
reprenons avec patience et persévérance :
ce n'est pas le nom que l'on s'approprie, que l'on essaie de maîtriser, de cerner, c'est la "chose" que l'on nomme.
C'est le sens du passage de Genèse 2:19 quand Dieu fait venir tous les êtres vivants devant l'homme pour qu'ils portent le nom que l'homme lui donnerait, et cela fait écho au verset 28 du chapitre 1 : "Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre."
Ainsi le fait de nommer n'est pas sans conséquence ni sens.
Quant à Victor Hugo, c'est un grand poète, mais comme théologien...
