérité évidente et il les a avertis explicitement, mais cela ne fit qu'accroître leur répulsion et leur négation du châtiment dont il les menaçait:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vraiment vous commettez des turpitudes nullement commises à ce jour. Irez-vous donc vers des hommes pour l'acte charnel? Pratiquerez-vous le brigandage? Et commettrez-vous toutes sortes de malfaisances dans vos assemblées?' Mais son peuple ne fit d'autre réponse que: 'Fais que le châtiment d'Allah nous vienne, si tu es du nombre des véridiques' " (Surah al-'Ankabut:28-29)
Ayant reçu de son peuple cette réponse-là, Loth invoqua le secours d'Allah:
"Il dit: 'Seigneur, donne-moi la victoire sur ce peuple de corrupteurs!' " (Surah al-'Ankabut:30)
"Seigneur, sauve-moi ainsi que ma famille de ce qu'ils font" (Surah ash-Shu'ara:169)
En réponse à cette invocation, Allah envoya deux anges sous la forme d'hommes. Ces anges visitèrent Ibrahim avant de se rendre chez Loth, lui apportant la bonne nouvelle de la naissance prochaine d'un enfant et expliquant la raison de leur venue sur terre, à savoir que le peuple insolent de Loth devait être détruit:
"Alors Ibrahim dit: 'Quelle est donc votre mission, Ô envoyés?' Ils dirent: 'Nous avons été envoyés vers des gens enfoncés dans le péché, pour lancer des pierres de glaise, marquées auprès de ton Seigneur à l'intention des transgresseurs' " (Surah adh-Dhariyat:31-34)
"A l'exception de la famille de Loth, que Nous sauverons totalement, sauf sa femme. Nous avons préétabli qu'elle sera du nombre des exterminés" (Surah al-Hijr:59-60)
Après avoir quitté Ibrahim, les anges, qui avaient été envoyés comme messagers, se rendirent auprès de Loth. Ne les ayant jamais rencontrés auparavant, il devint inquiet, et il ne se rassura qu'après une conversation engagée avec eux:
"Et quand nos émissaires vinrent à Loth, il fut chagriné pour eux, et il en éprouva une grande gêne. Et il dit: 'Voici un jour terrible' " (Surah Hud:77)
"Celui-ci dit: 'Vous êtes pour moi des inconnus'. Ils dirent: 'Nous sommes plutôt venus à toi en apportant le châtiment à propos duquel ils doutaient. Et nous venons à toi avec la vérité concernant leur destruction. Et nous sommes certainement véridiques. Pars donc avec ta famille vers la fin de la nuit et suis leurs traces de près; et que nul d'entre vous ne se retourne. Et allez là où on vous le commande'. Et nous lui annonçâmes cet ordre: que ces gens-là, au matin, seront anéantis jusqu'au dernier" (Surah al-Hijr:62-66)
Entre-temps, les concitoyens de Loth avaient appris que ce dernier avait reçu des visiteurs. Ils n'hésitèrent pas à vouloir approcher les anges selon leur pratique déviée. Ils se regroupèrent autour de la maison de Loth. Craignant pour ses visiteurs, Loth s'adressa aux gens de son peuple de la façon suivante:
"Il dit: 'Ceux-ci sont mes hôtes, ne me déshonorez donc pas. Et craignez Allah. Et ne me faites pas honte' " (Surah al-Hijr:68-69)
Ses concitoyens répondirent: "Ils dirent: 'Ne t'avions-nous pas interdit de recevoir qui que ce soit?' " (Surah al-Hijr:70)
Pensant que lui et ses visiteurs allaient subir de mauvais traitements, Loth dit:
"Il dit: 'Ah si j'avais de la force pour vous résister! Ou bien si je trouvais un soutien solide!' " (Surah Hud:80)
Ses 'visiteurs' lui rappelèrent qu'ils étaient les messagers d'Allah et ils intervinrent ainsi:
"Alors les envoyés dirent: 'Ô Loth, nous sommes vraiment les émissaires de ton Seigneur. Ils ne pourront jamais t'atteindre. Pars avec ta famille à un moment de la nuit. Et que nul d'entre vous ne se retourne en arrière. Exception faite de ta femme qui sera atteinte par ce qui frappera les autres. Ce qui les menace s'accomplira à l'aube. L'aube n'est-elle pas proche?' " (Surah Hud:81)
Lorsque la perversité des habitants de la cité eut atteint son paroxysme, Allah sauva Loth par l'intermédiaire des anges. Et le matin suivant, le peuple pervers subit le désastre dont Loth avait été informé par avance:
"En effet ils voulaient séduire ses hôtes. Nous aveuglâmes leurs yeux. 'Goûtez donc Mon châtiment et Mes avertissements!' En effet, au petit matin, un châtiment persistant les surprit" (Surah al-Qamar:37-38)
Les versets décrivent ainsi la destruction de ce peuple:
"Alors, au lever du soleil, le Cri Affreux les saisit. Et Nous renversâmes la ville de fond en comble et fîmes pleuvoir sur eux des pierres sulfureuses semblables à de l'argile durcie. Voilà vraiment des preuves pour ceux qui savent observer! Et cette ville se trouvait sur un chemin connu de tous" (Surah al-Hijr:73-76)
"Et lorsque vint Notre ordre, Nous renversâmes la cité de fond en comble, et Nous fîmes pleuvoir sur elle en masse, des pierres sulfureuses dures comme de l'argile cuite, se succédant les unes aux autres, portant une marque connue de ton Seigneur. Et elles ne sont pas loin des injustes" (Surah Hud:82-83)
"Puis Nous détruisîmes les autres. Et Nous fîmes pleuvoir sur eux une pluie de pierres sulfureuses dures comme de l'argile cuite. Et quelle pluie fatale pour ceux qui sont avertis! Voilà bien là un prodige. Cependant, la plupart d'entre eux ne croient pas. Et ton Seigneur, c'est en vérité Lui le Tout-Puissant, le Très-Miséricordieux" (Surah ash-Shu'ara:172-175)
Seuls Loth et quelques croyants furent rescapés. La femme de Loth, qui avait refusé de croire, disparut également:
"Et Loth, quand il dit à son peuple: 'Vous livrez-vous à cette turpitude que nul être dans la Création n'a jamais commise avant vous? Certes vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier'. Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: 'Expulsez-les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs de tout péché!'
Or Nous l'avons sauvé, lui et sa famille, sauf sa femme qui fut parmi les exterminés.
Et Nous avons fait pleuvoir sur eux une pluie de pierres sulfureuses. Regarde donc ce que fut la fin des criminels!" (Surah al-A'raf:80-84)
Les habitations du peuple dévié se trouvèrent rasées et, comme il est décrit dans l'Ancien Testament, Loth émigra aux côtés d'Ibrahim.
Le peuple des Aads:
L'ATLANTIS DES SABLES
"Et quant aux 'Ad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux, qu'Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des souches de palmiers évidées; en vois-tu le moindre vestige?" (Surah al-Haqqa:6-8)
Les 'Ad sont un autre peuple ayant été détruit et qui est mentionné à plusieurs reprises dans le Coran, évoqués en général après le peuple de Nuh. Le Prophète Hud fut suscité auprès des gens de son peuple, pour les exhorter à croire en Allah sans Lui attribuer d'associés et pour leur demander de lui obéir. Mais ils réagirent envers lui avec animosité. Ils l'accusèrent de mensonge, d'outrecuidance, et lui reprochèrent de chercher à déstabiliser le système établi par leurs ancêtres.
Dans la sourate Hud, toutes les tribulations de ce Prophète avec son peuple sont énoncées en détail:
"Et quant aux 'Ad, ils furent détruits par un vent mugissant et furieux, qu'Allah déchaîna contre eux pendant sept nuits et huit jours consécutifs; tu voyais alors les gens renversés par terre comme des souches de palmiers évidées; en vois-tu le moindre vestige?" (Surah al-Haqqa:6-8)
Les 'Ad sont un autre peuple ayant été détruit et qui est mentionné à plusieurs reprises dans le Coran, évoqués en général après le peuple de Nuh. Le Prophète Hud fut suscité auprès des gens de son peuple, pour les exhorter à croire en Allah sans Lui attribuer d'associés et pour leur demander de lui obéir. Mais ils réagirent envers lui avec animosité. Ils l'accusèrent de mensonge, d'outrecuidance, et lui reprochèrent de chercher à déstabiliser le système établi par leurs ancêtres.
Dans la sourate Hud, toutes les tribulations de ce Prophète avec son peuple sont énoncées en détail: "Au peuple de 'Ad Nous avons envoyé leur frère Hud, qui leur dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah. Vous n'avez point de divinité en dehors de Lui. Vous n'êtes que des forgeurs de mensonges.
Ô mon peuple, je ne vous demande pas de salaire pour cela. Mon salaire n'incombe qu'à Celui Qui m'a créé. Ne raisonnez-vous pas? Ô mon peuple, implorez le pardon de votre Seigneur et repentez-vous à Lui afin qu'Il envoie sur vous, du ciel, des pluies abondantes et pour qu'Il rende encore plus forts. Et ne vous détournez pas de Lui en revenant aux péchés'.
Ils dirent: 'Ô Hud, tu n'es pas venu à nous avec une preuve, et nous ne sommes pas disposés à abandonner nos divinités sur ta parole, et nous n'avons pas de foi en toi. Nous dirons plutôt que c'est l'une de nos divinités qui t'a affligé d'un mal'.
Il dit: 'Je prends Allah à témoin, et vous aussi soyez témoins, qu'en vérité je désavoue ce que vous associez en dehors de Lui. Rusez donc tous contre moi et ne me donnez pas de répit. Je place ma confiance en Allah, mon Seigneur et le vôtre.
Il n'y a pas d'être vivant qu'Il ne tienne pas par le toupet de son front. Mon Seigneur est certes sur un droit chemin. Si vous vous détournez, voilà que je vous ai transmis le Message que j'étais chargé de vous faire parvenir. Et mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple, sans que vous ne Lui nuisiez en rien, car mon Seigneur est le gardien par excellence de toute chose'.
Et quand vint Notre Décret Nous sauvâmes, par une miséricorde de Notre part, Hud et ceux qui avaient cru avec lui. Et Nous les sauvâmes d'un terrible châtiment. Voilà les 'Ad, ils avaient nié les Signes de leur Seigneur, désobéi à Ses Messagers et suivi le commandement de tout tyran obstiné. Et ils furent poursuivis, ici-bas, d'une malédiction, ainsi qu'au Jour de la Résurrection.
En vérité les 'Ad n'ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les 'Ad, peuple de Hud!" (Surah Hud:50-60)
La sourate ash-Shu'ara mentionne également les 'Ad; certains traits caractéristiques des 'Ad y sont mis en exergue. Ainsi, il est dit que les 'Ad étaient un peuple qui bâtissait "par frivolité un monument sur chaque colline", et qu'ils édifiaient de belles demeures comme s'ils devaient y vivre éternellement. Par ailleurs, ils se montraient brutaux envers autrui et commettaient des méfaits. Lorsque Hud avertit ses concitoyens, ceux-ci déclarèrent que ses paroles n'étaient autres que "les légendes des Anciens", et ils affirmèrent avec certitude que rien de préjudiciable ne leur arriverait:
"Les 'Ad traitèrent de menteurs les envoyés. Quand Hud, leur frère, leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un Messager digne de confiance. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Et je ne vous demande pas de salaire pour cela; mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des Mondes. Bâtissez-vous par frivolité un monument sur chaque colline? Et édifiez-vous de belles demeures comme si vous deviez y vivre éternellement?
Et quand vous sévissez contre quelqu'un, vous le faites impitoyablement. Craignez donc Allah et obéissez-moi. Craignez Celui Qui vous a pourvus de toutes les bonnes choses que vous connaissez, qui vous a accordé des bestiaux et des enfants, des jardins et des sources. Je crains pour vous le châtiment d'un Jour Terrible'.
Ils dirent: 'Que tu nous exhortes ou pas, cela nous est parfaitement égal! Ce ne sont là que les légendes des Anciens. Et nous ne serons nullement châtiés'. Ils le traitèrent donc de menteur. Et Nous les fîmes périr. Voilà bien là un Signe! Cependant la plupart d'entre eux ne croient pas.
Et ton Seigneur, c'est Lui vraiment le Tout-Puissant, le Très-Miséricordieux" (Surah ash-Shu'ara:123-140)
Ainsi ceux qui s'étaient rebellés contre Allah et avaient rejeté Hud furent effectivement détruits: une terrible tempête de sable anéantit les 'Ad et ce fut comme s'ils n'avaient jamais existé.
La découverte de la Cité d'Iram par les archéologues:
Les vestiges de la cité d'Ubar, où les 'Ad vivaient, furent découverts près des côtes du Sultanat d'Oman.Au début de l'année 1990 furent publiés dans plusieurs journaux connus des articles évoquant 'la découverte de la cité Arabe disparue', 'la découverte de la cité Arabe légendaire', 'l'Atlantis des sables, Ubar'. Ce qui rendit cette découverte encore plus stupéfiante est le fait que cette cité est mentionnée également dans le Coran. Nombreux furent ceux, qui auparavant pensaient que le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran était purement mythique et que leur cité était introuvable, qui ne purent dissimuler leur étonnement face à l'événement. La découverte, dont parlaient les seuls Bédouins dans leurs récits oraux, suscita un vif intérêt et une grande curiosité.
Ce fut Nicolas Clapp, un archéologue amateur, qui réussit à mettre à jour la ville de légende évoquée dans le Coran.1
Etant Arabophile et réalisateur à succès de films documentaires, Clapp était tombé sur un ouvrage très intéressant lors de ses recherches concernant l'histoire Arabe. Ce livre, intitulé 'Arabia Félix', avait été écrit par le chercheur Britannique Bertram Thomas en 1932. 'Arabia Félix' était l'appellation Romaine pour le sud de la Péninsule Arabique, qui inclut aujourd'hui le Yémen et une grande partie du Sultanat d'Oman. Les Grecs surnommaient cette région 'Eudaimon Arabia', et les érudits Arabes médiévaux l'appelaient 'Al-Yaman as-Saida'. 2
Tous ces termes signifient 'l'Arabie Heureuse', parce que les gens vivant autrefois dans cette région étaient les plus prospères de leur époque. Mais d'où provenait donc cette prospérité?
De nombreux monuments et ouvrages d'art témoignant de la présence d'une haute civilisation ont été autrefois érigés à Ubar, en concordance avec les faits évoqués dans le Coran. Ci-dessus, ce qu'il en reste de nos jours. Elle était en partie due à leur emplacement stratégique, qui faisait d'eux des intermédiaires privilégiés pour le commerce d'épices entre l'Inde et les métropoles régionales du nord de la Péninsule Arabique. De plus, les gens vivant dans cette région produisaient et distribuaient de l'encens, une résine aromatique issue d'arbres rares. Etant hautement appréciée des communautés anciennes, la fumée issue de sa combustion était utilisée lors de plusieurs rites religieux. A cette époque-là, l'encens avait autant de valeur que l'or.
