vrai histoire de l'évangile de barnabé
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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vrai histoire de l'évangile de barnabé
Ecrit le 15 mars06, 08:01oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
3. Barnabé : secrétaire particulier du fils de Marie.
Il deviendra un adepte très ardent du fils de Marie (sur lui la Paix !). C'est sous ses dictées personnelles, qu'il transcrivit l'Evangile, l'Evangile du fils de Marie dans la langue hébraïque, la langue maternelle de Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !). Ceci en entier, et en sa présence, avant même que celui-ci soit soulever au ciel par les Anges[5].
4. Ce que l'Evangile contient.
Il contient un enseignement complet du fils de Marie se trouvant dans la Bible canonique. Il contient aussi des informations supplémentaires.
5. Titre.
Pour sa dévotion au fils de Marie, il lui a été donné en hébreu, le titre de BarNabuha. Ce mot en hébreu est composé de " bar" signifiant " fils de", et "Nabuha" qui lui signifie "prophète".
Ce titre de Bar-Nabuha[6] a été donné par tous les Juifs aux Prophètes, à leurs successeurs ou héritiers religieux. Par exemple, le Bar-Nabuha de Moïse était Josué, de Samuel David, de David Solomon, de Elie Elisée, de Elisée était Jehu, de Zacharie son fils Jean, de Jean Jésus etc. De là, le titre de Barnabé, moyen par lequel le lévite juif Joses a été fait le Bar-Nabuha ou l'héritier spirituel[7] du fils de Marie. Après cela, il était du devoir de ce dernier de porter et transmettre ses enseignements, après qu'il fut élevé au ciel.
6. Découvertes.
Une copie de cet Évangile écrite de l'écriture personnelle de St. Barnabé était aussi trouvé menti sur sa poitrine quand sa tombe a été ouverte en l'an 382 (Apr. J-C.). Le dit Evangile était intact, comme s'il venait d'être juste placé à l'intérieur de la tombe. Egalement le corps de Barnabé. Les deux relèvent du miracle sans aucun doute, autrement ni l'Evangile ni le corps de St. Barnabé ne seraient restés intact pendant 300 années. Il est de coutume chez les gens de cette région du monde[8] d'enterrer un trésor encore plus important dans une tombe. Le fait même que cet Évangile en hébreu ait été trouvé intact après plus de 300 années sur la poitrine de St. Barnabas, prouve clairement combien il chérissait l'Evangile en hébreu, langue maternelle de Jésus. Car, il contenait non seulement les enseignements originaux de Jésus, mais il contenait aussi les enseignements réels de Jésus. Autrement, pourquoi devrait-il être placé sur sa poitrine dans sa tombe ? Cet Évangile[9] en hébreu a été depuis découvert dans la Bibliothèque privée du Pape au Vatican, à Rome…
7. L'Europe biblique en ébullition.
Lorsque J.F. Cramer montra à J. Toland, en I709, la traduction italienne de l'Évangile de Barnabas, après qu'il en ait réalisé une traduction en espagnol, une grande controverse s'éleva à travers l'Europe, tout au long du XVIIIième siècle. On fit beaucoup de recherches. Quelques-uns uns des chercheurs les plus célèbres furent :
- Dr Holme, Recteur de Hedley,
- Dr Thomas Monkhouse, élève du Collège de la Reine, d'Oxford, qui fit une traduction anglaise à partir de l'espagnol.
- Dr White Bampton, lecteur en 1784, etc.
Les opinions suivantes ont été exprimées en faveur des écrits de Barnabé, qui fut un compagnon de Jésus (sur lui la Paix !), ainsi que l'un des 120 premiers convertis, par les anciens Pères de l'Église, les chercheurs chrétiens, et égalité les autorités ecclésiastiques.
Celui-ci a été cité par Clemens Alexandrinus, Origène, Epusebius, Jérôme et de nombreux anciens Pères.
Cotelenius affirme qu'Origène et Jérôme l'ont estimé comme authentique et canonique, de même le Docteur Bernard, professeur Savilien à Oxford, pensa qu'il fut également considéré, dans les Églises d'Alexandrie, comme les autres écritures canoniques. Dodwell supposa qu'il fut publié avant l'épître de Judée, et les écrits de Jean. Vassius, Dupuis, Dr Cane, Dr Mill, Dr S. Clark, Whiston et l'archevêque Wake, le considèrent également comme authentique (page 143 du Nouveau Testament apocryphe de William Hone, Londres 1820).
Le chercheur chrétien arabe, Dr Khalil Sahadat, Daï du Caire, après une recherche réalisée sur le manuscrit italien, nous informe des points suivants :
1) - Barnabé était un Juif de Chypre et l'un des compagnons de Jésus (sur lui la Paix !), ainsi que son disciple.
2) - L'évangile de Barnabé comprend les enseignements, les avis, les conseils de Jésus, transcrit en hébreu araméen, en sa présence, avant qu'il ne fut élevé au ciel.
3) - L'évangile de Barnabé contient également l'histoire complète de Jésus depuis sa naissance jusqu'à son jusqu'à son ascension, comme on la trouve dans les quatre autres évangiles canoniques, à la différence que s'y trouve en plus maints passages faisant défaut dans ceux-là, prouvant que l'on y a délibérément retiré quelque chose...
4) - L'évangile de Barnabé fut reconnu comme canonique jusqu'en 325, et était régulièrement lu dans les églises d'Alexandrie, suivant les premiers Pères de l'Église.
5) - Cet évangile échappa à la destruction en 325, parce qu'il se trouvait quelque part à Alexandrie, et ne put être ainsi amené au concile de Nicée, auquel cas il eût été brûlé.
6) - Athanasius, le maudit de Dieu, déclara apocryphe, dans une lettre en 362, un nombre de travaux originaux personnellement dictés par Jésus (la paix soit sur lui), et recueillis par les scribes Juifs, avant son ascension. Cette liste incluait "I'Evangelicum Barnabe" en hébreu, de script araméen.
7) - En 382, le Pape St Damas I, en tant que chef du concile de l'Église, approuva la liste des évangiles apocryphes préparée par Athanatius. Cette liste exigeait que les autres exemplaires soient restitués au Pape.
8) - Les anciens auteurs avaient mentionné l'évangile de Barnabé dans le "décret de Gelassius" et pourtant l'Église prétendit que l'on ne pourrait jamais connaître son contenu, celui-ci ayant été soit perdu, soit détruit !
9) - En 1585, un prêtre italien, nommé Peretti, devint le Pape Sixtus V.
10) - Le moine italien, Fra Marino, étant l'ami intime du Pape Sixtus V, se vit accorder une permission spéciale par celui-ci, pour lire les livres secrets dans sa librairie personnelle.
11) - Fra Marino pouvait lire l'hébreu, en script araméen. Lorsqu'il lut l'évangile original de Jésus (sur lui la Paix !), transcrit par Barnabas, en 1585, dans la librairie du Pape, il fut si impressionné, qu'il prit quelques feuilles de papier, de qualités différentes, puis en constitua un petit livre de notes (de poche) d'environ 6 1/4 sur 3 1/4 pouce, comprenant 255 pages, et après avoir réalisé sa traduction, il les recouvrit avec de minces feuilles rigides, recouvertes de cuir. Il traduisit ainsi l'évangile de Barnabé en quelques jours, en langue italienne, de sa propre main, dans un style courant, et non en lettres d'imprimerie comme c'eût été le cas pour un livre destiné à l'édition.
12) - Fra Marino devint Soumis[10] en accord avec les instructions de Jésus contenues dans l'évangile de Barnabé.
13) - Fra Marino mourut sans avoir dévoilé le contenu de sa traduction italienne de l'évangile de Barnabé. Celui-ci resta donc inconnu aux Soumis.
14) - Cette traduction italienne passa de mains en mains pendant une période d'environs 110 ans sans que son auteur soit connu des Soumis, et finit par arriver jusqu'à J.F. Cramer, conseiller du Roi de Prusse, peu après 1700.
