BenFis a écrit :
Dans l’AT, Père n’est pas le Nom de Dieu, ce n’est qu’un qualificatif de Yhwh. Alors que dans le NT Jésus utilise ce qualificatif pour en faire la dénomination principale du Dieu dont il est le Fils. Jésus n’appelle jamais Dieu le Père, Jéhovah (que ce soit avec ou sans copistes conspirateurs).
BenFIS, ouvre les yeux. Il n'existe qu'un seul et unique Créateur dans la Bible, c'est Celui qui a pour nom YHWH[Jéhovah]. Jésus était à ses côté dans son existence céleste, quand il était "en forme de Dieu" (philippiens 2:5,6). Comment veux-tu qu'il puisse ignorer cela ? Jéhovah a toujours été le Dieu et Père du Christ, donc du Jésus dépeint dans la Bible. Buddy l'a montré avec le psaume 22, au sujet du Messie qui prie Jéhovah. Ce qui montre BenFIS puisque cela fut écrit, que Dieu a anticipé pour nous aussi, ce sujet sur les prières que le Messie adressait, les supplications à son Dieu, Jéhovah. Il a anticipé l'effacement de son Nom. L'Ecriture suffit donc à elle seul, l'AT pour dire que Jésus priait Jéhovah, qu'il a prononcé le nom de Jéhovah.
Etienne savait aussi que Christ fut établi Seigneur des morts et des vivants, c'est sur une base légale qu'il pouvait s'adresser à Jésus en lui demandant de remettre son esprit. Etienne dit cela devant Dieu. Ce qui montre d'une part qu'il faisait une distinction entre Dieu et Celui qu'il a établit Seigneur; et d'autre part, qu'il fit preuve de respect tant envers Dieu qu'envers Christ en s'adressant plutôt à Christ sur ce point, puisque c'était reconnaitre la légitimité de Christ dans la résurrection.
Si il avait sur ce point demandé à Dieu, plutôt qu'à son Christ; alors qu'il se trouvait en présence des deux, cela aurait été la démonstration d'un manque de foi évident dans la promesse de Dieu. Il ne peut s'agir sur ce point précis d'une prière adressée à Jésus comme si il était Dieu.
Mais tu sais, le texte dit "Dieu" et . Alors c'est aussi simple que ça : Etienne fait appel à Jésus comme Seigneur des vivants et des morts établit par Dieu, en lui demandant de recevoir son esprit et d'exercer un jugement favorable. Puis il est bien plus que probable qu'il prie ensuite Jéhovah Dieu. Etienne qui était Juif savait fort bien qu'il n'existe pas d'autre Dieu que Jéhovah.
C'est flagrant. Sa parole écrite témoigne contre ceux qui ont substitué le nom divin dans le NT, elle témoigne contre les courants de pensée égyptiens de l'époque qui voulait que Dieu n'ait pas de Nom. Elle témoigne donc aujourd'hui, de l'égarement de la Chrétienté à ce sujet.
Tu sais, Jésus a dit "ce ne sont pas tous ceux qui me disent "Seigneur, Seigneur"...mais ceux qui font la volonté de mon Père dans les cieux" et l'idée première est que Jésus s'adressait à tous sans exception. Il est vrai que sa remarque relève d'un principe : l'obéissance à Dieu le Père dont le Nom est Jéhovah.
Mais, il y a un petit mais, c'est que Jésus est venu parmi les siens, le peuple de l'alliance avec le Dieu vivant, YHWH. Sa parole avait donc pour portée non pas tous ceux qui invoquerait le nom du Seigneur, mais tous ceux qui se réclamaient d'avoir pour Père, l'unique Dieu Vivant et Véritable qu'est YHWH, et qui disaient reconnaitre Jésus comme Seigneur. A notre époque on voit la confusion dans la Chrétienté à ce sujet entre Seigneur et Seigneur.
ET là cela change pas mal de choses, car on peut lire dans le NT "quiconque invoque le nom de Jéhovah renonce à l'injustice" l'injustice découlant du péché, le péché étant l'illégalité, on peut aussi lire dans l'AT : "insensé est celui qui dit qu'il n'y a pas de Dieu", toutefois il s'agirait d'une susbtitution par les sotérims. et le passage devrait alors se lire "insensé est celui qui dit qu'il n'y a pas de Jéhovah".
Et si on examine l'idée, on remarque qu'il ne s'agit pas de reprendre la personne en disant qu'il est insensé de dire qu'il n'y a pas de Dieu (ce qui est un autre sujet) mais qu'il est insensé d'agir comme si Jéhovah n'existait pas. En effet si il n'existe pas, sa loi n'existe pas (psaume 1), et si cette loi n'existe pas, il ne peut y avoir de transgression. Or comme tu le sais, à la lecture de la Bible, on trouve des exemples sur la manière dont le coeur des hommes les trompe et contourne cette loi. C'était d'ailleurs un des reproches importants que fit Jésus à ces opposants.
De fait, le contexte montre que Jésus disait plutôt "ce ne sont pas tous ceux qui me disent "Seigneur, Seigneur"...mais celui qui fait la volonté de mon Père Jéhovah", Et là la portée devient autre.