Pas de crucifixion nous dit la Bible !!!!!

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marseillais

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Pas de crucifixion nous dit la Bible !!!!!

Ecrit le 31 janv.05, 09:18

Message par marseillais »

LES ORIGINES DE LA CRUCIFIXION.

La crucifixion fut bien longtemps le moyen utilisé afin de se débarrasser des prisonniers politiques, des meurtriers, des rebelles. Bien avant Jésus (saw), les Phéniciens ont cherché d'autres méthodes d'extermination. Ainsi ils usèrent de la pendaison, de l'empalement, de la lapidation, de la noyade, etc… Mais, selon eux, ces méthodes étaient trop rapides. Alors ils inventèrent la crucifixion, un procédé qui assurait une mort "lente ".

DEUX METHODES DE CRUCIFIXION.

Les romains utilisèrent ce système et le perfectionnèrent. Ainsi, ils prévoyérent une crucifixion ayant comme conséquence une mort "rapide " et une mort "lente ".

Les tableaux des grands maîtres chrétiens (Michel-Ange, Rembrandt, Léonard de Vinci, …) révélant leur troubles face à certaines scènes. Ainsi, le tableau qui représente les deux brigands crucifiés avec Jésus, l'un à sa gauche et l'autre à sa droite, fait ressortir que ces derniers "bénéficièrent " de la méthode dite "rapide ", alors que Jésus, lui fut crucifié par la voie "lente ".
ENTRONS DANS LE VIF DU SUJET !
Selon les auteurs des Evangiles, Juifs et romains firent de la sorte que Jésus (saw) soit crucifié à la 6éme heure (Matthieu 24 : 46), c'est à dire à midi et qu'il soit mort à la 9ème heure, soit à 15 heures. Dés qu'ils eurent constaté sa mort, ils marquèrent autant d'empressement à le faire descendre de la croix qu'ils n'en avaient marqué pour le crucifier. Savez -vous pourquoi ? Uniquement, leurs scrupules religieux : le Sabbat ! Le 5ème livre de Moise ne les met ils pas en garde :

" Son cadavre ne passera pas la nuit sur le bois ; mais tu l'enseveliras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu et tu ne souilleras pas le territoire que l'Eternel, ton Dieu te donne pour héritage. "(Deuteuronome 21 : 23).

S'il était nécessaire d'accélérer la mort du crucifié, les exécuteurs faisaient usage alors du "cruci-fragium ", un gourdin avec lequel ils brisaient les jambes. La victime mourait alors par suffocation en moins d'une heure. C'était une des méthodes rapides utiliées.

LA PRIERE DE JESUS.

Jésus eut-il une réponse à sa prière ? Il supplia son Pére dans les cieux afin qu'il l'aide :

" En proie à l'angoisse, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. " (Luc 22 : 44)

Que peut-on espérer d'une prière aussi sincère et l'un des quatre frères (Les chrétiens attribuent à Jésus des frères et des sœurs, nés de l'union de Marie et de Joseph, le charpentier. [Matthieu 13 : 55-56]) de Jésus nous rappelle :

" La prière agissante du juste a une grande efficacité. " (Jacques 5 : 16).

DIEU ACCEPTA LES PRIERES DE JESUS.
Paul confirme que les prières de Jésus ne furent pas vaines :

" C'est lui, qui dans les jours de sa chair, offrit à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait les sauver de la mort. Ayant été exaucé à cause de sa piété il a appris. "(Hébreux 5 : 7)

Que signifie en réalité " Dieu entendit " ses prières ? Dieu accepte ses prières ! Car Dieu n'est pas sourd, il est celui qui entend tout.

Il a entendu (accepté) la prière de Jésus comme il le fit pour Abraham. En effet, Abraham pria pour avoir un fils et il eut Ismaël, alors qu'il était âgé. Les paroles d'Abraham prirent forme humaine. D'ailleurs, "Ismaël " signifie littéralement "dieu entendit " en hébreux. Il en fut de même pour Zacharie qui pria pour avoir un fils et Jean le Baptiste naquit. A présent, c'est un appel à l'aide que formule Jésus et Dieu l'entend :

" Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. " (Luc 22 : 43)

Le fortifier dans sa foi, afin que Dieu le sauve. N'est-il pas ce qu'il souhaite que Dieu fasse pour lui ? Son sort est entre les mains de Dieu, mais Ses voies ne sont pas toujours les nôtres.

VOYONS CE QUI EST FAVORABLE A JESUS.

1) Un geste du ciel.

2) Pilate ne le condamne pas lors du procès (Jean 19 : 12)

" …Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs crièrent : Si tu le relâches, tu n'es pas un ami de César. Quiconque se fait Roi se déclare contre César. "

3) La femme de Pilate fait un rêve prémonitoire qui assure qu'aucun mal ne sera fait à Jésus. (Matthieu 27 : 19)

Alors que le procès se poursuivait, la femme de Pilate lui fit parvenir le message suivant : " Ne te mêle pas de l'affaire du juste, car aujourd'hui, j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui "

4) Pas de jambes cassées !

S'ils ne lui cassèrent pas les jambes, c'était afin de respecter une prophétie :

" Il garde tous ces os. Aucun d'eux n'est brisé. "(Psaumes 34 : 21)

Si les os n'avaient pas été brisés, cela n'auraient pu être profitable que si la personne était en vie ! Un mort aux membres intacts n'a pas de sens. Qu'il ait été découpé en morceaux, écrasé, ne fait aucune différence pour le ressuscité, pour l'esprit. Mais en ce qui concerne des crucifiés, comme les compagnons de Jésus sur la croix, avoir ou non les jambes cassées, là est toute la différence. Cela signifie être vivant ou mort ! Les païens romains qui n'avaient aucune crainte de l'enfer, n'avaient aucune raison de respecter la prophétie sinon "qu'en le voyant déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes. "(Jean 19 : 33)

" Voyant " : un mot très simple. Mais qu'on t-ils vu ? Cela se rapporterait il aux paroles du Christ : " Vous regarderez bien et vous ne verrez point. "(Matthieu 13 : 14). En fait, Jean admet que les soldats ont plutôt soupçonné que "vu ". Aucun stéthoscope n'ausculta Jésus, personne ne toucha son corps, ni ne prit son pouls pour constater sa mort. Faut il interpréter le mot "voir " comme une autre possibilité de salut de la part de Dieu ?

5) La hâte exprimée à le descendre de la croix.

DE LA COMPASSION POUR JESUS.

Dieu agit de façon mystérieuse. Il pousse les soldats à croire qu'il est "déjà mort " afin qu'il n'est pas les jambes cassées. Il les pousse aussi à lui percer le coté avec une lance et "aussitôt il sortit de l'eau et du sang " (Jean 19 : 34)

Il est heureux qu'il est perdu conscience alors qu'il endurait des souffrances atroces. L'immobilité, la fatigue et la position sur la croix ont dû affaiblir sa circulation sanguine. La lance le sauva. La saignée ainsi provoquée permit à la circulation sanguine de reprendre son rythme. L'encyclopédia Biblica au mot "cross " ("croix ") colonne 960, confirme que "jésus était vivant quant la lance fut jetée ". Ceci vient confirmer la déclaration de Jean : " L'eau et le sang " coulèrent instantanément. Il utilise le terme "aussitôt " ce qui prouve que Jésus était vivant !

Pourquoi de "l'eau et du sang " ? Le Dr W.B. Primerose, anesthésiste en chef à l'infirmerie Royale de Glasgow, répond dans le " Thinkers Digest ", Londres, dans le numéro de l'hiver 1949. Il dit alors "l'eau n'est que la conséquence du choc nerveux subi par les vaisseaux sanguins et causés par la flagellation qui a entraîné un effet de stimulation local. " Ceci est un cas unique qui explique qu'il suait : " des grumeaux de sang qui tombaient à terre " alors qu'il était en proie à l'angoisse dans le jardin de Gethsémané. Les autorités médicales confirment également ce phénomène.

PILATE S'ETONNE.

Les évangiles racontent qu'entre la 6ème et la 9ème heure, il y eu des coups de tonnerre, une éclipse et un tremblement de terre ! Sans aucune raison ? Non. Ainsi la foule sadique fut dispersée. Ainsi, ses disciples loyaux et secrets purent-ils venir à son secours.

Joseph d'Arimathe et le centurion romain qui s'était exclamé : " Cet homme est vraiment le fils de Dieu ". (Marc 15 : 39) se rendit chez Pilate afin de réclamer le corps de Jésus :

" Etonné qu'il soit déjà mort, Pilate fit appeler le centurion et lui demanda s'il était mort depuis longtemps. " (Marc 15 : 44)

Pourquoi Pilate était-il étonné ? Il savait par expérience qu'aucun homme ne mourrait en trois heures sur la croix, excepté avec l'usage du "cruri-fragium ", ce qui ne fut pas le cas pour Jésus, mais plutôt celui de ces compagnons, car eux étaient toujours vivants !

