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Le purgatoire

Posté : 26 janv.18, 10:46
par prisca
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Voilà ce qu'il est.

Puisque Dieu est Amour, ne pas s'imaginer que le purgatoire soit un lieu où nous devons nous parfaire dans la souffrance morale, nous devons nous parfaire dans les meilleurs conditions offertes, et quelles meilleures conditions d'une terre si idéale.

Re: Le purgatoire

Posté : 28 janv.18, 13:36
par lebylka
Ou dans la Bible parle t on de purgatoire.
Peux tu me passer les versets.

Encore une invention d homme, ça n est pas biblique.

Re: Le purgatoire

Posté : 28 janv.18, 21:07
par Logos
lebylka a écrit :Ou dans la Bible parle t on de purgatoire.
Peux tu me passer les versets.

Encore une invention d homme, ça n est pas biblique.
Tu as raison, Lebylka. On l'a déjà dit à Prisca, mais elle a répondu que le purgatoire, c'est le "séjour des morts". Prisca semble être très influencée par la religion catholique, c'est son droit et c'est conforme au règlement du présent forum "christianisme".

Par contre, prétendre comme elle le fait que le séjour des morts est un lieu où on fait du surf, de la plongée sous-marine, et où on sirote un punch-coco en regardant des vahinés se remuer le popotin, ça c'est plutôt exotique comme vision des choses, c'est le cas de le dire.

Cordialement.

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 05:18
par prisca
Pas tout à fait.

La religion Catholique voit le Jugement dernier de cette façon

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moi non

Le chemin de Croix pour les âmes du Purgatoire de cette façon

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moi non

et le Purgatoire de cette façon.


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C'est de cette manière qu'ils identifient "les morts du séjour des morts".

moi non


Quant à vous vous pourriez dire ce qu'est le "séjour des morts" ?

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 07:44
par Logos
Je comprends, mais ici nous sommes dans le forum de l'enseignement du christianisme.

Si tu veux enseigner autre chose, comme le fait que le purgatoire serait un endroit où fait du surf, de la plongée sous-marine, et où on regarde des vahinés remuer le popotin, alors il faut aller dans un autre forum. Par exemple le "Général libre", ça me paraît très bien.

Cordialement.

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 08:01
par prisca
Justement, dans l'enseignement Christianisme, je pose la question : qu'est ce que le séjour des morts ?

Est ce que toi chrétien tu as la réponse ? Logos ?

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 09:54
par Logos
prisca a écrit :Justement, dans l'enseignement Christianisme, je pose la question : qu'est ce que le séjour des morts ?

Le titre de ce topic est "Le purgatoire", et pas le "séjour des morts".
À moins que tu puisses produire un document officiel qui admette qu'il s'agit de la même chose. Bon courage !

Cordialement.

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 10:05
par prisca
prisca a écrit :Justement, dans l'enseignement Christianisme, je pose la question : qu'est ce que le séjour des morts ?
Logos a écrit :
Le titre de ce topic est "Le purgatoire", et pas le "séjour des morts".
À moins que tu puisses produire un document officiel qui admette qu'il s'agit de la même chose. Bon courage !

Cordialement.
Le purgatoire, ce mot, prend sa source dans '"purge".

Une purge permet de laver, tout le monde connaît la purge, quelque fois elle agit sur le transit, elle lave les intesttins.

On l'aura compris il ne s'agit ici de transit, quoique !!!!

Nous sommes en transit, les impuretés c'est nous, nous sommes des morts spirituellement, et nous sommes sur le quai de la gare en voie d'acheminement.

Ce quai de gare est un lieu où nous séjournons, nous séjournons car la mort terrestre met un terme au "séjour"'.

Comme chacun le sait nous sommes pécheurs et donc comme je disais morts spirituellement, donc nous sommes des morts qui séjournons le temps d'une vie, nous sommes donc dans le séjour des morts.

Re: Le purgatoire

Posté : 29 janv.18, 10:47
par Logos
Je demandais un texte officiel, pas une élucubration supplémentaire.

Re: Le purgatoire

Posté : 31 janv.18, 13:53
par kaboo
Bonjour à tous et à prisca. :)

je te saurais gré si tu pouvais faire un effort concernant les forums enseignements.
Ils ne sont pas destinés à la contradiction de l'enseignement officiel et encore moins destinés à accueillir un enseignement non Biblique.
En effet, quand bien même les courants Chrétiens anciens ou contemporains, ne s'entendent pas entre-eux sur certains détails, il n'en reste pas moins que ta vision du purgatoire n'est pas biblique.

Sauf tout le respect que je te dois, merci donc de relire la bible (Ancien Testament et Nouveau Testament) avant de poster tout et son contraire.
Bien que je ne sois pas Catholique, je t'invite à suivre ce lien. ==> https://w2.vatican.va/content/john-paul ... 81999.html
Chers Frères et Sœurs,

Pour ceux qui, au moment de la mort, se trouvent en condition d'ouverture à Dieu, mais d'une manière imparfaite, le chemin vers la plénitude requiert une purification complète, que la foi de l'Eglise présente à travers l'enseignement sur le "purgatoire".

C'est Jésus-Christ qui nous conduit à la communion parfaite et définitive avec Dieu. Il est l'intercesseur qui assume en lui les fonctions de grand prêtre qui prie pour nous (cf. He 7, 25) et de "victime offerte" pour les péchés de tous (cf. 1Jn 2,2). A la fin de notre vie il nous offrira sa miséricorde, mais celle-ci n'exclue pas le devoir de croître dans l'amour, pour que nous soyons saints et irréprochables devant le Père (cf. 1Th 3, 12-13). C'est pourquoi toute trace d'attachement au mal doit être éliminée, et toute difformité de l'âme doit être corrigée.

Le purgatoire, qui n'est pas un lieu, est donc une condition de vie où ceux qui sont dans un état de purification, participent déjà à l'amour du Christ qui les libère de leurs imperfections. Etant liés à ceux qui jouissent de la béatitude éternelle et à ceux qui vivent dans le siècle présent, ils expérimentent la solidarité ecclésiale qui opère dans la prière et dans la charité.

Je salue les pèlerins francophones présents à cette audience. Que Jésus vous garde dans son amour! J'accorde à tous de grand cœur la Bénédiction apostolique.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
https://w2.vatican.va/content/john-paul ... 81999.html
Fondements scripturaires.
Bien que le mot de « purgatoire » soit absent de la Bible, quelques passages de l'Écriture suggéreraient l'existence d'un feu purificateur intervenant après la mort corporelle et l'existence d'un temps d'expiation entre la mort et le pardon des péchés.

Le Livre des Maccabées, qui n'a pas été retenu par Luther dans le canon biblique de 1534, mais qui est officiellement intégré au canon catholique lors du concile de Trente, parle d'un sacrifice accompli en faveur de défunts, ce qui laisse entendre l'existence d'un lieu de purification distinct de l'enfer et du paradis : « Puis, ayant fait une collecte d'environ 2 000 drachmes, il l'envoya à Jérusalem afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d'après le concept de la résurrection. Car, s'il n'avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché. »

C'est Paul de Tarse qui fait allusion le premier à un « feu », interprété parfois comme le purgatoire, dans l'Épître aux Corinthiens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Purgatoire

A toi de voir si tu souhaites continuer à poster librement sur les forums enseignements. :mains:
Par conséquent, je déplace ce sujet vers un forum plus approprié à savoir, ==> Général libre.

Cordialement. :hi:

Re: Le purgatoire

Posté : 31 janv.18, 21:48
par prisca
Merci Kaboo

Afin déjà de savoir comment le concept apparaît, pourquoi, dans quelles circonstances, et où il prend sa source, dans quelles écritures de la Bible, j'insère ce laïus pour en déterminer les contours.

Je dois cependant rappeler que le plus tôt où il fait son apparition c'est en l'an 354-430 dès Augustin d'Hippone.


C'est un concept Catholique effectivement, il est issu de l'épithète purgatorius puis le nom neutre purgatorium au terme d’un processus de paracatartase. vient du latin purgare, « purifier, nettoyer » - verbe qui a aussi donné le mot « purger » et l'expression « purger une peine de prison » ou encore du grec « pur », le feu par homophonie moyen de la purification.

Les Théologiens se sont inspirés du livre des Maccabées et de l'Epitre aux Corinthiens 3 (1ère Epitre) pour créer le concept du purgatoire.

