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Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 14 déc.17, 07:35
par Shonin
Marmhonie a écrit :
Vous créez quantité de sujet sur cette mouvance fanatique qui est un djihadisme japonais insensé, comprenez de ne pas aller vous-même dans votre attitude, dans une impasse fanatique déconnectée de tout dialogue & versé dans du prosélytisme ultra.
Il semble vous manquez un brin de vision sur le monde très chère. et pas que..mais c'est un autre sujet.
Je tente de vous apportez ce que je SAIS.
L'échelle territoriale du Japon est minuscule. Pour autant, leur philosophie est forte.
Comme un juste retour des choses... Vous comprenez?
A mes yeux, le Japon a réussit à développer une force égal aux attaques et/ou menaces, que le pays a rencontré dans son Histoire.


N'en soyez pas jaloux.
Vous pourriez, par exemple, vous y interesser.
One love^

Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 20 déc.17, 18:00
par algol-x
Le bouddhisme en tant que religion a toujours été tolérant - c'est pourquoi il a été capable de se répandre si largement. Dans chaque pays, il s'est synchronisé avec le système de croyances indigènes, créant des «formes» de bouddhisme uniques par cultures. Au Tibet, le bouddhisme s’est mélangé avec la religion indigène Bon, résultant dans le bouddhisme tibétain actuel.

Nichiren a mixé la pensée bouddhiste chinoise (il a commencé comme un prêtre du Nembutsu, après tout) avec la religion indigène le Shintoisme (c'est de là que vient tout ce que l'on dit des «dieux»). Hachiman est l'un des kami shintoïstes, Nichiren a écrit au moins un gosho avec "Hachiman" dans le titre, et a également mentionné Hachiman dans d'autres endroits.

Hachiman est un exemple ancien de la fusion des éléments bouddhistes et shintoïstes. Avec la propagation du bouddhisme au Japon, les divinités japonaises furent considérées comme des manifestations locales de bouddhas et de bodhisattvas, et Hachiman reçut le titre de grand bodhisattva par la cour impériale au début de la période Heian.

Nichiren a créé l'une des rares sectes intolérantes du bouddhisme; c'est ce qui le rend totalement inacceptable pour moi. Malgré le désir sincère de [Nichiren] d'unifier le Japon et tout le bouddhisme, son intolérance et son incapacité à accepter le compromis ne faisaient que compliquer le Japon par une secte de plus en conflit avec les autres. Comme le remarque le Dictionnaire de la religion comparée de Brandon:
"L'enseignement de Nichiren, qui était destiné à unifier le bouddhisme, a donné naissance à la forme la plus intolérante des sectes bouddhistes japonaises".

Le Docteur Edward Conze, érudit bouddhiste, déclare: "Il souffrait d'auto-glorification et de mauvaise humeur, et manifestait un degré d'égoïsme personnel et tribal qui le disqualifie en tant que professeur bouddhiste". Sans surprise, Nichiren et ses disciples les plus éminents ont découvert qu'ils ne pouvaient pas se mettre d'accord sur ce qui constituait le vrai bouddhisme et cela conduisit à des accusations initiales d'hérésie entre eux et à une fragmentation historique immédiate. Bien que Nichiren Shoshu soit la plus grande des plus de 40 sectes de Nichiren aujourd'hui, chaque secte soutient qu'elle est la "vraie" gardienne des enseignements de Nichiren Daishonin.
Telle est la raison pour laquelle l'idée d'avoir des statues de Bouddha dans la maison est hétérodoxe, mais même cela doit être considéré en prenant compte du fait que la possession la plus prisée de Nichiren était une statue du Bouddha Shakyamuni! L'intolérance est une chose terrible ...

Nichiren n’était pas intelligent, n'avait aucun concept de "consentement" ou de "droits humains fondamentaux, et inaliénables", il exigeait continuellement que le gouvernement EXÉCUTE les autres prêtres et BRÛLE LEUR TEMPLES, juste pour que Nichiren soit la seule religion existante. C’était un type a problèmes, dont les prophéties ont toutes échoué et qui est mort d'une diarrhée explosive, seul et affamé dans une cabane sur un flanc de montagne gelé. Le Karma est impitoyable.

