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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 24 déc.15, 01:35
par Janot
Karlo a écrit :Il en va strictement de même pour toute personne se mettant à croire en un ami imaginaire.
Qu'on s'imagine qu'il s'agisse d'un dieu ou non.
Il y a des phénomènes observables, depuis les EMI jusqu'aux poltergeist.. par ailleurs, votre formulation de croire en un ami imaginaire relève de la psychopathologie ; l'avez-vous étudiée ? avez-vous des notions de psychanalyse ? je serais heureux d'en parler avec vous si vous le souhaitez.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 24 déc.15, 01:44
par Karlo
Si on ne veut pas être considéré comme souffrant d'une pathologie tout en revendiquant un ami imaginaire, il suffit de dire qu'il s'agit d'un dieu et que c'est notre religion.


Sinon, je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par "phénomène observable" en parlant d'EMI ou de poltergeist.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 24 déc.15, 04:05
par Janot
voir : http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... ience.html

et :

http://www.mystere-tv.com/le-poltergeis ... v2948.html


Cela dit, l'existence de Dieu et de son action dans l'homme serait plutôt pour moi de voir certains dépasser tellement les instincts de survie les plus élémentaires au profit de personnes inconnues. Voir le cas de Maximilien Kolbe, par exemple.. et tant d'autres, croyants ou pas.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 24 déc.15, 10:50
par Inti
Janot a écrit :Il y a des phénomènes observables, depuis les EMI jusqu'aux poltergeist.. par ailleurs, votre formulation de croire en un ami imaginaire relève de la psychopathologie ; l'avez-vous étudiée ? avez-vous des notions de psychanalyse ? je serais heureux d'en parler avec vous si vous le souhaitez
Mais même là on reste dans la connaissance du réel et de la nature "les qualités invisibles de la nature". L'épistémologie est une théorie des sciences une réflexion sur les méthodes pratiques pour avoir accès à notre materialité dans ses aspects observables et moins observables. Il n'y a donc aucune contradiction entre épistémologie et Connaissance, bien au contraire.

:hi:

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 27 déc.15, 04:04
par dan26

Code : Tout sélectionner

[quote="Janot"]

 Il  y  a  des phénomènes observables, depuis les EMI jusqu'aux poltergeist.. 
J'ai l'impression que tu dois confondre phénomènes observables , et témoignages . Les EMI ne sont que des effets ressentis par. le cerveau largement expliqués, et même reproduits ou en laboratoire, où avec des produits hallucinogènes ,

Code : Tout sélectionner

avez-vous des notions de psychanalyse ? je serais heureux d'en parler avec vous si vous le souhaitez
. Je n'ai pas de connaissance particulière en psychanalyse , par contre il est intéressant d'approcher le phénomène religieux, au travers de ce prisme . Exemple je suis intimement convaincu que les livres dits saints, ou sacrées sont de fabuleux révélateur psy.
Je vais essayer de m'expliquer , une fois que l'on est convaincu de leur coté sacré ou divin, on est convaincu également qu'il sont sans erreurs, et qu'ils véhiculent des messages cachées . Lors d'un passage incompréhensible ou contradictoire, ou totalement opposé à la doctrine,(dieu sait si il y en a ) on s'empresse de l'interpréter avec son "moi" le plus profond, qui n'est ni plus ni moins que son subconscient , et de fait on considère cette interprétation comme vérité , absolue, et de plus qui convient parfaitement, ( c'est normal puisque c'est sa propre réponse) donc la parole de dieu, et le tours est joué .
C'est une sorte d'effet miroir , il suffit simplement d'y croire fortement. Démonstration que l'on pourrait faire avec les series Tintin et Milou, ou le chasseur Français par exemple .
Amicalement .

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 janv.16, 03:12
par philomaniak
Je retranscris ici un article que je viens de publier sur le sujet.

Plus clair que l'athéisme, pour un Adéisme.

Ce qui me dérange dans le sens qu’a fini par prendre l’Athéisme, c’est l’idée qu’on soit anti Dieu, pour ne pas dire Anti-Tout, qu’on semble penser que tous les croyants sont stupides, qu’on soit de simples nihilistes incapables de dépasser le nihilisme.