Lond-Sale et Laura Ragg nous informent dans leur introduction de l'évangile de Barnabé, publié par les éditions Clarendon (1907), page X et XI :
" Notre manuscrit italien fut acquis à Amsterdam, par J.F. Cramer qui le présenta à John Toland en 1709. Quatre ans plus tard, en 1713, Cramer transmit sa découverte à un célèbre connaisseur, le Prince Eugène de Savoie, et celle-ci aboutit finalement à la bibliothèque du Prince, à Vienne, où elle se trouve encore actuellement ".
La version espagnole, introuvable aujourd'hui, dût être l'œuvre de John Toland, le célèbre chercheur. Cet évangile de Barnabé était une traduction du manuscrit italien et devait dater d'environ 1709. Ainsi le manuscrit espagnol fut-il écrit quelques 110 ans après le manuscrit italien, si l'on fixe la date de l'écriture de celui-ci autour de I585.
Le manuscrit italien se trouvait à la librairie impériale de Vienne au début de ce siècle, lorsque Lond Sale et Laura Ragg le recopièrent pour le traduire en anglais.
George Sale, page 10 de sa note aux lecteurs, dans sa traduction du Coran, fait le remarque suivante sur la version espagnole de l'évangile de Barnabé :
" Il se trouve une préface entête de celui-ci, où l'on fait le récit de celui qui découvrit le manuscrit orignal, et qui était un moine chrétien, appelé Fra Marino, qui nous dit, qu'ayant eu accidentellement connaissance d'un écrit d'Irénaeus ( entre autres) où celui-ci parlait contre St Paul, allégeant pour son autorité, l'évangile de Barnabé, il devint extrêmement avide de découvrir cet évangile et que Dieu, dans Sa miséricorde, l'ayant rendu très intime du Pape Sixtus V, un jour, comme ils étaient ensemble dans la bibliothèque Papale, sa "Sainteté" s'étant endormie, pour s'occuper, il chercha un livre à lire, et mit la main sur cet évangile qu'il désirait tant : plein de joie à cette découverte, il n'eut pas de scrupule à cacher sa découverte dans sa manche, et au réveil du Pape, prit congé de lui, emportant avec lui ce trésor céleste, par la lecture duquel il devint un converti au Mohammadisme".
"Cet évangile de Barnabé contient une histoire complète de Jésus depuis sa naissance jusqu'à son ascension, et la plupart des événements contenus dans les quatre évangiles réels s'y retrouvent également.''
George Sale confirme le fait qu'il ne vit jamais le manuscrit original, ni sa traduction en italien, du moine Pra Marino. Il déclare qu'il ne lui fut donné seulement en 1734 par le Docteur Holme, Recteur de Hedley dans l'Hampshire, le manuscrit espagnol de cet évangile. Cet évangile était, bien sûr, la traduction de la version italienne provenant de l'évangile original en araméen qui se trouvait dans la librairie privée des Papes. Il fit donc les remarques précédentes au sujet du vol du manuscrit hébreu, apparemment une pure spéculation, comme on le verra plus tard grâce aux remarques de Lond Sale et Laura-Ragg, qui, non seulement virent le manuscrit italien, mais aussi le transcrivirent et le traduisirent. Si l'évangile de Barnabé en hébreu, avait été volé par le moine Fra Marino, comme prétendu ; alors le dit original aurait dû être découvert comme le manuscrit italien le fut !
Mais le fait qu'il ne soit pas tombé aux mains du public, prouve que le manuscrit original en hébreu se trouve encore dans la bibliothèque privée du Pape et que Fra Marino n'a eu en fait que la traduction en italien qu'il fit lui-même.
Lond Sale et Laura Ragg, dans leur préface de l'évangile de Barnabé, nous informe comme suit :
1) - Le manuscrit espagnol fut transmis du Docteur Holme, docteur de Hedley, au docteur Thomas Monkhouse, membre du Collège de la Reine, à Oxford.
2) - Le Dr Monkhouse donna le texte du manuscrit espagnol ainsi qu'une traduction en anglais au Dr White Bamptôn, un lecteur, en 1784. Ainsi, voyons-nous que le manuscrit espagnol fut en existence jusqu'en 1784 et qu'il en existait également une traduction anglaise.
3) - Quand Lond Sale et Laura Ragg tentèrent d'étudier ce manuscrit espagnol, vers 1902-1906, ils ne purent en retrouver la trace. Ils firent cette remarque à son sujet : "qui a, depuis, malheureusement, disparu à notre vue". Ils ne purent, non plus, trouver sa traduction en anglais.
4) - Dans le manuscrit original en Italien, qu'ils recopièrent et traduisirent en anglais, ne se trouve aucune référence au fait que le moine chrétien Fra Marino, déroba l'original hébreu dans la bibliothèque du Pape. L'accusation, faite par George Sale, dans sa note de 1.34, au sujet du vol commis par Fra Marino, est donc fausse, en accord avec le manuscrit italien, et du fait que l'original en hébreu, ne soit pas tombé aux mains du public, ce qui eût été le cas s'il avait été dérobé. De plus, si l'original avait été sorti, quelle nécessité pour Fra Marino de faire une traduction italienne ? En fait, cette traduction nous montre qu'il ne fut pas possible de saisir l'évangile de Jésus en hébreu, enregistré par Barnabé, hors de bibliothèque privée des Papes.
Donc, Fra Marino dut traduire celui-ci de sa propre main, et pour sa convenance, dans sa langue maternelle, l'italien.
Le fait que Fra Marino le traduisit en italien, à partir du manuscrit hébreu, qui se trouvait dans la bibliothèque du Pape, où il avait eu permission d'accès, semble beaucoup plus plausible pour trois raisons évidentes :
a) - le manuscrit italien est de la taille d'un petit livre de notes qui pouvait être aisément caché dans les pans d'un habit monastique. En fait, Fra Marino transportait avec lui, chaque jour, quelques feuilles de papier, et lorsqu'il se trouvait seul dans la bibliothèque, il traduisait en italien l'évangile en question. Ce procédé continua un certain nombre de semaines, avant qu'il n'eût terminé sa traduction.
b) - Le style de l'écriture est rapide et courant, ce qui n'eut pas été le cas à propos de l'original, pour lequel on s'attendrait davantage à trouver des lettres bien formées, constituant un ouvrage de plus grande taille, si un tel évangile avait été préservé dans la bibliothèque papale.
c) - Le fait même que Fra Marino se convertit à l'Islam après l'étude du livre en question, laisse entendre que ce qu'il vit de ses propres yeux doit bien avoir été le document original en hébreu araméen, écrit durant la vie de Jésus par Barnabé, l'un de ses compagnons. C'est un fait que l'évangile de Barnabé contient beaucoup d'informations données par Jésus, qui font totalement défaut aux "soi-disant" évangiles canoniques.
Lond Sale et Laura Ragg nous renseigne, page XIV et XV dans leur introduction de cet évangile :
" Le papier est décrit par Toland comme étant "turc", et Denius l'approuve, mais un examen soigné repousse cette hypothèse. ce sont, en fait, 2 feuilles (107-108) qui peuvent être décrites comme délicatement gommée et polies, mais elles demeurent totalement différentes par leur caractéristique, des autres jaunes, fines et lisses. Toutes les autres pages sont d'un quelconque papier de coton, grossier et solide, et un examen minutieux révèle une confection à l'eau, qu'aucun papier oriental ne connût. " L'écriture sans cercle, dit Mr Briquet, est distinctement italienne, et la forme de celle-ci assume dans le cas présent, appartient selon le même expert distingué, à la seconde moitié du XVIème siècle.
" L'écriture ne peut-être, bien sur, d'une plus grande ancienneté que le papier, et probablement guère après. Le spécimen photographique que nous donnons de la première page, ainsi que de l'une du milieu, donnera suffisamment de matériaux pour un jugement positif de son script. Son style général sera reconnu comme celui de la moitié du XVIème siècle. Une telle ressemblance peut être trouvée dans certains manuscrits vénitiens de 1543, 1563, et 1564, dans les archives d'état, et 1550, 1562 et 1567 dans les archives de St Marc. Le plus exact parallèle que nous ayons vu, remarquable pour la reproduction des lettres P et H, demeure celui d'un document de la collection la plus tardive, qui porte la signature : "Franc Vianello, Segretario Ducale," 15 avril 1584."
