Mais comment veux-tu pouvoir statuer à partir de telles formulations?l_leo a écrit :Il y a eu en effet un conflit entre Copernic et l'autorité religieuse. Mais parlaient-ils de la même terre? On peut en douter bien que le Pape était convaincu, du mouvement physique du soleil autour de la Terre.
En effet, l'origine du terme terre est la-sec en opposition à l'eau. Cette acception semble être celle employée dans la Genèse, dans les termes: l'ipséité de la terre (chap.1,v.2), et-la terre (Chap.1,v.4), etc. ou l'idée d'un champ au sens propre et figuré est présente.
Job 26 :7 :« Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant…. Il a tracé un cercle à la surface des eaux…
. jusqu’à la limite entre la lumière et les ténèbres. Les colonnes du ciel s’ébranlent et s’étonnent à sa menace. » (v.10 et 11
C'est de la poésie et de la mystique littéraire. Alors entre la clarté des sciences à l'égard de la réalité universelle et les réticences religieuses à admettre d'emblée des affirmations ou connaissances venant malmener certaines vérités supérieures immuables on a tendance à interpréter les propos nébuleux des saintes écritures comme étant plus un manque de connaissance qu'une première science. Sans compter l'obscurantisme religieux qui faisait obstacle à la diffusion et accréditation des nouvelles données.« Peux–tu comme lui étendre une voûte de nuées, aussi solides qu’un miroir de fonte ? »
la demeure de Dieu dans les cieux des cieux (Job 36:29), les piliers de la terre (Job 9:6, 38:4-6) :
« Où étais–tu quand je fondais la terre ? Déclare–le, si tu le sais avec ton intelligence. Qui en a fixé les mesures, le sais–tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Dans quoi ses bases sont–elles enfoncées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire
Demander de citer des textes précis releve de la même tactique que de demander une preuve de l'inexistence de Dieu. Et quand on cite un texte prouvant un énoncé comme une violence morale au sein des écrits on invoque les circonstances atténuantes et symboliques. Bref tout ça pour dire que le problème n'est pas dans la clarté ou non des textes mais dans une attitude qui consiste à voir certains écrits comme étant une pré science divine. Les anciens ont fait du mieux qu'ils pouvaient pour rendre compte de leur entendement face à la réalité universelle, tout comme notre époque. La connaissance est perfectible et évolutive.