Le Temps que l'on ne peut oublier.
Posté : 17 déc.13, 05:39
La notion de temps est encrée dans l'esprit humain, car nous y baignons en permanence.
Pour un intellect même très évolué, il est excessivement difficile de s'imaginer le moindre concept physique d'où le temps serait absent.
Tout comme nous ne pouvons nous représenter une dimension supplémentaire (en plus de longueur-largeur-hauteur), nous n'arrivons pas à assimiler le fait que le temps n'est pas quelque chose de fixe. Simplement parce que notre corps tout entier est soumis en permanence à ce concept.
En plus d'être relatif et soumis à des lois de la physique comme la gravité ou l'accélération, il est possible (mais non démontré) qu'à une échelle quantique, le temps cesse carrément d'exister et de s'écouler.
Là encore, mes neurones déclarent forfait. Comment le temps pourrait-il ne pas défiler?
Que se passe-t-il dans l'infiniment petit si le temps n'avance pas?
Cette question n'a aucun sens.
Parce qu'elle est issu d'un esprit (le mien) qui ne peut visualiser l'absence du temps. Pourtant, dans la question-même, le temps est omniprésent. "Que se passe-t-il" est une notion de temps. "Le temps n'avance pas" est tout aussi ridicule car l'immobilisme est aussi une notion temporelle. C'est le fait qu'une chose ne se déplace pas dans un certain laps de temps.
Comment dès-lors poser une question pertinente qui traite de cette absence de temps?
On ne peut pas.
On ne peut pas, parce que nous ne disposons ni de la perception nécessaire, ni des mots qui peuvent l'exprimer sans y inclure une notion de temps, qui rendrait immédiatement la question absurde.
Où veut-il en venir, me direz-vous?
J'essaye par là de reconsidérer le concept de création de l'Univers. Personne ne peut vraiment affirmer avec certitude ce qui à précédé le Big Bang. On ne sait pas non plus ce qu'il y avait avant. On ne sait même pas s'il y avait un avant...
Ces deux dernières lignes m'hérissent le poil rien que me relisant, car elles sont dénuée de toute logique.
Le Big Bang ne peut pas être à l'origine du temps. Parce que le temps ne peut avoir d'origine. Parce que que par "origine" on emprisonne obligatoirement la réflexion dans une cage temporelle. Le temps ne peut avoir ni commencement ni fin, car il serait soumis forcément à un "avant" et un "après".
De ce même constat, le concept de "création de l'Univers" devient affreusement compliqué. S'il y a création, il y'a "avant". Ce qui voudrait dire que "avant l'Univers", le temps était déjà une notion physique qui s'appliquait.
Seulement voilà, on pense qu'aux premières nanosecondes du Big Bang, la concentration de matière était tellement haute, que la gravité en son sein atteignait des chiffres que nous ne sommes même pas en mesure de concevoir.
Sous une telle gravité, et à une taille en dessous de tout ce que l'échelle de Planck peut imaginer, le temps n'existe probablement pas.
Nous voilà revenus à la case départ.
Une théorie intéressante dit que l'Univers est peut être comme le serpent qui se mord la queue. Big Bang, puis expension, puis contraction, puis Big Crunch (Big Bang inverse) et on recommence. Et d'un l'infime intervalle où l'Univers se retrouve à sa taille la plus petite, le temps n'ai pas court.
Difficile encore de se délier de la notion de temps.
L'Univers n'aurait-il donc pas été crée? Car alors s'il a toujours été là, même avant le Big Bang, on s'affranchit de ce concept délicat de "non-temps". Mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Et en définitive ça ne répond à aucune question.
A-t-il été crée par un être supérieur? Qui aurait lui-même crée le temps? Mais il ne peut pas créer le temps! Celui-ci était forcément là avant lui. Le temps aurait-il donc crée Dieu? On tourne en rond.
Les croyants expliquent la chose en expliquant que Dieu est "hors du temps". Soit. Mais dans ce cas, Dieu ne peut rien faire, car par "faire" on inclut une notion de temps. Il ne peut rien créer, car "création" est soumis au temps. Et d'ailleurs ça ne lui donne pas le pouvoir de "créer le temps".
Soyons réaliste, ni les croyants, ni les non-croyants ne sont en mesure de s'affranchir du temps, et de proposer la moindre explication qui ne lui serait pas soumise. Parce que le cerveau humain n'est pas assez ouvert pour accepter sa potentielle inexistence à l'échelle quantique.
Alors quelle est la clef de cette énigme?
A ce meli-melo physique, je n'ai aucune réponse à vous donner. JE NE SAIS PAS.