LA CAUSE DE SON ETONNEMENT.
Un homme qui est passé par les hommes et qui meurt, cela n'a rien d'étonnant. Un homme qui est pendu et qui meurt, n'a rien d'étonnant. Mais un homme qui survit alors qu'il devrait être mort, cela est étonnant. Dans le cas de Pilate, celui-ci pensait que Jésus était toujours "vivant " sur la croix et non déjà mort comme lui annonçait le centurion. Alors il s'étonna, mais n'eut aucune raison de vérifier le décès. Et s'il était encore vivant ! Eh bien, ne l'a t-il pas déclaré innocent des charges qui pesaient sur lui ? Sa femme ne l'a t-elle pas mis en garde contre cet homme juste ? Ne l'a t-on pas fait chanter afin de céder à la clameur des juifs ?( Matthieu 27 : 24). Alors s'il était vivant … Pilate autorisa donc Joseph à retirer le corps.

LES DISCIPLES SECRETS.

Les soi-disant disciples secrets de Jésus, qu'il appelait "ma mère et mes frères " (Matthieu 12 : 49)(par distinction de sa propre mère et ses frères de sang) étaient de retour. Ses disciples "secrets ", Joseph d'Arimathe et Nicodemus n'auraient jamais été cités, s'il ne s'était agi de l'ordalie de Jésus. Ils étaient seuls à porter le corps de Jésus avec Marie-Madeleine et l'autre Marie (Marc 15 : 47 ; la mère de Jacques) comme spectatrice. Il fut fait de sorte que les scrupules des juifs fussent calmés. Ainsi, le bain mortuaire, l'embaumement et le suaire furent préparer deux heures avant la mort de Jésus. S'il y avait encore quelques signes de vie dans ce corps inerte, personne ne s'aventurerait, cependant à le crier : " Il est vivant ! Il est vivant ! " Car ils savaient tous que les juifs se seraient alors assurés qu'aucun souffle de vie ne parcourait plus ce corps.

LA SUSPICION ET L'INQUIETUDE DES JUIFS .

Les Juifs devinrent soupçonneux. Tout cela semblait par trop étrange.

a) La tombe sans accès facile.

b) Les disciples "secrets " qui viennent aider.

c) Ses "compagnons de croix " toujours en vie.

d) Ses jambes qui ne furent pas cassés, alors que celles de ses compagnons le furent !

e) L'autorisation de retirer le corps obtenu facilement et si rapidement auprès de Pilate.


Tout cela éveilla quelques soupçons chez les juifs. Ils se sentirent dupés. Jésus était vivant ! ( ?). Ils se rendirent donc en toute hâte chez Pilate, mais trop tard !

" Le lendemain… les principaux sacrificateurs et les Pharisiens allèrent ensemble trouver Pilate, et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit "ordonne donc qu'on s'assure du sépulcre jusqu'au troisième jour, … cette dernière imposture serait pire que la première " ". (Matthieu 27 : 62-64)

Les juifs parlent de "première " et "dernière " erreur, mais dans leur hâte n'ont-ils pas eux aussi commis une erreur ! Pilate n'écouta pas leurs enfantillages. Il les renvoya donc :

" Vous avez une garde, allez, assurez-vous (de lui) comme vous l'entendez. " (Matthieu 27 :65).

Il se refusa à céder à leur caprice. D'ailleurs, n'avait-il pas plus de raisons de les haïr, que de les aider ?

Peu importe ce que firent les juifs. Le fait c'est qu'il avait perdu une journée !

Quelle est la "première erreur " commise par les Juifs ? Je dirai qu'ils permettent que Jésus soit descendu de la croix, sans qu'il ait eu les jambes cassées, et le laissant pour mort. La "dernière erreur " serait d'avoir autorisés ses disciples "secrets " à aider Jésus en ne fermant pas la tombe. Mais entre ces deux extrêmes, ils commirent une autre erreur celle de se rendre chez Pilate, le "lendemain ". C'était déjà trop tard !

" Les fils d'Israël rusèrent contre Jésus. Dieu ruse aussi ; Dieu est le meilleur de ceux qui rusent "(Coran 3 : 54).

DIMANCHE MATIN.
C'était dimanche matin, le premier jour de la semaine, selon les hébreux (samedi, jour de Sabbat en est le 7ème jour) lorsque Marie-Madeleine seule se rendit sur la tombe de Jésus. (Marc 16 : 9 et Jean 20 : 1)

La question se pose de savoir pourquoi elle se rendit sur sa tombe ? Marc (16 : 1) répond : " afin d'aller l'embaumer ". Le terme hébreu pour "embaumer " est "masaha " qui signifie "frotter, masser, embaumer ". La seconde question qui se pose est :

Les juifs massent-ils les personnes mortes depuis trois jours ? La réponse est NON ! De même pour les chrétiens et les musulmans. Alors pourquoi une juive masserait-elle un mort, un corps en décomposition ? D'ailleurs, quiconque frotterait ce corps, le verrait partir en morceaux. Donc, l'embaumement n'a plus de sens !

Il est certain, pourtant que si Jésus était vivant, cela aurait eu un autre sens. Marie-Madeleine était la dernière, avec Joseph d'Arimathe et Nicodemus, à avoir approché Jésus après sa mort. Lorsque Jésus fut descendu de la croix, a-t-elle remarqué en lui quelque signe de vie ? Dans l'affirmative, il est plus que probable qu'elle se serait bien de garder de crier " Il est vivant !". Elle retourne s'occuper de Jésus deux nuits et un jour après sa mort, juste après le Sabbat juif.


LA PIERRE FUT BOUGEE.
Elle fut très surprise de constater que quelqu'un avait déjà bougé la pierre. Elle regarda dans la tombe et vit que le suaire était roulé. Une foule de questions se pose. Pourquoi la pierre avait elle été bougée ? Un être qui a su vaincre la mort, et qui est donc ressuscité, a t-il besoin de bouger la pierre pour sortir de la tombe ? A t-il besoin de défaire son suaire pour se mouvoir ? Pour tout corps spirituel, n'est il pas vrai que les murs ne font pas la prison, ni les barreaux la cage. ?

Ceci indique qu'en fait c'est un corps physique qui s'est ressuscité ! La vue de la tombe vide fut plus qu'elle ne supporter : elle s'effondra en proie à une crise d'hystérie [Jésus a déjà chassé de Marie-Madeleine "sept démons "(Marc 16 : 9)] et pleura. Jésus veillait toujours sur elle, non pas des cieux, mais sur terre.

Cette tombe appartenait à Joseph d'Arimathe (un riche et influent juif) qui avait les moyens financiers de faire creuser une chambre aussi grande dans les rochers. Cette tombe était entourée par son potager. Ne croyait pas que ce juif plantait, par plaisir, des légumes à 8 km de la ville. Peut être était-ce les potagers de ses jardiniers ou les jardins de sa résidence secondaire ?

UNE PLAISANTERIE A LA LIMITE DU POSSIBLE.
Jésus est là ! Il regarde cette femme. Il sait qu'elle est et pourquoi elle est là. Il approche d'elle, et voit qu'elle pleure. Alors il lui demande :

" Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? "(Jean 20 : 15)

Une remarque s'impose. Pourquoi Jésus pose t-il des questions aussi stupides ? Ne connaît-il pas déjà les réponses ? Si, bien sûr ! Alors, pourquoi ces questions ?

En fait ces questions ne sont pas aussi stupides. Il sait qu'elle le recherche, et qu'elle est déçue de ne pas l'avoir trouvé, ce qui explique ces larmes. Son apparence physique est si différente, qu'elle ne peut le reconnaître. Se moquerait-il d'elle, alors au travers de ces questions ? Décrivant cet incident, Jean parle de Marie-Madeleine en ces termes : " Pensant que c'était le jardinier, elle lui dit. " Pourquoi pense t-elle que c'est le jardinier ? Je ne pense pas que les ressuscités ressemblent à des jardiniers ! Alors pourquoi cette ressemblance ? Car il est déguisé en "jardinier " ! Mais pourquoi ? Car il craint les juifs ! Pourquoi cette peur ? Car il n'est pas mort et n'a pas vaincu la mort ! S'il était mort et avait vaincu la mort, alors il n'aurait plus de raison d'avoir peur. Un corps ressuscité ne meurent pas de fois ! " …Il est réservé aux hommes de mourir une seule foi. " (Hébreux 9 :27).

