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Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 01 août16, 06:23
par Coeur de Loi
Les catholiques ont fait interdire tout autre Église sous peine de mort.

https://www.youtube.com/watch?v=ba-LW1x ... A&index=21

Le massacre de la Saint-Barthélemy

"Le massacre de la Saint-Barthélemy est le massacre de protestants déclenché à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_ ... %C3%A9lemy

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La révocation de l'édit de Nantes

Louis XIV révoqua le versant religieux de l’édit de Nantes en signant l’édit de Fontainebleau, en 1685. Le protestantisme devenait dès lors interdit sur le territoire français

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dit_de_Nantes

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 02 août16, 03:50
par Saint Glinglin
Dans les pays où les protestants étaient majoritaires, il y avait des lois contre les catholiques.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 03 août16, 00:09
par Coeur de Loi
Le massacre de la Saint-Barthélemy : 10 000 morts en France, le pape approuve.

https://www.youtube.com/watch?v=aZvXdWOMXf0

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 03 août16, 00:13
par yacoub
Saint Glinglin a écrit :Dans les pays où les protestants étaient majoritaires, il y avait des lois contre les catholiques.
Quels pays ? les USA ont une majorité de protestants,ils n'ont jamais persécutés les catholiques. Ils ont accueilli des juifs et des musulmans.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 03 août16, 10:04
par l'hirondelle
Yacoub, là on parle du XVIe siècle, faut suivre aussi !

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 04 août16, 01:54
par Coeur de Loi
Label Histoire : La Nuit de la Saint-Barthélémy

https://www.youtube.com/watch?v=wCY_HiEzFEk

Le pape Grégoire XIII déclare prendre part à la joie de savoir le roi réchappé du complot et fait chanter un Te Deum en remerciement à Dieu.

Philippe II d'Espagne fit part de sa satisfaction et aurait déclaré : « C'est le plus beau jour de ma vie ».

Élisabeth Ire d'Angleterre prit le deuil et fit faire le pied de grue à l'ambassadeur français avant de paraître accepter, pour raisons diplomatiques, la thèse du complot huguenot et du « massacre préventif ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_ ... _en_Europe

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Officiellement c'était un massacre préventif car ces méchants protestants complotaient l'assassinat du roi.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 04 août16, 02:45
par l'hirondelle
A l'époque, les deux camps se massacraient allègrement en rendant grâce à Dieu à chaque fois.
Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 04 août16, 03:30
par Coeur de Loi
On ne peut pas mettre les 2 camps au même niveau... globalement c'est les catholiques l'agresseur et le tyran.

Les autres étaient globalement les victimes, il faut rester raisonnable.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 04 août16, 04:36
par kaboo
Bonjour. :)
l'hirondelle a écrit :A l'époque, les deux camps se massacraient allègrement en rendant grâce à Dieu à chaque fois.
Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie.
:mains:

Le petit d'homme, quelque soit son origine, n'aime pas vivre seul car il a peur du noir et de l'inconnu. :D
Lorsqu'il commence à créer des communautés, du fait de ses instincts primaires, des règles sont nécessaires pour tempérer sa fougue.
Malheureusement, lorsque ces lois sont issues de chefs religieux, anciens ou contemporains, les massacres et injustices sont difficilement évitables.
Cela est d'autant plus grave qu'ils sont principalement lié aux conquêtes de territoires.

De plus, à cette époque, tous les nobles avaient leurs goûteurs. :lol:
xvie – xviiie siècle
À la fin du xvie siècle, l'art et la vogue du poison s’étaient déplacés de l'Italie vers la France, où l'intoxication criminelle est devenue de plus en plus fréquente. On estime que, dans les années 1570, il y avait une trentaine de milliers de personnes, à Paris seulement, qui utilisaient le poison ou qui avaient un lien avec l’utilisation du poison d’une manière illégale ou de façon immorale. Il était de plus en plus décrit comme un «fléau» ou une «épidémie». Et cette épidémie, tout en contribuant de toute évidence beaucoup à la mortalité, a également grandement affecté les citoyens qui n'avaient aucun lien avec le poison.
Beaucoup de gens, surtout les nobles, avaient très peur d'être empoisonnés. Ils ne participaient qu’aux seuls dîners les plus dignes de confiance, et recrutaient uniquement des serviteurs triés sur le volet.
Parmi plusieurs exemples de personnes célèbres ou de très haute extraction qui avaient très peur de l'empoisonnement citons à la fois Henriette d'Angleterre et Henri IV. La princesse Henriette d'Angleterre avait tellement peur de l'empoisonnement qu'elle fait immédiatement supposer qu’elle était empoisonnée quand elle a été atteinte d’une péritonite suite à une perforation d’ulcère duodénal, alors qu’on raconte qu’Henri IV, en visite au Louvre, n’avait consommé que des œufs qu'il avait lui-même cuit, et bu seulement l'eau qu'il s’était lui-même versée. Plus tard, en 1662, Louis XIV a limité la commercialisation des poisons dans les apothicaireries et certains poisons ont été interdits à la vente, sauf pour les personnes que le commerçant connaissait comme étant dignes de confiance.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_poisons

Concernant le massacre, rien ne dit que ce sont les dirigeants catholiques qui l'ont ordonné.
A priori, il s'agirait plutôt d'ordres/consignes émis par les "hauts dignitaires" de l'époque.
Nouvelle orientation historiographique.

À la fin du XXe siècle, plusieurs historiens ont remis en cause l'explication traditionnelle du massacre. L'historienne protestante Janine Garrisson, qui l'avait reprise dans les années 1980, a reconsidéré elle-même son interprétation dans ses dernières publications. Si aujourd'hui les historiens dissocient l'exécution des chefs protestants du massacre populaire proprement dit, ils débattent encore des responsabilités de la famille royale. L'enjeu est de connaître leur degré d'implication ou d'inaction dans l'organisation du massacre.

