Le sens du bien et du mal, les athées, les croyants
Posté : 18 août18, 08:02
Les croyants pensent que les lois morales ne peuvent pas être d'origine physique, et qu'elle doivent donc nécessairement provenir de Dieu (toujours ce besoin de donner une explication à ce qui est à première vue est inexplicable). Cela se corrèle avec la thèse que l'homme est pécheur par essence et que Dieu lui permet de "se racheter". Ils croient aussi que les athées n’ont aucune base à partir de laquelle ils peuvent qualifier quelque chose de bon ou de mauvais, et que par conséquent ils ont emprunté la morale aux religions.
Les athées pensent que les comportements moraux font partie de l’héritage de notre évolution. Les avantages pour la survie n'étant pas seulement des caractères physiques, comme la stature verticale et le pouce opposable, mais aussi des instincts et la faculté de se mettre à la place de l'autre pour savoir comment il pense et comment il va réagir. Parce que c'est un avantage pour la survie du groupe, donc un avantage dans le cadre de la sélection naturelle.
Même si tous les athées n'ont pas compris cela et n'ont pas d'explication, cela n'a finalement pas d'importance.
L'important est que le sens du bien et du mal est présent chez tous les hommes quelle que soit leur degré de croyance ou d'athéisme.
Remarquons que la morale progresse, à cause du développemant des connaissances. Par exemple elle tend à s'appliquer à l'humanté entière, et pas seulement à un certain peuple élu.
Souvent l'erreur des religions est que leur morale est restée fixée à l'époque de la rédactions des textes sacrés, et qu'elle évolue très difficilement, étant considérée comme la parole de Dieu infaillible et définitive.
Tandis qu'être conscient qu'elle est d'origine humaine et qu'elle peut être imparfaite
permet de la remettre en question et de la faire évoluer.
On peut reprocher à certains athées de dévier la morale pour la faire concorder avec leur propre intérêt matériel, ou avec une certaine idéologie.
On peut reprocher aux croyants d'avoir une morale dépassée tirée leur livre sacré qui peut mener aux pires extrémismes.
Cependant malgré ces dérives qui sont plutôt le fait de fanatiques de tous bords,
et malgrés certaines différences, on ne peut que constater que le sens du bien et du mal est le propre de tout humain.
Tout le monde veut faire le bien, la difficulté est que tout le monde n'a pas la même définition du bien sur certains sujets, c'est pourqui il est primordial de laisser à chacun sa liberté de conscience.
De plus on veut faire le bien non seulement de façon ponctuelle, mais aussi pour tendre à arriver à un avenir meilleur pour l'humanité.
Certains croyants ont encore une interprétation trop simpliste des textes sacrés qui leur fait placer le "Royaume de Cieux" sur un plan immatériel et indéfini, quoique le sens profond est que notre monde tangible s'améliore moralement si on fait continuellement des efforts dans ce sens.
Finalements athée et croyants ont dans l'ensemble une morale semblable et tendent vers un monde meilleur moralement.
C'est cela l'important.
Et pour tendre vers ce monde meilleur il faut qu'athées et croyants cesser de se mépriser réciproquement. Dire qu'on est moins intelligent que soi est l'une des modalités du mépris. Le menacer de punition divine ou humaine en est une autre. Et mépriser est un premier pas vers la violence.
Les athées pensent que les comportements moraux font partie de l’héritage de notre évolution. Les avantages pour la survie n'étant pas seulement des caractères physiques, comme la stature verticale et le pouce opposable, mais aussi des instincts et la faculté de se mettre à la place de l'autre pour savoir comment il pense et comment il va réagir. Parce que c'est un avantage pour la survie du groupe, donc un avantage dans le cadre de la sélection naturelle.
Même si tous les athées n'ont pas compris cela et n'ont pas d'explication, cela n'a finalement pas d'importance.
L'important est que le sens du bien et du mal est présent chez tous les hommes quelle que soit leur degré de croyance ou d'athéisme.
Remarquons que la morale progresse, à cause du développemant des connaissances. Par exemple elle tend à s'appliquer à l'humanté entière, et pas seulement à un certain peuple élu.
Souvent l'erreur des religions est que leur morale est restée fixée à l'époque de la rédactions des textes sacrés, et qu'elle évolue très difficilement, étant considérée comme la parole de Dieu infaillible et définitive.
Tandis qu'être conscient qu'elle est d'origine humaine et qu'elle peut être imparfaite
permet de la remettre en question et de la faire évoluer.
On peut reprocher à certains athées de dévier la morale pour la faire concorder avec leur propre intérêt matériel, ou avec une certaine idéologie.
On peut reprocher aux croyants d'avoir une morale dépassée tirée leur livre sacré qui peut mener aux pires extrémismes.
Cependant malgré ces dérives qui sont plutôt le fait de fanatiques de tous bords,
et malgrés certaines différences, on ne peut que constater que le sens du bien et du mal est le propre de tout humain.
Tout le monde veut faire le bien, la difficulté est que tout le monde n'a pas la même définition du bien sur certains sujets, c'est pourqui il est primordial de laisser à chacun sa liberté de conscience.
De plus on veut faire le bien non seulement de façon ponctuelle, mais aussi pour tendre à arriver à un avenir meilleur pour l'humanité.
Certains croyants ont encore une interprétation trop simpliste des textes sacrés qui leur fait placer le "Royaume de Cieux" sur un plan immatériel et indéfini, quoique le sens profond est que notre monde tangible s'améliore moralement si on fait continuellement des efforts dans ce sens.
Finalements athée et croyants ont dans l'ensemble une morale semblable et tendent vers un monde meilleur moralement.
C'est cela l'important.
Et pour tendre vers ce monde meilleur il faut qu'athées et croyants cesser de se mépriser réciproquement. Dire qu'on est moins intelligent que soi est l'une des modalités du mépris. Le menacer de punition divine ou humaine en est une autre. Et mépriser est un premier pas vers la violence.