mahomet n'existait pas

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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kate

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mahomet n'existait pas

Ecrit le 22 août04, 08:59

Message par kate »

La légende Mahométane


Sciences & Avenir/janvier 2003

Contrairement au judaïsme et au christianisme, l'islam n'a pas encore été
soumis à la critique historique et scientifique. Cette approche, récente, se
fait dans la douleur.

"L'islam n'a pas accompli sa révolution critique et historique", constate
froidement Jacqueline Chabbi, professeur à l'université Paris VIII. Auteur
d'une biographie "décapante" de Mahomet (Le Seigneur des tribus. L'Islam de
Mahomet. Paris, Noesis,1997), cette spécialiste des origines de l'islam a
déclenché l'ire des théologiens musulmans (1). Son sacrilège ? "J'ai
humanisé Mahomet. En effet, le seul moyen de comprendre le personnage, c'est
de lui appliquer une grille de lecture anthropologique. De le remettre dans
son contexte social réel, et non dans un contexte ou le fait religieux est
surestimé." Histoire de démêler ce qui relève de la légende dorée et ce qui
paraît vraisemblable. Vraisemblable seulement ...

Car Mahomet (570-632) n'a laissé aucune trace écrite directe, ni
archéologique, de son passage sur Terre. Et si la tradition musulmane
postérieure au Coran représente le fondateur de l'islam dictant parfois ses
révélations à un scribe sur des "morceaux de cuir, des tessons de poterie,
des nervures de palmes et des omoplates de chameau", aucun de ses
contemporains n'a concrètement transmis son témoignage. Comme le Prophète
vivait en outre dans une société de tradition orale, il paraît vain
d'espérer exhumer un jour des tablettes comme celles qui florissaient, à
l'époque, dans le proche Empire byzantin. Enfin la première biographie de
Mahomet, la Sîra, a vraisemblablement été rédigée plus d'un siècle après sa
mort.


Des orientalistes trop naïfs ?

Quel sérieux lui accorder ? Comment aborder le Coran ou la tradition
prophétique, les hadith ? "Jusqu'à présent, les orientalistes s'en sont
laissé un peu trop conter par des textes pourtant empreints de
merveilleux.", critique Jacqueline Chabbi, qui regrette l'amateurisme doublé
de fascination qui a longtemps régné dans cette discipline "fourre-tout" ou
cohabitaient historiens, philosophes, grammairiens, lettrés ... et
fonctionnaires coloniaux !

Le livre révélé, le Coran, a longtemps rassuré par sa grande homogénéité,
frappante par rapport à la Bible ou aux textes fondateurs du christianisme.
On y a vu l'indice d'une véracité historique à la continuité sans faille.
Mais aujourd'hui, des spécialistes parmi lesquels François Deroche, de
l'Ecole pratique des hautes études, ou Alfred Louis de Prémare, de
l'université d'Aix-en-Provence, pensent que sous sa forme actuelle il aurait
été mis par écrit bien plus tardivement que ne l'annonce la tradition
musulmane. Voire qu'il aurait été "lissé, harmonisé", non lors d'une simple
réforme orthographique, mais dans une logique de constitution d'empire,
comme le soutient Jacqueline Chabbi: "Ce n'est qu'avec l'empire des
Omeyyades (661-750) que la religion de Mahomet a basculé dans un autre monde
dans lequel l'écriture est devenue prédominante. Le Coran a alors été mis
par écrit, certainement à partir de fragments d'oralité conservés dans les
mémoires. Dans les siècles suivants, la tradition islamique a couvert d'un
luxe de détails les origines de l'islam et reconstitué un passé ... fictif
!"