Mais je vais continuer de chercher, et ne pas me contenter des réponses trop faciles qui disent que "c'est comme ça"
Pour un intellect même très évolué, il est excessivement difficile de s'imaginer le moindre concept physique d'où le temps serait absent.
Tout comme nous ne pouvons nous représenter une dimension supplémentaire (en plus de longueur-largeur-hauteur), nous n'arrivons pas à assimiler le fait que le temps n'est pas quelque chose de fixe. Simplement parce que notre corps tout entier est soumis en permanence à ce concept.
En plus d'être relatif et soumis à des lois de la physique comme la gravité ou l'accélération, il est possible (mais non démontré) qu'à une échelle quantique, le temps cesse carrément d'exister et de s'écouler.
Là encore, mes neurones déclarent forfait. Comment le temps pourrait-il ne pas défiler?
Que se passe-t-il dans l'infiniment petit si le temps n'avance pas?
Cette question n'a aucun sens.
Parce qu'elle est issu d'un esprit (le mien) qui ne peut visualiser l'absence du temps. Pourtant, dans la question-même, le temps est omniprésent. "Que se passe-t-il" est une notion de temps. "Le temps n'avance pas" est tout aussi ridicule car l'immobilisme est aussi une notion temporelle. C'est le fait qu'une chose ne se déplace pas dans un certain laps de temps.
Comment dès-lors poser une question pertinente qui traite de cette absence de temps?
On ne peut pas.
On ne peut pas, parce que nous ne disposons ni de la perception nécessaire, ni des mots qui peuvent l'exprimer sans y inclure une notion de temps, qui rendrait immédiatement la question absurde.
Où veut-il en venir, me direz-vous?
J'essaye par là de reconsidérer le concept de création de l'Univers. Personne ne peut vraiment affirmer avec certitude ce qui à précédé le Big Bang. On ne sait pas non plus ce qu'il y avait avant. On ne sait même pas s'il y avait un avant...
Ces deux dernières lignes m'hérissent le poil rien que me relisant, car elles sont dénuée de toute logique.
Le Big Bang ne peut pas être à l'origine du temps. Parce que le temps ne peut avoir d'origine. Parce que que par "origine" on emprisonne obligatoirement la réflexion dans une cage temporelle. Le temps ne peut avoir ni commencement ni fin, car il serait soumis forcément à un "avant" et un "après".
De ce même constat, le concept de "création de l'Univers" devient affreusement compliqué. S'il y a création, il y'a "avant". Ce qui voudrait dire que "avant l'Univers", le temps était déjà une notion physique qui s'appliquait.
Seulement voilà, on pense qu'aux premières nanosecondes du Big Bang, la concentration de matière était tellement haute, que la gravité en son sein atteignait des chiffres que nous ne sommes même pas en mesure de concevoir.
Sous une telle gravité, et à une taille en dessous de tout ce que l'échelle de Planck peut imaginer, le temps n'existe probablement pas.
Nous voilà revenus à la case départ.
Une théorie intéressante dit que l'Univers est peut être comme le serpent qui se mord la queue. Big Bang, puis expension, puis contraction, puis Big Crunch (Big Bang inverse) et on recommence. Et d'un l'infime intervalle où l'Univers se retrouve à sa taille la plus petite, le temps n'ai pas court.
Difficile encore de se délier de la notion de temps.
L'Univers n'aurait-il donc pas été crée? Car alors s'il a toujours été là, même avant le Big Bang, on s'affranchit de ce concept délicat de "non-temps". Mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Et en définitive ça ne répond à aucune question.
A-t-il été crée par un être supérieur? Qui aurait lui-même crée le temps? Mais il ne peut pas créer le temps! Celui-ci était forcément là avant lui. Le temps aurait-il donc crée Dieu? On tourne en rond.
Les croyants expliquent la chose en expliquant que Dieu est "hors du temps". Soit. Mais dans ce cas, Dieu ne peut rien faire, car par "faire" on inclut une notion de temps. Il ne peut rien créer, car "création" est soumis au temps. Et d'ailleurs ça ne lui donne pas le pouvoir de "créer le temps".
Soyons réaliste, ni les croyants, ni les non-croyants ne sont en mesure de s'affranchir du temps, et de proposer la moindre explication qui ne lui serait pas soumise. Parce que le cerveau humain n'est pas assez ouvert pour accepter sa potentielle inexistence à l'échelle quantique.
Alors quelle est la clef de cette énigme?
A ce meli-melo physique, je n'ai aucune réponse à vous donner. JE NE SAIS PAS.
Mais je vais continuer de chercher, et ne pas me contenter des réponses trop faciles qui disent que "c'est comme ça"