LE DRAME SE POURSUIT.
Marie-Madeleine s'adresse donc à Jésus, qu'elle n'a pas reconnu :

" Si c'est toi qui L'as emporté, dis-moi où tu L'as mis… "(Jean 20 : 15)

Elle ne cherche pas le corps, elle cherche Lui et elle s'enquiert : Ou l'as tu mis ? Sous-entendant pour se reposer, et non pas en terre.

" Je le prendrai ". (Jean 20 :15)

Le prendre où ? Que veut-elle faire d'un mort ? Elle ne pourrait que l'enterrer. Qui creuserait la tombe ? Porter un corps de 75 kg ne serait pas une tâche aisée pour une frêle juive. D'autant qu'il faudrait ajouter à ce poids, environ 40 kg de plantes aromatiques (selon Jean 19 : 39) ce qui fait un poids de 115 kg à porter. Porter serait une chose, enterrer en serait une autre. Il lui faudrait de descendre dans la fosse. Cela n'a pas de sens !

La plaisanterie que Jésus fait à Marie-Madeleine est trop lourde de conséquences. Elle ne l'a pas reconnu et il rit sous cape. Il se trahit : Marie ! Un seul mot ! Ce fut assez. Ce seul mot " Marie ! " En disait plus que bien des phrases. Elle reconnut son Maître. Chacun possède un signe distinctif pour appeler celle qui lui est chère. Ce ne fut pas le mot " Marie " en lui-même, mais plutôt l'intonation avec laquelle il fut prononcé qui lui fit répondre : " Maître ! Maître ! " .Sa joie éclata. Elle se précipite sur son Maître pour lui rendre hommage. Jésus lui dit alors :

" Ne me touche pas " (Jean 20 : 17)

Pourquoi ? Tout simplement, bien qu'il paraisse normal extérieurement, il ne faut pas oublier qu'il a traversé une épreuve physique et émotionnelle particulièrement violente. Cela lui serait donc affreusement douloureux si elle touchait Jésus. Puis il poursuit :

" Car je ne suis pas monté vers mon Père ". (Jean 20 : 17)

Elle n'est pas aveugle. Elle voit l'homme qui se tient debout, devant elle. Que veut-il dire par "pas encore monté " alors qu'il était enterré ici même ? Ce qu'il tente alors de lui faire comprendre, c'est qu'il n'est pas encore ressuscité d'entre les morts. En langage juif : " Je ne suis pas encore mort ". Il dit : " Je suis vivant ! ! ! "

" Quand ils (disciples) entendirent qu'il vivait et qu'elle (Marie-Madeleine) l'avait vu, ils ne la crurent pas ". (Marc16:11).

LES DISCIPLES INCREDULES.
Le même jour, sur la route qui mène à Emmaüs , Jésus rencontra deux de ces disciples et s'entretint avec eux sans qu'ils ne l'aient reconnu ! Arrivés à destination, les disciples persuadèrent le Maître de se joindre à eux pour le repas.

" Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, puis le rompit et leur donna ". (Luc 24 : 30)

'Leurs yeux s'ouvrirent' lorsqu'ils le virent rompre le pain. Etaient-ils donc aveugles pour ne pas l'avoir reconnu avant ? Non, pourtant les disciples ne le reconnurent qu'à cet instant précis ! Luc poursuivit : lorsqu'ils l'eurent reconnu 'il disparut devant eux'. Il ne disparut pas réellement. Cela signifie qu'il partit. Il sortit de leur champ de vision.

Exaltés, les deux disciples, rejoignirent les autres disciples :

" Ils revinrent eux aussi l'annoncer aux autres qui ne les crurent pas non plus ". (Marc 16 :13)

Que se passe t-il avec les disciples de Jésus ? Pourquoi sont ils si réticents à croire ? D'où vient cette difficulté ? Le fait est qu'ils sont confrontés à l'évidence que Jésus est vivant, et non ressuscité (immortalité). Il est le même Jésus, physiquement, dans sa chair et ses os. Et il prend son repas ! Ils ne peuvent le croire. Si Marie-Madeleine leur avait dit qu'elle avait vu le fantôme de Jésus, ils l'auraient cru. Tout comme d'autres les auraient cru s'ils avaient dit avoir vu Jésus. N'avaient ils pas vu des esprits entrer dans des pourceaux et ceux-ci se précipiter vers la mort ? (Marc 5 : 13). N'avaient ils pas vu aussi des esprits entrer dans les arbres et les sécher jusqu'aux racines ? (Marc 11 : 20). N'avaient ils pas vu aussi chasser les sept démons de Marie-Madeleine ? (Marc 16 : 9). Mais tout ceci est naturel à leur âge ! Ils pouvaient croire tout ceci à cette époque là et à leur âge ! Mais Jésus vivant ? Un Jésus bien physique ? Jésus qui auraient échappé aux liens de la mort ? (Actes 2 :24). Tout ceci était bien trop pesant pour "ces gens de peu de foi " [Matthieu (6 : 30) ; (8 :26) ;(14 :31) ;(16 :8) et Luc (12 :28)].

a) Marie-Madeleine témoigne que Jésus est vivant !

b) Les disciples de Emmaüs témoignent que Jésus est vivant !

c) Des anges ont déclaré que Jésus est vivant ! (Luc 24 :23).

d) Deux hommes se présentèrent aux femmes : " Pourquoi cherchez vous le ''vivant'' parmi les ''morts'' ? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité ". (Luc 24 : 4-5)


Et pourtant ils ne croient pas ! Voyons s'ils croient les paroles de leur propre Maître et 'Seigneur' ?

UNE ENIGME ARYTHMATIQUE.
Ceux d'Emmaüs "se levèrent…retournèrent à Jérusalem et trouvèrent assemblés les onze et leurs compagnons "(Luc 24 : 33). Quel onze ? " Ils trouvèrent… les onze ". Parmi ces onze étaient -ils eux-mêmes inclus ? Ils ne pouvaient être plus de dix, car à la première visite de Jésus à la salle du repas, Judas et Thomas étaient absents. Luc ne fut pas témoin de cette constatation, et il ne fait que copier les propos de Marc 16 : 14 qui rapporte qu' " Il (jésus) se montra aux onze pendant qu'ils étaient à table … ".

Voyons à présent la version de Paul, le 13ème apôtre de Jésus. Il raconte après trois jours d'hibernation "(Jésus ) a été vu par Céphas (Simon Pierre), puis par les douze "(1 Corinthiens 15 : 5). Quel douze ? Le terme "puis " ici semble indiquer que Pierre en est exclu ! Même en l'intégrant, vous n'arrivez pas au total de "douze élus ", car déjà Judas s'est donné la mort (il s'est pendu) (Matthieu 27 : 5) bien avant que Jésus ne ressuscite.

Il s'agit ici d'une problématique complexe où onze ne signifie pas onze (Luc 24 : 3) et où douze ne signifie pas douze. Et d'ailleurs trois et trois font deux et un. Jésus compatirait sans doute de nous savoir confronter à ces problèmes, car "il te serait dur de regimber contre les aiguillons ". [Actes 9 : 5 (Paul dit que ces paroles lui furent dictées par Jésus en Hébreu : Actes 26 : 14)].

L'ENTREE DE JESUS.

Alors que les deux disciples font le récit de leur rencontre avec un Jésus bien "matériel ", qui se trouvait d'ailleurs parmi eux, "jésus vint " Les portes avaient été fermées par crainte des juifs. Les polémistes chrétiens préfèrent l'expression "debout parmi eux " (Jean 20 : 19,24 et 26 ; le terme "vint ", "vint ", "vint " est une contradiction au fait qu'il leur apparut, qu'il se matérialisa). Il disparut d'Emmaüs pour reparaître à Jérusalem, tel "l'homme invisible " ou " Star treck " des films de science fiction où les héros s'évanouissent et réapparaissent sur d'autres planètes, ou dans d'autres lieux. Si vous voyez de vos yeux, des personnes qui disparaissent pour se matérialiser ailleurs, alors je pense que vous avez fumé un joint et que vous regardez trop la télévision.

LE LIEVRE ET LA TORDUE.
Mais Jésus fut-il si lent à se rendre à la salle du repas ? Il s'est déjà évanoui avant que les deux disciples n'aient atteint Jérusalem ! Il lui fallut bien du temps pour venir. Cela n'est pas sans rappeler la fable du lièvre et de la tortue. S'est - il arrêté sur le chemin, afin de penser ces blessures ?

Les dogmatiques envisagent la possibilité d'un Jésus flottant de place en place, apparaissant ici et là. Jeffrey Hunter, qui tenait le rôle de Jésus Christ dans le film "le Roi des Rois ", fit d'ailleurs une remarque justifiée alors qu'il jouait la scène de la "tentation ". Alors qu'il soufflait, souffrait, suait et haletait pendant l'ascension du mont Sion, il s'exclama : C'est la première fois de ma vie que je ressens combien Jésus était humain !