Pour retrouver le Mahomet réel, celui du monde tribal de l'Arabie
intérieure, Jacqueline Chabbi a oeuvré à la manière d'un restaurateur qui
gratte peintures et vernis d'une toile pour en retrouver les couleurs
d'origines. Une approche novatrice à mille lieues des biographies écrites
jusqu'alors (2) par ailleurs tout à fait respectables. André Caquot du
Collège de France la juge "saine" : " ni irrévérencieuse ni dogmatique.
L'islam, la plus historique peut-être des grandes religions, ne saurait être
une terre interdite à l'histoire des religions". Même si les théologiens
musulmans restent majoritairement rétifs à la critique historique,
contrairement aux théologiens juifs et chrétiens, soumis depuis des siècles
(et bien malgré eux) à la question des rationalistes.
Les preuves archéologiques faisant défaut, Jacqueline Chabbi a tenté une
"lecture du paysage". Mais à quoi ressemblait en l'an 610, à l'heure de la
révélation de Dieu à Mahomet cette Arabie désertique, tribale, païenne, qui
deviendra plus tard le centre de l'arc vert (couleur de l'islam) allant du
Maghreb à l'Indonésie ? A un monde de bédouins pragmatiques, juge l'auteur
qui s'est intéressée à la vie des derniers grands nomades qui, s'ils se
déplacent désormais en 4x4 plutôt qu'à chameau, restent héritiers d'une
tradition séculaire.

Elle s'est également penchée sur les institutions, les pratiques
religieuses, culturelles, sociales, politiques de la société arabique de
l'époque de Mahomet, telles qu'elles se profilent dans les écrits
contemporains ou postérieurs. Et non telles qu'elles ont été voilées par la
suite. Elle est retournée aux sources, s'appuyant sur une base de textes
arabes qu'elle a patiemment décortiqués au niveau de la langue. Le résultat
révèle un chef d'hommes, un prophète inspiré doublé d'un politique qui
n'aurait jamais réellement rompu avec ses origines tribales.
Alors, qui était le vrai Mahomet ? Une figure singulière, qui a essayé de
faire bouger les choses, selon la chercheuse. Son nom signifiant "le loué
fils de l'esclave d'Allah", semble trop beau à de nombreux historiens. En
revanche son existence est aujourd'hui majoritairement admise. "Il s'est
passé quelque-chose entre La Mecque et Médine au début du VII° siècle.
Lorsque les tribus arabes font irruption hors des limites de leur habitat
traditionnel, vers 632, l'islam est né." Selon la tradition, Mahomet est
déjà mort. Nulle mention n'en est donc faite dans les chroniques des pays et
empires qui passeront peu à peu sous la férule des musulmans. Selon cette
même tradition, qui fixe toutes les dates, Mahomet est banni par sa tribu,
les Qurachites, qui le pensent possédé par les "Djinns". "Il est probable
que cet homme, qui prêchait pour un dieu unique tel qu'il existait déjà chez
les juifs et les chrétiens, souhaitait rétablir des valeurs de solidarité
dans sa tribu, dont certains membres s'étaient trop enrichis" analyse
Jacqueline Chabbi. Mahomet trouve refuge à Médine, vraisemblablement chez un
clan apparenté. Là, brûlant d'être reconnu, il entre en politique. Il monte
une confédération tribale sur un modèle traditionnel, proposant aux tribus
sédentaires et nomades de passer une alliance avec son dieu.

L'islam de Mahomet, ou proto-islam, ne peut être compris en dehors de la
croyance au "seigneur des tribus". Les nomades croient à un "Seigneur"
("rabb"), une puissance (masculine ou féminine) de protection et de recours,
liée à un territoire tribal et y possédant un lieu de résidence ("bayt"). Le
plus souvent des pierres sacrées ou bétyles telle la pierre noire scellée à
la Mecque, un objet de culte datant sans doute de l'époque de Mahomet. Le
prophète multiplie les razzias avec un tel succès que l'alliance fructueuse
avec son dieu lui attire bien des "conversions". C'est vraisemblablement au
cours d'un conflit avec les juifs de Médine qu'il s'approprie la figure
d'Abraham. Les juifs, vécus comme des rivaux monothéistes, sont alors
traités comme des déviants, ayant perdu le sens de la parole originelle de
Dieu, et ils seront persécutés. Plus tard, bien plus tard, les Musulmans
feront même de Mahomet le descendant charnel d'Abraham... ce qui est
d'ailleurs toujours enseigné dans certains ouvrages de vulgarisation, comme
le Dictionnaire encyclopédique de l'islam(Bordas ! Loin d'être le
révolutionnaire décrit par la tradition, Mahomet apparaît donc comme un
homme très en prise avec son milieu originel.
Pour comprendre la profondeur du décalage et la gravité de la rupture entre
l'âge tribal de "l'islam de Mahomet" et les sociétés islamisées par la
suite, rappelons que la notion de musulman n'est parvenue à se séparer de sa
composante ethnique arabe qu'à partir du milieu du VIII° siècle, avec
l'accession de la famille abbasside au califat. Ces oncles de Mahomet sont
les premiers à proposer une société "égalitaire", mettant sur le même pied
toutes les populations qui la composent. Ils effacent les privilèges des
tribus et leur code complexe de relations parentales. Auparavant, la
conversion était d'abord sociale, pas religieuse. Le converti (persan,
sémite du Nord, chrétien, juif, compte ou berbère) devait solliciter son
entrée dans une famille arabe. Encore recevait-il seulement le statut peu
glorieux de mawla ou "esclave affranchi". Les Arabes respectant les
religions locales comme le fonctionnariat et l'économie des pays conquis,
ont d'ailleurs longtemps retardé toute conversion.

