Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

l'histoire de Jésus Christ et ses enseignements.
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Jésus suscite engouement et ferveur, s'attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d'être arrêté, condamné et crucifié vers l'an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l'administration du préfet Ponce Pilate.
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Edencourt

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Ecrit le 02 mars08, 09:03

Message par Edencourt »

Avec les connaissances d'aujourd'hui, on répond à la question "Pourquoi Jésus est venu sur Terre", d'une manière assez différente.

Jésus a eu un impact sur des populations, parce son événementiel et ses interventions orales correspondaient au niveau de conscience de l'époque, ainsi qu'à quelques siècles ultérieurs. Avec l'approche de l'Apocalypse (qui signifie "accès à la Vérité"), son rôle continuera à jouer sur les niveaux de conscience de l'époque, toujours présents dans une frange de la population, et verra d'autres visions se produire pour satisfaire les niveaux supérieurs.

Ce phénomène naturel explique pourquoi la croyance se déplace avec l'évolution des niveaux de conscience. Je serais le Pape, que je mettrais plus d'éléments évolués dans l'enseignement religieux. Le monde réclame de plus en plus de signifiant et de moins en moins des fascinations conceptuelles et des truismes éthiques.
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revelationmichel

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 02 juin14, 16:04

Message par revelationmichel »

Je vous fait remarquer que lorsque Jésus questionné par ses disciple leur répondit au sujet de sa mission qu'il n'était pas venu sur terre pour apporter la paix mais pour apporter le glaive et la séparation. Pourquoi? La réponse se trouve dans un manuscrit de 260 pages dicté par Michel. Daniel parle de ce Michel dans son livre et Jésus en parle aussi lorsqu'il dit qu'il est bon qu'il s'en aille car de cette façon il suscitera un défenseur d'auprès du Père. Si ce manuscrit vous intéresse, vous pouvez le télécharger tout à fait gratuitement sur : http://www.revelationmichel.com
Je peut vous garantir que tout comme plusieurs personnes, vous serez estomaquez par la révélation et explication des mystères.
Lisez la table des matières, et dès lors je vous garantie que vous voudrez lire le manuscrit au complet.

medico

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 03 juin14, 02:47

Message par medico »

Le fait d'accepter le message deJésus apporte la division dans la famille.
Je prend un exemple d'une famille musulmane et un des ses membre devient chrétien.
Il se passe quoi?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Marmhonie

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 22 juin14, 14:10

Message par Marmhonie »

En principe, au jour d'aujourd'hui, si sa famille est musulmane, il est en danger de mort. Il est obligé de fuir si en plus c'est un pays musulman.
Inversement, si sa famille est chrétienne, il est libre. Il fait ce qu'il veut, c'est sa vie, ses croyances, les catholiques en tout cas laissent l'entière liberté.

ombre6

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 17 juil.14, 20:44

Message par ombre6 »

Bonjour Elimélec,

J'ai lu avec attention ton message "pourquoi jésus est-il venu sur la terre", Je vais te donner une opinion succincte à ce sujet.
D'abord, si nous avons eu différents messages de Dieu : Moïse avec les commandements, puis le Christ, avec une avance fondamentale "l'universalité", la raison en est simple, chaque fois nous avons eu le message que nous étions capables d'absorber avec nos connaissances, notre intelligence, les mœurs du moment. L'objectif des messages étant chaque fois le bien de l'humanité.
Parlant du message chrétien il est étonnant que les résultats qu'il induit dans les nations où il est appliqué, un comportement des individus qui soit si mauvais. Particulièrement parmi les sphères dirigeantes qui pensent, eux, savoir que Dieu n'existe pas ou qu'il a réalisé un monde et des individus fait pour que règne la loi du plus fort.
Lorsque l'on examine dans le détail la formation de la bible l'on comprend aisément le pourquoi des choses.
D'abord une question fondamentale : "LE MESSAGE CHRETIEN tel qu'il nous est parvenu actuellement est-il tel que le Christ nous l'a transmis ou a-t-il été altéré ?"
A cette question nous pouvons répondre aisément : le message divin que l'on nous enseigne de nos jours n'est pas conforme au message transmis par le Christ ?

Pourquoi, parce que l’interprétation du "Nouveau Testament", qui a encore cours de nos jours, est en réalité, issue d'une lecture manipulée de nos textes, qui fut officialisée, en 325, lors du concile de Nicée, par une Église fortement soumise à l'influence de Constantin 1er.

En fait, celui-ci fut le premier grand potentat à découvrir que s'il parvenait à imposer une certaine interprétation de l'Évangile, il tenait là l'instrument idéal, le moyen parfait d'avoir le peuple soumis à peu de frais et sans risques, puisque par ce procédé il obtenait la caution divine pour justifier les abus d'une politique tyrannique, avec de surcroît l'avantage d'avoir le soutien d'un interlocuteur (l'Église chrétienne) ayant, à l'époque, un quasi-monopole religieux. Il avait parfaitement assimilé qu'un pouvoir n’est jamais aussi efficace que lorsqu’il crée les conditions d’une servitude consentie.
Il faut dire que la malléabilité de l'interprétation des textes, due au fait que les premiers prêcheurs chrétiens qui "savaient" n'avaient pas jugé indispensable pour eux de structurer, d'expliquer et de classer leurs documents de travail hiérarchiquement, par ordre d'importance, lui facilita grandement la tâche.

Afin de réussir dans son entreprise, l’empereur convoqua un concile, il présida les séances et promulgua les décisions. On ne peut douter : qu'il pesât de tout son poids sur les volontés d'un congrès qu'il avait organisé en personne, dans des intentions précises ; qu'il fit pression, avec l'ensemble des énormes moyens dont il disposait pour qu'une interprétation du message divin qui justifiait la soumission des hommes à sa domination soit adoptée.

En fait, à cette occasion, le tyran fit en sorte :
-Que tous les versets du N.T. attribués au Christ, bien que d'importance très inégale, soient entérinés comme faisant partie, comme étant le message divin, donc provenant de Dieu, alors que la majorité d’entre eux ne sont, en vérité, que des explications sur la finalité du message divin, des exemples de comportement, etc.
En fait, c’est cette égalité factice qui permis aux participants du concile, sous l'influence du monarque, de ne pas prendre en compte la hiérarchie pyramidale des versets énoncée par le Christ (pourtant elle existe, nous pourrons le vérifier dans les pages suivantes). Or, sans hiérarchie dans les versets pour imposer une ligne directrice, il appartint au concile (c'est ce que souhaitait Constantin qui le maîtrisait), de choisir les versets qui devaient déterminer le sens du message divin pour les siècles à venir. Méthode qui imposa une lecture horizontale désastreuse.

Cette lecture horizontale, erronée, de nos textes a eu des conséquences gravissimes, car, elle a permis au despote de faire en sorte que les participants, donc ceux qui formaient l'Église de l'époque, choisissent "comme directifs" les versets qui favorisaient, qui justifiaient, la domination des peuples par les puissants. Par exemple, en sélectionnant comme majeurs (comme ayant une grande autorité, donc comme étant directifs) les versets incitant à la résignation, à la soumission: tels que: "heureux les affligés, car ils seront consolés..."heureux les miséricordieux, car ils obtiendront la miséricorde"... (Saint Matthieu 5-5 à 7), etc. On leur dit en substance: "Souffrez et taisez-vous, c'est votre Dieu qui vous le demande". En ajoutant cyniquement : "D'ailleurs vous avez la bonne part, car vous serez largement récompensés au ciel des malheurs qui vous submergent sur cette terre".
Il obtint aussi que le souverain soit présenté, non comme un dieu certes, mais comme un empereur de droit divin. Et, pour accréditer la version selon laquelle il fallait payer au pouvoir, sans murmurer, des impôts iniques, l'on rappela régulièrement au peuple la parabole de l'Évangile où il est dit : "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu".
En fait, la soumission et l'obéissance au pouvoir établi furent élevées au rang de vertu. Et sur la base de ces affirmations, moralement perverses, un esclave devait être soumis à son maître même si celui-ci était injuste et cruel. Voir saint Paul s'adressant aux Romains disant (et sur ce point, je conteste ces paroles que l'on nous a "transmis" de lui): "Que tout homme vivant soit soumis aux puissances souveraines…Celui qui résiste au pouvoir résiste à l'institution divine…Soyez donc soumis, cela est nécessaire, non seulement parce que le châtiment vous menace, mais parce que la conscience l'exige."

En définitive, les concepts chrétiens "d'amour du prochain, de tolérance, de pardon", furent subtilement dénaturés et devinrent "un appel à la soumission, à la résignation, devant les abus, les injustices", accomplis par les potentats, les oppresseurs, les exploiteurs, rois et tyrans divers, non pas en faisant modifier les textes, mais d'une manière beaucoup plus raffinée, en obtenant que les versets "mis en exergues", donc directifs, soient ceux qui incitent à une obéissance aveugle aux pouvoirs établis et que soit prépondérante l'interprétation du Message divin qui recommandait, qui recommande encore de nos jours, aux pauvres, aux faibles, aux mal nés, aux gens du commun, dont l'on doit obtenir un travail convenable en échange d'une mauvaise rétribution : "la passivité, la résignation, devant les malheurs, les injustices, qui les terrassent, lesquels sont, presque toujours, le fait des notables, des gouvernants, qui exercent l'autorité ; des puissants, des riches, qui détiennent le pouvoir".

C'est donc à partir de 325, qu’une lecture viciée de nos textes devint officielle, que la religion chrétienne devint un auxiliaire incomparable pour le pouvoir. Simultanément, Constantin réalisa l'unité des chrétiens chez lesquels se faisaient jour différentes tendances (particulièrement, il arbitra l'affrontement entre chrétiens "orthodoxes" et arianistes (qui pensaient que le Père est Dieu, le Fils, homme, et qu'il était subordonné au Père) et finalement choisi d'éliminer ces derniers), ce qui lui permit d'avoir un interlocuteur unique et fiable. L'élimination des arianistes fut la première concession que l'église orthodoxe obtint du pouvoir, par son ralliement.

Cette lecture déstructurée et horizontale, outre exiger une soumission indue, suscite, vu l'éviction de la directivité surnaturelle, (nous verrons plus loin qu'elle existe et qu'elle est évidente) des prises de positions divergentes quelquefois de véritables antagonismes entre croyants, l'un justifiant sa position en s'appuyant sur certains versets, l'autre défendant une position contraire en se fondant sur d'autres versets qui permettent des interprétations ayant un sens discordant, quelques fois opposé, sur les actions à mener, sur les attitudes à avoir. Cela a entraîné de nombreux conflits, de très graves incompréhensions parmi les chrétiens, lesquels induisent d'une part, "le doute" sur l’authenticité de notre foi, d'autre part, un affaiblissement considérable de sa crédibilité.

Ceci est d'autant plus étonnant que la Révélation chrétienne originelle a une structure pyramidale, qui détermine une hiérarchie de commandement très précise.

Les Juifs ont d'ailleurs traité de cette manière la partie qui les concerne (l'Ancien Testament). Ceci étant clairement explicité par Georges Hansel dans "Explorations Talmudiques", dans lequel il précise: "La loi juive n'est pas une accumulation horizontale d'impératifs juxtaposés les uns à côté des autres. Après étude, elle se présente sous l'aspect d'une construction complexe, avec ses fondations, ses murs, son toit, ses embellissements multiples, chaque génération apportant à son tour sa contribution à son achèvement. Tout s'appelle "révélation", mais cette révélation est structurée et hiérarchisée".
L’objectif final pour eux étant le bien de la population juive.

Pour être plus clair, je vais prendre quelques exemples concrets qui vous donneront un aperçu des conflits générés par cette faute.
A l'heure actuelle, aucun verset n'étant désigné comme étant celui qui reflète impérativement la volonté de notre Créateur, afin de décider de l'attitude à adopter, de la décision à prendre, vous pouvez, au choix, selon votre état d'esprit personnel ou celui du groupe chrétien qui se rapproche le plus de votre vision doctrinaire, privilégier une interprétation du N.T. incitant à un amour démesuré, confinant à l'irresponsabilité en vous appuyant sur les versets suivants: "Ne jugez pas afin de n'être pas jugés"... saint Matthieu (5-5 à 7),"... Quelqu'un te donne t'il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l'autre..." "je vous dis: aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs..." saint Matthieu (5-39 à 44),"... Seigneur, combien de fois mon frère pourra t'il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu'à sept fois ?" Jésus lui dis: "Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix-sept fois." "Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux." (Saint Matthieu (5-1 Les Béatitudes), etc., qui sont tous considérés comme provenant de Dieu.
D'une part, ce sont les versets les plus fréquemment mis en avant par l'Église, d'autre part, ce sont les versets préférés des puissants et des pervers qui exploitent les chrétiens.
Ou bien, pour les mêmes raisons, vous pouvez privilégier une interprétation plus virile, en choisissant parmi les sections où le Christ démontre une grande fermeté: "Puis Jésus entra dans le temple et chassa tous les vendeurs et acheteurs qui s'y trouvaient: Il culbuta les tables des changeurs, ainsi que les sièges des marchands de colombes..." dans saint Matthieu (21-12 à 17), "Malheur à vous scribes et pharisiens hypocrites qui fermez aux hommes le royaume des cieux...", "Serpents, engeances de vipères ! Comment pourriez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ? ..." Dans saint Matthieu (23-13 à 36),"... Il est impossible que les scandales n'arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent ! Mieux vaudrait pour lui se voir passer une pierre autour du cou et être jeté à la mer que de scandaliser un seul de ces petits. Prenez garde à vous ! " Saint Luc (17-1). Je serai juge (...) ce n'est pas avec douceur, mais avec une justice inexorable que moi, alors, je séparerai les brebis nourries de la vérité de celles qui mélangèrent vérités et erreurs ou se nourrir seulement de l'erreur. Une première fois j'aurai ce rôle. Et malheur à ceux qui entre la première et la seconde comparution devant le juge ne seront pas purifiés (...) la troisième catégorie ne se purifiera pas. Aucune peine ne pourrait la purifier. (Maria Valtorta 3-215), etc.

En outre, voir l'opposition totale entre la Théologie de la Résignation (celle prônée actuellement par l'Église) et la Théologie de la Révolution (Amérique du sud).

Enfin, si vous le souhaitez, rien ne vous empêche de choisir des modèles dans l'Ancien Testament. Alors, cela devient ingérable, et nous fait comprendre pourquoi, pour les mêmes problèmes, l'on voit fréquemment les chrétiens, prendre des positions divergentes, quelquefois opposées, toutes justifiables soit par des versets des évangiles, soit par des textes de la Bible. Chacun trouvant aisément le verset, le texte, qui justifieront "une condamnation infime", "un pardon sans réserve", etc., qui seront une incitation à la récidive, alors que d'autres, moins nombreux, en trouveront qui incitent à une condamnation très dure, disproportionnée, inacceptable, qui incite à la révolte.

Or, il est évident, pour toute personne saine d'esprit, que l'orientation du message divin ne peut dépendre du choix effectué, selon son bon plaisir, par un être humain non mandaté par notre Créateur, car, cela signifierait: que la perception de notre foi est conditionnelle ; que son sens varie en fonction du bon vouloir des individus, qui déterminent à titre personnel quels sont les versets qui expriment la volonté de Dieu.

En conclusion, à l'heure actuelle, le sens du message divin, les directives de notre doctrine, qui résultent, pour la plus grande part, du choix d'hommes d'Église dont l'inspiration fut soumise à l'époque, à l’irrésistible pression du pouvoir impérial, et qui subissent, aujourd'hui encore le poids énorme de la tradition, sont non seulement sujets à caution, mais surtout ils ne cadrent pas avec la finalité du message divin, transmis par le Christ, nous le découvrirons dans les pages suivantes.
2-Conséquences funestes d'un enseignement erroné sur les chrétiens
Finalement, lorsque l'on examine les répercussions néfastes engendrées par l'indétermination de notre croyance, par un enseignement fluctuant, par une orientation structurellement fausse, l'on constate :
-Que dans les messages chrétiens qui nous sont enseignés présentement, chacun peut y retrouver ce qu'il veut, de manière que, si nous continuons sur cette voie, il y aura bientôt, en caricaturant, autant d'interprétation de l'Évangile que de croyants. Et ce n'est pas en faisant jouer du Rock dans certaines églises que l'on clarifiera les choses.
-Que les divergences engendrées entre les différentes tendances chrétiennes, auxquels s'ajoutent présentement les divergences issues des interprétations personnelles à la carte, sont désastreuses pour la chrétienté, pour les êtres humains en général et pour le monde.
-Qu'être chrétien au XXe siècle n'est pas simple. Et faire partie des fidèles exige non seulement une foi, une ténacité hors du commun, mais aussi une sérieuse vocation de souffre-douleur.

