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Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 11 avr.14, 03:37
par ami de la verite
Oropher a écrit :J'ai deux remarques à formuler sur le sujet.

1. ...Seulement, d'après une règle de grammaire hébraïque, YHWH + AOA = YEHOWAH. Il me semble inconcevable que si les juifs avaient voulu éviter de prononcer le nom de Dieu, ils aient placé sous le Tétragramme les voyelles qui correspondaient à sa vocalisation exacte.

2. Quand on parle de ses parents à un étranger de la famille, il y a plusieurs façons de faire. Certains disent "papa", cela m'a toujours intrigué. D'autres disent "mon père" ou "mon papa" ; c'est le plus courant. Et il y a ceux qui le nomment par son prénom et/ou son nom, avec le titre "monsieur" devant ou non. ...
1 - Je pense que tu fais une erreur, la vocalisation se fait à partir des points voyelles, cependant ici on force le trait en imposant des voyelles, donc on devrait lire Yhwh+AOA=Yahowah et non pas Yehowah. De plus Adonay était employé en substitut lors de la lecture du nom, pas comme un moyen de le vocaliser. Il me semble que ce n'est qu'ensuite qu'on a commencé à faire cette superposition entre YHWH et Adonay. Mais la prononciation exacte n'est pas ce qui est le plus important ici. Par exemple même si les juifs furent ceux qui reçurent les écritures ils en virent à mêler la philosophie grecque à la conception de YHWH Dieu,

2 - Mais dans le passé, les juifs employaient le nom divin et il était aussi appelé Père (dans le sens de Créateur, celui qui donne la vie, l'existence).

(Malaki 2:10) [...] “ N’est-ce pas un seul père que nous avons tous ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? [...]
(1 Chroniques 29:10) [...] David bénit alors Jéhovah sous les yeux de toute la congrégation, et David dit : “ Béni sois-tu, ô Jéhovah le Dieu d’Israël notre père, depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis.

Il n'y a donc aucune raison de substituer le nom divin au mot père ou papa. De plus quand Jésus va introduire la prière modèle, il dira auparavant :

(Matthieu 5:48) [...] Vous devez donc être parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
(Matthieu 6:1) [...] autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux [...]
(Matthieu 6:4) [...] ton Père qui regarde dans le secret te le rendra [...]
(Matthieu 6:6) [...] après avoir fermé la porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; alors ton Père qui regarde dans le secret te le rendra [...]
(Matthieu 6:8) [...] car Dieu votre Père[céleste qui est dans les cieux] sait de quoi vous avez besoin avant même que vous le lui demandiez.


Donc au vu de ce qui précède (Malaki, 1chroniques, Isaïe 42:8), quand Jésus qui s'adresse aux Juifs, quand il dit :
(Matthieu 6:9) [...] Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié [...]

A quel nom, pense tout naturellement tous les juifs et tous les prosélytes quand Jésus dit que "ton nom soit sanctifié" ?

A Jéhovah(YHWH) bien entendu. Bien sûr abba emporte une idée d'affection, et cela soulignait les relations d'amour intime que le Fils entretenait avec le Père.

Et pourquoi ce nom de Jéhovah devait être sanctifié si ce n'était qu'il était profané :

(Ézékiel 36:23) ‘ À coup sûr, je sanctifierai mon grand nom, qui était profané parmi les nations — que vous avez profané au milieu d’elles ; et il faudra que les nations sachent que je suis Jéhovah ’, c’est là ce que déclare le Souverain Seigneur Jéhovah, ‘ quand je serai sanctifié parmi vous sous leurs yeux.

Mais comment sauront-ils que cela viendra de Jéhovah si son nom n'est pas prononcé ?

(Ézékiel 38:23) À coup sûr, je me grandirai et je me sanctifierai et je me ferai connaître sous les yeux de nations nombreuses ; et il faudra qu’elles sachent que je suis Jéhovah. ’
(Psaume 102:15) [...] Les nations craindront le nom de Jéhovah, et tous les rois de la terre, ta gloire.
(Psaume 86:9) Toutes les nations que tu as faites viendront, elles se prosterneront devant toi, ô Jéhovah, et rendront gloire à ton nom.

Et par qui son nom se ferait-il connaître si ce n'est pas ceux qui le servent ? C'est donc par ceux-ci que les nations sauront que cela vient de Jéhovah quand viendra le jour où il sanctifiera son saint nom.