"Ce qui me fait dire qu'il n'y a pas eu à proprement parlé de 'guerre
sainte' menée par Mahomet. il est urgent de faire de l'histoire, surtout
dans le contexte actuel". Car la vision de l'islam wahhabite qui tente de
s'imposer aujourd'hui n'a rien à voir ni avec l'islam traditionnel tel qu'il
s'est construit au cours des siècles ni a fortiori, avec le véritable islam
des origines. C'est le manque de recul historique d'une certaine jeunesse
musulmane qui a permis l'émergence de cette caricature de Mahomet telle que
le dépeignent les islamistes. Le refus de faire de l'histoire est devenu un
problème politique et idéologique. "Il y a de la part de certains musulmans,
un investissement sur le passé comme compensation aux frustrations du
présent. Toutes les civilisations brodent sur leur histoire. Mais dans le
monde arabe moderne, cela s'est exacerbé ces dernières années. C'est ainsi
que l'on voit des jeunes qui prêchent un retour à un islam qui n'a jamais
existé, ou qui croient vivre comme a vécu le prophète, un homme dont la vie
est finalement une succession de légendes !" Sur le plan historique, c'est
une absurdité. Sur le plan politique, cela aboutit à un fanatisme
dramatique.

L'âge tribal de l'islam


Les rituels parmi les plus symboliques de l'islam conservent les traces de
la culture tribale où il a vu le jour. Le pèlerinage à la Mecque réunit
ainsi deux rituels appartenant à deux mondes spacialement et socialement
différents, celui des semi citadins de la ville et celui des pasteurs
nomades des environs. Le pèlerinage primitif était vraisemblablement un
rituel de demande de pluie pratiqué par les Bédouins après le déclin des
grandes chaleurs de l'été dans la haute plaine de l'Arafât, à l'est du
territoire mecquois. La visite à la Kaaba, le bâtiment où est scellée la
fameuse pierre noire, se déroulait indépendamment, au printemps et donnait
également lieu à des sacrifices aujourd'hui disparus. C'est peu avant de
mourir que Mahomet aurait regroupé les deux comme pour
réunir -politiquement- sous une seule bannière les Bédouins, les gens des
oasis et les caravaniers, toute catégorie de population qu'il dominait.
De même l'actuel sacrifice du mouton qui clôt le pèlerinage musulman, censé
commémorer le sacrifice d'Abraham, correspond en fait à une pratique
proche-orientale qui ne s'est vraisemblablement imposée qu'après la
conversion des populations concernées. Les Arabes d'Arabie sacrifiaient des
chameaux ! Quant au lien abrahamique du sacrifice et du pèlerinage, il est
ignoré par le Coran. Le fait que la tradition dite prophétique, le hadith,
corrobore la croyance postérieure qui "abrahamise" le sacrifice n'a guère de
sens pour les historiens. Ce corpus réputé "prophétique" ne peut être mis
sur le même plan que le Coran qui présente des indices d'ancienneté bien
supérieurs.



A lire :
- Jacqueline Chabbi, Le Seigneur des tribus. L'Islam de Mahomet. Paris,
Noesis, 1997.


