Je ne vous ai jamais connus version longue

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prisca

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Je ne vous ai jamais connus version longue

Ecrit le 19 juin18, 22:11

Message par prisca »

J'ai trouvé un avis de chrétien. Je vous le soumets, lisez tranquillement, et si vous voulez en parler, on en parle.



JE NE VOUS AI JAMAIS CONNUS
_______________________________________________________________________________
Matthieu 7.21-23

Yves I-Bing Cheng, M.D., M.A.
www.entretienschretiens.com


Les paroles de Jésus ne sont pas toujours agréables à entendre. Elles nous enseignent des vérités éternelles d’une richesse inouïe, mais ces vérités peuvent parfois nous rendent mal à l’aise. Dans les derniers moments de son Sermon sur la Montagne, le Seigneur Jésus nous révèle que parmi tous ceux qui se disent chrétiens, certains n’entreront pas dans le royaume des cieux. Peu rassurant, n’est-ce pas? Lisons ce passage en Matthieu 7.21-23.

Matthieu 7.21. Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
22 Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?
23 Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.

Dans ce passage, le Seigneur Jésus nous met en garde contre tout engagement envers Dieu qui ne s’exprimerait que par les lèvres. Notez bien l’importance du verbe ‘dire.’ Il est question de ceux qui ont exprimé verbalement leur fidélité à Jésus. Au v. 21, nous lisons, Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! Puis à nouveau, au v. 22, nous avons, Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur. Jésus veut nous faire comprendre ici que notre admission dans le royaume des cieux n’est pas liée à ce que nous lui exprimons de vive voix maintenant ni à ce que nous lui dirons au dernier jour. Seul celui qui met en pratique l’enseignement du Seigneur a le privilège d’entrer dans le royaume des cieux. ‘Celui-là seul qui fait la volonté de Mon Père entrera dans le royaume des cieux.’

Faire profession de connaître Jésus

Et pourtant, on ne parle pas d’une profession de foi faite à la légère. Je dirais même que cette profession a un certain mérite. Regardons-là de plus près. Tout d’abord, remarquez la politesse avec laquelle elle s’exprime. Elle s’adresse à Jésus en l’appelant ‘Seigneur.’ Déjà nous ressentons une certaine courtoisie, un certain respect provenant de la personne qui utilise ce mot.

Non seulement est-elle polie et respectueuse, mais nous devons aussi souligner son orthodoxie. Elle reconnaît Jésus pour ce qu’il est réellement. Il est le kurios; il est le Seigneur. Le mot grec kurios est un titre divin utilisé dans la version des Septante pour désigner ‘Jéhovah,’ pour Dieu. Dans le contexte de Matthieu 7.21, le fait d’appeler Jésus par le terme kurios implique qu’on le considère comme étant Jéhovah. Dieu le Père l’a élevé à la plus haute place et l’a investi d’une autorité suprême sur tout l’univers. Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur (Philippiens 2.11). Ainsi le titre de ‘Seigneur’ reflète bien la réalité selon laquelle toutes les puissances du monde sont sous l’autorité de Jésus.

Remarquez aussi l’enthousiasme de la personne qui parle. ‘Seigneur, Seigneur.’ Il ne s’agit pas que d’une simple formalité. Ces mots proviennent de la bouche d’une personne qui, de toute évidence, a servi Jésus avec zèle.

Les mots ‘Seigneur, Seigneur’ n’ont pas été dits uniquement en privé. Ils ont aussi été exprimés en public. Les personnes que Jésus mentionne ont ouvertement déclaré qu’elles ont prophétisé, chassé des démons et accompli beaucoup de miracles par le nom de Jésus. Au jour du jugement, ces individus insisteront sur le fait qu’ils ont accompli toutes ces choses au nom de celui en qui ils ont fait profession de foi. Seigneur, Seigneur, n’est–ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons? En ton nom que nous avons fait bien des miracles? À cet égard, ils s’attendaient à ce que Jésus les reconnaisse comme étant ses fidèles serviteurs. Mais à leur grande stupéfaction, Jésus leur dira, ‘Je ne vous connais pas.’

