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Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 10:19
par Yvon
Bien au contraire ça change tout , puisque l'objet de culte principal n'est pas Shakyamuni. :wink:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 10:23
par zeste de savoir
Yvon a écrit :Bien au contraire ça change tout , puisque l'objet de culte principal n'est pas Shakyamuni. :wink:
ben que ca soit des divinités, shintos, indiennes ou autre dessus, ca reste un bout de papier !
que soit une ou des statues c'est la meme chose mais en plus cher !

:coffee: (zzz)

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 10:27
par Yvon
Rien à voir, dans le gohonzon tout est à sa juste place .

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 10:47
par algol-x
Yvon a écrit :Inutile de pratiquer devant la statue de Shakyamuni celui ci est déjà inscrit dans le gohonzon à sa juste place . Quand on pratique devant le Gohonzon on pratique également devant Shakyamuni . Il y est inclus .
Il suffit pour réfuter vos propos de lire la parabole des herbes médicinales du sutra du lotus, dans laquelle Bhagavat compare son action à celle d’une nuée qui couvrirait universellement la terre : cette nuée féconde les multiples espèces de plantes par son eau qui est unique. De même la Loi est unique par sa saveur et son aspect, elle vise à une seule chose, mais Bhagavat l’adapte à chaque espèce, grâce à son omniscience des êtres.

:levitation:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 10:50
par Yvon
Celà n'a rien à voir Vous êtes Hors Sujet . :Bye:

PS : Evitez de parler d'un Sûtra que vous n'avez pas lû et que vous méprisez . Merci .

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 11:14
par algol-x
Yvon a écrit :Celà n'a rien à voir Vous êtes Hors Sujet . :Bye:

PS : Évitez de parler d'un Sûtra que vous n'avez pas lû et que vous méprisez . Merci .
Qu'en savez vous ! Traiter les autres d'ignorants, ne fait pas de vous un savant ! :)

:levitation:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 11:26
par Yvon
Je vous connais quand ca vous arrange vous dénigrez le SDL , de toute votre expérience Gakkai , vous n'avez rien étudié . La seule version du SDL que vous connaissez est celle de Burnouf car elle se trouve sur internet . Vous n'avez aucune autre référence . C'est pitoyable . Je ne suis ni un savant , ni un sage , mais un pratiquant qui a étudié avec de solides références .

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 11:34
par algol-x
Yvon a écrit :Je vous connais quand ca vous arrange vous dénigrez le SDL , de toute votre expérience Gakkai , vous n'avez rien étudié . La seule version du SDL que vous connaissez est celle de Burnouf car elle se trouve sur internet . Vous n'avez aucune autre référence . C'est pitoyable . Je ne suis ni un savant , ni un sage , mais un pratiquant qui a étudié avec de solides références .
Yvon en pleine projections ! :sourcils:

Bonne nuit !

:levitation:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 11:38
par Yvon
Non c'est la réalité du mythomane Algol :beta: . Bonne nuit ! (zzz)

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 22:01
par zeste de savoir
Yvon a écrit :Non c'est la réalité du mythomane Algol :beta: . Bonne nuit ! (zzz)
Vous semblez avoir des problèmes avec la contradiction ! :Bye:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 01 mars18, 22:06
par Yvon
Les Gohonzons prennent la forme d'un mandala tracé sur papier à l'encre sumi (encre de Chine) ou sur bois avec des caractères dorés. Au centre du Gohonzon est écrit : “Namu_myōhō_renge_kyō - Nichiren” indiquant l'identité de la Personne et de la Loi : le Bouddha et le Dharma ne font qu'un. La Sōka Gakkai et la Nichiren Shōshū utilisent les citations des écrits de Nichiren qui évoquent l'inscription du Gohonzon, notamment :

« Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte88. (août 1277) »

« Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi. » »

« C'est ma propre vie à moi, Nichiren, qui devient l'encre sumi avec laquelle je calligraphie ce Gohonzon. Vous devez donc croire en ce Gohonzon de tout votre cœur. La volonté du Bouddha Shākyamuni est le Sūtra du Lotus mais l'âme de Nichiren n'est autre que Nam-myōhō-renge-kyō87. »

— Nichiren, Écrits, 415, Réponse à Kyōo - (août 1273)

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 02 mars18, 02:03
par algol-x
Yvon a écrit :Non c'est la réalité du mythomane Algol
zeste de savoir a écrit :Vous semblez avoir des problèmes avec la contradiction ! :Bye:
Apparemment, il n'a pas beaucoup de mot pour traduire ses émotions ! :cry3:

Bien à vous.

