Résultat du test :

Auteur : Cyrilev
Date : 21 sept.06, 07:32
Message : Pourquoi dit-on toujours de Jésus qu'il est le Fils de Dieu alors qu'il est Dieu Fils du Père?
Est-ce que je me trompe?
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 sept.06, 08:30
Message :
Cyrilev a écrit :Pourquoi dit-on toujours de Jésus qu'il est le Fils de Dieu alors qu'il est Dieu Fils du Père?
Est-ce que je me trompe?
Comme le Père c'est Dieu, le père des esprits de toute chair et l'initiateur de toute chose, c'est normal qu'à lui seul soit attribué le titre de Dieu.
Auteur : Irmeyah
Date : 21 sept.06, 11:27
Message : Jésus est le Fils de DIeu. Dans la Bible, seul le Père est Dieu digne d'être adoré. Dieu, dont le nom est Jéhovah dans l'AT, est le Père de Jésus et des hommes, et le Dieu de Jésus et des hommes.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 sept.06, 11:38
Message :
Irmeyah a écrit :Jésus est le Fils de DIeu. Dans la Bible, seul le Père est Dieu digne d'être adoré. Dieu, dont le nom est Jéhovah dans l'AT, est le Père de Jésus et des hommes, et le Dieu de Jésus et des hommes.
C'est tout juste, sauf que bien que Dieu ait la prééminence, nous ne pouvons pas entrer en rapport avec Jésus sans l'adorer (et il ne l'a jamais interdit):

La divinité de Jésus attestée:

http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... php?t=4036
Auteur : Cyrilev
Date : 21 sept.06, 20:02
Message : La dernière des choses à laquelle je m'attendais c'est d'avoir une réponse de Mormons ou de Témoins de Jéhovah, qu'hélas je ne considère pas comme chrétiens.

Il faudrait que je trouve un forum purement chrétien. J'ai bien essayé le Topchrétien, mais à part l'espace réservé aux athées où je ne me vois pas poser ma questions, ceux qui traitent de doctrine chrétienne sont réservés ...aux chrétiens et verrouillés.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 sept.06, 20:52
Message :
Cyrilev a écrit :
Il faudrait que je trouve un forum purement chrétien. J'ai bien essayé le Topchrétien, mais à part l'espace réservé aux athées où je ne me vois pas poser ma questions, ceux qui traitent de doctrine chrétienne sont réservés ...aux chrétiens et verrouillés.
Je pense que le plus important pour toi est de trouver la vraie Eglise, non le vrai forum:

Pour trouver la vraie religion:

http://quebectech.darktech.org:8080/rel ... 44&start=0
Auteur : medico
Date : 22 sept.06, 01:37
Message :
Cyrilev a écrit :La dernière des choses à laquelle je m'attendais c'est d'avoir une réponse de Mormons ou de Témoins de Jéhovah, qu'hélas je ne considère pas comme chrétiens.

Il faudrait que je trouve un forum purement chrétien. J'ai bien essayé le Topchrétien, mais à part l'espace réservé aux athées où je ne me vois pas poser ma questions, ceux qui traitent de doctrine chrétienne sont réservés ...aux chrétiens et verrouillés.
sur quelle base tu dis que les TEMOINS DE JEHOVAH ne sont pas des chrétiens?
aLORS QUE NOUS CROYONS en JESUS!
Auteur : Cyrilev
Date : 22 sept.06, 03:52
Message : Croire en Jésus ne suffit pas. Les musulmans aussi croient en lui. C'est la croyance en la Trinité qui définit le chrétien.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 22 sept.06, 03:54
Message :
Cyrilev a écrit :Croire en Jésus ne suffit pas. Les musulmans aussi croient en lui. C'est la croyance en la Trinité qui définit le chrétien.
Tout dépend de ce que l'on entend par Trinité! :roll:

Ce qui définit le chrétien est d'abord sa foi en Jésus-Christ en tant que Sauveur du monde.
Auteur : Cyrilev
Date : 22 sept.06, 03:58
Message : Tu as raison Jusmon mais tu passes sous silence l'autre aspect presque plus important qui est la divinité de Jésus à égalité avec les deux autres personnes de Dieu.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 22 sept.06, 04:09
Message :
Cyrilev a écrit :Tu as raison Jusmon mais tu passes sous silence l'autre aspect presque plus important qui est la divinité de Jésus à égalité avec les deux autres personnes de Dieu.
Jésus est d'égale divinité avec Dieu, mais sous son autorité.
Auteur : LumendeLumine
Date : 22 sept.06, 04:44
Message :
Cyrilev a écrit :Pourquoi dit-on toujours de Jésus qu'il est le Fils de Dieu alors qu'il est Dieu Fils du Père?
Est-ce que je me trompe?
C'est là le mystère de la Sainte Trinité: il y a des relations en Dieu, dont les termes sont les personnes du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, chacune partageant une même nature divine. Jésus est Fils de Dieu car il a cette relation de filiation avec le Père, et Dieu car il est lui-même de même nature que le Père.

Voilà pour la réponse chrétienne. :)
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 22 sept.06, 04:58
Message :
LumendeLumine a écrit : et Dieu car il est lui-même de même nature que le Père.
Bonjour

Pas seulement pour cela.

Par la résurrection, nous seront tous de la même nature que le Père, mais nous ne le seront pas tous fils de Dieu par la sainteté, la sagesse, le pouvoir et la connaissance en tant que co-héritiers. Certains seront affligés de restrictions.

La divinité de Jésus, à mes yeux, repose autant sur sa sainteté que sur le fait qu'il possèdait le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre à cause de sa filiation divine; et également parce qu'il fut glorifié dans les cieux avant la fondation de la terre au point d'avoir créé toute chose sous l'autorité du Père.
Auteur : Patrick P
Date : 22 sept.06, 06:19
Message :
Cyrilev a écrit :La dernière des choses à laquelle je m'attendais c'est d'avoir une réponse de Mormons ou de Témoins de Jéhovah, qu'hélas je ne considère pas comme chrétiens.

Il faudrait que je trouve un forum purement chrétien. J'ai bien essayé le Topchrétien, mais à part l'espace réservé aux athées où je ne me vois pas poser ma questions, ceux qui traitent de doctrine chrétienne sont réservés ...aux chrétiens et verrouillés.

Bonjour Cyrilev,


Si le Seigneur te le met à coeur :

http://vienouvelle.xooit.com


Paix dans le Seigneur JESUS.


Patrick PETITOT.
Auteur : Cyrilev
Date : 22 sept.06, 08:04
Message :
LumendeLumine a écrit :C'est là le mystère de la Sainte Trinité: il y a des relations en Dieu, dont les termes sont les personnes du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, chacune partageant une même nature divine. Jésus est Fils de Dieu car il a cette relation de filiation avec le Père, et Dieu car il est lui-même de même nature que le Père.

Voilà pour la réponse chrétienne. :)
Est-ce qu'on pourrait dire que Jésus est Fils de lui-même?

"Jésus est Fils de Dieu car il a cette relation de filiation avec le Père", donc pourquoi ne pas dire qu'il est le Fils du Père, sachant que le Père est Dieu.

Cela donnerais un éclairage plus exact de la Trinité puisqu'une des fonction du Père est, il me semble, d'engendrer (éternellement??) Jésus.
Auteur : Irmeyah
Date : 22 sept.06, 23:35
Message : CYRILEV :

Pour répondre directement à ta question selon la Bible :

Qui Jésus a-t-il dit qu’il était ?

Même si Jésus n’utilisait que rarement l’expression “ Fils de Dieu ” pour parler de lui-même, il reconnaissait qu’il l’était (Marc 14:61, 62 ; Jean 3:18 ; 5:25, 26 ; 11:4).

Cette page démontre que les apôtres ne croyaient pas en aucune Trinité :
http://perso.orange.fr/nw/trinite

Ils adoraient DIeu le Père, dont le nom est Jéhovah dans l'AT, et en cela imitaient le Fils, Jésus, qui adorait son Dieu et Père (Jean 20 : 17).

Un vrai chrétien est quelqu'un qui imite Jésus. Jésus adorait-il Jésus ? Non. Donc les vrais chrétiens non plus.

Si tu veux en savoir plus sur qui était Jésus selon la Bible :
http://www.watchtower.org/f/20050422/article_01.htm

Bonnes recherches dans le Christ,

I.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 23 sept.06, 03:11
Message :
Irmeyah a écrit :CYRILEV :

Ils adoraient Dieu le Père, dont le nom est Jéhovah dans l'AT, et en cela imitaient le Fils, Jésus, qui adorait son Dieu et Père (Jean 20 : 17).
Mais non, comme Jésus n'a jamais appelé Dieu "Jéhovah", puisque Jéhovah était lui-même (Elohim ne s'adressant, lui, plus directement à l'homme depuis la chute), cela veut dire que Jésus-Christ était pleinement divin et que la Trinité est un juste concept sous la forme 1) Dieu, 2) Fils de Dieu, 3) Saint-Esprit.
Bonnes recherches dans le Christ,
Il perdra son temps.
Auteur : candice
Date : 23 sept.06, 06:31
Message : le mystere de Dieu est insondable jesus a dit "Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu :s c est facile
Auteur : Irmeyah
Date : 23 sept.06, 07:24
Message :
jusmon a écrit :Mais non, comme Jésus n'a jamais appelé Dieu "Jéhovah", puisque Jéhovah était lui-même (Elohim ne s'adressant, lui, plus directement à l'homme depuis la chute), cela veut dire que Jésus-Christ était pleinement divin et que la Trinité est un juste concept sous la forme 1) Dieu, 2) Fils de Dieu, 3) Saint-Esprit.
Comme déjà démontré, le Dieu et Père de Jésus est le Dieu d'Israel, dont le nom est YHWH, c'est à dire Jéhovah.

(Jean 8:54) 54 Jésus répondit : “ Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites qu’il est votre Dieu (c'est à dire le Dieu d'Israel, donc Jéhovah);
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 23 sept.06, 07:50
Message :
candice a écrit :le mystere de Dieu est insondable
C'est ce que l'on dit toujours lorsque l'on ne peut avoir le dernier mot. :wink:
Auteur : LumendeLumine
Date : 25 sept.06, 09:31
Message :
Cyrilev a écrit : Est-ce qu'on pourrait dire que Jésus est Fils de lui-même?

"Jésus est Fils de Dieu car il a cette relation de filiation avec le Père", donc pourquoi ne pas dire qu'il est le Fils du Père, sachant que le Père est Dieu.

Cela donnerais un éclairage plus exact de la Trinité puisqu'une des fonction du Père est, il me semble, d'engendrer (éternellement??) Jésus.
On ne peut pas dire que Jésus est Fils de Lui-même car il a cette relation de filiation avec le Père, non lui-même. Il est Fils de Dieu car le Père est Dieu; mais le Père n'est pas le Fils. On peut en effet dire très exactement; il est Fils du Père; mais c'est presqu'une tautologie; l'expression "Fils de Dieu" est plus riche.
Auteur : Irmeyah
Date : 26 sept.06, 03:48
Message : Tout à fait d'accord avec ce que vient de dire Lumen ... quant à savoir comment Lumen concilie ce qu'il dit avec le dogme de la Trinité, c'est un mystère ... (loll)
Auteur : LumendeLumine
Date : 26 sept.06, 04:51
Message : Mais C'EST le dogme de la Trinité, brainstorm. La distinction des personnes et l'unité de nature.
Auteur : xav
Date : 26 sept.06, 10:39
Message :
medico a écrit : sur quelle base tu dis que les TEMOINS DE JEHOVAH ne sont pas des chrétiens?
aLORS QUE NOUS CROYONS en JESUS!
Jc 2, 19 Tu crois qu'Il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi..., et ils tremblent!

On peut aller plus loin, tu crois en Jésus, tu fais bien ; les démons y croient aussi..., et ils tremblent!

Croire est une chose, mais ce n'est pas suffisant.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 26 sept.06, 10:56
Message :
LumendeLumine a écrit :Mais C'EST le dogme de la Trinité, brainstorm. La distinction des personnes et l'unité de nature.
Donc Trinité = Dieu + Fils de Dieu + Saint-Esprit

Parce que:

Dieu = Père + Fils + Saint-Esprit... c'est en contradiction avec:

" Mais C'EST le dogme de la Trinité, brainstorm. La distinction des personnes et l'unité de nature"

Parce que, bibliquement, jusqu'à preuve du contraire, Dieu est une personne non un ensemble de personnes.

Une fois cette logique établie, il vous faut réviser votre interprètation de Jean 1:1. Lequel verset présente un total contresens; il a certainement été mal rapportée ou traduit.
Auteur : septour
Date : 26 sept.06, 11:30
Message : jesus ,fils de dieu?
NON,dieu n'est pas notre pére,c'est une image.
DIEU est un tout dont nous sommes qq unes des parties.
si l'on accepte l'image pére/fils,jesus est alors son fils ,MAIS NOUS SOMMES ALORS AUSSI SES ENFANTS, tout autant que jesus.
puisque jesus dit ceci: "ce que j'ai fait vous le ferez aussi..."si nous sommes en mesure de faire ce qu'il a fait,c'est que nous tout autant ce qu'il est. :D
Auteur : xav
Date : 26 sept.06, 11:32
Message : Un peu de philo (drunk)

Jean parle du Verbe qui c'est fait chair. (voir Prologue)
Jésus est ce verbe. Il est donc la parfaite expression du Père qui se dit et se manifeste. C'est pourauoi un passage de la bible dit "en lui habite toute la plénitude de la divinité corporellement. (eph 1, 23) Autre trad (semeur): lui en qui habite la plénitude du Dieu qui remplit tout en tous.
On dit aussi dans le même ordre d'idée que Jésus est l'image parfaite du Père. Jésus va plus loin en disant qui me voit, voit le père. Jn 12, 45, Jn 14, 8-11

Jésus est donc Fils car le verbe ne peut être qu'engendré de Dieu, logique. Mais il est aussi Dieu en tant que le verbe est parfaite expression du Père, thomas l'hésita pas à le reconnaitre Jn 20,28

Bref, le Père, la source de tout, s'exprime, s'extériosise, et cette extériorisation est le LOGOS (le Verbe, la palabra, das Wort). Le Père s'exprime et dit une Parole et cette Parole est parfaite expression de lui-même : LE VERBE. Mais le Verbe (Jésus) est distinct du Père : image parfaite mais distinct (il est l'image parfaite du Dieu invisible Col 1, 15). Le Fils qui est parfaite image de la gloire et de la substance du Père. Il est coéternel et cosubstantiel au Père.
C'est en Jésus que le Père donc se connait et que nous nous connaissons le Père. Le Fils lui même se connait dans le Père et prend conscience de lui même. Dans cette ralation du Père au Fils et du Fils au Père il y a un don perpétuel, gratuit. Ce don est tellement fort que c'est une personne, comme le Père et le Fils en son. Cette personne qui jaillit de c'est amour du Père pour le Fils et du Fils pour le Père c'est l'Esprit Saint. (Il est Seigneur et donne la vie) (Personne ne peut dire Seigneur si ce n'est par l'Espri-Saint 1 Co 12, 13).

Alors nous voilà fasse àa la Trinité Dieu Père, fils et Saint Esprit.

L'Eucharistie commence souvent par cette phrase magnifique : La grace de notre Seigneur Jésus, l'amour de Dieu le Père et la communion de l'Esprit Saint soit toujours avec vous.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 26 sept.06, 12:50
Message :
xav a écrit :
Jésus est donc Fils car le verbe ne peut être qu'engendré de Dieu, logique. Mais il est aussi Dieu en tant que le verbe est parfaite expression du Père, thomas l'hésita pas à le reconnaitre Jn 20,28
C'est juste mais pour autant que tu emplois le terme "Dieu" en évoquant la plénitude des qualités divines de Jésus (comme Thomas), mais non en lui conférant le titre de dieu comme seul le Père peut le porter... du fait de sa prééminence dû à sa paternité des esprits et du fait qu'il est l'initiateur de toutes choses.

C'est pourquoi, il est bon de préciser que la Trinité, c'est Dieu + le Fils de Dieu + le Saint-Esprit... avec l'abandon à la clé de l'idée de consubstantialité dès lors que le Fils apparaît séparément à la droite de Dieu ou séparé de lui à chaque page du nouveau testament tout en étant parfaitement uni au Père.

Sans cela, c'est incompréhensible et la connaissance de Dieu impossible.
Auteur : medico
Date : 27 sept.06, 02:12
Message : c'est justement les philosophes qui ont introduit la notion trinitaire pas les premiers chrétiens
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 27 sept.06, 02:15
Message :
medico a écrit :c'est justement les philosophes qui ont introduit la notion trinitaire pas les premiers chrétiens
Exact concernant sa définition à Nicée.
Auteur : Irmeyah
Date : 27 sept.06, 04:02
Message : Xav et Lumen :

Ce que vous ne comprenez visiblement pas c'est que dans la Bible, Dieu = Le Père = YHWH dans l'AT, le Fils = Jésus = le Messie, le Saint-Esprit = L'esprit de force de Dieu, qui n'est pas une personne, mais ... une force agissante.
Maintenant, la Trinité, c'est joli, ça impressionne, c'est un mystère qui a de la "gueule" ... mais ce n'est pas en ça que les rédacteurs bibliques croyaient, c'est tout !

Ils croyaient en un seul Dieu et ce Dieu c'était le Père.

(1 Corinthiens 8:6) 6 pour nous il y a réellement un seul Dieu le Père, de qui toutes choses sont, et nous pour lui ; et il y a un seul Seigneur, Jésus Christ, par l’intermédiaire de qui toutes choses sont, et nous par son intermédiaire.

Dieu = Le Père
Jésus, le Fils = intermédiaire entre les hommes et Dieu. (comme tout intermédiaire il ne fait partie d'aucun des deux camps, sinon il ne pourrait pas être intermédiaire ...).

Voilà le message biblique et les TJ sont chrétiens parce qu'ils croient en ce message pur et originel. (et simple et clair !)

Cordialement,

I.
Auteur : LumendeLumine
Date : 27 sept.06, 09:04
Message : Brainstorm, tes thèses ont été réfuté depuis très longtemps et de nos jours elles font rire. Prends donc connaissance du Contra Gentilesde Saint Thomas d'Aquin et tu nous reviendras avec tes idées contradictoires et tes articles de petits théologiens bas de gamme qui publient des pamphlets ridicules sur internet.
Auteur : xav
Date : 27 sept.06, 10:36
Message :
jusmon de M. & K. a écrit : C'est juste mais pour autant que tu emplois le terme "Dieu" en évoquant la plénitude des qualités divines de Jésus (comme Thomas), mais non en lui conférant le titre de dieu comme seul le Père peut le porter... du fait de sa prééminence dû à sa paternité des esprits et du fait qu'il est l'initiateur de toutes choses.

C'est pourquoi, il est bon de préciser que la Trinité, c'est Dieu + le Fils de Dieu + le Saint-Esprit... avec l'abandon à la clé de l'idée de consubstantialité dès lors que le Fils apparaît séparément à la droite de Dieu ou séparé de lui à chaque page du nouveau testament tout en étant parfaitement uni au Père.

Sans cela, c'est incompréhensible et la connaissance de Dieu impossible.
consubstantiel, de même nature que le Père, ne veut pas dire non distinct. Peux-tu comprendre cela...???
Auteur : xav
Date : 27 sept.06, 10:41
Message : Irmeyah / Brainstrom,

Si Jésus n'est pas Dieu, s'il n'est pas le Verbe parfaite expression du Père , si en Jésus n'habite pas toute la plénitude de la divinité corporellement, comment peut on envisager ne fusse qu'un instant que la mort a été vaincue.

Jésus vainc la mort par sa double nature. En mourant, la mort est pris au piège et se fait terraser par la nature divine de Jésus. Si Jésus n'est pas Dieu, difficile de concevoir sa résurrection et celle de tous les morts à sa suite.

Si Jésus n'est pas Dieu, la Bible se contredit et devient incompréhensible.
Et si Jésus n'est pas Dieu, soyons tout simplement musulman, c'est bien plus logique.
Auteur : Irmeyah
Date : 27 sept.06, 11:26
Message :
LumendeLumine a écrit :Brainstorm, tes thèses ont été réfuté depuis très longtemps et de nos jours elles font rire. Prends donc connaissance du Contra Gentilesde Saint Thomas d'Aquin et tu nous reviendras avec tes idées contradictoires et tes articles de petits théologiens bas de gamme qui publient des pamphlets ridicules sur internet.
Je ne crois pas dans le Dieu de Thomas d'Aquin, mais dans le Dieu de Jésus et de ses apôtres.

J'ajoute que ma conception de DIeu (qui est celle de Jésus et des rédacteurs de toute la Bible) n'est pas contradictoire, contrairement à la Trinité, qui affirme que Jésus est pleinement Dieu tout n'en étant pas le Père (qui pourtant, selon la Bible, est pleinement Dieu). Soit Jésus est l'incarnation du Père, soit la Trinité est une supercherie contraire à la Bible.

Xav et Lumen n'ont manifestement pas compris que la Trinité COMMENCE par une contradiction qui est étrangère à la Bible. Et que donc c'est ce dogme et tout ce qu'il implique qui est contradictoire.
Auteur : Simplement moi
Date : 27 sept.06, 11:26
Message :
xav a écrit :.../....
Et si Jésus n'est pas Dieu, soyons tout simplement musulman, c'est bien plus logique.
Mustapha va être content... ses enseignements progressent ... :D
Auteur : Irmeyah
Date : 27 sept.06, 11:34
Message :
xav a écrit :Si Jésus n'est pas Dieu, s'il n'est pas le Verbe parfaite expression du Père ,
Faux, ça serait prendre le Père pour un incapable. Le Père, Dieu, est parfaitement capable d'engendrer un Fils qui soit sa parfaite image et qui pourtant ne soit pas Lui.
si en Jésus n'habite pas toute la plénitude de la divinité corporellement, comment peut on envisager ne fusse qu'un instant que la mort a été vaincue.
En Jésus habitent les qualités de Dieu et la force que Dieu lui donne, cela est bien suffisant pour vaincre la mort.
Jésus vainc la mort par sa double nature. En mourant, la mort est pris au piège et se fait terraser par la nature divine de Jésus.
Qu'est-ce que c'est que cette théologie ??? La mort n'est pas éliminée par le sacrifice de Jésus. La Bible annonce que la mort n'est vaincue qu'à la fin du Millenium (voir l'Apocalypse).
Si Jésus n'est pas Dieu, difficile de concevoir sa résurrection et celle de tous les morts à sa suite.
Si Jésus est Dieu, sa résurrection est une supercherie ... car Jésus est ressucité par Dieu, non par lui-même. En ressucitant Jésus, son Fils, non lui-même, Dieu prouve aux hommes qu'il peut leur rendre vie s'ils meurent en son nom.
Si Jésus est Dieu et qu'il se réssucite lui-même, cela voudrait dire que Dieu annonce aux hommes qu'il sait se ressuciter lui-même (quel scoop !).
Si Jésus n'est pas Dieu, la Bible se contredit et devient incompréhensible.
C'est plutôt de dire qu'il est Dieu qui rend la Bible incompréhensible ... car selon la Bible seul le Père est Dieu, comme l'établissent tous les exégètes contemporains sérieux.

Rappel : c'est en créant le mystère incompréhensible de la Trinité que l'ECAR a rendu la Bible incompréhensible. Pour tout ceux qui ne croient pas en la Trinité, la Bible n'est pas un mystère, mais au contraire parfaitement compréhensible.
Et si Jésus n'est pas Dieu, soyons tout simplement musulman, c'est bien plus logique.
Les musulmans nient l'origine divine de Jésus, mais moi non.
Par contre, tout ce que dit la Bible, j'y crois.
Auteur : LumendeLumine
Date : 27 sept.06, 12:01
Message : Une fois pour toutes: il n'y a pas contradiction à dire que le Fils est Dieu et que le Père est Dieu, et que le Fils n'est pas le Père. Il y a apparence de contradiction puisque qu'on semble dire A=C et B=C et A≠B, mais en fait on ne dit pas du tout ça.

Le Fils et le Père sont un seul et même Dieu car il y a une seule et même nature divine, que les deux possèdent, et ils se distinguent sous le rapport des personnes. Cette distinction faite, le mirage de la contradiction disparaît. Ceux qui ne veulent pas l'admettre ne font que prouver leur ignorance ou leur mauvaise foi.
Auteur : xav
Date : 27 sept.06, 12:42
Message :
Irmeyah a écrit : Faux, ça serait prendre le Père pour un incapable. Le Père, Dieu, est parfaitement capable d'engendrer un Fils qui soit sa parfaite image et qui pourtant ne soit pas Lui.
J'y peu rien moi si Jean quand il a écrit son évangile il a utilisé le Logos pour exprimer Jésus. Il n'y a rien à faire ça fait référence à des notions assez précise.

De plus Dieu n'est pas un incapable. En s'incarnant lui même dans le Fils il est encore plus capable que ce que tu peux l'imaginer.
Savoir que Dieu c'est fait homme, a pris ma condition pour moi, par amour pour moi cela m'émeut au plus au point.
Au contraire les doctrine Jéhovah sont d'une froideur inhumaine et triste.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 27 sept.06, 18:32
Message :
xav a écrit : consubstantiel, de même nature que le Père, ne veut pas dire non distinct. Peux-tu comprendre cela...???
Absolument pas!

L'ambigüité est largement entretenue par la formule Dieu = Père + Fils + Saint-Esprit.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 27 sept.06, 18:35
Message :
xav a écrit : De plus Dieu n'est pas un incapable. En s'incarnant lui même dans le Fils
Le Dieu de Jésus ne s'est jamais incarné en Jésus! Des sottises!

Le Dieu de Jésus continua d'exister après la naissance de Jésus. La preuve Jésus le priait!

Dieu ne pouvait se faire homme... puisque depuis la chute il en est séparé et que le Christ assure justement pour cela la médiation nécessaire.

C'est le Christ, son esprit engendré de Dieu, premier-né, qui s'est incarné à travers Marie, pas Dieu.

Maintenant, indirectement, il est vrai que l'on peut dire qu'il est Dieu incarné puisque possèdant déjà, avant de naître physiquement, la même divinité (sagesse, connaissances, pouvoirs) que Dieu en tant que verbe créateur de l'univers sous l'autorité du grand Elohim.
Auteur : Irmeyah
Date : 27 sept.06, 22:53
Message :
lumendelumine a écrit :Une fois pour toutes: il n'y a pas contradiction à dire que le Fils est Dieu et que le Père est Dieu, et que le Fils n'est pas le Père. Il y a apparence de contradiction puisque qu'on semble dire A=C et B=C et A≠B, mais en fait on ne dit pas du tout ça.
Le dogme de la Trinité veut que Jésus soit pleinement Dieu. Or, pour être pleinement Dieu, il faut être pleinement le Père nécessairement. Un DIeu qui n'est pas le Père ... n'est pas Dieu. Or selon le dogme de la Trinité Jésus est l'incarnation parfaite et pleine de DIeu, mais n'est pas le Père. Il y a donc contradiction théologique totale. Ce dogme ne marche pas.
Le Fils et le Père sont un seul et même Dieu car il y a une seule et même nature divine, que les deux possèdent, et ils se distinguent sous le rapport des personnes. Cette distinction faite, le mirage de la contradiction disparaît. Ceux qui ne veulent pas l'admettre ne font que prouver leur ignorance ou leur mauvaise foi.
Je n'ai rien contre ce que tu dis là, mais ça ne démontre pas la Trinité. Deux êtres divins peuvent être de la même nature sans être de la même substance. Il y a dans le Ciel :
- Dieu appelé Notre Père dans la prière de Jésus, que l'on prie et que l'on adore,
- Jésus assis à la droite du trône de Dieu, qui est son Fils monogène. Il sert d'intermédiaire et de prêtre entre les hommes et Dieu. Le fait que la Bible, depuis Marc, Jean à l'Apocalypse, décrivent Jésus à la droite de DIeu dans le ciel rend impossible toute fantasmagorie de Jésus comme Dieu incarné, car cela nécessiterait que Jésus retourné au ciel soit Dieu lui-même, et non quelqu'un à sa droite.

Deux êtres donc. Cela est parfaitement clair théologiquement et en accord avec la Bible.
Auteur : Irmeyah
Date : 27 sept.06, 23:03
Message :
xav a écrit :Faux, ça serait prendre le Père pour un incapable. Le Père, Dieu, est parfaitement capable d'engendrer un Fils qui soit sa parfaite image et qui pourtant ne soit pas Lui.