Dans le cadre de la Raison, je préfère me positionner comme Adéiste. C’est-à-dire que je trouve plus efficace de prouver que la question même de l’existence de Dieu est un non-sens, qu’elle ne se pose pas, plutôt que de prouver que Dieu n’existe pas. C’est ce que j’entends par « Adéisme » : la question de Dieu ne se pose même pas du point de vue de la raison.

En effet, il y a mille façons d’être athée. Et celle qui tend à prouver que Dieu n’existe pas ne me convainc pas totalement, surtout par son manque d’efficacité. En effet, on ne peut pas prouver que Dieu n’existe pas, pas plus que mon lecteur ne peut prouver qu’il n’y a pas un éléphant rose transparent à travers duquel il passe chaque jour sans s’en apercevoir dans la même pièce que lui. Il peut être intimement persuadé que cela est faux, mais pas le prouver. Qu’on ne puisse pas prouver qu’une chose n’existe pas ne prouve pas qu’elle existe. Mais qu’on ne puisse pas le prouver sème néanmoins le doute dans l’esprit de beaucoup de monde. En voulant prouver à tout prix que Dieu n’existe pas, on ne réussit au mieux, qu’à rendre cette idée absurde ou extrêmement improbable (comme dans cet exemple improvisé de l’éléphant). C’est déjà pas mal, mais insuffisant pour traiter le problème à la racine.

Question mal posée : réponses absurdes.

Une des pentes naturelles de notre esprit, bien utile au demeurant, est de trouver une finalité à ce que nous faisons ou construisons et par extension, aux choses qui nous entourent. Comme nous avons l’habitude de créer des choses avec un but (une chaise pour s’asseoir, des mots pour communiquer, décrire, émouvoir, ordonner, etc.), nous avons une tendance naturelle à transférer ce rapport que nous entretenons aux objets que nous produisons à la nature qui nous entoure, et même à l’univers. C’est cette tendance finaliste que moquait Voltaire avec son fameux : la forme du nez a été créée pour pouvoir porter des lunettes. La fameuse question: « Pourquoi quelque chose plutôt que rien ? » est aussi absurde que la forme du nez pour les lunettes, mais cela saute moins aux yeux, car cette illusion finaliste est tenace. De cette question, dont Bergson prouve qu’elle est à l’origine de toutes les religions déistes, on ne peut que créer une réponse à l’image de l’homme, un Dieu humain ou ayant des caractéristiques très humaines, voire superhumaines, parce que bon, construire l’Univers, c’est quand même autre chose que de faire une table en bois ! Dans son énoncé même, cette question implique déjà que l’homme fasse un Dieu à son image. On anthropomorphise la question dès le départ, ce qui pour beaucoup d’athées la rend déjà caduque, puisqu’il faudrait qu’un surhomme ait créé le monde pour que la question ait un semblant de sens. L’absurdité apparente d’une telle proposition d’un Dieu surhomme, n’a pas empêché beaucoup de religions, et non des moindres, de créer ce type de super Dieu à l’image de l’homme, les trois monothéismes notamment.

Non seulement cette question est bassement anthropomorphique, mais elle est aussi et surtout fausse dans son énoncé même, illogique. Elle nous paraît d’abord censée, à cause d’une autre illusion d’optique de l’esprit bien coriace, celle du Néant. En effet, on ne dira pas « pourquoi cette pierre est dure plutôt que sans consistante aucune ? » Non, on dira « plutôt que molle? » par exemple. La comparaison induite par le terme « plutôt » ne peut comparer que deux choses réelles ou possibles. Le plutôt que « rien » présuppose la possibilité du Néant, or le Néant ne peut exister, puisque le réel existe. Il ne peut donc pas y avoir d’origine. D’ailleurs, l’effet poupée gigogne est amusant : ils disent « Dieu a créé le monde à partir du néant », un Dieu aurait donc coexisté avec le néant ? Ce n’était donc pas le néant, puisqu’il y avait au moins Dieu, donc lui même a dû être créé à partir du néant, donc, etc. etc. Et ce, à l’infini. À partir de là on comprend bien que le concept d’origine ou de genèse n’a pas de sens. Pas d’origine au réel, même le Big Bang ne sort pas du Néant. Pas d’origine, pas de finalité, pas de destin, et pas de hasard non plus qui n’est que le revers de la médaille du destin.

Faut-il donc ne pas croire pour autant en Dieu ?

Pas nécessairement. On peut choisir en toute connaissance de cause de croire ou non. Mais on doit accepter que cela ne relève ni de la raison ni de la science. Cela ne peut relever que du fameux pari de Pascal, à savoir de la Foi.

La Foi est un des langages concurrents de la Raison pour comprendre le monde qui nous entoure. Mais aussi pour créer des échelles de valeurs, des règles et un possible vivre ensemble. Elle n’est pas construite sur des bases rationnelles, elle ne peut prouver Dieu, mais elle se sert de cette hypothèse improbable pour flatter notre pente naturelle à voir du sens partout et de la finalité partout, elle nous rassure aussi sur notre peur de la mort, et elle permet à partir de cela de construire des fables autour desquels des civilisations vont pouvoir se fonder. Les religions sont en ce sens fort utiles, puisqu’elles usent de la puissance des deux illusions d’optique mentales, dont nous sommes tous victimes de par le fonctionnement de notre intelligence (finalisme et néantisme), pour créer des règles de vivre ensemble communicables à tous quel que soit le niveau de culture.

Alors Foi ou Raison ?

Dans ce débat il ne faudrait pas omettre que la pensée rationnelle, la Raison, au même titre que tout autre langage (qu’il soit mathématique, physique, musicale ou même pictural pu corporel) reste aussi un langage et donc un simple outil, quelque chose qui ne permet pas d’accéder à la vérité, mais seulement de décrire au mieux l’expérience humaine, de la représenter. Bref, penser c’est fabuler, c’est créer ! La vision de Deleuze selon laquelle le philosophe créé des concepts (et non les découvre) est très juste. Le monde a le sens qu’on lui donne.

Si la raison aussi est une fable, alors pourquoi la préférer à la religion ?

Parce que, par rapport à l’offre religieuse actuellement disponible, la raison est ce qui permet de construire la vision du monde la plus proche de l’expérience humaine, mais qu’elle permet aussi de changer de paradigme à tout moment et de ne pas rester figé dans une vision du monde, d’être des créateurs de sens nouveaux. De plus, les religions déistes refusant de se reconnaître comme des fables basées sur une hypothèse, et voulant à tout prix détenir la Vérité, elles amènent nécessairement aux guerres de religion et à voir ceux qui refusent de sortir du champ de la raison comme des impies, des infidèles, bref, des personnes à mépriser, voire à éradiquer.

La Philosophie ne doit pas avoir pour champ la vérité, car conceptualiser c’est inventer une meilleure façon de voir le monde, plus aiguë, plus pertinente, plus jouissive. Les concepts, les idées, sont des outils. De même que la Relativité fut un meilleur outil que le système newtonien pour décrire le monde qui nous entoure, la créativité à laquelle nous invite Deleuze avec ses concepts est bien plus adaptée à notre monde et à ses transformations que les monades de Leibniz, quelle qu’ait pu être leur utilité pour mieux penser le monde à son époque. Les concepts que nous choisissons pour penser le monde sont notre boîte à outils, et si une pierre permet bien d’enfoncer un clou, un marteau reste un meilleur moyen pour le faire. L’histoire de la philosophie, n’est que ce passage successif d’outils à d’autre, sachant que le clou à enfoncer n’a lui-même plus la même forme selon les époques.

Si l’offre religieuse est défaillante pourquoi ne pas créer une religion adéiste ?