Pour couronner le tout, les ennemis de la chrétienté se servent massivement des grands médias (télévision, presse, radio) pour mettre en exergue, pour amplifier nos divergences, nos confusions, notre manque de clarté, nos doutes (un doute que les antireligieux utilisent comme si cela était une preuve en leur faveur, alors, qu'il n'est qu'un constat de la médiocrité des moyens intellectuels dont dispose la poussière humaine, perdue dans l'infini de l'univers), en y ajoutant, aussi souvent que cela est possible, la petite manipulation machiavélique qui aggrave les faits. Ce qui a pour conséquence que l'image de notre foi et de l'Église arrive fréquemment au fin fond des chaumières dans un état lamentable, totalement décrédibilisées.

Immergés dans ce désordre spirituel, perturbés par un relâchement des mœurs corrupteur, la plupart des chrétiens sont insuffisamment armés, moralement et intellectuellement, pour résister aux agressions dont leur croyance est l'objet. Et finalement, égarés, conditionnés, par l'ensemble de ces éléments négatifs, un grand nombre d'entre eux, totalement désemparés, ne savent plus, avec certitude: quels choix effectuer, qui croire, quoi croire, quoi dire, quoi faire, pour agir conformément aux préceptes de notre foi. Et, ils sont d'autant plus déconcertés qu'ils ont, de surcroît, souvent le sentiment d'être abandonnés à la merci des mauvais. Car, alors que notre religion, ses règles, ses valeurs, sont attaquées, déconsidérées, quelquefois ridiculisées (diffamation, insultes, contrevérités, toute la gamme des turpitudes y passe), que le message divin chrétien est couramment présenté par de nombreux individus malsains, "ayant droit à l'expression médiatique", comme un ennemi de la liberté, une somme d'interdits, qui condamnent sans raison, qui empêchent de jouir librement de la vie, leur défense est conduite par "les nôtres", par ceux qui la dirigent (à part quelques exceptions) d'une façon si trouble, si dispersée, si nuancée, avec une si grande mollesse, qu'ils paraissent souvent, implicitement, reconnaître le bien-fondé des agressions dont elles sont l'objet (ils ne savent parler que d'amour, de pardon, de tolérance ce qui enchante les mauvais, les puissants, qui nous agressent, qui nous exploitent, ainsi que les autres religions monothéistes et ils n'exigent jamais ou presque des protections concrètes).

Par ailleurs, et ceci augmente encore notre détresse, le fait que l'Église prêche une doctrine prônant, à tort: une tolérance infinie qui confine avec la lâcheté ; la pratique d'un pardon quasi illimité, etc. (qui nourrissent le développement du mal), a eu pour conséquence que la communauté chrétienne est devenue, majoritairement, une association, plus précisément un agglomérat, d'êtres faibles, laxistes, pusillanimes, timorés, lâches, sans virilité, égoïstes, individualistes, désarmés devant le mal, qu'en tant que chrétiens, nous sommes considérés par la majorité de nos gouvernants comme des êtres inférieurs, lâches, particulièrement bien conditionnés pour subir, sans nous révolter, l'exploitation des mauvais, des pernicieux puissants de ce monde. Les adeptes d'autres religions, (juives ou musulmanes par exemple) bien structurés, forment des blocs solides qui défendent leur foi et leurs croyants bec et ongles. Et, ils bénéficient eux "dans l'occident chrétien" ce qui est un comble, d'une considération, d'une protection, bien supérieure à la nôtre.

Voici ce que pensait le Christ des mous: "...Il y en a d'autres, à l'opposé, qui, par un arrosement continuel de bienveillance déplacée, font pourrir la semence dans une terre trop molle. Par leur manque de virilité ils dévirilisent les âmes dont ils s'occupent." (Paroles du Christ, selon l'Évangile de Maria Valtorta 3-234)

Finalement, nous subissons cette déroute de notre croyance, cet incroyable désordre, ce manque de soutien, malheureux, désespérés, impuissants à percevoir dans un proche avenir la fin du cauchemar. Et, dans ce climat délétère, de plus en plus nombreux sont les chrétiens qui, saisis par des sentiments de frustration, de colère et de révolte, devant cette absurdité incompréhensible, ayant perdu les repères de lumière et de vie que Dieu nous a fait parvenir, déterminent désormais leur conduite en fonction du relativisme et du subjectivisme. Pensant et agissant comme s'il n'y avait plus aucun principe moral universel qui régit les actions humaines, inconscients du fait que l'illogisme de leur raisonnement aboutit à une impasse. Car, si ce qui est humain peut-être relatif, ce qui est divin ne peut pas l'être. Et ne détient une vérité stable, que celui qui a fait sienne les directives divines originelles.

Comprenez-moi bien, je ne dis pas que rien n'est fait. Les bonnes volontés existent, et dans le silence nombreux sont les fidèles qui œuvrent, à leur manière, pour le bien de leurs prochains, à côté des géants que sont, par exemple, Mère Térésa et l'abbé Pierre, sœur Emmanuelle. Mais le résultat est là. Dans l'esprit de la majorité des chrétiens, rien n'est clair, rien n'est net, rien n'est précis, rien n'est fort. Ils ne comprennent plus très bien le sens de nos règles, ils ne savent plus comment les appliquer, comment les traduire, comment les défendre. Ils ne savent pas qui écouter, qui suivre. Il y a confusion sur la forme, sur le fond, sur presque tout. Et le résultat de ce laxisme, de cette faiblesse, est que le monde chrétien, ou plutôt ce qui en reste en Occident, est un monde décadent, déliquescent, dans lequel les individus qui manifestent un attachement ferme aux valeurs chrétiennes sont devenus rares, et contestés.

Lorsque nous prenons du recul, tout ce que nous venons de dire apparaît incroyable, car cela semble suggérer que Dieu, le principe suprême, nous a fait parvenir un message que tout un chacun peut interpréter à sa guise, en altérer le sens selon son bon plaisir, selon des intérêts personnels égoïstes, ou selon une vision erronée de notre doctrine, car, il n'a pas fourni la clé qui nous aurait permis de le comprendre aisément.

Cela est faux, bien entendu, et serait très inquiétant si nous n'avions une certitude, Dieu, l'Éternel, l'Inconcevable, l'Omniscient, ayant donné une vocation éternelle à son message et souhaitant qu'il puisse se diffuser sur la terre entière, a obligatoirement fait ce qu'il fallait: pour que, quelles que soient les circonstances, il soit toujours présent au cœur du Nouveau Testament, totalement préservé des contingences humaines et des atteintes des malfaisants ; pour qu'il y reste pleinement disponible, dans un parfait état de conservation, de compréhension, de manière à ce que la possibilité d'en avoir une connaissance exacte soit toujours à la portée des hommes de bonne volonté ; pour qu'il soit incorruptible par les pervers de toute origine ; pour que ce message impose une interprétation précise des textes ; pour que son sens soit clair et identique pour tous.
Sinon, à quoi bon nous faire parvenir un message qui avait, en 2000ans, 100% de chance d'être complètement déformé par les puissants, les hypocrites, les malfaisants, les incompétents.

Ceux qui n'acceptent pas ce fait nient la toute connaissance, la toute-puissance, de notre Créateur, son intérêt pour les êtres humains qu'il a créés (ses enfants en quelque sorte), sa volonté de les aider "dans le cadre qui leur est assigné". Ce qui revient en définitive à nier Dieu lui-même. Ceci est inimaginable pour un croyant.

Vous allez me rétorquer, d'une part vous nous dites que Dieu a fait en sorte que son message ne puisse être dénaturé, d'autre part, vous nous avez dit, à maintes reprises, que le N.T. a probablement subit, pour des raisons diverses, de nombreuses modifications, déformations, altérations, dégradations, qui ont finalement permis des interprétations contradictoires, vous vous contredisez.

Cela est inexact, car, il est évident pour tout lecteur attentif, que le Nouveau Testament n'est pas le message divin, "il le contient". Il est en réalité le recueil d'événements d'une importance très inégale. Déjà Saint Augustin disait qu'il était essentiel de faire des distinctions dans les récits des livres saints: "Dans les livres saints, il importe de distinguer les vérités réelles qui sont inculquées, les faits qui sont racontés, les événements à venir qui sont annoncés, les règles d'action qui sont prescrites ou conseillées. Dans le récit des faits, la question est donc de savoir si tout doit être entendu en un sens figuré ou s'il faut également revendiquer et défendre l'authenticité des faits" (Gen. ad litt. I, 1, 1).

