Les anti réalistes.
Le fait qu'il existe une distance entre le réel en soi ( vraies propriétés physiques) et notre entendement-interprétation n'invalide pas une approche physicaliste, matérialiste de la réalité universelle. Si le regard sur la matière se peaufine c'est encore et toujours au travers le matérialisme scientifique et la réflexion.
Le CERN ça reste une approche matérialiste de la réalité au service de la recherche sur le comportement quantique.
Quelle autre approche à part un matérialisme scientifique et réalisme philosophique? Le spiritualisme? Il est plus métaphysique que physique. Le positivisme? Réductionnisme scientifique qui réduit la réalité au su et connu, le pays, la réalité se limiterait à la carte scientifique. ( isomorphisme). Or en réalisme il est facilement admis que la réalité spatio temporelle ( matérialisme intégral et universel) est plus vaste et entière que la carte et cartographie (connaissance humaine) sans pour autant risquer d'être accuser de divagations métaphysiques.
De plus la possible disonnance entre le réel en soi et l'entendement ne valide en rien la théorie quantique d'une physique dite indéterministe nécessairement anthropique. Cela ne change rien au fait de la distance épistémologique entre ce qui est et ce qui est compris. L'observation est nécessaire pour décrypter la nature et faire disparaitre cette distance théorique ( sciences exactes) avec le réel mais cela n'explique pas ni ne justifie la contradiction théorique entre une physique dite indéterministe qui doit absolument déboucher sur l'émergence d'un observateur pour trouver sens et cohérence. Indéterminisme déterminé?
En l'occurrence, une physique indéterministe et aléatoire peut engendrer ou ne pas engendrer un observateur. Si cette physique prend la tangente du non observateur, le réel en soi ( propriétés et déterminismes physiques) sera non anthropique et sans entendement. Un "no man's land". Preuve que le réel en soi est autonome et indépendant et que l'observateur n'est pas une condition d'existence de la chose en soi. Une physique dite indéterministe peut contenir, déboucher, s'orienter vers les déterminismes humains ou non. Un monde du vivant sans espèce humaine a déjà existé. Réalisme philosophique.
La seule autre conclusion sur l'indissociabilité de l'objet et observateur serait de penser ou Croire que là où la physique dans son indétermination ne débouche pas sur l'existence d'un observateur, l'univers dans cette localité avorte ou demeure en suspend dans sa réalisation. Pas d'observateurs ( à venir) pas de fait cosmique selon la localisation. Pas de théorie pas de fait de nature. Pas de carte pas de pays. Une conclusion pour le moins irréaliste ( anti réaliste) sauf du point de vue de l'idéalisme quantique pour qui le réalisme naïf est un obstacle et un boulet à un meilleur entendement des forces naturelles et déterminismes en jeu.
Si cette hypothèse est fondée ( que le fait cosmique dépend de l'observateur pour être) et que le réalisme classique doit être abandonné à tous les niveaux pour privilégier l'approche positiviste du réel on devra en conclure que l'être humain est le seul et vrai créateur du réel par procuration pré atomique. un dessein intelligent positiviste.
Autre conclusion. Si notre système solaire et notre existence avaient été sans lieu ni fait l'Univers ne serait pas. L'Univers ou du moins notre localité, compte donc sur nous et notre pérennité pour subsister et s'étendre.
Autre conclusion. Possible qu'en d'autres lieux et localité cosmique l'univers soit immobilisé par absence programmé d'observateurs. A moins que l'existence unique de notre espèce en notre localité suffise à l'univers tout entier même si ces confins nous sont méconnus.
Bon si j'ai l'air de déraper ou d'en avoir fumé du bon, faut pas m'en vouloir. Je n'ai fait qu'abandonner le "réalisme naïf d'Einstein" pour suivre la logique et tangente du formalisme quantique beaucoup plus pointus épistémologiquement et expérimentalement. Après tout c'est Bohr qui a gagné la bataille de la science sur la croyance et le "matérialisme ontologique".
Quand même. Moi qui pensait que c'était le formalisme quantique qui était anthropocentrique. Et non. L'univers a bel et bien pour fondement naturel "une cause intelligente" sous la forme de l'observateur qui ne peut pas ne pas être au risque de voir l'univers s'effondrer, se figer. Être ou ne pas être. Shakespeare physicien quantique?
À bas le réalisme naïf. Un univers ou réel en soi sans cause intelligente comme source et détermination est impossible. Cela devrait réjouir autant les métaphysiciens que les positivistes, eux qui se sont disputés la Palme d'or pour une meilleure quête rationnelle de la réalité universelle. La foi et la raison enfin réunies.
JMI. Inutile de tout décortiquer mon poste. Je ne te lirai pas. Si tu veux faire une critique de mon commentaire fais le en prose et dissertation STP je le lirai.
.