Logos a écrit :Ces personnes, qu'elles se disent chrétiennes ou musulmanes, se condamnent elles-mêmes car elle veulent être jugées en fonction de leurs propres oeuvres et de leur propre justice. Elles rejettent donc le seul et unique moyen de Salut, à savoir le sacrifice de Jésus à la croix. Voilà pourquoi mon message se résume souvent à répéter : "Arrêtez de croire que vous pouvez être Sauvés grâce à vos propres oeuvres et votre propre justice !"
Eh bien oui, cher Logos, on peut avoir accès au salut, même quand on ne croit pas en Jésus ou au sacrifice de Jésus et en voici la preuve :
"Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !» Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?»
Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.»
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : « Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.» Alors ils répondront, eux aussi : « Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?» Il leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait.» Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » (Matthieu 25,32-46)
C'est ce qui explique pourquoi Jésus invite le jeune homme qui avait de grand bien, et qui voulait obtenir la vie éternelle, pour en jouir éternellement, à observer les 10 commandements, résumé dans ces 2 premiers commandements que sont l'amour de Dieu et du prochain. Car celui qui n'aime pas son prochain, il ne peut pas dire qu'il aime Dieu.
On peut donc aimer Dieu de tout son coeur, comme les pharisiens pensaient qu'ils aimaient Dieu, en observant scrupuleusement tous les préceptes de la loi de Moïse, oubliant d'aimer leur prochain comme eux-mêmes, et plus particulièrement leur prochain pécheur, qu'ils haïssaient, dont ils ne voulaient pas s'approcher, de peur de se souiller.
Sauf, qu'aimer Dieu de tout son coeur, ce n'est pas observer des préceptes qui ne font pas grandir dans l'amour du prochain, c'est aimer son prochain, comme Dieu l'aime, comme il l'a aimé quand il est venu en Jésus manger avec les pécheurs, pardonner aux pécheurs, leur donnant la possibilité de sortir de leur péché, et surtout de l'esclavage du péché dans lequel les maintient enfermé Satan, dont il est venu nous libérer.
Nous seront d'abord jugé sur l'amour que nous aurons donné à notre prochain, car Dieu s'est incarné dans la chair, faisant de la chair de tout homme, sa propre chair ; ce qui fait que tout ce que nous faisons à notre prochain, c'est à Lui que nous le faisons.
Ces gens qui bien que n'ayant pas connu Jésus, auront aimé leur prochain en le visitant quand il est en prison, en l'habillant quand il est nu ; en lui donnant à manger quand il a faim, ils hériterons du Royaume de Dieu, c'est à dire du Saint Esprit qui leur sera donné, pour qu'ils deviennent parfait, comme Jésus le dit à ce jeune homme, qui aimait, certe, son prochain, mais qui à vrai dire, aimait encore plus ses biens, que son prochain, car il n'a pas voulu vendre tous ses biens, pour s'attacher à Dieu, venu jusqu'à lui, en Jésus, pour lui faire don de sa vie éternelle.
Ce qui veut dire qu'on peut aller à la messe tous les dimanches pour se donner bonne conscience, cela ne nous sauvera pas, car c'est Jésus vivant en nous et nous faisant vivre en Lui et par Lui, vivre d'amour comme le chantait Sainte Thérèse de Lisieux, qui nous sauve, en nous rendant capable par son Esprit, de marcher parfaitement selon ses lois, les lois de l'Amour absolu qu'Il Est, Saint et Immaculé.
Si nous allons à la messe, c'est pour présenter avec tous nos frères et soeurs, le Sacré Coeur de chair de Jésus, ce Sacré Coeur Nouveau qui nous a été donné pour que nous aimions parfaitement notre prochain, jusqu'à notre ennemi, ce Sacré Coeur de chair nouveau reçu des mains du Père, et que nous souillons, tant que nous ne sommes pas devenus des saints, par les péchés que nous continuons parfois à commettre, car la chair est faible. Les péchés que nous devons surtout confesser, ce sont nos manquements à l'amour que Jésus nous invite à donner à notre prochain, sachant qu'on ne devient pas saint, avec l'aide du Saint Esprit, du jour au lendemain. Et que c'est en se laissant sanctifier par le Saint Esprit, que petit à petit, on devient de plus en plus fort, face à Satan qu'il ne demande qu'à nous faire retomber dans le péché.
Ce qui manquera à ceux qui ne seront jamais venu à la messe, tout en ayant été charitable avec leur prochain, c'est la sainteté. Il en hériteront, en héritant du Royaume de Dieu, achevant dans le purgatoire, le service des prématurés du Ciel, leur sanctification. Car on ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, sans naître un nouvelle fois, dans le Saint des saints.