Ne pouvant espérer que tout le monde devienne philosophe, ou en ait même l’envie, pourquoi ne pas inventer une nouvelle religion qui satisfasse tout le monde dans notre penchant naturel à vouloir du Sens ? Nous serions donc la première civilisation à ne pas nous permettre de créer une Religion ? Il en existe actuellement encore des centaines, il y en a eu des milliers. Toutes n’ont pas été déistes. Le divin est par exemple totalement accessoire dans le Taoïsme. Ce qui fonde le taoïsme est une expérience sensible, celle qu’on traduit grossièrement par le « non-agir » : nous ne nous sentons jamais aussi libre que quand nous ne commandons plus nos gestes, mais qu’on a l’impression qu’ils se font d’eux-mêmes, le plus parfaitement possible. On ne maîtrise jamais autant un morceau de musique que quand on l’a oublié et que nos mains le jouent seules. Ce paradoxe de la parfaite sensation de maîtrise dans l’abandon le plus total est assez proche de ce que nous vivons dans l’extase. Même si l’extase n’est pour les Occidentaux qu’un moment fugace là où le taoïsme arrive à faire durer ce moment dans une harmonie perpétuelle entre l’homme et son milieu.

Doit-on nous aussi fonder une nouvelle religion sur une expérience sensible commune qui produit le bonheur le plus élevé. Cela paraît séduisant, mais je ne le crois pas. Si on peut décider individuellement d’être taoïste, autant que cela se puisse, il me paraît impossible d’en faire un socle solide pour ce qu’est devenu l’humain, où la raison a largement pris le pas sur l’expérience sensible.

Sur quelle base donc, former une nouvelle religion ?

Je crois que même si comme tout langage, la Physique reste une fable, cela reste le langage le plus objectif sur lequel nous appuyer. Même si la Relativité ne décrit pas tout parfaitement, pas plus que la physique quantique ne le fera un jour (il y aura encore de l’infiniment petit derrière l’infiniment petit). On peut au moins se mettre d’accord sur le fait qu’il semble bien y avoir des lois physiques immuables qui régissent le monde qui nous entoure. Pour autant, il ne s’agit pas de faire de chaque homme un physicien en puissance. Le simple fait de penser pour chaque homme qu’il est incontestable que des lois régissent le réel doit suffire à construire une base solide, acceptable par tous. Comment rendre ce fait bandant, c’est-à-dire religieux, mystique ? « Ô grand mystère des lois de la physique qui nous gouvernent et auxquelles nous sommes soumis ! » Ce n’est pas gagné a priori, mais donnez un nom à cet ensemble de Lois, déifiez-le, et comme par magie vous aurez une nouvelle religion. Cet angle a aussi le mérite de faire de la beauté et de notre émerveillement face à une nature si bien réglée (illusion finaliste, mais que l’on partage tous) le point central, névralgique de ce qui relierait les hommes.

Ainsi, nous satisferions nos penchants naturels à la quête de sens et de mystère tout en restant au plus proche de la raison.

http://philomaniak.unblog.fr/2016/01/06 ... n-adeisme/

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 janv.16, 16:23
par Inti
Adéiste ou athéisme? La référence de départ est la même ....dieu. Adéiste ....Un néologisme sur la question de dieu. Atheisme ou adéistes ...Des sattelittes qui tournent autour d'un anthropocentrisme. :hi:

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 10 janv.16, 21:52
par Néant
Si Dieu doit exister, aurait-il une conscience transcendantale ? C'est à dire, une suprématie le caractérisant d'un humain ou un animal (supposons que l'âme existe).

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 10 janv.16, 23:58
par Karlo
Pourquoi pas ?

