Page 6 sur 6

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 03 janv.17, 00:52
par J'm'interroge
Sujet: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Réponse : non.

Non, déjà car la perception (en relation avec les données brutes des sens) n'est qu'un aspect de notre pensée, laquelle comporte des éléments non perçus mais inférés comme par exemple la notion ou impression de distance que permet la vision binoculaire.

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 03 janv.17, 05:24
par kaboo
Bonjour Inti.
kaboo a écrit :Avec le temps, sans doute finira-t-il par commencer à opérer des transferts de "consciences" dans des "machines" capables de rivaliser, voire de dépasser l'humain.
En parallèle, le processus d'évolution continuera à faire ce pourquoi il est destiné. Faire évoluer l'être humain. Mais, s'il en a, quelles sont ses limites ?
Inti a écrit :Pour ça kaboo il faut comprendre que la nature est évolutive et que la culture est son facteur d'évolution. La forme qui accompagne la nature humaine.
La culture et l'instruction dépendent du petit d'homme.
L'intelligence et la force physique dépendent de la nature.

En cas de catastrophe naturelle, version Atlantide, Déluge, Météore, ... ce seront toujours les plus forts et/ou les plus intelligents qui survivront.
Cela, Platon le décrit clairement dans le Timée et le Critias.
Inti a écrit :J'ai donné à vic un débrouillage sur la physique et la métaphysique en lui signifiant que la physique c'est la nature dans son expression génétique et biologique
et la métaphysique, notre interprétation du monde et de cette nature.
Oui. C'est la base des superstitions et des croyances en tout et son contraire.
En réalité, derrière les croyances, se cache l'instinct de conservation qui est le fils de la nature, donc de l'évolution.
Tout le monde ou presque à peur de la mort.
Inti a écrit :Nul besoin de transcendance ou transhumanisme pour continuer à assurer une évolution naturelle de l'espèce humaine.
En effet, mes parents m'ont transmis leurs patrimoines génétiques qu'à mon tour je transmet à mon fils qui le transmettra à ses enfin qui ...
Cependant comme tu le faisais remarquer plus haut (il me semble), sans cultures, sans instructions, nous ne pourrions pas transmettre de savoir.
Inti a écrit :À partir du moment où on associe le spirituel au surnaturel on peut se demander si le surréalisme ne l'emporte pas sur une perception réaliste de ce qu'est la nature dans tous ses fondements et composantes. :hi:
L'un comme l'autre ne font que rassurer les personnes qui ont peur de l'inconnu. Or l'inconnu, c'est le Sel de la Vie. :D

Et pour en revenir au sujet, il est évident que cette grande inconnue est ce que l'on ne perçoit pas.
Or, si l'univers est infini, alors le champ de perception l'est aussi. Ce n'est qu'une question de temps.
Le temps n'existant pas (?) disons que ce n'est qu'une question de patience.

@+ :hi:

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 04 janv.17, 18:04
par ultrafiltre2
ce que l'on perçoit de l'univers est en terme de pourcentage un infinitésimal bien loin des 20% ou 5% mais 0%+ un infinitésimal%=un infinitésimal%

mes sources ?

c'est la source donnée par la vision des logiciens à propos de MQ où ils se donnent le concept d'observable et de non observable

lire leur propos en cliquant sur lien là puis après lecture cliquer sur le lien donné sur ce post là -bas

http://www.forum-religion.org/sciences/ ... l#p1133368

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 05 janv.17, 02:08
par Ase
Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.

Ase

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 05 janv.17, 10:16
par ultrafiltre2
Ase a écrit :Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.
Ase
non mais je suis parfaitement d'accord avec toi Ase (à propos de la phrase écrite en dessous de ta question)
en ce qui me concerne mais certes cela n'engage que moi
mon propos suivant qui reste à prendre ou à laisser :

de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 05 janv.17, 12:26
par J'm'interroge
Ase a écrit :Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.