Ainsi le manuscrit italien fut écrit sur du papier manufacturé en Italie, durant la seconde moitié du XVIième siècle, après 1551 et avant 1600, et dans un style d'écriture prévalant en 1584.
Il doit donc être l'œuvre écrite par Fra Marino durant la période du règne du Pape Sixtus V, autour des années 1585.
Ainsi est-il en conclusion, prouvé que le manuscrit italien provient du texte hébreu araméen de "l'evangelium Barnabe" de la bibliothèque privée des papes.
Celui-ci doit donc former les véritables enseignements de Jésus (sur lui la Paix !). S'il ne contenait pas ces enseignements précis, il n'aurait pas pu connaître l'éventualité d'être préservé dans la librairie confidentielle des papes depuis 382. On se souviendra comme cité auparavant, que le Pape St Damas 1er, avait émis un ordre en 382, à l'effet duquel toute personne possédant l'évangile de Barnabé, parmi d'autres, devrait le restituer au Pape.
Lond Sale et Laura Ragg notèrent qu'il leur fallut quatre ans pour traduire ce manuscrit italien de l'évangile de Barnabé, en anglais. Ils furent assistés dans cette tâche, par "Padre Minocchi de Florence, le professeur Nallino et Casareo de Palerme, des professeurs Guidi et Nonaci de Rome, du professeur Grescini de Padoue, du Commendatore Malagola des Archives de Venise, du professeur J. Ritter Von Karabacek : directeur de la librairie impériale de Vienne et de son collègue le Dr Rudoldh Beer."
Des milliers de copies de l'évangile de Barnabé furent publiées par "Clarendon Press de l'université d'Oxford" en 1907. L'auteur de cette thèse a essayé d'obtenir une copie de ce livre durant de nombreuses années, mais pas une seule copie ne semble exister quelque part. Après des années de recherche, une copie fut finalement retrouvée au "British Museum" de Londres. Une photocopie de cet évangile de Barnabé fut enfin obtenue du "British Museum", avec l'aimable assistance de ses correspondants anglais.
On peut se sentir intrigué à l'idée de savoir pourquoi surgissent tant de difficultés pour trouver, ne serait-ce qu'une copie de cet évangile !
La réponse nous est donnée par Frédéric C. Grant, du séminaire d'Union Théologique des U.S.A. Il révéla que l'Eglise entreprit des démarches délibérées pour supprimer cet évangile de Barnabé de Lond Sale et Laura Ragg, publié par "Clarendon Press", 1907.
A cette découverte, l'on peut déduire les conclusions suivantes :
1) Certainement il n'existe plus la peur d'être persécuté par les empereurs romains, puisque l'empire romain a disparu depuis des siècles.
2) Si l'évangile de Barnabé est la version la plus véritable de l'Évangile de Jésus (sur lui la Paix !) enregistré par Barnabé, l'Église a commis alors une sérieuse erreur en supprimant les enseignements originaux de Jésus (sur lui la Paix !). Si ce n'est pas le cas, il n'était pas nécessaire de supprimer cet évangile ; une personne intelligente, en le lisant, comprenant par-là qu'il n'était pas correct, l'évangile en question aurait été automatiquement ignoré. Le fait de vouloir supprimer et de supprimer fait toujours plus de mal, et laisse l'impression que l'on cache la vérité !
3) Quand le travail de Barnabé fut admis par des autorités de l'Église, comme contenant les enseignements authentiques de Jésus et qu'il était ainsi reconnu jusqu'au concile de Nicée, en 325, alors pourquoi n'a-t-il pas été publié par le Vatican ? Pourquoi le monde devrait-il dépendre de la traduction italienne, réalisée par le moine Fra Marino ?
4) Qu'advint-il du manuscrit espagnol ? Eut-il à souffrir le même sort que l'évangile de Levi et de Jean, en 325, dans les mains de l'Église du Christ ?
5) Qu'est-il arrivé à la traduction anglaise du manuscrit espagnol ? Fut-il détruit ou supprimé délibérément de la même façon que les milliers de copies de l'évangile de Barnabé ?
Certes les réponses à toutes ces questions ne sauraient être connues de nous de façon indubitable, mais chacun pourra, à la lumière de ce qu'il vient de lire, s'en proposer de forts plausibles.
Nous faisons suivre ce bref résumé historique par la description et les attributs du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) contenus dans l'Évangile de Barnabé, traduit du manuscrit italien de Vienne[11].
En conclusion de cette étude, nous dirions que de tous les textes existants aujourd'hui sur le prophète Jésus ( sur lui la Paix !) notre confiance se place davantage sur un tel récit, que sur les quatre officiels et canoniques, sans pour cela renier leur part de lumière. Néanmoins, la vérité appartenant à Dieu seul, nous implorons ses faveurs et son pardon, s'il a pu se glisser des erreurs, indubitables aux hommes qui durent le conserver. Car, en fait, pourrait-il se trouver un texte aussi bien conservé et authentique que le dernier message révélé de Dieu (qui est le Coran), malgré ses 14 siècles d'existence ?
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
3. Barnabé : secrétaire particulier du fils de Marie.
Il deviendra un adepte très ardent du fils de Marie (sur lui la Paix !). C'est sous ses dictées personnelles, qu'il transcrivit l'Evangile, l'Evangile du fils de Marie dans la langue hébraïque, la langue maternelle de Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !). Ceci en entier, et en sa présence, avant même que celui-ci soit soulever au ciel par les Anges[5].
4. Ce que l'Evangile contient.
Il contient un enseignement complet du fils de Marie se trouvant dans la Bible canonique. Il contient aussi des informations supplémentaires.
5. Titre.
Pour sa dévotion au fils de Marie, il lui a été donné en hébreu, le titre de BarNabuha. Ce mot en hébreu est composé de " bar" signifiant " fils de", et "Nabuha" qui lui signifie "prophète".
Ce titre de Bar-Nabuha[6] a été donné par tous les Juifs aux Prophètes, à leurs successeurs ou héritiers religieux. Par exemple, le Bar-Nabuha de Moïse était Josué, de Samuel David, de David Solomon, de Elie Elisée, de Elisée était Jehu, de Zacharie son fils Jean, de Jean Jésus etc. De là, le titre de Barnabé, moyen par lequel le lévite juif Joses a été fait le Bar-Nabuha ou l'héritier spirituel[7] du fils de Marie. Après cela, il était du devoir de ce dernier de porter et transmettre ses enseignements, après qu'il fut élevé au ciel.
6. Découvertes.
Une copie de cet Évangile écrite de l'écriture personnelle de St. Barnabé était aussi trouvé menti sur sa poitrine quand sa tombe a été ouverte en l'an 382 (Apr. J-C.). Le dit Evangile était intact, comme s'il venait d'être juste placé à l'intérieur de la tombe. Egalement le corps de Barnabé. Les deux relèvent du miracle sans aucun doute, autrement ni l'Evangile ni le corps de St. Barnabé ne seraient restés intact pendant 300 années. Il est de coutume chez les gens de cette région du monde[8] d'enterrer un trésor encore plus important dans une tombe. Le fait même que cet Évangile en hébreu ait été trouvé intact après plus de 300 années sur la poitrine de St. Barnabas, prouve clairement combien il chérissait l'Evangile en hébreu, langue maternelle de Jésus. Car, il contenait non seulement les enseignements originaux de Jésus, mais il contenait aussi les enseignements réels de Jésus. Autrement, pourquoi devrait-il être placé sur sa poitrine dans sa tombe ? Cet Évangile[9] en hébreu a été depuis découvert dans la Bibliothèque privée du Pape au Vatican, à Rome…
7. L'Europe biblique en ébullition.
Lorsque J.F. Cramer montra à J. Toland, en I709, la traduction italienne de l'Évangile de Barnabas, après qu'il en ait réalisé une traduction en espagnol, une grande controverse s'éleva à travers l'Europe, tout au long du XVIIIième siècle. On fit beaucoup de recherches. Quelques-uns uns des chercheurs les plus célèbres furent :
- Dr Holme, Recteur de Hedley,
- Dr Thomas Monkhouse, élève du Collège de la Reine, d'Oxford, qui fit une traduction anglaise à partir de l'espagnol.
- Dr White Bampton, lecteur en 1784, etc.