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... ecome_the/

Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 24 déc.17, 03:17
par Shonin
[EDIT]
"Recevoir est facile, garder est difficile."

Phrase d'or du jour :
http://www.soka-bouddhisme.fr/



Expliquez également tout cela à votre épouse, et oeuvrez ensemble comme le soleil et la lune, une paire d’yeux, ou les deux ailes d’un oiseau. Comment, avec le soleil et la lune, pourrait-on rester sur le chemin des ténèbres ?
Nichiren, Les désirs terrestres sont l’illumination - Ecrits, 323.

Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 24 déc.17, 04:44
par algol-x
Ce que je pense de Nichiren ? Apparemment pas ce que vous croyez, les propos de Edgard Conze sont plus proche de mes opinion: "Il souffrait d'auto-glorification et de mauvaise humeur, et manifestait un degré d'égoïsme personnel et tribal qui le disqualifie en tant que professeur bouddhiste".

Joyeuses fêtes,

:Bye:

Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 24 déc.17, 05:27
par Yvon
Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.

Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.

Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.

Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.

Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.

Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.

L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.

Re: Le Bouddhime de Nichiren Daishonin

Posté : 25 déc.17, 02:12
par Shonin
Hola ,
en bouddhisme (Soka), on parle des tiers. :L'importance de l'équilibre dans : 1 tiers de pratiquant, 1 tiers de compatissant, 1 tiers d'opposant. Je veux bien croire que cette règle a simplement été admise par la Soka, et, (re)mise en valeur, uniquement.


Bonnes fêtes à vous (tous) également :Bye:
Célébrer la vie est la meilleure manière d'être, peu importe l'air que l'on chantonne.
l'action a plus de poids que la réflexion. Bien encore qu'il faille penser correctement...je ne dis pas le contraire.


Aussi surprise que je puisse l'être, Algol-x, j'aime vous lire................................
Votre présente, non seulement me stimule, mais aussi me ravie.

Je respecte vos opinions.
Comment pourrais-je faire autrement...

Vous me comblez.
:heart:

"une statuette de shakyamuni" et "perdu, seul et sans fringues dans une cabane" hihi incompatible. risible. Vous risquez de renaître avec des pustules sur le nez pour tant d'offense^^ faites gaff ! :D

-- 01 JeuEC 2017 03:42 --

Un peu d'étude :

Grâce à la pratique bouddhiste, nous commençons à nous voir plus précisément peut-être pour la première fois dans nos vies, avec toutes nos faiblesses et nos forces. Jour après jour, nous arrivons à une réalisation de plus en plus profonde (bien que des éclairs soudains et remarquables de réalisation de soi soient assez communs) que les relations que nous avons formées sont le reflet de notre propre état de vie. Ensuite, nous pouvons nous engager dans le processus constant et à long terme de développement de notre sagesse et de notre capacité en tant qu'êtres humains.

La clé de la transformation des relations réside dans le processus de transformation. Puisque la seule personne dont vous pouvez contrôler le comportement est vous-même, utilisez ce pouvoir au maximum. Travailler de l'intérieur.

Le bouddhisme enseigne que les fausses attitudes ou croyances sur le soi et les autres, qui mènent à la misère et à la souffrance, peuvent être attribuées aux «trois poisons»: la cupidité, la colère et la folie. En particulier, la colère, le poison composé de mesures égales d'arrogance et d'égocentrisme détruit les relations. Le poison de la colère conduit inévitablement à des conflits et à des conflits entre les personnes, qu'il s'agisse d'individus, de groupes ou de nations. La guerre aussi a ses racines dans le poison de la colère.

Le bouddhisme appelle le soi empoisonné, l'arrogant, le soi concernant l'égocentrisme en chacun de nous, le soi mineur. Le but ultime de la pratique bouddhiste est de manifester un soi plus grand ou vrai. Comprendre le but des relations et se purifier des trois poisons vont de pair.

Source: Le Bouddha dans ton miroir (pg 127 - 130)
W. Hochswender
Geoffrey Martin
Editeur L'harmattan