J'y peu rien moi si Jean quand il a écrit son évangile il a utilisé le Logos pour exprimer Jésus. Il n'y a rien à faire ça fait référence à des notions assez précise.
Jean parle précisément de Logos de Dieu et non de Dieu lui-même. Si le Logos est pleinement Dieu cela voudrait dire que Dieu se limite à un "verbe", une "parole". Or ce n'est pas le cas.
De plus Dieu n'est pas un incapable. En s'incarnant lui même dans le Fils il est encore plus capable que ce que tu peux l'imaginer.
Dans la Bible l'envoi du Messie de la part de Dieu n'a certainement pas pour rôle de démontrer la puissance de Dieu (cela est déjà fait dans la Tora).
Savoir que Dieu c'est fait homme, a pris ma condition pour moi, par amour pour moi cela m'émeut au plus au point.
De très belles fables peuvent émouvoir sans être vraies ...(tite 1 : 13-14)
En outre le message biblique est que Dieu donne son Fils pour les hommes, non qu'il se donne lui-même. C'est sur le modèle d'Abraham et d'Isaac. Abraham sacrifie-t-il Abraham ou Isaac ?
Dieu sacrifie-t-il son FIls ou lui-même ?

La Bible répond clairement à cette question.
Au contraire les doctrine Jéhovah sont d'une froideur inhumaine et triste.
C'est que la Bible est froide et triste alors ... car nous ne croyons qu'au message biblique : Dieu donnant son FIls pour l'humanité : le plus beau don qu'on puisse faire :

(Jean 3:16-17) 16 “ Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique-engendré, afin que tout homme qui exerce la foi en lui ne soit pas détruit mais ait la vie éternelle. 17 Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son intermédiaire.

Ici comme partout dans la Bible, Dieu est distinct de son Fils. Rien n'est plus évident que cela.
Auteur : LumendeLumine
Date : 28 sept.06, 05:01
Message :
Irmeyah a écrit :Le dogme de la Trinité veut que Jésus soit pleinement Dieu. Or, pour être pleinement Dieu, il faut être pleinement le Père nécessairement. Un DIeu qui n'est pas le Père ... n'est pas Dieu. Or selon le dogme de la Trinité Jésus est l'incarnation parfaite et pleine de DIeu, mais n'est pas le Père. Il y a donc contradiction théologique totale. Ce dogme ne marche pas.
Tu confonds la nature et les personnes. Du moment qu'une personne a la nature divine, il s'ensuit qu'elle est Dieu, et non pas un "dieu" différent. Dieu, en effet, est esprit par nature; mais rien ne différencie deux esprits de même nature; si deux personnes ont la nature divine, elles ne peuvent être qu'un seul Dieu.

Tout ceci a été expliqué en long et en large par les Pères de l'Église, notamment Saint Athanase, Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin. Encore une fois tu ne fais qu'étaler ton ignorance de la théologie. Tu affirmes que deux êtres peuvent être de même nature mais non de même substance, mais je ne sais pas si tu connais vraiment la distinction entre nature et substance. Dans le cas de Dieu, il est évident que sa nature et sa substance sont identiques, parce que ce Dieu est, c'est sa nature, et rien d'autre.
Auteur : Irmeyah
Date : 28 sept.06, 05:39
Message :
lumendelumine a écrit :Tu confonds la nature et les personnes. Du moment qu'une personne a la nature divine, il s'ensuit qu'elle est Dieu, et non pas un "dieu" différent.
C'est oublier que dans la Bible, la notion de Dieu est polysémique. Elle signifie :
- Elohim Sebaoth : YHWH, Dieu d'Israel, identifié par le Père par Jésus lui-même (Jean 8 : 54)
- l'ensemble des créatures célestes de nature immortelle et spirituelle, dont les anges, les démons et Satan (Psaumes 96 : 5, 8)
- Jésus, Fils de Dieu et "Dieu fort" selon Isaie
- personne de pouvoir, et notamment pouvoir de juger : (Psaumes 82 : 1)
- "être suprême que l'on adore" : ainsi des démons sont considérés comme des dieux paiens (et réciproquement); Satan est décrit comme le "Dieu" de ce monde : tout simplement parce que le monde le sert, l'adore, selon Paul. (1 Corinthiens 8 : 5)

Pour simplifier, dans le culte l'appellation de Dieu est réservée à "celui que l'on adore et qui mérite d'être adoré" = YHWH, qu'adoraient les juifs, qu'adorent les chrétiens, et qu'adorait Jésus, dont il était le Fils.
Dieu, en effet, est esprit par nature; mais rien ne différencie deux esprits de même nature; si deux personnes ont la nature divine, elles ne peuvent être qu'un seul Dieu.
Faux. Jean dit que le Verbe était divin et qu'il était à côté de Dieu : c'est donc qu'il y a plusieurs êtres de nature divine dans le ciel : Dieu et à sa droite son Fils, comme le confirment Marc, ainsi que tous les autres rédacteurs bibliques.
Tout ceci a été expliqué en long et en large par les Pères de l'Église, notamment Saint Athanase, Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin.
Dommage que Jésus ne l'ait pas expliqué comme ça, ni aucun de ses disciples inspirés. C'est de Jésus dont je suis le disciple. Tu ferais bien de relire le passage ou Paul explique qu'il ne faut pas être son disciple mais le disciple de Jésus. Il ne faut donc pas être le disciple de Thomas d'Aquin ni d'aucun rédacteur, a fortiori ceux qui ne sont pas inspirés.
Encore une fois tu ne fais qu'étaler ton ignorance de la théologie.
Oh mais je connais parfaitement le dogme de la Trinité que j'ai longtemps étudié. Le problème c'est que le Dieu de la Trinité n'est pas le Dieu de Jésus. Mon Dieu est le Dieu de Jésus, non celui d'un groupe de philosophes qui n'étaient pas inspirés et qui ont été influencés par la philosophie paienne.
Tu affirmes que deux êtres peuvent être de même nature mais non de même substance, mais je ne sais pas si tu connais vraiment la distinction entre nature et substance. Dans le cas de Dieu, il est évident que sa nature et sa substance sont identiques, parce que ce Dieu est, c'est sa nature, et rien d'autre.
Exact, tandis que Jésus est ENGENDRE, à la différence de DIeu qui est nécessairement inengendré, car il existe de tout temps et sans aucune condition. Être un Fils c'est exister à condition d'être engendré. Dieu, lui, comme tu dis, EST, sans aucune condition.
Le mot "substance" est inadapté car il décrit la matière. Or Dieu étant esprit (tout comme les autres Elohim), il ne saurait se plier à de telles considérations. La Bible est claire et présente à côté de Dieu un autre être tout à fait distinct qui est son Fils, assis à sa droite.
Auteur : septour
Date : 28 sept.06, 05:42
Message : et comme nous sommes TOUS de nature divine;jesus,l'un de nous, l'est aussi.ce qui lui permettait de dire :"mon pére et moi ne faisons qu'un" , nous pourrions en dire autant.
a ceux qui pensent que jesus etait de nature diffrente de la notre,quand il dit:"ce que j'ai fait ,vous le ferez aussi..."C'est a l'évidence une declaration D'ÉGALITÉ;car comment faire ce qu'il a fait ,si nous ne sommes pas semblable a lui EN TOUS POINTS. :D
Auteur : LumendeLumine
Date : 28 sept.06, 12:49
Message :
Brainstorm a écrit :C'est oublier que dans la Bible, la notion de Dieu est polysémique. Elle signifie :
- Elohim Sebaoth : YHWH, Dieu d'Israel, identifié par le Père par Jésus lui-même (Jean 8 : 54)
- l'ensemble des créatures célestes de nature immortelle et spirituelle, dont les anges, les démons et Satan (Psaumes 96 : 5, 8)
- Jésus, Fils de Dieu et "Dieu fort" selon Isaie
- personne de pouvoir, et notamment pouvoir de juger : (Psaumes 82 : 1)
- "être suprême que l'on adore" : ainsi des démons sont considérés comme des dieux paiens (et réciproquement); Satan est décrit comme le "Dieu" de ce monde : tout simplement parce que le monde le sert, l'adore, selon Paul. (1 Corinthiens 8 : 5)
La Sainte Écriture n'enseigne pas que le fils est une nature créée, mais bien qu'il est de même nature que le Père, divine au sens propre et non seulement figuré. La nature, en effet, est principe d'opération. Or Jésus-Christ a dit: tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement. Si le Père et le Fils ont la même activité, ils s'ensuit qu'ils sont de même nature.

Tu te contredis en affirmant que le Fils est engendré, mais que le terme "nature divine" ne désignerait pas la nature de Dieu lui-même, mais celle d'un être créé et inférieur, comme c'est parfois le cas dans les Écritures. Si le Fils est engendré, alors il est réellement de même nature que le Père; et lorsqu'on dit qu'il est de nature divine, on l'entend donc au sens propre.

Valent encore une multitude d'arguments rassemblés par Thomas d'Aquin:
Lorsque l'Écriture donne au Christ et aux anges le nom de fils de Dieu, c'est en effet en des sens différents ; d'où la parole de l'Apôtre : Auquel des anges a-t-il jamais dit : Tu es mon fils, aujourd'hui je t'ai engendré ? parole dont Paul affirme qu'elle était adressée au Christ.
A en croire la thèse susdite, c'est dans le même sens que les anges et le Christ seraient appelés fils : aux anges et au Christ ce nom reviendrait en vertu d'une certaine excellence de nature, en laquelle Dieu les a créés.
L'instance suivant laquelle le Christ ne fait que posséder une nature plus éminente que les autres anges ne tient pas, car si parmi les anges il y a des ordres divers, c'est pourtant dans un même sens qu'ils ont droit au nom de fils. On ne peut donc pas appeler le Christ fils de Dieu selon l'acception propre à la thèse d'Arius.

Du fait même de la création, le nom de fils de Dieu s'applique d'ailleurs à quantité d'êtres : tous les anges et tous les saints. Si donc le Christ était appelé fils dans la même acception, il ne serait plus l'unique-engendré, bien qu'en raison de l'éminence de sa nature, on puisse encore l'appeler premier-né de tous les autres. Or l'Écriture affirme qu'il est bien
l'unique-engendré : nous l'avons vu comme l'Unique-engendré du Père. Ce n'est donc pas du fait de la création que le Christ est appelé Fils de Dieu.

Le nom de fils ne trouve application, d'ailleurs, d'une manière exacte et vraie, que dans le domaine de la génération des vivants où le sujet de la génération sort de la substance de son générateur : autrement ce nom n'est pas à prendre dans son sens strict, mais plutôt suivant un
mode analogique, comme lorsque nous appelons fils, ou bien des disciples ou bien ceux dont nous avons la charge. Si donc le Christ n'était appelé fils que du fait de la création, ce n'est pas en toute vérité que ce nom lui serait appliqué, étant donné que ce qui est créé ne découle pas de la substance de Dieu. Or l'Écriture l'appelle vrai Fils : afin que nous soyons
dans son vrai Fils, Jésus-Christ. Le Christ n'est donc pas appelé Fils comme créé par Dieu dans une perfection de nature aussi grande qu'on voudra, mais bien comme engendré de la substance de Dieu.

Que le Christ soit appelé Fils du fait de la création, et il ne sera pas vrai Dieu : rien de créé en effet ne peut être appelé Dieu si ce n'est en raison d'une certaine analogie. Or Jésus-Christ est vrai Dieu ; après avoir dit : afin que nous soyons dans son vrai Fils, Jean ajoute : c'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Ce n'est donc pas du fait de la création que le Christ est appelé Fils de Dieu.

L'Apôtre écrit d'ailleurs dans l'Épître aux Romains :... De qui est issu selon la chair le Christ qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ; et dans l'Épître à Tite : dans l'attente de la bienheureuse espérance et de l'avènement glorieux de notre
grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ. Il est dit encore en Jérémie : Je susciterai à David un germe juste, et on ajoute : et voici le nom dont on l'appellera, le Seigneur notre juste. Le texte hébreu porte le nom tétragramme dont il est certain qu'il ne s'applique qu'à Dieu seul.

Tout ceci prouve que le Fils de Dieu est vrai Dieu.

Si le Christ est le véritable Fils, il s'ensuit nécessairement qu'il est Dieu véritable. Ce qui est engendré, même s'il naît de la substance de celui qui l'engendre, ne peut être appelé vraiment fils que s'il est de même espèce que celui dont il procède. Si donc le Christ est vrai Fils de
Dieu, il faut qu'il soit vrai Dieu. Il n'est donc pas une créature.

Aucune créature ne reçoit en totalité la plénitude de la bonté de Dieu ; les perfections procèdent en effet de Dieu dans les créatures par une sorte de dérivation descendante. Or le Christ possède en lui, totalement, la plénitude de la bonté de Dieu, selon le mot de l'Apôtre : en lui habite la plénitude de la divinité. Le Christ n'est donc pas une créature.

L'intelligence des anges peut atteindre à une connaissance plus parfaite que celle des hommes, mais il s'en faut de beaucoup qu'elle atteigne à l'intelligence de Dieu. Or l'intelligence du Christ n'est pas, au plan de la connaissance, inférieure à l'intelligence divine. L'Apôtre le dit : dans le Christ se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. Le Christ, Fils de Dieu, n'est donc pas une créature.

Nous l'avons montré au Livre Premier : est l'essence même de Dieu tout ce que Dieu possède en lui. Or tout ce que le Père possède, appartient au Fils. Celui-ci l'affirme : tout ce que le Père possède est à moi ; et, s'adressant au Père, de dire encore : tout ce qui est à moi est à toi, tout ce qui est à toi est à moi. Le Père et le Fils ont donc même essence et même nature. Le Fils n'est donc pas une créature.

Dans l'Épître aux Philippiens, l'Apôtre écrit que le Fils, avant de s'anéantir en prenant la condition d'esclave, était dans la condition de Dieu. Par condition de Dieu, il ne faut pas entendre autre chose que la nature divine, tout comme par condition d'esclave il ne faut pas entendre autre chose que la nature humaine. Le Fils est donc établi dans la nature divine ; il n'est donc pas une créature.

Rien de créé ne peut s'égaler à Dieu. Or le Fils est égal au Père. Les Juifs cherchaient à le tuer, est-il écrit, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son Père, se faisant l'égal de Dieu. Tel est bien le sens du récit de l'Évangéliste dont le témoignage est véridique : le Christ se disait Fils de Dieu, égal à Dieu, et, pour cette
raison, les Juifs le persécutaient. Aucun disciple du Christ ne saurait mettre en doute la vérité de ce témoignage que le Christ porte sur lui-même, quand l'Apôtre, de son côté, dit que le Christ n'a pas cru devoir retenir jalousement son égalité avec le Père. Le Fils est donc l'égal du Père ; il n'est donc pas une créature.

On lit, au Psaume, que nul ne peut se comparer à Dieu, même parmi les anges auxquels est donné le titre de fils de Dieu : Qui est semblable à Dieu, parmi les fils de Dieu ? et ailleurs : Qui donc te sera semblable ? entendons : d'une parfaite ressemblance, nous l'avons vu au Livre Premier. Or le christ montre, dans sa manière même de vivre, la parfaite
ressemblance qu'il a avec le Père : Comme mon Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. On ne peut donc compter le Christ parmi les créatures pourvues du titre de fils de Dieu.

Aucune substance créée ne peut être l'image adéquate de la substance divine ; quelque perfection qui apparaisse en quelque créature que ce soit, est inférieure à ce qu'est Dieu, si bien qu'aucune créature ne peut nous apprendre ce qu'est Dieu. Le Fils, lui, est l'image adéquate du Père : l'Apôtre dit en effet qu'il est l'image du Dieu invisible. Et pour qu'on ne
pense pas qu'il s'agit d'une image déficiente, incapable de représenter la substance même de Dieu et de faire connaître de Dieu ce qu'il est, - ainsi qu'il en va de l'homme dont il est dit qu'il est une image de Dieu -, l'Apôtre montre qu'il s'agit bien d'une image parfaite et qui représente la substance de Dieu, quand il dit qu'il est le rayonnement de sa gloire et
l'empreinte de sa substance. Le Fils n'est donc pas une créature.

Rien de ce qui est compris dans un genre n'est cause universelle des êtres qui sont contenus dans ce genre ; un homme ne peut être cause universelle des hommes, car rien n'est cause de soi-même. Le soleil, par contre, qui est en dehors du genre humain, est cause universelle de
la génération humaine, et Dieu plus encore. Or le Fils est cause universelle des créatures : Toutes choses ont été faites par lui, est-il écrit en saint Jean, et au Livre des Proverbes, la Sagesse engendrée affirme : J'étais à l'oeuvre auprès de lui. L'Apôtre dit encore qu'en lui tout a été créé, au ciel et sur la terre. Il n'appartient donc pas au genre des créatures.

Nous avons montré clairement au Deuxième Livre, que les anges, substances incorporelles, ne peuvent venir à l'existence que par création. Nous avons montré aussi qu'aucune substance ne peut créer, sinon Dieu seul. Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est cause des anges, il les produit dans l'être : Trônes, Dominations, Principautés, Puissances, dit
l'Apôtre, tout a été créé par lui et en lui. Le Fils n'est donc pas une créature.

C'est de la nature même d'un être que découle l'action qui lui est propre ; nul ne peut avoir part à l'action propre d'un être sans avoir part à la nature même de cet être : l'être qui n'appartient pas à l'espèce humaine ne peut avoir d'activité humaine. Or les actions propres à Dieu conviennent au Fils : créer, contenir et conserver toutes choses dans l'être, purifier des péchés, autant d'activités qui sont le propre de Dieu. Or il est dit du Fils que toutes choses subsistent en lui ; qu'il soutient tout par sa puissante parole et qu'il purifie du péché. Le Fils de Dieu est donc de nature divine et non point une créature.

Mais tout ceci, Arius pourrait dire que le Fils ne le fait pas à titre d'agent principal, mais comme instrument de l'agent principal, n'agissant pas en vertu d'un pouvoir qui lui est propre, mais seulement en vertu du pouvoir de l'agent principal. Cette explication, le Seigneur lui-même l'exclut quand il dit : Tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement. De même donc que le Père agit par lui-même et de son propre pouvoir, de même le Fils.

De ce dernier texte on pourra conclure encore que le Père et le Fils ont même vertu et même pouvoir. Il affirme en effet non seulement que le Fils oeuvre à égalité avec le Père, mais qu'il accomplit à égalité les mêmes choses. Or deux ouvriers ne peuvent accomplir en équipe le
même ouvrage qu'en y travaillant soit de manière inégale, l'un à titre d'agent principal, l'autre à titre d'instrument, soit à égalité, associés dans une même puissance. Cette puissance peut être la somme d'efforts différents, venant de plusieurs agents, ainsi d'un grand nombre
d'hommes qui halent un navire : tous tirent d'un semblable effort, et parce que la force de chacun est limitée et qu'elle ne suffit pas à ce travail, de ces divers efforts résulte une force commune qui parvient à haler le navire. Il n'en peut aller de même pour le Père et pour le
Fils : la puissance de Dieu le Père, en effet, n'est pas imparfaite, mais infinie. Il faut donc que la puissance du Père et du Fils soit numériquement la même. Et comme la puissance est un effet de la nature, la nature et l'essence du Père et du Fils doivent être numériquement identiques.

Nous pouvons tirer la même conclusion des paragraphes qui précèdent. S'il est vrai en effet que le Fils est de nature divine, comme on l'a montré amplement, et que la nature divine ne peut être sujette à la multiplicité, il en résulte nécessairement qu'il y a chez le Père et chez le Fils même nature et même essence, une d'une identité numérique.

C'est en Dieu seul que réside notre ultime béatitude ; c'est en lui seul que l'homme doit placer son espérance ; c'est à lui seul que doit être rendu le culte de latrie. Or notre béatitude réside dans le Fils de Dieu. La vie éternelle, écrit saint Jean, c'est qu'ils te connaissent, toi, - c'est-à-dire le Père -, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Et Jean dit encore du Fils
qu'il est Dieu véritable et Vie éternelle. Or il est certain que l'expression de vie éternelle désigne dans les saintes Écritures la béatitude finale.

Dans un texte que cite l'Apôtre, Isaïe dit encore du Fils : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, qui se lèvera pour commander aux Nations, en qui les Nations mettront leur espérance. Il est dit aussi dans le Psaume : Tous
les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront ; et en saint Jean : Que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père ; et de nouveau dans le Psaume : Vous tous, ses anges, adorez-le : verset que l'Apôtre cite à propos du Fils. Il est donc manifeste que le Fils de Dieu est vrai Dieu.

Valent ici d'ailleurs les preuves que nous avons produites plus haut pour montrer, contre Photin, que le Christ est Dieu véritable et non point un dieu créé.

Enseignée par tous ces textes et d'autres semblables, l'Église catholique professe que le Christ est vraiment et par nature Fils de Dieu, éternel, égal au Père, vrai Dieu, de même essence et de même nature que le Père, engendré, en aucune manière créé.

L'Église catholique est donc la seule à professer fidèlement qu'il y a génération en Dieu, quand elle voit dans cette génération du Fils le don de la nature divine que le Père fait au Fils. Les hérétiques, par contre, attribuent cette génération à une nature étrangère : Photin et Sabellius à la nature humaine, Arius, non pas à la nature humaine, mais à une certaine nature créée plus digne que les autres créatures. Arius, en outre, diverge d'avec Sabellius et d'avec Photin en ce qu'il affirme que cette génération a eu lieu avant la création du monde, alors que ceux-ci nient qu'elle ait eu lieu avant la naissance virginale. Sabellius se distingue de
Photin en ce qu'il confesse que le Christ est Dieu, vraiment par nature, alors que Photin et Arius le nient, Photin affirmant que le Christ n'est qu'un homme, Arius faisant du Christ une sorte de composé supérieur, de nature humano-divine. Ceux-ci reconnaissent que la personne du Fils est autre que celle du Père ; Sabellius le nie.

La Foi catholique, elle, cheminant par une voie d'équilibre, professe avec Arius et Photin, contre Sabellius, qu'autre est la personne du Père, autre celle du Fils, que le Fils est engendré, le Père absolument inengendré ; avec Sabellius, contre Photin et Arius, elle professe que le Christ est Dieu, vraiment et par nature, de même nature que le Père, bien que personne différente.

Ne peut-on tirer de tout cela un signe en faveur de la Vérité catholique ? Selon le mot du Philosophe, le faux lui-même porte témoignage : les affirmations erronées s'opposent en effet non seulement aux affirmations vraies, mais entre elles aussi.
brainstorm a écrit :Jean dit que le Verbe était divin et qu'il était à côté de Dieu : c'est donc qu'il y a plusieurs êtres de nature divine dans le ciel.
Si réellement plusieurs "êtres" partagent la nature même de Dieu, alors ils ne peuvent se distinguer que sous le rapport des personnes; car la nature de Dieu est tout ce qu'il est.

Le mot substance ne se rattache aucunement à la matière: il désigne ce qu'est une chose en-dehors de ses accidents; ce qui subsiste en elle, ce qui constitue le fond de son être. Le terme nature désigne ce qu'est une chose en tant que principe d'opération; mais les deux termes, nature et substance, se rejoignent en ce qu'ils désignent l'essence.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 28 sept.06, 18:36
Message : Il va te dire que Thomas d'Aquin, ce n'est pas biblique... et il aura raison.
Auteur : Irmeyah
Date : 28 sept.06, 22:13
Message :
Brainstorm a écrit:
C'est oublier que dans la Bible, la notion de Dieu est polysémique. Elle signifie :
- Elohim Sebaoth : YHWH, Dieu d'Israel, identifié par le Père par Jésus lui-même (Jean 8 : 54)
- l'ensemble des créatures célestes de nature immortelle et spirituelle, dont les anges, les démons et Satan (Psaumes 96 : 5, 8)
- Jésus, Fils de Dieu et "Dieu fort" selon Isaie
- personne de pouvoir, et notamment pouvoir de juger : (Psaumes 82 : 1)
- "être suprême que l'on adore" : ainsi des démons sont considérés comme des dieux paiens (et réciproquement); Satan est décrit comme le "Dieu" de ce monde : tout simplement parce que le monde le sert, l'adore, selon Paul. (1 Corinthiens 8 : 5)
Lumendelumine a écrit :La Sainte Écriture n'enseigne pas que le fils est une nature créée,
Non, je n'ai pas dit ça. Je crois en ce que dit l'Ecriture et l'Ecriture enseigne que le Fils est un être engendré par le Père (Dieu, créateur et engendreur) et assis à Sa droite dans le Ciel.
mais bien qu'il est de même nature que le Père, divine au sens propre et non seulement figuré.
Nous savons parfaitement que Jésus est de nature divine. la Bible le dit et je ne le remets pas en question.
La nature, en effet, est principe d'opération. Or Jésus-Christ a dit: tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement. Si le Père et le Fils ont la même activité, ils s'ensuit qu'ils sont de même nature.
Tout ce que fait le Fils, les apôtres le font pareillement, et pourtant ils ne sont pas Dieu. Tout ce que fait Dieu, les anges le font à son imitation, et pourtant ils ne sont pa Dieu.
Tu te contredis en affirmant que le Fils est engendré, mais que le terme "nature divine" ne désignerait pas la nature de Dieu lui-même, mais celle d'un être créé et inférieur, comme c'est parfois le cas dans les Écritures.
Je n'ai jamais dit que Jésus était "créé. Tu déformes mes propos. J'ai dit que tout en étant de la même nature que Dieu, le Fils est un être différent unique-engendré par Dieu. L'engendrement, d'ailleurs, désigne la production par soi-même d'un nouvel être, non du même, non d'une "expansion" de soi-même. Quand à l'infériorité du Fils, elle est partout affirmé dans les Ecritures ... la notion même de Fils contient dans son essence celle d'infériorité face à un Père.
Si le Fils est engendré, alors il est réellement de même nature que le Père; et lorsqu'on dit qu'il est de nature divine, on l'entend donc au sens propre.
Tout à fait d'accord.
Si réellement plusieurs "êtres" partagent la nature même de Dieu, alors ils ne peuvent se distinguer que sous le rapport des personnes; car la nature de Dieu est tout ce qu'il est.
Affirmation contraire aux Ecritures. En effet, Dieu se caractérise par :
- Ses qualités (amour, patience, etc.)
- Sa puissance : lui seul dispose de la source de l'Esprit Saint, lui seul est "tout-puissant", Elohim Zebaot (Dieu des armées).

Enfin, rien que de dire que Dieu se résume à sa "nature" (mot humain et étranger à la Bible en plus), tient de la supercherie. Il faut être sérieux.
Le mot substance ne se rattache aucunement à la matière: il désigne ce qu'est une chose en-dehors de ses accidents; ce qui subsiste en elle, ce qui constitue le fond de son être.
Comment des philosophes humains, des siècles après la mort de Jésus, auraient-ils pu accéder au "fond de l'être" de Dieu, alors que les apôtres et les autres rédacteurs inspirés de la Bible n'auraient pas pu, eux ?
Le terme nature désigne ce qu'est une chose en tant que principe d'opération; mais les deux termes, nature et substance, se rejoignent en ce qu'ils désignent l'essence.
Si ce genre de distinction sophistique et totalement contingente des codes linguistiques était nécessaire au salut, on se demande bien pourquoi aucun rédacteur inspiré de la Bible (et surtout Jésus lui-même) ne l'a faite ...
Auteur : Gilles
Date : 30 sept.06, 04:24
Message :
Si ce genre de distinction sophistique et totalement contingente des codes linguistiques était nécessaire au salut, on se demande bien pourquoi aucun rédacteur inspiré de la Bible (et surtout Jésus lui-même) ne l'a faite ...
Simple Irmeyah alias Brainstrom .Parce que Arius et & n'était point encore nés _tu trouveras point n'ont plus des mots comme :ordinateurs,télévisions ,radios etc.....dans le Bible . :wink:cela ne veux point dires que cela n'existe point! :D
Auteur : Pasteur Patrick
Date : 30 sept.06, 06:55
Message : C'est pas aussi simple, Gilles, et Arius n'est pas le seul !
Bonne soirée
Auteur : Irmeyah
Date : 30 sept.06, 07:22
Message :
Gilles a écrit : Simple Irmeyah alias Brainstrom .Parce que Arius et & n'était point encore nés _tu trouveras point n'ont plus des mots comme :ordinateurs,télévisions ,radios etc.....dans le Bible . :wink:cela ne veux point dires que cela n'existe point! :D
Le problème pour toi c'est que Dieu existait quand les rédacteurs de la Bible l'ont décrit. Et ils ne l'ont pas décrit à la manière d'Arius, ni à celle de Thomas d'Aquin.
Auteur : Gilles
Date : 30 sept.06, 09:35
Message :
Le problème pour toi c'est que Dieu existait quand les rédacteurs de la Bible l'ont décrit. Et ils ne l'ont pas décrit à la manière d'Arius, ni à celle de Thomas d'Aquin.
Alors ,pourquoi exprimes-tu et crois-tu les memes opinions de Arius et & et non ceux des chrétiens qui ont condannés ses opinions :roll:
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 30 sept.06, 10:35
Message :
Gilles a écrit : Alors ,pourquoi exprimes-tu et crois-tu les memes opinions de Arius et & et non ceux des chrétiens qui ont condannés ses opinions :roll:
Je ne crois pas que les TJ partagent la même façon de voir qu'Arius.

