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Birmanie. . .Martyrs bouddhistes pour la démocratie . . .

Posté : 04 oct.07, 09:43
par petit scarabé
Voici la traduction d'un courriél datant de lundi 1er Octobre 2007 reçu par l'intermédiaire d'amis bouddhistes :

La situation en Birmanie selon l’e-mail ci-dessous :

Nous venons d’avoir un coup de téléphone de notre sœur qui habite à Yangon, il y a quelques heures.

On a vu qu’ils disaient sur la BBC WORLD que 200 moines avaient été arrêtés. La réalité est bien pire !!!!! Par exemple le monastère d’un quartier peu connu de Yangon, qui s’appelle Ngwe Kyar Yan ( Rue Wei-za-yan-tar à Yangon) a subi une descente de police tôt ce matin.

Une troupe de ‘lone-tein’ (la police anti-émeutes constituée de voyous payés) protégés par des camions militaires ont fait une descente sur le monastère où étudient 200 moines. Ils ont ordonné systématiquement à tous les moines de s’aligner, les ont frappés et leur ont écrasé la tête contre le mur de briques du monastère. Un par un, les moines pacifiques et sans résistance sont tombés par terre en hurlant de douleur. Puis les policiers leur ont arraché leurs robes rouges, les ont tous jetés dans les camions militaires (comme des sacs de riz) et ont emporté les corps.

Le moine principal a été attaché au milieu du monastère, torturé, matraqué et il est mort plus tard le même jour, aujourd’hui. Des dizaines de milliers de gens se sont rassemblés devant le monastère, ont été repoussés par des militaires baïonnettes au canon, et ils ont été incapables d’aider leurs moines impuissants qui se faisaient massacrer à l’intérieur du monastère. Toutes leurs tentatives pour avancer se sont heurtées aux baïonnettes.

Quand tout fut terminé, il ne restait que 10 moines sur 200 en vie, cachés dans le monastère. Du sang tachait tous les murs et les sols du monastère.

S’il vous plait, racontez à votre public l’étendue réelle du sort des moines, s’il vous plait, s’il vous plait !!!!!!

« Arrêté » n’est pas une expression suffisante. Ils ont été matraqués à mort.

Aye Aye

Hong Kong

Bernard Spiegeleer

webmaster@shambhala-europe.org

Posté : 04 oct.07, 10:13
par petit scarabé

Posté : 04 oct.07, 14:50
par billbaroud
Ouais, situation tres preoccupante en Birmanie. J'ai un ami moine dans un temple en Thailande qui m'en a parle. Mais eux memes se sentent impuissants pour aider leurs freres de Birmanie.

Posté : 07 nov.07, 02:42
par petit scarabé

Posté : 15 mars08, 06:13
par petit scarabé
La Communauté tibétaine de France, en réponse aux événements survenus au Tibet entre le 10 et le 14 mars, appelle à un rassemblement pacifique des Tibétains et de tous les citoyens français concernés par le combat pour la liberté, pour une veillée aux bougies afin de soutenir les Tibétains.

Lieu de rassemblement : Métro ligne 9 Alma Marceau
Le dimanche 16 mars 2008 de 17h à 19h30,
Place de la Reine Astride
75008 Paris
Tibet : http://www.tibet-info.net/
Message du Dalai Lama :
http://www.buddhachannel.tv/portail/spi ... rticle1772
Jean Claude Perrin

Posté : 18 mars08, 00:10
par petit scarabé

Posté : 16 mai08, 18:56
par vuth
Bonjour,

Quand la réalité rattrappe le spirituel.

On pourrait comparait la situation à d'autres situations, pas si lointaines : le nazisme ? ... autre extremisme ?
Et facilement montrer que le mal est du domaine humain, poussant ses perversions dans l'esprit.

Le fort du mal est justement de s'adjuger des droits qu'il n'a pas : le "droit d'être", et de tuer.
Parce que le mal n'est pas inhérent à la vie, mais une déformation de la vérité... au détriment de l'humanité.

Voir le mal et la pensée mauvaise évolués devrait être un sujet d'étude pour tous, un cas de philosophie et même scolaire,
mais cela ne sera toujours pas suffisant, car il est souffrance dans la chair et dans l'esprit,
au-delà de ce qu'un humain penserait devoir supporter :
le mal est le chemin de la mort, de la non-réalisation, de l'inexistence,
...
tout ce qui est contraire au bouddhisme, à l'humanisme,... à toutes croyances.

Devons-nous parler de la Birmanie, d'autres dictatures ? Dans le débat religieux.
Clairement, c'est Oui.
Même si certains diront que c'est politiser le religieux,
même si d'autres disent que c'est (?) de l'ingérence dans un état libre...