Ni Luc, ni Jean ne racontèrent cet épisode de la visite de Jésus à la salle des repas, ne racontèrent qu'il suait lorsqu'il apparut à travers le trou de la serrure et à travers les fissures du mur. Pourquoi ne nous l'avoir pas dit ? La question subsiste : Comment a t il fait pour entrer alors que les "portes étaient fermées " (Jean 20 : 19). N'est-il pas surprenant que Luc 24 : 36, qui rapporte aussi cet événement, ne précise pas que les "portes étaient fermées ". Etait-ce sans importance à ses yeux ? Pourquoi ? Cela était-il hors de propos ? Ou voulait-il tout rechercher exactement depuis les origines pour l'exposer d'une manière suivie (Luc 1 : 3)

LA SALLE DU REPAS.
Celle-ci est appelée "la chambre des hôtes " et "grande chambre haute " (Marc 14 : 14-15). C'est une des pièces de la maison. Faut-il le prouver ? Etait-ce la seule pièce à l'étage ? Gardons à l'esprit que cette pièce était meublée d'une grande table et de 14 chaises, pouvant accueillir 14 personnes. Tout ceci était destiné aux douze disciples et à Jésus, le malheureux treizième, ainsi qu'à Jean, le disciple que " Jésus aimait " (qui était le propriétaire de la maison) et qui "était couché à table près de Jésus ". Ainsi ils étaient quatorze.

Imaginez alors la table de cette "salle des hôtes " ! C'était un petit palais ! Jésus connaissait cette maison, car il avait visité bien des fois Jérusalem à l'occasion de la Pâque. Souvenez-vous de la façon dont il guida ses disciples la première fois ! (Luc 22 : 10)

Se peut-il que la chambre des hôtes de Jean n'ait qu'une seule entrée principale avec deux portes ? Etait-il nécessaire qu'elles soient toutes fermées ? Car en fait, seules les portes principales étaient utilisées par les visiteurs. Une personne bien élevée ne s'aventure pas dans les couloirs, sanitaires et appartements de ses hôtes ! Ils se contentent de l'hospitalité qui lui est accordée. Mais Jésus n'était pas un hôte, il était presque un membre de la famille du disciple qu'il aimait. Il ne frappait pas à la porte pour entrer. Si les disciples émirent quelque crainte, quelques doutes quant à son apparition devant eux, il les rassura bien vite.

" Que la paix soit avec vous, mais il furent saisis de frayeur et de crainte ". (Luc 24 : 36-37).

DES REACTIONS OPPOSEES LORSQU'ILS RECONNAISSENT JESUS.
Vous vous souvenez la réaction de Marie-Madeleine lorsqu'elle reconnaît Jésus prés de la tombe ? Elle est en proie à l'hystérie, et Jésus lui interdit de le toucher. Mais, ces dix héros qui s'entraînaient aux sabres, à présent tremblent devant leurs Maîtres. Pourquoi ces réactions opposées ? Des hommes terrifiés et des femmes qui ne le sont pas. Tout simplement parce que les femmes ont vu ce qui se passait autour du calvaire, alors que les hommes n'y étaient pas. Donc les femmes avaient bien l'intention de voir Jésus vivant près de la tombe, alors que les hommes croyaient voir un fantôme. Luc décrit leur affolement ainsi :

" Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit " (Luc 24 : 37).

PEUR ?

Ils pensaient donc avoir devant eux, non-Jésus, mais son fantôme. Demandez à vos amis "revenants " pourquoi les disciples pensent voir un esprit ? Dites-leur : " Avait-il l'apparence d'un esprit ? " Et perdu autant qu'on puisse l'être, ils répondront : " Non ". Alors pourquoi les disciples de Jésus croient-ils voir un esprit ? Il n'y a pas de réponse à cette question ! Ils restent muets.

Les disciples sont effrayés car il leur à été rapporté que Jésus avait été tué, attaché à la croix. Il avait été crucifié. Il leur fut rapporté aussi que qu'il "avait rendu l'âme ", qu'il était "mort et enterré " depuis trois jours. " TOUT CE QU'IL SAVAIT LEUR AVAIT ETE RAPPORTE ! ! ! " Car aucun d'eux n'avait vu ce qu'il advenait de Jésus au Golgotha à cet instant si pathétique :

" …TOUS L'ABANDONNERENT ET PRIRENT LA FUITE " (Marc 14 : 50).

LES VRAIS DISCIPLES.
Marc évoque les "douze " élus. Il ne parle pas de ceux qui sont "dévoués " à Jésus, comme Jean qui reconduisit la mère de Jésus, ou Nicodémus et Joseph d'Arimathe, et des autres. Compte tenu de la conduite lâche des " douze ", je considère que ces hommes méritent le titre de disciples. Ou Marc serait-il un menteur ? Lorsqu'il parle de tous, signifie t - il vraiment de " Tous " ? Marc énumère les femmes qui approchèrent Jésus. Parmi elles, figurent trois Marie et "le disciple que Jésus aimait ". Cette phrase est citée plusieurs fois sans aucun rapprochement ne soit fait avec Jean, leur bienfaiteur à Jérusalem. Pourquoi ? S'agit il alors de Jean, l'auteur du 4ème évangile ? Pourquoi ne pas le dire ? Il n'avait pas marqué beaucoup de réserve lorsqu'il avait demandé à Jésus "d'être assis à ta droite et l'autre à ta gauche dans ta gloire " (Marc 10 : 37). Cette réticence proviendrait-elle du fait que le " disciple aimé " soit un homonyme. Son nom pourrait être aux côtés de Jésus alors qu'il avait tant besoin d'eux, mais ils " l'abandonnèrent et prirent la fuite ". (Marc 14 :50)

JESUS N'EST PAS RESSUSCITE.
Après les salutations d'usage " Shalom ", Jésus apaisa ses disciples :

" Voyez (regarder) mes mains et mes pieds, c'est bien moi ; touchez-moi et voyez ; un Esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. …il leur montra ses mains et ses pieds. " (Luc 24 :39-40)

Que voulait-il ainsi prouver ? Qu'il était ressuscité d'entre les morts ? Qu'il était un esprit ? Quel était le rapport entre ses pieds, ses mains et la résurrection ? " C'est bien moi ". Il insiste "un Esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai ". C'EST UNE EVIDENCE INCONTESTABLE ! Quiconque, qu'il soit hindou, musulman, chrétien, juif, athé ou libre penseur, sait "qu'un esprit n'a ni chair, ni os ".

POURQUOI INSISTER SUR CE QUI EST EVIDENT ?
Alors, pourquoi Jésus insiste t - il tant sue ce point ? Simplement afin de faire comprendre aux disciples qu'il n 'est pas mort et ressuscité et que, par conséquent, il n'est pas un Esprit. Jésus tente de leur faire comprendre qu'il n'est pas un esprit, qu'il n'est pas ressuscité ! Ces versets sont d'une telle clarté qu'aucune explication supplémentaire n'est indispensable au lecteur. Vous, lecteur, pourquoi n'apprendriez-vous pas ce verset dans votre langue quelle qu'elle soit : anglais, arabe, zoulou ou afrikaans. Ainsi, vous pourriez répondre à tous les missionnaires que vous rencontreriez. Allah vous donne les moyens aujourd'hui de révéler les fantaisies intellectuelles des chrétiens.

UNE EXPLICATION VIVANTE : JE SUIS VIVANT !
Si je dis, dans ma langue "je suis fait de chair et d'os, je ne suis pas un esprit, je ne suis pas un fantôme, et je ne suis pas un spectre ! " Cela est - il clair pour vous ? Alors vous répondrez : Oui ! Ce raisonnement est valable pour tous les pays, n'est-ce pas ? En d'autres termes, Jésus disait à ses disciples : " Voyez mes mains et mes pieds afin " qu'ils voient, sentent et touchent son corps et se rendent compte qu'il n'avait rien de spirituel ! Ce n'était pas un corps métamorphosé, ni ressuscité, car un "corps " ressuscité devient spirituel.