Le chercheur Britannique Thomas a longuement parlé de ces tribus 'chanceuses' et a même prétendu avoir trouvé les traces d'une ancienne cité fondée par l'une d'elles.3 Il s'agissait de la cité connue sous le nom de 'Ubar' par les bédouins. Lors de l'un de ses voyages dans la région, les bédouins vivant dans le désert lui avaient montré d'anciennes pistes et avaient déclaré que ces pistes menaient vers la vieille cité d'Ubar. Thomas, qui était passionné par ce sujet, mourut avant qu'il ait pu compléter ses investigations.
Clapp, s'étant plongé dans les écrits de Thomas, devint convaincu de l'existence de la cité perdue évoquée dans l'ouvrage. Sans perdre beaucoup de temps, il commença ses propres recherches.
Clapp essaya de deux façons différentes de prouver l'existence d'Ubar. Premièrement, il retrouva les pistes mentionnées par les Bédouins. Il s'adressa ensuite à la NASA afin d'obtenir les photos satellites de la région. Après beaucoup d'efforts, il parvint à convaincre les autorités de prendre des clichés de cette zone-là.4
Vestiges exhumés à Ubar.
Clapp étudia après cela les anciens manuscrits et cartes de la bibliothèque Huntington en Californie. Son objectif était de trouver une carte de la région visée. Une courte recherche lui permit d'en découvrir une: il s'agissait d'une carte dessinée par le géographe Egypto-Grec Ptolémée au deuxième siècle (de l'ère Chrétienne). Cette carte révélait l'emplacement d'une ancienne cité trouvée dans la région ainsi que les pistes qui y menaient.
Entre-temps il reçut la nouvelle que la NASA avait fait procéder aux clichés souhaités. Ces photos montraient l'existence de pistes caravanières difficilement décelables à l'¶il nu au niveau du sol, mais clairement identifiables depuis le ciel. En comparant les clichés avec la carte de Ptolémée, Clapp parvint à la conclusion qu'il recherchait: les pistes des deux documents coïncidaient, et elles aboutissaient à un vaste site apparaissant comme ayant été l'emplacement d'une cité.
Finalement, les récits oraux des bédouins trouvèrent une concrétisation. Il ne se passa pas longtemps avant que ne commencent des fouilles et que des vestiges enfouis sous les sables ne fussent exhumés. C'est pourquoi cette cité perdue fut surnommée 'l'Atlantis des Sables, Ubar'.
L'emplacement de la cité des 'Ad fut découverte grâce à des photographies prises depuis la navette spatiale. L'intersection des pistes caravanières est indiquée sur le cliché, à proximité d'Ubar.
1. Ubar, qui ne pouvait être vue que depuis l'espace avant que des fouilles ne soient entreprises.
2. Une cité enfouie à 12 mètres sous le sable a été exhumée.
Mais qu'est-ce qui permettait de prouver que cette ancienne cité était bien celle où avaient habité le peuple de 'Ad évoqué dans le Coran?
La concordance devint incontestable à partir du moment où, parmi les restes découverts, on mit à jour les vestiges des colonnes et tours mentionnées dans le Coran. L'un des responsables des fouilles, le Dr Zarins, déclara que ces indices si particuliers suffisaient à prouver que le site déterré n'était autre que Iram, la cité des 'Ad décrits dans le Coran. Le Coran mentionne ainsi Iram:
"N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les 'Ad? De la cité d'Irâm aux colonnes remarquables, dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?" (Surah al-Fajr:6-8
- 3livres-1seulDieu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 65
- Enregistré le : 06 août14, 15:03
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 06:23Thamouds:
"Les Thamud ont traité de mensonges les avertissements. Ils dirent: 'Allons-nous suivre un seul homme [Salih] d'entre nous-mêmes? Nous serions alors dans l'égarement et la folie. Est-ce que le Message a été envoyé à lui à l'exception de nous tous? C'est plutôt un grand menteur, plein de prétention et d'orgueil' " (Surah al-Qamar:23-26)
Comme il est dit dans le Coran, les Thamud méprisèrent les mises en garde d'Allah tout comme les 'Ad avaient agi avant eux, et ils furent donc châtiés en conséquence. Aujourd'hui, suite aux études archéologiques et historiques, beaucoup d'éléments ont été mis en lumière, qui étaient inconnus auparavant: par exemple le lieu où vivaient les Thamud, leurs demeures et leurs styles de vie. Les Thamud constituent donc une réalité historique, annoncée par le Coran bien avant que des études modernes ne viennent l'authentifier.
Avant d'examiner les découvertes archéologiques liées à ce peuple, il est utile d'examiner ce qui est rapporté par le Coran concernant leur opposition obstinée à leur Prophète. Et comme le Coran est un livre s'adressant aux gens de toutes les époques, le destin des Thamud est en fait un avertissement destiné à toutes les générations, en tout lieu.
La transmission du Message par le Prophète Salih
Dans le Coran, il est dit que le Prophète Salih fut suscité auprès de ses frères les Thamud, en guise d'avertisseur. Salih était, avant d'être investi de sa qualité de Prophète, un personnage éminent au sein de sa société. Ses concitoyens, qui ne s'attendaient pas à ce qu'il proclame la religion de vérité, furent surpris de l'entendre les exhorter à abandonner leurs déviations. Leur première réaction fut de le calomnier et de jeter l'anathème sur lui:
"Et Nous avons envoyé au peuple de Thamud leur frère Salih, qui dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah. Vous n'avez point de divinité en dehors de Lui. De la terre Il vous a créés, et Il vous l'a fait peupler. Implorez donc Son pardon puis repentez-vous à Lui. Mon seigneur est bien proche et Il répond toujours aux invocations'. Ils dirent: 'Ô salih, tu étais auparavant un espoir pour nous. Nous interdirais-tu d'adorer ce qu'adoraient nos ancêtres? Cependant, nous voilà bien dans un doute troublant au sujet de ce vers quoi tu nous invites' " (Surah Hud:61-62)
Peu nombreux furent ceux qui acceptèrent de suivre l'appel de Salih, la plupart préférant demeurer dans une attitude de rejet. En particulier, les chefs de la communauté renièrent Salih et s'opposèrent à lui aveuglément. Ils s'efforcèrent de nuire à ceux qui suivaient Salih, essayant de les opprimer. Ils enrageaient contre Salih, car il les appelait à adorer Allah. Cette hargne n'était pas spécifique aux Thamud; car les Thamud ne faisaient qu'emboîter le pas au peuple de Nuh et aux 'Ad, qui avaient vécu avant eux, réitérant leurs erreurs. C'est pourquoi le Coran fait ainsi référence à ces trois communautés comme suit:
"Ne vous est-il pas parvenu le récit de ceux qui vous ont précédés: du peuple de Nuh, des 'Ad, des Thamud et de ceux qui vécurent après eux, et que seul Allah connaît? Leurs Messagers vinrent à eux avec des preuves, mais ils dirent, portant leurs mains à leurs bouches: 'Nous ne croyons pas au Message avec lequel vous avez été envoyés et nous sommes, au sujet de ce à quoi vous nous appelez, dans un doute vraiment troublant' " (Surah Ibrahim:9)
En dépit des avertissements du Prophète Salih, les gens continuèrent d'être assaillis par le doute, hormis une petite minorité de croyants, qui d'ailleurs furent sauvés lorsque vint la grande catastrophe. Et les chefs de la communauté exercèrent des pressions sur eux:
"Les notables de son peuple qui s'enflaient d'orgueil dirent aux opprimés, à ceux d'entre eux qui avaient la foi: 'Savez-vous si Salih est envoyé de la part de son Seigneur?' Ils dirent: 'Oui, nous croyons à son Message'. Ceux qui s'enflaient d'orgueil dirent: 'Nous, nous ne croyons certainement pas en ce à quoi vous avez cru' " (Surah al-A'raf:75-76)
L'hostilité ne fit que croître, et un groupe parmi les mécréants se mit même à comploter en vue d'attenter à la vie de Salih, en jurant paradoxalement par Allah qu'ils s'engageaient à s'en débarrasser:
"Ils dirent: 'Nous voyons en toi et en ceux qui sont avec toi des augures de malheur'. Il dit: 'Votre sort dépend d'Allah. Mais vous êtes plutôt des gens qu'on soumet à la tentation'. Et il y avait dans la ville un groupe de neuf individus qui semaient le désordre sur terre et qui ne faisaient rien de bon. Ils dirent: 'Jurons par Allah que nous l'attaquerons de nuit, lui et sa famille. Ensuite nous dirons à celui qui sera chargé de le venger: 'Nous n'avons pas assisté à l'assassinat de sa famille et nous sommes sincères'. Ils complotèrent donc, et Nous complotâmes aussi sans qu'ils ne s'en rendent compte" (Surah an-Naml:47-50)
Pour mettre son peuple à l'épreuve, Salih leur montra une certaine chamelle. Pour voir s'ils suivraient ou non les commandements d'Allah, il leur enjoignit de partager leur eau avec elle et de ne pas lui faire de mal. Mais ils réagirent en la tuant, et ces événements sont évoqués dans le Coran:
"Les Thamud traitèrent de menteurs les Messagers. Quand Salih, leur frère, leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un messager digne de confiance.
Craignez donc Allah et obéissez-moi. Je ne vous demande pas de salaire pour cela, mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes. Vous laissera-t-on en sécurité dans votre condition présente? Au milieu de jardins, de sources, de cultures et de palmiers aux fruits presque mûrs? Creusez-vous habilement des maisons dans les montagnes? Craignez donc Allah et obéissez-moi.
N'obéissez pas à l'ordre de ceux qui outrepassent les limites, qui sèment le désordre sur la terre et n'améliorent rien'. Ils dirent: 'Tu n'es qu'un ensorcelé, tu n'es qu'un homme comme nous. Apporte donc un prodige, si tu es du nombre des véridiques'. Il dit: 'Voici une chamelle; à elle de boire un jour convenu, et à vous de boire un autre jour. Et ne lui infligez aucun mal, sinon le Châtiment d'un Jour Terrible vous saisira'. Mais ils la tuèrent. Eh bien, ils eurent à le regretter!" (Surah ash-Shu'ara:141-157)
Et dans la sourate al-Qamar, le bras de fer entre Salih et son peuple est décrit comme suit
"Les Thamud ont traité de mensonges les avertissements. Ils dirent: 'Allons-nous suivre un seul homme [Salih] d'entre nous-mêmes? Nous serions alors dans l'égarement et la folie. Est-ce que le Message a été envoyé à lui à l'exception de nous tous? C'est plutôt un grand menteur, plein de prétention et d'orgueil'. Demain ils sauront qui est le plus grand menteur plein de prétention et d'orgueil. Nous leur enverrons la chamelle, comme épreuve.
Surveille-les donc et sois patient. Et informe-les que l'eau sera en partage entre eux et la chamelle; chacun boira à son tour. Puis ils appelèrent leur camarade, qui prit son épée et la tua" (Surah al-Qamar:23-29)
Le fait qu'ils ne furent pas punis immédiatement ne fit qu'augmenter leur insolence; ils s'en prirent à Salih, le critiquant et l'accusant d'être un menteur:
"Ils tuèrent la chamelle, désobéirent au commandement de leur Seigneur et dirent: 'Ô Salih, fais-nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des envoyés d'Allah' " (Surah al-A'raf:77)
Allah affaiblit les plans et les stratagèmes des infidèles, et Il sauva Salih des mains de ceux qui voulaient lui nuire. Après cet événement Salih, voyant qu'il avait proclamé le Message à son peuple de différentes façons mais que presque personne ne l'avait sérieusement écouté, annonça à son peuple qu'ils seraient détruits dans trois jours:
"Mais ils la tuèrent. Alors il leur dit: 'Jouissez de vos biens dans vos demeures pendant encore trois jours! Voilà une promesse qui ne sera pas démentie' " (Surah Hud:65)
Promesse tenue: trois jours plus tard, l'avertissement de Salih devint réalité et c'en fut fait des Thamud:
"Le Cri Affreux saisit les injustes. Et les voilà foudroyés dans leurs demeures, comme s'ils n'y avaient jamais prospéré. En vérité, les Thamud n'ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les Thamud! " (Surah Hud:67-68)
Pharaons:
"Il en fut de même pour les gens de Pharaon et pour ceux qui, avant eux, avaient traité de mensonge les signes de leur Seigneur. Nous les avons fait périr pour leurs péchés. Et Nous avons noyé les gens de Pharaon. Car ils étaient tous des injustes" (Surah al-Anfal:54)
L'ancienne Civilisation Egyptienne, à l'instar d'autres cités-états établies en Mésopotamie à la même époque, est connue pour avoir été l'une des plus vieilles civilisations du monde, et il a été montré qu'elle a constitué un état organisé doté de l'ordre social le plus avancé de son temps. Trois facteurs ont grandement contribué à l'essor de la Civilisation Egyptienne: l'écriture y a été découverte et utilisée dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, le fleuve Nil a été mis à profit et l'Egypte s'est naturellement trouvée protégée des agressions extérieures de par la nature de son territoire.
Mais cette société 'civilisée' a aussi été celle du 'règne des Pharaons', qui est le système mécréant le plus nettement dénoncé dans le Coran. Ces souverains débordèrent d'orgueil, dévièrent de la voie droite et blasphémèrent; et finalement, ni leur civilisation avancée, ni leur ordre socio-politique, ni leurs succès militaires ne les sauvèrent de la destruction.
L'Autorité des Pharaons
Cette civilisation Egyptienne était fondée sur la fertilité du fleuve Nil. Les Egyptiens s'étaient établis dans la vallée du Nil à cause de l'abondance des eaux de ce fleuve, et parce qu'ils pouvaient cultiver la terre avec cette eau sans être dépendants de la saison des pluies.
L'historien Ernst H. Gombrich a rappelé que l'Afrique a un climat très chaud et peut ne pas connaître de pluies durant des mois. C'est pour cette raison que beaucoup de régions de ce continent sont extrêmement sèches, et sont recouvertes de vastes déserts. D'ailleurs, il y a le désert des deux côtés du fleuve Nil, et il pleut rarement en Egypte. Mais cela importe peu dans ce pays, puisque le fleuve Nil traverse le territoire en son milieu, et ce du nord au sud.1
Ainsi, quiconque exerce un contrôle sur ce fleuve exerce par conséquent un pouvoir sur le vecteur le plus important du commerce et de l'agriculture de l'Egypte. C'est de cette manière que les pharaons ont dominé l'Egypte.
Le parcours étroit et vertical du Nil à travers le pays ne permettait pas l'établissement de larges zones résidentielles autour du fleuve, et par conséquent la civilisation Egyptienne était constituée de petites villes et de villages, et non d'énormes cités. Cette dissémination de la population a également contribué à la domination du peuple Egyptien par les pharaons.
Le roi Ménès est connu pour avoir été le premier Pharaon Egyptien ayant unifié toute l'ancienne Egypte en un seul état, vers le troisième millénaire avant Jésus-Christ. En fait le terme 'pharaon' désignait à l'origine le palais où vivait le roi Egyptien à cette époque mais, avec le temps, il servit à désigner le roi d'Egypte lui-même. C'est pourquoi les dirigeants de l'ancienne Egypte commencèrent à être appelés 'pharaons'.