Il faut cependant admettre que Dieu ne peut pas être un et trois à la fois et que l'Ecriture indique deux personnes séparées: Dieu et le Fils de Dieu.

Il faut cependant admettre aussi que Jésus est d'une divinité égale à celle de Dieu (en connaissance, en sagesse et en pouvoir) tout en étant sous son autorité.

La Trinité biblique est composée de trois personnes toutes puissantes... Hors, si cela fait trois Dieux du point de vue des capacités ou perfections, le nom attribué à l'être suprême, Dieu (qui préside sur tout être céleste), n'est réservé qu'au Père parce qu'unique engendreur de l'âme de chaque homme et femme (y compris de celle de Jésus), et seul auteur et initiateur du plan de bonheur (création/chute/rédemption)... Par contre, lorsque le terme "Dieu" est apposé au Christ, c'est davantage un titre qui lui est conféré dans le sens de "celui qui m'a vu à vu le Père, ou "tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement".

" néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes." (1Cor.8:6).

" Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu." (Actes 7:56).
Auteur : Irmeyah
Date : 30 sept.06, 11:38
Message :
Gilles a écrit : Alors ,pourquoi exprimes-tu et crois-tu les memes opinions de Arius et & et non ceux des chrétiens qui ont condannés ses opinions :roll:
Je n'adhère pas à la thélogie d'Arius, ni aucun des TJ. Nous croyons à la théologie de la Bible. La preuve en est que je n'utilise que la Bible pour démontrer mes croyances et jamais les écrits d'Arius, que j'ignore totalement. Quand j'aurai du temps à tuer, dans un futur improbable, je le potasserai un peu, histoire de connaitre un peu. Mais là, non.
Auteur : Gilles
Date : 30 sept.06, 19:09
Message :
Je n'adhère pas à la thélogie d'Arius, ni aucun des TJ. Nous croyons à la théologie de la Bible. La preuve en est que je n'utilise que la Bible pour démontrer mes croyances et jamais les écrits d'Arius, que j'ignore totalement. Quand j'aurai du temps à tuer, dans un futur improbable, je le potasserai un peu, histoire de connaitre un peu. Mais là, non.
Mais tu devrais le faire ,cela t'expliquerais d'ou est la provenance de tes opinions anti-Trinitaire . :wink: et d'ou Russel et & est allez cherchez une parties de ses opinions . :shock:
IGNORES-TU ,QUE aucunne hérésies anti-chrétiennes n'a vus le jours sans se servir de la Bible _ :roll:
Auteur : Irmeyah
Date : 30 sept.06, 21:45
Message :
Gilles a écrit : Mais tu devrais le faire ,cela t'expliquerais d'ou est la provenance de tes opinions anti-Trinitaire . :wink: et d'ou Russel et & est allez cherchez une parties de ses opinions . :shock:
IGNORES-TU ,QUE aucunne hérésies anti-chrétiennes n'a vus le jours sans se servir de la Bible _ :roll:
Pour la dernière fois : je suis chrétien puisque disciple de Jésus. Paul parle de sectes hérétiques qui pervertirait le message biblique. Ainsi toutes les doctrines non bibliques (gnostiques, trinitaires, etc.) développées après la mort des apôtres SONT DES HERESIES. Russel ne s'est certainement pas inspiré d'Arius, mais d'une étude approfondie de la BIBLE (contrairement à ceux qui ont créé le dogme platonicien de la Trinité, voir :
http://perso.orange.fr/nw/trinite ).
Auteur : Gilles
Date : 01 oct.06, 02:44
Message :
Pour la dernière fois : je suis chrétien puisque disciple de Jésus.
Disciple de l'Archange Michel tu veux dires et non disciple de l’Emmanuel (DIEU parmi nous).

Code : Tout sélectionner

 Paul parle de sectes hérétiques qui pervertirait le message biblique.
Oui ,en effet : donc tout ceux qui ne baptises point’’ au nom ,du Père ,du Fils et du Saint-Esprit ‘’et qui ne reconnaissent point ce qui est transmit des premiers témoignages :’’mon Seigneur et mon Dieu ‘’ et qui fond des mains et des pieds pour faire de la deuxième personnes de la sainte-Trinité une créature et des Nicolaïtes, etc…..
Ainsi toutes les doctrines non bibliques (gnostiques, trinitaires, etc.) développées après la mort des apôtres SONT DES HERESIES. Russel ne s'est certainement pas inspiré d'Arius, mais d'une étude approfondie de la BIBLE .
Ben ,en premier il faudrait que tu lisse Arius n’est-ce point en deuxième :Russel a suivit cette voie :
Lorsque qu’ont lit la Bible ont se rends compte en effet qu’ils y as des affirmations qui sembles apparemment contradictoires !Et l’hérésies fait un choix :il choisit l’une des propositions en éliminant la seconde .Le mystère est ainsi supprimé ,la contradiction est apparente levée.les hommes ont toujours aimé qu’on élimine un mystère de leur horizon intellectuel _(Et l’hérésies voix jour )
Et en ce qui regardes la Sainte-Trinité –tu devrais aller faire une petite tour du coté des premiers martyrs pour voir lorsqu’ils versait leurs sang _s’ils le versait pour un archange ou pour leur Seigneur et Dieu Jésus-Christ .
Auteur : Pasteur Patrick
Date : 01 oct.06, 04:05
Message : Irmeyah,

Il ne peut exister UNE théologie biblique, mais DES théologies bibliques.

Russel et d'autres avant lui comme Arius se sont crus les seuls inspirés, au lieu de se mettre dans un chainon herméneutique. Ils ont cru naïvement qu'ils étaient les seuls à avoir compris quelque chose de la Bible et l'ont imposé à quelques uns de leurs disciples. C'est, au fond, ça qui leur est reproché, non?
Tous les théologiens ont des idées personnelles et tentent à leur manière de rendre compte de ce qu'ils ont compris. Le malheur, c'est quand ils croient qu'ils sont eux inspirés et que tous les autres se trompent !

C'est LE problème de Russel, de ses successeurs jusqu'à aujourd'hui et de leurs disciples actuels.
Qu'ils soient chrétiens sectaires ou non, qu'ils s'inscrivent dans une longue tradition herméneutique ou non, là n'est pas le problème... sauf peut-être pour quelques nostalgiques catholiques de l'Ecclesia Triumphata qui n'ont rien compris à l'Histoire récente (Vatican II par ex.).
Bonne soirée
Auteur : Irmeyah
Date : 01 oct.06, 04:40
Message :
Il ne peut exister UNE théologie biblique, mais DES théologies bibliques.
C'est là l'erreur qui a abouti à la formation de dogmes fixes, et qui oblige les exégètes et historiens à dire qu'au début c'était la multiplicité des doctrines et qu'ensuite s'est formée l'unité (avec les dogmes). C'est pourtant théologiquement faux. Le message de Jésus et des apôtres n'est pas multiple et insaisissable, sinon aucun disciple ne serait venu dans une religion aussi incompréhensible ...

Le message originel est juste SIMPLE mais (il est vrai) FLOU sous certains aspects, mais à dessein. Ainsi le mot "theos" dans le NT est particulièrement dénué de définition claire. Dieu est Dieu, YHWH est Dieu, Jésus est Dieu, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, la Parole est Dieu, Satan "lui-même est aussi "Dieu" ... donc un terme au référent TRES FLOU.

Les intellos hellenistes se sont donc senti obligés de définir philosophiquement la Divinité du NT à partir de leurs outils platoniciens essentiellement. Mais ça tu le sais. Pourtant, un tel travail était parfaitement inutile et totalement absurde pour une infinité de raisons, mais surtout pour celle-ci : la définition de Dieu n'est pas à faire puisqu'elle est déjà faite : dans l'AT : le Dieu de Jésus est le Dieu d'Israel, c'est à dire YHWH.

La devise de la théologie : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ...

A partir de là, on comprend parfaitement que le nom de Dieu d'Israel (YHWH) se soit perdu (avec l'aide de la supersition juive) pour laisser la place à une thélogie trinitaire extrêmement complexe et qui se base sur une contradiction totale : Dieu est un mais Dieu est trois.

La pratique théologique est elle-même discréditée par les premiers chrétiens, qui conseillaient de ne pas "se battre sur des mots"(1 Timothée 6:4; 2 Timothée 2:14). Pendant les 4 siècles qui suivirent la mort de Jean, l'inteligentsia "chrétienne" va précisément faire fi de ce conseil, faire le contraire de ce que faisaient les premiers disciples.
Russel et d'autres avant lui comme Arius se sont crus les seuls inspirés, au lieu de se mettre dans un chainon herméneutique.
Partiellement faux, Russel ne se disait certainement pas inspiré. Et puis Arius était autant dans un "chainon" que les autres Pères de l'Eglise, tu le sais parfaitement. Russel, beaucoup moins, c'est vrai (influence surtout adventiste).
Ils ont cru naïvement qu'ils étaient les seuls à avoir compris quelque chose de la Bible et l'ont imposé à quelques uns de leurs disciples.
Tu compares Arius à Russel à la manière de Gilles ? Je te croyais plus avisé ... Et pourquoi pas comparer Jésus à Ben Laden ?
Russel n'affirmait pas être le seul à avoir compris quelque chose. Et Arius non plus d'ailleurs, puisque une grande partie du clergé resta arien ... Ton propos est donc totalement faux. Et puis la Trinité, elle n'a pas été "imposée", elle ? Décidément, tu mets le monde à l'envers ...
Le désir de Russel était précisément de LIBERER les chrétiens de dogmes IMPOSES.
Tous les théologiens ont des idées personnelles et tentent à leur manière de rendre compte de ce qu'ils ont compris. Le malheur, c'est quand ils croient qu'ils sont eux inspirés et que tous les autres se trompent !
C'était exactement le cas de Jésus. Quel "malheur" pour toi que le Messie soit venu ... :(
En outre, tu oublies la parabole de la Porte Etroite : Jésus a lui même prédit que "tout le monde se tromperait" ... de direction ...
Auteur : Pasteur Patrick
Date : 01 oct.06, 06:03
Message : J'ai exprimé mon opinion, Irmeyah, pas plus. Je vois que tu reconnais certains flous. Je t'y laisse donc.
Jene suis pas ici pour que chacun de mes mots soient analysés par toi oupar d'autres. Chacun émet ses avis sur un sujet précis. Ce que j'ai fait. Merci et à bientôt.

Salut
Auteur : Pasteur Patrick
Date : 01 oct.06, 06:07
Message : Encore unmot: Jésus n'a pas créé une religion. IL était juif et est resté dans le judaïsme jusqu'à sa mort.
Le christianisme est un mouvement d'opinions qui est né ches les Prophètes et ce sont les disciples qui ont poursuivi "le christianisme" envoyant enJésus celui qui l'incarnait parfaitement.
Tous les disciples croayeitn que la fin des temps était proche, ils n'ont donc pas créé une "religion spécifique", le sachant.
Le christianisme s'est inscrit dans la durée parce que Jésus n'est pas encore revenu etque nous l'attendons: c'estnotre espérance à tous! "Viens Seigneur Jésus! Maranatha !"

ciao
Auteur : Irmeyah
Date : 01 oct.06, 06:41
Message :
Pasteur Patrick a écrit :J'ai exprimé mon opinion, Irmeyah, pas plus. Je vois que tu reconnais certains flous. Je t'y laisse donc.
Je vois que tu as toujours les mêmes techniques : tordre les propos des autres. Je n'ai pas dit que les "flous" dans le NT était destinés à perdurer. J'ai dit qu'il y avait des flous apparents qui étaient facilement dissipés par une étude de toute la Bible, et notamment de l'AT. Etude dont se sont dispensés les Pères trinitaires. Car ils auraient vu que la Divinité étaient parfaitement définie dans l'AT qu'il n'était besoin d'aucune ratiocination théologique supplémentaire pour définir la substance de Dieu.

Si "flou" il doit y avoir c'est donc davantage dans le mystère incompréhensible de la trinité plus qu'en la théologie biblique, ou toutes les réponses sont claires.
Jene suis pas ici pour que chacun de mes mots soient analysés par toi oupar d'autres. Chacun émet ses avis sur un sujet précis. Ce que j'ai fait. Merci et à bientôt.
Je n'analyse tes mots que pour mieux y répondre et avancer dans la discussion. Si tu ne veux pas de discussion, effectivement, tu peux t'épargner la peine de venir et de poster des messages.
Jésus n'a pas créé une religion. IL était juif et est resté dans le judaïsme jusqu'à sa mort.
Le christianisme est un mouvement d'opinions qui est né ches les Prophètes et ce sont les disciples qui ont poursuivi "le christianisme" envoyant enJésus celui qui l'incarnait parfaitement.
Tous les disciples croayeitn que la fin des temps était proche, ils n'ont donc pas créé une "religion spécifique", le sachant.
Le christianisme s'est inscrit dans la durée parce que Jésus n'est pas encore revenu etque nous l'attendons: c'estnotre espérance à tous! "Viens Seigneur Jésus! Maranatha !"

Tout à fait d'accord. Hormis que je nuancerais le terme "mouvement d'opinion", qui est vraiment péjoratif. Le christianisme n'est pas un engouement de midinettes.
Auteur : septour
Date : 01 oct.06, 10:58
Message : le christiannisme est fait comme tjrs et comme dans bien d'autres religions,autour de paroles fortes,d'une agglutination d'étres humains plus ou moins bien intentionnés qui vont detourner,transformer le message initial pour "l'adapter"a une religion qui ne peut pas vehiculer le message du début sous peine de disparaitre.
car le message du christ etait simple:il nous rappelait qui nous etions,qui etait ce dieu , quels etaient nos pouvoirs.en peu de mots ,nous sommes des dieux et quels dieux ont besoin d'une religion? :D
Auteur : LumendeLumine
Date : 02 oct.06, 05:21
Message : Brainstorm, tu dis: tout ce que fait le Fils, les apôtres le font pareillement et pourtant ils ne sont pas Dieu. C'est une énormité: premièrement, cette phrase n'est pas dans l'Écriture, tandis que "tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement" est dans l'Écriture. Tu déformes la parole du Christ, selon laquelle les apôtres continueront l'oeuvre du Christ et feront comme lui des miracles convaincants.

Les apôtres ne font certainement pas tout ce que font le Fils: ce n'est pas par eux que toutes choses ont été créées; ils n'ont pas présidé à la création du monde, de toute éternité auprès de Dieu; ils n'ont pas pris sur eux le péché du monde et racheté l'humanité; finalement, nulle part dans l'Écriture n'est-il dit qu'ils sont de nature divine, (il est évident qu'ils sont simplement de nature humaine), alors que la divinité du Christ est clairement attestée. Si les apôtres accomplissent des oeuvres dépassant la portée de la nature humaine, c'est par participation à la vie divine, qui est la grâce, et non par nature.

Engendrer ne désigne la production d'un nouvel individu que dans notre monde matériel, où la matière est principe d'inviduation entre des êtres de même nature. Mais Dieu est esprit, d'après l'Écriture. Si réellement deux êtres étaient de la nature même de Dieu, rien ne les différencierait; en Dieu il n'y a pas d'accidents, pas de potentialités, pas de divisions réelle; il est Un, et souverainement simple. Ce sont là des conclusions de base en théologie, et les nier c'est se rendre tout simplement ridicule. Tu t'enfonces toi-même en qualifiant les concepts de substance, de nature et d'essence de "sophistiques". La bible n'emploie peut-être pas ces termes, mais ces concepts ne sont pas pour autant faux; "ce qu'un être est", appelle-ça schmeux si tu n'aimes pas le mot essence, mais l'idée, et la réalité désignée par elle, demeurent.

Tu dis: Dieu n'est pas que sa nature mais il est aussi tous ses attributs: puissance, qualités, etc. Or la nature englobe précisément l'ensemble de ses attributs. Si Dieu est plus que sa nature alors il y a composition en lui; et si tu admets composition en Dieu alors tu as perdu la raison, ou bien tu ne sais pas de quoi tu parles, ce qui semble être le cas. Mais les ressources sont nombreuses et je te réfère aux explications limpides des Docteurs de l'Église sur la question.
Auteur : Irmeyah
Date : 02 oct.06, 23:06
Message : Il n'y a pas de "Brainstorm" participant à ce fil.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 02 oct.06, 23:21
Message : La Trinité:


La Trinité, ou divinité chrétienne, est composée de Dieu, du Fils de Dieu et du Saint-Esprit:

"Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit " (Matt.28:29).

Dieu et le Fils de Dieu sont deux personnes distinctes et séparées comme Jésus le souligne lui-même:

" Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." (Jean 17:3).

Et, comme le rappelle Paul également:

" néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes." (1Cor.8:6).

Jésus est soumis à Dieu, et n'est donc pas Dieu:

" Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c'est le Christ, et que le chef de la femme, c'est l'homme, et que le chef du Christ, c'est Dieu." (1 Cor.11:3).

Et aussi, comme la vision d'Etienne en donne la preuve:

" Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu." (Actes 7:56).

Autrement dit c'est l'Homme qui est apparu à Etienne aux côtés du Fils de l'Homme - Fils de Dieu et Fils de l'Homme signifiant donc la même chose:

" Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’Homme." (Jean 5:27).

Le Saint-Esprit est un personnage divin distinct de Dieu et du Fils de Dieu:

" Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille!... Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre " (Actes 10:3 et 5).

Par cet ange, le Saint-Esprit apparut à Corneille avec un corps d'esprit du genre masculin:

"Corneille dit: Il y a quatre jours, à cette heure-ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure; et voici, un homme vêtu d'un habit éclatant se présenta devant moi, et dit:" (Actes 10:30).

Le Saint-Esprit confirma à Pierre que c'était lui-même, en personne, qui avait visité Corneille:

" Lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés." (Actes 10:20).

La divinité absolue du Saint-Esprit:

" Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit (...) Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. (Actes 5:3-4).

" Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? " (1Col.3:16).


Conclusion:

La Trinité, implicitement inscrite dans la doctrine et les textes, est composée de trois personnes toutes puissantes au sein de laquelle c'est Dieu en titre qui préside. En effet, seul le Père est à l'origine de la création des esprits humains dont Jésus a été le premier-né d'entre eux, et, seul le Père est l'initiateur du projet consistant à donner à l'homme la possibilité de progresser en lui octroyant un corps physique pour atteindre son potentiel de joie en présence de Dieu par l'attribution in fine d'un corps de chair et d'os parfait et éternel parce que vivifié par l'Esprit.

Par contre, lorsque le terme "Dieu" est apposé au Christ c'est davantage pour souligner qu'il est le Créateur de toutes choses physiques, ainsi que ses pleines qualités divines de sainteté, d’omniscience et d’omnipotence, dans le sens de "celui qui m'a vu à vu le Père" ou "tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement".
Auteur : Irmeyah
Date : 02 oct.06, 23:24
Message :
LumendeLumine a écrit :Brainstorm, tu dis: tout ce que fait le Fils, les apôtres le font pareillement et pourtant ils ne sont pas Dieu. C'est une énormité: premièrement, cette phrase n'est pas dans l'Écriture, tandis que "tout ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement" est dans l'Écriture.
C'est exactement ce qui est dit dans Jean 17 : 20- 26, ou l'amour qui meut tous les fils de Dieu les pousse à s'imiter les uns les autres, à imiter surtout le Christ, qui lui imite Dieu, son Père.
Les apôtres ne font certainement pas tout ce que font le Fils: ce n'est pas par eux que toutes choses ont été créées; ils n'ont pas présidé à la création du monde, de toute éternité auprès de Dieu; ils n'ont pas pris sur eux le péché du monde et racheté l'humanité;
Ton raisonnement sophiste ne marche pas, car il faudrait pour cela que le Fils engendre à son tour, puisque le Père engendre un Fils et que le Fils doit imiter le Père en tout. Une telle logique est visiblement stérile face au bon sens qui émane des enseignements bibliques. Le Fils n'est semblable au Père que dans la mesure où il imite le Père. Le problème, c'est que cela vaut pour tous les chrétiens, qui peuvent donc être semblables au Père également. Pas de Trinité, mais une union des hommes et de Dieu dans l'Amour.
finalement, nulle part dans l'Écriture n'est-il dit qu'ils sont de nature divine, (il est évident qu'ils sont simplement de nature humaine), alors que la divinité du Christ est clairement attestée.
La nature d'un être n'est jamais évoquée dans la Bible pour ce qui est de l'union dans l'amour. Le Fils n'est d'ailleurs supérieur aux hommes que par son amour plus parfait pour Dieu, mais certainement pas à cause de son origine divine. Dieu est tel que tout être qui n'est pas Dieu lui est également inférieur. Ainsi le Fils est-il le serviteur de Dieu tout comme le plus humble humain.

Enfin, ton affirmation est contredite dans l'Ecriture : voir Jean 10:34, Psaume 82:6; et 1 Corinthiens 8:5.
Si les apôtres accomplissent des oeuvres dépassant la portée de la nature humaine, c'est par participation à la vie divine, qui est la grâce, et non par nature.
Exactement : et cette participation à la vie divine par la grâce, Jésus ne l'a eue sur Terre qu'à la manière des hommes, sans lien avec sa divinité.
Engendrer ne désigne la production d'un nouvel individu que dans notre monde matériel, où la matière est principe d'inviduation entre des êtres de même nature. Mais Dieu est esprit, d'après l'Écriture. Si réellement deux êtres étaient de la nature même de Dieu, rien ne les différencierait;
L'Ecriture enseigne que ce qui différencie la nature humaine et la nature divine est :
- la perfection
- l'immatérialité
-l'immortalité.

Tous ces attributs, les anges, Jésus, Satan et les démons les ont. Dans la Bible, "Dieu" dans le sens de l'Unique signifie "le Père", "celui qu'il faut adorer et qui est à l'origine de tout, l'engendreur-créateur". Dans ce sens il est tout à fait distinct de son Fils, et des autres êtres divins. En plus, dans l'AT il a un nom. C'est lui qui est l'objet du culte, du culte même de Jésus (qui dans le ciel est grand prêtre).
en Dieu il n'y a pas d'accidents, pas de potentialités, pas de divisions réelle; il est Un, et souverainement simple.
C'est exact. C'est pourquoi un complexe tel que celui de la Trinité ne marche pas.
Tu dis: Dieu n'est pas que sa nature mais il est aussi tous ses attributs: puissance, qualités, etc. Or la nature englobe précisément l'ensemble de ses attributs.
Je n'ai pas dit le contraire. J'ai simplement dit qu'il avait des attributs que n'a pas le Fils, ni personne d'autres. Si pour toi cela donne une nature différente, cela veut dire que Dieu et son Fils sont d'une nature (mais très peu) différente. De toute manière, l'important dans les Ecritures est que le culte est rendu à Dieu, en raison de sa supériorité et de son intemporalité : Dieu est celui qui est avant tout (et donc avant le Fils), qui est supérieur à tout. Sa "nature" est quelque chose de très difficilement définissable par des mots humains, et une telle définition n'est pas nécessaire au culte. La preuve : aucun personnage biblique ne donne une telle "définition".
Auteur : Gilles
Date : 03 oct.06, 05:37
Message :
Dieu est celui qui est avant tout (et donc avant le Fils)
En effet si l'ont crois en plus a la manière des t-j qu'il est un Archange ((style gnostique)_mais tel n'est point le cas. :D
Auteur : xav
Date : 03 oct.06, 06:48
Message : En tout cas Saint polycarpe, mort en 155 disait dans ça lettre aux philipiens : "Que la miséricorde et la paix vous soient données en abondance par le Dieu tout puissant et Jésus-Christ notre Sauveur.
Auteur : Irmeyah
Date : 03 oct.06, 12:11
Message :
xav a écrit :En tout cas Saint polycarpe, mort en 155 disait dans ça lettre aux philipiens : "Que la miséricorde et la paix vous soient données en abondance par le Dieu tout puissant et Jésus-Christ notre Sauveur.
... Preuve qu'il distinguait encore ces deux êtres...
Auteur : Gilles
Date : 03 oct.06, 17:11
Message :
... Preuve qu'il distinguait encore ces deux êtres...
Qu’es-ce qu'un t-j sous-entends part le mot êtres en l'appliquant a Dieu :?:
Auteur : Irmeyah
Date : 04 oct.06, 00:35
Message : Il sous-entend que c'est un être à part entière, tout-puissant, sans début ni fin. Et que cet être est distinct de Jésus selon les premiers chrétiens.
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 oct.06, 02:44
Message :
Brainstorm a écrit :Je n'ai pas dit le contraire. J'ai simplement dit qu'il avait des attributs que n'a pas le Fils, ni personne d'autres. Si pour toi cela donne une nature différente, cela veut dire que Dieu et son Fils sont d'une nature (mais très peu) différente.
Rien n'expliquerait la moindre différence de nature si le Fils de Dieu est réellement Fils de Dieu; car le Fils est de même nature que son Père, et c'est ce que désigne le terme "engendrer".

Nous sommes bien en mal de définir ce qu'est l'essence de Dieu, en effet; Dieu est grand et notre intelligence est faible. Connaître ce qu'est Dieu, par la lumière naturelle de notre raison, est un travail long et difficile. Cependant, ce qu'on entend par le mot "essence", on le sait très bien: c'est par quoi une chose est telle. Bien que nous ne connaissons pas bien l'essence de Dieu, nous savons ce que signifie "essence", même dans le cas de Dieu: et nous savons qu'en lui il n'y a rien de plus que son essence, puisqu'il n'y a en lui ni composition, ni potentialité, ni accidents.

À toutes fins pratiques les termes essence et nature désignent la même chose: c'est ce qui fait qu'une chose est telle. Or si Dieu est son essence, et que le Fils de Dieu est vraiment Fils, qu'il est vraiment engendré, qu'en lui subsiste la plénitude de la divinité, alors il est ce même et unique Dieu!

Arius était plus conséquent que vous quand il a vu qu'il fallait, pour maintenir que le Fils n'était pas Dieu, qu'il soit une créature, donc une nature différente de celle de Dieu; le seul être dont l'essence soit celle de Dieu, c'est Dieu, il ne peut y en avoir d'autre.
Brainstorm a écrit :Ton raisonnement sophiste ne marche pas, car il faudrait pour cela que le Fils engendre à son tour, puisque le Père engendre un Fils et que le Fils doit imiter le Père en tout.
C'est une difficultée bien connue, mais elle est résolue par le fait même de l'unité de nature. C'est en effet en raison de la nature divine que le Père engendre, et de cette même nature divine que le Fils est engendré; à l'un il appartient selon la nature divine d'engendrer, à l'autre d'être engendré. La nature divine ne se multiplie pas comme si un nouveau dieu était créé par le Père, on tomberait dans le polythéisme; mais elle est partagée sous des rapports différents par les personnes divines.
Tout est un en Dieu, là où il n'y a pas opposition de relation. Mais cette opposition de relation ne créé pas de composition réelle, puisque la relation est identique à l'essence même.
Brainstorm a écrit :L'Ecriture enseigne que ce qui différencie la nature humaine et la nature divine est :
- la perfection
- l'immatérialité
-l'immortalité.

Tous ces attributs, les anges, Jésus, Satan et les démons les ont.
Comment les démons, qui font le mal, sont-ils parfaits? Comment les anges, qui sont des créatures limitées, sont-ils parfaits? Il s'agit là de perfection relative, et non de perfection absolue comme chez Dieu. Un être qui accomplit parfaitement ce qui est conforme à sa nature, peut être dit parfait, mais pas comme Dieu est parfait: Dieu est parfait parce qu'il contient à leur degré suprême et absolu toutes les perfections; une créature peut être parfaite en tant qu'elle agit conformément à sa nature.

Quant à l'immortalité, le terme est insuffisant: Dieu est non seulement immortel, mais Éternel; et cela, aucune créature ne peut le revendiquer, étant créée, et ayant par conséquent un commencement. Dieu, lui, et c'est ce qui découle du fait qu'il a créé toutes choses, préexiste à toute chose, et n'a lui-même aucun commencement. Il est dit la même chose du Fils de Dieu: il a présidé à la création du monde, c'est par lui que toutes choses ont été faites. Le Fils de Dieu, contrairement à toute créature, n'a pas non plus de commencement; il était auprès de Dieu "au commencement", c'est-à-dire avant toute création.
Brainstorm a écrit :C'est exactement ce qui est dit dans Jean 17 : 20- 26, ou l'amour qui meut tous les fils de Dieu les pousse à s'imiter les uns les autres, à imiter surtout le Christ, qui lui imite Dieu, son Père.
Tu reprends là une difficulté classique:

Objection 11: En priant le Père pour ses disciples, le Fils parle ainsi : Je leur ai donné la gloire que vous m'avez donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un. Ainsi donc le Père et le Fils sont un de la manière dont le Fils voulait que ses disciples le soient. Il n'entendait pas, bien sûr, que ses disciples soient un par essence. Le Père et le Fils ne sont donc pas un par essence. D'où il résulte que le Fils est une créature et qu'il est soumis au Père.