Ici, nous devons nuancer l'affirmation très hasardeuse de certains chrétiens qui, pour confirmer l'origine divine de tous les textes des Évangiles, affirment qu'ils furent écrits sous l'inspiration du Saint-Esprit. Car nous ne pouvons croire que le Saint-Esprit dans sa perfection aurait suggéré, permis, une rédaction aussi décousue dans son ensemble (le Nouveau Testament, document de travail pour les prêcheurs de l'époque, serait quasiment illisible sans les explications fournies par l'Église). En revanche, il est certainement intervenu pour que ces textes "conservent le message divin originel intact".

D'autre part, nous devons insister sur le fait que : il est évident que le Christ n'est pas venu sur terre, en priorité, pour être adoré, mais pour nous transmettre le message de notre Créateur, et seule une bonne compréhension de ce message peut nous permettre d'avoir "une" vision claire, précise, de la tâche qui nous incombe sur cette terre, nous conforter dans notre croyance. Aussi, notre devoir est-il limpide, il s'agit, avant tout, de retrouver le message Divin que le Christ nous a transmis, à l'intérieur du N.T., de le séparer clairement de son entourage, et lui redonner la place qui hiérarchiquement lui est due, la première, ainsi que la fonction de guide irréprochable, qui est la sienne. Cela restaurera automatiquement le classement hiérarchique pyramidal de nos textes, classement qui ne sera plus alors fondé sur le choix fluctuant, inconstant, d'êtres humains, fussent-ils des notables de l'Église, mais sur des règles que le Christ a clairement définies.
3-Comment découvrir le message divin originel dans le N.T. sans faire d'erreurs?
C'est le vrai problème, au-delà des mots, comment acquérir la certitude que les textes que nous sélectionnerons lors de notre recherche dans le N.T. seront bien "les textes qui expriment le message divin originel ?" Car n'importe qui peut sélectionner n'importe quoi. Alors, sans certitude à quoi bon tout cela, nous retomberions dans la même situation que celle que nous subissons, que nous critiquons aujourd'hui, chacun sortant de son chapeau les textes qui lui conviennent, lesquels seront automatiquement issus de son arbitraire, de son intime conviction.

Préalable. Arrivé à ce stade, il ne faut pas se tromper. Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas ici d'analyser, de décoder, un écrit laïque, un rébus crypté, un message caché, mais de prendre connaissance du "message divin". Un message que Dieu a voulu "limpide, simple, universel" ; un message destiné à être vu, lu, compris par "tous les êtres humains" ; un message "parfait" dans son esprit et dans sa lettre ; un message parfaitement structuré, qui constitue un bloc monolithique, immuable, intangible, qui n'a pas varié dans son sens d'un iota depuis le début de la chrétienté, un message qui avait tout son sens il y a 2000ans, qui exprimera encore le même puissant message dans 10.000ans, un message qui est éternel, qui ne pouvait être manipulé, dévoyé, ni par le travail des traducteurs, ni par celui des exégètes, qui ne peut être influencé par l'histoire, ni soumis aux contextes des époques ; un message qui apporte au chrétien toutes les réponses qu'il est en droit d'attendre de son Créateur.
En conclusion, "un message répondant à toutes ces conditions n'est pas seulement rare, mais il est unique, donc aisé à découvrir".

4-Recherche du message divin originel dans le Nouveau Testament
a-Les trois directives divines capitales
Finalement, l'on s'aperçoit rapidement à la lecture du Nouveau Testament, que lorsque l'on sait ce que l'on doit chercher, que nonobstant les agressions multiples et redoutables qu’il a subit pendant presque deux millénaires, les "directives divines fondamentales" qui régissent l'ensemble des attitudes et des comportements que les chrétiens doivent avoir sur cette terre sont non seulement toujours parfaitement reconnaissables et disponibles, mais Dieu a fait en sorte qu'elles s’imposent d'une manière incontestable, formant une construction pyramidale qui se hiérarchise en trois niveaux d'autorité, lesquels se présentent de la façon suivante, par ordre d'importance :

1-Au sommet, le premier niveau: la directive divine suprême
Matérialisée par deux lois fondamentales, elle s'impose prioritairement à toutes les autres, sans contestation possible. Il s'agit de la réponse que Jésus donne à une question posée par un pharisien qui voulait le mettre dans l'embarras. Voici la question et sa réponse:
-"Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ?"
-Jésus lui dit: "tu aimeras le Seigneur ton dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit : voilà le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toi-même. . .

On la trouve dans l'Évangile selon saint Matthieu (22-34-40),

Pourquoi sommes-nous certains qu'il s'agit là du message divin ? Parce que c'est le Christ lui-même qui l'atteste, qui l'authentifie, lorsqu'il ajoute, "pour éviter toute contestation" : à ces deux commandements se rattache toute la loi..."

Voilà donc le message divin. Rien de moins, rien de plus. Son sens est limpide, il forme un bloc sans faille, indestructible, aussi lumineux et clair que le cristal, et la dernière phrase démontre indiscutablement qu'il s'agit là de la quintessence du message transmis par le Christ, de la règle des règles: puisque "toute la loi" doit lui être rattachée, soumise ; puisqu'il n'est pas permis d'interpréter le moindre mot, le moindre texte de l'Évangile, de la Bible, de la loi divine, hors de son inspiration, si nous voulons être fidèles au message de notre Seigneur, et que, conséquemment, elles régissent l'ensemble des écrits de la chrétienté.

En fait, Dieu avec ces quelques mots a exprimé, avec une clarté inégalable: tout ce que l'homme a besoin de savoir pour accomplir convenablement la tâche qui lui incombe sur cette terre ; quels sont les fondements universels de la chrétienté:

2-Au deuxième niveau
C’est l'admirable Décalogue qui s’impose, les dix commandements de l’Ancien Testament, transmis par Dieu à Moïse (lorsque nous fûmes aptes à comprendre leur valeur, leur sens) et qui furent confirmés par le Christ. Ils nous indiquent les règles que nous devons respecter pour vivre au mieux sur notre planète. Mais le Christ l'a bien précisé, ils doivent être rattaché aux deux commandements majeurs, et ne sont conformes avec la volonté exprimée par notre Créateur que s'ils sont en complète adéquation avec la directive suprême.

3-Le troisième niveau : c'est l'enseignement du Christ
L'ensemble des versets qui restent, après que nous ayons sélectionné la directive suprême et le Décalogue. Ce sont des textes qui expliquent le comportement que doivent avoir les hommes, dans certaines circonstances, pour être en phase avec les souhaits divins. Mais comme leur interprétation n'est ni évidente, ni obligatoirement convergente, nous l'avons vu précédemment, ils doivent être interprété exactement dans la ligne tracée par le message divin majeur.

-S'y rajoutent les directives ayant une origine spécifiquement humaine.
En effet, il existe un autre niveau de règles, constitué par : "les Dogmes, les rites, les liturgies", règles ayant une origine humaine qui souvent caractérisent des tendances spécifiques chrétiennes.

Il est certain que de nombreuses pratiques, célébrations, de la foi tirent souvent leur origine, leur expression personnelle, leur singularité: de l'histoire, du destin d'une communauté culturelle ; de sa provenance d'un lieu géographique spécifique, etc. Ces différences se retrouvent fréquemment dans les pratiques de branches chrétiennes spécifiques (catholique, orthodoxe, Arménienne, copte, protestante, etc.).
Ces diversités s'expriment plus particulièrement dans les rites, les liturgies, dans des extrapolations, des extensions, des adaptations, des précisions, apportées par les Églises, dans le but d'aider les croyants: à fortifier leur foi ; à prendre des positions, à avoir des attitudes, dans la vie de chaque jour, qui soient dans la ligne fixée par les règles divines ; à développer les qualités aptes à améliorer leurs agissements envers nos prochains ; à avoir la formation qui est indispensable pour pouvoir franchir plus aisément les difficultés qui surgissent aux différentes étapes de notre vie.

