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Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 06:04
par Farore97
Saint Glinglin :
En claire, je viens de te contrarié et du coup tu m'envoies ce message pour me dire que tu n'as plus grand chose à proposer. Un simple "comme tu veux aurait pu faire l'affaire, mais il a fallu que tu en rajoute une couche, je ne sais trop pourquoi.

Le problème ne se fait pas sans contrainte saint glinglin. Cela doit être pris en compte, non pas parce que j'aimerais passé par une guérison qui me conviennent personnelement au même titre que l'on choisi l'option buisness lors d'un vol en avion, mais parce que si je fonce comme tu me le dit je peux faire du mal autour de moi (genre à ma famille par exemple).

Je suis sur que tu sais ce que cela fait d'avoir une famille.

Et il se trouve que si je voudrais guérir c'est pour l'autre que je le fais, non pour ma petite personne. Des gens vivent autour de moi et je les perturbe à cause de cela. Avoir ce sentiment de rester petit c'est avoir ce sentiment de devoir être toujours obligé d'être accompagné. Mais les gens à côté, ceux qui t'aime tu les vois trimer et souffrir pour toi. Et ce n'est pas mon souhait de les voir se déchiqueter pour moi, même si cela leur permettrait de réaliser leur humanité. Je ne mérite pas que l'on souffre pour moi.

Gadou :

La mort m'a longtemps interrogé sur ce comment je devait vivre ma vie. Aujourd'hui, je sais seulement que si je devais mourir ce jour même, je n'aurai pas peur, mais je serai triste de quitter cette vie. Tant de potentiel qui nous est donné en si peut de temps. C'est comme posséder 5 minutes d'éternités. Qu'en fairais-tu ?

En sachant que très probablement rien ne me sera réservé après cette existence, et que la mort est un évènement totalement indépendant de la vie de ce même individu, je dirai que le but de la vie serai d'agir pour l'autre, celui qui vit et celui qui verra le jour. Consacré sa vie pour un monde meilleur au génération futur est en mon sens là ici le seul chemin qui vaut la peine d'être suivi si l'on ne souhaite pas tombé dans "un pseudo cycle de l'absurde" à la Albert Camus.

Lorsque je suis né, je ne me suis pas préparé à voir quelque chose d'aussi beau que de vivre. Et qui aurait pu s'y attendre d'ailleurs de savoir que la vie est la chose la plus belle au monde ? J'ai été emerveiller parce qu'il s'agissait là d'un miracle.
Et il me parait désormais limpide que si l'autre ni avait pas été, la vie aurait perdu toute ses couleurs. Je parle de l'autre, de ceux qui sont et ont été vivant à mes côtés. Mais je parle aussi de ceux qui ont construit ce monde et que je ne connaitrait jamais personnellement parce qu'ils n'étaient plis à ma naissance. Je ne pense pas avoir tout vu de la vie, mais je pense que j'en ai assez vu pour dire à titre personnel que je peux partir à tout moment.

Mais je ressentirais alors la culpabilité d'avoir exploiter la vie et ne rien y avoir fait. N'avoir été que de passage et ne pas m'être réellement senti concerné par ce que les autres ont accompli pour que les gens de ma générations vivent le mieux possible. Même si il n'y a absolument aucune raison que je me fasse généreux, les gens qui m'ont précédé n'en avait aucune eux non plus. Et je reconnais que c'est grâce à cet acte désintéressé que j'ai été heureux. C'est pourquoi il faut quand même faire quelque chose même si tout cela semble absurde. Parce que je ressentirais le fait de n'avoir été personne parce que je n'aurai rien fait et que je serai resté passif et oisif toute ma vie.

Il y a en mon sens quelque chose à faire, un devoir à accomplir, une dette envers tout ces gens du passé et du présent. Et je me dois de renvoyer l'ascenseur pour ceux d'aujourd'hui, mais aussi pour les enfants de demain. C'est ainsi que je peux rendre ma dette.

La vie n'a pas de valeur. Ca veut dire ce que ça veut dire : tu n'en fait rien, elle ne vaut rien. Tu détruis d'autres vies avec, elle devient nuisibles et mériterai de n'avoir jamais exister. Tu en sauves ou tu permet leur bien être de d'autres, elle devient harmonieuse car elle trouve sa place dans le jardin de la vie.
Mon but c'est d'arrivé à un quota qui soit non seulement rempli, mais aussi de permettre à ceux qui vont me suivre d'exploiter encore plus leur potentiel. N'est pas intéressant de cette manière de vivre la vie ?

Il n'y a effectivement Gadou rien que la mort n'emportera pas de moi... Elle m'effacera d'un simple souffle. Mais elle n'emportera cependant pas une chose, parce que celle-ci je prendrai soins de la léguer avant que le courant ne m'emporte. Elle n'emportera pas la trace que j'ai laissé sur ce monde. Et même si personne ne s'en rendra compte, je saurai que si je n'avais pas été là ça se serai senti.

MAIS VOILA !

J'ai ce problème dans ma tête, ce complexe qui fait que je suis incapable d'atteindre ce que je prétends ici vouloir rendre comme service à l'humanité toute entière

Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 14:09
par gadou
Farore97 a écrit : MAIS VOILA !