Les opinions suivantes ont été exprimées en faveur des écrits de Barnabé, qui fut un compagnon de Jésus (sur lui la Paix !), ainsi que l'un des 120 premiers convertis, par les anciens Pères de l'Église, les chercheurs chrétiens, et égalité les autorités ecclésiastiques.
Celui-ci a été cité par Clemens Alexandrinus, Origène, Epusebius, Jérôme et de nombreux anciens Pères.
Cotelenius affirme qu'Origène et Jérôme l'ont estimé comme authentique et canonique, de même le Docteur Bernard, professeur Savilien à Oxford, pensa qu'il fut également considéré, dans les Églises d'Alexandrie, comme les autres écritures canoniques. Dodwell supposa qu'il fut publié avant l'épître de Judée, et les écrits de Jean. Vassius, Dupuis, Dr Cane, Dr Mill, Dr S. Clark, Whiston et l'archevêque Wake, le considèrent également comme authentique (page 143 du Nouveau Testament apocryphe de William Hone, Londres 1820).
Le chercheur chrétien arabe, Dr Khalil Sahadat, Daï du Caire, après une recherche réalisée sur le manuscrit italien, nous informe des points suivants :
1) - Barnabé était un Juif de Chypre et l'un des compagnons de Jésus (sur lui la Paix !), ainsi que son disciple.
2) - L'évangile de Barnabé comprend les enseignements, les avis, les conseils de Jésus, transcrit en hébreu araméen, en sa présence, avant qu'il ne fut élevé au ciel.
3) - L'évangile de Barnabé contient également l'histoire complète de Jésus depuis sa naissance jusqu'à son jusqu'à son ascension, comme on la trouve dans les quatre autres évangiles canoniques, à la différence que s'y trouve en plus maints passages faisant défaut dans ceux-là, prouvant que l'on y a délibérément retiré quelque chose...
4) - L'évangile de Barnabé fut reconnu comme canonique jusqu'en 325, et était régulièrement lu dans les églises d'Alexandrie, suivant les premiers Pères de l'Église.
5) - Cet évangile échappa à la destruction en 325, parce qu'il se trouvait quelque part à Alexandrie, et ne put être ainsi amené au concile de Nicée, auquel cas il eût été brûlé.
6) - Athanasius, le maudit de Dieu, déclara apocryphe, dans une lettre en 362, un nombre de travaux originaux personnellement dictés par Jésus (la paix soit sur lui), et recueillis par les scribes Juifs, avant son ascension. Cette liste incluait "I'Evangelicum Barnabe" en hébreu, de script araméen.
7) - En 382, le Pape St Damas I, en tant que chef du concile de l'Église, approuva la liste des évangiles apocryphes préparée par Athanatius. Cette liste exigeait que les autres exemplaires soient restitués au Pape.
8) - Les anciens auteurs avaient mentionné l'évangile de Barnabé dans le "décret de Gelassius" et pourtant l'Église prétendit que l'on ne pourrait jamais connaître son contenu, celui-ci ayant été soit perdu, soit détruit !
9) - En 1585, un prêtre italien, nommé Peretti, devint le Pape Sixtus V.
10) - Le moine italien, Fra Marino, étant l'ami intime du Pape Sixtus V, se vit accorder une permission spéciale par celui-ci, pour lire les livres secrets dans sa librairie personnelle.
11) - Fra Marino pouvait lire l'hébreu, en script araméen. Lorsqu'il lut l'évangile original de Jésus (sur lui la Paix !), transcrit par Barnabas, en 1585, dans la librairie du Pape, il fut si impressionné, qu'il prit quelques feuilles de papier, de qualités différentes, puis en constitua un petit livre de notes (de poche) d'environ 6 1/4 sur 3 1/4 pouce, comprenant 255 pages, et après avoir réalisé sa traduction, il les recouvrit avec de minces feuilles rigides, recouvertes de cuir. Il traduisit ainsi l'évangile de Barnabé en quelques jours, en langue italienne, de sa propre main, dans un style courant, et non en lettres d'imprimerie comme c'eût été le cas pour un livre destiné à l'édition.
12) - Fra Marino devint Soumis[10] en accord avec les instructions de Jésus contenues dans l'évangile de Barnabé.
13) - Fra Marino mourut sans avoir dévoilé le contenu de sa traduction italienne de l'évangile de Barnabé. Celui-ci resta donc inconnu aux Soumis.
14) - Cette traduction italienne passa de mains en mains pendant une période d'environs 110 ans sans que son auteur soit connu des Soumis, et finit par arriver jusqu'à J.F. Cramer, conseiller du Roi de Prusse, peu après 1700.
Lond-Sale et Laura Ragg nous informent dans leur introduction de l'évangile de Barnabé, publié par les éditions Clarendon (1907), page X et XI :
" Notre manuscrit italien fut acquis à Amsterdam, par J.F. Cramer qui le présenta à John Toland en 1709. Quatre ans plus tard, en 1713, Cramer transmit sa découverte à un célèbre connaisseur, le Prince Eugène de Savoie, et celle-ci aboutit finalement à la bibliothèque du Prince, à Vienne, où elle se trouve encore actuellement ".
La version espagnole, introuvable aujourd'hui, dût être l'œuvre de John Toland, le célèbre chercheur. Cet évangile de Barnabé était une traduction du manuscrit italien et devait dater d'environ 1709. Ainsi le manuscrit espagnol fut-il écrit quelques 110 ans après le manuscrit italien, si l'on fixe la date de l'écriture de celui-ci autour de I585.
Le manuscrit italien se trouvait à la librairie impériale de Vienne au début de ce siècle, lorsque Lond Sale et Laura Ragg le recopièrent pour le traduire en anglais.
George Sale, page 10 de sa note aux lecteurs, dans sa traduction du Coran, fait le remarque suivante sur la version espagnole de l'évangile de Barnabé :
" Il se trouve une préface entête de celui-ci, où l'on fait le récit de celui qui découvrit le manuscrit orignal, et qui était un moine chrétien, appelé Fra Marino, qui nous dit, qu'ayant eu accidentellement connaissance d'un écrit d'Irénaeus ( entre autres) où celui-ci parlait contre St Paul, allégeant pour son autorité, l'évangile de Barnabé, il devint extrêmement avide de découvrir cet évangile et que Dieu, dans Sa miséricorde, l'ayant rendu très intime du Pape Sixtus V, un jour, comme ils étaient ensemble dans la bibliothèque Papale, sa "Sainteté" s'étant endormie, pour s'occuper, il chercha un livre à lire, et mit la main sur cet évangile qu'il désirait tant : plein de joie à cette découverte, il n'eut pas de scrupule à cacher sa découverte dans sa manche, et au réveil du Pape, prit congé de lui, emportant avec lui ce trésor céleste, par la lecture duquel il devint un converti au Mohammadisme".
"Cet évangile de Barnabé contient une histoire complète de Jésus depuis sa naissance jusqu'à son ascension, et la plupart des événements contenus dans les quatre évangiles réels s'y retrouvent également.''
George Sale confirme le fait qu'il ne vit jamais le manuscrit original, ni sa traduction en italien, du moine Pra Marino. Il déclare qu'il ne lui fut donné seulement en 1734 par le Docteur Holme, Recteur de Hedley dans l'Hampshire, le manuscrit espagnol de cet évangile. Cet évangile était, bien sûr, la traduction de la version italienne provenant de l'évangile original en araméen qui se trouvait dans la librairie privée des Papes. Il fit donc les remarques précédentes au sujet du vol du manuscrit hébreu, apparemment une pure spéculation, comme on le verra plus tard grâce aux remarques de Lond Sale et Laura-Ragg, qui, non seulement virent le manuscrit italien, mais aussi le transcrivirent et le traduisirent. Si l'évangile de Barnabé en hébreu, avait été volé par le moine Fra Marino, comme prétendu ; alors le dit original aurait dû être découvert comme le manuscrit italien le fut !
Mais le fait qu'il ne soit pas tombé aux mains du public, prouve que le manuscrit original en hébreu se trouve encore dans la bibliothèque privée du Pape et que Fra Marino n'a eu en fait que la traduction en italien qu'il fit lui-même.