Il y a donc une nécessité de proclamer ce nom, et c'est là la volonté du vrai Dieu et Père. Il faut en effet que son nom soit invoqué sur la maison qu'il s'est bâti par son Fils.

(1 Rois 8:43) toi, puisses-tu écouter depuis les cieux, le lieu fixe où tu habites, et tu devras agir selon tout ce pour quoi l’étranger t’appellera ; afin que tous les peuples de la terre apprennent à connaître ton nom, pour te craindre, comme fait ton peuple Israël, et pour savoir que ton nom a été invoqué sur cette maison que j’ai bâtie.

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 11 avr.14, 04:27
par medico
Marmhonie a écrit :Totalement faux, cher Medico. Ta source est fausse, on t'induit en erreur. En catholique romain pratiquant, de tradition, le Nom de Dieu, Jehovah en latin donc, est un classique en messe tridentine.
Et fort heureusement ! :)
LE «NOM DE DIEU» DANS LA LITURGIE CATHOLIQUE ROMAINE
Le 29 juin 2008, le Cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, adressait aux conférences épiscopales une lettre sur l'usage du Nom de Dieu (YHWH) dans le culte liturgique catholique romain. Réagissant à la «nouvelle pratique» de prononcer ce nom (ce dont s'abstient la communauté juive), le préfet rappelle qu'il doit plutôt être traduit dans chaque langue, comme l'ont fait autrefois les traductions grecque (la Septante) et latine (la Vulgate). Bien qu'elle ne soit pas adressée directement à la communauté juive, cette directive peut aussi être comprise comme un signe de respect envers elle, d'où l'intérêt de la porter à l'attention des personnes et groupes engagées dans le dialogue entre juifs et chrétiens.1

CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS
Prot. N. 213/08/L
LETTRE AUX CONFÉRENCES ÉPISCOPALES CONCERNANT LE « NOM DE DIEU »
Éminence, Excellence,

En réponse à une directive du Saint Père, en accord avec la Congrégation pour la doctrine de la Foi, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements estime qu'il est pertinent de communiquer aux conférences épiscopales quelques précisions et directives concernant la traduction et la prononciation, dans un cadre liturgique, du Nom divin signifié dans le tétragramme sacré.

I – Exposé

1) Les paroles des Saintes Écritures contenues dans l'Ancien et le Nouveau Testament expriment une vérité qui transcende les limites imposées par le temps et l'espace. Elles sont la Parole de Dieu exprimée en paroles humaines. À travers ces paroles de vie, l'Esprit Saint introduit les fidèles dans la connaissance de la vérité tout entière et ainsi le Verbe du Christ vient habiter chez les fidèles dans toute sa richesse (voir Jean 14,26; 16,12-15). Pour que la Parole de Dieu, inscrite dans les textes sacrés, puisse être conservée et transmise d'une manière intégrale et fidèle, toute traduction moderne des livres de la Bible cherche à être une transposition fidèle et exacte des textes originaux. Un tel effort littéraire exige que le texte original soit traduit de la façon la plus fidèle et la plus exacte possible, sans omission ni ajout eu égard au contenu, et sans introduction de gloses ou de paraphrases explicatives qui n'appartiennent pas au texte sacré lui-même.

En ce qui concerne le Nom sacré de Dieu lui-même, les traducteurs doivent le traiter avec grande fidélité et de manière extrêmement respectueuse. En particulier, comme l'affirme l'Instruction «Pour la correcte application de la constitution sur La sainte liturgie» (Liturgicam authenticam, n° 41)2:

[…] en se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans […] la version des Septante, le nom du Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de même signification. [(...) iuxta traditionem ab immemorabili receptam, immo in (…) versione «LXX virorum» iam perspicuam, nomen Dei omnipotentis, sacro tetragrammate hebraice expressum, latine vocabulo «Dominus» in quavis lingua populari vocabulo quodam eiusdem significationis reddatur.]

Une norme aussi claire n'a pas empêché ces dernières années l'introduction d'une pratique nouvelle, la prononciation du nom propre du Dieu d'Israël, connu comme le saint ou divin tétragramme, formé de quatre consonnes de l'alphabet hébraïque,(YHWH). On le vocalise de différentes façons, aussi bien dans la lecture des textes bibliques tirés du Lectionnaire, que dans l'utilisation de prières et d'hymnes, ce qui donne plusieurs variantes écrites ou orales telles que: «Yahweh», «Yahvé», «Jahwè», «Javé», «Jéhovah», etc. La présente lettre vise donc à établir certains faits essentiels, sous-jacents à la norme sus-mentionnée, et à poser certaines directives qui doivent être observées en cette matière.

