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En terme d'exégèse peut on être dans la suggestion ?

Posté : 02 févr.18, 03:27
par prisca
Alors que la religion aurait dû passer en premier, elle est mise en second, elle apparaît comme un complément de vie, elle exerce une attractivité pour ceux qui veulent l'utiliser pour se comporter en modèles, pour leurs proches et c'est bien, bien sûr, sauf qu'elle n'est pas subalterne, elle n'est pas sous jacente, elle n'est pas subsidiaire, elle n'est pas optionnelle, elle est primordiale, vitale, indispensable.

Elle doit passer au premier plan parce qu'elle est la Parole de Dieu nous unissant.

Mais pour en prendre conscience il faut revoir des préceptes, mis au rencart.

La raison est simple à comprendre, tout commence dès les premiers siècles, merci à ceux qui ont entrepris d'ériger la structure doctrinale, ils ont été secoureurs par leur initiative, ils ont ouvert la porte, sauf que la porte s'est ouverte et s'est fermée derrière eux, comme pour protéger leur excellent discours sans rien y rajouter, rien ni ôter.

Mais est ce que l'homme a réfléchi qu'en l'an 300 de notre ère, des hommes étaient dans un climat propice à une réflexion qui en excluait d'autres ?

Quelle est la tendance au 4ème siècle ?
Le règne.

Constantin Ier (empereur romain)

 
Flavius Valerius Aurelius Constantinus, né à Naissus en Mésie (aujourd'hui Niš en Serbie) le 27 février 2721, est proclamé 34e empereur romain sous le nom Constantin Ier en 306 par les légions de Bretagne (actuel sud de la Grande Bretagne), et mort le 22 mai 337 après 31 ans de règne, est une figure prépondérante du IVe siècle.

L'empereur Constantin Ier mène une politique militaire, religieuse et économique profondément réformatrice, qui lui permet de réunir sous son unique autorité un empire romain affaibli et divisé. Il se débarrasse des empereurs Maxence en 312 (bataille du pont Milvius) et Licinius en 324 (bataille d'Andrinople). Son règne voit l'établissement de la liberté de culte individuel, qui met fin aux persécutions des chrétiens (édit de Milan, 313). Il mettra provisoirement fin aux dissensions des Églises d'Orient en convoquant le concile de Nicée (325), et affirme son autorité dans le domaine religieux : c'est le césaropapisme. Il instaure une monnaie stable (le solidus, 312), développe l'administration centrale, défend les frontières de l'Empire contre les Francs, les Alamans, les Sarmates, les Goths et les Perses. Il fonde en 330 une nouvelle capitale à son nom, Constantinople (actuelle Istanbul). Ses réformes favorisèrent largement l'essor du christianisme, vers lequel il se tourna progressivement, et dont il est même devenu l'un des saints, pour l'Église orthodoxe.
Ses noms de référence sont Imperator Caesar Flauius Valerius Aurelius Constantinus Pius Felix Inuictus Augustus, Germanicus Maximus, Sarmaticus Maximus, Gothicus Maximus, Medicus Maximus, Britannicus Maximus, Arabicus Maximus, Adiabenicus Maximus, Persicus Maximus, Armeniacus Maximus, Carpicus Maximus

On peut dire alors que les religieux sont sous l'influence de l'empereur Constantin puisqu'il est de toute autorité dans tous les domaines.

Par conséquent il participe activement à l'essor du Christianisme sous domination Romaine.

Quels rapports entretenaient les épiscopats Sylvestre de Rome, d'Alexandre d'Alexandrie, d'Eustathe d'Antioche, d'Alexandre de Constantinople et de Macaire de Jérusalem avec l'empereur ?

Quelles consignes leur avaient été données par l'empereur ?

Par conséquent et puisque nous avons assez de recul, il serait de bon ton d'analyser ce qui peut jouer d'influence sur des décisions de révélations bibliques.

Alors il y a de quoi se poser des questions lorsqu'on sait qu'à la tête de l'Eglise il y a un homme de cette envergure, Constantin l'empereur.