Lond Sale et Laura Ragg, dans leur préface de l'évangile de Barnabé, nous informe comme suit :
1) - Le manuscrit espagnol fut transmis du Docteur Holme, docteur de Hedley, au docteur Thomas Monkhouse, membre du Collège de la Reine, à Oxford.
2) - Le Dr Monkhouse donna le texte du manuscrit espagnol ainsi qu'une traduction en anglais au Dr White Bamptôn, un lecteur, en 1784. Ainsi, voyons-nous que le manuscrit espagnol fut en existence jusqu'en 1784 et qu'il en existait également une traduction anglaise.
3) - Quand Lond Sale et Laura Ragg tentèrent d'étudier ce manuscrit espagnol, vers 1902-1906, ils ne purent en retrouver la trace. Ils firent cette remarque à son sujet : "qui a, depuis, malheureusement, disparu à notre vue". Ils ne purent, non plus, trouver sa traduction en anglais.
4) - Dans le manuscrit original en Italien, qu'ils recopièrent et traduisirent en anglais, ne se trouve aucune référence au fait que le moine chrétien Fra Marino, déroba l'original hébreu dans la bibliothèque du Pape. L'accusation, faite par George Sale, dans sa note de 1.34, au sujet du vol commis par Fra Marino, est donc fausse, en accord avec le manuscrit italien, et du fait que l'original en hébreu, ne soit pas tombé aux mains du public, ce qui eût été le cas s'il avait été dérobé. De plus, si l'original avait été sorti, quelle nécessité pour Fra Marino de faire une traduction italienne ? En fait, cette traduction nous montre qu'il ne fut pas possible de saisir l'évangile de Jésus en hébreu, enregistré par Barnabé, hors de bibliothèque privée des Papes.
Donc, Fra Marino dut traduire celui-ci de sa propre main, et pour sa convenance, dans sa langue maternelle, l'italien.
Le fait que Fra Marino le traduisit en italien, à partir du manuscrit hébreu, qui se trouvait dans la bibliothèque du Pape, où il avait eu permission d'accès, semble beaucoup plus plausible pour trois raisons évidentes :
a) - le manuscrit italien est de la taille d'un petit livre de notes qui pouvait être aisément caché dans les pans d'un habit monastique. En fait, Fra Marino transportait avec lui, chaque jour, quelques feuilles de papier, et lorsqu'il se trouvait seul dans la bibliothèque, il traduisait en italien l'évangile en question. Ce procédé continua un certain nombre de semaines, avant qu'il n'eût terminé sa traduction.
b) - Le style de l'écriture est rapide et courant, ce qui n'eut pas été le cas à propos de l'original, pour lequel on s'attendrait davantage à trouver des lettres bien formées, constituant un ouvrage de plus grande taille, si un tel évangile avait été préservé dans la bibliothèque papale.
c) - Le fait même que Fra Marino se convertit à l'Islam après l'étude du livre en question, laisse entendre que ce qu'il vit de ses propres yeux doit bien avoir été le document original en hébreu araméen, écrit durant la vie de Jésus par Barnabé, l'un de ses compagnons. C'est un fait que l'évangile de Barnabé contient beaucoup d'informations données par Jésus, qui font totalement défaut aux "soi-disant" évangiles canoniques.
Lond Sale et Laura Ragg nous renseigne, page XIV et XV dans leur introduction de cet évangile :
" Le papier est décrit par Toland comme étant "turc", et Denius l'approuve, mais un examen soigné repousse cette hypothèse. ce sont, en fait, 2 feuilles (107-108) qui peuvent être décrites comme délicatement gommée et polies, mais elles demeurent totalement différentes par leur caractéristique, des autres jaunes, fines et lisses. Toutes les autres pages sont d'un quelconque papier de coton, grossier et solide, et un examen minutieux révèle une confection à l'eau, qu'aucun papier oriental ne connût. " L'écriture sans cercle, dit Mr Briquet, est distinctement italienne, et la forme de celle-ci assume dans le cas présent, appartient selon le même expert distingué, à la seconde moitié du XVIème siècle.
" L'écriture ne peut-être, bien sur, d'une plus grande ancienneté que le papier, et probablement guère après. Le spécimen photographique que nous donnons de la première page, ainsi que de l'une du milieu, donnera suffisamment de matériaux pour un jugement positif de son script. Son style général sera reconnu comme celui de la moitié du XVIème siècle. Une telle ressemblance peut être trouvée dans certains manuscrits vénitiens de 1543, 1563, et 1564, dans les archives d'état, et 1550, 1562 et 1567 dans les archives de St Marc. Le plus exact parallèle que nous ayons vu, remarquable pour la reproduction des lettres P et H, demeure celui d'un document de la collection la plus tardive, qui porte la signature : "Franc Vianello, Segretario Ducale," 15 avril 1584."
Ainsi le manuscrit italien fut écrit sur du papier manufacturé en Italie, durant la seconde moitié du XVIième siècle, après 1551 et avant 1600, et dans un style d'écriture prévalant en 1584.
Il doit donc être l'œuvre écrite par Fra Marino durant la période du règne du Pape Sixtus V, autour des années 1585.
Ainsi est-il en conclusion, prouvé que le manuscrit italien provient du texte hébreu araméen de "l'evangelium Barnabe" de la bibliothèque privée des papes.
Celui-ci doit donc former les véritables enseignements de Jésus (sur lui la Paix !). S'il ne contenait pas ces enseignements précis, il n'aurait pas pu connaître l'éventualité d'être préservé dans la librairie confidentielle des papes depuis 382. On se souviendra comme cité auparavant, que le Pape St Damas 1er, avait émis un ordre en 382, à l'effet duquel toute personne possédant l'évangile de Barnabé, parmi d'autres, devrait le restituer au Pape.
Lond Sale et Laura Ragg notèrent qu'il leur fallut quatre ans pour traduire ce manuscrit italien de l'évangile de Barnabé, en anglais. Ils furent assistés dans cette tâche, par "Padre Minocchi de Florence, le professeur Nallino et Casareo de Palerme, des professeurs Guidi et Nonaci de Rome, du professeur Grescini de Padoue, du Commendatore Malagola des Archives de Venise, du professeur J. Ritter Von Karabacek : directeur de la librairie impériale de Vienne et de son collègue le Dr Rudoldh Beer."
Des milliers de copies de l'évangile de Barnabé furent publiées par "Clarendon Press de l'université d'Oxford" en 1907. L'auteur de cette thèse a essayé d'obtenir une copie de ce livre durant de nombreuses années, mais pas une seule copie ne semble exister quelque part. Après des années de recherche, une copie fut finalement retrouvée au "British Museum" de Londres. Une photocopie de cet évangile de Barnabé fut enfin obtenue du "British Museum", avec l'aimable assistance de ses correspondants anglais.
On peut se sentir intrigué à l'idée de savoir pourquoi surgissent tant de difficultés pour trouver, ne serait-ce qu'une copie de cet évangile !
La réponse nous est donnée par Frédéric C. Grant, du séminaire d'Union Théologique des U.S.A. Il révéla que l'Eglise entreprit des démarches délibérées pour supprimer cet évangile de Barnabé de Lond Sale et Laura Ragg, publié par "Clarendon Press", 1907.
A cette découverte, l'on peut déduire les conclusions suivantes :
1) Certainement il n'existe plus la peur d'être persécuté par les empereurs romains, puisque l'empire romain a disparu depuis des siècles.
2) Si l'évangile de Barnabé est la version la plus véritable de l'Évangile de Jésus (sur lui la Paix !) enregistré par Barnabé, l'Église a commis alors une sérieuse erreur en supprimant les enseignements originaux de Jésus (sur lui la Paix !). Si ce n'est pas le cas, il n'était pas nécessaire de supprimer cet évangile ; une personne intelligente, en le lisant, comprenant par-là qu'il n'était pas correct, l'évangile en question aurait été automatiquement ignoré. Le fait de vouloir supprimer et de supprimer fait toujours plus de mal, et laisse l'impression que l'on cache la vérité !
3) Quand le travail de Barnabé fut admis par des autorités de l'Église, comme contenant les enseignements authentiques de Jésus et qu'il était ainsi reconnu jusqu'au concile de Nicée, en 325, alors pourquoi n'a-t-il pas été publié par le Vatican ? Pourquoi le monde devrait-il dépendre de la traduction italienne, réalisée par le moine Fra Marino ?