Ma démarche quant à moi est de donner une vraisemblance au concept si tant est, sinon, de recueillir dans la Bible les éléments qui pourraient nous éclairer afin de déterminer le sort de l'homme qui se voit refuser le Paradis Dieu l'ayant jugé impur, et qui n'a pas l'âme assez mauvaise pour mériter l'Enfer non plus.

Sachant que tout le monde doit se poser cette question fondamentale, j'ai voulu élaborer ce sujet.


Dans le catholicisme, le purgatoire est le lieu de purification où les âmes des défunts morts en état de grâce, et assurés du salut éternel, vont expier les péchés dont ils n'ont pas fait une pénitence suffisante avant leur trépas, à la suite d'un jugement particulier.


L'idée de purgatoire est une vérité de foi pour le catholicisme mais elle n'est pas acceptée par les différents courants du protestantisme ni par l'Église orthodoxe.

Les catholiques avancent certains versets des Écritures pour justifier leur croyances. Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, c'est-à-dire avec des résistances à l'amour de Dieu, bien qu’assurés de leur salut éternel, connaissent après leur mort un temps de purification qui les libère complètement du mal. Ainsi ils obtiennent la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du paradis.


Depuis la bulle Exsurge Domine, fulminée le 15 juin 1520 par le pape Léon X contre Martin Luther, l'Église catholique reproche à Luther de considérer que le purgatoire ne peut être prouvé par aucune autorité scripturaire canonique,. La datation de la « naissance » du purgatoire est discutée par les historiens, qui hésitent entre une « datation haute », qui est celle, par exemple, de Pierre Chaunu, pour lequel le purgatoire serait apparu dès Augustin d'Hippone (354-430), avec la notion de peines expiatrices dans l'au-delà, et d'autre part une « datation basse », celle de Jacques Le Goff, pour lequel le purgatoire « proprement dit » ne serait né que dans la seconde moitié du XIIe siècle, vers l'an 1170, avec le mot servant à le nommer.

Les premières représentations artistiques du purgatoire apparaissent au milieu du XIIIe siècle9.

À partir du Moyen Âge, le purgatoire est symboliquement illustré comme étant un lieu de feu purificateur. Jacques Le Goff a étudié la naissance du concept de purgatoire en tant que lieu au Moyen Âge, à travers l'évolution du mot purgatoire : l'épithète purgatorius puis le nom neutre purgatorium.

La notion de purgatoire aurait été redéployée au milieu du XIXe siècle par le clergé face à la montée du spiritisme ou invocation des âmes trépassées par des moyens ésotériques, non chrétiens.

Son évocation s'est depuis raréfiée.

Fondements scripturaires

Bien que le mot de « purgatoire » soit absent de la Bible, quelques passages de l'Écriture suggéreraient l'existence d'un feu purificateur intervenant après la mort corporelle et l'existence d'un temps d'expiation entre la mort et le pardon des péchés.

Le Livre des Maccabées, qui n'a pas été retenu par Luther dans le canon biblique de 1534, mais qui est officiellement intégré au canon catholique lors du concile de Trente, parle d'un sacrifice accompli en faveur de défunts, ce qui laisse entendre l'existence d'un lieu de purification distinct de l'enfer et du paradis : « Puis, ayant fait une collecte d'environ 2 000 drachmes, il l'envoya à Jérusalem afin qu'on offrît un sacrifice pour le péché, agissant fort bien et noblement d'après le concept de la résurrection. Car, s'il n'avait pas espéré que les soldats tombés dussent ressusciter, il était superflu et sot de prier pour les morts, et s'il envisageait qu'une très belle récompense est réservée à ceux qui s'endorment dans la piété, c'était là une pensée sainte et pieuse. Voilà pourquoi il fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leur péché. »

C'est Paul de Tarse qui fait allusion le premier à un « feu », interprété parfois comme le purgatoire, dans l'Épître aux Corinthiens.

Après le feu il y a la réfrigération.

Chez les premiers chrétiens

Le Refrigerium



Les premiers chrétiens avaient la notion de refrigerium, un lieu de rafraîchissement pour les âmes défuntes. Cette tradition liée aux banquets funéraires subsisterait en Roumanie.


