Divinités irrités du bouddhisme
Posté : 06 janv.16, 04:45
suite a une suggestion de vic, voici un tentative d'interprétation des divinités irritées du bouddhisme.
Celles-ci sont spécifiques au bouddhisme tardif, fin du mahayana et vajrayana, que l'on retrouve
au Tibet (ningma, sakya, skagyu, guelug) et au Japon. Une lignée étant passée par la Chine pour donner
le bouddhisme shingon qui en retour influencera les autres écoles japonaises, tendai, nichiren, et même zen.
Extérieurement, une divinité irritée est représentée par une forme furieuse à des degrés divers et des attributs
différents que ceux que l'on voit traditionnellement sur les bouddhas et bodhisattvas lequels portent des lotus,
des conques, des branches de saule, des pots de médecine, des sutras, etc.
Ici les symboles sont clairement guerriers, épées, haches, hallebardes, arc et flèches, corde, têtes coupées,
et suggèrent une lutte, un combat.
Avant d'aller plus loin, il faut rappeler que les divinités en question sont les représentations sous une forme irritée des bouddhas
paisibles. Ces bouddhas sont inclus dans des mandalas qui représentent les qualités qu'il faut développer pour accéder a l'éveil.
Ainsi les 5 bouddhas du lotus central correspondent à 5 sagesses, ce qui pourrait en soi faire l'objet d'un autre post.
Dans ce contexte, les divinités irritées sont des formes pour détruire les passions qui empêche ses qualités de se développer pleinement.
Une autre façon plus pratique d'interpréter ceci est que les mantras des bouddhas ou autres divinités développent plutôt les lotus supérieurs du corps, cœur, sommet du crane. Les mantras des divinités irritées ont une influence souvent direct sur les chakras inférieurs. Ce qui génère deux choses, une activation de ces zones, ce qui n'est pas toujours facile a supporter pour soi et pour les autres. D’où le fait que beaucoup d'ascèses se fassent dans le cadre de retraites. Et une seconde qui est la purification et la maîtrise de ces passions ce qui permet au gyoja (pratiquant) d'avancer plus loin dans la pratique et d'éviter un certain nombre d'écueils.
C'est pourquoi l'on parle de protecteurs, un peu comme Saint Michel en tant que protecteur contre le démon, sachant que dans le cadre du bouddhisme ésotérique, il s'agit de quelque chose de non purifié en nous que nous avons tendance a projeter a l'extérieur.
Un troisième élément est celui du yoga indien, lequel n'a pas modifié fondamentalement le fond du bouddhisme. Mais a été ajouté, parce qu'il semblait utile pour atteindre l'éveil rapidement, (c'est pourquoi l'on parle de voie rapide). Parmi ces yogas, le kundalini yoga que l'on retrouve dans la symbolique et les noms de certaines divinités. On rejoint là la notion de mantra ayant des effets sur différents centres psychiques du corps.
C'est assez rassemblé, étant donné qu'une seul déité peut faire l'objet de nombreux commentaires, attributs, forme symbolique, visualisation, voir de livres entiers d'explications !
Au tibet Mahakala est un des principaux protecteurs, en Chine j'ai vu dans les temple une divinité rouge dont j'ai oublié le nom, au Japon c'est fudo myoo (achalanatha en sanskrit), mais en soi le principe sous-jacent est toujours le même !
http://www.komyo-in.net/2015/06/fudo-myoo/
Celles-ci sont spécifiques au bouddhisme tardif, fin du mahayana et vajrayana, que l'on retrouve
au Tibet (ningma, sakya, skagyu, guelug) et au Japon. Une lignée étant passée par la Chine pour donner
le bouddhisme shingon qui en retour influencera les autres écoles japonaises, tendai, nichiren, et même zen.
Extérieurement, une divinité irritée est représentée par une forme furieuse à des degrés divers et des attributs
différents que ceux que l'on voit traditionnellement sur les bouddhas et bodhisattvas lequels portent des lotus,
des conques, des branches de saule, des pots de médecine, des sutras, etc.
Ici les symboles sont clairement guerriers, épées, haches, hallebardes, arc et flèches, corde, têtes coupées,
et suggèrent une lutte, un combat.
Avant d'aller plus loin, il faut rappeler que les divinités en question sont les représentations sous une forme irritée des bouddhas
paisibles. Ces bouddhas sont inclus dans des mandalas qui représentent les qualités qu'il faut développer pour accéder a l'éveil.
Ainsi les 5 bouddhas du lotus central correspondent à 5 sagesses, ce qui pourrait en soi faire l'objet d'un autre post.
Dans ce contexte, les divinités irritées sont des formes pour détruire les passions qui empêche ses qualités de se développer pleinement.
Une autre façon plus pratique d'interpréter ceci est que les mantras des bouddhas ou autres divinités développent plutôt les lotus supérieurs du corps, cœur, sommet du crane. Les mantras des divinités irritées ont une influence souvent direct sur les chakras inférieurs. Ce qui génère deux choses, une activation de ces zones, ce qui n'est pas toujours facile a supporter pour soi et pour les autres. D’où le fait que beaucoup d'ascèses se fassent dans le cadre de retraites. Et une seconde qui est la purification et la maîtrise de ces passions ce qui permet au gyoja (pratiquant) d'avancer plus loin dans la pratique et d'éviter un certain nombre d'écueils.
C'est pourquoi l'on parle de protecteurs, un peu comme Saint Michel en tant que protecteur contre le démon, sachant que dans le cadre du bouddhisme ésotérique, il s'agit de quelque chose de non purifié en nous que nous avons tendance a projeter a l'extérieur.
Un troisième élément est celui du yoga indien, lequel n'a pas modifié fondamentalement le fond du bouddhisme. Mais a été ajouté, parce qu'il semblait utile pour atteindre l'éveil rapidement, (c'est pourquoi l'on parle de voie rapide). Parmi ces yogas, le kundalini yoga que l'on retrouve dans la symbolique et les noms de certaines divinités. On rejoint là la notion de mantra ayant des effets sur différents centres psychiques du corps.
C'est assez rassemblé, étant donné qu'une seul déité peut faire l'objet de nombreux commentaires, attributs, forme symbolique, visualisation, voir de livres entiers d'explications !
Au tibet Mahakala est un des principaux protecteurs, en Chine j'ai vu dans les temple une divinité rouge dont j'ai oublié le nom, au Japon c'est fudo myoo (achalanatha en sanskrit), mais en soi le principe sous-jacent est toujours le même !
http://www.komyo-in.net/2015/06/fudo-myoo/