2) La vénérable tradition des Saintes Écritures, appelée Ancien Testament, emploie une série d'appellations divines, parmi lesquelles le nom sacré de Dieu, révélé comme le tétragramme(YHWH). Tenu pour une expression de la grandeur et de la majesté infinies de Dieu, il était considéré comme imprononçable, et on le remplaçait donc, pendant la lecture des Saintes Écritures, par un nom substitutif, Adonai, qui signifie «Seigneur».

La traduction grecque de l'Ancien Testament, appelée la Septante, qui remonte aux derniers siècles avant l'ère chrétienne, rendait régulièrement le tétragramme hébraïque par le terme grec Kyrios, qui signifie «Seigneur». Comme la Septante constituait la Bible de la première génération de chrétiens parlant le grec, langue dans laquelle ont été rédigés tous les livres du Nouveau Testament, ces chrétiens, depuis le début, n'ont jamais prononcé non plus le tétragramme divin. Un phénomène semblable s'est produit chez les chrétiens de langue latine, dont la littérature a commencé à émerger à partir du deuxième siècle, comme l'attestent d'abord la Vetus Latina, et, plus tard, la Vulgate de saint Jérôme: dans ces traductions également, le tétragramme a été remplacé par le mot latin «Dominus», qui correspondait à la fois à l'Adonai hébreu et au Kyriosgrec. La même démarche prévaut dans la version latine récente, la Néo-Vulgate, que l'Église utilise pour sa liturgie.

Ce fait a eu des incidences importantes pour la christologie même du Nouveau Testament. Lorsque saint Paul écrit, eu égard à la crucifixion, «Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus de tout nom» (Philippiens 2,9), il ne réfère à aucun autre nom que celui de «Seigneur», puisqu'il poursuit en disant «et que toute langue proclame, de Jésus-Christ, qu'il est Seigneur» (Philippiens 2,11). L'attribution de ce titre au Christ ressuscité correspond exactement à la proclamation de sa divinité. De fait, ce titre devient interchangeable entre le Dieu d'Israël et le Messie de la foi chrétienne, même si, en fait, il ne s'agit pas de l'un des titres utilisés pour le Messie d'Israël. Au sens strictement théologique, le titre se trouve déjà, par exemple, dans le premier Évangile canonique (voir Matthieu 1,20: «L'ange du Seigneur apparut à Joseph en songe.») et il semble être la règle en usage pour toutes les citations de l'Ancien Testament dans le Nouveau (voir Actes 2,20: «Le soleil se changera en ténèbres … avant que vienne le Jour du Seigneur» [Joël 3,4]; 1 Pierre 1,25: «La Parole du Seigneur demeure pour l'éternité» [Is 40. 8]). En ce qui a trait au sens proprement christologique, en dehors du texte de Philippiens 2,9-11 déjà cité, nous pouvons encore évoquer Romains 10,9 («si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé»), 1 Corinthiens 2,8 («s'ils l'avaient connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire»), 1 Corinthiens 12,3 («nul ne peut dire 'Jésus est Seigneur', si ce n'est sous l'action de l'Esprit Saint») et la formule fréquente à propos du chrétien qui vit «dans le Seigneur» (Romains 16,2; 1 Corinthiens 7,22; 1 Thessaloniciens 3,8; etc.).

3) La pratique d'éviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu dans l'Église a donc ses fondements. Elle est motivée non seulement par un argument d'ordre purement philologique, mais aussi par une volonté de demeurer fidèle à la tradition ecclésiale qui, depuis les origines, veut que le tétragramme sacré ne soit jamais prononcé en contexte chrétien ni traduit dans aucune des langues de traduction de la Bible.