La vérité bouddhique, religieuse, dans son fondement essentiel, est partout, sans limite ni frontière, corporel ou spirituel.
Cela veut dire que "penser une souffrance", la combattre et l'éteindre, font tout-à-fait parti des attributs du pensant,
dont la réalité n'est pas seulement de nature absolu, imaginaire, mais bien ancrée dans le monde et en l'humanité.
Car le monde est Un, et redeviendra Un.

... ...

Posté : 19 mai08, 18:00
par vuth
Bonjour,

C'est dans l'adversité que le vrai se retrouve,... que le mal se dévoile.

Mais ce n'est pas parce que le mal se dit de bien qu'il ne soit pas mauvais,
ce n'est pas parce qu'il est là qu'il a sa place en société.

La Birmanie est sous l'emprise du mal.
Qui se prétend humain, qui se cache sous le couvert du bouddhisme,...
qui utilise les hommes pour justifier son ego, et son mal-être.

Le peuple ne mérite pas cela, n'a pas à subir l'esclavage et la mort.
Où est le problème ?
Dans la perte de conscience collective, et la peur(?), qui plongent l'homme dans l'inaction.

Le bouddha a bien dit que la pensée est à l'origine de tout.
Et perdre cette faculté est le propre du mal pour assurer son pouvoir et sa domination.
Il en est ainsi de l'inhibition de la pensée populaire, du plus simple au plus capable,
qui fait que le pensant vit dans l'illusion d'un état autre, autre que la vie.

Que le mal se déguise sous l'aspect du bouddhiste religieux ou pas, du politique agissant (?),
du soldat protecteur (?), il n'en reste pas moins qu'il faut le combattre et le vaincre.
Le souffrant connait sa souffrance, et on le maintient dans l'incapacité.
Le moine connait la souffrance qui est sienne et autre, et on le maintient dans l'incapacité.
Ceux qui peuvent aider réellement, concrètement, le peuple à sortir de sa souffrance ne fait rien,
parce que le mal lui fait croire qu'il a un avenir meilleur en ne faisant rien.
...
et pendant ce temps-là, des gens souffrent et meurent tous les jours,
parce que le mal le veut ainsi,
...
jusqu'à ce que "la vie devienne inexistante".

C'est le chemin de non-vie de l'empire du mal.

Le peuple est à bout et ne demande qu'à se soulever.
Des gens éclairés sont prêts à prendre la relève pour sortir le pays de cette inhumanité.
Les moines communient avec le peuple, devenant à leurs tours martyrs de l'injustice.
Le monde est aux portes du pays pour l'aider.

Alors, Qui doivent agir vraiment ?
TOUT LE MONDE, les êtres pensants.
Il est dit que le mal ne peut être vaincu que par "celui qui l'a en lui" (le mal-soi),
parce que celui-là peut l'atteindre.

"Celui-là", c'est l'humanité, c'est le peuple "birman", c'est le "pouvoir" (politique, militaire, religieux, civil,...)...
L'humanité est en action pour sauver la Birmanie, le peuple est depuis longtemps en action pour se sauver,
les moines également,... restent le "pouvoir".
Il est temps que dans cet état de mort généralisé,
le "pouvoir civil" se désolidarise du mauvais et soutienne le peuple,
que le "pouvoir religieux" se désolidarise du faux et rejoigne le Bouddhisme/Bouddha et le peuple souffrant,
que les Militaires Bouddhistes isolent le mal et le rendent incapable de nuire à autrui.
Que le "Pouvoir" coopère totalement avec le Monde.

C'est la Condition de combat contre le mal, redevenir Un, et conscient.

Un entre le "Pouvoir" et la religion et le peuple :
"libérer les moines et le peuple" pour qu'ils puissent accomplir leurs devoirs rituels et humains.

Conscient de l'impasse où conduit le mal être, et conscient du bien être qui ne doit pas être qu'une illusion.

Posté : 28 mai08, 18:54
par vuth
Bonjour,

Ne pas se tromper. Ne pas se laisser tromper. Ne pas tromper.

La vérité n'est pas toujours celle trop visible, ou que l'on croit.

La Birmanie doit sa souffrance à "elle-seule", peut-être aussi un peu du mal autre auquel elle est liée, mais il ne s'agit nullement de l'étranger
(qu'on voudrait accuser).
Un phénomène est avant tout autre considération responsable de son état, que celui-ci soit d'origine ou en cours. Responsable aussi de ses actes, et pensées.
Elle est responsable, "oui", mais du fait de ceux et celui qui dirigent sa politique, et qui ainsi sont à l'origine des actes et pensées birmans dans sa globalité.

Les causes-conséquences.
La causalité du monde repose sur notre réalité, mais pas seulement.
Si les hommes ont affaires à d'autres hommes pour résoudre leurs problèmes, si les actes et pensées des uns subissent les réactions des autres,
cela n'en est pas toujours ainsi.