Notes:
(1) "Epanouissement universel de l'Islam", Abdelaziz Benabdallah,
communication à l'Institut du monde arabe, novembre 1997.
(2) Le Prophète Muhammad, sa vie d'après les sources les plus anciennes, par
Martin Lings, le Seuil. Mahomet, Maxime Rodinson, le Seuil, collection
"Points".

issa

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Message par issa »

ah faut savoir hein soit il existe soit vous avez critiquer toute sa vie pendant plus d un an sans raisons et dans le vent alors ? :lol:

El Mahjouba-Marie

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Message par El Mahjouba-Marie »

Certains prétendent que Jésus n'a pas existé,il y a pas mal d'informations à ce sujet sur le net.

kate

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Ecrit le 22 août04, 09:18

Message par kate »

On s'en fout qu'il ait existé ou pas, même si on aurait préféré que non à 100%. Mais l'islam existe et le modèle mahométan aussi.
Il faut dire que des versets et des haddiths apparus des siècles après sa mort supposée font tâche.

kate

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Ecrit le 22 août04, 09:22

Message par kate »

El Mahjouba-Marie a écrit :Certains prétendent que Jésus n'a pas existé,il y a pas mal d'informations à ce sujet sur le net.
Ben alors mahomet raconte des conneries lui aussi puisqu'il en parle. Il est drôle ton prophète d'allah de parler d'un Jésus imaginaire.

El Mahjouba-Marie

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Ecrit le 22 août04, 09:23

Message par El Mahjouba-Marie »

ah bon...j'en apprend des choses avec toi :P

kate

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Ecrit le 22 août04, 09:26

Message par kate »

El Mahjouba-Marie a écrit :ah bon...j'en apprend des choses avec toi :P
Qui c'est ce Jésus qui doit venir vous juger et de quel "Issa" parle la Sourate Maryam ?

El Mahjouba-Marie

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Ecrit le 22 août04, 09:35

Message par El Mahjouba-Marie »

kate a écrit : Qui c'est ce Jésus qui doit venir vous juger et de quel "Issa" parle la Sourate Maryam ?
Jesus (as) ne doit pas nous juger, c'est Dieu qui juge!
Issa est Jesus(as) :roll: l'envoyé de Dieu aux enfants d'Israël, apportant la bonne nouvelle(injil)de la part de son créateur!

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Ecrit le 22 août04, 09:43

Message par kate »

Les témoignages




Des auteurs modernes de la fin du 18ème ont commencé à mettre en doute l'historicité de Jésus, sur des bases inexactes héritées des traditions de l'"âge des ténèbres". Puis d'autres leur ont emboîté le pas du 19ème siècle à aujourd'hui. On doit à leurs ouvrages de nouvelles figures de styles, et un nouveau genre littéraire qui ne résiste pas à l'analyse. Plutôt que de se livrer à la contre-argumentation, n'est-il pas préférable d'écouter, tout comme un juge, les différents témoignages puis de délibérer.

En effet, certains pourraient penser que l'on trouve relativement peu d'allusions à Jésus-Christ et à ses disciples dans les écrits des deux premiers siècles de notre ère que nous connaissons aujourd'hui. Les faits montrent néanmoins que, du haut de leur grandeur, les historiens profanes considéraient le christianisme naissant comme une petite secte obscure, issue des Juifs méprisés, une nouvelle et pernicieuse superstition cherchant à ruiner l'idolâtrie généralement admise à cette époque.

Par conséquent, il n'y a guère de raisons pour penser qu'un historien païen écrivant sur son temps et ne portant aucun intérêt personnel aux chrétiens, fasse de fréquentes allusions à ces derniers ou soit très précis dans son récit. A plus forte raison aurions-nous tort d'espérer que des hommes de lettres de la même époque, dont le genre littéraire n'eut peut-être rien à voir avec le christianisme, s'écartent de leur sujet pour en parler. Cependant, après examen, on s'aperçoit que bon nombre d'écrivains païens ont, d'une façon ou d'une autre, reconnu l'existence et l'expansion du christianisme au cours des deux premiers siècles.

Note : Les latins avaient un mépris non déguisé pour ce qui concernait Jérusalem. Quelques 70 ans avant notre ère, Cicéron dira de la grande ville que c'était "une bicoque". On peut aisément comprendre que l'on parla peu de ce qui se passait à Jérusalem, tout au moins d'une manière publique. Surtout qu'au début, les chrétiens ont été assimilés à une secte juive dissidente, dont le maître était mort.



