Re: La croyance et les femmes
Posté : 05 nov.18, 12:41
Un ramassage de stéréotypes.
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
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Sujet du message : Pour clore le dossier DieuInti a écrit :
La nature nous dote d'un pouvoir d'orientation, c'est inné. Il est vrai que les "scientistes" versent parfois dans le nihilisme
Mais non. J'aurais voulu être un scientifique mais mon quotient intellectuel était insignifiant. Je suis devenu chiantifique. Ça marche?King Julian a écrit :Tu es notre maître à tous, Inti
Jeter un pavé dans la marre ici sera le bienvenu , perso j'aime les bonnes éclaboussures ! Mais quelques éléments construits sont plus percutants qu'une phrase moralisatrice .Inti a écrit : Je voulais juste jeter un pavé dans la marre ...
C'était pas une moralisation. Un constat personnel.en toute humilité.King Julian a écrit :! Mais quelques éléments construits sont plus percutants qu'une phrase moralisatrice
L'un et l'autre ne sont pas incompatibles, surtout quand le constat personnel est rendu public.Inti a écrit : C'était pas une moralisation. Un constat personnel.en toute humilité.
C'est peut-être parce que je suis moi-même un matou pas de première jeunesse…King Julian a écrit :Avec Le vieux chat, vous êtes des spécialistes de la présentation !
Le sujet « La croyance et les femmes » devient un peu « Les croyances sur les femmes ».King Julian a écrit :Voila des arguments pertinents et sourcés qui nuancent voire corrigent la thèse dans laquelle le fil du sujet s'embarquait jusque là
Le vieux chat a écrit : a écrit:
la femme est capable de faire plusieurs choses à la fois
Oui, je crois qu'il vaut mieux dire que la femme est capable de penser à plusieurs choses à la fois.Corwin a écrit :Une idée couramment répandue.
Mais… si elle aussi était un mythe ?
Tes observations sont conformes aux constatations des scientifiques.Le vieux chat a écrit :Oui, je crois qu'il vaut mieux dire que la femme est capable de penser à plusieurs choses à la fois.
Je n'ai pas étudié ce sujet en détail comme tu l'as fait, mais j'appuie quand même cette idée par des choses que je remarque souvent, par exemple, entre autres […]
La plupart des gens, quand on les contrarie, adoptent automatiquement une attitude passive ou agressive. Les personnes émotionnellement intelligentes, elles, demeurent fermes et posées en évitant les réactions émotives excessives. Cela leur permet de neutraliser les individus au caractère difficile, voire toxique, sans s'en faire des ennemis.
Les personnes au QE faible se font très vite une opinion, puis montrent un biais de confirmation, c'est-à-dire qu'elles ne relèvent que les arguments allant dans leur sens, en ignorant tout élément contradictoire. Le plus souvent, elles défendront leur position bec et ongles […] Les personnes émotionnellement intelligentes laissent le temps à leur réflexion de mûrir, conscientes que leur première réaction est dictée par l'émotion.
S'accrocher à sa rancune, c'est s'accrocher à son stress, ce que les personnes émotionnellement intelligentes prennent toujours soin d'éviter. Tourner la page, au contraire, offre non seulement un soulagement, mais aussi des bienfaits pour votre santé.
Si vous vous sentez incompris, c'est parce que vous ne parvenez pas à faire passer vos messages de manière intelligible pour autrui. Les personnes émotionnellement intelligentes savent que même avec de l'expérience elles ne peuvent communiquer toutes leurs idées à la perfection. Elles remarquent que leurs interlocuteurs ne comprennent pas ce qu'elles veulent dire, adaptent leur approche et exposent leur pensée avec plus de clarté.
Contrairement au QI, le QE est extrêmement malléable. Lorsqu'on entraîne son cerveau par la pratique répétée de comportements émotionnellement intelligents, il bâtit les réseaux nécessaires afin de les rendre automatiques. Plus le cerveau consolide l'usage de ces nouveaux comportements, plus les connexions dont dépendaient nos habitudes néfastes disparaissent. Vous commencerez vite à faire preuve d'intelligence émotionnelle en réaction à votre environnement, de manière tout à fait naturelle.
la nouvelle étude a confirmé que les femmes montraient en moyenne plus d'empathie que les hommes. Cependant, cette différence n'est pas due à notre ADN", a poursuivi l'université de Cambridge dans un communiqué. Elle s'expliquerait plutôt par "d'autres facteurs biologiques non génétiques", hormonaux par exemple, "ou des facteurs non biologiques tels que la socialisation, lesquels diffèrent tous deux en fonction du sexe".
Corwin a écrit :chez les hommes intuition et émotion sont déconnectés de la logique, alors que chez les femmes tout cela est intimement lié.
Les hommes pourraient alors être plus sujets à certains conflits intérieurs, dilemmes entre raison et passion, entre analyse et intuition, alors que les femmes auraient plus de facilités à intégrer à leur réflexion ce qu'elles ressentent .
On comprendrait que cela ait des conséquences sur les croyances.
Je me joins Au vieux chat pour t'applaudir aussi .Le vieux chat a écrit :
Bravo, Corwin
Corwin a écrit :
chez les hommes intuition et émotion sont déconnectés de la logique, alors que chez les femmes tout cela est intimement lié.
Les hommes pourraient alors être plus sujets à certains conflits intérieurs, dilemmes entre raison et passion, entre analyse et intuition, alors que les femmes auraient plus de facilités à intégrer à leur réflexion ce qu'elles ressentent .
On comprendrait que cela ait des conséquences sur les croyances.
L'évolution procède de la variabilité et d'inattendu en effet, mais il faut tenir compte d'un puissant facteur structurant : l'héritabilité.Corwin a écrit :Après tout, l'évolution procède de l'exception. La « création naturelle » est le fruit de l'inattendu, voire d'erreurs opportunes…
Je faisais le reproche aux documents en question. Car les spécialistes le font par ailleurs, voir les citations d'Augustin Fuentes dans mon message du 3 novembre 2018.Crowin a écrit :Mais les spécialistes, eux, trouvent sans doute délicat d'extrapoler entre les espèces.
Oui, et tu le montres très bien dans ton message. Néanmoins, s'il ne faut pas considérer l'évolution comme linéaire (je suis d'accord ), je pense qu'il est tout de même pertinent de dégager et commenter les tendances sur de longues périodes. Dans les exemples que tu montres, on perçoit une oscillation entre sociétés patriarcales et sociétés égalitaires. On pourrait donc raisonnablement résumer la société humaine entre ces deux points : le patriarcat extrême et l'égalité des sexes. Et ce positionnement peut être arbitrairement pondéré par la durée des civilisations ou encore le nombre d'individus qu'elles comprenaient respectivement. Mais si le positionnement exact de cette tendance manque de précision, cela n'exclut pas d'avoir par ailleurs une (quasi) certitude : la tendance révèle que le curseur est fort éloigné de la situation matriarcale.Corwin a écrit : Mais peut-être avons-nous un peu trop tendance à considérer l'évolution comme linéaire. Nous pensons par exemple que le statut des femmes s'est amélioré graduellement au fil des siècles. En réalité, le processus est plutôt en dents de scie.
Avant tout, spirituel !King Julian a écrit : *héritage génétique ou comportemental
La curiosité me brûle : sur quelle(s) base(s) t'appuies-tu pour savoir cela ?Mormon a écrit : Ce qui fait qu'à la résurrection, il y aura davantage de femmes sauvées que d'hommes.
Nous avons la chance que pas mal d'études aient été effectuées assez récemment. Il y a peu de temps encore, il eût fallu se contenter de spéculations plus ou moins hasardeuses.Le vieux chat a écrit :Tu as fait le tour de la question, avec en plus une bibliographie
Bien entendu.King Julian a écrit :je ne t'apprends pas qu'une tendance n'est pas contredite par des exceptions, des valeurs atypiques.
je répondrai que, si l'on postule une corrélation entre l'influence de l'intuition sur la cognition des femmes, et leur subordination sociale, l'hypothèse n'est pas absurde.King Julian a écrit :au vu des sources déjà commentées dans les messages précédents, cela vous paraît-il crédible de justifier la différence d'interaction logique/émotions entre homme et femme par un héritage* antérieur à l'apparition de l'espèce humaine ? Est-ce probable ?
Une société peut-elle fonctionner sans pères ni époux ? Il existerait au moins un groupe humain composé d'hommes et de femmes rigoureusement célibataires, d’hommes et de femmes qui délaisseraient donc la famille telle qu’on la pense et telle qu’on l’organise en général : les NA de Chine (…) peuple de quelques dizaines de milliers de personnes qui vivent dans les montagnes froides du Sichuan.
La langue des Na ne contient pas de nom pour définir le père ou le mari (…) Car dans la société Na, tout enfant fait automatiquement partie de la lignée de sa mère. Les sœurs et les frères travaillent et vivent ensemble, dans la même maisonnée, toute leur vie (…) Les géniteurs des enfants, en général non clairement déterminés, n'ont ni droits ni devoirs envers leur progéniture et ne sont donc pas considérés comme des parents.
Dans la culture des Na, un dicton affirme que l’action de l'homme dans la reproduction est analogue à celle de la pluie sur l'herbe des prairies : elle fait pousser, rien de plus. L’homme n’est en somme qu’un arroseur qui fait pousser un fœtus qui est déjà présent dans le ventre de la future mère. Heureuse théorie pour une société où ni la paternité ni l'institution du mariage ne semblent exister (franceculture.fr).
Dans la société chinoise, le statut social dépend de votre emploi et les femmes en tiennent compte dans leur choix. L'amour n'arrive qu'ensuite. Pour les Moso, seuls l'amour et la passion doivent motiver le choix d'un partenaire. Et si elles ne ressentent plus cette passion elles peuvent mettre fin à la relation. Le frisson des premiers instants est pour elle plus important que le fait de rester ensemble (National Geographic).
Seule l’épouse peut d’ailleurs demander le divorce. Elle dépose simplement une plante particulière à l’entrée de la maison et l’homme n’aura rien à dire, il partira avec les vêtements qu’il porte ce jour-là. L’homme ne pouvant ni refuser un mariage arrangé ni divorcer, il arrive d’ailleurs parfois de retrouver un Minang isolé à l’autre bout du pays car l’exil est sa seule fuite possible (Point Culture)