Etant les possesseurs, les administrateurs et les chefs de l'état dans sa totalité, ces pharaons furent facilement acceptés comme étant des incarnations de la plus grande divinité de la religion polythéiste qui sévissait dans l'ancienne Egypte. L'administration des terres Egyptiennes, leur répartition, leurs revenus, ainsi que tous les services et domaines du pays, étaient gérés au nom du pharaon.
Le caractère absolu du régime procurait au pharaon un tel pouvoir qu'il pouvait se permettre tout ce qu'il voulait. Dès l'établissement de la première dynastie, au temps de Ménès qui devint le premier Roi d'Egypte en unifiant la Haute et la Basse Egypte, le fleuve Nil fut distribué au public par le biais de canaux. En plus de cela, toute production de biens et de services fut placée sous la tutelle du souverain. La répartition et la distribution des sources de richesses étaient ainsi laissées à la discrétion du pharaon qui, sans difficulté, maintenait dans la soumission toute une population. Le Roi d'Egypte, bientôt couramment appelé Pharaon, était considéré comme un être saint qui détenait un immense pouvoir et subvenait aux besoins de tout son peuple; et il n'y avait qu'un pas vers sa divinisation, pas qui fut aisément franchi. Et les pharaons eux-mêmes se mirent à croire en leur caractère divin.
Certains termes utilisés par Pharaon lors de sa conversation avec Musa, et mentionnés dans le Coran, prouvent qu'ils avaient vraiment adopté cette croyance. Il essaya ainsi d'intimider Musa en disant:
"Si tu adoptes une autre divinité que moi je te ferai jeter en prison!" (Surah ash-Shu'ara:29)
et il déclara aux gens autour de lui:
"… je ne connais pas de divinité pour vous autre que moi…" (Surah al-Qasas:38)
Ceci montre amplement qu'il se considérait lui-même comme un dieu.
Les croyances religieuses des Egyptiens étaient surtout fondées sur le culte rendu à leurs dieux. Les 'intermédiaires' entre ces dieux et le peuple étaient les prêtres, qui occupaient une position dominante dans la société. Usant de la sorcellerie et de la magie, les prêtres formaient une classe sociale importante dont les pharaons utilisaient les services afin de maintenir la population dans la soumission.
Les Croyances Religieuses des Anciens Egyptiens
Selon l'historien Grec Hérodote, les Anciens Egyptiens étaient les gens les plus 'dévots' dans le monde. Pourtant, leur religion n'était pas la religion de la Vérité, mais il s'agissait bien au contraire d'un polythéisme pervers, qu'ils se refusaient à abandonner à cause de leur extrême conservatisme.
Les Anciens Egyptiens étaient largement influencés par l'environnement naturel dans lequel ils vivaient. La géographie naturelle de l'Egypte protégeait le pays de façon parfaite contre les agressions extérieures, car l'Egypte était entourée de déserts, de montagnes et de mers. Les attaques éventuelles ne pouvaient aisément emprunter que deux voies, et il était aisé pour les Egyptiens de garder ces deux chemins d'accès. Les Egyptiens demeurèrent donc isolés du monde extérieur à cause de ces facteurs naturels. Mais avec les siècles, cet isolement fut la source d'une bigoterie obscurantiste; les Egyptiens adoptèrent une attitude hostile à toute innovation et à toute remise en question, se traduisant par un conservatisme forcené en matière de religion. Et la 'religion de leurs ancêtres', mentionnée fréquemment dans le Coran, devint leur valeur la plus importante.
C'est pourquoi Pharaon et son cercle rapproché tournèrent le dos à Musa et à Harun lorsque ceux-ci leur proclamèrent la Religion de Vérité, en disant:
"Ils dirent: 'Est-ce pour nous écarter de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres que tu es venu à nous, et pour que la grandeur appartienne à vous deux sur la terre? Et nous ne croyons pas en vous!'" (Surah Yunus:78)
La religion de l'Ancienne Egypte était divisée en branches, dont les plus importantes étaient la religion officielle de l'état, les croyances des gens du peuple et la croyance dans la vie après la mort.
Selon la religion officielle de l'état, le pharaon était un être divin. Il était l'incarnation vivante sur la terre des dieux de la population, et son devoir était l'exercice de la justice et la protection de cette population.
Les croyances répandues au sein du peuple étaient extrêmement compliquées, et les individus qui venaient contredire la religion officielle de l'état furent opprimés par les pharaons successifs. De façon simplifiée, les Egyptiens croyaient en de nombreuses divinités, et ces dieux étaient habituellement représentés sous la forme de corps humains surmontés de têtes d'animaux. Il pouvait cependant y avoir quelques variantes d'une région à l'autre.
La vie après la mort occupait une place centrale dans la croyance Egyptienne. Ils pensaient que l'âme survivait après le décès du corps, et qu'elle était transportée par des anges particuliers auprès du Dieu qui exerçait une fonction de Juge, assisté de quarante-deux autres 'juges assistants'; une balance était alors selon eux avancée, et l'âme du défunt y était pesée. Ceux chez qui la bonté l'emportait connaissaient ensuite la félicité, tandis que les réprouvés étaient sujets à de grands tourments: les malfaisants étaient tourmentés à jamais par une étrange créature surnommée 'Le Mangeur de Morts'.
La croyance des Anciens Egyptiens en l'Au-Delà montre clairement des connotations avec la religion monothéiste et la religion de Vérité. Ce point particulier de la croyance dans l'Au-Delà prouve que la religion de Vérité et le Message Divin avaient atteint autrefois la terre d'Egypte, mais que cette religion avait été plus tard pervertie, le monothéisme se trouvant entaché d'ajouts polythéistes. Il est un fait avéré que des avertisseurs appelant les gens à attester de l'unicité d'Allah et à se comporter comme ses serviteurs ont été envoyés à plusieurs reprises en Egypte, tout comme cela a également été le cas pour tous les peuples sur terre à une époque ou une autre. L'un d'eux était le Prophète Yusuf, dont l'histoire est rapportée en détail dans le Coran. L'histoire de Yusuf est aussi extrêmement importante parce qu'elle inclut l'arrivée des Enfants d'Israël en Egypte et leur établissement dans ce pays.
Par ailleurs, il existe dans les sources historiques des références à certains Egyptiens qui invitèrent les gens autour d'eux à embrasser des religions monothéistes, et ce avant même la venue de Musa. L'un d'entre eux est le pharaon le plus remarquable de l'histoire de l'Egypte, à savoir Amenhotep IV.
Le Pharaon Monothéiste Amenhotep IV
Les pharaons Egyptiens furent en général brutaux, oppresseurs, belliqueux et sans aucune pitié. En général, ils adoptèrent la religion polythéiste de l'Egypte et se déifièrent eux-mêmes par le biais de cette religion. Mais il y eut un pharaon dans l'histoire de l'Egypte, qui fut radicalement différent des autres. Ce pharaon a défendu la croyance en un Créateur unique, et il s'est trouvé confronté à l'opposition farouche des prêtres d'Ammon, qui profitaient du système polythéiste, et de certains militaires qui soutenaient les prêtres, et il mourut assassiné. Ce pharaon s'appelait Amenhotep IV, et son règne eut lieu au cours du quatorzième siècle avant Jésus-Christ.
Lorsque Amenhotep IV arriva sur le trône en 1375 avant Jésus-Christ, il eut à faire face à un conservatisme et à un traditionalisme vieux de plusieurs siècles. Jusqu'alors, la structure de la société et les relations entre le palais royal et le peuple n'avaient subi aucune modification. Tout événement extérieur et toute réforme religieuse étaient complètement ignorés, attitude qui avait frappé les voyageurs Grecs et qui, nous l'avons expliqué plus haut, provient des spécificités géographiques de l'Egypte.
Imposée au peuple par les pharaons, la religion officielle requérait une foi aveugle dans les traditions du passé. Mais Amenhotep IV refusa d'adopter la religion officielle. L'historien Gombrich écrit:
'Il (Amenhotep IV) rompit avec de nombreuses coutumes consacrées par une vieille tradition. Il refusa de rendre hommage aux nombreux dieux étranges vénérés par son peuple. Pour lui il n'y avait qu'un seul Dieu suprême, Aton, qu'il adorait et qu'il représentait sous la forme du soleil. Il s'est d'ailleurs lui-même surnommé Akhenaton, d'après le nom de son Dieu, et il déplaça sa cour en un lieu éloigné dénommé aujourd'hui El-Amarna, pour se mettre hors de portée des prêtres des autres dieux'.2
Après la mort de son père, le jeune Amenhotep IV se trouva soumis à de fortes pressions, à cause de sa croyance monothéiste et de sa volonté d'effectuer des changements radicaux dans tous les domaines. Mais les prêtres de Thèbes firent tout pour l'empêcher de répandre sa religion. Le jeune pharaon et ses partisans quittèrent alors la cité de Thèbes pour aller s'établir à Tell-El-Amarna. Là, ils édifièrent une cité nouvelle et moderne, qui fut surnommée 'Akh-et-aton'. Amenhotep IV changea aussi son nom, qui signifiait 'satisfaction d'Amon' en Akh-en-aton, qui signifiait 'soumis à Aton'. Amon était le nom donné à la plus grande idole dans le polythéisme Egyptien. Selon Amenhotep, Aton était le 'Créateur des cieux et de la terre', titre qui revient à Allah en Islam.
Choqués par ces événements, les prêtres d'Amon voulaient chasser Akhenaton à tout prix, et ils tirèrent profit d'une crise économique dans ce sens. Akhenaton fut empoisonné par des conspirateurs. Les pharaons qui régirent ensuite l'Egypte prirent soin de rester soigneusement sous l'influence des prêtres.
Après Akhenaton, des pharaons soutenus par l'armée accédèrent au pouvoir, ce qui ne fit que renforcer le vieux polythéisme traditionnel et favoriser le retour de l'Egypte vers le passé. Presque un siècle plus tard arriva sur le trône Ramsès II, qui connut le plus long règne de l'histoire de l'Egypte. Selon de nombreux historiens, Ramsès II a été le pharaon qui persécuta les Enfants d'Israël et qui combattit contre Musa. 3
Le peuple de Saba:
"Il y avait assurément, pour la tribu de Saba, un signe dans leurs demeures: deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche. 'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui: une contrée agréable et un Seigneur Pardonneur'. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes alors contre eux Sailal-Arim (l'Inondation du Barrage), Et Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Surah Saba:15-16)
La communauté de Saba faisait partie des quatre plus grandes civilisations qui vivaient en Arabie du Sud. On estime que ce peuple s'est établi là dans la période comprise entre 1000 et 750 avant Jésus-Christ, pour disparaître définitivement vers l'an 550 de l'ère Chrétienne suite à deux siècles de conflits avec les Arabes et les Perses.
L'époque exacte de l'établissement de la civilisation de Saba est sujette à de nombreuses discussions, le peuple de Saba ayant commencé à tenir des registres gouvernementaux écrits vers l'an 600 avant Jésus-Christ. C'est pourquoi nous ne disposons pas de documents écrits émanant d'eux antérieurs à cette date.
Les plus anciennes sources faisant référence au peuple de Saba sont des chroniques militaires annuelles rédigées au temps du Roi Assyrien Sargon II (722-705 avant Jésus-Christ); alors que Sargon enregistrait la liste des gens redevables de l'impôt envers lui, il a inscrit le Roi de Saba, Yith'i-amara (It'amara). C'est là la plus vieille trace écrite de l'existence du Royaume de Saba.
Pourtant, il serait faux de conclure d'après ce seul document que la culture de Saba n'a vu le jour que vers 700 avant Jésus-Christ, car il est plus que probable que Saba existait depuis longtemps déjà. D'ailleurs, dans les inscriptions d'Arad-Nannar, l'un des plus anciens rois de l'état d'Ur, le mot 'Sabum', dont on pense qu'il désigne 'le pays de Saba', a été utilisé.1 Si ce terme désigne effectivement Saba, alors c'est là une preuve que l'histoire de Saba remonte jusque vers l'an 2500 avant Jésus-Christ.
Les sources historiques mentionnant le peuple de Saba disent habituellement qu'ils étaient les vecteurs d'une véritable civilisation, à l'instar des Phéniciens, et qu'ils pratiquaient beaucoup le commerce. En conséquence, ils contrôlaient et administraient certaines pistes caravanières qui traversaient l'Arabie du Nord. Pour que les commerçants Sabéens puissent acheminer leurs marchandises vers la Méditerranée et Gaza, ils devaient traverser l'Arabie du Nord, et il leur fallait pour cela obtenir l'autorisation du roi Sargon II, qui gouvernait la région, ou bien s'acquitter d'un impôt envers lui. Et lorsque les Sabéens commencèrent à verser de l'argent au Royaume Assyrien, leur nom se trouva naturellement mentionné dans les annales de cet état.
Les Sabéens sont connus pour avoir atteint un certain degré de civilisation, comme en témoignent les termes 'restaurer', 'consacrer' et 'construire', que les dirigeants de Saba ont fréquemment employés. Le Barrage de Ma'rib, qui est l'un des plus importants monuments de ce peuple, démontre clairement le niveau technologique qu'ils possédaient. Et, par ailleurs, l'armée Sabéenne devait être assez puissante, vu la longue durée d'existence de leur culture.
L'état Sabéen se permit même d'adopter une politique expansionniste, grâce à son armée. Ainsi les Sabéens ont-ils conquis les terres du vieil état Qatabéen, et ils géraient de nombreux territoires en Afrique. En l'an 24 avant Jésus-Christ, lors d'une expédition menée vers l'Afrique du Nord, l'armée Sabéenne infligea une sévère défaite à l'armée de Marcus Aelius Gallus, qui gouvernait l'Egypte au nom de l'Empire Romain, confirmant ainsi sa suprématie dans cette partie du monde à cette époque. Il semble que l'état Sabéen poursuivait une politique généralement modérée, n'hésitant cependant pas à faire usage de la force s'il jugeait cela nécessaire. Doté d'une culture et d'une armée dominantes, l'état Sabéen pouvait être qualifié de 'superpuissance' régionale à cette époque-là.