J'ai ce problème dans ma tête, ce complexe qui fait que je suis incapable d'atteindre ce que je prétends ici vouloir rendre comme service à l'humanité toute entière
J'ai lu ça quelque part:
"Est-il donc possible que ce qui est bon soit devenu pour moi une cause de mort ? Au contraire, c'est le péché ! En effet, il m'a donné la mort en se servant de ce qui est bon pour manifester sa nature de péché et pour montrer son excessive perversité par le moyen du commandement.
Nous savons que la Loi a été inspirée par l'Esprit de Dieu, mais moi, je suis comme un homme livré à lui-même, vendu comme esclave au péché. En effet, je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux, et c'est ce que je déteste que je fais. Et si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la Loi est bonne.
En réalité, ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ce que je suis par nature.
Vouloir le bien est à ma portée, mais non l'accomplir.
Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets. Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais mais c'est le péché qui habite en moi. "

Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 14:33
par ultrafiltre2
merci Gadou
Romain livre VII

Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 23:04
par Farore97
Est- tu en train de me dire que je suis dans l'erreur en essayant de poursuivre un tel but ?

Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 23:11
par ultrafiltre2
Farore97 a écrit :Est- tu en train de me dire que je suis dans l'erreur en essayant de poursuivre un tel but ?
je ne sais pas pour Gadou mais moi je ne suis rien pour te dire ce genre de choses
Romain chapitre VII dit lui

Re: Syndrome

Posté : 09 déc.17, 23:39
par Farore97
Gadou ;

Après avoir lu le VRAI texte (merci ultrafiltre) je perçois effectivement ce que l'auteur ressent.

Ce qu'il vit est l'eternel combat au sein de l'esprit de l'Homme entre la servitude et la liberté.

Ce sont deux chevaux rivaux. Ils se détestent et s'affrontent cruellement de manière impitoyable sans arrêt. Ils souffrent lorsqu'ils sont réunis. Mais ils souffrent encore plus lorsqu'ils sont séparés., car l'un ne peut exister sans l'autre.
A toute heures ils cherchent la confrontation pour obtenir à travers celle-ci la réconciliation. Mais ce qu'ils souhaitent obtenir, ils ne l'auront jamais. Car tout cela relève de l'impossible.


d'où peut être les origines de ce mal en moi ....
.......
Mais que faire alors ?

Re: Syndrome

Posté : 10 déc.17, 01:56
par gadou
Farore97 a écrit : d'où peut être les origines de ce mal en moi ....
.......
Mais que faire alors ?
Tu as lu la suite ?
L'auteur propose un espoir mais pas pour tout de suite, cet espérance est la mienne et elle change la vie:

"J'estime d'ailleurs qu'il n'y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire qui va se révéler en nous. C'est en effet cette révélation des fils de Dieu que la création attend avec un ardent désir. Car la création a été soumise au pouvoir de la fragilité ; cela ne s'est pas produit de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise. Il lui a toutefois donné une espérance : c'est que la création elle-même sera délivrée de la puissance de corruption qui l'asservit pour accéder à la liberté que les enfants de Dieu connaîtront dans la gloire. Nous le savons bien, en effet : jusqu'à présent la création tout entière est unie dans un profond gémissement et dans les douleurs d'un enfantement. Elle n'est pas seule à gémir ; car nous aussi, qui avons reçu l'Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du coeur, en attendant d'être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré."

Re: Syndrome

Posté : 10 déc.17, 02:14
par Farore97
Ouais bon là il va falloir que tu m'aide à interpréter ce qu'il a dit. Parce que avec le mot "Dieu", "esprit saint", "dans la gloire de...."etc,... déjà que je suis pas croyant mais alors là, je trouve ça pas très claire.

Re: Syndrome

Posté : 10 déc.17, 13:32
par gadou
Farore97 a écrit :Ouais bon là il va falloir que tu m'aide à interpréter ce qu'il a dit. Parce que avec le mot "Dieu", "esprit saint", "dans la gloire de...."etc,... déjà que je suis pas croyant mais alors là, je trouve ça pas très claire.
La gloire c'est ce qui est beau, magnifique, merveilleux, admirable, puissant, éclatant, etc...
L'esprit saint, c'est ce qui porte à l'amour, à l'humilité, à la douceur, la bonté, la fidélité, de justice, etc...
Dieu c'est l'esprit du commencement, la volonté qui a présidé au développement de la nature dans toute sa variété et sa beauté, et à l'apparition des humains les plus pures merveilles de la nature.

L'auteur explique que la nature souffre de n'être pas belle comme au commencement, il dit que ce n'est pas elle-même qui s'est détérioré toute seule, mais que quelqu'un la détériorée. Et, comme la nature, les humains souffrent aussi de ce drame et ils en souffrent d'autant plus quand ils ont cet esprit du commencement, cet esprit d'amour et de justice dans leurs corps détériorés, fous, malades et mortels. Mais un jour viendra où des humains animés de cet esprit du commencement, de cet esprit saint, seront débarrassés de leur corps détérioré, recevrons une gloire nouvelle et incorruptible qui leur permettra de redonner à la nature entière une beauté encore meilleure que sa beauté initiale.