II – Directives

À la lumière de ce qui vient d'être exposé, les directives suivantes devront être observées:

Dans les célébrations liturgiques, dans les chants et les prières, le nom de Dieu ne doit être ni employé ni prononcé sous la forme du tétragramme YHWH.
Pour la traduction du texte biblique en langues modernes en vue de leur usage liturgique dans l'Église, ce qui est déjà prescrit par la disposition n° 41 de l'Instruction «Pour la correcte application de la constitution sur La sainte liturgie» doit être observé; c'est-à-dire que le tétragramme divin doit être rendu par les équivalents des termes Adonai/Kyrios: «Seigneur», «Lord», «Signore», «Herr», «Señor», etc.
Lorsque l'on traduit, dans un contexte liturgique, des textes où se trouvent, dans cet ordre, le terme hébraïque Adonai ou le tétragramme YHWH, il faut traduire Adonai par «Seigneur» et le tétragramme YHWH par «Dieu», comme cela est le cas dans la traduction grecque des Septante et dans la traduction latine de la Vulgate.
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 29 juin 2008.

+ Cardinal Francis Arinze, Préfet


+ Albert Malcolm Ranjith, Archevêque secrétaire


Traduction (non officielle) de P. Lambert révisée par J. Duhaime pour jcrelations.net.
Le texte français de cette instruction est disponible sur le site du Vatican à l'adresse suivante:
http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... am_fr.html
2008-10-01

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 11 avr.14, 06:49
par Oropher
ami de la verite a écrit :1 - Je pense que tu fais une erreur, la vocalisation se fait à partir des points voyelles, cependant ici on force le trait en imposant des voyelles, donc on devrait lire Yhwh+AOA=Yahowah et non pas Yehowah. De plus Adonay était employé en substitut lors de la lecture du nom, pas comme un moyen de le vocaliser. Il me semble que ce n'est qu'ensuite qu'on a commencé à faire cette superposition entre YHWH et Adonay. Mais la prononciation exacte n'est pas ce qui est le plus important ici. Par exemple même si les juifs furent ceux qui reçurent les écritures ils en virent à mêler la philosophie grecque à la conception de YHWH Dieu,
Non, c'est toi qui te trompes. On ne devrait pas lire "Yahowah" pour des raisons grammaticales qui font que le A devient É dans ce cas-ci.
Le Tétragramme a été retranscrit par les Massorètes là où il se trouvait dans chacun des passages des textes originaux. Ils ont ajouté les voyelles du mot "Adonaï" sous les consonnes du Tétragramme. Dans aucun texte en hébreu on a substitué le mot Adonaï à celui du Tétragramme.

Je te rejoins sur un point, cependant : la prononciation n'a aucune importance, finalement. Ce qui compte, c'est de reconnaître que Dieu est le Créateur et d'accepter de devenir ses enfants par adoption. Dès cet instant, l'appeler par son nom est inutile voire grossier. Appelles-tu tes parents par leurs noms, toi ?
2 - Mais dans le passé, les juifs employaient le nom divin et il était aussi appelé Père (dans le sens de Créateur, celui qui donne la vie, l'existence).

(Malaki 2:10) [...] “ N’est-ce pas un seul père que nous avons tous ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? [...]
(1 Chroniques 29:10) [...] David bénit alors Jéhovah sous les yeux de toute la congrégation, et David dit : “ Béni sois-tu, ô Jéhovah le Dieu d’Israël notre père, depuis des temps indéfinis et pour des temps indéfinis.

Il n'y a donc aucune raison de substituer le nom divin au mot père ou papa. De plus quand Jésus va introduire la prière modèle, il dira auparavant :

(Matthieu 5:48) [...] Vous devez donc être parfaits, comme votre Père céleste est parfait.
(Matthieu 6:1) [...] autrement vous n’aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux [...]
(Matthieu 6:4) [...] ton Père qui regarde dans le secret te le rendra [...]
(Matthieu 6:6) [...] après avoir fermé la porte, prie ton Père qui est là dans le secret ; alors ton Père qui regarde dans le secret te le rendra [...]
(Matthieu 6:8) [...] car Dieu votre Père[céleste qui est dans les cieux] sait de quoi vous avez besoin avant même que vous le lui demandiez.


Donc au vu de ce qui précède (Malaki, 1chroniques, Isaïe 42:8), quand Jésus qui s'adresse aux Juifs, quand il dit :
(Matthieu 6:9) [...] Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié [...]

