J'm'interroge a écrit :Ce qui est dit et ce que je dis, c'est que la matière, celle dont parle la Physique est objective, qu'elle n'est pas que représentations ou abstractions, étant donnée que ce que l'on en dit repose sur des observations paramétrées et des mesures instrumentales, qu'elle doit être distinguée en tant que fait objectif d'une substance en soi métaphysique que rien ne justifie et que certains appellent toujours à tort également "matière" et que cette substance en soi fruit de l'imagination doit être distinguée du réel en soi dont nous ne savons que ce que nous en dit la science via ses formalismes et l'empirisme via ses recettes
Inti a écrit :Et tu l'appelles comment ce fait objectif paramètré et mesuré à distinguer d'une" substance en soi métaphysique "? Faudrait bien y mettre un mot pour désigner la chose objective. Matière est caduque pour toi. Alors c'est quoi ton appelation ou désignation de la chose, un nom pour ta théorie du réel ? Un fait objectif paramètré... Un objet spirituel ?
La matière telle que l'aborde la Physique n'est pas une substance en soi. Je n'ai par conséquent rien contre le terme de matière, du moment que l'on en dit pas n'importe quoi.
Inti a écrit :Évidemment que l'idéalisme quantique qui soutient que la relativité ( Monde objectif indépendant de toute perception) a eu besoin de la cérébralité en amont du fait cosmique comme effet de retrocausalité est en effet un hypothèse comique et n'aide pas à calmer les spiritualistes de ton acabit.
J'm'interroge a écrit :Ce n'est pas en la répétant indéfiniment que cette ineptie deviendra vraie. Sache que personne ne dit une telle chose parmi les physiciens. C'est peut-être ce que tu as compris, mais ce n'est pas le cas
Inti a écrit :Et bien tu es ignorant du formalisme quantique. Il dit bien qu'une observation au niveau macrocospique est nécessaire pour constater la détermination quantique même aléatoire.
Non, ce qui est précisément dit, très simplement et ne vas pas t'imaginer n'importe quoi ce sujet, c'est :
- Il n'y a pas de variable cachée locale, autrement dit : il n'y a pas en soi de variable locale, par conséquent : l'observation est une condition de localité, autrement dit : il n'y a pas d'objectivité possible hors de l'observation.
On ne peut pas en conclure ce que tu dis.
Mais pour ne pas faire de contre-sens il est nécessaire de bien distinguer d'un coté 'réel en soi' ou 'trame des variables cachées non locales' et de l'autre : 'réalités objectives' ou 'faits empirico-scientifiques' qui sont d'ordre formel.
J'm'interroge a écrit :Par contre, relativement au forum dont nous parlons, ce sont bien tes thèses qui y ont été RIDICULISÉES, pas les miennes
Inti a écrit :Va y faire tes preuves là bas. Et honnêtement c'est toi cl777? Sois transparent pour une fois
Non Inti, ce n'est pas moi.
J'm'interroge a écrit :Tu te fais du réalisme une idée toute aussi naïve que l'est ton réalisme lui-même
Inti a écrit :Il est plus réaliste de penser que le monde objectif existe indépendamment de toute connaissance ou perception puisque la relativité est venue avant la cérébralité, la lune avant le loup et l'homme, et avant toute capacité d'abstraction...
Ah mais ça personne ne le nie qu'il existe une réalité en soi indépendante de la perception !
Ce qui est nié c'est la pensée naïve selon laquelle la matière serait une substance en soi et selon laquelle cette réalité en soi qui contient bien évidemment nos cérébralités dans ses structures, soit identique à celle observée et représentée telle qu'elle nous apparaît.
Inti a écrit :...ou monde des idées que de croire comme Berkeley qu'exister c'est être perçu ou que le monde objectif même au niveau quantique a eu besoin d'une perception détection se trouvant au niveau macrocospique et classique pour être déterminé.
surréalisme ontologique.
Ah mais ce n'est pas du tout ce que dit Berkeley !
Dans sa critique du matérialisme ontologique, Berkeley se contente d'observer ou de constater si tu préfères, qu'une perception sensible n'existe qu'en tant que perçue.
Mais percevoir est un concept étendu chez lui, dans le sens qu'il n'y a pas que des perceptions des sens à être considérées comme 'perceptions'. Tout ce qui apparaît est d'une manière ou d'une autre 'perception', donc y compris : tout ce que nous nous représentons et ressentons. Toutes ces choses sont appelées "perceptions" par Berkeley.
- L'impression de distance est par exemple, comme il l'explique : une construction mentale à partir des perceptions visuelles et auditives d'un coté et tactiles du l'autre. La distance "perçue" n'est pas une perception des sens, mais un autre type de perception : une impression résultante d'un calcul.
Il montre de façon très pertinente aussi que nous nous imaginons des réalités dont nous ne percevons rien par les sens et que rien ne nous autorise à inférer.
Il est enfin l'un des premier à avoir compris que les idées générales ne sont pas des représentations mentales, mais des définitions.
Inti a écrit :Dis JM. Si on s'entend pour dire que le formalisme quantique est une culture scientifique et la physique quantique un fait de nature crois tu vraiment qu'une culture scientifique est venue au monde avant le fait de nature ou que le constat scientifique est la condition d'existence du fait cosmique??? Au delà du réel ...
C'est pathologique....
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !