Science et philosophie de la connaissance.
EN RÉSUMÉ...
Quelle autre approche théorique peut faussement prétendre rivaliser avec le réalisme scientifique et philosophique sinon la métaphysique et son approche spiritualiste qui n'ont jamais apporté un iota d'élément dans la connaissance du réel et l'identification des déterminismes?
Seulement un présupposé philosophique affirmant que des lois métaphysiques ( comme la mesure quantique???) chapeautent et gouvernent la réalité physique.
On pourra opposer que Mendel, moine catholique et spiritualiste par confession, fut le père de la génétique qu'il faut spécifier que c'est par la voie de la méthode scientifique et un certain naturalisme et réalisme scientifiques qu'il identifia ses lois de l'hérédité et non via une quelconque révélation mystique ou processus plus métaphysique que physique et biologique. "Physique et métaphysique" ce n'est que la relation entre "le réel et notre idéel".
L'approche spiritualiste n'aura réussi qu'à dissocier les déterminismes et le principe des lois d'organisation de la matière en deux réalités distinctes séparant le phénomène de l'intelligence et de la connaissance du monde naturel et des déterminismes naturels, biologiques. Car la biologie est une logique du vivant en soi. ( cohérence cardiaque, conscience de soi, intelligence émotionnelle et tout le tralala psycho pop...)
Même le formalisme quantique oppose au réalisme scientifique et philosophique, un positivisme ontologique voulant qu'un "esprit pensant ou perceptif" sous la forme de la mesure et classes d'observateurs( scientifique ou lombric) sont nécessaires et déterminants comme fondements du monde objectif ou valeurs du système. Selon l'idéalisme quantique un " facteur spirituel" se situant au niveau macroscopique ( monde des idées, observation) devient fondamental pour le "sens du réel" ( alors qu'il est plutôt fondamental pour le fondement de toute connaissance du réel).
En idéalisme quantique la paléontologie (mesure, constat) aurait dû être théorisé pour que l'existence des dinosaures puisse être un réel en soi ou devienne une réalité objective du passé. Un anachronisme spirituel. Preuve que le monde des idées ou la connaissance absolue ne peut être le fondement du monde réel et objectif, tant dans sa part connue qu'ignorée. Il est vain de croire que l'objectivité du monde et ses composants dépendent d'une interprétation et perception de la réalité. Une interprétation est du domaine de " l'esprit pensant " ( même animal) et les faits de nature existent indépendamment de tout fait subjectif. Plus simple de comprendre qu'une interprétation est à la "métaphysique" ce que la physique et déterminisme est au monde objectif.
La question des déterminismes composants et structurants les différentes formes de vie ( évolutionnisme) croise celle du principe anthropique comme nécessité et finalité( créationnisme).
Comment continuer à prétendre que la Physique puisse être dite indéterministe, même en formalisme quantique, quand on sait que le quantique est une physique fondamentale du spatio temporel et du matérialisme universel ambiant ( relativité) ?
Au fond ce que nous offre le formalisme quantique depuis Bohr avec l'absolu de la mesure attribuant les valeurs physiques et une objectivité dépendante d'une " subjectivité" ( esprit pensant la réalité) est une approche idéaliste et spiritualiste en porte à faux avec les déterminismes naturels ( propriétés physiques indépendantes de tout esprit pensant ou conscience supérieure ) et le réalisme philosophique interrogeant la nature des structures et structures de la nature en surface comme en profondeur depuis la nuit des temps.
Parler de déterminismes et causalité tient de la science et théorie de la connaissance. Parler de cause intelligente, monde des idées ou formes intelligibles, interprétation, mesure comme fondement de la réalité tient soit de la théologie soit de l'idéalisme quantique.
On peut même penser que déterminismes et causalité relèvent d'un certain naturalisme philosophique en lien avec le matérialisme méthologique de la science alors que de dissocier déterminismes et principe d'organisation, supérieur à la matière et nature tient d'un angle plus surnaturaliste. C'est ce qui permet aux idéalistes d'invoquer et accuser un "réalisme naïf" quand vient le temps d'étudier et démystifier l'insolite en la matière souhaitant donner à l'approche spiritualiste ( métaphysique) un ascendant sur toute approche philosophique dite matérialiste, naturaliste ou réaliste. ( Darwin caricaturé )
Naturel et surnaturel ...la hiérarchie est bien assise et établie entre les deux au même titre que peuvent l'être la nature et la culture (morale) de l'homme en regard de cette même nature ou en ce qui concerne le rapport entre la science et la religion. On se demande bien où ce désir de "transcendance de la nature" mènera le genre humain à long terme?
En formalisme quantique c'est un peu ce que la mesure ou détection devient en regard des valeurs et comportements quantiques: un absolu supérieur et essentiel à la réalité objective du monde quantique. C'est encore une fois placer la cérébralité d'homo sapiens sapiens et son monde du vivant, des idées, bien au dessus du monde naturel duquel il est pourtant issu: métaphysique, et anthropocentrisme obligent.
. La métaphysique (
un idéel et non un pré big bang) en tant que matérialisme spiritualiste ( dualiste) n'aura réussi qu'à dissocier le naturel du spirituel, les déterminismes et le principe organisateur déclassant d'emblée tout matérialisme philosophique de la science telle que soutenue, par exemple, par la biologie évolutive.
La métaphysique est un matérialisme dichotomique, une philosophie spiritualiste qui dissocie le spirituel du naturel faisant de la connaissance un pouvoir plus surnaturel que naturel. De là le sempiternel dilemme entre la science et sa propre conscience...morale ou humaine!
Tout ça, le spiritualisme de Bohr par rapport au réalisme philosophique d'Einstein, semble avoir échappé aux sommités et esprits les plus brillants du quantique. Comme quoi la science ( empirisme) et la conscience ( philosophie ou théologie ) marchent main dans la main.
En réalisme classique un fait de nature existe indépendamment de tout fait de culture humaine. Un fleuve est un fait de nature. Le pont qui le traverse est un fait anthropique, un fait de culture. Le microbe, fait de nature, existe indépendamment de la microbiologie, fait de culture. Le monde dit atomique est un fait de nature. L'atomisme, une interprétation, est un fait de culture. Il en est de même du formalisme quantique, une interprétation du subatomique, et non sa cause.
Heureusement qu'il y a nos sens et intelligence, la science et la réflexion pour continuer d'explorer le réel et son sens naturel pour prendre en défaut une telle certitude quantique dans l'incertitude ontologique. Le "principe d'incertitude" devrait constituer un " aveu d'ignorance humaine " face au fait cosmique et sa détermination plutôt qu'un "véritable état d'âme " du cosmos ou logos. Le """Logos""" n'a jamais eu besoin du "cogito" pour se composer et se concrétiser malgré ce que déclare l'idéalisme quantique.
Ainsi soit il!
Fin de la méditation quantique.