De mauvais arguments

Réfléchissons à cette réponse inattendue de Jésus. Supposons qu’un jour, vous commencez à prophétiser. Petit à petit, on reconnaît en vous le don de prophétie. Quelle expérience excitante! Puis vous vous rendez compte que vous pouvez même prophétiser en langues. Vous avez alors l’impression d’avoir rejoint les rangs des grands prophètes de l’AT comme Ésaïe ou Jérémie. Il est fort possible que Dieu agisse ainsi en vous en vue d’accomplir une tâche bien spécifique. Et pourtant, les propos de Jésus ne laissent aucun doute : le don de prophétie ne vous donne aucune garantie concernant l’accès au royaume des cieux.

Alors vous faites la réflexion suivante : ‘Si le don de prophétie ne donne aucune garantie, la capacité de chasser les démons devrait sûrement en constituer une. Jésus lui-même a affirmé que Satan ne peut pas se battre contre lui-même (Matthieu 12.26 : Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?). Or si j’ai le pouvoir de chasser les démons, j’ai une bonne raison de croire que l’Esprit de Dieu est à l’œuvre en moi.’ Vous avez raison. La puissance de Dieu est probablement à l’œuvre en vous. Mais encore une fois, cela ne veut pas dire automatiquement que vous appartenez au royaume des cieux. Jésus dit, ‘Même s’ils ont chassé de nombreux démons par mon nom, je leur dirai que je ne les ai jamais connus.’

Puis vous poursuivez le débat. ‘Mais je peux faire des miracles! Quel être humain peut accomplir des miracles sans s’appuyer sur la puissance de Dieu? Or si la puissance de Dieu est avec moi, Dieu m’a sûrement réservé une place au ciel.’ Jésus affirme le contraire : ‘Même si vous avez le pouvoir de faire des miracles, cela ne vous permet pas nécessairement d’entrer dans le royaume des cieux. Ce don ne constitue pas une preuve de votre spiritualité.’

Voyez-vous, toutes ces spectaculaires expériences spirituelles ne démontrent pas que vous soyez en train de marcher sur la voie étroite. On ne peut pas s’en servir pour prouver l’authenticité de la foi d’une personne. Et conséquemment, ces expériences spirituelles ne peuvent pas vous donner l’assurance de pouvoir entrer dans le royaume de Dieu.

Alors en quoi cette profession de foi est-elle erronée? Cette déclaration, en soi, est tout à fait juste. Elle ne contient aucune erreur. Le problème réside dans l’inaction de ces personnes. Elles n’ont pas fait ce qu’elles ont déclaré de vive voix. Bien qu’elles aient confessé de leur bouche Jésus comme Seigneur, elles n’ont jamais mis en pratique son enseignement. Elles ont appelé Jésus en disant, ‘Seigneur, Seigneur,’ mais elles ne se sont jamais soumises à sa seigneurie. En réponse, Jésus leur dit, ‘Si vous désirez entrer dans le royaume des cieux, ne vous contentez pas de professer me connaître en m’appelant ‘Seigneur.’ Vous devez aussi faire la volonté de mon Père.’

Sauvés par le moyen de la foi

Jésus serait-il en train d’enseigner que nous pouvons être sauvés par nos actions? Pas du tout. Personne ne peut entrer dans le royaume des cieux sur la seule base de son obéissance à Dieu. Par ailleurs, il va sans dire que celui qui refuse d’obéir aux lois de Dieu ne peut pas être admis dans son royaume. Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu sur la base de notre foi en Christ. Or cette foi ne se limite pas à une déclaration publique que Jésus est le Seigneur. Elle doit nécessairement s’accompagner d’actions qui démontrent notre allégeance à Christ. Si la grâce de Dieu agit souverainement dans la vie d’un homme, on retrouvera chez celui-ci un ardent désir d’accomplir la volonté de Dieu.