Il est donc tout à fait logique et acceptable que les expressions de la foi chrétienne puissent varier, être dissemblables, sans que cela constitue une contradiction de fond, car, le fait que nos règles fondamentales soient les mêmes pour tous les chrétiens, que le respect de nos lois nous imposent les mêmes obligations essentielles, a pour conséquence que s'il peut toujours y avoir quelques contestations sur le rite, sur la liturgie, sur des interprétations humaines, il ne pourra plus y en avoir sur l'esprit, sur le sens du message chrétien originel, puisque toutes les Églises ont l'obligation d'être totalement soumises aux règles énoncées par le message divin qui est, comme au début des temps, "simple, immuable et éternel."

Ceci nous indique clairement que la pluralité de la chrétienté est parfaitement légitime lorsqu'elle a le même tronc commun, lorsque les versets, les textes, des parties 2/3/4 sont interprétés en adéquation parfaite avec notre règle suprême, comme le demande le Christ.

Ce classement opéré, il devient clair que la construction de notre doctrine est pyramidale, que la partie parfaite, incorruptible (le message divin), dont je parle est la partie 1, que les parties qui ont subies les influences humaines, dont certaines ont pu être négatives, sont les parties 2/3/4. Aussi, ne faut-il pas se tromper, l'important, le fondamental, n'est pas de relever que le N.T. a été altéré, dénaturé, manipulé, etc., au cours de son cheminement de deux millénaires, mais de noter que, même si nous pouvions douter de l'authenticité de 95 % du contenu du N.T, le message divin qu'il contient, qui doit nous guider, est lui toujours présent en son cœur, parfait, authentique, inaltérable, totalement préservé des contingences humaines, bénéficiant de la capacité unique de mettre sur la bonne voie toutes les autres règles divines. Ceux qui n'admettent pas ce fait, le font, non pas parce qu'ils ont des éléments objectifs à nous opposer, mais par un choix délibéré.

Donc, la lecture pyramidale change tout. En effet, désormais, nous avons un seul verset directeur (le message divin transmis par le Christ), aussi, plus de confusion, plus de doute, le chemin que nous devons suivre est clairement tracé, et nous avons "tous", sous les auspices de cette loi suprême, quelle que soit notre obédience chrétienne, la même vision, la même interprétation, des textes du N.T. Cela signifie la fin des interprétations à la carte selon l'arbitraire de chacun, puisque toutes nos actions devront être dans la ligne spécifiée par cette règle majeure, non pas parce que une Église nous le dit, mais parce que Dieu nous le demande par l'intermédiaire du Christ.

Finie la dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif, qui ne retient comme ultimes critères que son propre ego et ses désirs, car, désormais, grâce à l'objectif expressément fixé par le message divin, nous aurons enfin les réactions saines, puissantes, viriles, qui s'imposent devant l'oppression, l'exploitation, la perversion, de ceux: qui détiennent le pouvoir, qui pratiquent la manipulation, qui imposent l'injustice, qui sont largement responsables du mal qui sévit.

Répétons-le, il faut bien comprendre que nos textes restent identiques, ce qui change c'est la vision que nous en avons. L'action correcte indiquée, consiste simplement et uniquement, à instaurer la hiérarchie prescrite par le Christ, à redonner la place directrice au message divin qu'il nous a transmis. Il est donc clair, qu'il ne s'agit plus d'intime conviction, de sentiment personnel, mais du fait que la loi divine exprimée par ces deux commandements a la primauté sur "tous les textes de la loi", aussi merveilleux soient-ils.
Par ailleurs, ceci nous démontre clairement que, si les grands prêtres juifs n'ont pas appliqué la loi comme notre Créateur le souhaitait, ce qui a provoqué la venue du Christ, les responsables chrétiens n'ont, eux-mêmes, fait que la moitié du chemin, celui de l'universalité, oubliant en chemin celui de la justice.

5-Le changement est-il significatif ? Quelle incidence cela peut-il, cela doit-il avoir sur notre comportement ?
Préalable
1-Le message divin, notre directive suprême est un bloc monolithique, du granit, les mots prononcés sont indissociables, il n'est pas possible dans changer un seul sans en changer le sens, donc il est intouchable.
2-Aussi, faut-il bien préciser le sens de chaque groupe de mot, car à l'heure actuelle l'on met le mot amour qu'il contient à toutes les sauces, mais en réalité l'on ne respecte son sens divin que si on le laisse dans son contexte, avec les mots qui lui sont associés.

Aimer son prochain = chaque être humain a droit à notre amour, à notre soutien, à notre protection s'il en a besoin.
Comme soi-même = j'aime être traité avec amour et justice, donc "je dois" traiter les autres avec amour et justice.

Le sens est simple, clair, les mots "amour et justice" sont indissociables, comme les mots droits et devoirs, il ne faut jamais parler de droits sans parler de devoirs. Or, à l'heure actuelle, l'enseignement qui nous est prodigué ne va pas dans ce sens, car, l'appel à notre amour n'est pas lié à la justice mais à la résignation, à la soumission. On nous demande sans cesse de tolérer (le mal), de pardonner (les injustices), or, comme cette interprétation est erronée le résultat en est désastreux
Il est évident : que l'objectif irréfutable imposé par notre règle majeure étant le bien matériel et spirituel de la personne humaine, ainsi que sa dignité intangible, il devient clair :
-Que pratiquer l'amour du prochain dans le sens énoncé par le Christ ne consiste pas à se gargariser avec le mot amour.
-Que la bonne action ne sera pas celle qui repose sur la proclamation de grands principes, de bonnes intentions, de bons sentiments, elle ne consistera pas a privilégier une interprétation du N.T. incitant a un amour démesuré, confinant à l'irresponsabilité, mais a apporter concrètement "les meilleurs fruits, matériels et spirituels au plus grand nombre, a l'humanité" (dans le cadre d’un équilibre majorité, minorité, acceptable par tous), comme doit le faire un être humain responsable, ce que chrétiennement nous avons l'obligation d'être.
Donc, il est évident que notre amour du prochain ne doit pas consister à octroyer, implicitement, aux mauvais, la permission de faire le mal par un excès de tolérance, par des pardons injustifiés, dans l'attente d'un rachat problématique, mais il doit nous inciter à faire le nécessaire, à agir, dans toute la mesure de nos possibilités, pour que nous puissions atteindre, le plus rapidement possible, l’objectif fixé par notre Créateur: faire de la terre un havre de justice, de liberté, de paix, de bonheur, qui préfigure le ciel. Et pour ce faire, la priorité n’est pas de proclamer notre amour haut et fort en parole, mais de faire en sorte que, prioritairement, nous prenions les décisions adéquates pour développer le bien, pour combattre le mal:
-Pour que les mauvais soient mis hors d'état de nuire
-Pour que les exploiteurs ne puissent plus sévir
-Pour que nous procurions effectivement une protection efficace aux pauvres, aux faibles, aux enfants, et en général à toutes les personnes qui n'ont pas les moyens financiers, médiatiques, les relations suffisamment bien placées, pour se défendre contre les agressions des malfaisants
-Pour avoir des lois qui nous permettrons de combattre durement les injustices d'où qu'elles proviennent, enfin, pour que nous mettions à la tête de notre pays, le type de gouvernement le plus apte possible à faire régner l'amour et la justice, non pas celui qui défendra me intérêts au détriment de celui des autres.

a-Comment avoir l'assurance que nous agissons conformément aux souhaits exprimés par notre Créateur ?
Lors de la mise en œuvre de nos règles nous devons prendre en considération un fait très important. Bien que le sens de notre directive majeure soit parfaitement clair, son application journalière, la plupart des chrétiens en sont conscients, n’est pas exempte de difficultés. En effet, malgré la ferme volonté de la majorité d'entre nous d'observer nos lois, de faire le bien, il nous est bien difficile, vu nos imperfections, de pratiquer les vertus chrétiennes sans courir le risque de sombrer dans un excès préjudiciable, dans un sens ou dans l'autre. Car, il est très ardu de distinguer clairement la frontière invisible qui sépare: l'amour, la bonté, qui attendrissent le cœur des mauvais, de la faiblesse qui va les livrer pieds et poings liés au mal ; la tolérance, de l'encouragement à mal faire ; le juste pardon, de la lâcheté ; la fermeté, de la dureté ; le bon chrétien, de l'hypocrite. Il est certain que nous saurons lorsque nous observerons le résultat de nos agissements, mais c'est après.