Témoignages écrits d'un état de purgation

De nombreux témoignages écrits montrent que parmi les premiers chrétiens, certains auraient cru, sinon en l'existence d'un lieu, du moins d'un état où le pécheur devait expier ses péchés avant d'atteindre le paradis. Comme l'a montré l'historien Jacques Le Goff, le concept du purgatoire comme lieu spécifique est en effet beaucoup plus tardif, et n'a été entériné dans la doctrine qu'avec le deuxième concile de Lyon (1274).

Un des témoignages les plus anciens est le récit de la passion de Perpétue et Félicité : en prison, Perpétue voit en songe son jeune frère, mort avant elle, sortir d'un puits sombre. À la suite de ce songe, elle va offrir des prières pour lui et ensuite un autre songe le montrera heureux : « je vis qu'il avait été soustrait à sa peine ». « Si la localisation du purgatoire ne gênait pas les premiers chrétiens, ni le fait d'avoir un nom pour désigner ce lieu, la réalité de secourir les défunts par la prière et l'ascèse est clairement établie dès l'antiquité chrétienne. »

Origène (IIe siècle), qui n'évoque pas un lieu mais un état, est l’un des premiers à avoir introduit le concept de purgatoire en faisant de l’enfer un état provisoire : car, d’après lui, il n’y a pas de pécheur si mauvais qui ne soit sauvé, au terme d’un processus de paracatartase (du grec catharsis, purification), pour se retrouver finalement au Paradis.

Cette opinion d'Origène est considérée par l'Église comme hérétique car selon elle l'enfer est éternel, en ce sens qu'il ne finira jamais, et la punition aussi.

Augustin d'Hippone, qui n'évoque pas un lieu mais un état : « Certains subissent des punitions temporelles dans cette vie seulement, certains après la mort, pour certains avant et après, mais tous avant le jugement dernier, le plus rigoureusement mené. Mais ceux qui subissent des punitions temporelles après la mort n’encourront pas tous les punitions éternelles, qui doivent suivre ce jugement. »

Pour Augustin, seuls certains chrétiens, déjà acceptés au paradis, sont soumis à la purgation comme épreuve de purification, entre le jugement individuel se situant à la mort et le Jugement dernier, collectif.

Il souligne que les peines y sont très pénibles. Augustin fait la distinction entre un « enfer inférieur » et un « enfer supérieur » (ce qui perdurera entre le VIe et le XIIe siècle), ce qui se transformera en une « localisation » du Purgatoire en un lieu « au-dessus » ou « proche » de l’Enfer, avec des peines qui y ressemblent beaucoup, ce qui deviendra à la fin du XIIe siècle, le Purgatoire proprement dit.

Augustin distingue également un feu de la purgation provisoire, destiné aux pécheurs repentants, et le feu de la damnation éternel qui frappera les impénitents : Augustin pensait que seraient remis les petits péchés. Dans d'autres textes il admet la nature spéculative de l'idée de purgatoire ; au livre de la pénitence, parlant du feu du purgatoire, il écrit : « Il est meilleur que j'apprenne à bien vivre, que d'enseigner (semer) des choses non certaines du feu de cette nature. Car, si en faisant bien j'ai soin de me repentir, je ne craindrai pas les tourments du feu. »

Théologie catholique


Étymologie et apparition du mot

Le Purgatoire vient du latin purgare, « purifier, nettoyer » - verbe qui a aussi donné le mot « purger » et l'expression « purger une peine de prison » ou encore du grec « pur », le feu par homophonie moyen de la purification.

Si le concept de Purgatoire, en tant qu'épreuve de purification, est très ancien, le recours à ce mot est plus récent. Le substantif purgatorium est utilisé pour la première fois par l'archevêque de Tours, Hildebert de Lavardin en 1133. Le mot désignant le lieu « purgatoire » était en effet inconnu avant le XIe siècle : un des premiers documents à mentionner ce nom est une lettre du bénédictin Nicolas de Saint-Alban au cistercien Pierre de Celle en 1176 (Haggh, 1997).

Selon l'historien Jacques Le Goff, c’est entre 1170 et 1180 qu’a lieu la « naissance » du Purgatoire dans le milieu intellectuel parisien. La purgation cesse d'être un état pour devenir un lieu. Cette évolution se fait conjointement à l'apparition progressive, au haut Moyen Âge, du concept de péché léger (peccata levia, ou péché véniel), soulevant le problème théologique des chrétiens morts sans péché mortel mais sans s'être confessés auparavant, et pour qui l'Enfer est inapproprié.