Ase
Bien c'est très bien dit, je n'ai rien à en redire, je préciserais toutefois :

Nous ne percevons de la réalité [en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)] que l'apparence de celle-ci [qui n'est en fait qu'une saisie mentale] et n'avons accès qu'à un aspect [de ce] réel [en soi ou champ des possibles en soi à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat), aspect] que nous reconstruisons [non pas "dans" notre esprit, ce qui ne voudrait pas dire grand chose, mais par le moyen de l'] esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets [, mentales] sont ainsi [non pas des reflets, mais des isomorphismes] du réel [en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)].

________________
ultrafiltre2 a écrit :de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
Pourquoi parles-tu de "matière" ?
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
L'ombre d'une autre lumière... C'est dit poétiquement mais oui, je pense la même chose.

Mais que cette "autre lumière" elle-même éclairée par "une autre lumière" encore, je ne sais pas, je pense un truc similaire mais ce n'est peut-être pas la même chose que toi.

Il faudrait que tu sois un peu plus précis.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
Cette "autre matière solide" n'est autre selon moi que ce que j'appelle le champ des possibles en soi. Qui n'est pas une substance mais une structure cohérente faite de simples possibilités en soi, à distinguer comme je le disais plus haut de celles qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat.

C'est mon vocabulaire mais Anatole khélif semble avoir des expressions pour dire les mêmes choses qui te parlent mieux.

Cela dit ce champ n'est pas analogue, similaire ou homologue à ce que nous en percevons, il n'y a entre lui et ce que nous en percevons, représentons et ou formalisons, que des isomorphismes pour certaines choses, certaines choses seulement.

Pas vraiment donc de matière ni de soleil en ce monde... Encore que, si, mais d'une certaine manière, quasi inconnaissable, ou dit autrement : infiniment peu connaissable.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
Possible que cela ne soit que ça. Je pense cependant que c'est un peu plus complexe que ça.
ultrafiltre2 a écrit :et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle
Il faut comprendre de plus que ce qui fait la trame structurelle de l'univers objectif, ne le comprend très probablement que comme une parmi une infinité de possibilités autres, également structurée en elle.

_______________
ultrafiltre2 a écrit :lire leur propos en cliquant sur lien là puis après lecture cliquer sur le lien donné sur ce post là -bas

http://www.forum-religion.org/sciences/ ... l#p1133368
Ce gars là, il me plait bien !

Re: Le réel se réduit-il à ce que l'on perçoit ?

Posté : 05 janv.17, 16:25
par Ase
de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle
Connais-tu les travaux du théoricien Bernard Baars ?
Son modèle (approche matérialiste), assez intéressant, permet d'expliciter l'idée d'un "petit théâtre" qui se déroule au sein de ce qu'on baptise "conscience" pris dans le sens simple de "cela" qui permet de lire le contenu des pensées qui elles-mêmes "se projettent" sur ce qu'on appelle "l'écran de la conscience".
Son modèle consiste à partir d'une métaphore avec une scène de théâtre, laquelle présente un avant-plan et un arrière-plan avec éventuellement des plans intermédiaires plus ou moins profonds et éclairés. Pendant que le projecteur projette un faisceau de lumière qui éclaire, de façon sélective, l'avant-plan "urgent" et "immédiat", pendant ce temps, il y a des objets (des pensées parasites) qui bougent dans l'ombre derrière (c'est la pensée semi-consciente à l'arrière-plan de notre flux vif de pensées actuelles sur lequel on se concentre). Pour dire les choses de manière simple, sur "l'écran de notre conscience" on à une "scène mentale" qui se déroule, avec des pensées qui traversent notre "esprit" aussi bien en "avant-plan" qu'en "arrière-plan". De cette métaphore, la conscience joue le rôle du projecteur attentionnel qui éclaire la scène principale où jouent les acteurs, tandis que la "scène de théâtre", cet "écran de la conscience" est ce qu'on appelle la conscience phénoménale.

Cordialement,
Ase