La grande force de l'état Sabéen est également décrite dans le Coran. Une déclaration des commandants de l'armée Sabéenne, mentionnée dans le Noble Livre, prouve que ceux-ci avaient une grande confiance en eux-mêmes; ceux-ci avaient en effet déclaré:
"Nous sommes détenteurs d'une force et d'une puissance redoutable. Le commandement cependant t'appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner" (Surah an-Naml:33)
La capitale de l'état Sabéen était Ma'rib, qui jouissait d'une grande opulence grâce à son emplacement géographique. Cette cité était située aux abords du fleuve Adhanah. Et l'endroit où le fleuve atteignait le Mont Balaq était très propice à la construction d'un barrage. Utilisant cette topographie favorable, les Sabéens élevèrent très tôt un ouvrage de ce type, et ils commencèrent à pratiquer l'irrigation. Ils atteignirent après cela un degré véritablement élevé de prospérité. Et Ma'rib fut l'une des cités les plus modernes de l'époque. Les voyageurs Grecs visitant la région parlèrent en termes admiratifs de cette prospérité et témoignèrent du caractère verdoyant de cette partie de l'Arabie.2
Inscriptions rédigées dans la langue du Peuple de Saba.La hauteur du barrage de Ma'rib était de 16 mètres, sa largeur était de 60 mètres et il était long de 620 mètres. Selon les estimations, il permettait d'irriguer une zone de 9600 hectares, dont 5300 situés sur la plaine du sud et le restant appartenant à la plaine du nord. Ces deux plaines étaient d'ailleurs mentionnées dans l'expression 'Ma'rib et les deux plaines' dans les inscriptions Sabéennes.3 Dans le Coran, cette réalité est exprimée sous la forme:
'Les deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche' (Surah Sabah:15)
qui désigne les jardins imposants et les vignobles de ces deux vallées. Grâce à ce barrage et à son irrigation induite, la région acquit la réputation d'être la plus florissante et la mieux irriguée du Yémen. Le Français J. Holevy et l'Autrichien Glaser ont prouvé d'après des documents écrits que le barrage de Ma'rib existait depuis une époque fort reculée. En effet, des inscriptions rédigées dans le dialecte Himer établissent que ce barrage a rendu la région environnante très productive.
Ce barrage a bénéficié d'importantes réparations aux cinquième et sixième siècles de l'ère Chrétienne. Pourtant, cette restauration ne put empêcher l'effondrement de l'ouvrage en l'an 542. Cette catastrophe s'est traduite par 'l'inondation du Barrage' mentionnée dans le Coran, source de dégâts profonds: des centaines d'années de labeur des Sabéens disparurent soudain avec la destruction de vignobles et terres cultivées et jardins. Il est un fait avéré que le peuple Sabéen est entré dans une phase de récession suite à cet événement, et ce déclin amena la disparition de l'état Sabéen.
L'Inondation d'Arim qui frappa l'Etat de Saba
Lorsque nous examinons le Coran à la lumière des données historiques évoquées précédemment, nous constatons qu'il existe un réel accord. Les découvertes archéologiques et les données historiques vérifient ce qui est écrit dans le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a été détruit pour n'avoir pas écouté les exhortations de leur prophète et pour avoir rejeté la foi, faisant ainsi preuve d'ingratitude, et ce par le biais d'une terrible inondation. Cette inondation est ainsi décrite dans le Coran:
"Il y avait assurément, pour la tribu de Saba, un signe dans leurs demeures: deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche. 'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui: une contrée agréable et un Seigneur Pardonneur'. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes alors contre eux Sailal-Arim (l'Inondation du Barrage), Et Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris. Ainsi les rétribuâmes-Nous pour leur mécréance. Saurions-Nous sanctionner un autre que le mécréant?" (Surah Sabah:15-17)
Comme il ressort de ces versets, les Sabéens vivaient dans une région réputée pour sa douceur, ses vignobles et ses jardins. Traversée par des pistes caravanières, le pays de Saba jouissait d'un niveau de vie enviable et était parmi les plus prospères de son époque.
Dans une telle contrée, ce qui était attendu de ses habitants était:
'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui', comme le précise le verset.
Pourtant ils n'ont pas agi de la sorte. Ils pensèrent être à l'origine de leur prospérité, considérant que tout cela était venu grâce à leurs seuls efforts. Ils choisirent l'arrogance plutôt que la reconnaissance et, comme le Coran le déclare, 'ils se détournèrent [d'Allah]'…
Et parce qu'ils attribuaient à eux-mêmes tout ce qu'ils possédaient, ils perdirent tout. L'inondation du Barrage fit tout disparaître.
Mawdudi a écrit dans son commentaire du Coran à propos de l'appellation 'Sayl al-Arim', qui est employée dans le Noble Livre pour désigner ce désastre:
'Le vocable "arim", qui apparaît dans l'expression "Sayl al-Arim", est une forme dérivée du vocable "arimen", utilisé dans le dialecte de l'Arabie du Sud, et qui signifie "barrage, barrière". Dans les ruines exhumées lors des fouilles menées au Yémen, ce mot est apparu utilisé dans ce sens dans de nombreuses inscriptions; par exemple, dans celles qui furent réalisées après la restauration du grand mur de Ma'rib en 542 et 543, sous l'ordre du roi Ethiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Yémen, le mot "arim" est employé à plusieurs reprises pour désigner le barrage. C'est pourquoi l'expression "Sayl al-Arim" veut dire "une inondation désastreuse qui se produit après la rupture d'un barrage". Le verset:
"Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Surah Saba:16), décrit l'état du pays après la catastrophe. Après l'effondrement du Mur, les canaux d'irrigation creusés par les Sabéens se trouvèrent également détruits. Par voie de conséquence, la région qui était, auparavant, semblable à un vaste jardin, se trouva transformée en une jungle. Et il n'y eut dès lors plus de fruits autres que ceux, semblables à des cerises, portés par de petits arbustes'4.
L'archéologue Chrétien Werner Keller, auteur de l'ouvrage 'Le Livre Saint avait raison' (Und Die Bible Hat Doch Recht), reconnut que l'inondation d'Arim s'était produite selon la description du Coran, et il écrivit que l'existence d'un tel barrage et la destruction du pays entier suite à son effondrement prouvent que l'épisode Coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu.5
Grâce au barrage de Ma'rib, édifié à l'aide d'une technologie très avancée, les Sabéens devinrent détenteurs d'une grande capacité d'irrigation. La fertilité des terres ainsi obtenues, venant s'ajouter au contrôle des routes commerciales, permirent aux Sabéens de jouir d'un niveau de vie élevé. Malheureusement, ils se détournèrent d'Allah, envers Qui ils auraient pourtant dû se montrer reconnaissants pour tous les bienfaits mentionnés ci-dessus. Par conséquent, leur barrage s'effondra et 'l'inondation du Barrage' vint mettre un terme à toutes leurs réalisations dans cette vie.
Après la catastrophe, la région devint peu à peu un désert, et les Sabéens perdirent la source essentielle de leurs revenus avec la disparition de leurs terres agricoles. Cette situation était une sanction pour l'ingratitude des gens et leur refus de croire en Lui. La société Sabéenne commença à se désintégrer et les habitants de cette région abandonnèrent leurs demeures pour émigrer vers l'Arabie du Nord, La Mecque et la Syrie. 6
Puisque l'inondation s'est produite après la composition de l'Ancien et du Nouveau Testaments, cet événement se trouve évoqué seulement dans le Coran.
La cité de Ma'rib, autrefois prospère et aujourd'hui à l'état de ruines, constitue sans nul doute un avertissement pour tous ceux qui répéteront les mêmes erreurs que les Sabéens. Les Sabéens n'ont pas été les seuls à être frappés par une inondation en guise de châtiment. Dans le Coran, la sourate al-Kahf rapporte l'histoire de deux hommes, propriétaires chacun d'un jardin. L'un d'eux possédait un jardin vraiment imposant et productif, semblable à ceux que détenaient les Sabéens. Pourtant, il commit la même faute qu'eux: il se détourna d'Allah. Il pensa pouvoir s'attribuer la paternité des bienfaits dont il jouissait, c'est-à-dire qu'il considéra être la cause de son propre bien-être:
"Donne-leur l'exemple de deux hommes: à l'un d'eux Nous avons assigné jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais défaillir. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau. Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon, avec qui il discutait: 'Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan'.
Il entra dans son jardin, coupable d'injustice envers lui-même [de par sa mécréance]; il dit: 'Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr, et je ne pense pas que l'Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes un meilleur lieu de retour que ce jardin'.
Son compagnon lui dit, tout en conversant envers lui: 'Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre puis de sperme et enfin Qui t'a façonné en homme? Quant à moi, c'est Allah Qui est mon Seigneur; et je n'associe personne à mon Seigneur. En entrant dans ton jardin, pourquoi ne dis-tu pas: 'Telle est la volonté d'Allah! Il n'y a de puissance que par Allah'? Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants, il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu'Il envoie sur ce dernier, du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant, ou que son eau se perde dans les profondeurs, de sorte que tu ne puisses plus la retrouver'.
Et sa récolte fut détruite, et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait: 'Malheur à moi! Que je souhaiterais n'avoir associé personne à mon Seigneur!' Il n'y eut aucun groupe de gens pour le secourir contre la punition d'Allah. Et il ne put se secourir lui-même. En vérité, la véritable protection est du ressort d'Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat" (Surah al-Kahf:32-44)
Comme il ressort de ces versets, l'erreur commise par le propriétaire du jardin prospère n'a pas été de nier l'existence d'Allah. Il reconnaît bien Allah puisqu'il a même supposé que s'il était ramené vers son Seigneur, il trouverait auprès de Lui quelque chose d'encore meilleur. Mais il a transgressé en affirmant que le bien dont il jouissait était en fait uniquement dû à ses efforts.
Et c'est précisément là un cas d'association avec Allah: tenter de s'attribuer ce qui appartient à Allah exclusivement, et oublier de craindre Allah en pensant qu'on peut arriver soi-même au succès, et qu'en plus Allah accordera Ses faveurs.
C'est ce qu'ont fait les Sabéens. Et leur châtiment fut identique, à savoir que tout leur territoire fut détruit, afin qu'ils sachent qu'ils n'étaient pas les véritables détenteurs du pouvoir, mais que seule une partie de la puissance leur avait été 'accordée'.
Le Barrage de Ma'rib, dont on voit ci-dessus les ruines, fut l'un des plus importants ouvrages des Sabéens. Les terres agricoles furent submergées lors de 'Inondation, et l'état Sabéen perdit sa force économique et ne tarda pas à disparaître.
Le Coran nous apprend que la Reine de Saba et son peuple 'adoraient le soleil en plus d'Allah' avant que celle-ci ne suive Sulayman. Des inscriptions sont venues venues confirmer cela, et elles indiquent que dans leurs temples les Sabéens adoraient le soleil et la lune, dont on voit les ruines de l'un ci-dessus à gauche.
Les compagnons de la grotte:
"Penses-tu que les gens de la Grotte et de l'Inscription portant leurs noms ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges?" (Surah al-Kahf:9)
La dix-huitième sourate du Coran, dénommée al-Kahf, ce qui signifie 'la Grotte', évoque un groupe de jeunes gens qui avaient trouvé refuge dans un tel abri pour fuir l'oppression et l'injustice d'un gouverneur qui sévissait contre les croyants. Les versets concernant cette question sont les suivants:
"Penses-tu que les gens de la Grotte et de l'Inscription portant leurs noms ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges? Rappelle quand les jeunes se furent réfugiés dans la Grotte, ils dirent: 'Ô notre Seigneur, donne-nous de Ta part une miséricorde; et assure-nous la droiture dans tout ce qui nous concerne'. Alors Nous avons assourdi leurs oreilles en les plongeant dans un sommeil profond dans la Grotte, pendant de nombreuses années. Ensuite Nous les avons réveillés afin de savoir lequel des deux groupes qui discutaient à leur sujet saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour.
Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leur avons accordé les plus grands moyens de se diriger dans la bonne voie. Nous avons fortifié leurs c¶urs lorsqu'ils s'étaient levés pour dire:
'Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre; jamais nous n'invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi nous transgresserions dans nos paroles. Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. Que n'apportent-ils sur elles une preuve évidente? Quel pire injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah?'
'Quand vous vous serez séparés d'eux et de ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugiez-vous donc dans la Grotte; votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et accordera un sort plus enviable'.
Si tu avais vu le soleil, quand il se lève, s'écarter de leur Grotte vers la droite, et quand il se couche, passer à leur gauche, tandis qu'eux-mêmes étaient là, dans une partie spacieuse de la Grotte. Ceci est une des preuves d'Allah. Celui qu'Allah guide, c'est lui le bien-guidé.
Et quiconque est égaré par Allah, pour lui tu ne trouveras pas de protecteur pour le mettre sur la bonne voie. Et tu les aurais crus éveillés, alors qu'ils dormaient. Et Nous les tournions sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien était à l'entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu leur aurais tourné le dos en fuyant; et tu aurais été assurément rempli d'effroi devant eux. Et c'est ainsi que Nous les réveillâmes de leur long sommeil, afin qu'ils s'interrogent entre eux.
L'un parmi eux dit: 'Combien de temps êtes-vous demeurés là?' Ils dirent: 'Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour'. D'autres dirent: 'Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré.
Envoyez donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voit quel aliment est le plus pur et qu'il vous apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact; et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous.
Si jamais ils vous attrapent, ils vous lapideront ou vous feront retourner à leur religion, et vous ne réussirez alors plus jamais'. Et c'est ainsi que Nous avons rendu public leur existence, afin que les gens sachent que la promesse d'Allah est véridique et pour qu'il n'y ait point de doute au sujet de l'Heure.
Rappelle quand ils discutèrent à leur sujet et déclarèrent: 'Construisez sur eux un édifice. Leur Seigneur les connaît mieux'. Mais ceux dont l'opinion prévalut dirent: 'Elevons sur eux un sanctuaire'.
Ils diront: 'Ils sont trois et leur quatrième était leur chien'. Et ils diront, en conjecturant sur leur mystère, qu'ils étaient cinq, le sixième étant leur chien, et ils diront: 'Sept, le huitième étant leur chien'. Dis: 'Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent'.
Ne discute à leur sujet que d'une façon apparente et ne consulte personne en ce qui les concerne. Et ne dis jamais, à propos d'une chose: 'Je la ferai sûrement demain', sans ajouter: 'Si Allah le veut'; et évoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: 'Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct'. Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents années et certains en ajoutèrent neuf dans leur calcul.
Dis: 'Allah sait mieux combien de temps ils demeurèrent là'. A Lui appartient l'inconnaissable des cieux et de la terre. Comment Il voit et entend clairement toutes choses! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui, et Il n'associe personne à Son commandement" (Surah al-Kahf:9-26)
"Les Thamud ont traité de mensonges les avertissements. Ils dirent: 'Allons-nous suivre un seul homme [Salih] d'entre nous-mêmes? Nous serions alors dans l'égarement et la folie. Est-ce que le Message a été envoyé à lui à l'exception de nous tous? C'est plutôt un grand menteur, plein de prétention et d'orgueil' " (Surah al-Qamar:23-26)
Comme il est dit dans le Coran, les Thamud méprisèrent les mises en garde d'Allah tout comme les 'Ad avaient agi avant eux, et ils furent donc châtiés en conséquence. Aujourd'hui, suite aux études archéologiques et historiques, beaucoup d'éléments ont été mis en lumière, qui étaient inconnus auparavant: par exemple le lieu où vivaient les Thamud, leurs demeures et leurs styles de vie. Les Thamud constituent donc une réalité historique, annoncée par le Coran bien avant que des études modernes ne viennent l'authentifier.
Avant d'examiner les découvertes archéologiques liées à ce peuple, il est utile d'examiner ce qui est rapporté par le Coran concernant leur opposition obstinée à leur Prophète. Et comme le Coran est un livre s'adressant aux gens de toutes les époques, le destin des Thamud est en fait un avertissement destiné à toutes les générations, en tout lieu.