Cela est d'autant plus problématique que la tendance du chrétien actuel, vu la formation déséquilibrée qu'il a reçu (priorité à l'amour, au pardon, à la miséricorde, etc., sans plus de précision), l'incite souvent: à tabler (vu la bonté "sans limite" qu'ils attribuent à Dieu, qu'en savons-nous en vérité ?) sur une clémence divine qui s'appliquerait pratiquement à tous, et pour tout, sans exception ; à préconiser une quasi-impunité terrestre (justifiée par les mots: amour, compassion, clémence, prévention, réinsertion, dignité de l'homme, dialogue, etc.) qui, nous le constatons journellement, incite, encourage les mauvais, les corrompus à persévérer, à récidiver dans le mal, dans l'exploitation, la maltraitance, des plus faibles ; les induits à exploiter notre bonté, notre tolérance, notre miséricorde ; pousse les faibles, les victimes à se corrompre ; permet en définitive au mal de se développer abondamment. Donc, il est évident qu'en ce moment la plupart d'entre nous font le
contraire de ce que nous demande notre seigneur, et, que notre soi-disant amour du prochain n'est en réalité qu'une attitude de pleutre, qui nous rend coresponsable, complice, du mal fait par les puissants, les exploiteurs et les mauvais.

Remarque: ont le même niveau de nocivité la méchanceté des mauvais, des exploiteurs, la faiblesse des bons.

Ceci considéré, la question qui s'impose à nous dans l'immédiat est donc celle-ci: comment, lorsque nous prenons des décisions, lorsque nous agissons, pouvons-nous avoir une certitude raisonnable que nous œuvrons réellement pour le bien de notre prochain ?
La réponse paraît simple, pour éviter les écueils "du trop et du pas assez", il faut que nous appliquions nos valeurs, nos règles, avec un "juste équilibre". Mais en réalité, cette réponse engendre une autre question: comment déterminer que nous avons trouvé "le juste équilibre"?

Ici nous ne devons pas sombrer dans une recherche sans fin de la solution idéale pour chaque action à conduire. Il ne nous est pas demandé d'attendre d'avoir toutes les variables en main pour agir, car cela serait nous contraindre à l'inertie totale. Toujours, nous devons agir selon ce qui nous semble le meilleur, dans le délai raisonnable qui permet de préserver l'efficacité.
En fait, nous avons le même problème que celui engendré par un médicament pour lequel il faut trouver la dose la plus efficace pour les différents ingrédients qui le compose, car, à trop forte dose il tuera, à trop faible dose il ne donnera qu’un résultat médiocre, ou pas de résultat du tout, seule la bonne dose, la juste dose, guérira. Or comment les laboratoires déterminent-ils la bonne dose ? D’une manière simple, en cernant, par le biais des précédents, des expériences, la dose qui donne les meilleurs résultats, et, éventuellement, celle qui est le meilleur compromis entre la guérison du mal et les effets secondaires.

Donc, lors de la mise en œuvre de nos valeurs, "le juste équilibre sera, définitivement, celui qui donne les meilleurs résultats, celui qui apporte les meilleurs fruits", matériels et spirituels, au plus grand nombre", et le dosage doit être déterminé en examinant les résultats passés, présents, pour des cas semblables. D'ailleurs, c'est cette "exigence du bon résultat" qui nous évitera fréquemment, de tomber dans le redoutable piège de "l'émotion", déclenchée par les paroles, les écrits, les images, générées par les manipulateurs professionnels (politiciens, journalistes, intellectuels) au service des puissants. Ceux-ci nous émeuvent, nous attendrissent, car ils apparaissent de prime abord, pétris de bonnes intentions, de bons principes, de bons sentiments (comme le sont par exemple, les programmes politiques), alors que souvent ils n'ont qu'un objectif: nous manipuler, nous conditionner, nous tromper, nous soumettre à la volonté malfaisante des maîtres du moment. C'est cette technique qui, le plus souvent, leur permet d'abuser des chrétiens confiants, et partant, de les exploiter, de les régenter d'une manière méprisable, désastreuse pour les âmes et les corps, agissements qui génèrent les mauvais résultats que nous connaissons.

Aussi, ne faut-il jamais oublier que les mots "amour du prochain, charité, bonté, miséricorde, etc.", ne sont que des mots, qui ont un sens variable et souvent négatif dans la bouche, ou sous la plume des spécialistes de la manipulation. Il faut toujours se souvenir que les mots ne prennent un sens chrétien, ne peuvent
Réellement témoigner de notre amour envers nos prochains, que lorsqu'est respectée la volonté divine exprimée par la règle majeure de la chrétienté, donc, "que les fruits produits par les actions qu'ils engendrent soient bénéfiques matériellement et spirituellement pour la majorité des êtres humains".
Ici, je reprendrai ce que nous a dit Jean Paul II dans "Splendeur De La Vérité", mine inépuisable de raisonnements sains: "La raison pour laquelle la bonne intention ne suffit pas, mais pour laquelle il convient de faire le choix juste des œuvres réside dans le fait que l'acte humain dépend de son objet, c'est à dire de la possibilité ou non d'ordonner celui-ci à Dieu." C'est à dire, à la possibilité d'ordonner notre action dans le sens indiqué par le message divin, selon son apport plus ou moins important, plus ou moins rapide, de bons fruits pour nos prochains et pour nous.

b-La sanction
En définitive, "l'obligation de n'admettre comme bonnes que les règles, les actions, qui donnent des résultats positifs", nous démontre d'une manière évidente qu'aimer son prochain, ne signifie pas pardonner les yeux fermés lorsqu'il agit mal, ni à s'acharner à obtenir des rédemptions problématiques alors que la dégradation des cœurs et des âmes bat son plein. Mais c'est vouloir mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de l'aider à agir de manière bénéfique: par la charité, la miséricorde, le pardon, chaque fois qu'ils seront efficaces, mais aussi par la fermeté et une forte sanction chaque fois que cela s'avérera nécessaire. Bien entendu, il ne s'agit pas d'une position autoritaire qui donne la priorité au texte de loi sur la justice, mais d'une autorité qui sera librement acceptée :
-Parce qu'elle donne la primauté à la justice sur le texte ; parce qu'elle est reconnue juste et bénéfique.
-Parce qu'elle témoigne par ses résultats de l'amour que nous portons à nos prochains, d'abord, à la masse des bons, des faibles, qu'il faut protéger "efficacement", puis aux mauvais qu'il faut remettre dans le bon chemin. Et la menace de sanctions qui seront appliquées fermement (ils devront le savoir et en être persuadés), sera souvent le meilleur de remettre dans le droit chemin les corrupteurs, les délinquants potentiels ou avérés, ainsi que ceux qui pourraient être incités au mal par la relative impunité dont bénéficieraient les actions coupables, dans les moments difficiles où la tentation de nuire à d'autres prochains sera sur le point de les submerger.

Dans ce cadre, il faut indiquer clairement: que si la vengeance, la loi du talion, sont à proscrire car contraire à la volonté exprimée par notre créateur, la mise hors d'état de nuire des êtres nocifs est un devoir impératif pour tous les chrétiens. Faillir à cette tâche, agir de telle manière que notre action les maintiens dans une position qui leur permettra de continuer à être nocifs et corrupteurs, fera de nous leurs complices, sera une trahison de notre règle divine fondamentale.

Enfin, pour conclure sur ce point, nous dirons que les responsabilités du chrétien peuvent être, en certaines occasions, difficiles à assumer, et il peut se trouver, dans des cas extrêmes, à son corps défendant, dans la pénible position du chirurgien qui doit trancher un membre vital pris par la gangrène ou laisser mourir l'être. Mais même alors, il doit, s'il ne renie pas sa foi, avoir le courage de prendre des décisions fermes, chaque fois qu'elles seront indispensables pour faire reculer le mal, pour l'empêcher de s'étendre, en fait, pour faire son devoir: protéger ses prochains des êtres funestes. Ceci pour le moindre mal physique et le moindre mal moral.

En ce qui me concerne je pense que la volonté divine est clairement exprimée. Il faut, dans ce cas comme dans les autres choisir la solution qui apporte les meilleurs fruits à nos prochains. Au-delà des mots voyons la réalité.
Un exemple : un terroriste s’apprête à faire sauter une école, un hôpital, ou encore une simple maison habitée. Il ne souhaite pas se rendre, à ce moment, la décision de l’abattre est tout à fait chrétienne, car il s’agit du choix du moindre mal pour en éviter un plus grand. Celui qui n’élimine pas ce terroriste devient ipso facto son complice et est coresponsable des morts qu’il aura pu causer à cause de son inaction et le fait qu’il n’a pas tué le terroriste ne vient pas à sa décharge mais à sa charge.
Remarquons que si le moindre mal ne devient pas un bien, du seul fait qu’en le choisissant on évite un mal plus grand, il devient, dans un cas de contrainte morale de ce genre, non seulement acceptable mais un devoir.