Ainsi l’enseignement de Jésus ici porte sur la foi. Nous sommes sauvés par la foi. Et cette foi se définit dans la Bible par une obéissance à Dieu. Une foi vivante s’exprime en accomplissant la volonté de notre Père céleste.

Il est évident que sans la foi, il n’y aucune raison pour nous d’obéir à Dieu. C’est la foi qui nous motive à prêter une oreille attentive à Dieu. C’est la foi qui nous permet de comprendre que Jésus reviendra un jour pour juger le monde et qu’il régnera sur toute la terre. C’est la foi qui nous permet d’apprécier la magnificence de sa personne. C’est la foi qui nous permet de constater notre état de pécheur. C’est la foi qui nous permet de nous rendre compte que seul Jésus peut nous sauver de nos péchés et du jugement à venir. Sans la foi, il devient très difficile de prendre au sérieux la vérité biblique selon laquelle le sort des hommes est de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9.27). Et si vous ne croyez pas au jugement de Dieu, vous ne verrez pas la pertinence de suivre ses commandements. S’il n’y a pas de jugement, la qualité morale de votre vie importe peu.

Il faut bien saisir que Jésus parle ici de la foi et il faut aussi savoir définir correctement cette foi. Il ne la décrit jamais comme une sorte de conception théologique. Lorsque Jésus aborde la question de la foi, il la présente souvent sous l’angle d’un discernement spirituel qui, en percevant la vérité, motive la personne à la mettre en pratique.

Une foi authentique : faire la volonté de Dieu

Revenons à ces personnes qui affirment avoir prophétisé, chassé des démons et fait de nombreux miracles. N’avaient-elles pas la foi? Peut-on vraiment prophétiser par le nom de Jésus sans avoir la foi? Est-il réellement possible d’accomplir toutes sortes de miracles par le nom de Jésus sans avoir la foi? Je pense qu’elles devaient avoir au minimum une certaine ‘dose’ de foi, si je peux l’appeler ainsi. Peut-on vraiment penser qu’elles aient pu chasser des démons sans avoir la foi? L’évangile de Matthieu rapporte que les disciples ont déjà essayé une fois, sans succès, de chasser un démon d’un garçon. Ils ont alors demandé à Jésus la raison de leur échec. Jésus leur répondit, C’est parce que vous avez peu de foi (Matthieu 17.20). Cette réponse semble indiquer que la foi est nécessaire pour chasser les démons. Or les paroles de Jésus sont sans équivoques : il y a des personnes qui sont capables de chasser des démons mais elles n’entreront pas dans le royaume des cieux.

On entend souvent les chrétiens reprendre les paroles de Paul et dire, ‘Crois en Jésus et tu seras sauvé.’ Cette affirmation devrait toujours être suivie d’une explication sur la signification des mots ‘Crois en Jésus.’ Car il est possible de croire en Jésus (et en ce sens, d’avoir une certaine foi) sans être pour autant sauvé.

C’est un des points que l’apôtre Jacques tente de clarifier dans sa lettre. Il écrit (Jacques 2.19), ‘Tu affirmes avoir la foi en croyant qu’il y a un seul Dieu. Tu fais bien. Mais les démons aussi ont cette conviction. Ils croient qu’il y a un seul Dieu. Ils y croient peut-être plus que vous puisqu’ils en tremblent.’ Si les démons croient en l’existence d’un seul Dieu, s’ils ont pour ainsi dire cette foi, pourquoi ne sont-ils pas sauvés? Parce qu’ils ne font pas la volonté de Dieu. C’est pourquoi Jacques déclare quelques versets plus loin, Comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte (Jacques 2.26). Il y a une sorte de foi qui ne peut pas vous sauver. Cette foi ne produit pas d’œuvres bonnes. Cette foi n’est pas soumise à la volonté de Dieu qui nous demande de faire le bien autour de nous.