La transmission du Message par le Prophète Salih
Dans le Coran, il est dit que le Prophète Salih fut suscité auprès de ses frères les Thamud, en guise d'avertisseur. Salih était, avant d'être investi de sa qualité de Prophète, un personnage éminent au sein de sa société. Ses concitoyens, qui ne s'attendaient pas à ce qu'il proclame la religion de vérité, furent surpris de l'entendre les exhorter à abandonner leurs déviations. Leur première réaction fut de le calomnier et de jeter l'anathème sur lui:
"Et Nous avons envoyé au peuple de Thamud leur frère Salih, qui dit: 'Ô mon peuple, adorez Allah. Vous n'avez point de divinité en dehors de Lui. De la terre Il vous a créés, et Il vous l'a fait peupler. Implorez donc Son pardon puis repentez-vous à Lui. Mon seigneur est bien proche et Il répond toujours aux invocations'. Ils dirent: 'Ô salih, tu étais auparavant un espoir pour nous. Nous interdirais-tu d'adorer ce qu'adoraient nos ancêtres? Cependant, nous voilà bien dans un doute troublant au sujet de ce vers quoi tu nous invites' " (Surah Hud:61-62)
Peu nombreux furent ceux qui acceptèrent de suivre l'appel de Salih, la plupart préférant demeurer dans une attitude de rejet. En particulier, les chefs de la communauté renièrent Salih et s'opposèrent à lui aveuglément. Ils s'efforcèrent de nuire à ceux qui suivaient Salih, essayant de les opprimer. Ils enrageaient contre Salih, car il les appelait à adorer Allah. Cette hargne n'était pas spécifique aux Thamud; car les Thamud ne faisaient qu'emboîter le pas au peuple de Nuh et aux 'Ad, qui avaient vécu avant eux, réitérant leurs erreurs. C'est pourquoi le Coran fait ainsi référence à ces trois communautés comme suit:
"Ne vous est-il pas parvenu le récit de ceux qui vous ont précédés: du peuple de Nuh, des 'Ad, des Thamud et de ceux qui vécurent après eux, et que seul Allah connaît? Leurs Messagers vinrent à eux avec des preuves, mais ils dirent, portant leurs mains à leurs bouches: 'Nous ne croyons pas au Message avec lequel vous avez été envoyés et nous sommes, au sujet de ce à quoi vous nous appelez, dans un doute vraiment troublant' " (Surah Ibrahim:9)
En dépit des avertissements du Prophète Salih, les gens continuèrent d'être assaillis par le doute, hormis une petite minorité de croyants, qui d'ailleurs furent sauvés lorsque vint la grande catastrophe. Et les chefs de la communauté exercèrent des pressions sur eux:
"Les notables de son peuple qui s'enflaient d'orgueil dirent aux opprimés, à ceux d'entre eux qui avaient la foi: 'Savez-vous si Salih est envoyé de la part de son Seigneur?' Ils dirent: 'Oui, nous croyons à son Message'. Ceux qui s'enflaient d'orgueil dirent: 'Nous, nous ne croyons certainement pas en ce à quoi vous avez cru' " (Surah al-A'raf:75-76)
L'hostilité ne fit que croître, et un groupe parmi les mécréants se mit même à comploter en vue d'attenter à la vie de Salih, en jurant paradoxalement par Allah qu'ils s'engageaient à s'en débarrasser:
"Ils dirent: 'Nous voyons en toi et en ceux qui sont avec toi des augures de malheur'. Il dit: 'Votre sort dépend d'Allah. Mais vous êtes plutôt des gens qu'on soumet à la tentation'. Et il y avait dans la ville un groupe de neuf individus qui semaient le désordre sur terre et qui ne faisaient rien de bon. Ils dirent: 'Jurons par Allah que nous l'attaquerons de nuit, lui et sa famille. Ensuite nous dirons à celui qui sera chargé de le venger: 'Nous n'avons pas assisté à l'assassinat de sa famille et nous sommes sincères'. Ils complotèrent donc, et Nous complotâmes aussi sans qu'ils ne s'en rendent compte" (Surah an-Naml:47-50)
Pour mettre son peuple à l'épreuve, Salih leur montra une certaine chamelle. Pour voir s'ils suivraient ou non les commandements d'Allah, il leur enjoignit de partager leur eau avec elle et de ne pas lui faire de mal. Mais ils réagirent en la tuant, et ces événements sont évoqués dans le Coran:
"Les Thamud traitèrent de menteurs les Messagers. Quand Salih, leur frère, leur dit: 'Ne craindrez-vous pas Allah? Je suis pour vous un messager digne de confiance.
Craignez donc Allah et obéissez-moi. Je ne vous demande pas de salaire pour cela, mon salaire n'incombe qu'au Seigneur des mondes. Vous laissera-t-on en sécurité dans votre condition présente? Au milieu de jardins, de sources, de cultures et de palmiers aux fruits presque mûrs? Creusez-vous habilement des maisons dans les montagnes? Craignez donc Allah et obéissez-moi.
N'obéissez pas à l'ordre de ceux qui outrepassent les limites, qui sèment le désordre sur la terre et n'améliorent rien'. Ils dirent: 'Tu n'es qu'un ensorcelé, tu n'es qu'un homme comme nous. Apporte donc un prodige, si tu es du nombre des véridiques'. Il dit: 'Voici une chamelle; à elle de boire un jour convenu, et à vous de boire un autre jour. Et ne lui infligez aucun mal, sinon le Châtiment d'un Jour Terrible vous saisira'. Mais ils la tuèrent. Eh bien, ils eurent à le regretter!" (Surah ash-Shu'ara:141-157)
Et dans la sourate al-Qamar, le bras de fer entre Salih et son peuple est décrit comme suit
"Les Thamud ont traité de mensonges les avertissements. Ils dirent: 'Allons-nous suivre un seul homme [Salih] d'entre nous-mêmes? Nous serions alors dans l'égarement et la folie. Est-ce que le Message a été envoyé à lui à l'exception de nous tous? C'est plutôt un grand menteur, plein de prétention et d'orgueil'. Demain ils sauront qui est le plus grand menteur plein de prétention et d'orgueil. Nous leur enverrons la chamelle, comme épreuve.
Surveille-les donc et sois patient. Et informe-les que l'eau sera en partage entre eux et la chamelle; chacun boira à son tour. Puis ils appelèrent leur camarade, qui prit son épée et la tua" (Surah al-Qamar:23-29)
Le fait qu'ils ne furent pas punis immédiatement ne fit qu'augmenter leur insolence; ils s'en prirent à Salih, le critiquant et l'accusant d'être un menteur:
"Ils tuèrent la chamelle, désobéirent au commandement de leur Seigneur et dirent: 'Ô Salih, fais-nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des envoyés d'Allah' " (Surah al-A'raf:77)
Allah affaiblit les plans et les stratagèmes des infidèles, et Il sauva Salih des mains de ceux qui voulaient lui nuire. Après cet événement Salih, voyant qu'il avait proclamé le Message à son peuple de différentes façons mais que presque personne ne l'avait sérieusement écouté, annonça à son peuple qu'ils seraient détruits dans trois jours:
"Mais ils la tuèrent. Alors il leur dit: 'Jouissez de vos biens dans vos demeures pendant encore trois jours! Voilà une promesse qui ne sera pas démentie' " (Surah Hud:65)
Promesse tenue: trois jours plus tard, l'avertissement de Salih devint réalité et c'en fut fait des Thamud:
"Le Cri Affreux saisit les injustes. Et les voilà foudroyés dans leurs demeures, comme s'ils n'y avaient jamais prospéré. En vérité, les Thamud n'ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les Thamud! " (Surah Hud:67-68)
Pharaons:
"Il en fut de même pour les gens de Pharaon et pour ceux qui, avant eux, avaient traité de mensonge les signes de leur Seigneur. Nous les avons fait périr pour leurs péchés. Et Nous avons noyé les gens de Pharaon. Car ils étaient tous des injustes" (Surah al-Anfal:54)
L'ancienne Civilisation Egyptienne, à l'instar d'autres cités-états établies en Mésopotamie à la même époque, est connue pour avoir été l'une des plus vieilles civilisations du monde, et il a été montré qu'elle a constitué un état organisé doté de l'ordre social le plus avancé de son temps. Trois facteurs ont grandement contribué à l'essor de la Civilisation Egyptienne: l'écriture y a été découverte et utilisée dès le troisième millénaire avant Jésus-Christ, le fleuve Nil a été mis à profit et l'Egypte s'est naturellement trouvée protégée des agressions extérieures de par la nature de son territoire.
Mais cette société 'civilisée' a aussi été celle du 'règne des Pharaons', qui est le système mécréant le plus nettement dénoncé dans le Coran. Ces souverains débordèrent d'orgueil, dévièrent de la voie droite et blasphémèrent; et finalement, ni leur civilisation avancée, ni leur ordre socio-politique, ni leurs succès militaires ne les sauvèrent de la destruction.
L'Autorité des Pharaons
Cette civilisation Egyptienne était fondée sur la fertilité du fleuve Nil. Les Egyptiens s'étaient établis dans la vallée du Nil à cause de l'abondance des eaux de ce fleuve, et parce qu'ils pouvaient cultiver la terre avec cette eau sans être dépendants de la saison des pluies.
L'historien Ernst H. Gombrich a rappelé que l'Afrique a un climat très chaud et peut ne pas connaître de pluies durant des mois. C'est pour cette raison que beaucoup de régions de ce continent sont extrêmement sèches, et sont recouvertes de vastes déserts. D'ailleurs, il y a le désert des deux côtés du fleuve Nil, et il pleut rarement en Egypte. Mais cela importe peu dans ce pays, puisque le fleuve Nil traverse le territoire en son milieu, et ce du nord au sud.1
Ainsi, quiconque exerce un contrôle sur ce fleuve exerce par conséquent un pouvoir sur le vecteur le plus important du commerce et de l'agriculture de l'Egypte. C'est de cette manière que les pharaons ont dominé l'Egypte.
Le parcours étroit et vertical du Nil à travers le pays ne permettait pas l'établissement de larges zones résidentielles autour du fleuve, et par conséquent la civilisation Egyptienne était constituée de petites villes et de villages, et non d'énormes cités. Cette dissémination de la population a également contribué à la domination du peuple Egyptien par les pharaons.
Le roi Ménès est connu pour avoir été le premier Pharaon Egyptien ayant unifié toute l'ancienne Egypte en un seul état, vers le troisième millénaire avant Jésus-Christ. En fait le terme 'pharaon' désignait à l'origine le palais où vivait le roi Egyptien à cette époque mais, avec le temps, il servit à désigner le roi d'Egypte lui-même. C'est pourquoi les dirigeants de l'ancienne Egypte commencèrent à être appelés 'pharaons'.
Etant les possesseurs, les administrateurs et les chefs de l'état dans sa totalité, ces pharaons furent facilement acceptés comme étant des incarnations de la plus grande divinité de la religion polythéiste qui sévissait dans l'ancienne Egypte. L'administration des terres Egyptiennes, leur répartition, leurs revenus, ainsi que tous les services et domaines du pays, étaient gérés au nom du pharaon.
Le caractère absolu du régime procurait au pharaon un tel pouvoir qu'il pouvait se permettre tout ce qu'il voulait. Dès l'établissement de la première dynastie, au temps de Ménès qui devint le premier Roi d'Egypte en unifiant la Haute et la Basse Egypte, le fleuve Nil fut distribué au public par le biais de canaux. En plus de cela, toute production de biens et de services fut placée sous la tutelle du souverain. La répartition et la distribution des sources de richesses étaient ainsi laissées à la discrétion du pharaon qui, sans difficulté, maintenait dans la soumission toute une population. Le Roi d'Egypte, bientôt couramment appelé Pharaon, était considéré comme un être saint qui détenait un immense pouvoir et subvenait aux besoins de tout son peuple; et il n'y avait qu'un pas vers sa divinisation, pas qui fut aisément franchi. Et les pharaons eux-mêmes se mirent à croire en leur caractère divin.
Certains termes utilisés par Pharaon lors de sa conversation avec Musa, et mentionnés dans le Coran, prouvent qu'ils avaient vraiment adopté cette croyance. Il essaya ainsi d'intimider Musa en disant:
"Si tu adoptes une autre divinité que moi je te ferai jeter en prison!" (Surah ash-Shu'ara:29)
et il déclara aux gens autour de lui:
"… je ne connais pas de divinité pour vous autre que moi…" (Surah al-Qasas:38)
Ceci montre amplement qu'il se considérait lui-même comme un dieu.
Les croyances religieuses des Egyptiens étaient surtout fondées sur le culte rendu à leurs dieux. Les 'intermédiaires' entre ces dieux et le peuple étaient les prêtres, qui occupaient une position dominante dans la société. Usant de la sorcellerie et de la magie, les prêtres formaient une classe sociale importante dont les pharaons utilisaient les services afin de maintenir la population dans la soumission.
Les Croyances Religieuses des Anciens Egyptiens
Selon l'historien Grec Hérodote, les Anciens Egyptiens étaient les gens les plus 'dévots' dans le monde. Pourtant, leur religion n'était pas la religion de la Vérité, mais il s'agissait bien au contraire d'un polythéisme pervers, qu'ils se refusaient à abandonner à cause de leur extrême conservatisme.
Les Anciens Egyptiens étaient largement influencés par l'environnement naturel dans lequel ils vivaient. La géographie naturelle de l'Egypte protégeait le pays de façon parfaite contre les agressions extérieures, car l'Egypte était entourée de déserts, de montagnes et de mers. Les attaques éventuelles ne pouvaient aisément emprunter que deux voies, et il était aisé pour les Egyptiens de garder ces deux chemins d'accès. Les Egyptiens demeurèrent donc isolés du monde extérieur à cause de ces facteurs naturels. Mais avec les siècles, cet isolement fut la source d'une bigoterie obscurantiste; les Egyptiens adoptèrent une attitude hostile à toute innovation et à toute remise en question, se traduisant par un conservatisme forcené en matière de religion. Et la 'religion de leurs ancêtres', mentionnée fréquemment dans le Coran, devint leur valeur la plus importante.
C'est pourquoi Pharaon et son cercle rapproché tournèrent le dos à Musa et à Harun lorsque ceux-ci leur proclamèrent la Religion de Vérité, en disant:
"Ils dirent: 'Est-ce pour nous écarter de ce sur quoi nous avons trouvé nos ancêtres que tu es venu à nous, et pour que la grandeur appartienne à vous deux sur la terre? Et nous ne croyons pas en vous!'" (Surah Yunus:78)
La religion de l'Ancienne Egypte était divisée en branches, dont les plus importantes étaient la religion officielle de l'état, les croyances des gens du peuple et la croyance dans la vie après la mort.
Selon la religion officielle de l'état, le pharaon était un être divin. Il était l'incarnation vivante sur la terre des dieux de la population, et son devoir était l'exercice de la justice et la protection de cette population.
Les croyances répandues au sein du peuple étaient extrêmement compliquées, et les individus qui venaient contredire la religion officielle de l'état furent opprimés par les pharaons successifs. De façon simplifiée, les Egyptiens croyaient en de nombreuses divinités, et ces dieux étaient habituellement représentés sous la forme de corps humains surmontés de têtes d'animaux. Il pouvait cependant y avoir quelques variantes d'une région à l'autre.