Re: Le purgatoire

Posté : 05 févr.18, 00:13
par prisca
Où il va l'homme qui ne mérite ni le Paradis ni l'Enfer ?


Au purgatoire ?


Mais comment vous le verriez vous le Purgatoire ?

Si toutefois vous voyez le Purgatoire.

Mais si vous ne le voyez pas ....

Est ce qu'il y a quelqu'un ici qui sait :

Où va t il ?

Re: Le purgatoire

Posté : 30 sept.18, 10:51
par prisca
Qu'ont dit certaines personnes célèbres dans le catholicisme du purgatoire.

LE SAINT CURE D'ARS (1786-1859)

Comment pourrai-je faire le tableau déchirant des maux qu'endurent ces pauvres âmes, puisque les saints Pères nous disent que les maux qu'elles endurent dans ces lieux semblent égaler les souffrances que Jésus-Christ a endurées pendant sa douloureuse Passion ? Le feu du purgatoire est le même que celui de l'enfer, la différence qu'il y a c'est qu'il n'est pas éternel. Ce feu est si violent qu'une heure semblent à ceux qui l'endurent des milliers de siècles. Si l'on pouvait comprendre la grandeur de leurs supplices, nuit et jour nous crierions miséricorde pour elles. Il faudrait que le bon Dieu, dans sa miséricorde, permît qu'une de celles qui brûlent dans les flammes parût ici à ma place, tout environnée des feux qui la dévorent et qu'elle vous fît elle-même le récit des maux qu'elle endure. Il faudrait qu'elle fît retentir cette église de ses cris et de ses sanglots. Peut-être enfin cela attendrirait-il vos coeurs ! « Oh ! nous souffrons, crient-elles ! Oh ! nos frères, délivrez-nous de ces tourments : vous le pouvez ! Brûler dans un feu allumé par la justice d'un Dieu ! Souffrir des douleurs incompréhensibles ! Etre dévoré par le regret, sachant que nous pouvions si bien les éviter ! »

Nous lisons dans l'Histoire ecclésiastique qu'un saint resta six jours en purgatoire avant d'entrer dans le ciel. Il apparut ensuite à un de ses amis, en lui disant qu'il avait enduré des souffrances si grandes qu'elles surpassaient toutes celles qu'ont endurées et qu'endureront jusqu'à la fin des siècles tous les martyrs réunis ensemble ! Oh ! mon Dieu, que votre justice est redoutable pour le pécheur ! Cependant qui peut entendre sans frémir le récit de ce qu'on enduré les martyrs, chacun en particulier ? Les uns ont été plongés dans des chaudières d'eau bouillante, d'autres sciés avec des scies de bois ; celui-ci étendu sur un chevalet, déchiré avec des crochets de fer qui lui arrachaient les entrailles ; d'autres foulés aux pieds ; celui-là étendu sur des brasiers ardents, auquel il ne restait que ses os tout noircis et brûlés ; enfin d'autres ont été mis sur des tables garnies de lames tranchantes et qui perçaient de part en part ces innocentes victimes ! Peut-on bien penser à tout cela sans se sentir pénétré de douleur jusqu'au fond de l'âme ? Or une âme en purgatoire souffre encore plus que tous les martyrs ensemble ! Qui pourra donc y tenir ? Mon Dieu, mon Dieu, ayez pitié de ces pauvres âmes !

Mais ce n'est pas là tout leur supplice. Elles souffrent plus encore de la privation de la vue de Dieu. L'amour qu'elles ont pour lui est si grand, la pensée qu'elles sont privées de le voir par leur faute leur cause une douleur si violente que jamais il ne sera donné à un mortel d'en concevoir la moindre idée. Au milieu de ces flammes qui les brûlent, elles voient les trônes de gloire qui leur sont préparés et qui les attendent. Une voix semble leur crier : « Ah ! que vous êtes privés de grands biens ! Si vous aviez eu le bonheur de redoubler vos pénitences et vos larmes, vous seriez aujourd'hui assises sur ces beaux trônes tout rayonnants de gloire ! Oh ! que vous avez été aveugles de retarder un tel bonheur par votre faute ! »

Ah ! mes amis, nous crient ces âmes, s'il vous reste encore quelque amitié pour nous, ayez pitié de nous ! Arrachez-nous de ces flammes : vous le pouvez ! Beau ciel ! Quand te verrons-nous ? Oh ! si vous sentiez la douleur d'être séparés de Dieu. Cruelle séparation !

