Les faux-culs de la lutte anti-secte
Posté : 03 oct.08, 02:39
Il convient de noter que le législateur belge n'a pas défini le concept de secte. Il a au contraire choisi de définir un autre concept, celui d'organisation sectaire nuisible. Il le fait en ces termes :
"On entend par organisation sectaire nuisible, tout groupement à vocation philosophique ou religieuse, ou se prétendant tel, qui, dans son organisation ou sa pratique, se livre à des activités illégales dommageables, nuit aux individus ou à la société ou porte atteinte à la dignité humaine."
Bien qu'une telle définition semble être basée sur une préoccupation sincère de la sécurité de nos concitoyens, il y a quelque chose de fondamentalement vicié dans la façon dont ce concept est utilisé. En effet, dans cette catégorie nous trouvons de tout et du n'importe quoi, depuis le petit arnaqueur qui vend des amulettes aux vertus soit-disant magiques, jusqu'aux religions minoritaires dont le seul tort est de ne pas figurer parmi les religions reconnues bénéficiant des subventions et du contrôle de l'Etat.
Le concept de "secte nuisible" est défini vaguement comme étant un “groupement qui inquiète le public”. Des groupements qui inquiètent le public (public "éclairé" par une propagande massive) il y en a beaucoup: le service des impôts, le parti socialiste, un parastatal opaque, une intercommunale inutile ... Tous ces groupements ont un aspect philosophique (discutable, certes), à défaut de religieux. Pourtant, bien que souvent très sectaires, ils ne sont pas considérés comme des sectes. Non! Et pourquoi donc? Simplement parce que ces groupes font partie de - ou sont liés au gouvernement alors que la "secte" ne l'est pas. La "secte" n'est pas sous le contrôle direct des autorités. Et ça gêne. Le reste, c'est de la propagande diffusée à grande échelle pour créer l'inquiétude et justifier les abus et injustices dont ces groupes font l'object.
Rien ne justifie les abus et violations de la loi auquels certains individus ou groupes "sectaires" s'adonnent sous un couvert de "spiritualité". Les lois existent pour ces gens là et doivent être appliquées. Mais c'est un tout autre scénario d'en faire une généralité - comme le font les faux-culs de la lutte anti-secte tels que la MIVILUDES, en France, ou l'Observatoire sur les sectes (CIAOSN), en Belgique et autres organismes gouvernementaux ou privés qui amplifient des incidents isolés à grand renfort de propagande, pour créer un sentiment de danger.
"On entend par organisation sectaire nuisible, tout groupement à vocation philosophique ou religieuse, ou se prétendant tel, qui, dans son organisation ou sa pratique, se livre à des activités illégales dommageables, nuit aux individus ou à la société ou porte atteinte à la dignité humaine."
Bien qu'une telle définition semble être basée sur une préoccupation sincère de la sécurité de nos concitoyens, il y a quelque chose de fondamentalement vicié dans la façon dont ce concept est utilisé. En effet, dans cette catégorie nous trouvons de tout et du n'importe quoi, depuis le petit arnaqueur qui vend des amulettes aux vertus soit-disant magiques, jusqu'aux religions minoritaires dont le seul tort est de ne pas figurer parmi les religions reconnues bénéficiant des subventions et du contrôle de l'Etat.
Le concept de "secte nuisible" est défini vaguement comme étant un “groupement qui inquiète le public”. Des groupements qui inquiètent le public (public "éclairé" par une propagande massive) il y en a beaucoup: le service des impôts, le parti socialiste, un parastatal opaque, une intercommunale inutile ... Tous ces groupements ont un aspect philosophique (discutable, certes), à défaut de religieux. Pourtant, bien que souvent très sectaires, ils ne sont pas considérés comme des sectes. Non! Et pourquoi donc? Simplement parce que ces groupes font partie de - ou sont liés au gouvernement alors que la "secte" ne l'est pas. La "secte" n'est pas sous le contrôle direct des autorités. Et ça gêne. Le reste, c'est de la propagande diffusée à grande échelle pour créer l'inquiétude et justifier les abus et injustices dont ces groupes font l'object.
Rien ne justifie les abus et violations de la loi auquels certains individus ou groupes "sectaires" s'adonnent sous un couvert de "spiritualité". Les lois existent pour ces gens là et doivent être appliquées. Mais c'est un tout autre scénario d'en faire une généralité - comme le font les faux-culs de la lutte anti-secte tels que la MIVILUDES, en France, ou l'Observatoire sur les sectes (CIAOSN), en Belgique et autres organismes gouvernementaux ou privés qui amplifient des incidents isolés à grand renfort de propagande, pour créer un sentiment de danger.