J'aimerais vous raconter ce que le Pape François dit sur le sujet, la foi qui a certes fait l'objet d'une liberté de culte par Constantin mais qui par ailleurs dénonce des mouvements radicalement opposés à toutes libertés, par la persécution de Dioclétien dans ces premières heures du Christianisme


Le 8 novembre 2017, lors de l’audience générale place Saint-Pierre de Rome, le pape François a débuté un nouveau cycle de catéchèses. Après plusieurs mois consacrés à l’espérance chrétienne, il a entamé une réflexion sur le « cœur » de l’Église, à savoir l’Eucharistie. « Je voudrais redécouvrir avec vous la beauté qui se cache dans la célébration eucharistique et qui, une fois dévoilée, donne tout son sens à notre vie », a-t-il ainsi expliqué. Et, a souhaité vouloir apporter des réponses, au fil des semaines, « à quelques questions importantes sur l’Eucharistie et sur la messe afin de redécouvrir, ou de découvrir comment à travers ce mystère de la foi resplendit l’amour de Dieu ». Lors de cette première catéchèse, il a notamment rappelé que participer à la messe, « c’est vivre à nouveau la passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur se fait présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. » C’est pourquoi, il a tenu à affirmer sa tristesse devant la distraction de certains fidèles lors des célébrations. Lorsque le prêtre qui préside la célébration dit : « Élevons notre cœur », a ainsi expliqué le pape François, il ne dit pas « Élevons nos téléphones pour prendre une photo ! ». « Je vous avoue que cela me rend triste quand je célèbre sur cette place ou dans la basilique et que je vois tous ces téléphones en l’air, et pas seulement ceux des fidèles, mais aussi ceux de certains prêtres ou même d’évêques. » « S’il vous plaît ! La messe n’est pas un spectacle : c’est la rencontre avec la passion et la résurrection du Seigneur », s’est-il exclamé.