La causalité dépasse notre monde en l'absolu.
Elle concerne notre réalité de fond et de forme, mais aussi notre tout phénomènal de forme et son tout fondemmental spirituel.
Un acte entrainera cause-effet d'ici à ici par réaction et répercution, et aussi cause-effet de l'au-delà à ici.

Ainsi, une entité qui fait du mal à autrui, ou à "soi-même" (le dictateur et le pouvoir qui bouleversent l'ordre juste de son pays sur son peuple et ses minorités,
dont il a la charge et en est responsable, en les maltraitant ou en les assassinant), mettront en oeuvre tôt ou tard les réactions d'ici et d'ailleurs.

D'Ici par réactions du peuple et des moines qu'ils martyrissent, de l'humanité compatissante, ...
d'Ailleurs par les catastrophes naturelles ou pas qu'ils déclenchent... (... Et ce n'est pas fini).

Dans tous les cas, ils sont responsables des malheurs. Et personne d'autre.

Pour répondre aux catastrophes, résoudre la souffrance, il n'y a qu'une chose à faire, revenir pleinement à un état juste, spirituellement et corporellement :
- ne plus répendre le mal, ni le faux, ni le mensonge,
- réparer le mal déjà fait en libérant les moines et le peuple (politiques et minorités compris), réellement,
- travailler avec eux, son peuple (minorités comprises), pour établir un régime libre de corps et d'esprit qui assure le bien-être de tous,
et pas pour son propre pouvoir et argent,
- construire l'avenir dans l'unité et le partage des responsablités, et des richesses,
...
- être juste, être humain.

Posté : 07 juil.08, 20:52
par medico
Birmanie - L'aide humanitaire détournée par la junte
Olivier Weber

Les dissidents sont en colère. Et accusent la junte de laisser mourir les Birmans. Six semaines après le cyclone (133000morts), les démocrates en exil dénoncent le chantage à l’aide humanitaire : les généraux au pouvoir ont réclamé 11milliards de dollars à la communauté internationale. Mais, sur le terrain, les victimes ne voient rien venir. Des familles de la banlieue de Rangoun n’auraient reçu que... 100grammes de riz. « La junte empêche même les ONG de travailler », affirme Soe Aung, responsable du Forum pour la démocratie. Thaung Htun, représentant du gouvernement de coalition en exil, va plus loin : « Les généraux recrutent des enfants soldats et se livrent au trafic de femmes entre la Birmanie et la Chine. » La solution, selon ces opposants : geler les avoirs de la junte, fruit du détournement et du narcotrafic. Plus de 2,7milliards de dollars seraient à l’abri en Thaïlande, à Singapour et dans le Golfe. Le business des généraux continue.

Re:

Posté : 15 avr.18, 07:36
par Shonin
vuth a écrit :Bonjour,

Quand la réalité rattrappe le spirituel.

On pourrait comparait la situation à d'autres situations, pas si lointaines : le nazisme ? ... autre extremisme ?
Et facilement montrer que le mal est du domaine humain, poussant ses perversions dans l'esprit.

Le fort du mal est justement de s'adjuger des droits qu'il n'a pas : le "droit d'être", et de tuer.
Parce que le mal n'est pas inhérent à la vie, mais une déformation de la vérité... au détriment de l'humanité.

Voir le mal et la pensée mauvaise évolués devrait être un sujet d'étude pour tous, un cas de philosophie et même scolaire,
mais cela ne sera toujours pas suffisant, car il est souffrance dans la chair et dans l'esprit,
au-delà de ce qu'un humain penserait devoir supporter :
le mal est le chemin de la mort, de la non-réalisation, de l'inexistence,
...
tout ce qui est contraire au bouddhisme, à l'humanisme,... à toutes croyances.

Devons-nous parler de la Birmanie, d'autres dictatures ? Dans le débat religieux.
Clairement, c'est Oui.
Même si certains diront que c'est politiser le religieux,
même si d'autres disent que c'est (?) de l'ingérence dans un état libre...

La vérité bouddhique, religieuse, dans son fondement essentiel, est partout, sans limite ni frontière, corporel ou spirituel.
Cela veut dire que "penser une souffrance", la combattre et l'éteindre, font tout-à-fait parti des attributs du pensant,
dont la réalité n'est pas seulement de nature absolu, imaginaire, mais bien ancrée dans le monde et en l'humanité.
Car le monde est Un, et redeviendra Un.

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Merci d'avoir trouvé les mots ! Je vous rejoins pleinement concernant l'étude de la souffrance basé sur les faits historique . ça me donne presque envie de redevenir enfant pour vivre cela :)