Page 1 sur 1

Le suaire de Turin

Posté : 08 juil.18, 02:55
par omar13
Le suaire de Turin, ou linceul de Turin, est un drap de lin daté du Moyen Âge selon le procédé de datation par le carbone 14. Il montre l'image d'un homme présentant les traces de blessures correspondant à un crucifiement, figurant certains détails de la Crucifixion de Jésus de Nazareth décrite dans les évangiles canoniques. Objet de piété populaire, considéré par l'Église catholique comme une icône et vénéré par certains croyants comme une relique insigne, il est conservé aujourd'hui dans la chapelle de Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin.

La première mention documentée et non contestée de ce drap provient de Lirey, en Champagne, en 1357. L'autorité ecclésiastique du lieu, c'est-à-dire l'évêque de Troyes, y interdit l'ostension de l'objet. Cet évêque a mené son enquête sur le linceul et en a conclu qu'il s'agissait d'un faux. Trente ans plus tard, son successeur en arrive à la même conclusion. Cependant, en 1390, l'antipape Clément VII, qui est un parent de la propriétaire du linceul Jeanne de Vergy, publie une bulle autorisant l'ostension et qualifie l'image de « figure ou représentation ».

En 1898, est publiée une photographie du linceul dont le négatif donne une forte impression de relief. La datation et l'authenticité du linceul suscitent dès lors d'âpres débats : le suaire de Turin devient l'« artefact le plus étudié de l'histoire » pendant près d'un siècle.

En 1988, la datation au carbone 14 conclut à une origine médiévale du suaire (xiiie ‑ xive siècle). Ces résultats sont unanimement validés par la communauté scientifique. Ils sont toutefois rejetés par des partisans de l'authenticité, dont certains contestent la validité de l'échantillon ou la datation au carbone 14 pendant que d'autres fondent leur argumentation sur des théories, notamment sur une hypothétique existence du linceul avant 1357, sur l'éventualité de la présence de sang ou de pièces de monnaie, sur l'existence d'inscriptions qui figureraient sur le linceul, sans qu'aucune expertise scientifique n'ait pu remettre en cause les résultats du carbone 14 obtenus en 1988.

Dès qu'ils ont été publiés, les résultats de l'analyse au carbone 14 ont été acceptés par le pape Jean-Paul II. Mais l'Église catholique, propriétaire du linceul depuis 1983, ne s'est jamais prononcée officiellement sur l'authenticité. Elle considère que cet objet n'ajoute rien à la foi chrétienne (qui ne relève pas du domaine de la preuve) et que le suaire ne constitue en aucune façon une preuve de la Résurrection qui est le fondement de cette foi. En 1998, Jean-Paul II a qualifié le linceul de « provocation à l'intelligence » et invité les scientifiques à poursuivre leurs recherches.

Un drap que tout les laboratoire du monde en classe comme 1300, l' église continue a l exposé comme c' était les trace de jésus ??????, on continue a vivre comme si c’était au temps de Galileo Galilée.

Re: Le suaire de Turin

Posté : 08 juil.18, 08:17
par Saint Glinglin
A La Mecque, on adore une météorite....

Re: Le suaire de Turin

Posté : 08 juil.18, 09:40
par Estrabolio
En tant que périgourdin, je me dois de rappeler l'histoire du véritable suaire reconnu par l'Eglise Catholique dont l'ostentation a drainé pendant des siècles des centaines de milliers de pèlerins des plus illustres : le suaire de Cadoin.
Malheureusement, un incident a fait plonger ce pèlerinage dans l'oubli...une expertise a permis de discerner des lettres arabes sur le bord du tissu.... vérification faite, il s'agissait effectivement d'une inscription répétée sur toute la périphérie du suaire disant "Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux, il n'y a pas d'autre divinité qu'Allah, l'Unique qui n'a pas d'associé et Mohammed est l'Envoyé de Dieu." :lol: