Comment le peuple juif est devenu Lumière des Nations
Posté : 27 nov.15, 21:25
De tout temps, le peuple juif s’est distingué par sa sagesse, sa créativité, et par son esprit d’initiative. À l’approche de 'Hanouka, fête des Lumières, qui met en exergue la contribution spirituelle du judaïsme à l'humanité, et peu après la cérémonie de remise des Prix Nobel 2011 à six savants et intellectuels juifs, dont un Israélien, il nous a paru judicieux de nous pencher sur les (nombreuses) découvertes faites au cours des deux derniers siècles par des savants juifs, découvertes qui ont permis de mesurer l’ampleur de l’apport de notre peuple à l’ensemble de l’Humanité.
De tout temps, le peuple juif s'est distingué par le code de valeurs morales et spirituelles auquel il a adhéré en acceptant, sur le mont Sinaï la Torah écrite des mains du Tout Puissant. Cette Torah puis l'ensemble de la Bible, tout comme la Michna et le Talmud qui en découlent ont permis en particulier au cours des siècles d'exil de forger ce que certains appellent aujourd'hui le génie juif. Ainsi de tout temps les Juifs ont été des chercheurs et des curieux ; de tout temps également ils ont été des précurseurs, des pionniers, des initiateurs : Avraham qui a découvert la présence du Tout Puissant dans le monde, Moché qui fut le premier grand leader à libérer une nation de l’oppression, le roi Salomon considéré comme le plus sage des hommes, les rabbins du Talmud rédigé à Babylone ou Jérusalem, ou encore l'impressionnant Maimonide qui accumulait les talents de rabbin philosophe et médecin.
À l’approche de 'Hanouka, date à laquelle le Judaïsme prit le dessus sur l'Hellénisme, on mentionnera aussi les autres grandes figures qui façonnèrent ce peuple, son héritage et sa pensée : tels Hillel Hazaken capable d’enseigner sur un pied la quintessence de la Torah, Rabbi Akiva et son amour du prochain, Rachi et les Tossefot, ces Français qui possédaient le don de commenter la Torah et le Talmud ; rabbi Yossef Karo qui a rédigé le Choul'han Arou'h; le Baal Chem Tov, fondateur du 'hassidisme, qui nous a enseigné la force de la téfila ; le 'Hafetz 'Haïm, leader du judaïsme lithuanien, pour sa leçon d’humilité et d’humanisme. Plus contemporains encore, le 'Hazon Ich qui a su transcender les différences entre les divers courants du judaïsme pour être reconnu de tous ; le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Ména’hem Mendel Schneerson, pour la diffusion de la Torah et de ses valeurs aux quatre coins du monde. Et enfin à notre époque, la sagesse reconnue du rav Ovadia Yossef qui à 91 ans continue à citer par cœur l’ensemble des commentateurs, ou celle du rav Yossef Chalom Eliachiv, qui à plus de 100 ans, reste le décisionnaire reconnu par tous.
Le peuple juif a éclairé de sa sagesse les nations du monde. Tous ces érudits juifs ont été des « passeurs de lumière », des Hébreux (du nom de Éver, passage). Par leur sagesse, ils ont transmis à notre peuple, mais aussi à l’ensemble de l’Humanité la principale valeur de notre patrimoine trimillénaire : l’amour de l’Étude.
Au fil des ans, et en particulier depuis l'origine de la révolution industrielle de ces deux derniers siècles, les Juifs ont puisé dans cette sagesse ancestrale pour se distinguer en particulier dans le domaine scientifique. Ainsi samedi soir dernier, le professeur israélien Dan Schechtman a reçu des mains du roi Gustave de Suède, le prestigieux Prix Nobel de Chimie 2011, pour son impressionnante découverte des quasi-cristaux. Ce que l’on a moins remarqué, c’est que pas moins de cinq autres lauréats des différents Prix Nobel décernés cette année étaient juifs également. Ainsi le Canadien Ralph Steinmann, le français Jules Hoffman et l’Américain Bruce Beutler, tous trois Prix Nobel de médecine sont juifs ou d’origine juive. Idem pour les professeurs Saul Pelmutter et Adam G.Ross, lauréats américains du Prix Nobel de physique 2011.
Mais il n’y a pas de quoi être surpris : lorsque l’on parcourt les annales du Prix Nobel, on découvre que 21 % des lauréats étaient juifs. Ainsi, les chercheurs juifs se sont vu décerner par moins de 49 Prix Nobel de Médecine, 45 Prix Nobel de Physique, 29 Prix Nobel de Chimie, 24 Prix Nobel d’économie, 12 Prix Nobel de Littérature et 8 Prix Nobel de la paix.
Bien entendu, il est impossible de tous les citer. Impossible également d’énumérer ici toutes les inventions et les découvertes faites par des Juifs et mises au service de l’Humanité tout entière.
Toutefois, il y a d’autres noms qui vont de pair avec des découvertes cruciales pour l’histoire des hommes : comme Albert Einstein, auteur de la théorie de la relativité. Ainsi c’est Karl Landsteiner, un médecin juif autrichien, qui a découvert, au début du siècle, les groupes sanguins. C’est un autre médecin juif, Gustave Bucky, qui a inventé en 1913 la radiologie, tandis que Robert Rines est le père de l'échographie ; Willem Einthoven, l’inventeur de l’électrocardiogramme et Charles Kelman, le pionnier de la chirurgie de la cataracte. Ceux qui ont fréquemment mal à la tête seront heureux de savoir que ce sont deux chercheurs juifs, Charles Gerhard et Arthur Eichengrun qui ont découvert l’aspirine alors qu’Ernst Chain isolait la pénicilline et Taddeuz Reichstein, la cortisone. Carl Koller a inventé l'anesthésie locale, Julius Hess, l’incubateur pour bébés prématurés. Irving Millman a trouvé le vaccin contre l'hépatite B. Sidney Farber est le père de la chimiothérapie anticancéreuse… Et cette liste de savants juifs n’est bien entendu pas exhaustive.
Mais la sagesse juive n’excelle pas seulement dans le secteur médical. Il serait fastidieux d’énumérer les découvertes faites par nos coreligionnaires dans les domaines des Mathématiques, de la Physique, de l’Économie et de la Psychologie, sans parler des nouvelles technologies. En 1975, Lee Felsenstein imagine le premier ordinateur portable. En 1987, Joël Engel et Richard Frenkiel inventent les téléphones cellulaires. En 1990, Philippe Kahn pense à leur ajouter une caméra. Paul Baran est le pionnier de l’internet. Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs du moteur de recherche Google. Et, effectivement, tous sont juifs…
Il y a des centaines voire des milliers d’objets que l’on utilise au quotidien aux quatre coins du globe et qui sont le fruit de l’imagination et du travail de Juifs ingénieux.
Ainsi on devrait l’agrafeuse de bureau à Morris Abrams, la télécommande à Robert Adler, le stylo à bille à Laszlo Biro, le coton-tige à Léo Gerstenzang, le chariot de supermarché à Sylvan Goldman. Herman Aron, juif polonais, a inventé le compteur électrique en 1884. Isaac Carasso, influencé par les travaux de recherche de l'Institut Pasteur, lance en 1919 la fabrication de yaourt sous la célèbre marque Danone. Juste avant lui, Casimir Funk a découvert en 1912 les vitamines. C’est à un autre Juif, Abel Wolman, que nous devons l’eau potable ! On remerciera Benjamin Eisenstadt d'avoir inventé l’édulcorant. Les petits garçons qui recevront à 'Hanouka un train électrique auront une pensée pour Joshua Lionel Cowen. Rien d’étonnant après tout cela de découvrir que c’est encore un savant juif, William Stern qui a inventé le QI !
'Hanouka a pour racine hébraïque 'HN'H ('HiNou'H). C'est cette racine qui ne signifie pas seulement éducation mais aussi innovation. Probablement parce que seulement celui qui possède une solide éducation peut réellement innover. Alors que nous nous apprêtons à diffuser publiquement la lumière de Hanouka, et même si cela peut paraître quelque peu chauvin, il était tout naturel de rendre hommage à ceux qui ont contribué à faire spirituellement et matériellement de notre peuple, le phare des Nations.
Source: http://www.hamodia.fr/article.php?id=2758
De tout temps, le peuple juif s'est distingué par le code de valeurs morales et spirituelles auquel il a adhéré en acceptant, sur le mont Sinaï la Torah écrite des mains du Tout Puissant. Cette Torah puis l'ensemble de la Bible, tout comme la Michna et le Talmud qui en découlent ont permis en particulier au cours des siècles d'exil de forger ce que certains appellent aujourd'hui le génie juif. Ainsi de tout temps les Juifs ont été des chercheurs et des curieux ; de tout temps également ils ont été des précurseurs, des pionniers, des initiateurs : Avraham qui a découvert la présence du Tout Puissant dans le monde, Moché qui fut le premier grand leader à libérer une nation de l’oppression, le roi Salomon considéré comme le plus sage des hommes, les rabbins du Talmud rédigé à Babylone ou Jérusalem, ou encore l'impressionnant Maimonide qui accumulait les talents de rabbin philosophe et médecin.
À l’approche de 'Hanouka, date à laquelle le Judaïsme prit le dessus sur l'Hellénisme, on mentionnera aussi les autres grandes figures qui façonnèrent ce peuple, son héritage et sa pensée : tels Hillel Hazaken capable d’enseigner sur un pied la quintessence de la Torah, Rabbi Akiva et son amour du prochain, Rachi et les Tossefot, ces Français qui possédaient le don de commenter la Torah et le Talmud ; rabbi Yossef Karo qui a rédigé le Choul'han Arou'h; le Baal Chem Tov, fondateur du 'hassidisme, qui nous a enseigné la force de la téfila ; le 'Hafetz 'Haïm, leader du judaïsme lithuanien, pour sa leçon d’humilité et d’humanisme. Plus contemporains encore, le 'Hazon Ich qui a su transcender les différences entre les divers courants du judaïsme pour être reconnu de tous ; le Rabbi de Loubavitch, Rabbi Ména’hem Mendel Schneerson, pour la diffusion de la Torah et de ses valeurs aux quatre coins du monde. Et enfin à notre époque, la sagesse reconnue du rav Ovadia Yossef qui à 91 ans continue à citer par cœur l’ensemble des commentateurs, ou celle du rav Yossef Chalom Eliachiv, qui à plus de 100 ans, reste le décisionnaire reconnu par tous.
Le peuple juif a éclairé de sa sagesse les nations du monde. Tous ces érudits juifs ont été des « passeurs de lumière », des Hébreux (du nom de Éver, passage). Par leur sagesse, ils ont transmis à notre peuple, mais aussi à l’ensemble de l’Humanité la principale valeur de notre patrimoine trimillénaire : l’amour de l’Étude.
Au fil des ans, et en particulier depuis l'origine de la révolution industrielle de ces deux derniers siècles, les Juifs ont puisé dans cette sagesse ancestrale pour se distinguer en particulier dans le domaine scientifique. Ainsi samedi soir dernier, le professeur israélien Dan Schechtman a reçu des mains du roi Gustave de Suède, le prestigieux Prix Nobel de Chimie 2011, pour son impressionnante découverte des quasi-cristaux. Ce que l’on a moins remarqué, c’est que pas moins de cinq autres lauréats des différents Prix Nobel décernés cette année étaient juifs également. Ainsi le Canadien Ralph Steinmann, le français Jules Hoffman et l’Américain Bruce Beutler, tous trois Prix Nobel de médecine sont juifs ou d’origine juive. Idem pour les professeurs Saul Pelmutter et Adam G.Ross, lauréats américains du Prix Nobel de physique 2011.
