keinlezard a écrit :Il me semble plutôt qu'il y a une confusion.
Examinons cela.
keinlezard a écrit :Les mathématiques expliquent ici que "Mathématiquement" il peut ne pas y avoir de réponse à une question. Nous sommes dans le domaine mathématique.
Ce n'est pas qu'un problème mathématique, c'est un problème plus fondamental car c'est à la base un problème de Logique, forcément, bien que l'on distingue par ailleurs l'indécidabilité dite "logique" de celle "algorithmique" dans les problèmes dit de décision.
- "En logique mathématique, le terme décidabilité recouvre deux concepts liés : la décidabilité logique et la décidabilité algorithmique."
"L’indécidabilité est la négation de la décidabilité. Dans les deux cas, il s'agit de formaliser l'idée qu'on ne peut pas toujours conclure lorsque l'on se pose une question, même si celle-ci est sous forme logique."
"Un problème de décision est dit décidable s'il existe un algorithme, une procédure mécanique qui termine en un nombre fini d'étapes, qui le décide, c'est-à-dire qui réponde par oui ou par non à la question posée par le problème. S'il n'existe pas de tels algorithmes, le problème est dit indécidable."
(Wikipédia)
Or, c'est connu et prouvé, il existe de tels problèmes.
keinlezard a écrit :Ceci est un problème lié intrinsèquement à la nature même des mathématiques.
C'est pire que cela!
-------------> C'est lié intrinsèquement à toute pensée intelligente.
keinlezard a écrit :Nous avons eu une extension de cela vers les Sciences par le fait que les mathématiques sont la base de la modélisation du monde.
Mais considérons les ensemble aleph infinis mathématiques ... où se retrouvent ils en biologie ? nulle part. Donc cette partie là des mathématique ne s'applique simplement pas.
Mais il n'y a pas que la biologie..
Les espaces riemanniens n'avaient aucune application avant la relativité générale d'Einstein.
keinlezard a écrit :De même que si dans le domaine des ondes sonores ou de la mécanique quantique les nombres imaginaires soient utilisé. il ne le sont pas en biologie ou en Astrophysique.
Ainsi donc si les domaines d'observations de la Science rejettent une partie des mathématiques comment peut ont y appliqué des conclusions mathématiques ?
Non, ils ne rejettent absolument pas les faits constaté à l'échelle microphysique, car ces domaines ne sont pas véritablement séparés. D'ailleurs la MQ a des applications très concrètes dans la technologie, donc des application tout-à-fait utiles à notre échelle.
(Dire ce que tu dis c'est aussi oublier la Physique macro-quantique et les phénomènes macro quantiques comme par exemple la supraconduction.)
keinlezard a écrit : Nous savons par ailleurs en philosophie que toute les questions n'ont pas de réponse.
Nous le savons principalement grâce à la Logique.
Mais quand on dit: "pas de réponse", cela signifie: "pas de réponse dans la négative ou l'affirmative dans le cadre défini", donc même pour une intelligence supposée Divine...
=> Le truc qu'il faut surtout bien en retenir c'est que la notion même de sens dépend toujours de son cadre de vérité prédéfini. Ce qui ne signifie pas non que le sens donné ou trouvé soit arbitraire. (C'est souvent ce point qui est mal compris.)
keinlezard a écrit : Donc plutôt que de mixer mathématique et foi pour tenter un rapprochement impossible. Acceptons simplement que c'est "indeterminable".
Ceci reste encore à prouver.. Mais selon moi, la foi n'a rien à voir avec la croyance, elle est un accès au sens par un autre biais que le concept: elle y accède par le Mythe.
keinlezard a écrit :D'ailleurs, je pense que si nous voulions appliquer pleinement les mathématiques et donc tes propos pour dire Dieu existe ou Dieu n'existe pas ... il faudrait alors
traiter l'ensemble des caractéristique de Dieu mathématiquement.
Mais Dieu c'est quoi? C'est Qui? Est-ce quelqu'un? Quel est sa réalité? Pour quoi? Pour qui? Dans quel cadre? Quel est la définition de Dieu? A-t-elle une objectivité? Un sens? Dans quel cadre? ...
Je parle d'intelligence et de limites incontournables pour toute intelligence quelle qu'elle soit.
Cette question ne se pose pas que dans le strict cadre des mathématiques.
Cela dit les Maths et la Logique nous pointent bien de telles limites, INCONTOURNABLES.
keinlezard a écrit : Et alors nous en arriverions fatalement à la prière ... et à la conclusion avec un taux de réussite proche de zéro que Dieu n'existe pas.
La prière? Pourquoi pas? Si elle fait du sens..