Solution: Quand le Seigneur dit à son Père, à propos des disciples, Qu'ils soient un comme nous sommes un, cela prouve que le Père et le Fils sont un de la même manière dont il faut que les disciples soient un, c'est-à-dire par amour ; mais ce mode d'union n'exclut pas pour autant l'unité d'essence, il la démontre plutôt. Quand il est dit en effet que Le Père aime le Fils et qu'il a tout remis dans sa main, c'est l'existence dans le Fils de la plénitude de la divinité qui nous est montrée là, nous l'avons déjà dit.

Contra Gentiles, livre 4 question 8. http://www.jesusmarie.com/thomas_d_aqui ... _1_10.html

et encore:

S. HIL. (de la Trin., 8) Les hérétiques font tous leurs efforts pour nous induire en erreur, en nous persuadant que ces paroles : « Mon Père et moi, ne sommes qu'un, » ne signifient pas l'unité parfaite de nature, et l'identité de substance divine dans le Père et le Fils, mais une simple union, qui résulte de leur amour mutuel et du parfait accord de leurs volontés ; et ils appuient leur opinion sur ce terme de comparaison pris par Nôtre-Seigneur lui-même : « Afin qu'ils soient tous un, comme nous sommes un nous-mêmes. » Mais malgré les efforts de l'impiété pour détourner le sens véritable de ces paroles, ce sens n'en reste pas moins le seul qu'on puisse admettre. — Si, en effet, les hommes, par la grâce de la régénération prennent, comme une nouvelle nature, qui leur communique une même vie, une même éternité, on ne peut plus dire qu'ils ne sont un que par la communauté des mêmes sentiments, puisqu'ils le sont par la communauté de la même nature régénérée. — Mais au Père et au Fils seuls il appartient d'être un, en vertu de leur nature ; parce qu'un Dieu qui naît d'un Dieu comme son Fils unique, ne peut exister qu'en recevant une seule et même nature de celui qui l'a engendré.

La Chaîne d'Or sur l'Évangile selon Saint Jean, Chapitre XVII verset 20-23
http://www.jesusmarie.com/thomas_d_aqui ... 15_21.html
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 oct.06, 02:49
Message :
Irmeyah a écrit :Il n'y a pas de "Brainstorm" participant à ce fil.
Alors si moi je défends la pluralité des personnes en un seul Dieu, que défendez-vous: la pluralité des personnes en un seul individu, ou la pluralité des individus en une seule personne? :lol:
Auteur : Irmeyah
Date : 04 oct.06, 04:03
Message :
LumendeLumine a écrit :Alors si moi je défends la pluralité des personnes en un seul Dieu, que défendez-vous: la pluralité des personnes en un seul individu, ou la pluralité des individus en une seule personne? :lol:
La pluralité des noms ... comme cela est courant dans la Bible (Jésus = Emmanuel = l'agneau de Dieu = le Christ, etc....)
Auteur : Irmeyah
Date : 04 oct.06, 04:11
Message : Epitre de Barnabé (c. 120) : 5.11 « Le fils de Dieu est venu dans la chair, pour porter à leur comble les crimes de ceux qui maltraitèrent à mort les prophètes »

Si c'est le "Fils de Dieu" qui est incarné, cela veut dire que dans le monde immatériel des fils de Dieu, le Fils de Dieu est un être distinct de Dieu. Sans quoi, depuis les apôtres, on utiliserait l'expression "Dieu est venu dans la chair".

- je développe plus tard
Auteur : Gilles
Date : 04 oct.06, 05:53
Message :
Epitre de Barnabé (c. 120) : 5.11 « Le fils de Dieu est venu dans la chair, pour porter à leur comble les crimes de ceux qui maltraitèrent à mort les prophètes »[/b][/i]

Si c'est le "Fils de Dieu" qui est incarné, cela veut dire que dans le monde immatériel des fils de Dieu, le Fils de Dieu est un être distinct de Dieu. Sans quoi, depuis les apôtres, on utiliserait l'expression "Dieu est venu dans la chair".
Tout chrétien sais que Jésus est DIEU ,que le Père est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu et qu'il n'y a q'UN seul Dieu . :D Le texte de Epitre de Barnabé que tu cite est pour te faire comprendre que c'est la deuxième personnes de la Sainte-Trinité qui sais Incarné.D'ailleurs il le dit lui-meme:''...est venu dans la chair'' et la raison de sa venue pour Barnabé de ce fait est ceci:''..pour porter à leur comble les crimes de ceux qui maltraitèrent à mort les prophètes ''.
:wink:
Auteur : Irmeyah
Date : 04 oct.06, 07:04
Message : JUSTIN, Première Apologie, LXIII

Or, le Verbe de Dieu est son fils (et non pas "le verbe de Dieu est Dieu" ...), nous l'avons dit. Il est aussi appelé l'Ange et l'Apôtre; car il annonce tout ce qu'on doit savoir, et il est envoyé pour marquer ce qui est annoncé, comme Notre-Seigneur nous l'a dit lui-même : "Celui qui m'écoute, écoute celui qui m'a envoyé." C'est ce que prouvent encore les écrits de Moïse, où nous lisons : "Et l'Ange de Dieu parla à Moïse dans la flamme du buisson ardent, et dit : Je suis le Vivant, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob, le Dieu de tes pères. Descends en Egypte, et fais-en sortir mon peuple." (...) ils [les Juifs] prétendent qu'il s'agit ici de Dieu le Père éternel, que c'est lui qui a parlé. (...) Ainsi donc, ils méritent bien le reproche de ne connaître ni le Père ni le Fils, ces Juifs qui pensent que c'est le Père éternel qui a parlé à Moïse, tandis que c'est le Fils de Dieu, son Ange et son Apôtre

Le Père de l’univers n’a pas de nom, parce qu’il est inengendré. Recevoir un nom suppose en effet
quelqu’un de plus ancien qui donne ce nom. Ces mots Père, Dieu, Créateur, Seigneur et Maître ne sont pas
des noms
, mais des appellations motivées par ses bienfaits et ses actions.
– IIe Apologie, 6, 1-2.

--> Ici Justin indique que SEUL LE PERE est VERITABLEMENT LE DIEU DES HOMMES, Seigneur et Maître.

Il y a (...) un autre Dieu et Seigneur [Jésus] soumis au Créateur de toutes choses; qui est appelé Ange parce qu'il annonce aux hommes tout ce que le Créateur de toutes choses (...) veut leur annoncer (...) Dialogue avec Tryphon, LVI
Le texte de Epitre de Barnabé que tu cite est pour te faire comprendre que c'est la deuxième personnes de la Sainte-Trinité qui sais Incarné.D'ailleurs il le dit lui-meme:''...est venu dans la chair''
Barnabé ne dit pas que Dieu est venu dans la chair, mais "le Fils de Dieu", quelqu'un d'autre que Dieu : son Fils.

Rappel : parler de Fils de Dieu n'équivaut pas à parler de Dieu, même s'il y a communion dans l'amour. C'est une grande perversion de faire équivaloir "Fils de Dieu" et "Dieu" : si les auteurs utilisent ces deux termes, c'est bien qu'il y a différence entre les référents.
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 oct.06, 07:58
Message : Textes de Justin:

« Il (Jésus) est vraiment Dieu et vraiment homme.» Contre les hérésies, IV, 453, Initiation, page 156.

« Étant le Verbe et le Premier-né de Dieu, Il est Dieu lui­-même.» Première apologie, 63, Initiation, page 107.

«Les chrétiens adoraient Dieu le Père, le Fils et l'Esprit prophétique.» Première apologie, 63, Initiation, page 111

«Il (Jésus) est appelé Dieu, II est Dieu et le sera. » Dialogue avec Tryphon, 58, 9.

Le Fils de Dieu est distinct de Dieu en tant que Fils, donc en tant que Dieu est Père; ce qui n'exclut pas que le Fils soit Dieu lui-même également, non pas en tant que Père, mais en tant que Fils. Ceci résout les objections couramment apportées par les hérétiques, et permet de comprendre la logique de la Sainte Écriture et des Pères de l'Église, qui affirment tout autant que le Fils est réellement Dieu, qu'il en est distinct. L'unité de nature et la distinction des personnes, donc la doctrine de la Trinité, peut seule rendre compte de ces affirmations.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 04 oct.06, 08:19
Message : Votre débat sur la Trinité est comme d'habitude stérile. Moi mon explication est simple et ne s'encombre pas de problème de nature divine et de consubstancialité ni de plus grand et plus petit. Le problème se résoud facilement :

Dieu a t-il un Dieu ? Non logiquement, car il n'y a personne de plus grand que Dieu. Donc, Jésus qui a un Dieu, son Père ne peut pas être Dieu. En revanche, le Père n'a pas de Dieu, ce qui confirme qu'il est bien Dieu, au dessus de tout autre. Quand au Saint-Esprit, ce n'est pas une personne puisque c'est l'esprit saint de Dieu, donc du Père.

J'ai résolu pour vous tout le problème trinitaire en quelques mots. Vous pouvez toujours chercher des parades, il n'y en a pas.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 04 oct.06, 09:51
Message :
Gilles a écrit : Tout chrétien sais que Jésus est DIEU ,que le Père est Dieu et que le Saint-Esprit est Dieu et qu'il n'y a q'UN seul Dieu .
Tu veux dire tous les chrétiens idiots? :lol:

1) Jésus n'est pas Dieu, il est son Fils.

2) Le Père est Dieu, par définition.

3) Le Saint-Esprit n'est pas Dieu puisqu'il est envoyé par le Fils de Dieu, lui-même sous l'autorité de Dieu.
Auteur : Gilles
Date : 04 oct.06, 10:47
Message :
Tu veux dire tous les chrétiens idiots?
Oui,c'est ça . :roll:
Auteur : Irmeyah
Date : 05 oct.06, 01:49
Message : Ce qui m'étonne surtout, c'est que Lumen et un certain nombre de catholiques s'évertuent à penser que la Trinité est une doctrine Biblique et qu'enseignaient les apôtres. Ce qui est historiquement et éxégétiquement faux, comme le disent la quasi totalité des ouvrages historiques et théologiques (même catholiques ...) des dernières décénnies.

Il est donc totalement absurde (et notamment parfaitement anachronique) de dire que la Trinité rend compte de la "logique des Ecritures" ...

Si la Trinité a une valeur c'est dans la connaissance de la conception que se faisaient de Dieu les chrétiens POST-APOSTOLIQUES, mais ni des JUIFS (de l'AT), ni des disciples de Jésus (du NT).

Si le Dieu des chrétiens doit être le Dieu de Jésus, alors ce Dieu est uniquement et exclusivement le "Père" de Jésus.
Auteur : Gilles
Date : 05 oct.06, 03:18
Message :
Si la Trinité a une valeur c'est dans la connaissance de la conception que se faisaient de Dieu les chrétiens POST-APOSTOLIQUES,
…et Apostoliques et Martyrs ,Evêques ,Diacres, Docteurs et tout chrétiens fidèles a l’Église Apostolique fondé part le Seigneur lui-même.
mais ni des JUIFS (de l'AT),
j’aie déjà démontrez qu’une partie des Juifs chez les grands Rabbins ne l’ignorais point .
(Œuvre de Drach)
ni des disciples de Jésus (du NT).
Évidement ,pour les opposants quand cela est affirmer CLAIREMENT cela veux dires pour eux ;autres choses .
:wink:
Auteur : Irmeyah
Date : 05 oct.06, 03:50
Message :
Citation:
mais ni des JUIFS (de l'AT),

j’aie déjà démontrez qu’une partie des Juifs chez les grands Rabbins ne l’ignorais point .
(Œuvre de Drach)
ça tombe bien : selon Jésus ces Rabbins là sont apostats. Du judaisme apostat au christianisme apostat il n'y a qu'un pas ...

Lorsque Jésus demanda à ses apôtres qui il était (Mc 8: 29) Pierre répondit : "Tu es le Christ (l’oint, le choisi)". Il ne dit pas "Tu es Dieu sur terre". Je crois donc dans ce que disent les apôtres, et non dans ce que disent les apostats apparus après la mort des apôtres.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 05 oct.06, 04:17
Message :
Gilles a écrit : …et Apostoliques et Martyrs ,Evêques ,Diacres, Docteurs et tout chrétiens fidèles a l’Église Apostolique fondé part le Seigneur lui-même.
Si l'Eglise catholique avait été fondée par Jésus, elle ne s'appellerait pas KTO, elle s'appelerait du nom de Jésus-Christ...

Elle baptiserait par immersion

Elle aurait encore des révélations

Son chef ne serait pas élu par bulletins de vote, mais par révélation

Elle n'aurait pas du sang sur le mains.

Il n'existerait pas le culte de Marie.

Elle vanterait publiquement et ouvertement la lecture de la Bible

Il n'y aurait pas de célibat contre-nature.

Etc.. etc...
Auteur : LumendeLumine
Date : 05 oct.06, 06:26
Message :
Irmeyah a écrit :Ce qui m'étonne surtout, c'est que Lumen et un certain nombre de catholiques s'évertuent à penser que la Trinité est une doctrine Biblique et qu'enseignaient les apôtres. Ce qui est historiquement et éxégétiquement faux, comme le disent la quasi totalité des ouvrages historiques et théologiques (même catholiques ...) des dernières décénnies.

Il est donc totalement absurde (et notamment parfaitement anachronique) de dire que la Trinité rend compte de la "logique des Ecritures" ...

Si la Trinité a une valeur c'est dans la connaissance de la conception que se faisaient de Dieu les chrétiens POST-APOSTOLIQUES, mais ni des JUIFS (de l'AT), ni des disciples de Jésus (du NT).

Si le Dieu des chrétiens doit être le Dieu de Jésus, alors ce Dieu est uniquement et exclusivement le "Père" de Jésus.
Ce que les exégètes disent, c'est qu'il n'est pas enseigné formellement. Nulle part, en effet, ne trouve-t-on dans l'Écriture la formulation classique de la Trinité. Cependant, on en trouve clairement les éléments (la distinction des personnes et l'unité de nature), et par conséquent la formulation implicite. Ce n'est pas un hasard si les Pères de l'Église ont tous dégagé précisément cette doctrine à partir des Écritures; c'est que l'Écriture implique cette doctrine.
Auteur : Gilles
Date : 05 oct.06, 18:23
Message :
Ou,Jésus dit t'IL les Rabbins qui crois a la Trinité sont apostats :roll: Et de plus ça démontres en réalité que cette vérité avait cours dans le milieu Juif ce qui condredit ton affirmation précèdente :en est-tu consient?
Affirmation t-j pour noyer le poisson vers un autre horizon . :wink: et démontrez en sommes que ça promesse d'etre avec SON ÉGLISE jusqu'à la fin du monde que ses paroles sont de la frime pour toi.Est-tu sur de croire le Seigneur quand IL parle :?:
Alors tends mieux tu crois donc alors ,ceci qui est CLAIR ,NET et PRÉCIS ''Mon Seigneur et mon DIEU'' sans cela ne veules dires pour toi ;autres choses que ce qui est écrit .
A la bonne heure ,alors :D
Auteur : Gilles
Date : 05 oct.06, 18:29
Message : Jusmon ,consulte les anciens fils _dès parties de réponse si trouves :D
Auteur : Irmeyah
Date : 07 oct.06, 02:43
Message :
lumendelumine a écrit :Ce n'est pas un hasard si les Pères de l'Église ont tous dégagé précisément cette doctrine à partir des Écritures; c'est que l'Écriture implique cette doctrine.
1 - Les Pères de l'Eglise ont créé le dogme de la Trinité sous influence platonicienne, non biblique.
2 - Les historiens actuels ont établi que les Ecritures canoniques n'impliquaient pas la Trinité. Dans la Bible, il y a distinction et subordination entre Jésus et Dieu.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 03:19
Message :
Irmeyah a écrit : Dans la Bible, il y a distinction et subordination entre Jésus et Dieu.
C'est exact.

Mais il n'en reste pas moins que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont d'égale divinité par leur sainteté, sagesse, pouvoir et connaissance.
Auteur : medico
Date : 07 oct.06, 04:02
Message : SI IL Y A SUBORDINATION il ne peu pas y avoir égalité
ph 2: 6 Lui qui jouissait de la nature de Dieu,
il ne s’est pas attaché à cette égalité avec Dieu,
Auteur : Irmeyah
Date : 07 oct.06, 04:12
Message :
Irmeyah a écrit : 1 - Les Pères de l'Eglise ont créé le dogme de la Trinité sous influence platonicienne, non biblique.
2 - Les historiens actuels ont établi que les Ecritures canoniques n'impliquaient pas la Trinité. Dans la Bible, il y a distinction et subordination entre Jésus et Dieu.
J'ajoute à ce que j'ai dit une petite bibliographie pour les érudits intéressés, afin d'avoir de la consistance quand je dis "les historiens actuels" :

- Abécassis, Armand, En vérité je vous le dis – Une lecture juive des Évangiles, Édition°1, Paris, 1999

- Marie-Émile Boismard, A l’aube du christianisme, éd. du Cerf

- La naissance des dogmes chrétiens de B. Meunier :
http://www.amazon.fr/naissance-dogmes-c ... 2708235079

- Chavot, Pierre, Jésus, homme ou fils de Dieu ?, Phare International, 2000

- Daniélou, J. L’Église des premiers temps, éd. Seuil, 1985

- de La Rochebrochard, A., Juifs et chrétiens au temps de la rupture ; disponible sur internet ici :
http://misraim3.free.fr/gnosticisme/jui ... etiens.pdf

- Holt, Brian, Jesus – God or the Son of God ?, TellWay Publishing, 2002

- Lebreton, Les origines du dogme de la Trinité, Paris, 1919

Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 04:27
Message :
medico a écrit :SI IL Y A SUBORDINATION il ne peu pas y avoir égalité
Que oui!

Tu peux être subordonnée à ton chef, sur le plan professionnel, et être aussi bon que lui dans tous les domaines.

Ta femme peut être subordonnée à toi et être meilleure que toi dans tous les domaines. :wink:

C'est pourquoi ta femme est au moins ton égale.
Auteur : medico
Date : 07 oct.06, 04:35
Message : comparaison n'est pas raison car tu est toujours subordonné quoique tu fasse.
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 04:52
Message :
medico a écrit :comparaison n'est pas raison car tu est toujours subordonné quoique tu fasse.
Seulement, quand tu vois le Fils de Dieu tu vois Dieu puisqu'ils ont les mêmes prefections.

Le fait que le Fils soit sous l'autorité de Dieu n'enlève rien à ses perdections identiques.

Medico, tu plieras le genoux devant Jésus-Christ comme si c'était Dieu et tu ne te sonviendras plus, à ce moment là, des théories qui te polluent l'entendement.... Et, comme Thomas, tu t'exclameras "Mon Seigneur et mon Dieu."
Auteur : medico
Date : 07 oct.06, 04:54
Message : je parle pas de perfection mais de subordination . ne change pas de sujet
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 04:58
Message :
medico a écrit :je parle pas de perfection mais de subordination . ne change pas de sujet
Jésus n'est pas l'égal de Dieu en autorité, il est l'égal de Dieu en perfection.

Il est tellement l'égal de Dieu que Dieu mis son nom sur lui en la qualité de Jéhovah pour le représenter pleinement en tant que Dieu de l'ancien testament.
Auteur : Gilles
Date : 07 oct.06, 05:30
Message :
Les Pères de l'Eglise ont créé le dogme de la Trinité sous influence platonicienne, non biblique
:D
Oui c'est ça ,ils étaient tous issues de la ligné Apostolique ,ils ont tous reçut le bapteme de l'Esprit-Saint ,ils ont enseignés le Christ ,ils ont donnés leurs vies pour le Christ etc...et ignorais qu'ils étaient Platoniciens :roll:
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 05:32
Message :
Gilles a écrit : Oui c'est ça ,ils étaient tous issues de la ligné Apostolique ,ils ont tous reçut le bapteme de l'Esprit-Saint ,ils ont enseignés le Christ ,ils ont donnés leurs vies pour le Christ etc...et ignorais qu'ils étaient Platoniciens :roll:
Dans toutes les sectes il y a des gens bien, je connais même des TJ qui sont très bien!
Auteur : Irmeyah
Date : 07 oct.06, 05:50
Message : Jésus ne parle jamais de "lignée apostolique", par contre lui et Paul parle d'une apostasie prochaine qui commençait déjà dès le temps des apôtres ...
Auteur : Gilles
Date : 07 oct.06, 08:26
Message :
Ben oui ,ben oui lorsque Christ leur faissait cette prommesse formelle '''...jusqu'à la fin du monde ''cela voulait dires qu'IL mentait encore une fois. :D :D :D :D :D :D
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 09:12
Message :
Gilles a écrit : Ben oui ,ben oui lorsque Christ leur faissait cette prommesse formelle '''...jusqu'à la fin du monde ''cela voulait dires qu'IL mentait encore une fois. :D :D :D :D :D :D
Dieu ne ment jamais, c'est l'homme qui apostasie.

Il est avec nous pour autant que l'on veuille rester avec lui, naïf de Gilles.
Auteur : Gilles
Date : 07 oct.06, 09:40
Message : Garde tes propres bêtises et ta grossièreté pour toi-même c’est à un autre que je répondait !Qui disait :’’
Jésus ne parle jamais de "lignée apostolique", par contre lui et Paul parle d'une apostasie prochaine qui commençait déjà dès le temps des apôtres ...
Et donc je lui répondait qu’IL faisait du Seigneur un menteur ,alors que le Seigneur a dit :’’… je serais avec VOUS (référence aux Apôtres et successeurs légitime )jusqu'à la fin du monde ''lorsqu’IL a parlez en fonction de SON ÉGLISE APOTOLIQUE ....
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 09:54
Message :
Gilles a écrit : Et donc je lui répondait qu’IL faisait du Seigneur un menteur ,alors que le Seigneur a dit :’’… je serais avec VOUS (référence aux Apôtres et successeurs légitime )jusqu'à la fin du monde ''lorsqu’IL a parlez en fonction de SON ÉGLISE APOTOLIQUE ....
Dieu ne ment jamais, c'est l'homme qui apostasie.

Il est avec nous pour autant que l'on veuille rester avec lui.

Garde de toi de la naïveté. (onxième commandement :lol: ).
Auteur : LumendeLumine
Date : 07 oct.06, 15:31
Message :
Irmeyah a écrit :1 - Les Pères de l'Eglise ont créé le dogme de la Trinité sous influence platonicienne, non biblique.
C'est vous qui le dites. En attendant vous n'êtes pas capable de tenir une position cohérente en ce qui a trait à la nature du Fils de Dieu en accord avec les Écritures, contrairement aux Pères de l'Église.
Irmeyah a écrit :2 - Les historiens actuels ont établi que les Ecritures canoniques n'impliquaient pas la Trinité. Dans la Bible, il y a distinction et subordination entre Jésus et Dieu.
Il y a distinction, mais la distinction n'exclut pas l'unité de nature, comme je l'ai expliqué. Il y a subordination du Fils de Dieu en tant qu'il est homme et non en tant qu'il est Dieu. Il est vain d'opposer à doctrine de la Trinité la distinction des personnes, puisque c'est justement un élément de cette doctrine. Quant à la subordination, on n'a pas attendu le XXe siècle pour s'en rendre compte :roll: . Tout ceci est développé en détail chez les Pères de l'Église. À quoi bon ressasser les mêmes objections millénaires?
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 07 oct.06, 19:07
Message :
LumendeLumine a écrit : Il y a subordination du Fils de Dieu en tant qu'il est homme et non en tant qu'il est Dieu.
Cela ne veut tien dire.

Jésus n'est pas Dieu, il est son Fils... éternellement sous l'autorité de Dieu.

Tu as l'art de tout embrouiller.
Auteur : Irmeyah
Date : 13 oct.06, 05:10
Message : LUMEN :
Il y a subordination du Fils de Dieu en tant qu'il est homme et non en tant qu'il est Dieu.
Les livres que j'ai indiqués développent le sujet en contexte proto-chrétien de manière plus claire. Pour eux, les proto-chrétiens, Jésus est par essence un être subordonné à Dieu. D'où sa place, étant désincarné et retourné au Ciel, en tant qu'esprit à côté de Dieu. Jésus est donc subordonné, même en n'étant plus homme ... rien n'est plus évident quand on regarde la Bible. En outre, les historiens le démontrent et le reconnaissent aujourd'hui tous.

La Trinité est un dogme qui marche en contexte platonicien, mais pas en contexte proto-chrétien.
Auteur : Gilles
Date : 13 oct.06, 12:17
Message : Oui c'est cela ,assaies de te convaincre dans la thèse anti-historique de la W.T. :wink:
Auteur : Irmeyah
Date : 13 oct.06, 21:09
Message :
Gilles a écrit :Oui c'est cela ,assaies de te convaincre dans la thèse anti-historique de la W.T. :wink:
"Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement.
[...]
"Cette doctrine a pris forme progressive, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses.
[...]
"Ce n'est pas avant la fin du IVe siècle que la distinction entre les trois et leur unité ont été rassemblées dans une même doctrine orthodoxe d'une seule essence et de trois personnes."


- The New Encyclopoedia Britannica, 15e édition, 1985, volume 11, Micropoedia, page 928.


"Les exégètes et les théologiens, y compris un nombre sans cesse croissant de catholiques, reconnaissent qu'il ne convient pas de parler de la doctrine trinitaire dans le Nouveau Testament sans faire d'importantes réserves. Les spécialistes de l'histoire des dogmes et les théologiens Systématiques reconnaissent, chacun de leur côté, que lorsqu'on parle d'une doctrine trinitaire achevée, on passe de la période des origines du christianisme à celle, disons, du dernier quart du IVe siècle. C'est seulement à ce moment que ce que l'on pourrait appeler le dogme définitif de la Trinité, 'un seul Dieu en trois personnes', est devenu partie intégrante de la vie et de la pensée chrétiennes.
[...]
"La formule elle-même ne reflète pas la conscience immédiate qu'on en avait à l'époque des origines; elle est le produit de 3 siècles de formation doctrinale."


- New Catholic Encyclopedia, 1967, volume XIV, page 295.
Auteur : Gilles
Date : 14 oct.06, 00:53
Message : Ont ta dejà répondut antérieurement .Mais si tu veux faire des chrétiens des platoniciens _libre a toi .
Auteur : LumendeLumine
Date : 15 oct.06, 13:29
Message :
Irmeyah a écrit :Les livres que j'ai indiqués développent le sujet en contexte proto-chrétien de manière plus claire. Pour eux, les proto-chrétiens, Jésus est par essence un être subordonné à Dieu. D'où sa place, étant désincarné et retourné au Ciel, en tant qu'esprit à côté de Dieu. Jésus est donc subordonné, même en n'étant plus homme ... rien n'est plus évident quand on regarde la Bible. En outre, les historiens le démontrent et le reconnaissent aujourd'hui tous.
Je ne doute pas qu'on puisse trouver de nos jours quantité de livres tentant de mettre en doute les fondements de la foi chrétienne, se basant sur quantité de soi-disant études historiques. Le fait est qu'ils ne font pas le poids devant l'évidence accumulée par des siècles de théologie catholique et de réflexion sur ce dogme, et qu'il ne s'agit que d'une énième tentative tout à fait futile d'ébranler la religion la plus répandue.

Néanmoins je prendrai le temps de répondre aux idées et citations que tu avances.

Jésus est par essence subordonné à Dieu, oui, parce qu'il est par essence un homme; en lui habitent vraiment la nature humaine et la nature divine.
Jésus est retourné au Ciel avec son corps, ce dont témoigne son Ascension. Il n'est pas "désincarné".

Le fait est que plusieurs auteurs des débuts de la chrétienté mettent davantage l'accent sur Jésus en tant que c'est le Christ, le Sauveur du monde; ce qu'il accomplit en tant qu'homme, "abaissé un peu au-dessous des anges". De là à conclure comme le font stupidement quelques modernistes, protestants libéraux et sectaires en tout genre qu'ils ne reconnaissaient pas sa réelle divinité, c'est-à-dire le fait qu'il est de la même nature que son Père et par conséquent d'égale dignité, c'est méconnaître ces auteurs et le témoignage clair de l'Écriture qui ne peut trouver que dans le dogme de la Trinité une synthèse cohérente.