4) Qu'advint-il du manuscrit espagnol ? Eut-il à souffrir le même sort que l'évangile de Levi et de Jean, en 325, dans les mains de l'Église du Christ ?
5) Qu'est-il arrivé à la traduction anglaise du manuscrit espagnol ? Fut-il détruit ou supprimé délibérément de la même façon que les milliers de copies de l'évangile de Barnabé ?
Certes les réponses à toutes ces questions ne sauraient être connues de nous de façon indubitable, mais chacun pourra, à la lumière de ce qu'il vient de lire, s'en proposer de forts plausibles.
Nous faisons suivre ce bref résumé historique par la description et les attributs du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) contenus dans l'Évangile de Barnabé, traduit du manuscrit italien de Vienne[11].
En conclusion de cette étude, nous dirions que de tous les textes existants aujourd'hui sur le prophète Jésus ( sur lui la Paix !) notre confiance se place davantage sur un tel récit, que sur les quatre officiels et canoniques, sans pour cela renier leur part de lumière. Néanmoins, la vérité appartenant à Dieu seul, nous implorons ses faveurs et son pardon, s'il a pu se glisser des erreurs, indubitables aux hommes qui durent le conserver. Car, en fait, pourrait-il se trouver un texte aussi bien conservé et authentique que le dernier message révélé de Dieu (qui est le Coran), malgré ses 14 siècles d'existence ?
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
Ecrit le 15 mars06, 08:05
Evangile de barnabé est en contradiction avec le Coran
patlek a écrit sur cela
http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... ht=#175674
et un lien sur ce sujet
http://biblio.domuni.org/articlesbible/barnabe/

patlek a écrit sur cela

http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... ht=#175674
et un lien sur ce sujet
http://biblio.domuni.org/articlesbible/barnabe/
Ecrit le 15 mars06, 08:09
On y apprend comment le nombril d'Adam erreur est la trace d'un crachat de Satan ; ce dernier, en effet, avait craché sur la terre dont Dieu devait se servir pour façonner le premier homme et la marque en creux est restée (sic ! ch.35 et 39). Puis Adam entendit parler de Mohammad et vit en l'air une inscription brillante comme le soleil, proclamant la formule de foi musulmane : « Il n'y a qu'un seul Dieu et Mohammad est le Messager de Dieu » (ch.39).
L`evangile de Barnabé est fait dans les dates après le coran
Est-il possible de dater plus précisément le texte ?
Bref, que l'évangile de Barnabé sous sa forme actuelle ait été rédigé d'après les évangiles canoniques et s'en inspire est évident. Il leur est donc postérieur. En outre, dans ses exposés de spiritualité cet évangile reproduit des thèmes qu'il serait invraisemblable de trouver avant une date tardive, mettons le milieu du Moyen Age, et en Occident.
Un dernier argument nous conduit après l'an 1350.
lolllllllllllll
L`evangile de Barnabé est fait dans les dates après le coran
Est-il possible de dater plus précisément le texte ?
Bref, que l'évangile de Barnabé sous sa forme actuelle ait été rédigé d'après les évangiles canoniques et s'en inspire est évident. Il leur est donc postérieur. En outre, dans ses exposés de spiritualité cet évangile reproduit des thèmes qu'il serait invraisemblable de trouver avant une date tardive, mettons le milieu du Moyen Age, et en Occident.
Un dernier argument nous conduit après l'an 1350.
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Ecrit le 15 mars06, 17:43
Nasser
Question
Facile réponds
oui ou non
Es tu près à reconnaitre si il est le vrai Evangile alors il n`a pas de contradiction avec le coran d`accord
Si je te montre une contradiction avec le coran vas tu accepter que le coran est faux si l`Evangile de barnabé est vrai
L`Evangile de Barnabé est la vrai parole de Dieu comme le Coran si ce livre se trompe le coran se trompe aussi
Si tu n`accepte pas c`est que tu refuse alors tu affirme quece livre est faux alors pas de preuve encore de mahomet et en plus quands le Coran parle de l`Evangile qui parle de mahomet il parle des livre d`avant lui et le Coran date de 600 ans alors que l`Evangile de barnabé date de 1500 ans après Jésus et cette Evangile n`existait pas
Aussi Evangile de barnabé est écrit en l`ans XIV° au XVI° siècle, pas avant.
A++
Question simple réponse simple
Question
Facile réponds

Es tu près à reconnaitre si il est le vrai Evangile alors il n`a pas de contradiction avec le coran d`accord

Si je te montre une contradiction avec le coran vas tu accepter que le coran est faux si l`Evangile de barnabé est vrai

L`Evangile de Barnabé est la vrai parole de Dieu comme le Coran si ce livre se trompe le coran se trompe aussi

Si tu n`accepte pas c`est que tu refuse alors tu affirme quece livre est faux alors pas de preuve encore de mahomet et en plus quands le Coran parle de l`Evangile qui parle de mahomet il parle des livre d`avant lui et le Coran date de 600 ans alors que l`Evangile de barnabé date de 1500 ans après Jésus et cette Evangile n`existait pas

Aussi Evangile de barnabé est écrit en l`ans XIV° au XVI° siècle, pas avant.
A++
Question simple réponse simple

- ahasverus
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Ecrit le 15 mars06, 20:05
L'evengile de Barnabe un faux notoire date de 1350 que les musulmans continuent envers et contre tout de considerer comme authentique.
Contrairement aux affirmations de Younes, la critique historique est formelle, c'est un faux et a part quelques ireductibles musulmans qui s'y accrochent, personne ne l'accepte comme autentique depuis longtemps
Une petite liste d'incongruietes relevees dans l'evangile demontrant la fraude
Uneliste des anachronisme et erreurs historiques en Francais
http://facealislam.free.fr/barnabas_histoire.html
Quand on continue a croire au Protocole des sages de Sion envers et contre tout, on peut croire a n'importe quoi.
Contrairement aux affirmations de Younes, la critique historique est formelle, c'est un faux et a part quelques ireductibles musulmans qui s'y accrochent, personne ne l'accepte comme autentique depuis longtemps
http://biblio.domuni.org/articlesbible/ ... /index.htmDès qu'il ne suit plus ses sources, il fait preuve de maladresse ; il ignore au fond la géographie de la Palestine comme l'état social et politique du pays à l'époque de Jésus. Le miracle de la tempête apaisée sur le lac de Tibériade, par exemple, est reproduit d'après les Evangiles mais aussitôt après, la barque aborde à Nazareth, comme si ce village se trouvait au bord du lac. « Arrivés à Nazareth, les marins remplirent la ville du récit de ce que Jésus avait fait » (ch.20) puis « Jésus monta à Capharnaüm » (ch21), alors qu'au contraire Capharnaüm est sur le bord du lac et Nazareth à une altitude de près de sept cents mètres plus haut.
http://membres.lycos.fr/oasislam/christ ... rnabe.htmlQue faut-il en penser ? Du côté musulman, malgré l'engouement général, quelques rares voix ont eu le courage d'aller à contre-courant et de dire pourquoi le texte était inacceptable aux yeux de la critique historique. Chez les Occidentaux, deux tendances sont apparues. La première, la plus répandue, accepte les conclusions de l'étude critique fournie par les éditeurs de 1907. Elle considère ce texte comme composé au XVI° siècle (peut-être au XIV° mais pas avant). L'hypothèse de recherche actuelle la plus séduisante y verrait un faux lancé dans un esprit de vengeance contre l'inquisition espagnole ou un moyen de défense de la foi des musulmans d'Espagne persécutés au XVI° siècle après la Reconquista. Les ou la seule référence que l'on ait de ce texte provient de milieux morisques et, en Espagne à cette époque, il a existé d'autres faux du même genre.
Une petite liste d'incongruietes relevees dans l'evangile demontrant la fraude
http://en.wikipedia.org/wiki/Gospel_of_Barnabas* It has Jesus sailing across the Sea of Galilee to Nazareth - which is actually inland; and from thence going "up" to Capernaum - which is actually on the lakeside (chapters 20-21); though this is contested by Blackhirst, who says that the traditional location of Nazareth is itself questionable).