QUI DIT CELA ?
Les polémistes demandent qui est l'auteur de cette affirmation.: Réponse" Jésus " Où ? "Dans l'évangile de Luc 20 : 27 - 36 et vous verrez alors … "Les juifs harcelaient Jésus de questions et de devinettes :

a) " Est - il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "(Matthieu 22 : 17 )

b) " Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. "(Jean 8 : 4 )

c) " … quel est le premier de tous les commandements ? "(Marc 12 : 28 )

Puis ils évoquent le problème de cette femme juive qui eut sept maris, selon une coutume juive. En effet, si un mari meurt et qu'il ne laisse aucun descendant, alors le second frère épouse la veuve afin d'assurer la descendance. S'il meurt à son tour, le troisième fait de même et ainsi de suite. Dans ce cas, soumis à Jésus, sept frères épousèrent cette femme ; tous moururent et elle aussi d'ailleurs. Le problème ne réside pas tant dans cette coutume car les frères l'épousèrent l'un après l'autre, mais plutôt dans ce qu'il adviendra de tous à la résurrection. Qui aurait cette femme, car ne l'ont - ils pas tous eu ? Les juifs tentent de prouver à Jésus que si tous ses frères ressuscitent en même temps que la femme, il y aurait un conflit entre eux au Paradis. Qui aurait cette femme au Paradis ? Jésus leur répond : " Ils ne pourront pas non plus mourir " : les ressuscités seront alors immortels et ne connaîtront plus le besoin de nourriture, d'abri, de vêtement, de sexe, de repos. "Ils seront semblables aux anges ", ils seront spiritualisés, des créatures spirituelles, des esprits ! D'ailleurs, plus loin, il dit : "Un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai un ". Et je ne suis pas un esprit, ni un fantôme, ni un spectre, je ne suis pas ressuscité ! Je suis le même Jésus, Jésus vivant !

" Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. " (Luc 24 : 40)

LA PEUR DES DISCIPLES S'ESTOMPE.
" Dans leur joie, dans l'étonnement ", qu'aurait-il pu arriver aux disciples ? Ils le croyaient mort et il était parmi eux en chair et en os, avec tout ce qu'il y a de plus humain !

Afin de les apaiser encore, il dit : "Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. " Que voulait-il prouver par ce geste ? Qu'il était ressuscité ? Pourquoi ne pas dire la vérité au lieu de se prêter à tous ces jeux : l'examen de son corps, le poisson grillé ? Serait - ce un prétexte , un "leela " comme disent les Hindous ? Il y a 165 ans , Schlelier-macher répondait par la négative et Albert Schweizer dans son ouvrage "A la recherche de Jésus historique "cite : "Si le Christ a mangé uniquement afin de prouver qu'il pouvait manger , alors qu'il n'avait nul besoin de nourriture ,ce serait une simulation "
1- Jésus était plutôt réticent à mourir !
N'avait il pas développé toute une stratégie défensive pour repousser les juifs. Il voulait rester vivant !

2- Il implora Dieu de l'aider !
Avec forces et lamentations, il implora Dieu Tout Puissant de lui accorder la vie.

3- Dieu "entendit" ses prières.
Dieu exauça sa prière : qu'il soit vivant !

4- Un ange de Dieu lui apparut afin de le conformer.
Dans l'espoir et la foi en Dieu afin qu'il lui laisse la vie !

5- Pilate déclare Jésus innocent.
Une bonne raison pour que Jésus conserve la vie.

6- La femme de Pilate a fait un rêve prémonitoire dans lequel :
"Aucun mal ne sera fait à ce juste". En d autres termes, il fallait le garder vivant !

7- Il resta sur la croix, seulement trois heures.
Aucun homme condamné‚ a la crucifixion ne mourrait aussi rapidement. C'est donc qu'il était vivant !

8- Ses deux compagnons de croix étaient encore vivants sur leurs croix.
Donc Jésus aussi devait être vivant !

9- L'encyclopedia Biblica -sous la rubrique croix, colonne 960 :
Dit que lorsque la lance fut jetée, Jésus était encore vivant !

10- Le sang et l'eau couleront aussitôt :
"Aussitôt", ce qui signifie que Jésus était encore vivant !

11- Ses jambes ne furent pas cassées, conformément a la prophétie.
Ses jambes ne pouvaient lui être utiles que lui vivant !

12- La tempête, le tremblement de terre et les ténèbres eurent lieu en moins de trois heures.
Tout ceci afin de disperser la foule sadique et de permettre à ses "disciples secrets" de l'aider à rester vivant !

13 - Les juifs doutèrent de sa mort :
Ils le soupçonnèrent de ne pas être mort sur la croix. Il était donc vivant !

14- Pilate s'étonne que Jésus soit déjà mort.
Car il savait par expérience qu'un homme crucifie ne meurt pas aussi vite. Il le soupçonna d être encore en vie !

15- Une chambre vaste et aérée.
Facile d accès, grande et aérée, pour ceux qui souhaitent lui venir en aide. La providence aussi était favorable a ce qu'il reste en vivant !

16- La pierre et le suaire furent bouges.
Cela n avait de sens que si Jésus était vivant !

17- Compte-rendu sur le suaire :
Des scientifiques allemands qui firent des expériences sur le "suaire de Turin" déclarèrent que le cœur de Jésus battait toujours, qu'il était vivant !

18- Déguisé !
Le déguisement n était opportun s il était ressuscite, mais l était, par contre que s'il était vivant !

19- Il interdit que Marie-Madeleine le touche.
"Ne me touche pas" car ses blessures sont encore douloureuses, car il est vivant !

20- "Car je ne suis pas monte vers mon père".
Dans la langue juive, cela signifie : "Je ne suis pas encore mort", donc il est vivant !

21- Marie-Madeleine n'est pas effraye lors qu'elle le reconnaît.
Car elle a vu, … certains symptômes, qu'il était encore en vie avant. Elle avait donc devant elle Jésus, un Jésus bien vivant !

22- Les disciples sont effrayes lorsqu'ils voient Jésus dans la salle du repas.
Tout ce qu'ils savaient de la crucifixion était que ouï-dire. Aussi ils ne purent croire que Jésus était vivant !

23- Il dîna :
La nourriture ne lui était utile que s'il était vivant !

24- Il ne se montra jamais a ses ennemis.
Car il avait échappé à la mort de justesse. Il était vivant !

25- Il se déplaçait peu.
Car il n était pas ressuscité, pas spiritualise, mais bien vivant !

26- Témoignage des hommes autour de la tombe :
"Pourquoi cherchez vous le vivant parmi les morts ?" (Luc 24-5). Car il n'est pas mort, il est vivant !

27- Témoignage des anges :
"... des anges ont déclare qu'il était vivant" (Luc 24-23). Il n'utilisèrent pas le mot ressuscite mais "vivant" !

28- Marie-Madeleine témoigne.
" ... ils entendirent qu'il vivait et qu'elle l'avait vu, ils ne la crurent pas" (Marc 16-11). Marie-Madeleine se porte garante qu'il était vivant, et non un spectre , un fantôme ou un esprit. Ils ne pouvaient croire que le Maître était vivant !

29- Le Docteur Primerose témoigne :
Que l'eau et le sang qui jaillirent ne soient que la conséquence du choc nerveux cause par les vaisseaux sanguins et causés par la flagellation ! Ce qui prouvait que Jésus était vivant !

30- Jésus avait prédit que son miracle serait celui de Jonas !
Selon le livre de Jonas, Jonas était vivant alors qu'il aurait du être mort. De même que Jésus était vivant alors qu'il aurait du être mort !













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Dauphin

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Ecrit le 31 janv.05, 10:23

Message par Dauphin »

Il est heureux qu'il est perdu conscience alors qu'il endurait des souffrances atroces. L'immobilité, la fatigue et la position sur la croix ont dû affaiblir sa circulation sanguine. La lance le sauva. La saignée ainsi provoquée permit à la circulation sanguine de reprendre son rythme. L'encyclopédia Biblica au mot "cross " ("croix ") colonne 960, confirme que "jésus était vivant quant la lance fut jetée ". Ceci vient confirmer la déclaration de Jean : " L'eau et le sang " coulèrent instantanément. Il utilise le terme "aussitôt " ce qui prouve que Jésus était vivant !
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On voit là la qualité des arguments bidos d'une médiocrité record...

Je ne compte pas non plus combien de fois les sens des versets sont totalement déformés par l'ami musulmpan roi des malhonnêtes...

Mais on sait tous que le musulman préfère coute que coute sauver sa religion que se convertir... il a peur... Un musulman converti au christianisme perd tout, il est renié par sa famille, pire le Coran le condamne à mort.

francis

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Ecrit le 31 janv.05, 10:39

Message par francis »

marseillais tu as écrit :Pas de crucifixion nous dit la Bible !!!!!

