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Yom Kippour : fête de l'eternel

Posté : 12 oct.05, 05:04
par Sarah
"Selon la tradition, Yom Kippour est le jour le plus important du Judaïsme. Il clôture la période des 10 jours de Pénitence, commencée avec Rosh-Hashana .
Bien que traduit en français par "le Jour du Grand Pardon", Kippour est en fait "le Jour des Expiations". On se doit de reconnaître et de regretter les fautes commises durant l'année courante envers Dieu et envers son prochain.
Le Talmud explique que Dieu ne pardonne pas les fautes commises envers les hommes et le fauteur se doit d'aller demander pardon à chaque personne qu'il aurait blessée. Ce n'est qu'au bout de 3 reprises, si la personne refuse d'accorder son pardon, que le pardon sera accordé par Dieu.
En ce qui concerne les fautes commises envers Dieu, l'homme se doit de regretter du plus profond de son âme et de s'engager à ne plus les refaire pour que le pardon divin soit accordé.
Jusqu'à nos jours, il y a une coutûme, à la veille du jeûne, de sacrifier un coq pour les hommes, une poule pour les femmes, en signe d'expiation. Si l'on a pas la possibilité de sacrifier, on se devra de faire un don à la place.
Le Yom Kippour est un jour de prières et de jeûne. c'est depuis tout temps un jour de prières intenses et la Torah s'attarde énormément sur tout le rituel qui avait lieu dans le Temple à Jerusalem. C'est le seul jour de l'année où le Cohen Gaddol (Grand-Prêtre) pénétrait dans le Saint des Saints du Temple, l'endroit le plus important du Temple.
La Torah ne prescrit qu'en fait 5 interdictions spécifiques: manger, boire, porter des chaussures en cuir, se laver et d'avoir des relations intimes avec son conjoint. Pour le reste des autres interdictions, ce sont les mêmes que celles relatives au Shabbat.
Les 2 prières les plus connues de Kippour cont le Kol Nidrei et la Nehila (clotûre).
Le Kol Nidrei est une prière qui ne se fait qu'une seule fois dans l'année. Elle a pour but d'annuler les voeux que l'on aurait fait durant l'année. Trois personnes se tiennent debout et sont les délegués du "tribunal d'en-haut" qui annulera les voeux des fidèles. Il ne s'agit pas de passer chaque personne l'une apres l'autre mais c'est surtout l'image du pardon qui ressort de cette prière.
La seconde, la Nehila, est le dernier office de Yom Kippour. C'est certainement la prière qui est dite avec le plus de ferveur et de joie. On y demande à Dieu de "sceller" notre inscription dans le Livre de la Vie. A la fin de cette prière, qui se terminera qu'à la sortie des étoiles (la fin du jeûne), on sonne le Shofar, en signe d'allégresse."

Shalom à vous tous

Re: Yom Kippour : fête de l'eternel

Posté : 10 oct.16, 22:27
par yacoub
L'origine du rituel de "Kippour" ?

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Le jour de Kippour (appelé de manière incorrecte "Jour du Grand Pardon" ou "Jour des expiations") est un des piliers du judaïsme que nul ne semble vouloir remettre en cause. Tous s’accordent à voir dans ce jour solennel et "sacro-saint" un jour de repentance d'une importance centrale dans la religion israélite.
Et pourtant, hormis dans le Pentateuque ("Les cinq livres de la Torah de Moïse"), "Kippour" n'est mentionné nulle part ailleurs dans la Bible ! Ce silence biblique sur Kippour a conduit à la conclusion que tous les versets du Pentateuque qui en parlent, ont été rédigés ultérieurement et que l'instauration de ce jour "sacro-saint" est très tardive chez les Israélites. Elle ne date pas avant l'exil babylonien au VIème siècle avant J.-C.
Ainsi, d'après le Livre des Rois et des Chroniques, le Roi Salomon et sa cour aurait même fait un grand festin durant les quatorze jours du septième mois dans lequel tombe Kippour selon le Pentateuque : le dixième jour du septième mois. (voir Rois I, 8, 2 et Rois I, 8, 65).
Le concept théologique à la base du rituel de Kippour - son étymologie indique une acception de "couvrir", "enduire", "calfater"-, prend sa source dans le cérémonial et le rituel du "kuppuru" babylonien. Il est fondé justement sur l'idée de recouvrement : le sang de la bête sacrifiée recouvre l'autel, et c'est par ce recouvrement de sang que se réalise l'expiation des péchés du pécheur. Telle est la fonction de l'autel des sacrifices. Mais d'autre part, à force de "recouvrir le péché par le sang", l'autel se souille. Il a donc lui-même besoin – une fois par an – de se "purifier" pour pouvoir poursuivre sa fonction.
On peut comparer cette fonction de l'autel à celle d'une machine à laver : Tout en lavant le singe sale, la machine à laver se remplit de tartre et s'encrasse ! Un technicien est alors appelé pour la remettre en route. Ce rôle de technicien est rempli par le Grand Cohen, qui une fois l'an "purifie" l'autel et le remet en route ! C'est pourquoi dans le Livre de l'Exode, il est ordonné au Grand Cohen Aharon de recouvrir l'autel avec le sang des offrandes expiatoires (’hatat hakippourim).
Un autre élément non-israélite de Kippour est accentué par le fait que ce jour qui tombe le dix du septième mois, soit appelé "shabbat", alors qu'il n'a aucun lien avec le chiffre sept ! Ce qui trahit son indubitable origine étrangère.
David A. Belhassen

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Re: Yom Kippour : fête de l'eternel

Posté : 13 mai17, 04:06
par Cardinal
Lèvitique 23 parle des Fêtes de l'Eternel et non des Fêtes Juives, le première Fête mentionnée est le Sabbat,
la Fête des Expiations tombe le dixième jour du septième mois du calendrier Hébreux, ce calendrier lunaire-solaire fait référence. Il nous est demandé de jeûner ce jour. Si quelqu'un est intéressé, je peux vous parler du symbolisme des 2 boucs dont un est offert en sacrifice et l'autre est relâché dans le désert

Re: Yom Kippour : fête de l'eternel

Posté : 13 mai17, 04:12
par yacoub
Le bouc et le bélier

Bon Yom Kippour à tous les croyants juifs.