* Jesus is said to have been born during the rule of Pontius Pilate, which began after the year 26.
* Barnabas appears not to realize that 'Christ' and 'Messiah' are translations of the same word (christos), describing Jesus as "Jesus Christ" yet claiming that 'Jesus confessed and said the truth, "I am not the Messiah"' (ch. 42).
* There is reference to a jubilee which is to be held every hundred years (Chapter 82), rather than every fifty years as described in Leviticus: 25. This anachronism appears to link the Gospel of Barnabas to the declaration of a Holy Year in 1300 by Pope Boniface VIII; a Jubilee which he then decreed should be repeated every hundred years. In 1343 the interval between Holy Years was reduced by Pope Clement VI to fifty years.
* Adam and Eve eat an apple (ch. 40); whereas the traditional association of the Fruit of the Tree of Good and Evil (Genesis: 2) with the apple, rests on the translation of the Hebrew Bible into Latin, where both 'apple' and 'evil' are rendered as 'malum'.
* The Gospel talks of wine being stored in wooden casks - as characteristic of Gaul and Northern Italy (chapter 152); whereas wine in 1st Century Palestine was stored in wineskins and jars (Amphorae). The Pedunculate or English Oak (quercus robur) does not grow in Palestine; and the wood of other species is not sufficiently airtight to be used in wine casks,
* In Chapter 91, the "Forty Days" is referred to as an annual fast. This corresponds to the Christain tradition of fasting for forty days in Lent; a practice that is not witnessed earlier than the Council of Nicaea (325). Nor is there a forty days fast in Judaism of the period (see Mishnah, Tractate: Taanith "Days of Fasting")
* Where the Gospel of Barnabas includes quotations from the Old Testament, these correspond to readings as found in the Latin Vulgate; rather than as found in either the Greek Septuagint, or the Hebrew Masoretic Text.
* Ch. 91 records three contending Jewish armies 200,000 strong at Mizpeh, totalling 600,000 men, at a time when the Roman army across the entire Empire had a total strength estimated as 300,000.
Uneliste des anachronisme et erreurs historiques en Francais
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Ecrit le 16 mars06, 01:46
Salut, pour ma part, je trouve les deux intèressantes car il y a en effet des failles dans l'argumentation pour la défense de cet évangile mais il y a également des failles dans l'argumentation de deux qui le rejettent.
Je suis donc aller voir le lien d'Ahasvérus sur le site Face à l'Islam.
En voici la citation avec mes commentaires :
Intéressant quand on sait, pour qui est de bonne foi, QU'ON NE SAIT PAS si Jésus est bel et bien né en l'an 0.
Donc pour ce qui est de l'erreur historique on repassera.
Mais bon, voyons le reste.
N'aurait -il pas tout simplement donné une précision qui faisait défaut à d'autres textes ?
Car de qui vient cette conception je vous le demande ?
Pomme, l'un des receptacles sacrés de la connaisance chez les celtes.
Et les celtes étaient là bien avant l'Eglise.
Et les Druides furent là encore bien après, au sein même de l'Eglise en la personne de certains moines, druides convertis pour qui le christianisme n'était que la traduction nouvelle de leurs croyances (mais faut pas trop le dire, ça dérange...).
Quand dans mille ou deux mille ans, lorsque des archéologues retrouverons des bibles ou differents exemplaires des évangiles de Jean ou Mathieu tapés à la machine, diront-ils qu'ils sont faux ?
Bon précisons que je n'ai pas de point de vue particulier sur la question puisque je viens tout juste de découvrir l'histoire de cet évangile et la vision d'un Mahomet messie de Dieu, annoncé par Jésus lui-même me gêne assez.
Toutefois l'argumentaire vu ci-dessus laisse davantage à désirer que ne donne dans la pertinence.
Affaire à suivre...
Je suis donc aller voir le lien d'Ahasvérus sur le site Face à l'Islam.
En voici la citation avec mes commentaires :
Erreur historique ?
1. Hérode et Pilate
Au chapitre 3 de l’Evangile de Barnabé, il nous est indiqué qu’Hérode et Pilate, auraient tout deux régnés en Judée au moment de la naissance de Jésus :
En ce temps-là, Hérode régnait en Judée par décret de César Auguste; Pilate était gouverneur, étant pontifes Anne et caïphe. Chapitre 3
Seulement, c'est historiquement faux. En effet, Hérode et Pilate, n’ont jamais régné la Judée en même temps.
Hérode a régné seul en Judée de 37 avant Jésus-Christ à l’an 4 après Jésus-Christ, tandis que Pilate a régné en Judée près de trente ans après, de 26 à 36 après Jésus-Christ.
S'il est vrai, que ce livre, est le vrai évangile, livre inspiré de Dieu, comment celui-ci pourrait t'il faire une erreur historique ?
Intéressant quand on sait, pour qui est de bonne foi, QU'ON NE SAIT PAS si Jésus est bel et bien né en l'an 0.
Donc pour ce qui est de l'erreur historique on repassera.
Mais bon, voyons le reste.
Ce qui me chiffone ici c'est que cette négation implique que cet auteur, parce qu'il est du 6° siècle, aurait INVENTÉ et le nombre et le nom des mages. (pertinence et objectivité historique dans tout ça ?)2. Trois mages
D’Orient en Judée, trois mages sont guidés par une étoile. Ayant trouvé Jésus, ils le révèrent et lui offrent des présents. Chapitre 6
L'idée qu'il y ait eu trois mages n’a pas de fondement biblique, la Bible ne dit pas que les mages étaient aux nombres trois. Plutôt cette idée est née au VIième siècle lorsqu’un auteur d’un écrit en araméen donne un nom aux mages (Melkon, Balthasar et Gaspard) et fixe de cette manière, leur nombre à trois. Et dans l'Église latine, ce ne sera qu'au Moyen-Âge qu'il en sera question. L'implication de ceci, est que "l'Evangile de Barnabé" a du être écrit, au plus tôt au VIième siècle, ce qui signifie que Barnabé (mort au premier siècle), n'a pas pu être l'auteur de cet écrit, qui lui est attribué.
N'aurait -il pas tout simplement donné une précision qui faisait défaut à d'autres textes ?
Conception tardive en effet mais uniquelent pour nous.
3. La pomme
Satan se présenta à la femme comme un bel ange et lui dit : " Pourquoi ne mangez-vous pas de ces belles pommes et aussi du blé ? " Eve répondit : " Notre Dieu nous a dit que si nous en mangeons, nous deviendrons impurs et il nous chassera du paradis. "… Alors Eve en prit et en mangea. Son mari une fois réveillé, elle lui rapporta tout ce que Satan lui avait dit. Il prit ce que son épouse lui présentait et en mangea. Ensuite, tandis que la nourriture descendait, il se souvint des paroles de Dieu, et voulant arrêter la nourriture, il se mit la main dans la gorge, là où tout homme en a la marque. Chapitre 40
Ici, il est mentionné que le fruit d'Adam et Eve fut une pomme. En fait, nulle part, la Bible, (ni dans le Coran) il n’est parlé d'une pomme. Le terme en hébreu n’est autre que fruit, l'allégation que le fruit était une pomme, est une conception tardive.
Car de qui vient cette conception je vous le demande ?
Pomme, l'un des receptacles sacrés de la connaisance chez les celtes.
Et les celtes étaient là bien avant l'Eglise.
Et les Druides furent là encore bien après, au sein même de l'Eglise en la personne de certains moines, druides convertis pour qui le christianisme n'était que la traduction nouvelle de leurs croyances (mais faut pas trop le dire, ça dérange...).