Alors pour la bible est si clair ! voici une étude ! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:


Psaumes 22:1 ... ÿ Pour les chrétiens, ce psaume est inséparable de la crucifixion : Jésus en a cité les premiers mots, et le début semble décrire sa condition physique et ses sentiments profonds. Cependant, le sens premier de ce psaume doit être recherché dans l’époque où il fut composé-quoique sans aucun doute Dieu contraignait le psalmiste à donner à sa pensée une portée qui dépassait le cadre de sa propre vie (cf. #Ac 2:30,31 a). On ne peut pas établir avec précision la nature de cette expérience : elle pourrait bien provenir d’une période sombre où les jours de David, toujours pénibles et parfois sans espoir, étaient ceux d’un proscrit. Pour certains, c’est David qui, au cours d’une liturgie royale annuelle, prendrait conscience de son impuissance face aux ennemis qui l’entouraient, de sa totale dépendance de Dieu, et qui, à la fin, se réjouirait dans la foi en l’aide divine. De toute façon, la portée prophétique et messianique de ce poème est bien fondée ...
Psaumes 22:22 ... ÿ On trouve ici nettement tous les détails du Calvaire : moquerie (verset 9), affront (versets 14,18), douleur de la crucifixion (versets 15-17) car même si « percé » (verset 17) est une traduction incertaine, la douleur atroce aux mains et aux pieds est bien spécifiée, ainsi que le partage des vêtements (verset 19). Tout cela fut accompli par des hommes qui ne connaissaient pas l’Écriture et n’avaient aucun intérêt à ce qu’elle s’accomplît ; ce qui apporte la preuve dramatique et irréfutable de l’inspiration divine de la Bible et de la fidélité de Dieu à sa Parole ...
Daniel 9:26 ... ÿ 26 parle de ce qui aura lieu à l’expiration des soixante-deux semaines. Deux événements sont mentionnés, sans qu’il soit dit clairement s’ils auront lieu ou non pendant la soixante-dixième semaine, ou combien de temps s’écoulera entre la fin des soixante-deux semaines et ces événements. Tout d’abord, un oint (« Jérus. » et Darby : « messie ») sera retranché, cet oint est le même que celui du verset 25. Cette prophétie annonce la mort du Christ, le Messie, « retranché » par la crucifixion. Et il n’aura pas de successeur (Darby : « et n’aura rien »). Cette expression souligne le rejet total du Christ par l’homme et son abandon par Dieu ...
Matthieu 1:1 ... ÿ 27.32-56 La ...
Matthieu 2:2 ... ÿ 2 Le roi des Juifs. Le thème de la royauté du Christ parcourt tout l’évangile jusqu’à la crucifixion (27.11,29,37). Ici, cette royauté contraste avec le règne d’Hérode sur les Juifs. Luc, sur une scène plus vaste, oppose César Auguste, qui s’arrogeait les titres de « Sauveur » et « Seigneur », au véritable « Sauveur qui est le Christ, le Seigneur » (#Lu 2:1-11).) Le titre est également mal compris par Hérode qui se croit menacé, et par Pilate qui s’en montre troublé (27.11-14). Son étoile : elle passait pour être le signe de la présence d’un grand homme. Comme elle présageait un personnage important en Judée, les mages passèrent tout naturellement par les voies officielles, sans se douter de l’obscurité où se tenait celui qu’ils cherchaient. Le phénomène astronomique reste mystérieux, mais il s’agissait peut-être de la conjonction de Jupiter et de Saturne en l’an 7 avant Jésus-Christ ...
Matthieu 9:15 ... ÿ 15 L’époux est une appellation messianique (22.2 ; 25.1). Enlevé est une allusion à l’ascension plutôt qu’à la crucifixion. Il semble que les disciples de Jean, de même que les Pharisiens, jeûnaient régulièrement. L’Église primitive, à l’exemple du Christ, le faisait lorsque des circonstances spéciales l’exigeaient (cf. 4.2 ; 6.16-18 ; #Ac 9:9; 13:2 s. ; 14.23). L’importance du jeûne était reconnue, mais sa pratique comportait le risque de l’ostentation (6.16) et de la propre justice, comme c’est le cas ici ...
Matthieu 16:21 ... ÿ 21 Dès lors. Du moment que les disciples ont reconnu l’identité de leur maître, celui-ci peut leur donner un enseignement plus approfondi. Aussitôt reconnue, la messianité du Christ doit être interprétée dans une perspective de souffrance. Il lui fallait aller, parce que c’était pour accomplir les écrits. Le bouleversement des disciples en face de la crucifixion et de la résurrection, malgré des avertissements préalables, est à peine surprenant ...
Matthieu 20:17 ... ÿ À l’exception de quelques variantes dans le récit de la guérison des aveugles, cette section est à peu près identique à #Mr 10:22-52 (cf. #Lu 18:31-43). Jésus continue à renverser l’échelle des valeurs humaines, lorsqu’il parle de la crucifixion du Messie et de la grandeur conférée par le service. Une terrible détresse est ensuite soulagée. ...
... ÿ 17-19 Jésus prit à part les Douze, pour donner un enseignement privé à ceux qui avaient reconnu en lui le Messie. C’est la troisième annonce de la passion et de la résurrection (cf. 16.21 ; 17.22 s.). Pour la première fois, l’abandon entre les mains des païens et la crucifixion sont explicitement prédits ...
Matthieu 27:2 ... ÿ Passage parallèle à #Mr 15:1-20 (cf. #Lu 23:2-5; 17-25). On y trouve, en plus, le récit de la fin de Judas (3-10) et des références à Pilate (19,24 s.). Tandis que les chefs des prêtres et les anciens prennent les dernières mesures pour abandonner Jésus à la crucifixion, celui qui l’a trahi, saisi de remords, se suicide. Pilate est interloqué par le silence du prétendant à la messianité. Il essaie de le relâcher à la faveur d’une amnistie annuelle spéciale, mais cède enfin devant l’insistance des Juifs, qui affirment que Jésus a prétendu être leur roi ...
Matthieu 27:32 ... 27.32-56 La crucifixion ... ... ÿ Section très proche de #Mr 15:21-41 (cf. #Lu 23:26-49). On trouve ici en plus l’allusion à la résurrection des saints (51 b-53) La crucifixion de Jésus comme un criminel, sa séparation d’avec son Père marquent le comble de l’opposition, de la moquerie et de la souffrance. Mais, au milieu de cette tragédie, apparaissent des indices de vie, de foi, d’espoir et d’amour ...
Matthieu 27:57 ... ÿ 57 Ici et dans #Jn 19:38, Joseph apparaît clairement comme un disciple. La crucifixion semble lui avoir donné le courage nécessaire pour aller trouver Pilate. Les corps ne devaient pas rester pendus aux croix toute la nuit, de peur que le pays ne soit souillé (#De 21:22 s ...
Marc 14:12 ... ÿ 12 Le premier jour des pains sans levain où l’on immolait la Pâque était le quatorzième jour de Nisan, pour nous le Vendredi-Saint. Mais, selon le calendrier juif, il commençait la veille, au coucher du soleil. Les événements de ce paragraphe se passèrent donc le jeudi soir. Après beaucoup de discussions, on n’est toujours pas certain que ce repas ait été celui de la Pâque. La tradition synoptique indique clairement que c’était le cas. Mais Jean, de manière précise et logique, place la Pâque le vendredi soir, après la crucifixion (#Jn 18:28 b ; 19.31). La meilleure solution de cette difficulté est sans doute la suivante : Jésus, sachant qu’il ne pourrait célébrer la Pâque au moment voulu, le fit un jour à l’avance. Il est émouvant de pouvoir en déduire que « Christ, notre Pâque » (#1Co 5:7), a été immolé pour nous à l’heure où les agneaux de la Pâque étaient mis à mort dans le Temple ...
Marc 15:1 ... ÿ 1 Dès le matin, c’est-à-dire dès le moment où il était légal de s’occuper d’affaires, une brève réunion officielle du Sanhédrin fut convoquée pour confirmer la décision de la session irrégulière de la nuit, et remettre le jugement au gouverneur romain, avant l’immolation des agneaux de la Pâque, l’après-midi. Le fait de livrer Jésus à Pilate marque le début du procès civil. Ponce Pilate fut procurateur de Judée, sous l’autorité du légat de Syrie, de 26 à 36 après Jésus-Christ. Il résidait habituellement à Césarée, mais il était venu à Jérusalem pour le temps de la Pâque, afin d’y maintenir l’ordre, à une époque de l’année où le sentiment national était surexcité. L’histoire nous le dépeint comme étant corrompu et cruel, mais les évangiles ne semblent pas donner de lui une si mauvaise impression. Sans cacher la faiblesse déplorable de cet homme, Marc paraît vouloir le justifier autant que possible, en attribuant aux Juifs la plus grande responsabilité dans la crucifixion. Il devait être particulièrement important que les lecteurs romains apprennent qu’aux yeux de leur propre procurateur, Jésus était tenu pour innocent et ne pouvait être condamné en tant qu’agitateur politique ...
Marc 15:15 ... ÿ 15 Pilate voulut satisfaire la foule. Sa honte ineffaçable est d’avoir placé l’opportunisme au-dessus des principes. Depuis lors, des multitudes de gens ont agi et agissent exactement de même. La flagellation précédait généralement la crucifixion. C’était une torture brutale, infligée au moyen de fouets de cuir, garnis de métal ou d’os. Le supplicié y succombait souvent. Jean semble suggérer que Pilate y eut recours, dans l’espoir d’apaiser les Juifs (#Jn 19:1). Il n’en reste pas moins que c’était une infraction flagrante à la justice romaine, avant que le jugement soit prononcé ...
Marc 15:16 ... 15.16-41 La crucifixion. ...
... ÿ Les quatre évangiles racontent la crucifixion sans détours, mais avec une retenue marquée. Ils n’insistent pas sur les souffrances physiques du Seigneur, car la description de l’horrible n’apporte rien. De plus, le tourment corporel de Jésus était secondaire, en regard de l’amère détresse spirituelle que lui causait le péché. À ce propos, le, commentaire de Calvin dit vrai : « Ces choses ont plutôt besoin de méditation intérieure que d’ornements de paroles ...
Marc 15:40 ... ÿ 40,41 À la croix, les femmes surpassèrent les disciples par leur dévouement. Il est possible qu’elles aient raconté à l’évangéliste certains détails de la crucifixion. Salomé était la mère de Jacques et de Jean (#Mt 27:56). Marc ne mentionne pas la mère du Seigneur ...
Luc 1:1 ... ÿ 23.26-49 La crucifixion de ...
Luc 14:27 ... ÿ 27 Cf. 9.23. La crucifixion était un événement assez fréquent en Palestine pour justifier la phrase de Jésus, mais sans doute avait-il à l’esprit son propre sort prochain ...
Luc 22:1 ... ÿ 1 Les fêtes des pains sans levain et de la Pâque, séparées à l’origine, étaient en pratique considérées comme formant un tout. La Pâque était célébrée les quatorzième et quinzième jours du mois de Nisan. Dans l’après-midi du 14, on égorgeait les agneaux pascals au Temple ; dans la soirée du même jour (selon notre propre horaire) la fête avait lieu. Puisque, d’autre part, la journée juive commençait au coucher du soleil, la fête se déroulait en fait aux premières heures du 15. Les jours des pains sans levain duraient du 15 au 21 inclus du mois de Nisan. Dans #Lu 22:7, le 14 est présenté comme étant le premier jour des pains sans levain, peut-être parce que, comme nous venons de le dire, les deux fêtes étaient étroitement liées ; ou parce que les lecteurs de Luc adoptaient notre notion de journée débutant à minuit. À noter que Luc est d’accord avec la chronologie de Marc concernant la Cène et la Crucifixion ; c’est significatif car, quoique le récit de la passion par Luc révèle de nombreux liens avec Jean, il ne laisse pas supposer que Jésus prit le repas de la Cène un jour avant la Pâque officielle ; voir aussi #Jn 13:1 ...
Luc 23:16 ... ÿ 16 La flagellation était à la fois un châtiment en soi et un préliminaire normal à la crucifixion (#Mr 15:15 ...
Luc 23:33 ... 23.26-49 La crucifixion de Jésus ...
... ÿ 33 Le lieu de la crucifixion, appelé ici le Crâne (Golgotha en araméen) est encore incertain, mais il se situait probablement près du site actuel de l’église du Saint-Sépulcre, au Nord de la cité ; l’identification de l’emplacement avec la colline en forme de crâne, connue sous le nom de Calvaire de Gordon est aujourd’hui généralement repoussée ...
