"""En dépit des objections soulevées par Einstein, l’opinion commune est qu’Einstein a scientifiquement perdu la bataille.
Le débat est pourtant plus ancien. Avant même le grand tournant du début du XXe siècle en physique, Pierre Duhem écrivait le livre fondamental dans la bataille contre le réalisme, La théorie physique. Ainsi la question du réalisme des théories scientifiques n’est-elle pas spécifiquement liée à l’avènement de la mécanique quantique (MQ) bien que ce soit elle, principalement, qui a fourni les arguments de l’anti-réalisme contemporain.""" (/denis-collin.viabloga.la-raison-et-le-reel-la-realite-physique-)
Peut on penser qu'Einstein a perdu la bataille du réalisme devant l'idéalisme, le spiritualisme ou l'anti réalisme??? Quand on sait que le caractère indéterministe de la physique quantique est remis en.question par son propre formalisme sur la nécessité déterminante d'une observation et observateur comme causalité de la détermination ( réduction du paquet d'ondes). La nécessité d'un facteur psychique pour la détermination du réel ...y a pas plus métaphysique que ça. Un bémol à mettre sur le "caractère indéterministe radical" de certaines expériences du quantique.
On voit bien toute la contamination spiritualiste du positivisme et idéalisme quantique. Le réel serait plus affaire de subjectivité que d'objectivité.
"""La physique aujourd’hui aurait renoncé à décrire autre chose que nous propre expérience subjective du monde.""" ( Viabloga) Le monde des idées devient la seule réalité, la physique étant plus spiritualiste, idéelle ( lois de l'esprit) que matérialiste et substantielle. On voit bien les influences de la thèse de Berkeley sur l'idéalisme quantique.
Que les théories scientifiques soient réfutables et perfectibles, voire parfois carrément erronées, ne change rien à la pertinence du réalisme en philosophie des sciences puisque l'idée d'une connaissance absolue et indéfectible est une idée et repère religieux et non pas philosophique. Et puis en quoi un "anti réalisme" dominant en philosophie des sciences ( naturelles ) pourrait -il contribué à connaître plus en profondeur le monde physique, ses fondements et lois d'organisation? Le formalisme quantique s'est forgé son propre monde quantique en circuit fermé où l'observateur devient nécessité en expérience quantique mais complètement absent au sein du spatio temporel si on se réfère au mur de Planck. Encore une fois l'idéalisme quantique passe par le prisme métaphysique/ physique en faisant passer la réalité et détermination d'un fait de nature quantique par l'existence et observation d'un esprit pensant ou classes d'observateurs ( monde du vivant).
Qu'on le veuille ou non, la philosophie des sciences ( naturelles) est toujours sous le joug ou gouverne supérieure de la métaphysique comme théorie de la connaissance chapeautant notre approche de la " matérialité et spiritualité".
Le fond est physique et astrophysique et la forme ou cadre théorique toujours métaphysique. Une combinaison de réalisme scientifique et d'anti réalisme ( Bohr) ou anti matérialisme ( Berkeley).
Je reprend, le spiritualisme naïf est de croire que le monde des idées ( entités théoriques) est le fondement et déterminant du réel. Une mesure ou constat devient le fondement d'une connaissance humaine pas du fait objectif observé. . Empirisme, réflexion et théorisation. La distance entre le fait de nature observé et la lecture anthropique concerne notre dialectique d'essais et erreurs. Je pense bien que le réalisme scientifique et philosophique du 21 ième siècle viendront corriger une dérive du positivisme au 20 ième siècle face à un idéalisme ou spiritualisme qualifié "d'anti réalisme".
Le matérialisme intégral et universel c'est autant le fond, le fait objectif connu ou inconnu, que le cadre théorique capable de l'accueillir avec élasticité et sans absolu. Le réel et la connaissance du réel sans dichotomie entre le réel et l'idéel, qu'il soit scientifique ou idéologique.
En idéalisme ( anti réalisme) la connaissance ou monde des idées devient le fondement de ce qui est. En réalisme philosophique l'étude de la nature devient le fondement de la connaissance, ni plus ni moins.