Tiens c'est amusant, en général ils font le contraire, MAIS ICI ils donnent raison au Coran.4. Dante
Dante Alighieri fut un poète célèbre du 14ème siècle. Parmi les œuvres de Dante, une qui fut très connue est son livre la Comédie Divine. Dans ce livre, Dante décrit qu’il faut d’abord monter 9 cieux, pour ensuite atteindre le paradis, et étrangement l’auteur de l’Evangile de Barnabé dit de même :
Jésus répondit :« Le paradis est si grand qu’aucun homme ne peut le mesurer. Je te le dis en vérité, il y a neuf cieux entre lesquels se trouvent les planètes…je te le dis en vérité, je dis en vérité, le paradis est plus grand que toutes la terre et cieux ensemble » Chapitre 178
Il semble que l’auteur de l’Evangile de Barnabé aurait repris l’idée des neuf cieux à Dante (Dante, auteur du 14ième siècle !). Un problème additionnel est que l’Evangile de Barnabé en affirmant qu’il y a 9 cieux contredit par ce fait le Coran, qui affirme qu’il y en a 7, et non 9 cieux (Sourate 2:29)
Ici rien à dire c'est effectivement un argument qui a du poids.5. L’année de jubilé et le Pape
L'année de jubilé est une célébration juive antique indiquée par Dieu dans la Torah. Cette fête devait être observé tous les cinquante ans:
Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. Lévitique 25:10 -11
En l'année 1300 après J-C, le pape Boniface VIII a faussement proclamé que le jubilé devrait être célébré tous les 100 ans au lieu de tous les 50 ans. Cependant le pape qui succéda, Clément VI, corrigea ce faux décret et le jubilé fut de nouveau célébré tous les 50 ans.
Par conséquent, dans l'histoire de la chrétienté, il y a toute une période, où il a été cru par la population que le jubilé se célébrait tous les 100 ans.
Maintenant lorsque nous nous tournons vers "l’Evangile de Barnabé", que lisons nous ?
Jésus répondit : «Je suis vraiment envoyé par Dieu à la maison d'Israël, comme prophète de salut, mais après moi viendra le Messie envoyé par Dieu au monde entier; c'est pour lui que Dieu a fait le monde. Aussi, partout dans le monde, on adorera Dieu et on recevra miséricorde, et l'année du jubilé qui maintenant revient tous les CENT ans, reviendra chaque année et en tout lieu, à cause du Messie!» Chapitre 82
Effectivement.6. Elie et les pharisiens
Au chapitre 145 de "l’Evangile de Barnabé", il est précisé qu’au temps d’Elie, vivait 17 000 pharisiens :
Vive Dieu, au temps d'Elie, ami et prophète de Dieu, il y avait douze montagnes habitées par dix-sept mille pharisiens… Chapitre 145
Le problème est que le mouvement pharisien n'est né que 100 ans avant la naissance de Jésus-Christ, c’est à dire 100 ans après l’époque d'Elie.
Et alors ?Ajoutez à cela que le texte retrouvé de "l’Evangile de Barnabé" (qui n'est ni écrit en grec ou en hébreu, mais en italien ) ne date pas du premier, ni même des premiers siècles, mais du 15iéme siècle !
Quand dans mille ou deux mille ans, lorsque des archéologues retrouverons des bibles ou differents exemplaires des évangiles de Jean ou Mathieu tapés à la machine, diront-ils qu'ils sont faux ?
Bon précisons que je n'ai pas de point de vue particulier sur la question puisque je viens tout juste de découvrir l'histoire de cet évangile et la vision d'un Mahomet messie de Dieu, annoncé par Jésus lui-même me gêne assez.
Toutefois l'argumentaire vu ci-dessus laisse davantage à désirer que ne donne dans la pertinence.
Affaire à suivre...
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- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
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Ecrit le 16 mars06, 03:05
il faut savoir si l'on parle du même HERODE car il y en a plusieurs.
luc en mentionne plusieurs. mais il y en a au moins six
(Luc 1:5-6) 5 Aux jours d’Hérode, roi de Judée, il y avait un certain prêtre nommé Zekaria de la division d’Abiya, et il avait une femme d’entre les filles d’Aaron, et son nom c’était Élisabeth.
celui là c'est un autre
(Luc 9:7) 7 Or Hérode le chef de district entendit parler de tout ce qui se passait, et il était dans une grande perplexité, parce que certains disaient que Jean avait été relevé d’entre les morts ;
celui là n'est pas roi mais tétrarque.
luc en mentionne plusieurs. mais il y en a au moins six
(Luc 1:5-6) 5 Aux jours d’Hérode, roi de Judée, il y avait un certain prêtre nommé Zekaria de la division d’Abiya, et il avait une femme d’entre les filles d’Aaron, et son nom c’était Élisabeth.
celui là c'est un autre
(Luc 9:7) 7 Or Hérode le chef de district entendit parler de tout ce qui se passait, et il était dans une grande perplexité, parce que certains disaient que Jean avait été relevé d’entre les morts ;
celui là n'est pas roi mais tétrarque.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
- De Joinville
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Ecrit le 16 mars06, 04:19
Ah voilà, c'est aussi ce que je me demandais.medico a écrit :il faut savoir si l'on parle du même HERODE car il y en a plusieurs.
luc en mentionne plusieurs. mais il y en a au moins six
(Luc 1:5-6) 5 Aux jours d’Hérode, roi de Judée, il y avait un certain prêtre nommé Zekaria de la division d’Abiya, et il avait une femme d’entre les filles d’Aaron, et son nom c’était Élisabeth.
celui là c'est un autre
(Luc 9:7) 7 Or Hérode le chef de district entendit parler de tout ce qui se passait, et il était dans une grande perplexité, parce que certains disaient que Jean avait été relevé d’entre les morts ;
celui là n'est pas roi mais tétrarque.
Encore un argument spécieux du site "Face à l'Islam" qui tombe.
Merci Medico.
Encore une fois je le répète il ne s'agit pas pour moi de dire que ce site a tort et que cet évangile de Barnabé existe.
Simplement il ne faut pas dire n'importe quoi.
- -azuphel-
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Ecrit le 16 mars06, 06:03
Y’a pas très longtemps j'ai débattu personnellement avec l'auteur du site "Face à l'Islam" sur une soi-disant "contradiction" du Coran.De Joinville a écrit : Ah voilà, c'est aussi ce que je me demandais.
Encore un argument spécieux du site "Face à l'Islam" qui tombe.
Merci Medico.
Encore une fois je le répète il ne s'agit pas pour moi de dire que ce site a tort et que cet évangile de Barnabé existe.
Simplement il ne faut pas dire n'importe quoi.
Il m'a envoyé son point de vue et j'ai fais de même. Arrivé à un moment, je lui ai envoyé un argument de taille, et depuis ce jour pas la moindre réponse du type en question




- De Joinville
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Ecrit le 16 mars06, 06:38
J'ai pas écrit ça pour que tu rappliques !-azuphel- a écrit : Y’a pas très longtemps j'ai débattu personnellement avec l'auteur du site "Face à l'Islam" sur une soi-disant "contradiction" du Coran.
Il m'a envoyé son point de vue et j'ai fais de même. Arrivé à un moment, je lui ai envoyé un argument de taille, et depuis ce jour pas la moindre réponse du type en question![]()
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Je m'excuse auprès des autres.



- andreméde
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Ecrit le 16 mars06, 06:44
-azuphel- a écrit : Y’a pas très longtemps j'ai débattu personnellement avec l'auteur du site "Face à l'Islam" sur une soi-disant "contradiction" du Coran.
Il m'a envoyé son point de vue et j'ai fais de même. Arrivé à un moment, je lui ai envoyé un argument de taille, et depuis ce jour pas la moindre réponse du type en question![]()
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AZUPHEL le roi de la rouste invérifiable!
On te croit sur parole AZUPHEL vu l'intelligence de tes argumentation sur ce forum

Avec ta grande ouverture d'esprit je suis sur que ça à due étre un plaisir pour l'auteur du site "face à l'islam" de discuter avec toi

Ecrit le 16 mars06, 07:52
Exemple Evangile de Barnabé dit :
Jésus dit qu`il n`est pas le messie alors si le Vrai Evangile pour les musulmans dit cela alors cela doit être vrai mais le Coran dit le Contraire il affirme bien que jésus ets le messie si Evangile de Barnabé est vrai alors le Coran est faux si l`Evangile de Barnabé est faus cela ne prouve aps encore le coran être vrai .
Jésus dit qu`il n`est pas le messie alors si le Vrai Evangile pour les musulmans dit cela alors cela doit être vrai mais le Coran dit le Contraire il affirme bien que jésus ets le messie si Evangile de Barnabé est vrai alors le Coran est faux si l`Evangile de Barnabé est faus cela ne prouve aps encore le coran être vrai .
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