:levitation:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 02 mars18, 02:29
par Yvon
Gohonzon dans le Sûtra du Lotus et composition .
" D’abord, [je voudrais vous rappeler que,] pendant les cinquante années où le Bouddha enseigna en ce monde, c’est seulement dans les huit dernières années qu’il révéla le Gohonzon [objet de vénération], dans les huit chapitres [du Sūtra du Lotus] compris entre le chapitre “Surgir de terre” et le chapitre “Transmission”.

Or, [si on pense] aux trois époques qui ont suivi la disparition du Bouddha, [il faut remarquer] que, au cours des deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, le terme d’« objet de vénération de l’enseignement essentiel » n’existait pas encore. Comment l’objet de vénération aurait-il pu alors être révélé ? De plus, personne n’aurait pu lui donner forme.

Tiantai, Miaole et Dengyō le perçurent dans leur cœur mais, pour une raison qu’on ignore, ils ne l’exprimèrent jamais sous forme verbale, de même que Yan Yuan1 s’éveilla au véritable sens de l’enseignement de Confucius mais ne l’exprima jamais. Cependant, il est établi explicitement dans le Sūtra et dans les commentaires de Tiantai et de Miaole que le Gohonzon apparaîtra deux mille ans après la disparition du Bouddha, dans les cinq cents premières années de l’époque de la Fin de la Loi.

Qu’il est merveilleux que, un peu plus de deux cents ans après l’entrée dans l’époque de la Fin de la Loi, j’ai été le premier à révéler ce grand mandala, bannière de la propagation du Sūtra du Lotus, alors que des personnes comme Nagarjuna et Vasubandhu, Tiantai et Miaole, n’ont pas pu le faire.

Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.

Tout cela compose l’objet de vénération.
C’est ce qu’indique le Sūtra lorsqu’il parle de « la réalité ultime de tous les phénomènes4 ». Miaole déclara : « La réalité ultime se manifeste toujours dans tous les phénomènes et tous les phénomènes se manifestent toujours dans les dix facteurs. Les dix facteurs se manifestent toujours dans les dix états et les dix états se manifestent toujours dans la vie et dans son environnement5. » Il est également déclaré que le principe profond de la réalité ultime est le Myōhō-renge-kyō originellement inhérent6. Le Grand Maître Dengyō a dit : « Un instant de vie comprenant les trois mille mondes est en soi le bouddha de la Joie-Sans-Limite ; ce bouddha a abandonné son auguste apparence7. » C’est pourquoi ce Gohonzon sera appelé « grand mandala » sans précédent. Quelque deux mille deux cent vingt années se sont écoulées depuis la disparition du Bouddha avant qu’il n’apparaisse.

Une femme qui fait des offrandes à ce Gohonzon attire le bonheur en cette vie et, p.840dans la suivante, le Gohonzon sera avec elle et la protégera toujours. Comme une lanterne dans l’obscurité, comme un guide et porteur robuste sur un chemin de montagne accidenté, le Gohonzon veillera sur vous et vous protégera, Dame Nichinyo, partout où vous irez. Par conséquent, gardez-vous de ceux qui calomnient la Loi de la même façon que vous essaieriez d’empêcher une courtisane de s’approcher de votre maison. Tel est le sens de la phrase « repousser les personnes qui conduisent à l’erreur, pour ne choisir que des amis de bien8 ».

Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ».

Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant11 ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi12 ».