Pour Jean-Louis Bourgeon, ce sont les Parisiens, les Guise et les agents du roi Philippe II d'Espagne qui sont les véritables responsables de l'attentat et du massacre. Charles IX et Catherine de Médicis y seraient absolument étrangers. L'historien souligne l'état quasi-insurrectionnel de la ville au moment du mariage. En décembre 1571, plusieurs maisons protestantes avaient déjà été pillées. Les Guise, très populaires à Paris, ont profité de cette situation pour faire pression sur le roi et la reine mère. Charles IX aurait donc été contraint de précéder la future émeute, qui aurait été le fait des Guise, de la milice bourgeoise et du peuple.

Denis Crouzet replace le massacre dans le contexte idéologique de l'époque : le néoplatonisme. Charles IX et Catherine de Médicis n'ont pu avoir le dessein d'assassiner Coligny, car c'eût été contraire à leur désir de maintenir l'harmonie et la concorde autour de la personne royale. C'est une fois que l'assassinat consomme la rupture et que la guerre civile menace de nouveau l'équilibre que la position du roi et de la reine mère change. Par crainte de voir la guerre reprendre et une insurrection protestante éclater, ils auraient choisi d'étouffer celles-ci dans l'œuf. Le principe néo-platonicien cher à Catherine de Médicis qui tend à conserver l'unité autour de la personne du roi, les a poussés à sacrifier les principaux chefs protestants et à consentir malgré eux au massacre.

Selon Thierry Wanegffelen, l'un des principaux responsables de la famille royale dans cette affaire est le duc d'Anjou, frère du roi. À la suite de l'attentat manqué contre l’amiral de Coligny, qu’il attribue aux Guise et à l'Espagne, les conseillers italiens de Catherine de Médicis ont sans doute préconisé en Conseil royal de profiter de l'occasion, et de tuer une cinquantaine de chefs protestants pour éliminer le danger huguenot. Mais la reine mère et le roi s'y sont très fermement opposés. Cependant Henri d'Anjou, lieutenant général du royaume, présent à cette séance du Conseil, a pu voir dans l'accomplissement de ce crime d’État une bonne occasion de s'imposer au gouvernement. Il a pris contact avec un autre jeune homme ambitieux, en mal d'autorité et de pouvoir, le duc Henri de Guise (dont l'oncle, le clairvoyant cardinal Charles de Lorraine était alors retenu à Rome), et avec les autorités parisiennes. La Saint-Barthélemy parisienne est issue de cette conjonction d'intérêts, et elle s'explique d'autant mieux que les hommes du duc d'Anjou agissaient au nom du lieutenant général du royaume, donc dans les mentalités de l'époque, au nom du roi. On comprend pourquoi, le lendemain du déclenchement du massacre, Catherine de Médicis fait condamner ces crimes par déclaration royale de Charles IX, et menace les Guise de la justice royale. Mais lorsque Charles IX et sa mère ont appris l'implication du duc d'Anjou, ils se sont trouvés liés à son entreprise, si bien qu'une seconde déclaration royale, tout en demandant la fin des massacres, en prête l'initiative à Charles IX pour prévenir un complot protestant. Dans un premier temps le coup d’État de Henri d'Anjou est un succès, mais Catherine de Médicis se serait ingéniée à l'écarter du pouvoir en France : elle l'envoie avec l'armée royale s'enliser devant La Rochelle et le fait élire roi de Pologne.
Les faits remis en cause.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_ ... %C3%A9lemy

Voici une carte de la période concernée par ce massacre.
Il se situe essentiellement à Paris, Sens, Amboise, Vassy ... Hasard ?
Image
http://le-lutin-savant.com/g-roi-de-fra ... aphie.html

@+ :hi:

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 04 août16, 09:59
par l'hirondelle
Coeur de Loi a écrit :On ne peut pas mettre les 2 camps au même niveau... globalement c'est les catholiques l'agresseur et le tyran.

Les autres étaient globalement les victimes, il faut rester raisonnable.
Les gentils d'un côté et les méchants de l'autre, c'est pour les dessins animés et les contes pour enfants.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 05 août16, 00:06
par Coeur de Loi
Heu... appelle ça comme tu veux mais en générale il y a bien un coupable et une victime... pour toute injustice.

Si je me trompes dit moi tous les massacres protestants contre les catholiques pour voir s'ils sont aussi coupables... dis moi bien pourquoi les catholiques n'avaient pas le choix pour éliminer tous les autres chrétiens...

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 12 août16, 05:21
par yacoub
Coeur de Loi a écrit :Heu... appelle ça comme tu veux mais en générale il y a bien un coupable et une victime... pour toute injustice.
Si je me trompes dit moi tous les massacres protestants contre les catholiques pour voir s'ils sont aussi coupables... dis moi bien pourquoi les catholiques n'avaient pas le choix pour éliminer tous les autres chrétiens...
Le protestantisme a commis des massacres dans les pays où il a été majoritaire, tu ne peux le nier.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 12 août16, 05:54
par l'hirondelle
Yacoub, le protestantisme n'a pas commis de massacres : une doctrine est un concept, un concept ne peut commettre des massacres.
Des protestants ont commis des massacres.
C'est autre chose.

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 12 août16, 06:08
par marco ducercle
Coeur de Loi a écrit :Le massacre de la Saint-Barthélemy : 10 000 morts en France, le pape approuve.

https://www.youtube.com/watch?v=aZvXdWOMXf0
Tu as des preuves qu'il y a bien eu 10 000 morts?

Re: Massacre des protestants : Une blessure française

Posté : 12 août16, 08:26
par yacoub