Le témoignage juif

Tout d'abord, il y a le témoignage des premiers écrits talmudiques. Après avoir étudié soigneusement leur témoignage, Joseph Klausner, célèbre savant juif, déclara que les "premiers récits talmudiques sur Jésus confirment à la fois l'existence et le caractère général de Jésus" ("Jesus of Nazareth", p. 20). La contradiction porte sur les moyens des miracles mais pas sur les événements. Ils ne mettent pas en doute la naissance de Jésus mais le caractère miraculeux de celle-ci, ils ne nient pas les guérisons et attribuent à Jésus des pouvoirs miraculeux non de par Dieu, mais par magie.

Un historien juif du Ier siècle, Flavius Josèphe, signale la lapidation de "Jacques, frère de Jésus, nommé Christ" ("Histoire ancienne des Juifs", traduction d'Arnauld d'Andilly, livre XX, chapitre VIII, paragraphe 1). Dans le livre XVIII, chapitre IV, paragraphe 3, il est directement question de Jésus, en des termes très favorables. Certains doutent de l'authenticité de ce passage et ils affirment qu'il a été soit ajouté ultérieurement, soit embelli par les chrétiens. Toutefois, il est admis que les mots utilisés et le style sont fondamentalement ceux de Josèphe. De plus, ces quelques lignes figurent dans tous les manuscrits disponibles. D’ailleurs quiconque lit son ouvrage remarquera que Joseph donne force détails sur les personnages peu connus, et moins sur ceux pour qui il ne peut y avoir de confusion, ce qui est le cas de Jacques et Jésus.

Le témoignage des historiens romains.

Comme les écrits de Pausanias et d'Appien, parmi les historiens grecs, ainsi que ceux de Tite-Live, Paterculus, Valère-Maxime, Justin et Florus, parmi les historiens latins, embrassent une période antérieure à celle du règne de Tibère, il n'est pas étonnant qu'ils n'aient pas parlé du christianisme. Mais Tacite qui n'appréciait guère le christianisme, raconte les persécutions cruelles que Néron infligeait aux chrétiens. On le range parmi les premiers historiens profanes de l'antiquité pour ce qui est de l'exactitude et de la justesse du jugement. Il naquit vers l'an 54 de notre ère. Dans le livre 15 des Annales, il raconte comment un bruit courut qui accusait Néron de l'incendie de Rome; puis il écrit au paragraphe 44 ce qui suit:

" Pour étouffer cette rumeur, Néron fournit des accusés et infligea les supplices les plus raffinés à des gens haïs pour leurs abominations, auxquels la foule donnait le nom de chrétiens. Tacite ajoutait cette précision: "Ce nom [chrétiens] leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée sur le moment, cette exécrable superstition perçait de nouveau, non seulement dans la Judée, berceau du mal, mais à Rome même. "On ajouta des moqueries de toutes sortes à leurs supplices: c'est ainsi que, couverts de peaux de bêtes, Ils mouraient déchirés par des chiens, ou bien on les clouait à des croix, ou encore ils étaient voués au feu, et brûlaient pour servir de lumière nocturne quand s'éteignait la lumière du jour". Mais ils ne cédaient pas! (Annales, livre XV, paragraphe 44.)





Il suffisait d'offrir de l'encens à l'empereur pour échapper à ces traitements cruels. Mais les premiers chrétiens ne faisaient pas de compromis.

D'autres écrivains romains, tels que Suétone, Pline le Jeune, Sénèque et Juvénal, Lucien, Celse, font allusion aux disciples du Christ et à l'expansion du christianisme. Ces premiers prédicateurs chrétiens n'étaient pas des hommes extrêmement instruits selon les critères du monde cultivé de l'époque. Les membres du Sanhédrin remarquèrent que les apôtres Pierre et Jean étaient "des hommes sans instruction et des gens ordinaires"(Ac 4:13). A propos de Jésus lui-même, "les Juifs [...] s'étonnaient et disaient: "Comment cet homme sait-il les lettres, alors qu'il n'a pas fait d'études?" (Jn 7:15).

On retrouve ces idées chez les historiens profanes: "Celse, le premier écrivain à s'en prendre au christianisme, s'en moque parce que des ouvriers, des cordonniers, des cultivateurs, les plus ignorants et les plus rustres des hommes, sont les prédicateurs zélés de l'évangile ("Allgemeine Geschichte der christlichen Religion und Kirche, par August Neander, 1842, vol. 1, p. 120). Au dire d'Origène, Celse lui-même a reconnu que "ce n'étaient pas uniquement les gens simples qui étaient amenés par la doctrine de Jésus à adopter sa religion". Effectivement de nombreux nobles romains sont devenus chrétiens.