Luc 23:52 ... ÿ 52 Normalement la mort par crucifixion était lente et se prolongeait ; Luc ne mentionne pas la surprise de Pilate à propos de la fin rapide de Jésus ...
Jean 1:1 ... ÿ 19.17-37 La ...
Jean 8:28 ... ÿ 28 La réponse du Seigneur à leur embarras, qui ne devait être que trop apparent, est surprenante. Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme semble se rapporter à la croix ; mais quel est alors le lien avec le contexte ? Vraisemblablement, le Seigneur pensait à la révélation du Père qui résulterait de sa propre crucifixion. Il serait alors manifeste, pour ceux qui auraient des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, que les paroles de Jésus étaient non seulement vraies mais portaient le sceau de l’autorité du Père. Alors vous reconnaîtrez que je suis (cf. verset 24, où la même expression se retrouve, cette fois avec le verbe « croire »). Une telle connaissance sera une conséquence de la résurrection de Jésus, sous-entendue ici, quoique non mentionnée ...
Jean 8:29 ... ÿ 29 Il ne m’a pas laissé seul. Comme au début du prologue, les liens étroits entre le Fils et le Père sont mis en valeur. L’affirmation actuelle peut être mise en opposition avec le cri d’abandon de #Mr 15:34 et #Mt 27:46. Il n’y a pas de contradiction, car ici l’accent est mis sur une relation permanente, alors qu’il s’agira lors de la crucifixion d’une expérience temporaire. Je fais toujours ce qui lui est agréable. L’absolu de cette affirmation montre la parfaite unité du Père et du Fils ...
Jean 13:1 ... ÿ 13.1-20 L’acte symbolique de Jésus. Les événements rapportés dans ce passage ont eu lieu sans aucun doute le jour précédant la Pâque (comme le montre le verset 1) ; c’était le 13 du mois de Nisan. Quelque difficulté subsiste du fait que les Synoptiques semblent placer la crucifixion au 15 du mois de Nisan. Il se peut simplement que cette divergence soit imputable à l’emploi de deux calendriers différents. Mais le problème est complexe et ne comporte pas de solution absolument précise par manque de renseignements suffisants quant à l’utilisation de ces différents calendriers. (Cf. Donald Guthrie : N. T. Introduction : Gospels and Acts, 1965, pages 271 s ...
Jean 16:20 ... ÿ 20 En réponse, le Seigneur insiste encore sur ce qui attend les disciples. Il détourne ainsi leurs pensées de lui-même, et son thème principal n’est pas la douleur mais la joie. Le monde se réjouira... votre tristesse sera changée en joie. La douleur du croyant n’est qu’une avenue qui conduit à la vraie joie, ce qui contraste avec la joie éprouvée par le monde devant les lamentations des croyants provoquées par la crucifixion du Christ. La douleur sera la marque du premier « peu de temps » mais la joie sera l’apanage du second ...
Jean 19:1 ... ÿ 19.1-3 Pilate capitule et aussitôt sévissent flagellation et railleries. La flagellation accompagnait normalement l’interrogatoire, mais Pilate en use de façon outrageusement arbitraire et injustifiée. Il est très probable, d’après #Lu 23:16, que Pilate considérait la flagellation comme un châtiment se substituant à la crucifixion ...
Jean 19:6 ... ÿ 6 Crucifie ! crucifie ! Dans tous les récits, cette clameur suit immédiatement l’offre de Pilate de relâcher Jésus. Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve pas de motif contre lui. C’est ironique, puisque Pilate sait que les Juifs ne sont pas habilités à effectuer la crucifixion ...
Jean 19:14 ... ÿ 14 C’était la préparation de la Pâque. Jean mentionne cela avec le moment exact (la sixième heure), car pour lui le rapprochement de la mort de Jésus avec la Pâque juive était important. Dans cet évangile, la Pâque juive n’eut lieu qu’après la crucifixion, alors que les Synoptiques laissent supposer que la Sainte Cène coïncida avec la Pâque (cf. #Mr 14:12 ...
Jean 19:17 ... 19.17-37 La crucifixion ...
Jean 19:32 ... ÿ 32,33 Le procédé brutal consistant à briser les jambes ne faisait pas partie de la peine de la crucifixion, mais on y recourait pour hâter la mort ...
Jean 20:20 ... ÿ 20 Personne ne conteste son identité car il montre les marques de sa crucifixion. Le corps ressuscité en portait lui-même la preuve ...
Actes 1:1 ... ÿ Luc n’avait pas été un compagnon du Christ avant sa crucifixion. Il venait d’Antioche de Syrie, selon une tradition remontant aux prologues (aux évangiles) anti-marcionites de la fin du IIe siècle et même avant cela à la compilation du « texte occidental » (cf. 11.27, note). Dans ce cas, son contact initial avec le Christianisme remonterait à l’implantation du témoignage évangélique dans cette ville, lors de la première mission de grande envergure auprès des païens et de la fondation de la première communauté non juive. Il semble en effet que Luc était un Gentil. Dans #Col 4:10 s., Paul transmet les salutations de trois amis, Aristarque, Marc et Jésus Justus qui sont, comme il le dit, ses collaborateurs juifs. Il fait ensuite de même pour Epaphras, Luc et Démas, ce qui permet de déduire que ceux-ci sont des païens convertis ...
1 Corinthiens 1:1 ... ÿ L’importance de la cité fut rehaussée en 27 avant Jésus-Christ lorsque Corinthe devint la résidence du gouverneur romain et la capitale administrative de la province d’Achaïe, qui comprenait toute la Grèce au sud de la Macédoine. Paul fut le premier à comprendre les possibilités offertes par Corinthe (#1Co 3:5 s. ; 4.15) ; car, avec le grand nombre d’allées et venues qui s’y produisaient, ce qui serait prêché là serait rapidement répandu au loin dans toutes les directions et parmi des populations de tout genre et de toute condition. Ainsi, vingt-cinq ans après la crucifixion, l’Évangile était proclamé dans la première et dans la pire des cités grecques, avec sa population fourmillante d’un demi-million de Grecs, de colons romains et de Juifs. ...
... ÿ En tout cas, les lettres aux Corinthiens sont parmi les plus anciens documents du Nouveau Testament, composées vingt-cinq ans environ après la crucifixion. Des centaines de personnes qui avaient de vifs souvenirs de la vie et du ministère de Paul étaient encore en vie, et Paul a lui-même attiré l’attention sur ce point dans sa fameuse liste des apparitions du Seigneur ressuscité (#1Co 15:6 ...
1 Corinthiens 5:7 ... ÿ 7 Faites disparaître. Le mal doit être entièrement chassé, car il est corrupteur par nature. Une pâte nouvelle. L’Église est une association de personnes dont la vie a été radicalement et divinement recréée (cf. #2Co 5:17). Les Israélites devaient faire disparaître tout levain de leurs maisons avant la fête de la Pâque (Ex. l2.15,19 s.). Leur agneau pascal préfigurait Christ (#1Pi 1:19). (La crucifixion eut probablement lieu le 14 Nisan, le jour où les agneaux pour la Pâque étaient immolés.) Sa mort, expiatoire, en enlevant le péché, rend les chrétiens sans levain, c’est-à-dire libérés du mal ...
1 Corinthiens 11:27 ... ÿ 27 Ce rite solennel exige une manière respectueuse de l’aborder. Participer indignement, c’est-à-dire de façon insouciante (cf. versets 21,29), c’est nier le dessein de Christ s’offrant lui-même. C’est ainsi, participer à la culpabilité de ceux qui ont été responsables de sa crucifixion, plutôt que de recevoir par la foi les bienfaits de son sacrifice ...
Hébreux 9:16 ... ÿ Jésus avait dit de sa mort : « il doit en être ainsi » (#Mt 26:54). Mais la crucifixion du Messie continuait à être une pierre d’achoppement pour les Juifs. Ils avaient bien besoin qu’on les aide à discerner pourquoi elle était indispensable. Aussi l’auteur en souligne-t-il ici deux raisons. En premier lieu, elle était exigée afin de consacrer, instituer ou ratifier la Nouvelle Alliance. Solennellement elle sanctifiait et mettait à part le médiateur de l’alliance, qui devait assurer le respect de ses clauses en se portant garant de l’obéissance jusque dans la mort (qu’il allait subir effectivement). En second lieu, elle était nécessaire pour purifier les bénéficiaires de l’alliance et pour leur assurer la rémission du péché qui les séparait de Dieu. Car « sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (verset 22). Ainsi un sacrifice de ce type unique et surprenant, un sacrifice plus excellent que ceux de la loi (verset 23), la mort de Christ lui-même, était nécessaire pour assurer une meilleure purification (spirituelle) et pour établir l’alliance meilleure (et vraiment efficace). Remarquez que le cœur et la conscience des hommes ainsi purifiés (verset 14) sont appelés « les choses célestes elles-mêmes » (verset 23 ...
Hébreux 12:1 ... ÿ Après avoir passé en revue les hauts faits des anciens héros de la foi, l’auteur place ses lecteurs en face de l’inspiration et de l’appel de leur exemple (verset 1) ; qu’ils affrontent leur propre combat avec une application et une endurance semblables. Par-dessus tout, il les exhorte à trouver du réconfort, pour faire face à l’opprobre et à la persécution, en gardant toujours à l’esprit la pensée de Jésus et sa victoire triomphale (versets 2,3). Qu’ils se fortifient contre le découragement et l’effondrement, en se rappelant ce que Christ a enduré : devant l’ignominie et les souffrances indicibles de la crucifixion, il s’est tourné vers la joie de la récompense céleste, dont il jouit maintenant à jamais, étant couronné à la droite de Dieu. De plus, le cheminement et la réussite de son œuvre, non seulement nous ouvrent le même sentier de foi, mais aussi nous garantissent qu’il nous aidera à achever ce qu’il nous a permis de commencer. En ce sens donc il est celui « qui suscite notre foi et la mène à la perfection » (verset 2). Cf. 2.10 ; 5.8,9 ; 7.25 ...
Hébreux 13:11 ... ÿ 11,12 De plus, les détails du rituel lévitique et de la crucifixion de Christ impliquent de façon figurée qu’il est impossible de vivre en communion avec Christ sans abandonner entièrement le Judaïsme ...
1 Pierre 5:1 ... ÿ 1 Dès le début, on nommait des anciens (grec presbyteroi), chargés de s’occuper de la vie spirituelle des jeunes Églises suscitées par la propagation de l’Évangile (cf. #Ac 14:23; 20:17). #Ac 15:2 montre que de bonne heure, même celle de Jérusalem était ainsi structurée et cela venait probablement d’un précédent juif (cf. #No 11:16-25 et voir Nouveau Dictionnaire Biblique, sous « Ancien »). Leur rôle était avant tout pastoral, et dans les premiers temps de l’Église ils portaient, en plus du nom d’anciens qui avait trait à leur rang, celui d’episkopoi (« évêques » « surveillants »), qui désignait leur fonction. D’où le langage du verset 2 ; #Ac 20:28 est un exemple qui montre que les deux termes étaient interchangeables. Moi, ancien comme eux. Pierre veut insister sur le fait qu’il est un avec ceux qu’il exhorte. Certains contestent le terme témoin sous prétexte que Pierre (selon #Mt 26:56 ; #Lu 23:49) n’était pas présent lors de la crucifixion. Il a néanmoins assisté à une bonne partie des souffrances du Seigneur et on ne peut franchement soutenir une telle objection (cf. # ...
1 Jean 2:21 ... ÿ 21 Cette vérité est présente à l’esprit de Jean lorsque celui-ci passe au dogme central de l’hérésie qu’il combat. Les faux docteurs niaient ouvertement la réalité de l’incarnation. Nous savons que certains hérésiarques des premiers temps pensaient qu’un Christ divin était descendu sur l’homme Jésus lors du baptême, mais l’avait quitté avant la crucifixion. Les adversaires de Jean n’étaient pas forcément des partisans de cette croyance précise, mais il s’agissait de quelque chose de ce genre ...