Je commenterai brièvement tes citations.

"Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement."

Qui le nie? La doctrine y est formulée non explicitement mais implicitement.

"Cette doctrine a pris forme progressive, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses. "

Tu voulais écrire "progressivement"? Encore une fois, personne ne nie cela; mais qu'il ait fallu du temps pour expliciter la doctrine ne signifie pas qu'elle ne se trouve pas dans les Écritures.

"Ce n'est pas avant la fin du IVe siècle que la distinction entre les trois et leur unité ont été rassemblées dans une même doctrine orthodoxe d'une seule essence et de trois personnes."

Tout le monde le sait: c'est le Concile de Nicée. Et alors? De là à conclure comme tu le fais que les éléments de cette doctrine ne se trouvent pas dans les Écritures ou ne faisaient pas partie de la foi des chrétiens, c'est contredire le témoignage des Pères et de l'Écriture elle-même.

"Les exégètes et les théologiens, y compris un nombre sans cesse croissant de catholiques, reconnaissent qu'il ne convient pas de parler de la doctrine trinitaire dans le Nouveau Testament sans faire d'importantes réserves. Les spécialistes de l'histoire des dogmes et les théologiens Systématiques reconnaissent, chacun de leur côté, que lorsqu'on parle d'une doctrine trinitaire achevée, on passe de la période des origines du christianisme à celle, disons, du dernier quart du IVe siècle. C'est seulement à ce moment que ce que l'on pourrait appeler le dogme définitif de la Trinité, 'un seul Dieu en trois personnes', est devenu partie intégrante de la vie et de la pensée chrétiennes"

C'est exact: à qui t'adresses-tu, à qui crois-tu apprendre quelque chose avec cet article? Non, on ne trouve pas la doctrine trinitaire achevée dans les Écritures ni avant Nicée, puisque c'est à Nicée qu'elle a été formulée dogmatiquement! Tu prends les catholiques pour des idiots? On dirait bien. Sérieusement, il va falloir que tu trouves mieux que ça.

"La formule elle-même ne reflète pas la conscience immédiate qu'on en avait à l'époque des origines; elle est le produit de 3 siècles de formation doctrinale."

Exact: la formule en tant que telle. :roll:
Auteur : fred9323
Date : 16 oct.06, 03:04
Message : Fils de l'homme :


Romains 1:1-4 Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu, -
qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures,
et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair,
et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts), Jésus Christ notre Seigneur,


Matthieu 9:6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.

Matthieu 16:27 Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges ; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres.

Matthieu 17:9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des
morts.

Matthieu 17:12 Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part.

Matthieu 17:22 Pendant qu'ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit : Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes ;

Matthieu 18:11 Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.

Matthieu 19:28 Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël.

Matthieu 20:18 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort,

Matthieu 20:28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

Matthieu 24:30 Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.

Matthieu 24:44 C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.

Matthieu 25:31 Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.

Matthieu 26:2 Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié.

Matthieu 26:45 Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.

Matthieu 26:63-64 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.



fils de Dieu :


Matthieu 14:33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu.

Matthieu 16:16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

Matthieu 27:43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.

Matthieu 26:63-64 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

Romains 8:14 car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Romains 8:19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.

Galates 3:26 Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ ;

Auteur : Irmeyah
Date : 17 oct.06, 21:29
Message :
Lumendelumine a écrit :Je ne doute pas qu'on puisse trouver de nos jours quantité de livres tentant de mettre en doute les fondements de la foi chrétienne, se basant sur quantité de soi-disant études historiques.
La foi ORTHODOXE (environ IVe siècle, après l'apostasie, c'est à dire l'influence d'une DOXA), mais certainement pas la foi judéo-chrétienne, ou proto-chrétienne ... Les fondements de la foi chrétienne, c'est Christ, pas les théologiens platoniciens du IVe siècle, que les apôtres n'ont jamais connus.
Le fait est qu'ils ne font pas le poids devant l'évidence accumulée par des siècles de théologie catholique et de réflexion sur ce dogme, et qu'il ne s'agit que d'une énième tentative tout à fait futile d'ébranler la religion la plus répandue.
Jésus venait lui aussi ébranler la machine théologique des pharisiens, leur vieilles traditions talmudiques, la religion "la plus répandue", pour offrir au peuple la vraie foi.
Jésus est par essence subordonné à Dieu, oui, parce qu'il est par essence un homme; en lui habitent vraiment la nature humaine et la nature divine. Jésus est retourné au Ciel avec son corps, ce dont témoigne son Ascension. Il n'est pas "désincarné".
Le fait que les apôtres furent témoins de l’ascension de Jésus au ciel signifie-t-il qu’il est monté en la présence de Dieu avec son corps humain ? C’est ce que l’on croit généralement dans la chrétienté, mais il n’en est pas ainsi. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Il nous est dit que “Christ lui-même est mort une fois pour toutes (...), ayant été mis à mort dans la chair, mais rendu vivant dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) C’est pourquoi il a pu apparaître au milieu des apôtres bien que les portes fussent fermées à clé et parfois ‘disparaître de devant eux’. (Luc 24:31 ; Jean 20:26.) En outre, nous avons la certitude que “la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu”. Jésus n’a donc pas pu entrer dans le ciel avec un corps de chair. — I Cor. 15:50.

D’autre part, Jésus déclara qu’il allait donner sa “chair pour la vie du monde”. Puisqu’il a donné son corps humain “en rançon correspondante pour tous”, il ne pouvait être ressuscité avec un corps d’homme et une vie humaine sans annuler son sacrifice rédempteur. — Jean 6:51 ; I Tim. 2:5, 6.

Enfin, la Bible représente, non pas souvent, mais TOUJOURS le Fils de l'homme à la droite de Dieu dans le ciel, et non à la place de Dieu. C'est donc qu'en tant qu'être divin, spirituel, céleste, Jésus, le Fils, est un être distinct de Dieu : Marc 16 : 19; Matthieu 26 : 64; Actes 7 : 55; Romains 8 : 34. Ces témoignages scripturaux sont sans appel.

Le fait est que plusieurs auteurs des débuts de la chrétienté mettent davantage l'accent sur Jésus en tant que c'est le Christ, le Sauveur du monde; ce qu'il accomplit en tant qu'homme, "abaissé un peu au-dessous des anges".
Encore une preuve de l'absurdité théologique de la Trinité : comment adorer un Dieu qui est inférieur aux anges !!! Dieu est par essence éternellement supérieur à TOUT.
Je commenterai brièvement tes citations.

"Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu'il désigne n'y est jamais énoncée explicitement."

Qui le nie? La doctrine y est formulée non explicitement mais implicitement.
Oui, et les baragouinages de Nostra Damus formulent implicitement la recette de la tarte aux myrtilles !
"Cette doctrine a pris forme progressive, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses. "

Tu voulais écrire "progressivement"? Encore une fois, personne ne nie cela; mais qu'il ait fallu du temps pour expliciter la doctrine ne signifie pas qu'elle ne se trouve pas dans les Écritures.
Bah ... si. S'il a fallu la formuler A LA SUITE de la mort de TOUS les apôtres, c'est que les apôtres ne confessaient pas cette doctrine !! Or un vrai chrétien est quelqu'un qui confesse le credo des apôtres, mais pas sa formulation ultérieure !! Les apôtres adoraient Dieu et imitaient le Christ. Il distinguaient les deux être divins.
"La formule elle-même ne reflète pas la conscience immédiate qu'on en avait à l'époque des origines; elle est le produit de 3 siècles de formation doctrinale."

Exact: la formule en tant que telle. Rolling Eyes
La formule de la Trinité n'est pas le credo des premiers chrétiens. C'est une autre religion que celle des apôtres : la leur n'avait pas besoin de dogme, ni de clergé, ni etc. (autant de choses qui vont caractériser le catholicisme ...).


La déclaration doctrinale de la Trinité vient du credo Orthodoxe : aucune vague insinuation obtenue par déduction du contenu de la doctrine n’est considérée comme satisfaisante. En douter est dangereux : la rejeter est fatal. On nous impose cette doctrine sous une forme littérale des plus sévère, et pourtant, aussi étrange que cela paraisse, la plupart de ses champions affirme qu’ils n’en apprécient pas les termes, et souhaiteraient pouvoir l’exprimer d’une façon plus adéquate. Il n’y a certainement pas de réticence ni d’hésitation de la part de ceux qui, croyant en cette doctrine, pensent qu’elle doive être réitérée et accentuée. Cependant, comment se fait-il que ni le Christ ni ses Apôtres ne nous en fournissent même pas la plus petite indication ? Si quelque chose peut être conclu avec certitude en ce qui concerne la croyance des Juifs à propos du mode d’existence Divine, c’est qu’ils ne savaient rien du dogme Orthodoxe de la Trinité. Nous devrions sûrement nous attendre à ce que les premiers enseignants chrétiens auraient été au moins aussi prompts à la proclamer comme une nouvelle révélation de la vérité, la base de toute doctrine chrétienne, que les Chrétiens modernes le sont à exiger de la part de leurs fidèles la foi en elle. Il ne suffit pas de dire que les Apôtres n’ont laissé aucune déclaration directe ou explicite au sujet d’autres doctrines chrétiennes essentielles. Cela n’est pas vrai. Ils avaient reçu un commandement de la part de leur Maître, et ils s’en sont acquittés.Tout ce qu’il n’ont pas clairement enseigné doit être déclaré comme ne faisant pas partie de leur enseignement, même si leurs successeurs l’ont pour leur part enseigné formellement. Pierre, qui a prêché aux Juifs le premier discours chrétien après que l’Eglise ait été édifiée sur la tombe de son Fondateur, leur a dit que « Jésus de Nazareth, » « qu’ils avaient mis à mort », était « un homme approuvé par Dieu de par les actions que Dieu avait accomplies à travers lui, » et que Dieu l’avait relevé. Les mots ne peuvent être plus explicites. Pourtant, on n’a pu déduire de ces mots aucune déclaration directe de la Trinité, ni d’aucune autre parole des Apôtres à l’attention des Juifs. En ce qui concerne les Gentils, on trouve des traces, au sein d’une école de rêveurs philosophes, d’une sorte de conception trinitaire, bien éloignée cependant de celles que les ecclésiastiques chrétiens reçoivent aujourd’hui bien que le dogme entra dans l’Eglise par ce canal. Aucune déclaration directe de la doctrine n’a été faite par les Apôtres quand ils prêchaient aux Gentils, qui eux n’en avaient certainement pas connaissance et pouvaient cependant affirmer clairement connaître la première doctrine fondamentale de l’Évangile.

Auteur : Gilles
Date : 18 oct.06, 07:43
Message : [quote]Si quelque chose peut être conclu avec certitude en ce qui concerne la croyance des Juifs à propos du mode d’existence Divine, c’est qu’ils ne savaient rien du dogme Orthodoxe de la Trinité.[/quote
FAUX ,lire l'oeuvre du Grand Rabin DRACH ,merci. :D qui cites en réfèrence une multitude de Rabins antérieur au Messie et donc la foi JUIVE confirme la TRINITÉ ,mon ami :D :D :D :D
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 18 oct.06, 09:37
Message :
Gilles a écrit :FAUX ,lire l'oeuvre du Grand Rabin DRACH ,merci. qui cites en réfèrence une multitude de Rabins antérieur au Messie et donc la foi JUIVE confirme la TRINITÉ ,mon ami
Il ne faut pas croire non plus tout ce que les gens écrivent. Ce serait trop facile !!! Il y a surement des gens qui ont écrit des ouvrages on ne peut plus sérieux, mais complètement faux. Alors faites gaffe !!!
Auteur : LumendeLumine
Date : 18 oct.06, 13:24
Message :
Irmeyah a écrit :La foi ORTHODOXE (environ IVe siècle, après l'apostasie, c'est à dire l'influence d'une DOXA), mais certainement pas la foi judéo-chrétienne, ou proto-chrétienne ... Les fondements de la foi chrétienne, c'est Christ, pas les théologiens platoniciens du IVe siècle, que les apôtres n'ont jamais connus.
La distinction se fonde sur ton idée moderniste que le dogme est en rupture et non en continuité avec la Tradition, laquelle est insoutenable au regard de l'Écriture et de la Tradition.
Irmeyah a écrit :Jésus venait lui aussi ébranler la machine théologique des pharisiens, leur vieilles traditions talmudiques, la religion "la plus répandue", pour offrir au peuple la vraie foi.
La comparaison est séduisante dans la mesure où on accepte une certaine diabolisation de la théologie, ou l'idée, encore une fois, que la foi après Nicée est en rupture avec celle des Apôtres; mais comparaison n'est pas raison. De toute manière ce n'est pas une réponse à ce que j'avançais et que je continue d'affirmer; certains ouvrages modernes peuvent bien prétendre ce qu'ils veulent, aucun ne peut réfuter l'évidence scripturaire et le témoignage unanime des Pères présentes dans les grandes apologies de la foi chrétienne: le De Trinitate de Saint Augustin et le Contra Gentiles de Saint Thomas d'Aquin, pour ne mentionner que ceux-là. Ils ne s'en donneraient jamais la peine d'ailleurs.
Irmeyah a écrit :Le fait que les apôtres furent témoins de l’ascension de Jésus au ciel signifie-t-il qu’il est monté en la présence de Dieu avec son corps humain ? C’est ce que l’on croit généralement dans la chrétienté, mais il n’en est pas ainsi. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Il nous est dit que “Christ lui-même est mort une fois pour toutes (...), ayant été mis à mort dans la chair, mais rendu vivant dans l’esprit”. (I Pierre 3:18.) C’est pourquoi il a pu apparaître au milieu des apôtres bien que les portes fussent fermées à clé et parfois ‘disparaître de devant eux’. (Luc 24:31 ; Jean 20:26.) En outre, nous avons la certitude que “la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu”. Jésus n’a donc pas pu entrer dans le ciel avec un corps de chair. — I Cor. 15:50.
Alors comment expliquez-vous ceci:

Comme ils discouraient ainsi, lui se trouva au milieu d'eux et leur dit :
" Paix à vous ! "
Saisis de stupeur et d'effroi, ils croyaient voir un esprit.
Et il leur dit : " Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des pensées
s'élèvent-elles dans vos cœurs?
Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi. Touchez-moi et constatez,
car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. "
Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds.
Comme ils ne croyaient pas encore à cause de leur joie et qu'ils étaient
dans l'étonnement, il leur dit : " Avez-vous ici quelque chose à manger? "
Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et en mangea devant eux.

Luc 24, 37-43

Apparemment, d'après vous, Jésus a tout fait pour induire ses disciples en erreur. :roll:

Les propriétés surnaturelles du corps ressuscité du Christ ne s'opposent pas à la réalité de ce corps, ne font pas de corps une illusion: voir Somme Théologique, IIIa, Q. 54 Art. 1, objections 1 et 2.

La réponse à votre interprétation fautive de 1 Co 15, 50 est donné dans la même question, Art. 3, objection 1.

Quant à 1P 3, 18, vous le sortez de son contexte; il s'applique bien à la descente aux enfers du Christ, où il était mort dans la chair et vivant dans l'esprit seulement. C'est ainsi qu'il faut entendre la suite du passage en effet. Ce verset pose par ailleurs des problèmes de traduction et d'interprétation: http://www.bible-service.net/site/665.html ; on ne saurait contredire les paroles même du Christ sur sa réalité corporelle après la Résurrection en imposant une interprétation de ce verset.
Irmeyah a écrit :Encore une preuve de l'absurdité théologique de la Trinité : comment adorer un Dieu qui est inférieur aux anges !!! Dieu est par essence éternellement supérieur à TOUT.
Jésus n'est pas inférieur aux anges: il est la deuxième personne de la Trinité, et il est réellement Dieu. "Être abaissé un peu en-dessous des anges" ne signifie rien d'autre que d'avoir pris la nature humaine, et que d'être par conséquent, selon cette nature, un peu en-dessous des anges.
Irmeyah a écrit :Bah ... si. S'il a fallu la formuler A LA SUITE de la mort de TOUS les apôtres, c'est que les apôtres ne confessaient pas cette doctrine !
Mais ils la confessaient, et le témoignage de l'Écriture est clair. Jésus est Fils Unique de Dieu; il n'est pas une créature mais il est engendré par le Père; de même nature que son Père, il ne peut faire qu'un seul Dieu avec lui. La formulation exacte implique une réflexion méticuleuse sur le sens des termes de nature, de personne, de substance; voilà pourquoi elle a pris du temps. Néanmoins les faits qui sont à la base de cette formule, soient l'unité de nature et la distinction des personnes, sont affirmés clairement dans l'Évangile et les Apôtres. Pour montrer que la Trinité telle que formulée à Nicée s'oppose à l'Écriture et à la foi des premiers chrétiens, il faudrait montrer qu'elle s'oppose soit à l'unité de nature ou à la distinction des personnes; or c'est précisément ce qu'elle expose en termes précis. Elle est donc en continuité avec la foi chrétienne.

Ta rhétorique ne peut s'opposer à ceci: s'il est vrai que l'Écriture et les Apôtres ont enseigné que Jésus est vraiment Fils de Dieu, qu'il était auprès du Père dès le commencement, et que c'est par lui que toutes choses ont été faites, donc qu'il est de même nature que Dieu quoique distinct, alors le dogme de la Trinité ne s'oppose pas à cet enseignement; elle seule peut concilier en effet spéculativement l'unité de nature en Dieu (qui implique consubstantialité puisque Dieu est souverainement simple) et la distinction des personnes.
Elle seule s'harmonise avec le donné révélé, et qui refuse cet enseignement refuse la doctrine des Apôtres, parce que cet enseignement ne fait qu'exposer une fois pour toutes et dans les termes les plus exacts possibles ce que les Écritures impliquent quant elles parlent de la filiation divine.

Si tu avais réellement lu le Contra Gentiles tu ne proposerais pas ces articles bidon qui n'argumentent même pas en se basant sur l'Écriture, mais donnent une interprétation historique contraire au témoignage de l'Écriture. Ce genre d'affirmation : "Cependant, comment se fait-il que ni le Christ ni ses Apôtres ne nous en fournissent même pas la plus petite indication ?", c'est se moquer des gens.
Auteur : Gilles
Date : 18 oct.06, 15:54
Message :
Connaissant ton sérieux : je suis sur et assurez que tu vas te donner la peine d’aller vérifiés aux sources les références de Drach qu’il cite des Grands rabbins Juives n’est-ce pas ?
:D
Auteur : Irmeyah
Date : 18 oct.06, 21:03
Message :
Lumendelumine a écrit :La distinction se fonde sur ton idée moderniste que le dogme est en rupture et non en continuité avec la Tradition, laquelle est insoutenable au regard de l'Écriture et de la Tradition.
Penser qu'être chrétien c'est être disciple du Christ et des apôtres plutôt que d'être disciples de théologiens platoniciens, c'est être "moderniste" ???? Alors je suis moderniste ...
Irmeyah a écrit:
Jésus venait lui aussi ébranler la machine théologique des pharisiens, leur vieilles traditions talmudiques, la religion "la plus répandue", pour offrir au peuple la vraie foi.

La comparaison est séduisante dans la mesure où on accepte une certaine diabolisation de la théologie, ou l'idée, encore une fois, que la foi après Nicée est en rupture avec celle des Apôtres; mais comparaison n'est pas raison. De toute manière ce n'est pas une réponse à ce que j'avançais et que je continue d'affirmer; certains ouvrages modernes peuvent bien prétendre ce qu'ils veulent, aucun ne peut réfuter l'évidence scripturaire et le témoignage unanime des Pères présentes dans les grandes apologies de la foi chrétienne: le De Trinitate de Saint Augustin et le Contra Gentiles de Saint Thomas d'Aquin, pour ne mentionner que ceux-là. Ils ne s'en donneraient jamais la peine d'ailleurs.
Ces deux personnages sont au christianisme ce qu'étaient les Pharisiens au judaisme. Des piliers d'une Tradition humaine apostate que le Christ, un jour ou l'autre, détruit.
Alors comment expliquez-vous ceci:

Comme ils discouraient ainsi, lui se trouva au milieu d'eux et leur dit :
" Paix à vous ! "
Saisis de stupeur et d'effroi, ils croyaient voir un esprit.
Et il leur dit : " Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi des pensées
s'élèvent-elles dans vos cœurs?
Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi. Touchez-moi et constatez,
car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. "
Et ce disant, il leur montra ses mains et ses pieds.
Comme ils ne croyaient pas encore à cause de leur joie et qu'ils étaient
dans l'étonnement, il leur dit : " Avez-vous ici quelque chose à manger? "
Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé.
Il le prit et en mangea devant eux.
Il n'y a rien de surprenant ... Jésus veut prouver à ses apôtres qu'il n'est pas un "esprit", autrement dit pas un démon. EN effet, depuis le déluge, les démons ne peuvent pas s'incarner, ils ne peuvent donc pas avoir ni "chair ni os". Jésus est ici sous forme spirituelle mais solide, pour prouver la puissance de Dieu, la même qui lui avait autrefois permis de s'incarner.
Les propriétés surnaturelles du corps ressuscité du Christ ne s'opposent pas à la réalité de ce corps, ne font pas de corps une illusion: voir Somme Théologique, IIIa, Q. 54 Art. 1, objections 1 et 2.
Exactement : il avait un corps, mais un corps spirituel ... Il n'avait plus le corps de chair qu'il avait dans sa vie : car ce corps, il l'a déjà donné en rançon (il ne peut donc le reprendre). C'est pourquoi les disciples ne le reconnaissent pas. Son corps spirituel prend d'autres apparences.
Quant à 1P 3, 18, vous le sortez de son contexte; il s'applique bien à la descente aux enfers du Christ, où il était mort dans la chair et vivant dans l'esprit seulement. C'est ainsi qu'il faut entendre la suite du passage en effet. Ce verset pose par ailleurs des problèmes de traduction et d'interprétation: http://www.bible-service.net/site/665.html ; on ne saurait contredire les paroles même du Christ sur sa réalité corporelle après la Résurrection en imposant une interprétation de ce verset.
COncernant 1 Pierre 3 : 18 :
http://perso.orange.fr/nw/1pi318.htm

J'en cite l'essentiel :

Ainsi, si Jésus est mort dans la chair, en tant qu'humain, c'est, par contre, dans l'esprit qu'il est revenu à la vie, en tant qu'être spirituel, et c'est dans cette condition qu'il est "allé prêcher même aux esprits en prison" (Traduction Œcuménique de la Bible). Il n'est pas question ici de "l'Esprit Saint", et du rôle qu'il aurait joué dans la résurrection de Jésus; mais bien plutôt de la condition dans laquelle Jésus est revenu à la vie, à savoir dans l'esprit, conformément à ce que dit Paul en 1 Corinthiens 15:45: "C'est ainsi qu'il est écrit: le premier homme Adam fut un être animal doué de vie, le dernier Adam est un être spirituel donnant la vie".(Traduction Œcuménique de la Bible).
Jésus n'est pas inférieur aux anges: il est la deuxième personne de la Trinité, et il est réellement Dieu. "Être abaissé un peu en-dessous des anges" ne signifie rien d'autre que d'avoir pris la nature humaine, et que d'être par conséquent, selon cette nature, un peu en-dessous des anges.
Ce discours est confus et peu crédible. Votre dernière proposition contredit totalement la première. Si Jésus a réellement été inférieur aux anges, c'est que sa nature profonde lui a permis de l'être. Or la nature de Dieu est d'être supérieur dans l'absolu et dans l'éternité à TOUT. Dieu ne peut donc pas être inférieur aux anges, en aucun moment ou aspect de son existence. Dieu est par essence supérieur à tout. Jésus, lui au contraire, est constamment présenté dans la Bible comme un être inférieur, subordonné; Pour cela voir de très nombreux versets incontestables :
1 Corinthiens 15:28 ; Jean 3:35; Jean 14:28 ; Jean 20:17 ; 1 Corinthiens 11:3 ;Philippiens 2:6 ; Jean 5:19 ; Jean 5:30 ; Jean 8:28; Jean 12:49.

En outre, pour enfoncer le clou, si encore il restait le moindre doute :

(Matthieu 20:20-21) 20 Alors la mère des fils de Zébédée s’avança vers lui avec ses fils, en [lui] rendant hommage et en lui demandant quelque chose. 21 Il lui dit : “ Que veux-tu ? ” Elle lui dit : “ Ordonne que mes deux fils que voici s’assoient, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton royaume. ”


Être assis à la droite de quelqu'un dans le royaume, est-ce être égal à lui ou inférieur à lui ? Le verset répond. la mère des fils de Zébédée ne demande pas pour ses fils l'égalité avec Jésus, mais l'infériorité immédiate à Jésus. Alors, on comprend tout à fait :

(Actes 2:33) [...] il [Jésus] a été élevé à la droite de Dieu [...]
Irmeyah a écrit:
Bah ... si. S'il a fallu la formuler A LA SUITE de la mort de TOUS les apôtres, c'est que les apôtres ne confessaient pas cette doctrine !

Mais ils la confessaient, et le témoignage de l'Écriture est clair. Jésus est Fils Unique de Dieu;
... et non Dieu lui-même, CQFD, merci de confirmer.
il n'est pas une créature mais il est engendré par le Père; de même nature que son Père, il ne peut faire qu'un seul Dieu avec lui.
Comme déjà démontré, les anges, êtres divins, sont de même nature que Dieu le Père, sans être Dieu.
La formulation exacte implique une réflexion méticuleuse sur le sens des termes de nature, de personne, de substance; voilà pourquoi elle a pris du temps. Néanmoins les faits qui sont à la base de cette formule, soient l'unité de nature et la distinction des personnes, sont affirmés clairement dans l'Évangile et les Apôtres. Pour montrer que la Trinité telle que formulée à Nicée s'oppose à l'Écriture et à la foi des premiers chrétiens, il faudrait montrer qu'elle s'oppose soit à l'unité de nature ou à la distinction des personnes; or c'est précisément ce qu'elle expose en termes précis. Elle est donc en continuité avec la foi chrétienne.
Une telle "formulation" est-elle nécessaire au salut ? Comment se fait-il que nulle part dans la Bible elle soit expliquée ? En outre, les Témoins de Jéhovah ne nient nullement qu'il y ait union de nature et distinction de personne entre le Fils (Jésus) et le Père (Dieu).
Ta rhétorique ne peut s'opposer à ceci: s'il est vrai que l'Écriture et les Apôtres ont enseigné que Jésus est vraiment Fils de Dieu, qu'il était auprès du Père dès le commencement, et que c'est par lui que toutes choses ont été faites, donc qu'il est de même nature que Dieu quoique distinct,
Tu dis donc qu'il est distinct de Dieu : nous sommes donc d'accord !
alors le dogme de la Trinité ne s'oppose pas à cet enseignement; elle seule peut concilier en effet spéculativement l'unité de nature en Dieu (qui implique consubstantialité puisque Dieu est souverainement simple) et la distinction des personnes.
Heu ... non. Les hébreux croyaient en la multiplicité des divins environnant Dieu-YHWH. Ils n'avaient pas besoin de la Trinité pour être monothéistes. Les proto-chrétiens non plus.
Si tu avais réellement lu le Contra Gentiles tu ne proposerais pas ces articles bidon qui n'argumentent même pas en se basant sur l'Écriture, mais donnent une interprétation historique contraire au témoignage de l'Écriture. Ce genre d'affirmation : "Cependant, comment se fait-il que ni le Christ ni ses Apôtres ne nous en fournissent même pas la plus petite indication ?", c'est se moquer des gens.
Dire, comme le fait Thomas d'Aquin, que la Trinité est un "dogme révélé", alors qu'elle n'est que la formulation philosophique platonicienne d'une doctrine étrangère à la Bible (la notion de Triade, paienne), "c'est se moquer des gens" ...
Auteur : Gilles
Date : 19 oct.06, 03:29
Message : '' _Gloire sois au Père .au Fils et au Saint-Esprit ''
:D
Auteur : LumendeLumine
Date : 25 oct.06, 02:17
Message :
Irmeyah a écrit :Ces deux personnages sont au christianisme ce qu'étaient les Pharisiens au judaisme. Des piliers d'une Tradition humaine apostate que le Christ, un jour ou l'autre, détruit.
Ce n’est pas un argument, c’est votre position. Ceci n’est vrai que si la Tradition est en rupture avec les Apôtres, ce qui est notre discussion.
Irmeyah a écrit :Il n'y a rien de surprenant ... Jésus veut prouver à ses apôtres qu'il n'est pas un "esprit", autrement dit pas un démon. EN effet, depuis le déluge, les démons ne peuvent pas s'incarner, ils ne peuvent donc pas avoir ni "chair ni os". Jésus est ici sous forme spirituelle mais solide, pour prouver la puissance de Dieu, la même qui lui avait autrefois permis de s'incarner.
Une forme spirituelle solide. Un « corps spirituel », dites-vous plus loin. Quelle consistance donnez-vous à ces expressions, je n’en ai aucune idée. Elles sont contradictoires en elles-mêmes : ce qui est spirituel c’est ce qui subsiste en-dehors de la matière; le corps c’est ce qui subsiste dans la matière. On ne peut pas unir les deux. S’incarner, c’est prendre chair; c’est donc avoir un corps.