Pline le Jeune, en qualité de gouverneur de la Bithynie, légat de l'empereur Trajan de Rome, demanda à l'empereur quelle était la meilleure façon de procéder avec les chrétiens. Cet échange de correspondance ayant eu lieu au plus tard quarante ans après la mort de l'apôtre Paul, sa lettre constitue donc un document classique obligeant tous ceux qui ne croient pas au récit biblique de la vie de Jésus-Christ à admettre que celui-ci a réellement vécu, que ce fut un grand maître, qu'il fit des disciples dévoués, dont la vie devait être si différente de celle des païens qu'elle attirerait l'attention des empereurs romains eux-mêmes.

Dans cette lettre, après avoir reconnu qu'il n'a «jamais participé personnellement à des enquêtes concernant des chrétiens» Pline déclare: «Voici en attendant, la règle que j'ai suivie vis-à-vis de ceux qu'on me déférait comme chrétiens. Je leur ai demandé s'ils étaient chrétiens. Ceux qui l'avouaient étaient menée au supplice cependant que d'autres personnes niaient l'être ou l'avoir été. Celles-ci, mises à l'épreuve, non seulement offraient des sacrifices païens mais «s'emportaient en imprécations contre le nom de Christ. A rien de tout cela, dit-on, l'on ne peut jamais forcer ceux qui sont véritablement chrétiens». D'autres encore, ajoute Pline, reconnaissaient qu'ils avaient été chrétiens autrefois et qu'ils adressaient même «une invocation à Christ, comme à une divinité», mais que depuis quelque temps déjà «ils ne voulaient plus l'être».

Les accusés qui niaient être chrétiens étaient relâchés à condition, dit Pline, d'avoir "en ma présence, invoqué les dieux, et offert de l'encens et du vin à votre image [celle de Trajan] (...) [et d'avoir] maudit le Christ". Tout chrétien avéré était exécuté. (Lettres de Pline X: 96).

Pline voulait savoir si Trajan approuvait ses méthodes et sa façon d'agir. L'empereur, en réponse à cette lettre de Pline, le félicita pour la ligne de conduite qu'il avait adoptée. « Tu as, écrivit Trajan, suivi la voie que tu devais dans l'instruction de ceux qui t'ont été déférés comme chrétiens ». Le neveu et successeur de Trajan (117-138 apr. J.-C.), écrivant au proconsul d'Asie au sujet des chrétiens, déclara: «Par conséquent, si dans des accusations de ce genre les habitante de la province sont capables de soutenir quelque chose de précis contre les chrétiens, de manière à porter l'affaire devant les tribunaux, qu'ils le fassent, mais dans ce cas seulement et non quand Il s'agit d'accusations officieuses ou de simples bruits» (App. Euseb. Hist. Eccles., IV, 9).

Juvénal, écrivain satirique et poète latin (60-140 apr. J.-C. env.), fait allusion à la description que donne Tacite des persécutions de chrétiens (Bat. 1. p. 155-157). Sénèque (4 av. J.-C. - 65 apr. J.-C. env.), homme d'Etat et philosophe très estimé et tuteur de Néron, dit aussi quelques mots du christianisme (Epist. XIV). C'est ce que font également le sophiste grec « à la bouche d'or » Dion Chrysostome (40-115 apr. J.-C. env.) [Orationes Corinthiae XXXVII p. 463], et Arrien, historien et philosophe grec qui naquit vers l'an 96 apr. J.-C. (Dissertat. IV, 7 & 5 et 6).

Brossant les grandes lignes de la vie de Claude César, Suétone, historien latin qui naquit vers la fin du premier siècle, dit ceci: « [Claude] expulsa de Rome les juifs qui, à l'instigation de Chrestus (le Christ), provoquaient constamment des troubles » (Vie de Claude, chap. 25). Et lorsqu'il parle des cruelles persécutions qui sévirent sous Néron, Suétone dit encore: " On punissait les chrétiens, ce groupe d'hommes attachés à une nouvelle et pernicieuse superstition" (Vie de Néron, chap. 16).