Chers frères et sœurs, bonjour !
Nous commençons aujourd’hui une nouvelle série de catéchèses qui mettront l’accent sur le « cœur » de l’Église, à savoir l’Eucharistie. Il est fondamental pour nous chrétiens de bien comprendre la valeur et la signification de la Sainte messe, afin de vivre toujours plus pleinement notre relation avec Dieu.
Nous ne pouvons oublier le grand nombre de chrétiens qui, à travers le monde entier, en deux mille ans d’histoire, ont résisté jusqu’à la mort pour défendre l’Eucharistie et combien, aujourd’hui encore, risque leur vie pour participer à la messe dominicale. En l’an 304, durant les persécutions de Dioclétien, un groupe de chrétiens d’Afrique du Nord fut surpris alors qu’ils célébraient la messe dans une maison et ils furent arrêtés. Le proconsul romain, dans son interrogatoire, leur demanda pourquoi ils faisaient cela alors que c’était absolument interdit. Et ils répondirent : « Sans le dimanche, nous ne pouvons vivre », ce qui voulait dire : si nous ne pouvons célébrer l’Eucharistie, nous ne pouvons vivre, notre vie chrétienne mourrait.
En effet Jésus a dit à ses disciples : « si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jn 6, 53-54).
Ces chrétiens d’Afrique du Nord ont été mis à mort parce qu’ils célébraient l’Eucharistie. Ils nous ont laissé le témoignage que l’on peut renoncer à la vie sur terre pour l’Eucharistie, car elle nous donne la vie éternelle, nous faisant participer à la victoire du Christ sur la mort. Un témoignage qui nous interpelle tous et appelle de notre part une réponse sur ce que signifie, pour chacun de nous, participer au sacrifice de la messe et nous approcher de la table du Seigneur. Sommes-nous en train de chercher cette source d’où « jaillit l’eau vive » pour la vie éternelle ? Cette source qui fait de notre vie un sacrifice spirituel de louange et de grâces, et qui fait de nous un seul corps avec le Christ ? Voilà le sens profond de la sainte Eucharistie, qui signifie « rendre grâce » : rendre grâce à Dieu le Père, Fils et Saint-Esprit qui nous prend avec lui et nous transforme dans sa communion d’amour.
Au cours des prochaines catéchèses, je voudrais apporter des réponses à quelques questions importantes sur l’Eucharistie et sur la messe afin de redécouvrir, ou de découvrir comment à travers ce mystère de la foi resplendit l’amour de Dieu.
Le concile Vatican II a été fortement animé par le désir d’amener les chrétiens à comprendre la grandeur de la foi et la beauté de la rencontre avec le Christ. C’est pour cela qu’en premier lieu, un renouveau approprié de la liturgie était nécessaire, sous la conduite de l’Esprit-Saint, car l’Église vit continuellement de la liturgie et se renouvelle grâce à elle.
Un thème central que les Pères conciliaires ont souligné est la formation liturgique des fidèles, indispensable pour un véritable renouvellement. Et c’est justement aussi le but de ce cycle de catéchèses que nous entamons aujourd’hui : améliorer notre connaissance de ce grand don que Dieu nous a fait dans l’Eucharistie.
L’Eucharistie est un événement merveilleux dans lequel le Christ Jésus, notre vie, se fait présent. Participer à la messe, « c’est vivre à nouveau la passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur se fait présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde » (Homélie lors de la Sainte messe, Maison Sainte-Marthe, 10 février 2014). Le Seigneur est ici avec nous, présent. Si souvent, nous allons à la messe en regardant à droite à gauche, en discutant entre nous pendant que le prêtre célèbre l’Eucharistie… et nous ne participons pas à la célébration aux côtés du Christ. Mais c’est pourtant le Seigneur ! Si le président de la République ou n’importe quel autre personnage important de ce monde venait aujourd’hui, il est certain que nous serions tous à nous presser autour de lui, à vouloir le saluer. Pensez donc à cela : quand vous allez à la messe, vous y trouverez le Seigneur ! Or vous êtes distraits. Mais c’est le Seigneur ! Nous devons y penser. « Mon Père, c’est que les messes sont ennuyeuses » – « Que dites-vous ? Le Seigneur est ennuyeux ? » – « Non, non, pas la messe, les prêtres ! » – « Ah, alors que les prêtres changent, mais c’est le Seigneur qui est là ! ». C’est compris ? Ne l’oubliez pas. « Participer à la messe, c’est vivre à nouveau la passion et la mort rédemptrice du Seigneur. »
Essayons maintenant de nous poser quelques questions simples. Par exemple, pourquoi faisons-nous le signe de la croix et récitons-nous la prière pénitentielle au début de la messe ? D’ailleurs je voudrais ouvrir une autre parenthèse. Avez-vous vu comment les enfants font le signe de la croix ? On ne sait pas s’ils font le signe de la croix ou un dessin. Ils font comme ça [il fait un geste confus]. Il faut apprendre aux enfants à bien faire le signe de la croix. Ainsi commence la messe, ainsi commence la vie, ainsi commence la journée. Cela veut dire que nous sommes sauvés par la croix du Seigneur. Regardez les enfants et apprenez-leur à bien faire le signe de la croix. Et ces lectures pendant la messe, pourquoi sont-elles là ? Pourquoi y a-t-il trois lectures le dimanche, et deux les autres jours ? Pourquoi sont-elles là, que signifient ces lectures de la messe ? Pourquoi les lit-on, et qu’apportent-elles ? Ou encore, pourquoi à un moment le prêtre qui préside la célébration dit-il : « Élevons notre cœur ». Il ne dit pas « Élevons nos téléphones pour prendre une photo ! ». Non, ce n’est pas bien de faire ça ! Et je vous avoue que cela me rend si triste quand je célèbre sur cette Place ou dans la Basilique et que je vois tous ces téléphones en l’air, et pas seulement ceux des fidèles, mais aussi ceux de certains prêtres ou même d’évêques. S’il vous plaît ! La messe n’est pas un spectacle : c’est la rencontre avec la passion et la résurrection du Seigneur. C’est pour cela que le prêtre dit : « Élevons notre cœur ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Souvenez-vous en : pas de téléphones.
Il est très important de revenir aux fondamentaux, de redécouvrir ce qui est essentiel, à travers ce qui se touche et ce qui se voit dans la célébration des sacrements. La demande de l’apôtre Thomas (cf Jn 20, 25) de pouvoir voir et toucher les blessures faites par les clous dans le corps de Jésus, traduit le désir de pouvoir en quelque sorte « toucher » Dieu pour le croire. Ce que demande saint Thomas au Seigneur est ce dont nous avons tous besoin : le voir, le toucher pour pouvoir le reconnaître. Les sacrements répondent à ce besoin humain. Les sacrements, et plus particulièrement la célébration eucharistique, sont les signes de l’amour de Dieu, les voies privilégiées pour le rencontrer.
Ainsi, à travers ces catéchèses que nous commençons aujourd’hui, je voudrais redécouvrir avec vous la beauté qui se cache dans la célébration eucharistique et qui, une fois dévoilée, donne tout son sens à notre vie. Que la Sainte Vierge nous accompagne dans ce nouveau parcours. Merci