La vie après la mort occupait une place centrale dans la croyance Egyptienne. Ils pensaient que l'âme survivait après le décès du corps, et qu'elle était transportée par des anges particuliers auprès du Dieu qui exerçait une fonction de Juge, assisté de quarante-deux autres 'juges assistants'; une balance était alors selon eux avancée, et l'âme du défunt y était pesée. Ceux chez qui la bonté l'emportait connaissaient ensuite la félicité, tandis que les réprouvés étaient sujets à de grands tourments: les malfaisants étaient tourmentés à jamais par une étrange créature surnommée 'Le Mangeur de Morts'.
La croyance des Anciens Egyptiens en l'Au-Delà montre clairement des connotations avec la religion monothéiste et la religion de Vérité. Ce point particulier de la croyance dans l'Au-Delà prouve que la religion de Vérité et le Message Divin avaient atteint autrefois la terre d'Egypte, mais que cette religion avait été plus tard pervertie, le monothéisme se trouvant entaché d'ajouts polythéistes. Il est un fait avéré que des avertisseurs appelant les gens à attester de l'unicité d'Allah et à se comporter comme ses serviteurs ont été envoyés à plusieurs reprises en Egypte, tout comme cela a également été le cas pour tous les peuples sur terre à une époque ou une autre. L'un d'eux était le Prophète Yusuf, dont l'histoire est rapportée en détail dans le Coran. L'histoire de Yusuf est aussi extrêmement importante parce qu'elle inclut l'arrivée des Enfants d'Israël en Egypte et leur établissement dans ce pays.
Par ailleurs, il existe dans les sources historiques des références à certains Egyptiens qui invitèrent les gens autour d'eux à embrasser des religions monothéistes, et ce avant même la venue de Musa. L'un d'entre eux est le pharaon le plus remarquable de l'histoire de l'Egypte, à savoir Amenhotep IV.
Le Pharaon Monothéiste Amenhotep IV
Les pharaons Egyptiens furent en général brutaux, oppresseurs, belliqueux et sans aucune pitié. En général, ils adoptèrent la religion polythéiste de l'Egypte et se déifièrent eux-mêmes par le biais de cette religion. Mais il y eut un pharaon dans l'histoire de l'Egypte, qui fut radicalement différent des autres. Ce pharaon a défendu la croyance en un Créateur unique, et il s'est trouvé confronté à l'opposition farouche des prêtres d'Ammon, qui profitaient du système polythéiste, et de certains militaires qui soutenaient les prêtres, et il mourut assassiné. Ce pharaon s'appelait Amenhotep IV, et son règne eut lieu au cours du quatorzième siècle avant Jésus-Christ.
Lorsque Amenhotep IV arriva sur le trône en 1375 avant Jésus-Christ, il eut à faire face à un conservatisme et à un traditionalisme vieux de plusieurs siècles. Jusqu'alors, la structure de la société et les relations entre le palais royal et le peuple n'avaient subi aucune modification. Tout événement extérieur et toute réforme religieuse étaient complètement ignorés, attitude qui avait frappé les voyageurs Grecs et qui, nous l'avons expliqué plus haut, provient des spécificités géographiques de l'Egypte.
Imposée au peuple par les pharaons, la religion officielle requérait une foi aveugle dans les traditions du passé. Mais Amenhotep IV refusa d'adopter la religion officielle. L'historien Gombrich écrit:
'Il (Amenhotep IV) rompit avec de nombreuses coutumes consacrées par une vieille tradition. Il refusa de rendre hommage aux nombreux dieux étranges vénérés par son peuple. Pour lui il n'y avait qu'un seul Dieu suprême, Aton, qu'il adorait et qu'il représentait sous la forme du soleil. Il s'est d'ailleurs lui-même surnommé Akhenaton, d'après le nom de son Dieu, et il déplaça sa cour en un lieu éloigné dénommé aujourd'hui El-Amarna, pour se mettre hors de portée des prêtres des autres dieux'.2
Après la mort de son père, le jeune Amenhotep IV se trouva soumis à de fortes pressions, à cause de sa croyance monothéiste et de sa volonté d'effectuer des changements radicaux dans tous les domaines. Mais les prêtres de Thèbes firent tout pour l'empêcher de répandre sa religion. Le jeune pharaon et ses partisans quittèrent alors la cité de Thèbes pour aller s'établir à Tell-El-Amarna. Là, ils édifièrent une cité nouvelle et moderne, qui fut surnommée 'Akh-et-aton'. Amenhotep IV changea aussi son nom, qui signifiait 'satisfaction d'Amon' en Akh-en-aton, qui signifiait 'soumis à Aton'. Amon était le nom donné à la plus grande idole dans le polythéisme Egyptien. Selon Amenhotep, Aton était le 'Créateur des cieux et de la terre', titre qui revient à Allah en Islam.
Choqués par ces événements, les prêtres d'Amon voulaient chasser Akhenaton à tout prix, et ils tirèrent profit d'une crise économique dans ce sens. Akhenaton fut empoisonné par des conspirateurs. Les pharaons qui régirent ensuite l'Egypte prirent soin de rester soigneusement sous l'influence des prêtres.
Après Akhenaton, des pharaons soutenus par l'armée accédèrent au pouvoir, ce qui ne fit que renforcer le vieux polythéisme traditionnel et favoriser le retour de l'Egypte vers le passé. Presque un siècle plus tard arriva sur le trône Ramsès II, qui connut le plus long règne de l'histoire de l'Egypte. Selon de nombreux historiens, Ramsès II a été le pharaon qui persécuta les Enfants d'Israël et qui combattit contre Musa. 3
Le peuple de Saba:
"Il y avait assurément, pour la tribu de Saba, un signe dans leurs demeures: deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche. 'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui: une contrée agréable et un Seigneur Pardonneur'. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes alors contre eux Sailal-Arim (l'Inondation du Barrage), Et Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Surah Saba:15-16)
La communauté de Saba faisait partie des quatre plus grandes civilisations qui vivaient en Arabie du Sud. On estime que ce peuple s'est établi là dans la période comprise entre 1000 et 750 avant Jésus-Christ, pour disparaître définitivement vers l'an 550 de l'ère Chrétienne suite à deux siècles de conflits avec les Arabes et les Perses.
L'époque exacte de l'établissement de la civilisation de Saba est sujette à de nombreuses discussions, le peuple de Saba ayant commencé à tenir des registres gouvernementaux écrits vers l'an 600 avant Jésus-Christ. C'est pourquoi nous ne disposons pas de documents écrits émanant d'eux antérieurs à cette date.
Les plus anciennes sources faisant référence au peuple de Saba sont des chroniques militaires annuelles rédigées au temps du Roi Assyrien Sargon II (722-705 avant Jésus-Christ); alors que Sargon enregistrait la liste des gens redevables de l'impôt envers lui, il a inscrit le Roi de Saba, Yith'i-amara (It'amara). C'est là la plus vieille trace écrite de l'existence du Royaume de Saba.
Pourtant, il serait faux de conclure d'après ce seul document que la culture de Saba n'a vu le jour que vers 700 avant Jésus-Christ, car il est plus que probable que Saba existait depuis longtemps déjà. D'ailleurs, dans les inscriptions d'Arad-Nannar, l'un des plus anciens rois de l'état d'Ur, le mot 'Sabum', dont on pense qu'il désigne 'le pays de Saba', a été utilisé.1 Si ce terme désigne effectivement Saba, alors c'est là une preuve que l'histoire de Saba remonte jusque vers l'an 2500 avant Jésus-Christ.
Les sources historiques mentionnant le peuple de Saba disent habituellement qu'ils étaient les vecteurs d'une véritable civilisation, à l'instar des Phéniciens, et qu'ils pratiquaient beaucoup le commerce. En conséquence, ils contrôlaient et administraient certaines pistes caravanières qui traversaient l'Arabie du Nord. Pour que les commerçants Sabéens puissent acheminer leurs marchandises vers la Méditerranée et Gaza, ils devaient traverser l'Arabie du Nord, et il leur fallait pour cela obtenir l'autorisation du roi Sargon II, qui gouvernait la région, ou bien s'acquitter d'un impôt envers lui. Et lorsque les Sabéens commencèrent à verser de l'argent au Royaume Assyrien, leur nom se trouva naturellement mentionné dans les annales de cet état.
Les Sabéens sont connus pour avoir atteint un certain degré de civilisation, comme en témoignent les termes 'restaurer', 'consacrer' et 'construire', que les dirigeants de Saba ont fréquemment employés. Le Barrage de Ma'rib, qui est l'un des plus importants monuments de ce peuple, démontre clairement le niveau technologique qu'ils possédaient. Et, par ailleurs, l'armée Sabéenne devait être assez puissante, vu la longue durée d'existence de leur culture.
L'état Sabéen se permit même d'adopter une politique expansionniste, grâce à son armée. Ainsi les Sabéens ont-ils conquis les terres du vieil état Qatabéen, et ils géraient de nombreux territoires en Afrique. En l'an 24 avant Jésus-Christ, lors d'une expédition menée vers l'Afrique du Nord, l'armée Sabéenne infligea une sévère défaite à l'armée de Marcus Aelius Gallus, qui gouvernait l'Egypte au nom de l'Empire Romain, confirmant ainsi sa suprématie dans cette partie du monde à cette époque. Il semble que l'état Sabéen poursuivait une politique généralement modérée, n'hésitant cependant pas à faire usage de la force s'il jugeait cela nécessaire. Doté d'une culture et d'une armée dominantes, l'état Sabéen pouvait être qualifié de 'superpuissance' régionale à cette époque-là.
La grande force de l'état Sabéen est également décrite dans le Coran. Une déclaration des commandants de l'armée Sabéenne, mentionnée dans le Noble Livre, prouve que ceux-ci avaient une grande confiance en eux-mêmes; ceux-ci avaient en effet déclaré:
"Nous sommes détenteurs d'une force et d'une puissance redoutable. Le commandement cependant t'appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner" (Surah an-Naml:33)
La capitale de l'état Sabéen était Ma'rib, qui jouissait d'une grande opulence grâce à son emplacement géographique. Cette cité était située aux abords du fleuve Adhanah. Et l'endroit où le fleuve atteignait le Mont Balaq était très propice à la construction d'un barrage. Utilisant cette topographie favorable, les Sabéens élevèrent très tôt un ouvrage de ce type, et ils commencèrent à pratiquer l'irrigation. Ils atteignirent après cela un degré véritablement élevé de prospérité. Et Ma'rib fut l'une des cités les plus modernes de l'époque. Les voyageurs Grecs visitant la région parlèrent en termes admiratifs de cette prospérité et témoignèrent du caractère verdoyant de cette partie de l'Arabie.2
Inscriptions rédigées dans la langue du Peuple de Saba.La hauteur du barrage de Ma'rib était de 16 mètres, sa largeur était de 60 mètres et il était long de 620 mètres. Selon les estimations, il permettait d'irriguer une zone de 9600 hectares, dont 5300 situés sur la plaine du sud et le restant appartenant à la plaine du nord. Ces deux plaines étaient d'ailleurs mentionnées dans l'expression 'Ma'rib et les deux plaines' dans les inscriptions Sabéennes.3 Dans le Coran, cette réalité est exprimée sous la forme:
'Les deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche' (Surah Sabah:15)
qui désigne les jardins imposants et les vignobles de ces deux vallées. Grâce à ce barrage et à son irrigation induite, la région acquit la réputation d'être la plus florissante et la mieux irriguée du Yémen. Le Français J. Holevy et l'Autrichien Glaser ont prouvé d'après des documents écrits que le barrage de Ma'rib existait depuis une époque fort reculée. En effet, des inscriptions rédigées dans le dialecte Himer établissent que ce barrage a rendu la région environnante très productive.
Ce barrage a bénéficié d'importantes réparations aux cinquième et sixième siècles de l'ère Chrétienne. Pourtant, cette restauration ne put empêcher l'effondrement de l'ouvrage en l'an 542. Cette catastrophe s'est traduite par 'l'inondation du Barrage' mentionnée dans le Coran, source de dégâts profonds: des centaines d'années de labeur des Sabéens disparurent soudain avec la destruction de vignobles et terres cultivées et jardins. Il est un fait avéré que le peuple Sabéen est entré dans une phase de récession suite à cet événement, et ce déclin amena la disparition de l'état Sabéen.
L'Inondation d'Arim qui frappa l'Etat de Saba
Lorsque nous examinons le Coran à la lumière des données historiques évoquées précédemment, nous constatons qu'il existe un réel accord. Les découvertes archéologiques et les données historiques vérifient ce qui est écrit dans le Coran. Les versets rappellent que le peuple de Saba a été détruit pour n'avoir pas écouté les exhortations de leur prophète et pour avoir rejeté la foi, faisant ainsi preuve d'ingratitude, et ce par le biais d'une terrible inondation. Cette inondation est ainsi décrite dans le Coran:
"Il y avait assurément, pour la tribu de Saba, un signe dans leurs demeures: deux jardins, l'un à droite et l'autre à gauche. 'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui: une contrée agréable et un Seigneur Pardonneur'. Mais ils se détournèrent. Nous déchaînâmes alors contre eux Sailal-Arim (l'Inondation du Barrage), Et Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris. Ainsi les rétribuâmes-Nous pour leur mécréance. Saurions-Nous sanctionner un autre que le mécréant?" (Surah Sabah:15-17)
Comme il ressort de ces versets, les Sabéens vivaient dans une région réputée pour sa douceur, ses vignobles et ses jardins. Traversée par des pistes caravanières, le pays de Saba jouissait d'un niveau de vie enviable et était parmi les plus prospères de son époque.
Dans une telle contrée, ce qui était attendu de ses habitants était:
'Mangez de ce que votre Seigneur vous a attribué, et soyez reconnaissants envers Lui', comme le précise le verset.
Pourtant ils n'ont pas agi de la sorte. Ils pensèrent être à l'origine de leur prospérité, considérant que tout cela était venu grâce à leurs seuls efforts. Ils choisirent l'arrogance plutôt que la reconnaissance et, comme le Coran le déclare, 'ils se détournèrent [d'Allah]'…
Et parce qu'ils attribuaient à eux-mêmes tout ce qu'ils possédaient, ils perdirent tout. L'inondation du Barrage fit tout disparaître.
Mawdudi a écrit dans son commentaire du Coran à propos de l'appellation 'Sayl al-Arim', qui est employée dans le Noble Livre pour désigner ce désastre:
'Le vocable "arim", qui apparaît dans l'expression "Sayl al-Arim", est une forme dérivée du vocable "arimen", utilisé dans le dialecte de l'Arabie du Sud, et qui signifie "barrage, barrière". Dans les ruines exhumées lors des fouilles menées au Yémen, ce mot est apparu utilisé dans ce sens dans de nombreuses inscriptions; par exemple, dans celles qui furent réalisées après la restauration du grand mur de Ma'rib en 542 et 543, sous l'ordre du roi Ethiopien Ebrehe (Abraha), qui gouvernait aussi le Yémen, le mot "arim" est employé à plusieurs reprises pour désigner le barrage. C'est pourquoi l'expression "Sayl al-Arim" veut dire "une inondation désastreuse qui se produit après la rupture d'un barrage". Le verset:
"Nous leur changeâmes leurs deux jardins en deux bosquets aux fruits amers, des tamaris et des jujubiers rabougris" (Surah Saba:16), décrit l'état du pays après la catastrophe. Après l'effondrement du Mur, les canaux d'irrigation creusés par les Sabéens se trouvèrent également détruits. Par voie de conséquence, la région qui était, auparavant, semblable à un vaste jardin, se trouva transformée en une jungle. Et il n'y eut dès lors plus de fruits autres que ceux, semblables à des cerises, portés par de petits arbustes'4.