Hélas ! quand de tels supplices ne dureraient qu'un jour, qu'une heure, qu'une demi-heure, cela paraîtrait infiniment plus long à ces pauvres âmes que des millions de siècles dans les supplices les plus rigoureux ! Pourquoi cela ? Le voici. Quand Dieu punit quelqu'un en ce monde, ce n'est que sous le règne de sa bonté et de sa miséricorde, car si Dieu envoie une infirmité, une perte de biens ou d'autres misères, tout cela ne nous est donné que pour faire éviter les peines du purgatoire ou pour nous faire sortir du péché. Dans l'autre monde, au contraire, Dieu n'est conduit que par sa justice et sa vengeance. Nous avons péché et nous avons passé le temps de sa miséricorde. Il faut que sa justice soit accomplie et sa vengeance satisfaite. « Oh ! qu'il est terrible de tomber entre les mains d'un Dieu vengeur ! »

Au sein de leurs souffrances, si elles ne peuvent rien pour elles-mêmes, ces âmes peuvent beaucoup pour nous. Cela est si vrai qu'il n'y a presque personne qui ait invoqué les âmes du purgatoire sans avoir obtenu la grâce demandée. Cela n'est pas difficile à comprendre. Si les saints qui sont au ciel et n'ont pas besoin de nous s'intéressent à notre salut, combien plus encore les âmes du purgatoire qui reçoivent nos bienfaits spirituels à proportion de notre sainteté !

Ne refusez pas cette grâce, disent-elles, ô mon Dieu, à ces chrétiens qui donnent tous leurs soins à nous tirer des flammes !

... Oui, toutes les fois que nous aurons quelque grâce à demander, adressons-nous avec confiance à ces saintes âmes et nous sommes sûrs de l'obtenir. Quel bonheur pour nous d'avoir, dans la dévotion aux âmes du purgatoire, un moyen excellent pour nous assurer le ciel. Voulons-nous demander à Dieu la douleur de nos péchés ? Adressons-nous à ces âmes, qui, depuis tant d'années, pleurent dans les flammes ceux qu'elles ont commis. Voulons-nous demander au bon Dieu le don de persévérance. Invoquons-les : elles en sentent tout le prix, car il n'y a que ceux qui persévèrent qui verront Dieu. Dans nos maladies, dans nos chagrins, tournons nos prières vers les âmes du purgatoire : elles obtiendront leur effet.

In Sermon du Curé d'Ars pour la commémoraison des défunts.


C'est comme les hirondelles qui sont enfermées dans une chambre : elles cherchent partout une issue pour s'envoler au dehors, elles donnent de la tête contre les vitres, contre le plafond, elles tombent de lassitude, puis quand elles se sont un peu reposées, elles se relèvent, recommencent â voler et veulent toujours échapper ! Pauvres petites hirondelles ! Pauvres âmes du purgatoire ! Qui leur donnera la liberté après laquelle elles aspirent ? - Nous, si leur captivité nous touche !



SAINTE GERTRUDE (1256-1302)
Sainte Gertrude apprit du Seigneur que quand une âme meurt après avoir commis certaines fautes nombreuses et très graves, elle ne peut pas être aidée par les suffrages communs de l'Eglise : il faut qu'après un certain temps de purgatoire elle dépose ce fardeau de péché qui faisait obstacle à ces suffrages de l'Eglise, que les âmes souffrantes reçoivent, à chaque instant, comme une rosée salutaire ou un baume plein de suavité ou comme le plus rafraîchissant breuvage. La sainte avait obtenu du Seigneur qu'une âme qu'on lui recommandait et qui était dans cette condition fût délivrée de ce terrible obstacle. Elle lui demanda par quels travaux et quelles prières on peut obtenir cette grâce pour les âmes si malheureuses. Le Seigneur répondit : « Tu ne peux faire aucun travail ni aucune prière qui puisse apporter à une âme un si puissant secours, parce que cela ne peut s'obtenir tout à coup que par une affection d'amour semblable à celle que tu viens d'éprouver tout à l'heure. Or, c'est là une faveur qu'on ne peut avoir, à moins que je ne la donne. De même un tel secours ne peut être accordé à une âme après la mort, à moins que par une grâce spéciale elle ne l'ait mérité en cette vie. Mais sache qu'une telle peine peut être soulagée à la longue par les prières ou les travaux accomplis avec fidélité par les amis de cette âme. Ce temps est donc plus ou moins long, selon que ses amis y mettent pour elle plus de dévotion et plus d'amour, et aussi selon qu'elle l'a mérité durant sa vie. »