Jésus a bel et bien le même corps qu’il avait avant sa mort. La disparition de son corps au sépulcre en témoigne; les soldats romains se voient obligés d’inventer une histoire que les apôtres auraient dérobé le corps; ils se rendent bien comptent que si ce n’est pas le cas, c’est bien que Jésus est sorti vivant du tombeau avec son corps. Deuxième point : Thomas ne croira que s’il voit la marque des clous dans ses pieds et dans ses mains. En d’autres termes, pour lui la Résurrection n’a de sens que si Jésus est vraiment revenu à la vie avec le corps qui a subi la crucifixion. Troisième point : Jésus est vraiment fils de l’homme. Or les hommes ont un corps. Donc Jésus a un corps. Il ne serait plus fils de l’homme s’il cessait d’être uni à la nature humaine, ce qui n’est possible qu’avec un corps.

Jésus n’a pas donné son corps en rançon pour la multitude, mais sa vie; c’est ce qu’Il dit : « Je donne ma vie pour mes brebis ». Il est vraiment mort sur la croix. Par sa Résurrection il est revenu à la vie. La Résurrection n'a pas de sens si Jésus, mort selon la chair, n'est pas ramené à la vie selon la chair.
Irmeyah a écrit :COncernant 1 Pierre 3 : 18 :
http://perso.orange.fr/nw/1pi318.htm

J'en cite l'essentiel :

Ainsi, si Jésus est mort dans la chair, en tant qu'humain, c'est, par contre, dans l'esprit qu'il est revenu à la vie, en tant qu'être spirituel, et c'est dans cette condition qu'il est "allé prêcher même aux esprits en prison" (Traduction Œcuménique de la Bible). Il n'est pas question ici de "l'Esprit Saint", et du rôle qu'il aurait joué dans la résurrection de Jésus; mais bien plutôt de la condition dans laquelle Jésus est revenu à la vie, à savoir dans l'esprit, conformément à ce que dit Paul en 1 Corinthiens 15:45: "C'est ainsi qu'il est écrit: le premier homme Adam fut un être animal doué de vie, le dernier Adam est un être spirituel donnant la vie".(Traduction Œcuménique de la Bible).
Ceci est vrai concernant les heures qui séparent la mort du Christ de sa Résurrection, mais non ce qui a suivi.
Irmeyah a écrit :Ce discours est confus et peu crédible. Votre dernière proposition contredit totalement la première. Si Jésus a réellement été inférieur aux anges, c'est que sa nature profonde lui a permis de l'être. Or la nature de Dieu est d'être supérieur dans l'absolu et dans l'éternité à TOUT. Dieu ne peut donc pas être inférieur aux anges, en aucun moment ou aspect de son existence. Dieu est par essence supérieur à tout. Jésus, lui au contraire, est constamment présenté dans la Bible comme un être inférieur, subordonné.
Jésus a réellement les deux natures : humaine et divine. Il est donc par nature inférieur aux anges, et par nature égal à Dieu. Il n’y a pas là contradiction. Tous les versets qui montrent l’infériorité du Fils s’expliquent très bien par là. Il n’y a pas besoin de nier la vraie divinité du Fils de Dieu en contradiction avec plusieurs autres textes des Écritures comme vous le faites.
Irmeyah a écrit :... et non Dieu lui-même, CQFD, merci de confirmer.
Vous vous rendez ridicule. Vous savez très bien que lorsque j’emploie l’expression Fils de Dieu je l’entends au plan des personnes divines et non de leur nature.
Irmeyah a écrit :Comme déjà démontré, les anges, êtres divins, sont de même nature que Dieu le Père, sans être Dieu.
Où ça démontré?
Irmeyah a écrit :Une telle "formulation" est-elle nécessaire au salut ? Comment se fait-il que nulle part dans la Bible elle soit expliquée ? En outre, les Témoins de Jéhovah ne nient nullement qu'il y ait union de nature et distinction de personne entre le Fils (Jésus) et le Père (Dieu).
Eh bien si vous acceptez l’union de nature et la distinction des personnes, alors je ne vois pas pourquoi vous protestez contre la doctrine de la Trinité. La consubstantialité dérive directement de l’union de nature, et pour nier qu’elle en dérive nécessairement, il faut soutenir que Dieu est composé, ce qui sur le plan spéculatif est sans consistance.
Auteur : Irmeyah
Date : 27 oct.06, 23:46
Message :
Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
Ces deux personnages sont au christianisme ce qu'étaient les Pharisiens au judaisme. Des piliers d'une Tradition humaine apostate que le Christ, un jour ou l'autre, détruit.

Ce n’est pas un argument, c’est votre position. Ceci n’est vrai que si la Tradition est en rupture avec les Apôtres, ce qui est notre discussion.
Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.
Irmeyah a écrit:
Il n'y a rien de surprenant ... Jésus veut prouver à ses apôtres qu'il n'est pas un "esprit", autrement dit pas un démon. EN effet, depuis le déluge, les démons ne peuvent pas s'incarner, ils ne peuvent donc pas avoir ni "chair ni os". Jésus est ici sous forme spirituelle mais solide, pour prouver la puissance de Dieu, la même qui lui avait autrefois permis de s'incarner.

Une forme spirituelle solide. Un « corps spirituel », dites-vous plus loin. Quelle consistance donnez-vous à ces expressions, je n’en ai aucune idée.

Celle que donne la Bible, quand il nous est dit que Jésus tantôt traverse les murs et tantôt se fait tâter les stigmates par Thomas.

Si Jésus est ressuscité en tant qu’esprit, comme les anges, pourquoi est-il apparu dans la chair après sa résurrection ? Pour savoir ce qu’en dit la Bible, rappelez-vous que des anges sont apparus à des hommes comme Abraham, Lot, Gédéon et les parents de Samson (Gen. 18:1, 2 ; 19:1 ; Juges 6:11, 12 ; 13:13-21). Dans les cieux ces anges étaient des esprits et avaient un corps spirituel. Mais ils prenaient un corps humain pour que les hommes puissent les voir.

C’est ce que fit Jésus après sa résurrection, car il n’était plus un homme charnel comme Adam, mais “un esprit vivifiant”. (I Cor. 15:45.) Dieu disposa du corps de Jésus de façon que l’on ne puisse pas l’adorer. (Voir Deutéronome 34:6 ; Jude 9.) Jésus n’avait plus besoin de son corps. En tant qu’esprit, il parut devant ses disciples en se formant plusieurs corps humains. Quelquefois le corps était si différent que ses disciples ne l’ont pas reconnu (Jean 20:14-16 ; 21:4-7). Une fois, cependant, pour dissiper les “doutes” de Thomas, Jésus prit un corps de chair qui présentait les mêmes blessures que le corps du Christ au moment de sa mort. Si on le lit attentivement, ce récit confirme qu’il s’agissait bien d’une créature spirituelle qui prenait un corps humain. Pourquoi ? Parce que lorsque Jésus est apparu à Thomas, les portes de la pièce étaient fermées et il s’était matérialisé au milieu de ses apôtres. — Jean 20:24-29.
Jésus n’a pas donné son corps en rançon pour la multitude,
(Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”
Jésus a réellement les deux natures : humaine et divine.

Ce n'est pas ce que dit la Bible, qui appelle Jésus "theos" quand il est Parole de Dieu au ciel, mais "Fils de l'homme" quant il est sur Terre. En outre, si les rédacteurs bibliques ont fermement dit que Jésus a été un homme, c'est qu'ils voulaient dire qu'il n'était pas de nature divine, puisque qu'un homme ne peut être Dieu selon la théologie biblique. Cette nature, il l'a perdue par la KENOSE.
Il est donc par nature inférieur aux anges, et par nature égal à Dieu.
Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.
Irmeyah a écrit:
... et non Dieu lui-même, CQFD, merci de confirmer.
Vous vous rendez ridicule. Vous savez très bien que lorsque j’emploie l’expression Fils de Dieu je l’entends au plan des personnes divines et non de leur nature.
Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines". Ce terme est donc inapproprié pour désigner Dieu. Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?
Irmeyah a écrit:
Comme déjà démontré, les anges, êtres divins, sont de même nature que Dieu le Père, sans être Dieu.
Où ça démontré?
En Psaume 97:7, nous lisons: " Prosternez-vous devant lui, tous les dieux " (Bible de Jérusalem). La Septante met " anges " à la place de " dieux " (comparer avec Hébreux 1:6). En Psaume 8:5, nous lisons: " A peine le fis-tu moindre qu'un dieu ". Paul citera ce passage, à partir de la Septante, pour l'appliquer au Christ: " Tu l'as un moment abaissé au dessous des anges " (Hébreux 2:7; c'est moi qui souligne). Pourquoi les anges sont-ils qualifiés de " dieux "? C'est parce qu'ils sont de condition, ou de nature, divine, étant des êtres spirituels 'puissants' (selon le sens étymologique du mot 'dieu'). C'est pourquoi, en Jean 1:1, la tournure qu'emploie l'apôtre, à propos de la 'Parole', peut, à juste titre, souligner la condition ou la nature divine de Jésus, lorsqu'il se trouvait avec Dieu, au commencement, sans pour autant l'identifier à Dieu, ou en faire son égal.

Certains fragments de rouleaux de la mer morte montrent que les anges étaient appelés "dieux", ou qualifiés d'"êtres divins". Par exemple, dans le fragment 4Q403 retrouvé à Qumran, intitulé "Chants du sacrifice du Sabbat", connu également sous le nom de "Liturgie Angélique", il est question de prières et de louanges que les anges adressent à Dieu. Ce récit présente l'organisation des anges comme une prêtrise qui officie dans le temple céleste. Voici ce qu'on y lit: "Priez le Dieu des hauteurs élevées, ô vous qui êtes élevés parmi tous les dieux de connaissance. Que le plus saint des êtres divins sanctifie le Roi de gloire qui sanctifie par sa sainteté tous ses saints (...) Priez-le, esprits divins, priant pour toujours le firmament des cieux les plus élevés (...) Les esprits du saint des saints, les 'dieux' vivants, les esprits de sainteté éternelle au-dessus de tous ceux qui sont saints (...) Les esprits divins encerclent la demeure du Roi de vérité et de justice". Les anges sont ici qualifiés de "dieux de connaissance", d'"esprits divins", de "dieux vivants". Parlant des chambres les plus intérieures du temple (probablement de la vision d'Ezékiel), un autre fragment ( 4Q405 19ABCD) rapporte ce qui suit: "Les formes [sculptures] des 'dieux' le prieront, les esprits les plus saints (...) les esprits des dieux éternels, toutes les formes [sculptures] des chambres les plus intérieures du Roi, (...) formes des dieux vivants, formes des esprits illuminant. Toutes leurs oeuvres d'art sont merveilleusement reliées, esprits aux couleurs multiples, formes artistiques des dieux (...) Toutes leurs oeuvres d'art sont des dieux vivants, et leurs formes artistiques sont des saints anges. De dessous des merveilleuses chambres les plus intérieures vient un silence calme: les dieux bénissent ..."

Voir aussi l'interprétation de theotes dans la Bible :
http://perso.orange.fr/nw/col29.htm
Eh bien si vous acceptez l’union de nature et la distinction des personnes, alors je ne vois pas pourquoi vous protestez contre la doctrine de la Trinité.
La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie (culte rendu à un être autre que Dieu : Jésus, qui était un homme).
Auteur : LumendeLumine
Date : 30 oct.06, 08:11
Message :
Irmeyah a écrit :Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.
C'est la conception luthérienne: l'homme est radicalement incapable de faire le bien naturellement, car sa nature est entièrement corrompue, il n'y reste rien de bon.
Que vous dites "chaque page de la Bible l'affirme" révèle bien votre parti pris. Quand on a des lunettes vertes on voit tout en vert c'est bien évident.
Vous faites grand cas des dénonciations que fait Jésus des traditions des pharisiens. Et pourtant Jésus a pris la peine de montrer en quoi ces traditions étaient mauvaises: elles s'opposaient à l'enseignement de Moïse. Il dit: "Vous délaissez l'enseignement de Moïse pour vous attacher à vos traditions." Voilà ce qui fait que ces traditions sont mauvaises: qu'on se détache de l'enseignement de Moïse pour les affirmer. Si toute tradition humaine était mauvaise en soi, Jésus aurait dit: "Vous vous attachez à vos traditions", et cela aurait suffit. Mais il a dit "Vous délaissez la loi et les prophètes pour vous attacher à votre tradition". Ce n'est pas donc pas que toute tradition humaine est nécessairement mauvaise, mais elle est mauvaise si elle écarte de la loi et des prophètes.

Vous l'affirmez en substance dans votre conception du sola scriptura. Pour vous le canon biblique est déterminé non pas par l'autorité de l'Église, mais par sa propre logique interne; ce qui suit cette logique, en fait partie; ce qui s'en écarte, non. Donc ce qui fait la différence entre tradition et écrit inspiré, c'est la cohérence du contenu avec les Évangiles et le reste des Écritures. Donc les écrits inspirés, c'est de la tradition cohérente; et ce que vous appelez tradition humaine, c'est de la tradition incohérente.

Outre que cette conception expose le canon biblique à la faiblesse de l'intelligence humaine, elle est impuissante à clore le canon. Je sais que vous invoquez la mort du dernier apôtre comme date limite mais ceci est arbitraire par rapport à votre définition d' "écrit inspiré". Aussi cela vous oblige à défendre mordicus qu'il n'y a pas de succession apostolique; or ceci contredit l'Écriture, puisque dans les Actes nous voyons les Apôtres instituer un nouvel apôtre pour remplacer Judas; ce qui serait impossible si le ministère apostolique ne pouvait être transmis par les Apôtres. Or ceci admis, il ne fait aucun doute que les Apôtres ont élu des successeurs et c'est ce dont témoigne toute la Tradition.
Irmeyah a écrit :Celle que donne la Bible, quand il nous est dit que Jésus tantôt traverse les murs et tantôt se fait tâter les stigmates par Thomas.
Le seul endroit où j'arrive à trouver cette expression dans la Bible est dans Saint Paul: “Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.” (1 Corinthiens 15,42-44) Or ce texte contredit votre position. En effet vous associez bien "corps spirituel" à "esprit": c'est ce qui ressort de ce texte que vous citez: "Si Jésus est ressuscité en tant qu’esprit, comme les anges, pourquoi est-il apparu dans la chair après sa résurrection ?". Mais pour Saint Paul le corps est "spirituel" en opposition à "animal" et non à "matériel". À quoi servirait-il en effet de parler de corps sans parler de matière? Nous aurons encore un corps matériel, mais doué de propriétés surnaturelles, puisque venant non pas du sol, comme pour Adam, mais de Dieu. Le mot "spirituel" employé par Paul désigne l'origine et non la nature. Cela est clair dans le contexte: "Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second vient du ciel. "
Ce serait une contradiction s'il désignait la nature, et tu ne le déments pas: ce qui est spirituel n'est pas matériel, ce qui est matériel n'est pas spirituel. L'expression "corps spirituel", si spirituel désigne la nature, est contradictoire en elle-même.

Que signifie par ailleurs cette expression: "Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité", sinon que c'est bien avec nos corps, les mêmes, mais transformés, que nous entrerons dans la gloire du Christ? Si le corps corruptible était perdu, comme vous le soutenez, comment pourrait revêtir l'immortalité? Or il en va de même du premier Ressuscité, le Christ. Son corps mortel a revête l'immortalité, et les propriétés surnaturelles qui en découlent; voilà pourquoi il peut se localiser en plusieurs endroits à la fois, traverser les murs, se déplacer où le désire quand il le désire. Ceci répond au reste: "Si on le lit attentivement, ce récit confirme qu’il s’agissait bien d’une créature spirituelle qui prenait un corps humain. Pourquoi ? Parce que lorsque Jésus est apparu à Thomas, les portes de la pièce étaient fermées et il s’était matérialisé au milieu de ses apôtres. — Jean 20:24-29. "

Par ailleurs dans ce texte issu probablement de la tour de garde on voit bien l'incohérence de votre doctrine dans l'expression: "créature spirituelle " en parlant du Christ. Où est passée la doctrine de l'"Unique-Engendré?" On est revenu directement à l'arianisme.
Irmeyah a écrit :Pour savoir ce qu’en dit la Bible, rappelez-vous que des anges sont apparus à des hommes comme Abraham, Lot, Gédéon et les parents de Samson
Ils ont alors pris apparence physique, ce qui ne veut pas dire qu'ils avaient un vrai corps. Encore une fois, avoir un corps mais être pur esprit n'a aucun sens.
Irmeyah a écrit :Une fois, cependant, pour dissiper les “doutes” de Thomas, Jésus prit un corps de chair qui présentait les mêmes blessures que le corps du Christ au moment de sa mort.
Mais pourquoi Thomas aurait-il demandé à mettre ses doigts dans les stigmates de la passion, sinon qu'il pensait que si c'était vraiment le Christ, alors il avait le même corps? S'il avait voulu simplement savoir si le Christ n'était pas un esprit incapable de prendre apparence physique, il lui aurait suffit de le toucher ou de le voir manger. Mais il ne croira pas si le Christ n'a pas réellement le même corps, donc le corps avec les stigmates de la passion. C'est donc en vain que vous tentez d'écarter cette conclusion qui s'impose d'elle-même.
Irmeyah a écrit : (Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”
Tu n'as pas à essayer de sortir ce que j'ai moi-même dit hors de son contexte, je sais très bien ce que j'ai dit. Je n'ai pas dit que Jésus n'a pas donné son corps en rançon pour la multitude, mais qu'il est faux qu'il aurait seulement donné son corps, donc que l'expression "il a donné son corps en rançon pour la multitude" est insuffisante. Jésus a vraiment dit devoir "mourir", qu'il donnerait "sa vie". Si donner son corps c'est donner sa vie, alors son corps c'est vraiment lui. Et par conséquent s'il est ressuscité, s'il est revenu à la vie, alors son corps est revenu à la vie puisqu'il est son corps, comme nous sommes un corps. Ici, s'il faut accuser l'influence de la philosophie sur une doctrine, c'est bien de vous qu'il est question: de penser le corps comme une sorte d'automate au service de l'esprit, dont on pourrait se dispenser, est une conception tardive qui date de Descartes!
Irmeyah a écrit :Ce n'est pas ce que dit la Bible, qui appelle Jésus "theos" quand il est Parole de Dieu au ciel, mais "Fils de l'homme" quant il est sur Terre.
Donc Jésus a cessé d'être Fils de Dieu quand il est venu sur la Terre? Comment est-ce possible? Comment ne serait-on plus fils de celui dont on est le fils? Cela n'a aucun sens. Jésus est également dit Fils de Dieu et Fils de l'Homme et cela ne peut être que s'il est réellement Dieu est réellement homme.
Irmeyah a écrit :En outre, si les rédacteurs bibliques ont fermement dit que Jésus a été un homme, c'est qu'ils voulaient dire qu'il n'était pas de nature divine, puisque qu'un homme ne peut être Dieu selon la théologie biblique.
Donc dire qu'il était un homme signifiait seulement qu'il n'était plus de nature divine? Donc d'après vous, Jésus est dit Fils de l'Homme et Fils de Dieu, mais dans sa mission terrestre il n'est ni Fils de Dieu ni Fils de l'Homme. :roll:
Irmeyah a écrit :Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.
Sur le plan des natures divine et humaine.
Irmeyah a écrit :Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines".
C'est de plus en plus absurde. Les anges sont de la même nature que Dieu maintenant? Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Si on vous suit on admet qu'ils ont la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes.

Pour ce qui est de votre copié-collé de "démonstration" que les anges soient de nature divine, il est complètement à côté de la plaque. Je sais fort bien que dans la Bible des êtres spirituels puissants sont appelés "dieux", ce n'est pas à démontrer. Ce qui est à démontrer c'est qu'ils sont de nature divine, donc de la même nature que Dieu, ce qui n'a aucun sens dès qu'on comprend ce que signifie ce terme: nature. Mais vous n'étudiez pas assez la philosophie et donc vous êtes incapable de donner sens aux termes que vous employez. Continuez à déblatérer vos insanités en méprisant les philosophes comme s'ils ne disaient que des mensonges, dans votre démonisation sectaire des doctrines autres que la vôtre. Le théologie catholique est lui au moins libre de discerner ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les différentes philosophies et de les mettre au service de la vérité.
Irmeyah a écrit :Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?
Utilisez le nom que vous voulez, puisque apparemment c'est tout ce qui vous reste, à défaut d'un concept cohérent. :lol: Je peux mieux comprendre maintenant l'importance que vous donnez à la prononciation du tétragramme; apparemment Dieu n'est pour vous rien d'autre que ce tétragramme.
Irmeyah a écrit :La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie.
La formulation du dogme de la Trinité ne s'inspire pas de la philosophie comme d'une autre révélation, concurrente à la Bible: vous confondez tout et vous mettez tout en opposition à la Bible sur le même plan. La métaphysique en général n'a pas de réponse ou de révélation à apporter au sujet de la réalité; elle n'a pas de vérités, mais elle est une façon de raisonner avec exactitude, en conformité avec l'expérience, et d'éviter de dire des âneries comme "Dieu et les anges sont de même nature". La Bible n'enseigne pas la logique; mais apprendre la logique est important pour comprendre la Bible. De même mieux on maîtrise la métaphysique et mieux on comprend ce qu'implique l'enseignement du Christ et des apôtres, tout comme mieux on maîtrise sa langue et mieux on comprend tout texte écrit dans cette langue. La langue générale des hommes, c'est la raison; et même la Bible est écrite dans cette langue. On ne saurait donc placer une philosophie comme concurrente de la Bible à moins que cette philosophie soit fausse; mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux; vous ne voulez même pas contester qu'elle soit logique, comme les Pères l'ont montré, et comme je l'ai exposé ici. Mais si se basant sur les Écritures elle en déduit logiquement la Trinité, avec l'aide de la philosophie non comme apport étranger mais comme instrument, comme on retire un clou du mur plus facilement avec un marteau qu'avec ses doigts, alors pour éviter sa conclusion vous devez nier la raison humaine et par conséquent la Bible, puisqu'elle est écrite dans cette langue intelligible par tous.

À moins de montrer donc que la Trinité contredit les Écritures, ce que vous ne faites pas, vous ne pouvez la niez qu'en niant votre propre raison.

Le rapprochement que vous faites avec des croyances païennes est sans valeur. On pourrait faire de semblables rapprochements à l'infini et jeter le discrédit sur toute croyance même la vôtre. De toute manière, c'est votre doctrine qui est plus proche du paganisme. Il n'existe pas en effet, en-dehors du christianisme, de Dieu unique en trois personnes; il existe peut-être des triades, des groupes d'êtres divins; mais alors c'est de votre conception que cela se rapproche le plus puisque contrairement au catholiscisme vous admettez qu'il existe réellement plusieurs êtres divins, alors que pour la théologie chrétienne le terme "divin" donné à d'autres êtres que Dieu est strictement métaphorique; seul Dieu est divin, seul Dieu est par nature au-dessus de tout ce qui existe. Ce qui porte encore des relents de polythéisme, c'est votre acceptation de multiples "dieux" (divins au sens propre), avec l'un d'eux élevé de nom seulement au-dessus des autres, un peu comme Zeus et les autres dieux. Ce genre de conception a été totalement évacué par une réflexion philosophique et biblique plus approfondie dont vous choisissez de faire fi.

Vous dites rejeter le dogme de la Trinité parce qu'il conduit à adorer un être autre que Dieu: le Christ. Or c'est raisonner en boucle; le dogme de la Trinité ne conduirait à adorer un être autre que Dieu que s'il était faux; or c'est ce qu'il faut démontrer.


AJOUT APRÈS ÉDITION: Je vois bien maintenant en quoi consiste votre argumentation. Vous ne pouvez déraciner d'emblée de la tête des gens qu'il faille démontrer ses positions: c'est pourquoi l'on trouve un nombre tout de même considérable d'arguments en faveur de vos doctrines dans votre propagande; toutefois ces arguments sont pour la majeure partie connus depuis très longtemps et ils ont trouvé des réponses lumineuses chez les Pères de l'Église. Mais comme vous savez que vous ne sauriez tenir simplement à l'argumentation rationnelle, il vous faut jeter le discrédit sur les concepts mêmes dont se sert la raison en dénonçant d'emblée toute la philosophie. Après avoir donc argumenté avec des arguments périmés et dont la réfutation est facile à trouver, vous condamnez la raison elle-même et l'on se retrouve sans ressource, sans la moindre once d'esprit critique face à vos positions. Or priver de son esprit critique c'est bien ce que font les sectes et c'est donc bien à raison que l'on vous nomme ainsi, tout comme démoniser toute doctrine différente de votre système clos.

Pour qui se rend compte de la bassesse et de la sournoiserie de vos tactiques il voit bien que ce ne peut être là l'oeuvre de Dieu, qui se laisse aborder par l'intelligence naturelle et ne lui fait pas violence.

P.P.S: Et moi je ne vous réponds pas avec des copiés-collés du site du Vatican, alors ayez la décence de me répondre par vous-même.
Auteur : Irmeyah
Date : 04 nov.06, 02:32
Message :
Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. Chaque page de la Bible l'affirme.

C'est la conception luthérienne: l'homme est radicalement incapable de faire le bien naturellement, car sa nature est entièrement corrompue, il n'y reste rien de bon.
Non ça n'a rien d'ontologique, c'est purement simplement biblique. Relisez 1 Pierre 1 : 20 et 21, notamment. Relisez aussi les nombreux épisodes où Jésus condamne les traditions pharisaiques. Il est d'ailleurs significatifs que Jésus dise si souvent "Il est écrit", bien qu'il soit lui-même le Fils de Dieu ... il ne se permet pourtant pas même de faire de la théologie ... à plus forte raison ses disciples !
Vous faites grand cas des dénonciations que fait Jésus des traditions des pharisiens. Et pourtant Jésus a pris la peine de montrer en quoi ces traditions étaient mauvaises: elles s'opposaient à l'enseignement de Moïse. Il dit: "Vous délaissez l'enseignement de Moïse pour vous attacher à vos traditions." Voilà ce qui fait que ces traditions sont mauvaises: qu'on se détache de l'enseignement de Moïse pour les affirmer.
Exact : c'est la même raison qui pousse à rejeter les enseignements traditionnels catholiques (dogmes, superstitions, etc.).
Si toute tradition humaine était mauvaise en soi, Jésus aurait dit: "Vous vous attachez à vos traditions", et cela aurait suffit. Mais il a dit "Vous délaissez la loi et les prophètes pour vous attacher à votre tradition". Ce n'est pas donc pas que toute tradition humaine est nécessairement mauvaise, mais elle est mauvaise si elle écarte de la loi et des prophètes.
Malheureusement pour vous, Jésus semble englober dans sa condamnation toute "tradition des hommes d'autrefois", c'est à dire toute autorité traditionnelle établie par conservation historique d'une doctrine humaine.