L'archéologue Chrétien Werner Keller, auteur de l'ouvrage 'Le Livre Saint avait raison' (Und Die Bible Hat Doch Recht), reconnut que l'inondation d'Arim s'était produite selon la description du Coran, et il écrivit que l'existence d'un tel barrage et la destruction du pays entier suite à son effondrement prouvent que l'épisode Coranique relatif aux gens du jardin a bel et bien eu lieu.5
Grâce au barrage de Ma'rib, édifié à l'aide d'une technologie très avancée, les Sabéens devinrent détenteurs d'une grande capacité d'irrigation. La fertilité des terres ainsi obtenues, venant s'ajouter au contrôle des routes commerciales, permirent aux Sabéens de jouir d'un niveau de vie élevé. Malheureusement, ils se détournèrent d'Allah, envers Qui ils auraient pourtant dû se montrer reconnaissants pour tous les bienfaits mentionnés ci-dessus. Par conséquent, leur barrage s'effondra et 'l'inondation du Barrage' vint mettre un terme à toutes leurs réalisations dans cette vie.
Après la catastrophe, la région devint peu à peu un désert, et les Sabéens perdirent la source essentielle de leurs revenus avec la disparition de leurs terres agricoles. Cette situation était une sanction pour l'ingratitude des gens et leur refus de croire en Lui. La société Sabéenne commença à se désintégrer et les habitants de cette région abandonnèrent leurs demeures pour émigrer vers l'Arabie du Nord, La Mecque et la Syrie. 6
Puisque l'inondation s'est produite après la composition de l'Ancien et du Nouveau Testaments, cet événement se trouve évoqué seulement dans le Coran.
La cité de Ma'rib, autrefois prospère et aujourd'hui à l'état de ruines, constitue sans nul doute un avertissement pour tous ceux qui répéteront les mêmes erreurs que les Sabéens. Les Sabéens n'ont pas été les seuls à être frappés par une inondation en guise de châtiment. Dans le Coran, la sourate al-Kahf rapporte l'histoire de deux hommes, propriétaires chacun d'un jardin. L'un d'eux possédait un jardin vraiment imposant et productif, semblable à ceux que détenaient les Sabéens. Pourtant, il commit la même faute qu'eux: il se détourna d'Allah. Il pensa pouvoir s'attribuer la paternité des bienfaits dont il jouissait, c'est-à-dire qu'il considéra être la cause de son propre bien-être:
"Donne-leur l'exemple de deux hommes: à l'un d'eux Nous avons assigné jardins de vignes que Nous avons entourés de palmiers et Nous avons mis entre les deux jardins des champs cultivés. Les deux jardins produisaient leur récolte sans jamais défaillir. Et Nous avons fait jaillir entre eux un ruisseau. Et il avait des fruits et dit alors à son compagnon, avec qui il discutait: 'Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan'.
Il entra dans son jardin, coupable d'injustice envers lui-même [de par sa mécréance]; il dit: 'Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr, et je ne pense pas que l'Heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes un meilleur lieu de retour que ce jardin'.
Son compagnon lui dit, tout en conversant envers lui: 'Serais-tu mécréant envers Celui qui t'a créé de terre puis de sperme et enfin Qui t'a façonné en homme? Quant à moi, c'est Allah Qui est mon Seigneur; et je n'associe personne à mon Seigneur. En entrant dans ton jardin, pourquoi ne dis-tu pas: 'Telle est la volonté d'Allah! Il n'y a de puissance que par Allah'? Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants, il se peut que mon Seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin, qu'Il envoie sur ce dernier, du ciel, quelque calamité, et que son sol devienne glissant, ou que son eau se perde dans les profondeurs, de sorte que tu ne puisses plus la retrouver'.
Et sa récolte fut détruite, et il se mit alors à se tordre les deux mains à cause de ce qu'il y avait dépensé, cependant que ses treilles étaient complètement ravagées. Et il disait: 'Malheur à moi! Que je souhaiterais n'avoir associé personne à mon Seigneur!' Il n'y eut aucun groupe de gens pour le secourir contre la punition d'Allah. Et il ne put se secourir lui-même. En vérité, la véritable protection est du ressort d'Allah, le Vrai. Il accorde la meilleure récompense et le meilleur résultat" (Surah al-Kahf:32-44)
Comme il ressort de ces versets, l'erreur commise par le propriétaire du jardin prospère n'a pas été de nier l'existence d'Allah. Il reconnaît bien Allah puisqu'il a même supposé que s'il était ramené vers son Seigneur, il trouverait auprès de Lui quelque chose d'encore meilleur. Mais il a transgressé en affirmant que le bien dont il jouissait était en fait uniquement dû à ses efforts.
Et c'est précisément là un cas d'association avec Allah: tenter de s'attribuer ce qui appartient à Allah exclusivement, et oublier de craindre Allah en pensant qu'on peut arriver soi-même au succès, et qu'en plus Allah accordera Ses faveurs.
C'est ce qu'ont fait les Sabéens. Et leur châtiment fut identique, à savoir que tout leur territoire fut détruit, afin qu'ils sachent qu'ils n'étaient pas les véritables détenteurs du pouvoir, mais que seule une partie de la puissance leur avait été 'accordée'.
Le Barrage de Ma'rib, dont on voit ci-dessus les ruines, fut l'un des plus importants ouvrages des Sabéens. Les terres agricoles furent submergées lors de 'Inondation, et l'état Sabéen perdit sa force économique et ne tarda pas à disparaître.
Le Coran nous apprend que la Reine de Saba et son peuple 'adoraient le soleil en plus d'Allah' avant que celle-ci ne suive Sulayman. Des inscriptions sont venues venues confirmer cela, et elles indiquent que dans leurs temples les Sabéens adoraient le soleil et la lune, dont on voit les ruines de l'un ci-dessus à gauche.
Les compagnons de la grotte:
"Penses-tu que les gens de la Grotte et de l'Inscription portant leurs noms ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges?" (Surah al-Kahf:9)
La dix-huitième sourate du Coran, dénommée al-Kahf, ce qui signifie 'la Grotte', évoque un groupe de jeunes gens qui avaient trouvé refuge dans un tel abri pour fuir l'oppression et l'injustice d'un gouverneur qui sévissait contre les croyants. Les versets concernant cette question sont les suivants:
"Penses-tu que les gens de la Grotte et de l'Inscription portant leurs noms ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges? Rappelle quand les jeunes se furent réfugiés dans la Grotte, ils dirent: 'Ô notre Seigneur, donne-nous de Ta part une miséricorde; et assure-nous la droiture dans tout ce qui nous concerne'. Alors Nous avons assourdi leurs oreilles en les plongeant dans un sommeil profond dans la Grotte, pendant de nombreuses années. Ensuite Nous les avons réveillés afin de savoir lequel des deux groupes qui discutaient à leur sujet saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour.
Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. Ce sont des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur; et Nous leur avons accordé les plus grands moyens de se diriger dans la bonne voie. Nous avons fortifié leurs c¶urs lorsqu'ils s'étaient levés pour dire:
'Notre Seigneur est le Seigneur des cieux et de la terre; jamais nous n'invoquerons de divinité en dehors de Lui, sans quoi nous transgresserions dans nos paroles. Voilà que nos concitoyens ont adopté en dehors de Lui des divinités. Que n'apportent-ils sur elles une preuve évidente? Quel pire injuste que celui qui invente un mensonge contre Allah?'
'Quand vous vous serez séparés d'eux et de ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugiez-vous donc dans la Grotte; votre Seigneur répandra de Sa miséricorde sur vous et accordera un sort plus enviable'.
Si tu avais vu le soleil, quand il se lève, s'écarter de leur Grotte vers la droite, et quand il se couche, passer à leur gauche, tandis qu'eux-mêmes étaient là, dans une partie spacieuse de la Grotte. Ceci est une des preuves d'Allah. Celui qu'Allah guide, c'est lui le bien-guidé.
Et quiconque est égaré par Allah, pour lui tu ne trouveras pas de protecteur pour le mettre sur la bonne voie. Et tu les aurais crus éveillés, alors qu'ils dormaient. Et Nous les tournions sur le côté droit et sur le côté gauche, tandis que leur chien était à l'entrée, pattes étendues. Si tu les avais aperçus, certes tu leur aurais tourné le dos en fuyant; et tu aurais été assurément rempli d'effroi devant eux. Et c'est ainsi que Nous les réveillâmes de leur long sommeil, afin qu'ils s'interrogent entre eux.
L'un parmi eux dit: 'Combien de temps êtes-vous demeurés là?' Ils dirent: 'Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour'. D'autres dirent: 'Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré.
Envoyez donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voit quel aliment est le plus pur et qu'il vous apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact; et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous.
Si jamais ils vous attrapent, ils vous lapideront ou vous feront retourner à leur religion, et vous ne réussirez alors plus jamais'. Et c'est ainsi que Nous avons rendu public leur existence, afin que les gens sachent que la promesse d'Allah est véridique et pour qu'il n'y ait point de doute au sujet de l'Heure.
Rappelle quand ils discutèrent à leur sujet et déclarèrent: 'Construisez sur eux un édifice. Leur Seigneur les connaît mieux'. Mais ceux dont l'opinion prévalut dirent: 'Elevons sur eux un sanctuaire'.
Ils diront: 'Ils sont trois et leur quatrième était leur chien'. Et ils diront, en conjecturant sur leur mystère, qu'ils étaient cinq, le sixième étant leur chien, et ils diront: 'Sept, le huitième étant leur chien'. Dis: 'Mon Seigneur connaît mieux leur nombre. Il n'en est que peu qui le savent'.
Ne discute à leur sujet que d'une façon apparente et ne consulte personne en ce qui les concerne. Et ne dis jamais, à propos d'une chose: 'Je la ferai sûrement demain', sans ajouter: 'Si Allah le veut'; et évoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: 'Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct'. Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents années et certains en ajoutèrent neuf dans leur calcul.
Dis: 'Allah sait mieux combien de temps ils demeurèrent là'. A Lui appartient l'inconnaissable des cieux et de la terre. Comment Il voit et entend clairement toutes choses! Ils n'ont aucun allié en dehors de Lui, et Il n'associe personne à Son commandement" (Surah al-Kahf:9-26)
- 3livres-1seulDieu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 65
- Enregistré le : 06 août14, 15:03
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 06:23CONCLUSION:
"N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'avaient fait eux-mêmes. Leurs Messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah Qui leur fit du tort; mais ils se firent du tort à eux-mêmes" (Surah ar-Rum:9)
Tous les peuples dont nous avons parlé jusqu'à présent avaient un ensemble de caractéristiques communes: ils transgressaient la Loi d'Allah, ils attribuaient à d'autres qu'Allah des qualités qui Lui appartiennent exclusivement, ils se comportaient de façon arrogante, ils spoliaient la propriété d'autrui, leur sexualité était déviée et ils faisaient preuve d'insolence. Un autre dénominateur commun était leur hostilité agressive à l'encontre des Musulmans qui se trouvaient assujettis à eux, et ils se livraient à toutes sortes d'intimidations.
Les récits délivrés par le Coran n'ont certainement pas pour objectif de donner des leçons d'histoire. Le Coran précise au contraire que les histoires des prophètes ne sont racontées que pour servir "d'exemple". La destruction des générations passées devrait inciter celles qui suivent à suivre le droit chemin:
"Cela ne leur a-t-il pas servi d'avertissement, que Nous ayons fait périr avant eux tant de générations dans les demeures desquelles ils marchent maintenant? Voilà bien là des leçons pour les gens doués d'intelligence" (Surah Ta-Ha:128)
Si nous considérons tous ces "exemples", nous pouvons nous rendre compte à quel point des pans entiers de notre société ne sont pas meilleurs, en termes de dégénérescence et de transgression, que les peuples du passé qui ont péri et qui ont été décrits dans les différents récits.
L'un des aspects les plus significatifs de l'époque actuelle est le nombre élevé d'homosexuels, ce qui nous fait penser au peuple de Loth. Ces gens déviés ont même dépassé ce qui pouvait être commis à Sodome et Gomorrhe, ou bien encore à Pompéi, et ils s'exposent dans les plus grandes villes du monde.
Toutes les sociétés que nous avons examinées ont été châtiées par le biais de désastres naturels tels que les tremblements de terre, les orages, les inondations, etc. Il pourrait bien en être de même pour les sociétés actuelles qui sont égarées et qui offensent Allah.
Il ne faut pas oublier qu'Allah est susceptible de punir une quelconque personne ou une quelconque nation quand Il le veut. Ou bien il peut laisser qui Il veut mener une vie ordinaire dans ce monde et le châtier ensuite dans l'Au-Delà. Le Coran précise à ce sujet:
"Nous saisîmes donc chacun pour son péché: il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan chargé de pierres; il y en eut que le Cri Affreux saisit; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas de nature à leur faire du tort; mais ils se sont fait du tort à eux-mêmes" (Surah al-'Ankabut:40)
Le Coran nous parle également du cas d'un croyant, contemporain de Musa et membre de la famille de Pharaon, qui dissimulait sa foi. Il s'adressa en ces termes à ses concitoyens:
"… 'Ô mon peuple, je crains pour vous un jour semblable à celui des Coalisés. Un sort semblable à celui du peuple de Nuh, des 'Ad et des Thamud, et de ceux qui vécurent après eux'. Mais Allah ne veut faire subir aucune injustice à Ses serviteurs.
'Ô mon peuple, je crains pour vous le Jour où les gens s'appelleront mutuellement, le Jour où vous tournerez le dos en déroute, sans qu'il y ait de protecteur pour vous contre Allah'. Et quiconque est égaré par Allah n'a point de guide" (Surah al-Ghafir:30-33)
Tous les prophètes ont averti leur peuple, ils ont attiré leur attention sur la réalité du Jour du Jugement et se sont efforcés de leur communiquer la crainte du châtiment d'Allah, tout comme l'avait fait ce croyant qui cachait sa foi. Les prophètes qui se sont succédés ont consacré à ressasser toutes ces choses encore et encore. Et pourtant, dans la plupart des cas, ceux à qui ils s'adressaient les ont accusés d'hypocrisie, pensant qu'ils ne cherchaient qu'à acquérir des biens matériels ou à asseoir leur supériorité sur eux, et ainsi ils se sont enfoncés aveuglément dans leurs propres systèmes de vie, demeurant sourds aux appels de leurs prophètes et ne se remettant pas en question. Certains sont même allés plus loin et ont essayé de tuer ou de faire dévier les croyants. Le nombre des partisans de chaque prophète a toujours été faible. Mais ces quelques personnes sincères ont été, à chaque fois, sauvées aux côtés de leur prophète lorsque leur communauté pervertie a subi l'anéantissement.