La particularité des dieux c'est que tu peux librement leur donner les pouvoirs et compétences que tu souhaites. Etant donné qu'ils ne se placent pas dans le champ des preuves, tu n'auras pas à démontrer ce que tu avances.
Donc si tu veux un dieu avec une conscience transcendantale, tu l'as.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 janv.16, 08:57
par Néant
Mais non, logiquement une conscience ou âme doit être soumise à des instincts et des capacités cérébrales qualifiantes etc.. donc ne peut être transcendantale. Remplaçons le par un âme qui vient de rejoindre le monde, dès le premier moment la pensée sera interrompue par des sentiments. l'âme est ce qui anime un corps, donc concrètement, supposons, dieu existe (avec une conscience) alors sa transcendance doit s'avérer dans son corps matériel. alors il ne sert absolument à rien de faire ce cercle, suffit de dire qu'il n'existe pas, cela se réfère à sa capacité matérialiste et non spiritualiste. corrélativement, comme le serait deux animaux. la notion de Dieu est sous apparence très abstraite. C'est l'innovation de l'homme, Certes, mais la question : Pourquoi plusieurs humains exigent l'existence d'une divinité ? Si quelqu'uns ne l'auraient pas inventés, d'autres l'auraient fait.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 05 avr.16, 16:38
par 75ninette13
Bonjour à tous.

Personnellement ce que je vois c'est que la nature est en parfaite symbiose, que ce soit la faune la flore la race humaine, tout est parfaitement calculé.
Comment notre corps est créé, c'est déjà une puissance inimaginable, comment tout est synchronisé, rien que le cerveau c'est d'un miracle. La croissance de chaque chose. D'un arbre, d'un animal ou d'un humain n'est ce pas une preuve d'un créateur ? Qui peut créer tout ça ? Ce n'est pas l'homme voyons...
Cela ne vous suffit pas ?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 05 avr.16, 22:30
par Karlo
La croissance de chaque chose. D'un arbre, d'un animal ou d'un humain n'est ce pas une preuve d'un créateur ?
Non, pourquoi ?

Qui peut créer tout ça ? Ce n'est pas l'homme voyons...
Pourquoi vouloir imposer forcément un créateur ?

Cela ne vous suffit pas ?
Non, en effet, c'est très loin de suffire.
On est là encore dans l'argument : c'est très compliqué, je ne comprends pas, donc j'invente un dieu qui explique tout .

Ce qui est un argument fallacieux.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 avr.16, 05:34
par jeudi
Karlo a écrit :Pourquoi pas ?

La particularité des dieux c'est que tu peux librement leur donner les pouvoirs et compétences que tu souhaites. Etant donné qu'ils ne se placent pas dans le champ des preuves, tu n'auras pas à démontrer ce que tu avances.
Donc si tu veux un dieu avec une conscience transcendantale, tu l'as.
Il n'y a pas une vérité mais des vérités, elles sont intérieures et ne concernent que nous-même. Nous n'avons pas tous la même vérité car nous n'avons pas le même ressenti, le même vécu, les mêmes expériences.
Une conscience supérieure existe, c'est aujourd'hui démontré scientifiquement par les physiciens quantiques qui font un pont entre science et spiritualité ce qui nous aide à comprendre les événements inexpliqués par la science matérialiste. Nous sommes énergie complètement fait d'énergie et selon notre niveau de conscience, la lumière entre.
Ca ne s'explique pas vraiment c'est ça qui coince, les gens qui n'ont pas du tout de sensibilité spirituelle, qui n'ont pas voulu voir plus en profondeur ce qu'il se passe en soi, ne peuvent pas comprendre que nous pouvons évoluer en conscience et ressentir qu'il se passe autre chose que lorsque nous nous comportons de manière mécanique.
C'est comme quand on demande à quelqu'un de nous expliquer comment il sait qu'il a rêvé et que maintenant, il est dans la réalité. Il ne peut pas l'expliqué, il dira seulement, je le vois bien, je le sens bien. C'est donc pareil pour les gens qui ont fait une expérience de mort imminente, ils savaient qu'ils ne rêvaient pas, qu'ils étaient dans la réalité. Si l'un peut décréter être dans la réalité, il n'y a pas de raison de qu'autres ne puissent pas le savoir..
Dieu, pour moi c'est tout cet équilibre et cette possibilité de voir que nous créons par notre pensée, il se passe donc quelque chose qui est hors de nous, une création parfaitement juste et équilibrée. A nous de savoir le reconnaître et ne pas passer comme des robots en pensant que nous ne sommes que de la mécanique.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 06 avr.16, 17:49
par Inti
jeudi a écrit :Une conscience supérieure existe, c'est aujourd'hui démontré scientifiquement par les physiciens quantiques qui font un pont entre science et spiritualité ce qui nous aide à comprendre les événements inexpliqués par la science matérialiste. Nous sommes énergie complètement fait d'énergie et selon notre niveau de conscience, la lumière entre.
Là je pense que tu mets la science au service de tes fantasmes métaphysiques. La MQ n'a jamais trouvé ni prouvé l'existence d'une conscience supérieure. Tu extrapoles. La MQ explore le comportement de la matière à un niveau fondamental et étudie la relation entre énergie, masse et lumière. L'idée de spiritualité n'entre en jeu qu'à partir du moment où l'homme se questionne ontologiquement sur le sens des êtres et des choses, Au niveau astrophysique, micro ou macro, on parle plutôt de principe organisateur qui n'est ni inférieur ni supérieur à la matière. Oui oui les lois astrophysiques qui conditionnent notre réalité nous réservent encore beaucoup de surprises et d'étonnement tant sur le plan atomique qu'anatomique. Un entendement humain fait d'abstractions sur un univers concret.