Ce que nous retenons de cette récente homélie du Pape François est qu'il y a un désintéressement certain de la part de tous, y compris les prêtres dit il, qui lèvent leur téléphone pour photographier "un évènement" et ne lèvent pas au lieu de cela les yeux au Ciel pourrait on dire pour célébrer Dieu.

Hormis tout ce que nous pouvons lire dans cette homélie, il faut relever que les premiers chrétiens d'Orient ont été persécutés par Rome.

En effet des chrétiens d'Afrique du Nord se sont vu refuser de faire la messe le dimanche, ils se sont soulevé contre cette interdiction et ont été tués.

Le climat n'était pas à l'entente cordiale déjà, alors pourrait on dire à l'entente chrétienne ? Si elle n'était pas cordiale déjà ?

Re: En terme d'exégèse peut on être dans la suggestion ?

Posté : 04 févr.18, 21:27
par prisca
Donc je ne sais pas si vous l'aurez compris, parce que le sujet d'entrée en matière est long, il est urgent que nous soyons réformateurs s'il le faut, parce que l'exégèse telle qu'elle vous a été donnée par les personnes dont la tâche a été confiée, est inaboutie, du fait que même aujourd'hui vous en êtes à vous demander "comment obtenir le Salut par Jésus".

Ce n'est pas normal ni logique, si des hommes ont dit qu'ils sont experts en la matière, ils auraient pu au moins déployer toute une analyse à portée de mains afin qu'au moins nous sachions ce que l'Eglise en pense.

Donc tout naturellement ne dites pas qu'il ne faut rien dire contre les théologiens, c'est inconcevable, puisque de toutes les manières, ils ne disent rien, et nous à parler, nous parachevons le travail qu'eux n'ont pas fourni.

Par conséquent, et je le répète, bien entendu que cette faiblesse Dieu nous en fait part, par Paul qui lui est investi par le Saint Esprit plus encore que quelque qu'autre apôtre, puisque nous avons la preuve par Juda qui est apôtre et qui lui a été le pire des indignes puisqu'à cause de lui Jésus a été arrêté par les Romains, donc la Foi la vraie Foi elle demande à s'exercer une fois acquise, le don de la Grâce de la Foi peut arriver à des chanceux comme ceux que Jésus a rencontré le long de sa route, bien entendu ils ont reçu la Grâce puisque ce sont des apôtres, et non une fois la Foi acquise nous ne sommes pas à l'abri du péché.

Il ne faut pas confondre avec des personnes comme Paul qui lui est bien au dessus de tous, il est vraiment laissant son corps, son âme, sa Parole à Jésus qui parle à travers lui.

Mais pour en revenir à nos maitres à penser, je parle de l'église, est ce que la cohérence ne vous atteint pas ?

Si oui donnez à la Bible ses lettres de noblesse parce qu'à ce jour on peut dire que le principal l'Eglise l'a mis de côté.

Et bien entendu puisqu'il n'y a rien d'attractif dans l'église parce que le discours des prêtres sonne creux, il n'y a personne qui ne trouve d'intérêt à y aller, de ce fait, les gens au lieu de faire preuve de repentance de leurs péchés puisque c'est le but de leur incarnation, ils s'en détournent, et le monde va où il va c''est à dire à sa perte.

Donc les conséquences sont graves.