Nous aimons citer les écrits de Paul pour proclamer le salut par la foi. L’un des passages les plus connus se trouve en Éphésiens 2.8 où Paul écrit, Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Quelle merveilleuse vérité! Nous sommes sauvés par la grâce au moyen de la foi. Mais Paul ne s’arrête pas là. Tout de suite après cette déclaration, il ajoute ceci : ‘Vous avez été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres. Dieu les a préparées d’avance afin que nous marchions en elles, afin que nous les pratiquions.’ Il y a devant nous une vie qui est conforme à la volonté de Dieu. Il a préparé d’avance ce chemin, une vie riche d’œuvres bonnes, et il nous demande d’y marcher, c’est-à-dire de les accomplir par notre union avec le Christ. Nous constatons ainsi que Paul et Jacques affirment la même chose : les œuvres bonnes témoignent de la réalité du salut dans notre vie. L’absence d’œuvres bonnes signifie que notre foi est morte et nous devons conclure que le salut n’est pas en nous.

Il y a donc une foi qui ne peut pas sauver. C’est ce que la Bible appelle une foi morte. Il est possible pour une personne de croire que Jésus est le Fils de Dieu, d’aller à l’église tous les dimanches et chanter des hymnes pour la gloire de Dieu, d’avoir la responsabilité d’un ministère chrétien mais d’avoir en même temps une foi qui est morte. En disant, ‘Seul celui qui fait la volonté de mon Père entrera dans le royaume des cieux,’ Jésus nous demande de mettre en évidence notre engagement à son égard. Et cela se traduit par une vie riche en bonnes actions.

Vous qui commettez l’iniquité

Il y a donc une foi qui sauve et une foi qui ne sauve personne. En quoi consiste celle qui sauve? Il s’agit d’une foi qui se dévoue à faire la volonté du Seigneur. Prenez maintenant note de l’observation suivante. On peut accomplir des œuvres au nom de Jésus sans que celles-ci correspondent à la volonté de Dieu. Autrement dit, le fait de faire quelque chose au nom du Seigneur ne signifie pas nécessairement que cette action soit en accord avec la volonté de celui dont on a mentionné le nom.

Ceci est facile à comprendre. En disant que nous faisons des choses par le nom de Jésus, nous nous présentons comme étant ses représentants, ses agents. Nous agissons ainsi au nom de Jésus, un peu à l’image d’un ambassadeur dont la fonction est de représenter le pays d’où il provient. Cependant, pour un ambassadeur, le pouvoir d’agir au nom de son pays n’indique pas automatiquement que tout ce qu’il fait et dit correspond aux volontés de son pays. Ce serait le cas si cet ambassadeur reste en communication constante avec les autorités de son gouvernement et s’il se soumet fidèlement aux directives qu’on lui donne. Nous pouvons faire le même parallèle avec le chrétien. L’obéissance à la volonté de Dieu exige de nous d’être en communion d’esprit avec le Seigneur. Nous communiquons régulièrement avec Dieu et aux travers de nos activités quotidiennes, nous lui demandons, ‘Que désires-tu que je fasse? Est-ce que ceci est en accord avec ta volonté?’

Les individus mentionnés en Matthieu 7 ont tous utilisé le nom de Jésus. Ils l’ont appelé ‘Seigneur’ et ont accompli beaucoup de choses en son nom. Et pourtant, Jésus les a rejetés en les accusant de faire le mal. Retirez–vous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité. Dans le passage parallèle en Luc 6.46, Jésus pose cette question, Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Celui qui s’adonne à l’iniquité ne fait pas ce que Jésus enseigne. Il mène sa vie selon les impulsions de ses propres désirs. En d’autres mots, vous commettez l’iniquité si vous vivez à votre façon, si ne faites qu’à votre tête, sans avoir égard à la volonté divine.