(Marc 7:8) 8 Laissant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. ”

Jésus ne vise pas le Talmud en particulier, ni la Mishna (etc.), mais toute idée d'autorité doctrinale traditionnelle.
Vous l'affirmez en substance dans votre conception du sola scriptura. Pour vous le canon biblique est déterminé non pas par l'autorité de l'Église, mais par sa propre logique interne; ce qui suit cette logique, en fait partie; ce qui s'en écarte, non. Donc ce qui fait la différence entre tradition et écrit inspiré, c'est la cohérence du contenu avec les Évangiles et le reste des Écritures. Donc les écrits inspirés, c'est de la tradition cohérente; et ce que vous appelez tradition humaine, c'est de la tradition incohérente.
C'est vrai en partie. Mais vous oubliez la foi : les écrits canoniques contiennent des lois et des prophéties où la foi reconnaît une origine divine que n'ont pas les écrits apocryphes ou dogmatiques. Ces derniers ne sont que d'origine humaine. D'ailleurs le catholicisme le reconnait. La seule différence, c'est que nous, nous refusons toute autorité doctrinale à des textes dénués d'inspiration divine.
Outre que cette conception expose le canon biblique à la faiblesse de l'intelligence humaine, elle est impuissante à clore le canon.
Vous oubliez la divinité de ces Ecrits. Pour vous ils sont des écrits purement humains, pour nous ils sont inspirés par Dieu. Confessez-vous que les deutéro-canoniques et les textes apologétiques et dogmatiques sont inspirés de Dieu ?
Je sais que vous invoquez la mort du dernier apôtre comme date limite mais ceci est arbitraire par rapport à votre définition d' "écrit inspiré". Aussi cela vous oblige à défendre mordicus qu'il n'y a pas de succession apostolique; or ceci contredit l'Écriture, puisque dans les Actes nous voyons les Apôtres instituer un nouvel apôtre pour remplacer Judas; ce qui serait impossible si le ministère apostolique ne pouvait être transmis par les Apôtres. Or ceci admis, il ne fait aucun doute que les Apôtres ont élu des successeurs et c'est ce dont témoigne toute la Tradition.
La nomination d'un remplaçant de Juda n'a absolument rien à voir avec la notion de succession apostolique, qui est totalement absente du NT. Il s'agit de la perfection du chiffre 12. Les 12 apôtres ont une autorité évangélique dans leur rôle de prédicateurs. Ils sont les "piliers de l'Evangile", il fallait en remplacer un. Par contre, si succession apostolique il devait y avoir, pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui 12 apôtres successeurs ? Votre raisonnement ne marche pas. En outre, les lettres canoniques démontrent que dès la fin du Ier siècle l'autorité des apôtres étaient sapée par des dissidents hérétiques. Nul doute que ces dissidents ont pris la place des apôtres à leur mort. Ni Paul ni Pierre ni Jean n'indique que les apôtres auraient des successeurs invincibles, bien au contraire (1 Tim. 4 : 1; 2 Tim. 4 : 3).
Irmeyah a écrit:
Celle que donne la Bible, quand il nous est dit que Jésus tantôt traverse les murs et tantôt se fait tâter les stigmates par Thomas.

Le seul endroit où j'arrive à trouver cette expression dans la Bible est dans Saint Paul: “Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel.” (1 Corinthiens 15,42-44) Or ce texte contredit votre position. En effet vous associez bien "corps spirituel" à "esprit": c'est ce qui ressort de ce texte que vous citez: "Si Jésus est ressuscité en tant qu’esprit, comme les anges, pourquoi est-il apparu dans la chair après sa résurrection ?". Mais pour Saint Paul le corps est "spirituel" en opposition à "animal" et non à "matériel".
Vous mélangez tout. La résurrection de Jésus est un hapax (unique) dans ses caractéristiques spécifiques. Les autres chrétiens, morts, ne sont pas destinés à ressuciter exactement comme Jésus. Les apôtres eux-mêmes ne sont pas censés mourir puis réapparaître après la mort à leurs disciples pour ensuite monter au ciel sous leurs yeux. On est pas dans Star Wars ... Manifestement la résurrection de Jésus est atypique, en ce qui concerne ses réapparitions terrestres en tout cas. L'explication proposée est tout à fait cohérente.
À quoi servirait-il en effet de parler de corps sans parler de matière?
Pour abattre une armée assyrienne, un ange à bien dû entrer en contact avec la matière afin de l'altérer ou la détruire. Bien que spirituels, les êtres divins ont une substance visiblement faite d'énergie. Or l'énergie est convertible en matière cf. Einstein. Seul Dieu est impossible à matérialiser , car son énergie est infinie (il faudrait une matière infinie, ce qui anihilerait toute matière du réel).
Nous aurons encore un corps matériel, mais doué de propriétés surnaturelles, puisque venant non pas du sol, comme pour Adam, mais de Dieu. Le mot "spirituel" employé par Paul désigne l'origine et non la nature. Cela est clair dans le contexte: "Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second vient du ciel. "
Ce serait une contradiction s'il désignait la nature, et tu ne le déments pas: ce qui est spirituel n'est pas matériel, ce qui est matériel n'est pas spirituel. L'expression "corps spirituel", si spirituel désigne la nature, est contradictoire en elle-même.
La Bible présente des situations qui dépassent non seulement toute analyse scientifique, mais toute logique. Les réapparitions surnaturelles de Jésus en font partie. Les miracles qu'ils a accompli de même.
Par ailleurs dans ce texte issu probablement de la tour de garde on voit bien l'incohérence de votre doctrine dans l'expression: "créature spirituelle " en parlant du Christ. Où est passée la doctrine de l'"Unique-Engendré?" On est revenu directement à l'arianisme.
Certainement pas. Jésus est un homme or un homme est une créature donc Jésus est une créature. L'unique-engendré a accepté d'être rabaissé au rang de créature (Hébreux 2 : 9). C'est par ses oeuvres et ses qualités qu'il s'est révélé Fils de Dieu, Unique-engendré (état qu'il a retrouvé dans sa gloire céleste de Roi).
Irmeyah a écrit:
Pour savoir ce qu’en dit la Bible, rappelez-vous que des anges sont apparus à des hommes comme Abraham, Lot, Gédéon et les parents de Samson
Ils ont alors pris apparence physique, ce qui ne veut pas dire qu'ils avaient un vrai corps.
C'est visiblement la même chose qui se passe avec les réapparitions de Jésus.
Irmeyah a écrit:
Une fois, cependant, pour dissiper les “doutes” de Thomas, Jésus prit un corps de chair qui présentait les mêmes blessures que le corps du Christ au moment de sa mort.
Mais pourquoi Thomas aurait-il demandé à mettre ses doigts dans les stigmates de la passion, sinon qu'il pensait que si c'était vraiment le Christ, alors il avait le même corps? S'il avait voulu simplement savoir si le Christ n'était pas un esprit incapable de prendre apparence physique, il lui aurait suffit de le toucher ou de le voir manger. Mais il ne croira pas si le Christ n'a pas réellement le même corps, donc le corps avec les stigmates de la passion. C'est donc en vain que vous tentez d'écarter cette conclusion qui s'impose d'elle-même.
Ce n'est pas son ancien corps que Jésus a montré à Thomas, car il n'a donné en rançon, il n'a pu le reprendre. Au contraire, Jésus, de par son énergie divine, s'est recréé lui-même un corps avec les mêmes stigmates que le corps dans lequel il était mort. Est-ce une supercherie dans ce cas, direz-vous ? Non, puisque Jésus a réellement senti ses mains transpercées. Il a donc le droit de reprendre une apparence semblable a celle qu'il a effectivement connue.
Irmeyah a écrit:
LumendeLumine a écrit:
Jésus n’a pas donné son corps en rançon pour la multitude,

(Luc 22:19) 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ”

Tu n'as pas à essayer de sortir ce que j'ai moi-même dit hors de son contexte, je sais très bien ce que j'ai dit. Je n'ai pas dit que Jésus n'a pas donné son corps en rançon pour la multitude, mais qu'il est faux qu'il aurait seulement donné son corps, donc que l'expression "il a donné son corps en rançon pour la multitude" est insuffisante. Jésus a vraiment dit devoir "mourir", qu'il donnerait "sa vie". Si donner son corps c'est donner sa vie, alors son corps c'est vraiment lui. Et par conséquent s'il est ressuscité, s'il est revenu à la vie, alors son corps est revenu à la vie puisqu'il est son corps, comme nous sommes un corps. Ici, s'il faut accuser l'influence de la philosophie sur une doctrine, c'est bien de vous qu'il est question: de penser le corps comme une sorte d'automate au service de l'esprit, dont on pourrait se dispenser, est une conception tardive qui date de Descartes!
Descartes a eu de très bonnes idées philosophiques tout-à-fait compatible avec la religion chrétienne, et qui permettent en outre de se libérer de certaines superstitions catholiques (mais c'est un autre sujet). Cependant, vous me faites dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai pas dit que Jésus ne donnait que son corps. Le sacrifice de Jésus n'est pas que le don d'un corps. C'est aussi le don d'un sang. Par le pain, il signifie qu'il donne son corps matériel (solide), par son sang il signifie qu'il donne sa vie (vie=âme=sang; cf. Pentateuque). Le corps ancien de Jésus a été donné comme rançon, au côté de sa vie. On ne reprend pas une rançon déjà payée.
Irmeyah a écrit:
Ce n'est pas ce que dit la Bible, qui appelle Jésus "theos" quand il est Parole de Dieu au ciel, mais "Fils de l'homme" quant il est sur Terre.

Donc Jésus a cessé d'être Fils de Dieu quand il est venu sur la Terre?
Ce n'est pas ce que j'ai dit ... Il a perdu la nature divine qu'il avait sous forme de Verbe de Dieu. En tant qu'homme, c'est par son ministère terrestre que Jésus est redevenu Fils de Dieu avoué (cf. baptême, colombe, etc.).
Comment est-ce possible? Comment ne serait-on plus fils de celui dont on est le fils? Cela n'a aucun sens. Jésus est également dit Fils de Dieu et Fils de l'Homme et cela ne peut être que s'il est réellement Dieu est réellement homme.
Que Jésus soit d'origine divine et pourtant un homme ne nécessite pas cette bi-substantialité. L'incarnation de Jésus est un changement de substance. Sa divinité est :
- soit abstraite (il est bon, parfait comme un être divin)
- soit mimétique (il fait tout comme Dieu)
- soit transmise (il opère des miracles par L'esprit Saint d'origine Divine et REELLE que lui envoie son Père - la Divinité opère donc réellement par lui, qui n'est pourtant qu'un homme).
En dehors de ses trois caractéristiques, Jésus est strictement un homme, un "Fils de l'homme".
Irmeyah a écrit:
En outre, si les rédacteurs bibliques ont fermement dit que Jésus a été un homme, c'est qu'ils voulaient dire qu'il n'était pas de nature divine, puisque qu'un homme ne peut être Dieu selon la théologie biblique.

Donc dire qu'il était un homme signifiait seulement qu'il n'était plus de nature divine? Donc d'après vous, Jésus est dit Fils de l'Homme et Fils de Dieu, mais dans sa mission terrestre il n'est ni Fils de Dieu ni Fils de l'Homme.
Jésus a consacré sa vie à démontrer qu'on pouvait être FIls de Dieu sans être d'origine divine. Quittez un peu les ratiocinations théologiques pour comprendre en profondeur la puissance morale et spirituelle que contient l'Evangile. Ce n'est pas un traité sur la nature de Dieu, ni sur la nature humaine d'ailleurs. C'est le récit d'un Homme qui s'est révélé digne d'être à la droite de Dieu, d'être le Fils de Dieu, un récit exemplaire avant tout.
Irmeyah a écrit:
Par définition Dieu est supérieur aux hommes. Jésus est un homme donc Dieu est supérieur à Jésus.

Sur le plan des natures divine et humaine.
Nous sommes donc d'accord : DIeu est supérieur à Jésus, Son Fils.
Irmeyah a écrit:
Les anges sont aussi des personnes et sont aussi de nature divine, ils sont donc des "personnes divines".
C'est de plus en plus absurde. Les anges sont de la même nature que Dieu maintenant? Vous vous rendez compte de ce que vous dites? Si on vous suit on admet qu'ils ont la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes.
C'est peut-être ce que signifie "Elohim" (pluriel), ainsi que "YHWH Zevaoth" ("Dieu des armées" = Dieu constitué par des armées). Je pense que dans la sphère divine la notion de personnalité et d'individualité n'est pas la même que dans la sphère humaine. J'ai l'intime sentiment (en accord avec la Bible d'ailleurs) que les être divins auraient les mêmes relations que les cellules d'un corps. Tantôt partageant la même substance, tantôt séparées, mais toujours unies. L'important concernant le culte rendu, c'est qu'il est adressé à YHWH selon l'AT, et au Père selon le NT. Il est la source de tout, le principe originel, le Divin qui englobe les autres et les dirige.
Pour ce qui est de votre copié-collé de "démonstration" que les anges soient de nature divine, il est complètement à côté de la plaque. Je sais fort bien que dans la Bible des êtres spirituels puissants sont appelés "dieux", ce n'est pas à démontrer. Ce qui est à démontrer c'est qu'ils sont de nature divine, donc de la même nature que Dieu, ce qui n'a aucun sens dès qu'on comprend ce que signifie ce terme: nature. Mais vous n'étudiez pas assez la philosophie et donc vous êtes incapable de donner sens aux termes que vous employez.
Si j'étais mesquin, je vous enverrai mon CV et vous devriez en rougir, car j'ai fait pas mal de philosophie. Seulement, je suis resté près de la vérité biblique. Ce qui est sûr c'est que le mot de nature, ou tout mot humain est incapable de définir Dieu. Cette manie de vouloir définir la divinité avec des mots humains à l'aide de raisonnements pseudo-rationnels est venue à cause de l'oubli du nom même de Dieu depuis les superstitions rabbiniques qui ont effacé YHWH du texte biblique. Privé de ce qui définissait Dieu (son Nom), les chrétiens post-apostoliques méconnaissant l'hébreux ont puisé dans le platonisme pour se refaire un Dieu à leur sauce, un Dieu qui n'avait plus rien à voir avec le Dieu de la Bible, qui est par définition indéfinissable, mais nommé : Jéhovah.
Continuez à déblatérer vos insanités en méprisant les philosophes comme s'ils ne disaient que des mensonges, dans votre démonisation sectaire des doctrines autres que la vôtre. Le théologie catholique est lui au moins libre de discerner ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les différentes philosophies et de les mettre au service de la vérité.
Je me permettrai d'affirmer que c'est précisément ce que je fais. Et votre colère manifeste votre convulsion impuissante devant l'incapacité de vos dogmes platoniciens à accéder à la nature de Dieu (qui est bien évidemment au dessus de toute "nature", pour quiconque a lu un peu de la Bible et qui possède 2 sous de bon sens).
Irmeyah a écrit:
Pourquoi ne pas utiliser le nom qu'il se donne lui même : YHWH, c'est à dire Jéhovah ?
Utilisez le nom que vous voulez, puisque apparemment c'est tout ce qui vous reste, à défaut d'un concept cohérent.
Votre Dieu est un "concept cohérent". Grand bien vous en fasse, le mien est un Créateur plein d'amour, une personne puissante avec qui j'ai des relations, et qui a un Nom. Je préfère le mien.
Laughing Je peux mieux comprendre maintenant l'importance que vous donnez à la prononciation du tétragramme; apparemment Dieu n'est pour vous rien d'autre que ce tétragramme.
Ce livre et ce site vous seraient utiles dans votre connaissance de Dieu (YHWH) :
http://gertoux.online.fr/nomdivin/index.htm

Pour rappel, le tétragramme n'est pas spécialement ce à quoi Dieu se limite, mais le mot par lequel Dieu se définit LUI-MËME (ce qui donne à ce mot une importance légèrement supérieure aux ratiocinations non bibliques et non-inspirées des pères dogmatiques).
Auteur : Irmeyah
Date : 04 nov.06, 03:10
Message :
Lumendelumine a écrit :Irmeyah a écrit:
La raison en est simple : nous n'avons rien contre la spéculation au sujet de Dieu, si elle se base sur la Bible, ne s'inspire pas de sources extérieures, et si elle mène pas à de l'idolatrie. Or c'est exactement le cas de la Trinité, qui est inspirée par les religions à Triade et par la théologie platonicienne, et qui de surcroit mène à de l'idolatrie.

La formulation du dogme de la Trinité ne s'inspire pas de la philosophie comme d'une autre révélation, concurrente à la Bible: vous confondez tout et vous mettez tout en opposition à la Bible sur le même plan. La métaphysique en général n'a pas de réponse ou de révélation à apporter au sujet de la réalité; elle n'a pas de vérités, mais elle est une façon de raisonner avec exactitude, en conformité avec l'expérience,
Je n'ai rien contre la métaphysique, je suis moi-même métaphysicien. Par contre, le dogme de la Trinité est une véritable supercherie métaphysique. C'est ce que je constate au bout d'une longue étude de la métaphysique que j'ai faite personnellement.
et d'éviter de dire des âneries comme "Dieu et les anges sont de même nature".
Je n'ai pas dit cela. J'ai dit que les anges étaient de nature divine, ce qui n'est pas pareil.
La Bible n'enseigne pas la logique; mais apprendre la logique est important pour comprendre la Bible.
(2 Pierre 1:16) 16 Non, ce n’est pas en suivant des fables habilement inventées que nous vous avons fait connaître la puissance et la présence de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est en étant devenus témoins oculaires de sa magnificence.

(Colossiens 2:8) 8 Soyez sur vos gardes : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous entraînera comme sa proie au moyen de la philosophie et d’une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ ;

De même mieux on maîtrise la métaphysique et mieux on comprend ce qu'implique l'enseignement du Christ et des apôtres, tout comme mieux on maîtrise sa langue et mieux on comprend tout texte écrit dans cette langue. La langue générale des hommes, c'est la raison; et même la Bible est écrite dans cette langue.
Si la Bible n'est qu'un beau texte rationnel, c'est bien pour vous. Pour moi il est une Révélation inspirée de Dieu et qui dépasse radicalement toute raison humaine.
mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux;
... Cela a déjà été fait, par moi comme par d'autres. Le concept sur lequel se base la Trinité est une insulte même à la logique (c'est pourquoi ce dogme est ridicule puisqu'il impose une rationalité qu'il viole pourtant) : Qui est homme n'est pas Dieu. Dieu n'est pas homme. Si Dieu devait être un homme, on ne serait plus dans la Religion révélée du judéo-christianisme, mais dans une religion païenne, où les dieux, effectivement, sont des triades composées, où les dieux peuvent s'incarner, etc... Pas dans la Bible.
vous ne voulez même pas contester qu'elle soit logique, comme les Pères l'ont montré, et comme je l'ai exposé ici.

Comme déjà démontré, ce dogme est tout sauf logique, et tout sauf inspiré de Dieu.
Mais si se basant sur les Écritures elle en déduit logiquement la Trinité, avec l'aide de la philosophie non comme apport étranger mais comme instrument, comme on retire un clou du mur plus facilement avec un marteau qu'avec ses doigts, alors pour éviter sa conclusion vous devez nier la raison humaine et par conséquent la Bible, puisqu'elle est écrite dans cette langue intelligible par tous.
Vous raisonnez comme si on avait besoin de déduire ce dogme. Mais j'affirme que ce dogme est totalement inutile au croyant. D'ailleurs, ni les apôtres ni les chrétiens du 1er siècles ne connaissaient ce dogme, et ils ne s'en portaient que mieux. Par ailleurs la philosophie permet de comprendre que la Trinité est un dogme contraire à la théologie biblique.
À moins de montrer donc que la Trinité contredit les Écritures, ce que vous ne faites pas, vous ne pouvez la niez qu'en niant votre propre raison.
Cela a déjà amplement été fait, et vous pouvez en avoir des résumés ici :

Les premiers chrétiens ne croyaient pas en la doctrine de la « Trinité » et ne l’enseignaient pas :
http://perso.orange.fr/nw/trinite
http://www.queditlabible.fr/Religion/source5.html

La trinité est-elle en accord avec la Bible ?
http://www.euaggelion2414.com/tjtrinitefr.htm
Le rapprochement que vous faites avec des croyances païennes est sans valeur. On pourrait faire de semblables rapprochements à l'infini et jeter le discrédit sur toute croyance même la vôtre. De toute manière, c'est votre doctrine qui est plus proche du paganisme. Il n'existe pas en effet, en-dehors du christianisme, de Dieu unique en trois personnes;
Evidemment, puisque même les paiens n'étaient pas aussi bêtes pour dire que Dieu était à la fois un et à la fois trois. Mais ce Dieu dont vous parlez, est totalement étranger à la Bible, et totalement inutile pour la comprendre.
il existe peut-être des triades, des groupes d'êtres divins; mais alors c'est de votre conception que cela se rapproche le plus puisque contrairement au catholiscisme vous admettez qu'il existe réellement plusieurs êtres divins, alors que pour la théologie chrétienne le terme "divin" donné à d'autres êtres que Dieu est strictement métaphorique; seul Dieu est divin, seul Dieu est par nature au-dessus de tout ce qui existe.
Seul Dieu connait le Divin. Ok ?
Seul Dieu peut donc DEFINIR le Divin. Ok ?
Or la Bible ne définit pas le Divin.
Par contre Dieu se définit dans la Bible : YHWH. Ce nom est donc à la base de la connaissance de Dieu et du divin.
Ce qui porte encore des relents de polythéisme, c'est votre acceptation de multiples "dieux" (divins au sens propre), avec l'un d'eux élevé de nom seulement au-dessus des autres, un peu comme Zeus et les autres dieux.
C'est votre sentiment et il ne correspond pas au réel. Dieu est réellement le Père de Jésus et Jéhovah est le Dieu de la Bible, qui n'a rien à voir avec les dieux paiens (contrairement à la trinité). L'important, comme cela est dit dès les 10 commandements, est de ne rendre un culte qu'à Jéhovah, notre Père. D'ailleurs même Jésus adorait son Père. Un Dieu adorant un autre Dieu, voilà le polythéisme (cf. Hermès servant Zeus)...
Vous dites rejeter le dogme de la Trinité parce qu'il conduit à adorer un être autre que Dieu: le Christ.
Dieu étant le Père et le Christ étant le Fils, adorer le Christ c'est adorer quelqu'un d'autre que Dieu. C'est adorer un homme de surcroit, ce qui est le type même du paganisme.
AJOUT APRÈS ÉDITION: Je vois bien maintenant en quoi consiste votre argumentation. Vous ne pouvez déraciner d'emblée de la tête des gens qu'il faille démontrer ses positions: c'est pourquoi l'on trouve un nombre tout de même considérable d'arguments en faveur de vos doctrines dans votre propagande; toutefois ces arguments sont pour la majeure partie connus depuis très longtemps et ils ont trouvé des réponses lumineuses chez les Pères de l'Église.
Dommage que ces Pères de l'Eglise n'ont pas du tout été annoncés dans la Bible comme nécessaires à la connaissance de Dieu ... au contraire !! - Je note par ailleurs la totale absence dans votre argumentaire de référence biblique. Vous raisonnez, mais pas sur la vérité biblique.
Mais comme vous savez que vous ne sauriez tenir simplement à l'argumentation rationnelle
Comme démontré, la Trinité n'est à la base qu'une absurdité irrationnelle.
, il vous faut jeter le discrédit sur les concepts mêmes dont se sert la raison en dénonçant d'emblée toute la philosophie. Après avoir donc argumenté avec des arguments périmés et dont la réfutation est facile à trouver, vous condamnez la raison elle-même et l'on se retrouve sans ressource, sans la moindre once d'esprit critique face à vos positions.
Ceci explique cela.
Or priver de son esprit critique c'est bien ce que font les sectes et c'est donc bien à raison que l'on vous nomme ainsi, tout comme démoniser toute doctrine différente de votre système clos.
Si démontrer la trinité vous pousse dans l'irrationnel et à la perte de votre esprit critique c'est plutôt la faute de cette doctrine elle-même. Quant à mon esprit critique, il se porte bien.
Pour qui se rend compte de la bassesse et de la sournoiserie de vos tactiques il voit bien que ce ne peut être là l'oeuvre de Dieu, qui se laisse aborder par l'intelligence naturelle et ne lui fait pas violence.
La religion procède de "l'intelligence naturelle" ? Oui, le paganisme. Pas le christianisme ... cf. versets cités plus haut
Quant à la "bassesse" et la "sournoiserie, ce sont autant d'insultes à mes paroles que vous inspire votre incapacité à y répondre en cohérence avec la Bible.
Votre argumentaire est typique (qui ne peut que se terminer en insultes) des trinitaires auto-proclamés"anti-sectes" : les Tj font des merveilles d'intelligence dans la sournoiserie et la bassesse, mais ils n'ont pas une once d'esprit critique ni d'intelligence ... Où est l'erreur ? Comme toujours, contredire ceux qui disent la Vérité amène à se contredire soi-même ...
P.P.S: Et moi je ne vous réponds pas avec des copiés-collés du site du Vatican, alors ayez la décence de me répondre par vous-même.
Voilà qui est fait. Concernant les argumentaires que vous réclamez, ils sont soit plus haut dans ce fil, soit sur des pages internet que j'indique faute de pouvoir tout développer ici.
Auteur : Téo
Date : 04 nov.06, 04:27
Message : Un verset instructif:

"Jésus lui dit: "Je suis le chemin, et la Vérité, et la vie. Personne ne viens vers le Père sinon par moi." Jean 14:6

Une vraie ligne droite ! Et la route la plus sure !

Ce n'est pas la peine de chercher midi à quatorze heures. Pas d'intermédiaires entre Christ et les hommes, c'est-à-dire qu'on peut se passer des églises ou autres substituts pour entrer en contact avec le Créateur si on accepte Christ comme Seigneur.

Quelle liberté chrétienne ! :lol:
Auteur : medico
Date : 04 nov.06, 07:36
Message : PAUL parle d'une femme qui s'occupe de ses enfants.
26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère.
(Galates 4:31) 31 C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre.

comment s'en occupe t-elle :?:
Auteur : Téo
Date : 04 nov.06, 07:46
Message :
medico a écrit :PAUL parle d'une femme qui s'occupe de ses enfants.
26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et elle est notre mère.
(Galates 4:31) 31 C’est pourquoi, frères, nous sommes enfants, non pas d’une servante, mais de la femme libre.

comment s'en occupe t-elle :?:
Medico,

Cette Femme merveilleuse ne donne pas ses enfants à élever et à garder par une nounou ! Elle s'en occupe elle-même avec amour.

Comprends-tu cela ? :wink:
Auteur : Irmeyah
Date : 04 nov.06, 08:08
Message : Merci de ne pas faire de hors-sujet ! C'est déjà assez compliqué comme ça sur la Trinité (enfin, c'est la trinité qui est compliquée ...) !
Auteur : Téo
Date : 04 nov.06, 08:16
Message :
Irmeyah a écrit :Merci de ne pas faire de hors-sujet ! C'est déjà assez compliqué comme ça sur la Trinité (enfin, c'est la trinité qui est compliquée ...) !
Depuis le temps que les uns et les autres parlent de la Trinité et de la nature divine qu'ils ne connaissent pas !...
Pourquoi pas du sexe des anges ?
Enfin, si cela vous amuse !

Mais je pense qu'il serait plus constructif de parler des valeurs chrétiennes et des efforts à faire pour être finalement trouvé justes et acceptables et pas nus lors de l'inspection à venir. :wink:

Qu'en pense-tu Irmeyah ?
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 nov.06, 08:18
Message :
Irmeyah a écrit :Toute tradition humaine est dans son essence même toujours contraire à la révélation divine. (...) Relisez 1 Pierre 1 : 20 et 21, notamment. Relisez aussi les nombreux épisodes où Jésus condamne les traditions pharisaiques. Il est d'ailleurs significatifs que Jésus dise si souvent "Il est écrit", bien qu'il soit lui-même le Fils de Dieu ... il ne se permet pourtant pas même de faire de la théologie ... à plus forte raison ses disciples !
J’imagine que vous voulez dire 2P 1, 20-21 : « Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d'Écriture n'est objet d'explication personnelle ; ce n'est pas d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »
Mais qu’il y a-t-il là, sinon la condamnation de votre secte? Qu’est-ce que vos « comment raisonner à partir des Écritures » et vos vains calculs, sinon « explication personnelle » des prophéties d’Écriture, puisque vous vous avouez non inspirés? Au contraire si les Apôtres et leurs successeurs ont parlé de la part de Dieu tout au long de l’Histoire, c’est poussés par l’Esprit : le concept de Tradition n’est rien d’autre que cela.
Irmeyah a écrit : Malheureusement pour vous, Jésus semble englober dans sa condamnation toute "tradition des hommes d'autrefois", c'est à dire toute autorité traditionnelle établie par conservation historique d'une doctrine humaine.