N'oublie surtout pas que ta "sensibilité spirituelle" passe par ton affect et que ta conscience en subit fortement l'influence. Tout le reste ne vise qu'à habiliter l'idée que certains sont animés d'une conscience morale bien supérieure aux autres. Et là nombreux sont les vertueux qui se disputent ou se magasinent la première place. :hi:

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 07 avr.16, 01:42
par J'm'interroge
jeudi a écrit :Il n'y a pas une vérité mais des vérités, elles sont intérieures et ne concernent que nous-même.
Faux. Il existe aussi des vérités (et erreurs) objectives et conceptuelles en plus des subjectives.
jeudi a écrit :Nous n'avons pas tous la même vérité car nous n'avons pas le même ressenti, le même vécu, les mêmes expériences.
Oui, ce qui revient à dire que nous n'avons pas les mêmes esprits.

Mais il ne faut pas oublier non plus qu'en dehors de ce qui n'est vrai qu'en tant que perçu, ressenti et représenté (vérités subjectives), il y a aussi ce qui est vrai en tant que constaté en commun et mesuré (vérités objectives) (scientifiques) et ce qui n'est vrai qu'en tant que formellement consistant * (vérités conceptuelles).

* note: logiquement consistant, c'est-à-dire : non contradictoire.
jeudi a écrit :Une conscience supérieure existe, c'est aujourd'hui démontré scientifiquement par les physiciens quantiques qui font un pont entre science et spiritualité....
Non, ce que tu dis là est objectivement et conceptuellement faux.