Dans ce passage, il faut remarquer que la personne pratiquant l’iniquité n’est pas nécessairement coupable de meurtre, d’adultère, de vol, ou de choses semblables. Selon l’enseignement de Jésus, même si vous n’avez pas commis dans les faits aucun de ces péchés, il est toujours possible de commettre le mal dans votre cœur. Dieu interroge le cœur de l’homme car c’est de là que vient la source du mal. Il examine la racine de tous les maux. Et dans le cœur de tout pécheur, on retrouve toujours cette inclination à satisfaire les désirs égoïstes de la chair, sans tenir compte de la loi de Dieu. Il est possible que votre ministère chrétien vous amène à des accomplissements spectaculaires. Mais ces œuvres seront considérées comme mauvaises si elles n’ont pas été réalisées dans un esprit de conformité à la volonté de Dieu.

Avoir foi en l’amour de Dieu

Une foi qui sauve permet à la personne qui la possède de percevoir la bonté et l’amour de Dieu pour les hommes. Vous prenez conscience que la volonté de Dieu ne veut rien d’autre que votre bien. Sa volonté ne nous plaît pas toujours, surtout si elle ne correspond pas à nos préférences. Mais par la foi, vous savez que Dieu, dans son plan éternel, ne cherche qu’à vous donner ce qui est bien pour vous. C’est ce qui manquait à ces individus que Jésus a rejetés. Ils n’ont pas vu ni goûté personnellement à l’amour de Dieu. Certes ils possédaient la foi qui leur permettait de prophétiser, de chasser des démons, et faire de nombreux miracles, mais ils n’avaient pas la foi qui embrasse la réalité de l’amour divin pour chacun d’entre eux. En d’autres mots, ils avaient foi en la puissance de Dieu, mais pas nécessairement dans son amour. Celui dont la foi est enracinée dans l’amour divin sait que Dieu ne l’abandonnera jamais, peu importe l’intensité de l’adversité. Je n’ai aucun doute dans mon cœur que Dieu m’aime. Et son amour me stimule à faire sa volonté dans la joie.

Vous savez, si vous avez vraiment foi en l’amour de Dieu, vous aurez aussi foi en sa puissance. L’explication est bien simple. Si vous avez la ferme conviction que Dieu ne vous laissera jamais tomber, c’est parce que vous croyez que Dieu possède la puissance nécessaire pour vous soutenir dans n’importe quelle situation. Nous comprenons maintenant un peu mieux Paul quand il écrit en 1Corinthiens 13.13, Ces trois choses demeurent, la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. Paul fait une comparaison entre la foi, l’espérance et l’amour. Et il affirme que c’est l’amour qui est la plus grande des trois. Certains dont le ministère chrétien semble être couronné de succès ne sont peut-être pas aussi proches de Dieu qu’on le pense. Ceux qui semblent être les plus petits dans le royaume des cieux deviendront les plus grands car leur foi repose sur l’amour de Dieu, et pas seulement sur sa puissance. Ils ont une confiance inébranlable en l’amour du Père céleste. C’est pourquoi ils prennent plaisir à la volonté de Dieu.

Des pleurs et des grincements de dents

Nous allons terminer cette leçon en faisant quelques commentaires sur Luc 13.24-28, une section qui a lien direct avec notre passage.

Luc 13.24. Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.
25 Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! il vous répondra: Je ne sais d’où vous êtes.
26 Alors vous vous mettrez à dire: Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues.
27 Et il répondra: Je vous le dis, je ne sais d’où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’iniquité.
28 C’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.

Jésus est représenté ici par le maître de la maison. Remarquez les paroles du verset 26. J’ai peine à imaginer le choc qu’ont dû ressentir ces personnes qui, frappant à la porte, s’attendaient à être admises à l’intérieur. Mais c’est tout le contraire qui s’est produit! Elles ont dit à Jésus, Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues. En lisant ces mots, on peut presque ressentir une grande détresse et un grand désarroi. Leur angoisse nous donne envie de pleurer. ‘Seigneur, nous nous sommes déjà rencontrés. Nous avons mangé et bu en ta présence. Nous étions à la même table, assis l’un en face de l’autre. Tu dois sûrement te souvenir de nous!’