A quel nom, pense tout naturellement tous les juifs et tous les prosélytes quand Jésus dit que "ton nom soit sanctifié" ?
Une explication existe au sujet de cette expression. Tu prends une tournure employée il y a 2000 ans par des gens totalement différents de nous, et tu la comprends avec tes yeux d'Occidental du XXIe siècle... Et si "que ton nom soit sanctifié" signifiait "que tu sois connu dans le monde entier" ?
A Jéhovah(YHWH) bien entendu. Bien sûr abba emporte une idée d'affection, et cela soulignait les relations d'amour intime que le Fils entretenait avec le Père.
Et le Fils avait pour mission de rappeler aux humains que la relation qui les lie à Dieu est de cet ordre : l'amour.
Et pourquoi ce nom de Jéhovah devait être sanctifié si ce n'était qu'il était profané :

(Ézékiel 36:23) ‘ À coup sûr, je sanctifierai mon grand nom, qui était profané parmi les nations — que vous avez profané au milieu d’elles ; et il faudra que les nations sachent que je suis Jéhovah ’, c’est là ce que déclare le Souverain Seigneur Jéhovah, ‘ quand je serai sanctifié parmi vous sous leurs yeux.

Mais comment sauront-ils que cela viendra de Jéhovah si son nom n'est pas prononcé ?

(Ézékiel 38:23) À coup sûr, je me grandirai et je me sanctifierai et je me ferai connaître sous les yeux de nations nombreuses ; et il faudra qu’elles sachent que je suis Jéhovah. ’
(Psaume 102:15) [...] Les nations craindront le nom de Jéhovah, et tous les rois de la terre, ta gloire.
(Psaume 86:9) Toutes les nations que tu as faites viendront, elles se prosterneront devant toi, ô Jéhovah, et rendront gloire à ton nom.

Et par qui son nom se ferait-il connaître si ce n'est pas ceux qui le servent ? C'est donc par ceux-ci que les nations sauront que cela vient de Jéhovah quand viendra le jour où il sanctifiera son saint nom.

Il y a donc une nécessité de proclamer ce nom, et c'est là la volonté du vrai Dieu et Père. Il faut en effet que son nom soit invoqué sur la maison qu'il s'est bâti par son Fils.

(1 Rois 8:43) toi, puisses-tu écouter depuis les cieux, le lieu fixe où tu habites, et tu devras agir selon tout ce pour quoi l’étranger t’appellera ; afin que tous les peuples de la terre apprennent à connaître ton nom, pour te craindre, comme fait ton peuple Israël, et pour savoir que ton nom a été invoqué sur cette maison que j’ai bâtie.
Quand on parle de Dieu aux non baptisés, je conçois qu'on utilise son nom. Mais entre baptisés, entre enfants adoptés par Dieu, c'est le mot "Père" qui doit primer.

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 11 avr.14, 22:58
par medico
C'est un point de vue que je partage pas.

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 12 avr.14, 05:10
par ami de la verite
Lorsque l'on traduit, dans un contexte liturgique, des textes où se trouvent, dans cet ordre, le terme hébraïque Adonai ou le tétragramme YHWH, il faut traduire Adonai par «Seigneur» et le tétragramme YHWH par «Dieu», comme cela est le cas dans la traduction grecque des Septante et dans la traduction latine de la Vulgate.
De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 29 juin 2008.
Il est dit que cela est fait pour faire plaisir aux juifs mais n'oublions pas aussi les douze points de Dublin qui faisaient aussi plaisir aux juifs, or curieusement il s'agissait aussi de faire oublier que les juifs étaient responsable de la mort du Christ (il ne fallait plus en parler).

Quel rapport entre les deux? Simplement ceci je dirai: le coran ne reconnait pas que les juifs ont tué le Christ, et le coran ne comporte aucunement le nom divin (YHWH), disons donc que cette position du Vatican s'accorde parfaitement avec depuis Vatican II au rapprochement oecuménique entre la Chrétienté et l'Islam... étonnant n'est-ce pas ?

ps :en agissant ainsi le Vatican (autrement dit l'Eglise catholique c'est faite caution morale, bouclier moral de l'islam, et on peut le dire notamment de l'islam wahhabite).

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 12 avr.14, 05:15
par ami de la verite
medico a écrit :C'est un point de vue que je partage pas.
Tout à fait, les juifs avaient des piscines pour le baptême de repentance ou pour être déclaré pur apparemment (là il faudrait que je révise ce point), cela n'impliquait pas pour autant que suite à leur repentance ils ne devaient plus appeler leur Dieu dont le nom est Jéhovah (YHWH) par son nom (Jéhovah).

Re: Jehovah ou Yahweh, quelle différence ?

Posté : 01 janv.17, 07:37
par universel
<Nous> vous avez bien raison , vous etes un bon chrétien, et je vous fais confiance, vous aimait la vérité.