De nouveau un exemple pour être plus clair. Reprenons le verset de Saint Matthieu: "... Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t'il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu'à sept fois ?" Jésus lui dis: "Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante dix sept fois." (5-1 Les Béatitudes).
Quel est son sens ? A l'heure actuelle, nous pouvons le prendre comme bon nous semble. C'est à dire, que nous pouvons envisager de le mettre en oeuvre de différentes manières: "le bon doit se laisser persécuter sa vie durant, pardonnant sans cesse", ou bien, "la soixante-dix-huitième fois je le massacre", ou encore, "c'est une simple image qui signifie qu'il ne faut pas tenir rigueur, excuser, être tolérant dans nos rapports avec nos prochains", etc.

Si, au contraire, j'applique la règle divine, comme le Christ nous le demande, je trouve immédiatement une solution correcte pour résoudre le problème: si j'aime mes prochains comme il se doit, je ne compterai pas le nombre de fois où je pardonnerai à celui qui fait le mal, mais, je ne lui pardonnerai que pour autant que mes pardons seront "bénéfiques" pour lui et les autres prochains, c'est à dire, que d'abord, mon action tendra à assurer la protection de ses victimes potentielles afin d'éviter qu'il continue à leur en faire, ensuite, en ce qui le concerne je lui offrirai une vrai chance de se racheter "s'il le mérite, s'il le veut" mais dans des conditions où cela ne mettra pas nos autres prochains en danger de subir ses exactions pendant la période de mise à l'épreuve.

Il est donc évident qu'être croyant, c'est s'engager à fond dans ce que l'on a reconnu être vrai. Ce n'est pas se concocter la religion personnelle qui nous convient, en y incluant ce qui nous plaît et en refoulant ce qui ne nous ne plaît pas. Les positions de confort telles que: être chrétien uniquement pour ce qui s’harmonise avec mes souhaits, pour ce qui me demande peu d'effort, ne sont pas des positions chrétiennes mais des positions de laxistes, d'irresponsables, qui seront, je pense, jugées sévèrement comme telles.
D'autre part, il ne faut pas se cacher que notre engagement est source de conflit, car en tant qu'être humain nous sommes simultanément responsable: devant les lois d'un État aux ordres des grands exploiteurs ; devant des tribunaux aux jugements aléatoires ; devant sa conscience personnelle, etc., puis, toujours et surtout, qu'on l'admette ou pas, devant les règles exprimées par Dieu l'éternel.

En vérité, il y a souvent confrontation entre l'ordre civil qui pratique un ordre moral à géométrie variable, et les lois divines qui offrent des règles immuables, car, à l'usage, l'on s'aperçoit rapidement que ceux qui prônent l'ordre civil, imposent des lois morales uniquement lorsque cela les arrange, de la manière qui leur convient. Exemples: les lois contre le racisme (un racisme extrêmement sectaire puisqu'il ne s'agit dans la pratique que de celui qui touche les musulmans et les juifs, éventuellement les homosexuels, etc.), lois contre les discriminations, lesquelles peuvent être positives ou négatives, suivant le bon vouloir de nos dirigeants, etc., il n'y a que l'embarras du choix. En fait, les gouvernements incroyants subordonnent cyniquement les citoyens à des lois légales au lieu de les soumettre exclusivement à des lois justes.

Pour conclure, il doit être clair: que c'est toujours devant les lois divines que nous sommes, en premier lieu, réellement et totalement responsables ; que, comme le disait Augustin: la loi éternelle est l'unique référence qui permet d'apprécier la justice ou l’injustice des lois temporelles. Donc, in fine, le chrétien doit: respecter les lois humaines lorsqu'elles sont justes et bénéfiques ; lutter fermement pour les faire modifier lorsqu'elles semblent faites sur mesure pour ne défendre, ne protéger, que les riches et les puissants, lorsqu'elles sont froides, inhumaines, ignorant la véritable justice, comme doivent souvent l'expliquer les avocats à leurs clients abasourdis, scandalisés. Le chrétien devra exiger que la loi soit, sans équivoque, impitoyablement synonyme de justice et faire valoir qu'il a le droit et le devoir d'ingérence chaque fois qu'une loi est effectivement injuste. De même, penser que tout être a le droit de faire ce qui est conforme à sa nature, n’est valable que lorsque ses actions rentrent dans le cadre de bonté et de justice institués par les lois divines.
6-Être ce que l’on est
Souvent l’on me dit: oui j'adhère totalement à ce que demande la loi divine, mais ceci est hors de ma portée, je suis incapable d’avoir l'abnégation qui m'est demandée, cela n'est pas dans ma nature. C’est vrai et c’est faux, car faire la volonté de Dieu est une réponse personnelle, chaque individu étant unique, personne n’a la même tâche, chacun doit chercher et découvrir quelle est la sienne (qui n’est pas celle de l’autre), dans le cadre qui a été tracé par nos lois (Dieu ne demande pas 5 milliards de Saints). Pour cela, l'individu doit tenir compte de ses réalités personnelles (ses limites, sa situation familiales, sa formation, ses dons personnels, l’événement, etc.). Dieu ne nous demande pas de sacrifier nos aspirations essentielles, mais de trouver "un juste équilibre" entre ce que nous sommes, ce que nous pouvons, et les exigences divines, ce qui nous permettra de mieux comprendre, mieux assumer, les limites que l’on peut raisonnablement atteindre, sans tricher, car Dieu ne peut pas être trompé, cela est une certitude.
-Par exemple, gagner beaucoup d’argent n’est pas un mal en soit, mais la justesse de notre attitude dépend de ce que l’on fait pour gagner cet argent, et de la manière dont on le dépense, dont on l'utilise.
Dans ce cadre, nous sommes les propres juges et les propres responsables de ce que l'on peut et de ce que l'on doit faire, mais quel que soit notre choix, nous devons toujours respecter impérativement une règle, "ne pas être nocif indûment pour notre prochain", ce qui ne veut pas dire "ne pas sanctionner", mais, chaque fois que la sanction est nécessaire, elle doit être juste, efficace, être mise en œuvre dans le cadre de notre règle majeure.

Vous m'excuserez pour ces longues et répétitives explications, mais le but est : de démontrer que notre religion a des bases solides ; de nous aider à combattre le doute qu'engendre l'interprétation erronée du message divin, en démontrant que l'objectif qu'il exprime est clair, bien défini, et poursuit un seul but: le bien de l'humanité. Que ce que Dieu nous demande ce ne sont pas des déclarations d'amour tonitruantes, de grands gestes, de sacrifier nos aspirations, etc., mais que l'on soit dans une période de doute, ou de croyance absolue, la règle est simple, nous devons toujours avoir un comportement, "une attitude journalière", qui reste dans la ligne prescrite par la loi majeure, et une seule preuve est acceptable pour déterminer si nos actions sont conformes aux souhaits divins, "c’est la qualité des résultats obtenus".
Par ailleurs, ces règles sont également vraies pour les incroyants, car la pratique d’une bonté juste, efficace, qui n’est pas de la lâcheté, du laxisme, est valable universellement.
Cela étant dit, Georges Hansel, met en exergue un second point extrêmement important, il dit: le message peut-être réinterprété dans le futur. En effet, le pharisien admet à côté du texte de la Torah l'autorité d'une remise en cause non du texte, mais de son interprétation par
les hakhamim, (savants sages), au vu de ce que les scribes décréteraient de nouveau dans l'avenir, par exemple: toutes les décisions nouvelles suscitées par les événements historiques ou les nécessités sociales, économiques ou culturelles apparues au cours des générations. Pour éviter toute ambiguïté, le Talmud en donne un exemple "la lecture du rouleau de Pourim, instituée au temps d'Assuérus".

Je pense qu'il en est de même pour la révélation chrétienne, l'objectif de celle-ci, le Christ l'a attesté, est déterminé par la règle suprême et est immuable "le bien de l'humanité", mais pour que nous puissions nous rapprocher au plus près de ce but, il est évident que "l'interprétation" des textes du N.T. devra s'adapter, s'améliorer, chaque fois que cela sera indispensable pour que nous obtenions "le meilleur résultat, les meilleurs fruits".

megaaabolt

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 11 oct.14, 08:18

Message par megaaabolt »

Matthieu chapitre 10:34
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. 35 Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; 36 et l'homme aura pour ennemis les gens de sa maison. 37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 38 celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. 39 Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.