En dépit des milliers d'années s'étant écoulées et des bouleversements technologiques et de l'évolution des modes de vie, les structures sociales des incroyants n'ont guère évolué. Et comme nous l'avons dit plus haut avec insistance, une certaine fraction de la société actuelle possède tous les traits déviés des différents peuples évoqués par le Coran; tout comme les Thamud qui trichaient sur les mesures, il y a aujourd'hui de nombreux faussaires et escrocs. Il existe d'autre part une 'communauté homosexuelle', qui se trouve être même légalement protégée. Par ailleurs, la plupart de nos contemporains se montrent aussi rebelles et ingrats que les membres du peuple de Saba, aussi peu reconnaissants que le peuple d'Iram pour les richesses qu'ils possèdent, aussi insolents et négateurs que le peuple de Nuh à l'égard des croyants, et aussi peu soucieux de justice sociale que le peuple de 'Ad.
Ce sont là vraiment des signes significatifs…
Nous devrions être conscients que les avancées technologiques tout comme les richesses d'une nation ne peuvent pas protéger du châtiment d'Allah. Le Coran nous rappelle cette réalité:
"N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'avaient fait eux-mêmes. Leurs Messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah Qui leur fit du tort; mais ils se firent du tort à eux-mêmes" (Surah ar-Rum:9)
"N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'avaient fait eux-mêmes. Leurs Messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah Qui leur fit du tort; mais ils se firent du tort à eux-mêmes" (Surah ar-Rum:9)
Tous les peuples dont nous avons parlé jusqu'à présent avaient un ensemble de caractéristiques communes: ils transgressaient la Loi d'Allah, ils attribuaient à d'autres qu'Allah des qualités qui Lui appartiennent exclusivement, ils se comportaient de façon arrogante, ils spoliaient la propriété d'autrui, leur sexualité était déviée et ils faisaient preuve d'insolence. Un autre dénominateur commun était leur hostilité agressive à l'encontre des Musulmans qui se trouvaient assujettis à eux, et ils se livraient à toutes sortes d'intimidations.
Les récits délivrés par le Coran n'ont certainement pas pour objectif de donner des leçons d'histoire. Le Coran précise au contraire que les histoires des prophètes ne sont racontées que pour servir "d'exemple". La destruction des générations passées devrait inciter celles qui suivent à suivre le droit chemin:
"Cela ne leur a-t-il pas servi d'avertissement, que Nous ayons fait périr avant eux tant de générations dans les demeures desquelles ils marchent maintenant? Voilà bien là des leçons pour les gens doués d'intelligence" (Surah Ta-Ha:128)
Si nous considérons tous ces "exemples", nous pouvons nous rendre compte à quel point des pans entiers de notre société ne sont pas meilleurs, en termes de dégénérescence et de transgression, que les peuples du passé qui ont péri et qui ont été décrits dans les différents récits.
L'un des aspects les plus significatifs de l'époque actuelle est le nombre élevé d'homosexuels, ce qui nous fait penser au peuple de Loth. Ces gens déviés ont même dépassé ce qui pouvait être commis à Sodome et Gomorrhe, ou bien encore à Pompéi, et ils s'exposent dans les plus grandes villes du monde.
Toutes les sociétés que nous avons examinées ont été châtiées par le biais de désastres naturels tels que les tremblements de terre, les orages, les inondations, etc. Il pourrait bien en être de même pour les sociétés actuelles qui sont égarées et qui offensent Allah.
Il ne faut pas oublier qu'Allah est susceptible de punir une quelconque personne ou une quelconque nation quand Il le veut. Ou bien il peut laisser qui Il veut mener une vie ordinaire dans ce monde et le châtier ensuite dans l'Au-Delà. Le Coran précise à ce sujet:
"Nous saisîmes donc chacun pour son péché: il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan chargé de pierres; il y en eut que le Cri Affreux saisit; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas de nature à leur faire du tort; mais ils se sont fait du tort à eux-mêmes" (Surah al-'Ankabut:40)
Le Coran nous parle également du cas d'un croyant, contemporain de Musa et membre de la famille de Pharaon, qui dissimulait sa foi. Il s'adressa en ces termes à ses concitoyens:
"… 'Ô mon peuple, je crains pour vous un jour semblable à celui des Coalisés. Un sort semblable à celui du peuple de Nuh, des 'Ad et des Thamud, et de ceux qui vécurent après eux'. Mais Allah ne veut faire subir aucune injustice à Ses serviteurs.
'Ô mon peuple, je crains pour vous le Jour où les gens s'appelleront mutuellement, le Jour où vous tournerez le dos en déroute, sans qu'il y ait de protecteur pour vous contre Allah'. Et quiconque est égaré par Allah n'a point de guide" (Surah al-Ghafir:30-33)
Tous les prophètes ont averti leur peuple, ils ont attiré leur attention sur la réalité du Jour du Jugement et se sont efforcés de leur communiquer la crainte du châtiment d'Allah, tout comme l'avait fait ce croyant qui cachait sa foi. Les prophètes qui se sont succédés ont consacré à ressasser toutes ces choses encore et encore. Et pourtant, dans la plupart des cas, ceux à qui ils s'adressaient les ont accusés d'hypocrisie, pensant qu'ils ne cherchaient qu'à acquérir des biens matériels ou à asseoir leur supériorité sur eux, et ainsi ils se sont enfoncés aveuglément dans leurs propres systèmes de vie, demeurant sourds aux appels de leurs prophètes et ne se remettant pas en question. Certains sont même allés plus loin et ont essayé de tuer ou de faire dévier les croyants. Le nombre des partisans de chaque prophète a toujours été faible. Mais ces quelques personnes sincères ont été, à chaque fois, sauvées aux côtés de leur prophète lorsque leur communauté pervertie a subi l'anéantissement.
En dépit des milliers d'années s'étant écoulées et des bouleversements technologiques et de l'évolution des modes de vie, les structures sociales des incroyants n'ont guère évolué. Et comme nous l'avons dit plus haut avec insistance, une certaine fraction de la société actuelle possède tous les traits déviés des différents peuples évoqués par le Coran; tout comme les Thamud qui trichaient sur les mesures, il y a aujourd'hui de nombreux faussaires et escrocs. Il existe d'autre part une 'communauté homosexuelle', qui se trouve être même légalement protégée. Par ailleurs, la plupart de nos contemporains se montrent aussi rebelles et ingrats que les membres du peuple de Saba, aussi peu reconnaissants que le peuple d'Iram pour les richesses qu'ils possèdent, aussi insolents et négateurs que le peuple de Nuh à l'égard des croyants, et aussi peu soucieux de justice sociale que le peuple de 'Ad.
Ce sont là vraiment des signes significatifs…
Nous devrions être conscients que les avancées technologiques tout comme les richesses d'une nation ne peuvent pas protéger du châtiment d'Allah. Le Coran nous rappelle cette réalité:
"N'ont-ils pas parcouru la terre pour voir ce qu'il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ceux-là les surpassaient en puissance et avaient labouré et peuplé la terre bien plus qu'ils ne l'avaient fait eux-mêmes. Leurs Messagers leur vinrent avec des preuves évidentes. Ce n'est pas Allah Qui leur fit du tort; mais ils se firent du tort à eux-mêmes" (Surah ar-Rum:9)
- coalize
- [Religion] Aucune [Organisation] Aucune
- [Religion] Aucune [Organisation] Aucune
- Messages : 2802
- Enregistré le : 11 juil.14, 21:15
-
Contact :
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 06:30Sondage : qui a lu ce kilometre de cc?
- 3livres-1seulDieu
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 65
- Enregistré le : 06 août14, 15:03
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 06:43
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:05Si tu pouvais résumer tes sujets, ce serait bien.
Personne n'a envie de lire un poste de 2000 lignes.
En tout cas, je te confirmes que je n'air rien lu de ton copier coller (?). Aucun intérêt donc.
La dernière fois que j'ai lu un livre de 300 page, c'était 3001 "l'odissey finale" de Arthur C Clarke. Mais ça valait le coup.
@+
Personne n'a envie de lire un poste de 2000 lignes.
En tout cas, je te confirmes que je n'air rien lu de ton copier coller (?). Aucun intérêt donc.
La dernière fois que j'ai lu un livre de 300 page, c'était 3001 "l'odissey finale" de Arthur C Clarke. Mais ça valait le coup.
@+
Sortez de mon ordi 

- vic
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 22336
- Enregistré le : 07 juil.13, 09:15
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:05Rasoir à souhait , je pense effectivement dans la vie qu'il est toujours sage pour avoir un recul sur une information d'examiner plusieurs sources et les confronter , sinon on tombe dans l'aspect sectaire et l'aveuglement dangereux et passionnel . Les Thamud sont des gens très sage si ils disent qu'il ne faut pas tout miser sur une seule source et la parole d'un seul prophète . Du reste pourquoi un seul prophète dieu aurait il choisi , tout cela est du bon sens justement .
Intéressez vous un peu à d'autres religions , philosophies , sortez un peu on vous sent enfermé dans votre truc Allah et Mahomet pour ne voir que la vérité que par un tout minuscule trou de la lorgnette .
Ca sent le grotesque , c'est toujours ceux qui ne croiront pas l'unique parole du prophète iront en enfer , ils n'ont rien compris , ils sont sous intelligents et nous on est des saint génis . Ben oui il avait des gros mollets Mahomet , il se la jouait je suis le plus ceci et le plus cela et il n'y a que moi au monde qui sait la vérité et tous ceux qui ne croient pas comme moi iront en enfer .
Moi j'appelle ça la grosse tête , pas la sagesse ni l'humilité ni l'ouverture d'esprit .
Intéressez vous un peu à d'autres religions , philosophies , sortez un peu on vous sent enfermé dans votre truc Allah et Mahomet pour ne voir que la vérité que par un tout minuscule trou de la lorgnette .
Ca sent le grotesque , c'est toujours ceux qui ne croiront pas l'unique parole du prophète iront en enfer , ils n'ont rien compris , ils sont sous intelligents et nous on est des saint génis . Ben oui il avait des gros mollets Mahomet , il se la jouait je suis le plus ceci et le plus cela et il n'y a que moi au monde qui sait la vérité et tous ceux qui ne croient pas comme moi iront en enfer .
Moi j'appelle ça la grosse tête , pas la sagesse ni l'humilité ni l'ouverture d'esprit .
Modifié en dernier par vic le 08 août14, 07:17, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:16Dieu ou Allh ? Parce que Dieu vient de Zeus.3livres-1seulDieu a dit :
Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même. ???
Du latin deus, apparenté au grec ancien Ζεύς, Zeús (« Zeus »).
http://fr.wiktionary.org/wiki/dieu
Alors fais bien attention quand tu compare Allh à Zeus.
Il se pourrais bien qu'il te rase toi aussi.

@+
Sortez de mon ordi 

- vic
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- [ Incroyant ] [ Athée ]
- Messages : 22336
- Enregistré le : 07 juil.13, 09:15
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:22C'est vrai ,le Dieu du coran me rase , j'ai beau y faire et essayer de m'y interesser ....kaboo a écrit :Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même. ???
Armez vous jusqu'au dents , tu veux dire de patience ,mais si au final Allah nous rase quand même , à quoi ça sert d'insister ??!!!
Modifié en dernier par vic le 08 août14, 07:24, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:24" 3livres-1seuldieu " contrairement à ce qui est mentionné dans le titre de ce sujet , ce n'est pas Dieu qui nous rasera dans le futur , c'est toi qui nous rase dans le présent !
Blague à part " 3livres-1seuldieu " essaie d'être sérieux au lieu de nous gaver comme des oies .
Blague à part " 3livres-1seuldieu " essaie d'être sérieux au lieu de nous gaver comme des oies .
Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent.(1 Thes 5 : 21)
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11777
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:443livres-un Dieu, lorsque, comme tu le fais ici, on copie un texte, on en précise l'auteur, c'est la moindre des choses il me semble.
Ecrire c'est un travail et il est normal de citer l'auteur surtout quand on copie tout son livre !
Il s'agit de "LES NATIONS DISPARUES" d' HARUN YAHYA (de son vrai nom Adnan Oktar)
Ecrire c'est un travail et il est normal de citer l'auteur surtout quand on copie tout son livre !
Il s'agit de "LES NATIONS DISPARUES" d' HARUN YAHYA (de son vrai nom Adnan Oktar)
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 07:56Cela prouve que Dieu/Allh est coiffeur et dentiste en même temps.vic a écrit : C'est vrai ,le Dieu du coran me rase , j'ai beau y faire et essayer de m'y interesser ....
Armez vous jusqu'au dents , tu veux dire de patience ,mais si au final Allah nous rase quand même , à quoi ça sert d'insister ??!!!
Il rase les cheveux et il fait grincer les dents.
De temps en temps, il est charpentier pour arrondir ses fin de mois.

@+
Sortez de mon ordi 

- résident temporaire
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 1806
- Enregistré le : 28 juin14, 06:06
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 08:46Cela dit, tu as affaire à un propagandiste, peut-être un fan du califat d'ELIL... ce qui m'a toujours surpris c'est de voir à quel point le modèle de société promeut par les islamistes relève de la conception pharisienne juive des premiers siècles de notre ère.Estrabolio a écrit :3livres-un Dieu, lorsque, comme tu le fais ici, on copie un texte, on en précise l'auteur, c'est la moindre des choses il me semble.
Ecrire c'est un travail et il est normal de citer l'auteur surtout quand on copie tout son livre !
Il s'agit de "LES NATIONS DISPARUES" d' HARUN YAHYA (de son vrai nom Adnan Oktar)
- Estrabolio
- [ Incroyant ]
- [ Incroyant ]
- Messages : 11777
- Enregistré le : 01 mai14, 20:20
Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 09:05Pas très sympa ni respectueux Kabookaboo a écrit : Cela prouve que Dieu/Allh est coiffeur et dentiste en même temps.
Il rase les cheveux et il fait grincer les dents.

Le Coran est issu d'une culture différente de la culture occidentale mais qui n'en a pas moins été une civilisation très brillante. Alors évidemment, la manière orientale de s'exprimer du Coran nous est étrangère et pas forcément agréable (et c'est vrai que pour ma part, j'ai du mal à lire une page du Coran alors que je peux lire la Bible pendant des heures.) mais est-ce une raison pour se moquer. Je ne pense pas. Je sais bien que tu n'es pas comme ça

Re: Armez-vous jusqu'aux dents, Dieu vous rasera quand même
Ecrit le 08 août14, 09:15Etant d'origine berbère, j'ai grandi dedans. 
Cela dit, les 2 cultures sont identiques.
Elles sont juste séparée par 2 Livres issus du même Dieu/Allh.
Les hommes voudraient bien s'aimer mais leurs chefs ne veulent pas.

Cela dit, les 2 cultures sont identiques.
Elles sont juste séparée par 2 Livres issus du même Dieu/Allh.
Les hommes voudraient bien s'aimer mais leurs chefs ne veulent pas.

Sortez de mon ordi 

-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Ahrefs [Bot] et 6 invités