Lucien, rhéteur grec qui naquit vers la fin du règne de Trajan, attaqua les doctrines des chrétiens et ridiculisa leur forme d'adoration. Écrivant à l'occasion de la mort de Peregrinos Proteios, un cynique illustre, Lucien déclara, entre autres choses, que les chrétiens « parlaient de lui (du Christ) comme d'un dieu, le considéraient comme un législateur et l'honoraient du litre de Maître. Aussi adorent-ils encore ce grand homme qui fut crucifié (crux simplex) en Palestine, pour avoir apporté dans le monde cette nouvelle religion ».

Origène, l'un des plus notables Pères de l'Église (185-254 apr. J.-C.), nous a conservé le témoignage de plusieurs autres non-chrétiens de l'antiquité. Il nous dit par exemple qu'un philosophe grec du nom de Noumenios, qui vécut dans la seconde moitié du IIème siècle, « cite un fragment de l'histoire de Jésus-Christ dont il cherche l'interprétation cachée » (Encyclopédie de McClintock & Strong, vol. 7, p. 225). Origène dit aussi que Phlégon, qui vécut vers le milieu du deuxième siècle, aurait mentionné l'accomplissement de certaines prophéties relatives à Christ (Contre Celse liv. 2, § 14).

Celse, ennemi farouche du christianisme qui vécut 130 ans environ après la mort de Jésus, cita souvent les Écritures grecques chrétienne parce que, dit-il, « nous prenons ces choses dans vos écrits pour retourner contre vous vos propres armes ». Les originaux des oeuvres de Celse sont perdus, mais Origène nous a préservé environ 80 de ses citations des Écritures. Celse affirme que l'on a parlé de Jésus comme de la Parole de Dieu, qu'on l'appelait Fils de Dieu, qu'il venait de Nazareth, qu'il était le fils d'un charpentier et aurait été conçu miraculeusement. Il fait encore allusion à la fuite en Égypte, au baptême de Jésus dans le Jourdain, à la voix qui le déclara fils de Dieu, aux tentations dans le désert, et au choix de 12 apôtres. Il admet que Jésus accomplit de grands miracles: multiplication des pains, guérison des aveugles, des boiteux et des malades, et résurrection des morts. Il mentionne également de nombreux points de doctrine des enseignements du Christ. Finalement il parle encore de la trahison de Judas, du reniement de Pierre, de la flagellation, du couronnement de Jésus, des moqueries dont on l'accabla ainsi que de l'obscurité et du tremblement de terre qui accompagnèrent sa mort, et de sa résurrection qui suivit. Ainsi cet écrivain païen prouva sans le vouloir que ces choses turent consignées par écrit et tenues pour vraies par tous les chrétiens de ce temps-là (The Critical Handbook of the Greek New Testament de Mitchell).

Ces récits indépendants prouvent que dans l'ancien temps même les ennemis du christianisme n'ont jamais douté de l'historicité de Jésus. L'histoire montre que les ennemis remettaient en cause sa position de roi céleste mais pas son existence.


Nous sont également parvenus beaucoup d'autres documents ou commentaires dont voici quelques extraits : Justin le Martyr (vers 150) qui parle des mémoires composés par les apôtres, Ignace (vers 115) qui connaît plusieurs évangiles dont un particulièrement, Irénée (vers 190) se dressant contre les hérétiques, parle de 4 évangiles. Il serait possible de continuer avec Polycarpe, Clément de Rome, Clément d'Alexandrie, Théophile, Papias, et beaucoup d'autres encore. Et tout cela, sans compter les archives de très anciennes villes qui parlent de chrétiens morts comme martyrs en Gaule. Hégesippe (historien du IIème siècle) raconte que les ennemis des chrétiens dénoncèrent les petits-fils de Jude -demi frère de Jésus- comme étant de la famille de David. Tous sont des témoins directs ou indirects de l'existence de Jésus Christ et de son ministère.

Le témoignage du Coran. Le Coran demande aux musulmans d'écouter et de suivre l'enseignement du Christ: "Dis: Nous croyons en Allah, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur : nous ne faisons aucune différence entre eux; et c'est à Lui que nous sommes Soumis" (sourate 3:84).

"Tel est Issa (Jésus), fils de Marie: parole de vérité, dont ils doutent" (sourate 19:34).



Une preuve encore plus puissante de l'historicité de Jésus Christ.