Il est venu pour séparer le blé de l'ivraie

Pourquoi a cette période ?
pour que le schéma de la création s'accomplisse

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Celui qui aime la connaissance désire être corrigé, mais celui qui déteste les réprimandes n'est qu'un sot.

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 11 oct.14, 08:20

Message par medico »

Pour faire aussi connaître le nom de son Père
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

prisca

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 18 mars17, 09:46

Message par prisca »

Pourquoi Jésus est venu.

20 "prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,"

10 "et pour attendre des cieux son Fils, qu'il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir."
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"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"

Starheater

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 08 avr.17, 06:38

Message par Starheater »

La question n'est pas appropriées, si il aurait arriver dans un autre temps mous aurions dit la même chose qu'aujourd'hui


Starheater

Gorgonzola

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 11 avr.17, 20:49

Message par Gorgonzola »

Jésus est venu au monde pour faire avancer l'oeuvre de Dieu.

Il a révélé la nature du Père, ("Moi et le Père sommes Un"), lui-même est comme le Père qui est dans les cieux.

"Celui qui m'a vu a vu le Père".

Il est venu parler à sa création et annoncer au juifs et aux hommes de bonne volonté qu'ils avaient un guide, un ami en la personne du Christ. C'est le rôle du Fils. Venir parmi les hommes pour vivre un temps avec eux, leur parler en vérité, leur montrer le chemin à suivre.

Jésus est venu abolir le sacrifice de l'agneau pascal. Il est lui-même devenu le sacrifice ultime, Jésus n'avait rien, ne possédait rien, et a donné son corps et son sang en rançon des péchés.

Là est la grandeur de Dieu, venir sur terre parmi les hommes pour sauver sa création.
Quel père ne se sacrifierait pas pour ses enfants ? Quand bien même un homme donnerait-il sa vie pour sauver ses enfants, Dieu lui-même ne le ferait-il pas ?

Jésus a fait avancé l'oeuvre du Père. Nous sommes depuis 2000 ans sous la grâce du Christ pour ceux qui veulent le suivre.

Inutile de faire endosser toutes les mauvaises actions des hommes en accusant Dieu de ne rien faire directement, l'homme se détruit lui-même en désobéissance à "aimer-vous les uns les autres".

On ne peut pas accuser Dieu d'être fautif de tous les maux tout en désobéissant à sa Parole.

Dieu connait sa création, il sait ce qu'engendre le péché parce qu'il connait sa création, il a donné des commandements et est venu en personne expliquer en paraboles ce que nous sommes pour nous comprendre nous-mêmes et nous relier à nouveau à la Source divine.

Le péché originel c'est l'éloignement ou la coupure de la créature d'avec son créateur.

Jésus est venu pour relier à nouveau les hommes à Dieu parce que Dieu aime sa création, en versant son sang et en donnant sa vie.

"Nul n'ira au Père que par moi"

Jésus est le seul par lequel nous puissions être sauvés, lui l'agneau pascal ultime qui s'est sacrifié pour ramener la création vers la Source.

L'ancien testament annonçait la venue du Sauveur.

Jésus, Fils de Dieu, Fils de Dieu car seul capable d'endosser et d'accomplir toute l'écriture, est venu pour sauver toute la création et tous ses enfants.

yacoub

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 11 avr.17, 22:59

Message par yacoub »

Jésus est un juif qui connaissait très bien la torah, il a voulu adoucir certaines lois. Il a déplu aux rabbins
d'où sa mort par les romains à contre cœur.
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prisca

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 12 avr.17, 00:50

Message par prisca »

Dieu a créé l'image telle que les hommes doivent la voir de lui même par Jésus pour tout d'abord apporter aux hommes tout l'enseignement afin qu'ils accèdent au Salut par les œuvres qu'ils accompliront par mimétisme déjà car Jésus a été jusqu'à mourir pour "l'autre" et par respect du sacrifice de Jésus afin que le don de lui même ne soit pas vain, un juste retour sur le grand sacrifice de Jésus sur la Croix qui a souffert terriblement pour eux.

Pourquoi les hommes doivent accéder au Salut ?

Plusieurs choses, la première est que les hommes doivent connaître le but de leur existence sur terre qui est bien celui de se parfaire car sans Jésus comment ils l'auraient su ? Les Evangiles tracent bien "ce protocole" et maintenant les hommes savent pourquoi ils sont sur terre.

Ensuite, pour en tirer bénéfice, l'attitude paisible permet de vivre sur une terre ayant retrouvé un calme théorique après la tempête qui a précédé, théorique mais dans la pratique nous pouvons témoigner que la tendance a poussé l'humanité vers encore l'adoration du veau d'or par l'argent promoteur de leurs vies dans l'oubli des choses primordiales, la "qualité de vie" par la simplicité et l'usage modéré de l'argent gagné, argent gagné avec suffisance et non abus et non plus de palmares qui offrent l'image de l'influence au travers du patrimoine, du bien matériel au détriment de la nature, de l'utilisation des ressources naturelles, seul le système étau est privilégié par les hommes d'influence qui ne font que concourir à la course effrénée de la consommation pour stabilité d'une économie, mais la stabilité on le sait est ailleurs, elle est non pas dans les villes polluées surabondées goudronnées exempt de vie naturelle, mais dans son environnement le plus proche, dans la campagne désertée, mais puisqu'il "faut faire de l'argent" la main d'œuvre doit être à disposition, et dans tout cela, où est la place de la qualité de vie ? La tendance pousse l'homme au retranchement et à la division intercommunautaire que l'on connaît alors que les dirigeants se confrontent ils peuvent très bien tout détruire, nous avons nos vies entre leurs mains, et Jésus par Jean nous trace une fin, c'est jouer avec nos vies, un grief de trop, qui peut nous protéger de leurs intempestives réactions à ces rois des nations là ? Croyons à la prophétie qui dit bien que ces rois là s'affronteront et que Dieu s'en rit, Jésus brisera les liens, tout sera fini.

Jésus est venu par conséquent pour nous préparer à l'évènement majeur d'une fin prophétisée, il faut nous tenir prêts, des êtres exempts de saleté, propres au dedans pour pouvoir accéder à la Vie Eternelle, Dieu nous aime, alors Dieu nous y a préparés.
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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 19 mai17, 04:55

Message par Hans »

Bonjour,

Yéshoua parle de Dieu et rectifie les erreurs de son peuple : Israël.
Ce sont ses paroles qui procurent la vie, ses actes (crucifixion...etc) témoignent de sa foi.
Jean 6:63 C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie;

Jésus ne sauve pas tout le monde, il sauve "plusieurs", ceux qui se tournent vers l'Eternel et souhaitent pratiquer le Bien.
:hi:

Bon week-end
Esaie 41:18 Je ferai couler des rivières sur les hauteurs, et des fontaines au milieu des vallées; je changerai le désert en un étang d'eau, et la terre aride en des sources jaillissantes.
https://www.desertpath.net/IndexFr.html

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 31 août17, 11:58

Message par Oemesus »

si il a était Mithra alors il est Christ aujourd'hui.Il est venu pour accomplir la dernière prophétie mais aussi délivré le monde du péché. Il a oter tous péchés fait avant son commencement .A remis les pendules à zéro .Donnez un enseignement une conduite à tenir pour ne plus devenir pécheur.Evangile .Pierre1 et 2 et sonder ceux qui ont l'esprit de christ en les hommes .

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Re: Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre?

Ecrit le 12 sept.17, 21:40

Message par prisca »

Hans a écrit :Bonjour,

Yéshoua parle de Dieu et rectifie les erreurs de son peuple : Israël.
Ce sont ses paroles qui procurent la vie, ses actes (crucifixion...etc) témoignent de sa foi.
Jean 6:63 C'est l'Esprit qui vivifie; la chair ne profite de rien: les paroles que moi je vous ai dites sont esprit et sont vie;

Jésus ne sauve pas tout le monde, il sauve "plusieurs", ceux qui se tournent vers l'Eternel et souhaitent pratiquer le Bien.
:hi:

Bon week-end
bonjour Hans

Jésus est venu pour la multitude, Jésus sauve toutes les âmes, car Dieu est Miséricordieux.

Toutes les âmes sauf celles qui auront blasphémé contre le Saint Esprit, qui n'auront pas invoqué le Nom de Dieu avec respect.
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