Ce n'est pas démontré et il n'y a même pas vraiment d'hypothèse valable en rapport, en tout cas de formulées et de publiées. Le fait qu'on peut le penser et que même des scientifiques y pensent n'est pas suffisant pour le moment. Y-a-t-il un article au sujet d'un tel "pont" qui soit passé dans une revue à commité de lecture restreint ? Il faudra encore du temps, ou une découverte fortuite pour que nos connaissances théoriques (objectives) évoluent à ce sujet.
jeudi a écrit :...ce qui nous aide à comprendre les événements inexpliqués par la science matérialiste. Nous sommes énergie complètement fait d'énergie et selon notre niveau de conscience, la lumière entre.
Heu.. C'est toi qui le dis, ce n'est pas de la science...
jeudi a écrit :Ca ne s'explique pas vraiment c'est ça qui coince, les gens qui n'ont pas du tout de sensibilité spirituelle, qui n'ont pas voulu voir plus en profondeur ce qu'il se passe en soi, ne peuvent pas comprendre que nous pouvons évoluer en conscience et ressentir qu'il se passe autre chose que lorsque nous nous comportons de manière mécanique.
La science n'explique pas tout en effet, mais au sujet de ce que tu dis là, s'il se peut effectivement qu'il y ait là quelques vérités objectives à mettre à jour, en revenche c'est bien pour le moment des affirmations qui ne sont vraies que d'un point du vu subjectif, le tien, même si beaucoup de personnes pensent comme toi. Il s'agit là d'affirmations qui ne sont donc vraies que relativement à des ressentis, des impressions et à des manières de se représenter les choses (vérités-erreurs subjectives).
jeudi a écrit :C'est comme quand on demande à quelqu'un de nous expliquer comment il sait qu'il a rêvé et que maintenant, il est dans la réalité. Il ne peut pas l'expliqué, il dira seulement, je le vois bien, je le sens bien. C'est donc pareil pour les gens qui ont fait une expérience de mort imminente, ils savaient qu'ils ne rêvaient pas, qu'ils étaient dans la réalité.
C'est bien ce que je dis : qu'il s'agisse là de choses vécues, autrement dit de vérités subjectives je ne le nie pas, mais s'agit-il pour autant nécessairement de vérités objectives, ce n'est pas sûr. Quant à ce que l'on en infère, est-ce toujours bien cohérent ? Ne trouverait-on pas dans les conclusions des expérienceurs de telles choses de vraies erreurs conceptuelles ?
jeudi a écrit :Si l'un peut décréter être dans la réalité, il n'y a pas de raison de qu'autres ne puissent pas le savoir..
Tout dépend de ce que l'on entend par réalité.
jeudi a écrit :Dieu, pour moi c'est tout cet équilibre et cette possibilité de voir que nous créons par notre pensée, il se passe donc quelque chose qui est hors de nous, une création parfaitement juste et équilibrée. A nous de savoir le reconnaître et ne pas passer comme des robots en pensant que nous ne sommes que de la mécanique.
Il y a bien "quelque chose hors de notre conscience propre qui en conditionne le contenu, ce n'est par contre pas une "création" à proprement parler, toute création dans le sens d'une action réfléchie se déroulant à un niveau moins fondamental de ce qui est au fond une pure cohérence, c'est vrai. Mais il faut distinguer cette cohérence intrinsèque qui est celles des possibles en soi de celle imaginée des possibles hypothétiques cette fois, qui ne le sont que d'après nous.

Je ne parlerais pas en outre du réel en soi comme de quelque chose de "mécanique".

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jeudi a écrit :Une conscience supérieure existe, c'est aujourd'hui démontré scientifiquement par les physiciens quantiques qui font un pont entre science et spiritualité ce qui nous aide à comprendre les événements inexpliqués par la science matérialiste. Nous sommes énergie complètement fait d'énergie et selon notre niveau de conscience, la lumière entre.
Inti a écrit :Là je pense que tu mets la science au service de tes fantasmes métaphysiques. La MQ n'a jamais trouvé ni prouvé l'existence d'une conscience supérieure. Tu extrapoles. La MQ explore le comportement de la matière à un niveau fondamental et étudie la relation entre énergie, masse et lumière. L'idée de spiritualité n'entre en jeu qu'à partir du moment où l'homme se questionne ontologiquement sur le sens des êtres et des choses, Au niveau astrophysique, micro ou macro, on parle plutôt de principe organisateur qui n'est ni inférieur ni supérieur à la matière. Oui oui les lois astrophysiques qui conditionnent notre réalité nous réservent encore beaucoup de surprises et d'étonnement tant sur le plan atomique qu'anatomique. Un entendement humain fait d'abstractions sur un univers concret.
Seule chose à redire : la matière c'est aussi un ancien héritage de la métaphysique. A la place de parler de "matière", je préfère l'expression plus neutre de "réalité objective en soi".

Or, l'atome n'est pas une réaité en soi, c'est une modélisation.

Attention donc de ne pas confondre "théorie scientifique" et "modèle théorique" : ----------> Le concept d' "atome" prend place dans le modèle standard, il s'agit bien là d'un modèle théorique.
Inti a écrit :N'oublie surtout pas que ta "sensibilité spirituelle" passe par ton affect et que ta conscience en subit fortement l'influence. Tout le reste ne vise qu'à habiliter l'idée que certains sont animés d'une conscience morale bien supérieure aux autres. Et là nombreux sont les vertueux qui se disputent ou se magasinent la première place. :hi:
Très bien observé !

;)