Mais il n’y a pas de quoi être surpris : lorsque l’on parcourt les annales du Prix Nobel, on découvre que 21 % des lauréats étaient juifs. Ainsi, les chercheurs juifs se sont vu décerner par moins de 49 Prix Nobel de Médecine, 45 Prix Nobel de Physique, 29 Prix Nobel de Chimie, 24 Prix Nobel d’économie, 12 Prix Nobel de Littérature et 8 Prix Nobel de la paix.
Bien entendu, il est impossible de tous les citer. Impossible également d’énumérer ici toutes les inventions et les découvertes faites par des Juifs et mises au service de l’Humanité tout entière.
Toutefois, il y a d’autres noms qui vont de pair avec des découvertes cruciales pour l’histoire des hommes : comme Albert Einstein, auteur de la théorie de la relativité. Ainsi c’est Karl Landsteiner, un médecin juif autrichien, qui a découvert, au début du siècle, les groupes sanguins. C’est un autre médecin juif, Gustave Bucky, qui a inventé en 1913 la radiologie, tandis que Robert Rines est le père de l'échographie ; Willem Einthoven, l’inventeur de l’électrocardiogramme et Charles Kelman, le pionnier de la chirurgie de la cataracte. Ceux qui ont fréquemment mal à la tête seront heureux de savoir que ce sont deux chercheurs juifs, Charles Gerhard et Arthur Eichengrun qui ont découvert l’aspirine alors qu’Ernst Chain isolait la pénicilline et Taddeuz Reichstein, la cortisone. Carl Koller a inventé l'anesthésie locale, Julius Hess, l’incubateur pour bébés prématurés. Irving Millman a trouvé le vaccin contre l'hépatite B. Sidney Farber est le père de la chimiothérapie anticancéreuse… Et cette liste de savants juifs n’est bien entendu pas exhaustive.
Mais la sagesse juive n’excelle pas seulement dans le secteur médical. Il serait fastidieux d’énumérer les découvertes faites par nos coreligionnaires dans les domaines des Mathématiques, de la Physique, de l’Économie et de la Psychologie, sans parler des nouvelles technologies. En 1975, Lee Felsenstein imagine le premier ordinateur portable. En 1987, Joël Engel et Richard Frenkiel inventent les téléphones cellulaires. En 1990, Philippe Kahn pense à leur ajouter une caméra. Paul Baran est le pionnier de l’internet. Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs du moteur de recherche Google. Et, effectivement, tous sont juifs…
Il y a des centaines voire des milliers d’objets que l’on utilise au quotidien aux quatre coins du globe et qui sont le fruit de l’imagination et du travail de Juifs ingénieux.
Ainsi on devrait l’agrafeuse de bureau à Morris Abrams, la télécommande à Robert Adler, le stylo à bille à Laszlo Biro, le coton-tige à Léo Gerstenzang, le chariot de supermarché à Sylvan Goldman. Herman Aron, juif polonais, a inventé le compteur électrique en 1884. Isaac Carasso, influencé par les travaux de recherche de l'Institut Pasteur, lance en 1919 la fabrication de yaourt sous la célèbre marque Danone. Juste avant lui, Casimir Funk a découvert en 1912 les vitamines. C’est à un autre Juif, Abel Wolman, que nous devons l’eau potable ! On remerciera Benjamin Eisenstadt d'avoir inventé l’édulcorant. Les petits garçons qui recevront à 'Hanouka un train électrique auront une pensée pour Joshua Lionel Cowen. Rien d’étonnant après tout cela de découvrir que c’est encore un savant juif, William Stern qui a inventé le QI !
'Hanouka a pour racine hébraïque 'HN'H ('HiNou'H). C'est cette racine qui ne signifie pas seulement éducation mais aussi innovation. Probablement parce que seulement celui qui possède une solide éducation peut réellement innover. Alors que nous nous apprêtons à diffuser publiquement la lumière de Hanouka, et même si cela peut paraître quelque peu chauvin, il était tout naturel de rendre hommage à ceux qui ont contribué à faire spirituellement et matériellement de notre peuple, le phare des Nations.
Source: http://www.hamodia.fr/article.php?id=2758