C'est le fait que son influence ne dépend pas de sa présence physique sur la terre. Alors que l'influence qu'ont exercée sur l'histoire des monarques aussi puissants que Nébucadnezzar, Alexandre le Grand et César a cessé, celle de Jésus demeure. Des millions de gens suivent encore aujourd'hui son enseignement. Bien qu'étant à son époque un personnage très puissant, Napoléon fut obligé de reconnaître le caractère unique de l'influence exercée par l'homme Jésus. Il déclara: "Alexandre, Charlemagne et moi avons reçu l'extraordinaire pouvoir d'influencer et de commander les hommes. Mais notre présence était nécessaire. (...) Jésus-Christ, lui, a influencé et commandé ses sujets depuis dix-huit siècles sans être visiblement présent de corps". Il dit encore: "Alexandre, César, Charlemagne et moi avons fondé des empires. Mais sur quoi avons-nous basé les réalisations notre génie? Sur la force. Seul Jésus-Christ a fondé son royaume sur l'amour".

Rousseau, célèbre philosophe français du dix-huitième siècle, écrivit à propos de Jésus : "Quelle élévation dans ses maximes! quelle profonde sagesse dans ses discours, quelle présence d'esprit, quelle finesse, quelle justesse dans ses réponses! Quel empire sur ses passions! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation?"

Ne tourne pas autour du pot, Jésus existait ou non ?

El Mahjouba-Marie

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Ecrit le 22 août04, 09:59

Message par El Mahjouba-Marie »

Punaise ...tu ignores tout de l'Islam et tu oses critiquer cette religion :shock: voici l'histoire de Jesus(as) fils de Marie(as)


16] Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient.

[17] Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.

[18] Elle dit: "Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, (ne m'approche point)."

[19] Il dit: "Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur".

[20] Elle dit: "Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et que je ne suis pas prostituée?"

[21] Il dit: "Ainsi sera-t-il! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée".

[22] Elle devint donc enceinte (de l'enfant), et elle se retira avec lui en un lieu éloigné.

[23] Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit: "Malheur à moi! Que je fusse morte avant cet instant! Et que je fusse totalement oubliée!"

[24] Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle, (lui disant:) "Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source.

25] Secoue vers toi le tronc du palmier: il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres.

[26] Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis (lui:) "Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux: je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain".

[27] Puis elle vint auprès des siens en le portant (le bébé). Ils dirent: "Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse!

[28] "Sœur de Hâroûn, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée".

29] Elle fit alors un signe vers lui (le bébé). Ils dirent: "Comment parlerions-nous à un bébé au berceau?"

[30] Mais (le bébé) dit: "Je suis vraiment le serviteur d'Allah. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète.

[31] Où que je sois, Il m'a rendu béni; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakâ;

[32] et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.

[33] Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant."

kate

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Ecrit le 22 août04, 10:23

Message par kate »

Ah bravo, pour parler de Jésus, rien de tel que le Coran.
Risible aux larmes. Et pour l'enfance de Sidartha Gautama, c'est quelle sourate s'il te plait? Tu nous fais un sketch comique?

Prends tout ton temps sur google pour trouver une parade. Jésus m'a donné 600 ans d'avance au moins.

issa

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Ecrit le 22 août04, 10:27

Message par issa »

tu sais je peux te sortir des copier coller qui affirme que jesus a jamais exister :lol: est ce vrai pour cela?certes non lol reflechit un peu avant de poster

kate

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Ecrit le 22 août04, 10:43

Message par kate »

Issa, postes ce que tu veux. Ce sera comme d'ordinaire affligemment vide.

On a des témoignages d'auteurs non chrétiens de l'existence de Jésus, on en a eu aucun de Mahomet, qui lui ont été contemporains.

Ryuujin

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Ecrit le 22 août04, 12:31

Message par Ryuujin »

ah nan, ce topic était plus pertinent que d'habitude.

Par contre, Kate, faudrait que tu choisisses mieux les titres de tes topics.

T'es pas sur Islam-danger ; le but c'est un concours du titre le plus catégorique et original.
Faut simplement que le titre reflète le contenu.

Là pour ton topic, qui attaque bien plus la crédibilité de Mahomet que son existence, ca colle vraiment pas.

tatiana

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Ecrit le 23 août04, 01:29

Message par tatiana »

Quels sont les auteurs non musulmans contemporains de lui qui témoignent de la possible existence de Muhammad?

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