D'où vient la morale ?
Posté : 30 juil.15, 00:03
Bonjour,
Si je poste cela ici c'est parce que je me pose quelques questions à ce propos.
On entend très souvent cet argument de la part de croyants (monothéistes) : c'est la religion qui est au fondement de la morale. Sans dieu, pas de bonté. Avec ses corolaires plus ou moins assumés : les athées sont amoraux (voire mauvais) par essence.
Jusqu'ici je ne m'étais jamais vraiment posé de questions là dessus.
Mais récemment il m'est apparu que c'était faux : les croyants ne tirent pas leur morale des écritures.
Non.
Ils filtrent comme tout le monde ce qui leur parait juste, moral, dans les écritures et le séparent de ce qu'ils considèrent comme non-valable sur le plan moral.
Qu'il s'agisse de la bible ou du coran, les croyants actuels ne les prennent pas au pied de la lettre. Ils sélectionnent.
Ils sont donc munis d'un critère qui leur permet de sélectionner ce qu'ils vont prendre au pied de la lettre et ce qu'ils vont considérer comme "symbolique", inadapté au monde actuel...
Ils sont donc logés à la même enseigne que les athées : ils bâtissent leur propre morale en fonction de critères qu'ils reconnaissent. Ce qui leur permet de trier dans leurs livres ce qu'il faut appliquer et ce qu'ils faut tenir pour purement symbolique et inapplicable concrètement.
Je pense donc que les religieux tirent leur morale de la même manière que les athées, à la différence qu'ils se sentent obligés de la faire correspondre, au moins symboliquement, à un ou plusieurs écrits anciens. Il leur faut donc effectuer un gros travail de tri et de justification, écartant ce qui ne leur plait pas et insistant sur ce qui leur plait.
Nb : On peut citer quelques exemples de morceaux de bravoure morale bibliques comme coraniques qui sont heureusement abandonnés par le filtre moral des religieux.
La vision de la condition féminine dans ces livres "saints" est un des exemples les plus criants. Beaucoup de religieux l'abandonnent, du moins en partie (même si effectivement la religion continue d'être un puissant moteur pour le sexisme).
Ou encore le traitement réservé aux vaincus de guerres.
Si je poste cela ici c'est parce que je me pose quelques questions à ce propos.
On entend très souvent cet argument de la part de croyants (monothéistes) : c'est la religion qui est au fondement de la morale. Sans dieu, pas de bonté. Avec ses corolaires plus ou moins assumés : les athées sont amoraux (voire mauvais) par essence.
Jusqu'ici je ne m'étais jamais vraiment posé de questions là dessus.
Mais récemment il m'est apparu que c'était faux : les croyants ne tirent pas leur morale des écritures.
Non.
Ils filtrent comme tout le monde ce qui leur parait juste, moral, dans les écritures et le séparent de ce qu'ils considèrent comme non-valable sur le plan moral.
Qu'il s'agisse de la bible ou du coran, les croyants actuels ne les prennent pas au pied de la lettre. Ils sélectionnent.
Ils sont donc munis d'un critère qui leur permet de sélectionner ce qu'ils vont prendre au pied de la lettre et ce qu'ils vont considérer comme "symbolique", inadapté au monde actuel...
Ils sont donc logés à la même enseigne que les athées : ils bâtissent leur propre morale en fonction de critères qu'ils reconnaissent. Ce qui leur permet de trier dans leurs livres ce qu'il faut appliquer et ce qu'ils faut tenir pour purement symbolique et inapplicable concrètement.
Je pense donc que les religieux tirent leur morale de la même manière que les athées, à la différence qu'ils se sentent obligés de la faire correspondre, au moins symboliquement, à un ou plusieurs écrits anciens. Il leur faut donc effectuer un gros travail de tri et de justification, écartant ce qui ne leur plait pas et insistant sur ce qui leur plait.
Nb : On peut citer quelques exemples de morceaux de bravoure morale bibliques comme coraniques qui sont heureusement abandonnés par le filtre moral des religieux.
La vision de la condition féminine dans ces livres "saints" est un des exemples les plus criants. Beaucoup de religieux l'abandonnent, du moins en partie (même si effectivement la religion continue d'être un puissant moteur pour le sexisme).
Ou encore le traitement réservé aux vaincus de guerres.