Puisque les disciples de Nichiren, moines et laïcs, croient uniquement dans le Sūtra du Lotus, en renonçant très clairement à se servir des moyens opportuns13 et sans accepter un seul verset d’aucun autre sūtra, précisément comme le Sūtra du Lotus enseigne à le faire, ils peuvent entrer dans la Tour aux trésors du Gohonzon. C’est vraiment rassurant ! Faites autant d’efforts que possible dans l’intérêt de votre prochaine vie. Le plus important, c’est que la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō est la seule voie menant à la bouddhéité. Mais cela dépend de la profondeur de votre foi car la foi est la base de la Loi bouddhique. Il est dit dans le quatrième volume de La Grande Concentration et Pénétration : « La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi. » Il est expliqué dans le quatrième volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « À propos de la phrase “La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi”, [sachez que] Confucius lui-même enseigna que la foi vient en premier et représente ce qu’il y a de plus important. C’est donc encore plus vrai pour les profondes doctrines de la Loi bouddhique ! Sans foi, comment y accéderait-on ? C’est pourquoi le Sūtra de la Guirlande de fleurs définit la foi comme le fondement de la voie et la mère des bienfaits. » Il est dit dans le premier volume de La Grande Concentration et Pénétration : « Comment entendre, croire et pratiquer l’enseignement parfait pour atteindre l’illumination parfaite ? » Il est dit dans le premier volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « “Croire dans l’enseignement parfait” signifie éveiller la foi par la doctrine et faire de la foi la base de la pratique. »

Un texte non-bouddhique relate que, parce que l’empereur des Han15 crut dans le rapport de son aide de camp, les eaux d’une rivière gelèrent aussitôt. Un autre dit comment Li Guang, désireux de venger son père, enfonça une flèche jusqu’à l’encoche dans un rocher enfoui dans l’herbe. Selon les commentaires de Tiantai et de Miaole, il est parfaitement clair que la foi est le point essentiel. La rivière gela parce que l’empereur des Han crut totalement dans les paroles de son vassal. Et Li Guang perça un rocher d’une flèche parce qu’il était convaincu qu’il s’agissait là du tigre qui avait tué son père. Cela est encore plus vrai pour la Loi bouddhique !

La foi dans le Sūtra du Lotus et la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō incluent en soi les cinq étapes de la pratique. C’est ce point-là, c’est-à-dire la pratique merveilleuse comportant l’accomplissement immédiat des cinq pratiques, qui fut transmis au Grand Maître Dengyō lorsqu’il se rendit dans la Chine des Tang et rencontra le révérend Daosui. Il n’est pas d’enseignement plus important que celui-là pour les disciples, moines et laïcs, de Nichiren. C’est ce qui est indiqué dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux de l’Ainsi-Venu16 ”. Je vous écrirai encore en détail.

Avec tout mon respect,
Nichiren

Le vingt-troisième jour du huitième mois de la troisième année de Kenji [1277]

Réponse à Nichinyo

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 02 mars18, 04:56
par algol-x
Yvon a écrit : " D’abord, [je voudrais vous rappeler que,] pendant les cinquante années où le Bouddha enseigna en ce monde, c’est seulement dans les huit dernières années qu’il révéla le Gohonzon [objet de vénération], dans les huit chapitres [du Sūtra du Lotus] compris entre le chapitre “Surgir de terre” et le chapitre “Transmission”.
C'est le point de vue de Nichiren, son exégèse personnelle, elle-même basée sur les exégèses de Zhiyi, et en a donné un sens très différent de ce dernier.

On peut penser que Nichiren n'avait pas très bien compris les textes de Nagarjuna et de Zhiyi. Il n'avait pas suivi l’enseignement de grand maitres lors de ses études, on peut aussi se demander ce qu'il serait advenu si cela avait été le cas.

L'ambiance de l'époque ou il vécu donnait également crédit à des théories millénaristes telle que " les derniers jours de la loi". Son caractère mystique, il eu des visions dans son enfance, ses propensions à la cyclothymie, pesèrent dans l'élaboration de sa doctrine.
Yvon a écrit :Tiantai, Miaole et Dengyō le perçurent dans leur cœur mais, pour une raison qu’on ignore, ils ne l’exprimèrent jamais sous forme verbale, de même que Yan Yuan1 s’éveilla au véritable sens de l’enseignement de Confucius mais ne l’exprima jamais. Cependant, il est établi explicitement dans le Sūtra et dans les commentaires de Tiantai et de Miaole que le Gohonzon apparaîtra deux mille ans après la
Et pour cause ! formaliser la vacuité sous forme d'un mantra et d'un mandala et affirmer leur boddhéité intrinsèque comme le prétendent la Soka Gakkai et autres, revient à prendre le miroir qui reflète le Bouddha, pour le Bouddha lui même.

:levitation:

Re: Gohozon (objet de culte)

Posté : 02 mars18, 09:18
par Yvon
Nichiren à dit :

Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.