Simplement moi

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Ecrit le 31 janv.05, 11:27

Message par Simplement moi »

Soyons sincères... qui a lu les deux énormes textes EN ENTIER ?

Pas moi. :roll:

francis

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Ecrit le 31 janv.05, 11:37

Message par francis »

lollllllll :lol:


On peu dire n`importe quoi dans du copie coller ! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:

Alliance

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Ecrit le 31 janv.05, 12:31

Message par Alliance »

Ni moi, trop fainiant pour cela. :lol:

Libresansdieu

Libresansdieu

Ecrit le 31 janv.05, 15:50

Message par Libresansdieu »

Je doute même que ceux qui les ont copié/collés sur le forum les ait lus. À un certain moment du premier c'était écrit "buvez du lave-glace, c'est délicieux" et personne ne s'en est rendu compte.

Alliance

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Ecrit le 31 janv.05, 22:21

Message par Alliance »

Libresansdieu a écrit :Je doute même que ceux qui les ont copié/collés sur le forum les ait lus. À un certain moment du premier c'était écrit "buvez du lave-glace, c'est délicieux" et personne ne s'en est rendu compte.
:lol:

C'est normal ont la pas lu.

Mike

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Ecrit le 01 févr.05, 06:49

Message par Mike »

Bonjour,
Faut lire en diagonale. Par exemple la 1° donne : "LES site".
La seconde est nettement plus intéressante : ".-" (point-barre !!). :wink:
...

marseillais

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Ecrit le 01 févr.05, 08:16

Message par marseillais »

bon c vrai que j'ai fait du copiage :lol: :lol:
mais je vous est pas dit tout lire :lol:

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 01 févr.05, 22:34

Message par desertdweller »

marseillais a écrit :bon c vrai que j'ai fait du copiage :lol: :lol:
mais je vous est pas dit tout lire :lol:
Pas beau, pas beau.
Sur d'autre sites tu te fait virer pour ca.
Il y a un protocole "non ecrit" en ce qui concerne les forums. Les longs copie colle ne font que bouffer de la bande passante et emerde le monde.
Pour ce qui est de ton sujet, il est tellement troue aux mittes que c'est a se demander si les gens qui l'ont pondu ont encore de la matiere grise.

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