L’argument de ces individus reposait sur le fait qu’ils avaient accompagné Jésus durant son ministère terrestre. Ils l’ont entendu enseigner dans les villes et villages. Ils ont même mangé avec lui à différentes occasions. Il y a une amitié qui s’établit lorsqu’on se retrouve ensemble à partager un repas. Ceux-ci croyaient avoir entretenu des relations familières avec Jésus et s’attendaient à être reconnus quand ils cognèrent à sa porte. Dans l’évangile de Matthieu, leur lien avec le ministère de Jésus se voyait par leur capacité de prophétiser, de chasser les démons et de faire des miracles. Mais il ne suffit pas d’avoir simplement fait connaissance avec Jésus. Ces gens ont vu Jésus. Ils ont marché et mangé avec Jésus. Mais ils n’ont jamais répondu à son enseignement avec l’attitude d’un cœur obéissant. C’est pourquoi Jésus ne pouvait pas les reconnaître comme étant les siens.

Alors Jésus répétera ce qu’il leur avait dit la première fois. ‘Je vous le dis. Je ne sais pas qui vous êtes. Je ne sais même pas d’où vous venez.’ Quelle tragique situation, n’est-ce pas? Je ne sais d’où vous êtes. Il s’agit d’une phrase qui exprime un bannissement. Jésus n’est pas en train de dire qu’il ne vous a jamais vus. Étant notre Dieu et Créateur, il connaît l’existence de chaque être humain ayant vécu et qui vivra sur la terre. Ce qu’il veut dire, c’est qu’il ne vous considère pas comme un des siens. Vous ne lui appartenez pas. Vous ne faites pas partie de son troupeau.

Quelle tragédie! J’ai bien peur que certains individus s’adonnant aujourd’hui à des activités chrétiennes verront ce jour-là qu’ils ont fait une erreur fatale concernant leur salut. Certaines personnes, ayant partagé assidûment la table de communion avec d’autres fidèles, diront à Jésus lors du jour du jugement, ‘Seigneur, nous avons été à table avec toi. Nous avons bu et mangé en ta présence. Tu te souviens de nous?’ À leur grande stupéfaction, le Seigneur leur dira, ‘Je ne sais pas qui vous êtes.’ ‘Mais Seigneur, nous avons fréquenté l’église à toutes les semaines. Nous avons été baptisés. Nous étions responsables de ce ministère à l’église. Tu dois sûrement nous connaître!’ Et Jésus leur dira de nouveau, ‘Non, je ne sais pas qui vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez le mal.’

Remarquez la raison qui a entraîné leur exclusion de la présence du Seigneur. En disant, ‘Je ne vous connais pas. Allez-vous-en,’ Jésus sous-entend que le destin éternel d’un homme repose sur une relation personnelle avec lui. Ainsi la question cruciale à se poser est la suivante : y a-t-il eu une véritable communion entre Jésus et nous qui permettrait d’affirmer que chacun se connaît mutuellement?

Pour certains, ce sera un choc terrible. Ils croyaient être des citoyens du royaume des cieux. Mais lors du jugement, Jésus leur demandera de prendre le chemin des condamnés. En ce jour-là, il y aura des pleurs et d’amers regrets.

Seuls ceux qui croient au Seigneur Jésus aujourd’hui au point d’obéir à la volonté de Dieu entreront dans le royaume des cieux. Il n’existe pas d’autre endroit par lequel on peut entrer.
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"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"

Gaetan

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Re: Je ne vous ai jamais connus version longue

Ecrit le 20 juin18, 06:18

Message par Gaetan »

Jésus parlait de ceux qui commettent des iniquités comme ceux qui ont fait la chasse aux sorcières, aux hérétiques, fait des guerres injustes comme envers les cathares et qui ont tué soi disant au nom de Jésus.

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