Afin d'exciter le zèle de Gertrude en faveur des âmes du purgatoire, le Seigneur lui dit : « Suppose un roi qui retiendrait en prison quelques-uns de ses plus grands amis, qu'il remettrait volontiers en liberté si la justice ne l'en empêchait; poussé par le désir de leur délivrance, et, voyant que d'eux-mêmes ils ne peuvent y contribuer, ce roi accepterait avec joie que quelqu'un payât, en or ou en argent, ou d'une autre manière, ce qui serait nécessaire à l'acquittement de leur dette. De même, j'accepte tout ce qui m'est offert pour la délivrance des âmes que j'ai rachetées de mon sang précieux; j'ai alors une occasion de les délivrer de leurs peines et de les conduire aux joies qui leur sont préparées de toute éternité. » Gertrude : « Combien vous est agréable la peine que se donnent ceux qui s'acquittent du Psautier en usage dans notre congrégation ? » Il répondit : « Elle m'est aussi agréable que si, de leur argent, ils me rachetaient moi-même de la captivité : chaque fois qu'une âme est délivrée par leurs prières. Et très certainement je leur rendrai cela en temps opportun, dans la mesure que comporte la toute-puissance de ma libérale bonté. »


Dans la nuit de Pâques, Gertrude demandait au Seigneur de délivrer du purgatoire les âmes de ceux qui l'avaient aimé ici-bas d'un amour très fidèle, et, pour l'obtenir, elle faisait cette offrande au Seigneur : « Je vous offre, en union de votre très innocente Passion, tout ce que mon cœur et mon corps ont souffert dans mes continuelles infirmités. » Alors le Seigneur lui fit voir la multitude d'âmes qui venaient d'être délivrées de leurs peines et lui dit : « Je les donne toutes en dot à ton amour et l'on verra éternellement dans le ciel qu'elles ont été délivrées par tes prières, et ce sera pour toi un éternel honneur en face de tous mes saints. »


Vous trouverez d'autres personnes reconnues comme l'église pour saints parler du purgatoire dans ce site http://www.spiritualite-chretienne.com/ ... re-03.html

Re: Le purgatoire

Posté : 04 oct.18, 09:00
par dan26
aller qui peut me dire qui a le premier imaginé le purgatoire, et pourquoi ?
De la logique de la part d'un père de l'église bien connu , l'un des premier théologiens

Je relève les copies dans 1 heures

Amicalement

Re: Le purgatoire

Posté : 04 oct.18, 09:12
par prisca
dan26 a écrit :aller qui peut me dire qui a le premier imaginé le purgatoire, et pourquoi ?
De la logique de la part d'un père de l'église bien connu , l'un des premier théologiens

Je relève les copies dans 1 heures

Amicalement

"Imaginer" est adéquat comme il n'est pas adéquat parce que les hommes ont imaginé ce qu'est le shéol/purgatoire mais ils n'ont pas imaginé son existence.


Ils sont partis de descriptions de la Bible pour imaginer ce qu'il est, mais ce qu'ils en disent n'est que le fruit de leur imagination bien loin du réel.


J'ai inséré ces textes de dits saints, je dis "dits saints" parce que l'église catholique les a proclamés saints or il n'y a que Dieu qui dit qui est saint ou pas déjà, mais afin que vous mettiez le doigt sur cette imagination fertile qui meut ces "dits saints".


La vérité est ailleurs car le shéol/ purgatoire/séjour des morts c'est la terre tout simplement, c'est là où nous nous purifions activement, par notre foi et nos oeuvres. Qui pourrait en dire le contraire que c'est là où nous nous purifions ?