(Marc 7:8) 8 Laissant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. ”

Jésus ne vise pas le Talmud en particulier, ni la Mishna (etc.), mais toute idée d'autorité doctrinale traditionnelle.
Jésus ne semble « englober toute tradition des hommes » que parce que vous soulignez cette dernière partie du verset. Ce n’est pas réfuter ce que j’ai dit, me basant sur cette première partie où il dit « Laissant de côté le commandement de Dieu ».
Irmeyah a écrit :les écrits canoniques contiennent des lois et des prophéties où la foi reconnaît une origine divine que n'ont pas les écrits apocryphes ou dogmatiques. Ces derniers ne sont que d'origine humaine. D'ailleurs le catholicisme le reconnaît. La seule différence, c'est que nous, nous refusons toute autorité doctrinale à des textes dénués d'inspiration divine.
Donc vous invoquez la foi comme critère de discernement entre écrit inspiré et non-inspiré. Mais c’est une logique circulaire; car la foi a besoin de savoir reconnaître ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de Dieu. La foi est ce par quoi on adhère à la vérité que Dieu a révélé; et non ce qui détermine ce que Dieu a révélé ou pas.
Irmeyah a écrit :Vous oubliez la divinité de ces Ecrits. Pour vous ils sont des écrits purement humains, pour nous ils sont inspirés par Dieu. Confessez-vous que les deutéro-canoniques et les textes apologétiques et dogmatiques sont inspirés de Dieu ?
Non, pour la foi catholique ils sont inspirés par Dieu et ils ne sont pas des écrits purement humains; l’autorité de l’Église provient de la motion de l’Esprit-Saint et c’est ce qui donne la valeur d’écrits inspirés à la Bible et à la Tradition. C’est votre conception qui est incapable de déterminer ce qui vient de Dieu et ce qui ne l’est pas parce que vous n’êtes pas guidés par l’Esprit, mais vous appuyez uniquement sur votre raison qui est faible comme celle de tous les hommes et peut aisément se tromper. Vous invoquez la « divinité » de ces écrits alors que c’est précisément ce qu’il faudrait que vous prouviez être capable de déterminer. C’est encore une fois de la logique circulaire.
Irmeyah a écrit :La nomination d'un remplaçant de Juda n'a absolument rien à voir avec la notion de succession apostolique, qui est totalement absente du NT. Il s'agit de la perfection du chiffre 12. Les 12 apôtres ont une autorité évangélique dans leur rôle de prédicateurs. Ils sont les "piliers de l'Evangile", il fallait en remplacer un. Par contre, si succession apostolique il devait y avoir, pourquoi n'y a-t-il pas aujourd'hui 12 apôtres successeurs ? Votre raisonnement ne marche pas. En outre, les lettres canoniques démontrent que dès la fin du Ier siècle l'autorité des apôtres étaient sapée par des dissidents hérétiques. Nul doute que ces dissidents ont pris la place des apôtres à leur mort. Ni Paul ni Pierre ni Jean n'indique que les apôtres auraient des successeurs invincibles, bien au contraire (1 Tim. 4 : 1; 2 Tim. 4 : 3).
Les Apôtres ont élu un successeur à Judas parce que Jésus avait voulu 12 apôtres. Ils l’ont fait non pour le chiffre 12 en lui-même :roll: mais pour respecter la volonté du Christ, qui a choisi douze Apôtres. Mais que le Christ a voulu 12 apôtres au commencement, n’exclut pas qu’il en ait voulu davantage par la suite; et c’est une nécessité puisque la chrétienté ne cessa de s’étendre. L’autorité des Apôtres est fondée sur la motion divine et Celui qui les a choisi pour exercer ce ministère, Jésus-Christ; elle ne saurait donc céder face à l’hérésie. Les versets que tu invoques ne font que souligner davantage l’urgence de s’attacher à l’Église, colonne de la vérité. Que les Apôtres aient des successeurs pour continuer de propager la Bonne Nouvelle n’exclut pas que certains s’attachent à l’hérésie, mais bien au contraire défend la nécessité d’une succession apostolique, seule capable de sauvegarder la vérité face à l’hérésie. La lettre seule de la Bible, sans la motion de l’Esprit Saint, comme il est dit en 2P 1 : 20-21, est insuffisante.
Irmeyah a écrit :Vous mélangez tout. La résurrection de Jésus est un hapax (unique) dans ses caractéristiques spécifiques. Les autres chrétiens, morts, ne sont pas destinés à ressuciter exactement comme Jésus. Les apôtres eux-mêmes ne sont pas censés mourir puis réapparaître après la mort à leurs disciples pour ensuite monter au ciel sous leurs yeux. On est pas dans Star Wars ... Manifestement la résurrection de Jésus est atypique, en ce qui concerne ses réapparitions terrestres en tout cas. L'explication proposée est tout à fait cohérente.
Tous les chrétiens ne referont pas nécessairement toutes les actions que Jésus a fait après sa Résurrection; mais la Résurrection demeure bien le retour à la vie du corps que nous avons eu pendant notre vie, tant pour Jésus que pour tous les chrétiens.
Irmeyah a écrit :Pour abattre une armée assyrienne, un ange à bien dû entrer en contact avec la matière afin de l'altérer ou la détruire. Bien que spirituels, les êtres divins ont une substance visiblement faite d'énergie. Or l'énergie est convertible en matière cf. Einstein. Seul Dieu est impossible à matérialiser , car son énergie est infinie (il faudrait une matière infinie, ce qui anihilerait toute matière du réel).
Et vous vous dites métaphysicien? Enfin. Que des êtres spirituels puissent exercer un contrôle sur la matière vient qu’ils la transcendent et non qu’ils en font partie de quelque manière que ce soit, tout comme la volonté, qui est une puissance spirituelle, commande en nous les actions qui se résolvent dans la matière. La matière ne commande pas la matière. Einstein a bien fait de mettre en lumière l’équivalence entre la matière et l’énergie; dire que des êtres divins sont faits d’énergie pure (ce qui physiquement n’a aucun sens, l’énergie étant seulement ce par quoi s’accomplit un travail dans la matière) c’est dire qu’ils sont matériels à une constante près. Dieu est une énergie infinie? L’énergie est un potentiel et jamais une personne. Là je m’étonne sincèrement de la bassesse des erreurs philosophiques qui dérivent de votre croyance.
Irmeyah a écrit :La Bible présente des situations qui dépassent non seulement toute analyse scientifique, mais toute logique. Les réapparitions surnaturelles de Jésus en font partie. Les miracles qu'ils a accompli de même.
Échappatoire facile mais insoutenable. Ce qui est contradictoire est réellement impossible. On ne « dépasse » pas la logique en lui faisant violence. Les réapparitions surnaturelles de Jésus sont certainement mystérieuses pour l’intelligence, mais pas absurdes; or dire d’un esprit qu’il a un corps, c’est se contredire formellement, et c’est par conséquent une impossibilité; Jésus aurait à la fois un corps et n’aurait pas un corps.
Irmeyah a écrit :Certainement pas. Jésus est un homme or un homme est une créature donc Jésus est une créature. L'unique-engendré a accepté d'être rabaissé au rang de créature (Hébreux 2 : 9). C'est par ses oeuvres et ses qualités qu'il s'est révélé Fils de Dieu, Unique-engendré (état qu'il a retrouvé dans sa gloire céleste de Roi).
Alors Jésus a été créé ou il a été engendré? C’est l’un ou l’autre. Impossible en effet qu’il devienne une créature s’il a été engendré; car on ne peut pas créer ce qui existe déjà. Trop tard pour le créer s’il a été engendré. Aussi on n’évite l’absurdité que dans la doctrine catholique de l’union hypostatique; Jésus, personne divine engendrée par le Père, existant de toute éternité, non créée, et de nature divine, a assumé une nature créée, ce qui ne fait pas de lui une créature, mais le rabaisse néanmoins à ce rang en tant qu’il assume cette nature créée.
Irmeyah a écrit :C'est visiblement la même chose qui se passe avec les réapparitions de Jésus. [ie: il a pris seulement apparence physique]
Il faudrait savoir; Jésus avait-il un corps ou non? S’il ne faisait que prendre apparence physique, pourquoi parlez-vous de « corps spirituel », et comment pouvez-vous accepter la doctrine de Saint Paul, à savoir que ce corps mortel doit revêtir l’immortalité?
Irmeyah a écrit :Ce n'est pas son ancien corps que Jésus a montré à Thomas, car il n'a donné en rançon, il n'a pu le reprendre. Au contraire, Jésus, de par son énergie divine, s'est recréé lui-même un corps avec les mêmes stigmates que le corps dans lequel il était mort. Est-ce une supercherie dans ce cas, direz-vous ? Non, puisque Jésus a réellement senti ses mains transpercées. Il a donc le droit de reprendre une apparence semblable a celle qu'il a effectivement connue.
Ce serait tromper l’Apôtre Thomas, pour qui Jésus, si c’est vraiment Lui qui est revenu à la vie, a le corps qui a subi la crucifixion. Comment évitez-vous cette conclusion qui s’impose d’elle-même?
Irmeyah a écrit :Je n'ai pas dit que Jésus ne donnait que son corps. Le sacrifice de Jésus n'est pas que le don d'un corps. C'est aussi le don d'un sang. Par le pain, il signifie qu'il donne son corps matériel (solide), par son sang il signifie qu'il donne sa vie (vie=âme=sang; cf. Pentateuque). Le corps ancien de Jésus a été donné comme rançon, au côté de sa vie. On ne reprend pas une rançon déjà payée.
Mais donner son corps, c’est donner sa vie; car la corruption du corps entraîne pour tout homme la mort. L’un et l’autre ne sont pas indépendants. Il n’a pas donné son corps « au côté » de sa vie. Il a donné son corps et sa vie comme une seule et unique chose. On ne peut donc pas dire que Jésus est revenu à la vie si son corps n'est pas revenu à la vie.

Jésus a réellement donné sa vie en donnant son corps, mais il ne l’a pas repris dans la Résurrection; c’est Dieu qui l’a ressuscité, témoignant ainsi que son Amour est plus fort que notre mort.
Irmeyah a écrit :Ce n'est pas ce que j'ai dit ... Il a perdu la nature divine qu'il avait sous forme de Verbe de Dieu. En tant qu'homme, c'est par son ministère terrestre que Jésus est redevenu Fils de Dieu avoué (cf. baptême, colombe, etc.).
Pour redevenir Fils de Dieu il fallait cesser d’être Fils de Dieu; or c’est impossible.
Irmeyah a écrit :Que Jésus soit d'origine divine et pourtant un homme ne nécessite pas cette bi-substantialité. L'incarnation de Jésus est un changement de substance. Sa divinité est :
- soit abstraite (il est bon, parfait comme un être divin)
- soit mimétique (il fait tout comme Dieu)
- soit transmise (il opère des miracles par L'esprit Saint d'origine Divine et REELLE que lui envoie son Père - la Divinité opère donc réellement par lui, qui n'est pourtant qu'un homme).
En dehors de ses trois caractéristiques, Jésus est strictement un homme, un "Fils de l'homme".
Vous qui êtes métaphysicien, devriez savoir que changement de substance = changement total. Si Jésus a changé de substance, ce n’est plus du tout le même être. Le Jésus incarné n’a alors absolument plus rien à voir avec ce qu’il était. Aucune continuité n’est possible. L’expression « Le Verbe s’est fait chair » n’a plus de sens, puisque se faisant chair il cesserait d’être ce qu’il est. Un être disparaît, un nouvel être apparaît. Or c'est contraire à l'Écriture. Il est écrit: "et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous". Or il n'aurait pas habité parmi nous s'il avait cessé d'être ce qu'il était. On ne peut donc pas accuser un changement de substance.
Irmeyah a écrit :Jésus a consacré sa vie à démontrer qu'on pouvait être FIls de Dieu sans être d'origine divine. Quittez un peu les ratiocinations théologiques pour comprendre en profondeur la puissance morale et spirituelle que contient l'Evangile. Ce n'est pas un traité sur la nature de Dieu, ni sur la nature humaine d'ailleurs. C'est le récit d'un Homme qui s'est révélé digne d'être à la droite de Dieu, d'être le Fils de Dieu, un récit exemplaire avant tout.
Jésus a consacré sa vie à démontrer une absurdité? La relation de filiation désigne un lien extrêmement intime. Comment celui qui est Fils de Dieu, « Vrai Fils » insiste l’Évangile, « Unique-Engendré » insiste-t-elle encore, ne serait pas d’origine divine? C’est l’absurde monumental et généralisé; et c’est contredire l’Écriture.

Irmeyah a écrit :Nous sommes donc d'accord : DIeu est supérieur à Jésus, Son Fils.
…Sur le plan des natures divine et humaine! Et Dieu le Père est égal à son Fils en tant que tous les deux sont personnes divines et partagent la même substance.
Irmeyah a écrit :[Que les anges et Dieu aient la même puissance, la même gloire, la même intelligence, qu'ils sont tous supérieurs à tout ce qui existe et qu'ils sont tous identiques à leur existence et qu'ils ne font qu'un seul être non à trois mais à des millions de personnes], c'est peut-être ce que signifie "Elohim" (pluriel), ainsi que "YHWH Zevaoth" ("Dieu des armées" = Dieu constitué par des armées). Je pense que dans la sphère divine la notion de personnalité et d'individualité n'est pas la même que dans la sphère humaine. J'ai l'intime sentiment (en accord avec la Bible d'ailleurs) que les être divins auraient les mêmes relations que les cellules d'un corps. Tantôt partageant la même substance, tantôt séparées, mais toujours unies. L'important concernant le culte rendu, c'est qu'il est adressé à YHWH selon l'AT, et au Père selon le NT. Il est la source de tout, le principe originel, le Divin qui englobe les autres et les dirige.
Le problème, c’est que les cellules d’un corps forment un tout organique, c’est-à-dire que le bras sans le reste est mort, et même la tête, qui commande et domine le reste, dépend intimement du reste quant à sa vie même. Or Dieu existe indépendamment de toute sa création, étant le Créateur; il ne saurait donc former avec elle un tout organique. Il les dépasse nécessairement par nature puisque contrairement à toute créature il est infini, Tout-Puissant, omniscient, et possède éminemment toutes les perfections qui se retrouvent dans ses créatures. On ne peut pas mettre sur le même plan, surtout pas celui de la nature (qui désigne la constitution intime d’un être), l’Être Suprême et ses créatures. Le culte rendu n’a aucun sens si Dieu et ses créatures forment un tout organique. Le tout est plus que la partie; il y a aurait donc plus grand que Dieu; or Dieu est plus grand que tout. Les contradictions s’accumulent les uns après les autres.
Irmeyah a écrit :Ce qui est sûr c'est que le mot de nature, ou tout mot humain est incapable de définir Dieu. Cette manie de vouloir définir la divinité avec des mots humains à l'aide de raisonnements pseudo-rationnels est venue à cause de l'oubli du nom même de Dieu depuis les superstitions rabbiniques qui ont effacé YHWH du texte biblique. Privé de ce qui définissait Dieu (son Nom), les chrétiens post-apostoliques méconnaissant l'hébreux ont puisé dans le platonisme pour se refaire un Dieu à leur sauce, un Dieu qui n'avait plus rien à voir avec le Dieu de la Bible, qui est par définition indéfinissable, mais nommé : Jéhovah.
Que Dieu ait une nature, c’est nécessaire; car Dieu est un être; et ce qu’un être est, nous l’appelons nature, ou essence. Si Dieu n’avait pas de nature, il n’existerait pas, n’étant rien.

Et que cette nature ne soit pas la même que celle de ses créatures, c’est nécessaire aussi, comme je viens de l’expliquer. Cela ne veut pas dire que nous sommes capables de « définir » précisément Dieu, comme si nous connaissions bien la nature divine; au contraire celle-ci nous dépasse infiniment. L’abdication de la raison devant la grandeur de Dieu ne consiste pas à n’en strictement rien dire, mais à reconnaître son infinité; autrement, le mot « Dieu » ne se référerait à rien dans l’esprit.
Irmeyah a écrit :Je me permettrai d'affirmer que c'est précisément ce que je fais [, discerner ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les différentes philosophies et de les mettre au service de la vérité]. Et votre colère manifeste votre convulsion impuissante devant l'incapacité de vos dogmes platoniciens à accéder à la nature de Dieu (qui est bien évidemment au dessus de toute "nature", pour quiconque a lu un peu de la Bible et qui possède 2 sous de bon sens).
C’est peut-être ce que vous prétendez faire, mais votre dénonciation de la Trinité se résume à une dénonciation a priori de la philosophie platonicienne, sans cerner en quoi elle aurait tort. Or faire cela c’est condamner la philosophie en soi et non en tant qu’elle erre.
Irmeyah a écrit :Votre Dieu est un "concept cohérent". Grand bien vous en fasse, le mien est un Créateur plein d'amour, une personne puissante avec qui j'ai des relations, et qui a un Nom. Je préfère le mien.
Un Créateur, mais de même nature que ses créatures et donc impuissant à créer; une personne, mais une énergie infinie ce qui n’a rien de personnel; finalement il ne vous reste qu’un néant d’idée auquel vous donnez un Nom.
Irmeyah a écrit :Pour rappel, le tétragramme n'est pas spécialement ce à quoi Dieu se limite, mais le mot par lequel Dieu se définit LUI-MËME (ce qui donne à ce mot une importance légèrement supérieure aux ratiocinations non bibliques et non-inspirées des pères dogmatiques).
Dieu ne se « définit » pas ce tétragramme, comme une série de lettres pouvait définir Dieu. Il se donne ce nom ce qui ne signifie pas qu’il EST ce nom. Le nom n’exclut donc pas sa nature. Au contraire ; si derrière le nom il n’y a aucun concept, aucune réalité intelligible, alors le nom est vide; YHWH se référerait aussi bien à tout qu’à rien.
Irmeyah a écrit :Je n'ai rien contre la métaphysique, je suis moi-même métaphysicien. Par contre, le dogme de la Trinité est une véritable supercherie métaphysique. C'est ce que je constate au bout d'une longue étude de la métaphysique que j'ai faite personnellement.
Eh bien alors montrez en quoi il est incohérent ou incompatible avec l’Écriture, ne vous contentez pas d’affirmer.
Irmeyah a écrit :Je n'ai pas dit [que Dieu et les anges sont de même nature]. J'ai dit que les anges étaient de nature divine, ce qui n'est pas pareil.
Deux êtres de nature divine sont de même nature, c’est-à-dire divine. :roll:
Irmeyah a écrit :[Non, la logique n'est pas important pour comprendre la Bible parce que:]

(2 Pierre 1:16) 16 Non, ce n’est pas en suivant des fables habilement inventées que nous vous avons fait connaître la puissance et la présence de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est en étant devenus témoins oculaires de sa magnificence.

(Colossiens 2:8) 8 Soyez sur vos gardes : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous entraînera comme sa proie au moyen de la philosophie et d’une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ ;
…Donc la logique est sans importance pour comprendre la Bible? D’abord je ne vois vraiment pas le rapport des versets, ni comment vous pouvez justifier que la logique soit sans importance. Sans logique on ne comprend rien à rien. Si nous pouvons actuellement discuter, si deux hommes peuvent prendre un même texte et en discuter, c’est qu’ils parlent un langage commun : la raison.
Irmeyah a écrit :Si la Bible n'est qu'un beau texte rationnel, c'est bien pour vous. Pour moi il est une Révélation inspirée de Dieu et qui dépasse radicalement toute raison humaine.
L’un n’exclut pas l’autre, bien au contraire. Si la Bible était écrite dans un langage autre que la raison, il serait rigoureusement inintelligible. Il ne voudrait rien dire; il serait impossible de le lire. Ici je m’excuse mais vous n’argumentez tout simplement pas.
Irmeyah a écrit :mais vous ne voulez pas montrer que les concepts sur lesquels se basent la Trinité sont faux;

... Cela a déjà été fait, par moi comme par d'autres. Le concept sur lequel se base la Trinité est une insulte même à la logique (c'est pourquoi ce dogme est ridicule puisqu'il impose une rationalité qu'il viole pourtant) : Qui est homme n'est pas Dieu. Dieu n'est pas homme. Si Dieu devait être un homme, on ne serait plus dans la Religion révélée du judéo-christianisme, mais dans une religion païenne, où les dieux, effectivement, sont des triades composées, où les dieux peuvent s'incarner, etc... Pas dans la Bible.
« Qui est homme ne peut pas être Dieu »; c’est un postulat, mais il vous faudrait le démontrer. Que Dieu ne puisse pas être homme, c’est précisément ce que l’Incarnation a réfuté pour l’éternité. De toute manière, ici c’est le dogme de l’Incarnation et non celui de la Trinité que vous attaquez.
Irmeyah a écrit :Comme déjà démontré, ce dogme est tout sauf logique, et tout sauf inspiré de Dieu.
Où ça démontré?
Irmeyah a écrit :Vous raisonnez comme si on avait besoin de déduire ce dogme. Mais j'affirme que ce dogme est totalement inutile au croyant. D'ailleurs, ni les apôtres ni les chrétiens du 1er siècles ne connaissaient ce dogme, et ils ne s'en portaient que mieux. Par ailleurs la philosophie permet de comprendre que la Trinité est un dogme contraire à la théologie biblique.
Il est au contraire essentiel puisqu’il se base sur l’Écriture; le refuser c’est refuser l’Écriture. Les Apôtres et les premiers chrétiens ne connaissaient pas la formulation en termes de substance et d’hypostase qui a été faite plus tard, mais ils confessaient l’essentiel du dogme de la Trinité : que Jésus est vraiment homme et vraiment Dieu, et que les trois personnes divines sont d’égale puissance et dignes d’adoration.
Irmeyah a écrit :[Démontrer que la Trinité contredit les Écritures,] cela a déjà amplement été fait, et vous pouvez en avoir des résumés ici :

Les premiers chrétiens ne croyaient pas en la doctrine de la « Trinité » et ne l’enseignaient pas :
http://perso.orange.fr/nw/trinite
http://www.queditlabible.fr/Religion/source5.html

La trinité est-elle en accord avec la Bible ?
http://www.euaggelion2414.com/tjtrinitefr.htm
Oui, eh bien je peux moi aussi vous répondre avec des liens et ce n’est pas ça qui fera avancer la discussion.
http://www.vigi-sectes.org/theologie/di ... icode.html
http://www.bdsr.org/tjchr.htm
http://www.bdsr.org/tjtri.htm
Et que faites-vous du « De Trinitate » de Saint Augustin, du « Contra Gentiles » de Thomas d’Aquin, pour ne nommer qu’eux?
Mais vous ne pouvez pas répondre à la simple logique de la Trinité : puisque Jésus est vraiment Fils de Dieu, il est de même nature que son Père; et Dieu n’étant pas composé (puisque toute unité formée de parties est unie par un principe qui agit comme une cause, et que Dieu n’est causé par rien), il ne fait avec lui qu’un seul Dieu.
Irmeyah a écrit :Evidemment, puisque même les paiens n'étaient pas aussi bêtes pour dire que Dieu était à la fois un et à la fois trois. Mais ce Dieu dont vous parlez, est totalement étranger à la Bible, et totalement inutile pour la comprendre.
Celui qui voit contradiction dans l’unité de la Trinité n’affirme que son ignorance puisque unité et trinité sont dits de différentes choses et ne s’opposent donc pas. Ce Dieu dont je parle est précisément celui dont parle la Bible et le reniant c’est la Bible que vous reniez.
Irmeyah a écrit :Seul Dieu connait le Divin. Ok ?
Seul Dieu peut donc DEFINIR le Divin. Ok ?
Or la Bible ne définit pas le Divin.
Par contre Dieu se définit dans la Bible : YHWH. Ce nom est donc à la base de la connaissance de Dieu et du divin.
Seul Dieu est apte à se saisir lui-même, c’est vrai. Mais que nous n’ayions aucune connaissance de ce que Dieu est, c’est faux. Nous ne saisissons pas l’essence divine en elle-même, mais analogiquement par ses effets; Dieu étant cause de toute bonté, il s’ensuit qu’il est la Bonté même; Dieu étant cause de toute existence, il est l’Être même; ce n’est pas là définir l’essence divine, c’est au contraire s’incliner devant sa grandeur. Mais si nous n’avions aucune connaissance de ce que Dieu est, de sa divinité, alors ce mot « Dieu », ou le tétragramme « YHWH » ne désigneraient rien dans l’esprit; ils se référeraient à la fois à tout et à rien. Votre concept d’une unité organique entre Dieu et les anges est bien plus proche d’un panthéisme païen que le Dieu transcendant de la théologie chrétienne, voilà ce qu’il y a à dire de votre position.

Irmeyah a écrit :Dieu est réellement le Père de Jésus et Jéhovah est le Dieu de la Bible, qui n'a rien à voir avec les dieux paiens (contrairement à la trinité). L'important, comme cela est dit dès les 10 commandements, est de ne rendre un culte qu'à Jéhovah, notre Père. D'ailleurs même Jésus adorait son Père. Un Dieu adorant un autre Dieu, voilà le polythéisme (cf. Hermès servant Zeus)...
Mais c’est vous qui dites qu’un dieu sert un autre dieu! Jésus, c’est un dieu selon vous, non? Et Dieu, grand D, c’est un autre dieu; c’est le dieu digne d’être adoré, quoi. Donc s’il y en a qui disent qu’un dieu adore un autre dieu, c’est les Témoins de Jéhovah. Mais pour les chrétiens il n’y a pas réellement plusieurs dieux, petit ou grand D; tout être différent de Dieu lui est infiniment inférieur en soi, par nature; aucun être n’est de nature divine sinon Dieu seul, la nature divine étant au-dessus de tout. C'est improprement que des créatures sont appelées "dieux".
Irmeyah a écrit :Dieu étant le Père et le Christ étant le Fils, adorer le Christ c'est adorer quelqu'un d'autre que Dieu. C'est adorer un homme de surcroit, ce qui est le type même du paganisme.
Puisque vous semblez apprécier les échanges d'affirmations gratuites, allons-y gaiement: Dieu est le Père, mais pas que le Père; Dieu est aussi le Fils, et aussi le Saint-Esprit. Adorer le Christ c’est adorer le même Dieu.
Irmeyah a écrit :Dommage que ces Pères de l'Eglise n'ont pas du tout été annoncés dans la Bible comme nécessaires à la connaissance de Dieu ... au contraire !! - Je note par ailleurs la totale absence dans votre argumentaire de référence biblique. Vous raisonnez, mais pas sur la vérité biblique.
Et où sont les références bibliques dans cet argumentaire que vous me soumettez : http://perso.orange.fr/nw/trinite ? C’est là strictement un travail d’historiens. Et où a-t-il été annoncé dans la Bible que les historiens seraient nécessaire à la connaissance de Dieu?

Ces Pères de l’Église sont aussi nécessaires à la connaissance de Dieu que l’est la Bible, car les deux ont une même source : l’Esprit-Saint.
Irmeyah a écrit :Comme démontré, la Trinité n'est à la base qu'une absurdité irrationnelle.
Où ça démontré?
Irmeyah a écrit :La religion procède de "l'intelligence naturelle" ? Oui, le paganisme. Pas le christianisme ... cf. versets cités plus haut
La religion ne vient pas de l’intelligence naturelle, non; mais elle ne saurait la contredire; l’intelligence est fonction de la vérité, et la vérité ne se contredit pas elle-même.
Irmeyah a écrit :Voilà qui est fait. Concernant les argumentaires que vous réclamez, ils sont soit plus haut dans ce fil, soit sur des pages internet que j'indique faute de pouvoir tout développer ici.
Il n’y nulle part sur ce fil d’argumentaire contre la cohérence de la Trinité, en-dehors des liens que vous avez fourni.
Auteur : Didier
Date : 04 nov.06, 09:49
Message :
LumendeLumine a écrit :Donc s’il y en a qui disent qu’un dieu adore un autre dieu, c’est les Témoins de Jéhovah
Ne lit-on pas dans la Bible: "Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs" - Jean 4:22; Bible de Jérusalem (c'est moi qui souligne).

Que signifie ce "nous", sinon que Jésus s'inclut lui-même dans ceux qui adorent le Père, n'est-ce pas?

Paul a écrit: "Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous qui règne sur tous, agit par tous et habite en nous tous" - Ephésiens 4:5,6; Parole Vivante: A. Kuen.

Qui est le "seul Dieu et Père de tous" mentionné ici? N'est-il pas le "Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui possède toute gloire" dont Paul avait parlé dans l'introduction à sa lettre (Eph. 1:17)?

Lorsque Paul parle d'un " seul Dieu et Père de tous " (Eph. 4:6), le pronom « tous » n'inclut-il pas le Fils ? Paul n'a-t-il pas introduit sa lettre par ces mots: "Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ"?(Eph. 1:3). Si ce "seul Dieu et Père de tous" "règne sur tous" (littéralement: " au dessus de tous "), comme le précise Paul, il est par conséquent "au dessus" de Jésus, n'est-ce pas?

Comment concilier ces déclarations très claires, avec le dogme de la Trinité?

Bien cordialement,

Didier
Auteur : melchior
Date : 04 nov.06, 11:20
Message : C'est très interessant.....
mais tu auras dur de convaincre !
C'est un dur combat que de nier "la trinité",tu auras plus de réfractaires que d'amis sur ce sujet!
Pourtant j'en suis un,par conviction profonde.
Auteur : melchior
Date : 04 nov.06, 12:10
Message : A propos de la désignation du remplaçant de judas,comme 12è Apôtre....

Voiçi ma conviction:Dans l'apocalypse il est écrit que la muraille de la ville avait douze fondements,et sur eux, les douze noms des douze Apôtres de l'Agneau....'Apocalypse21:14.
Il n'y a eu donc que douze Apôtres de l'Agneau.....plus tard ,on utilisait souvent le mot" apôtre" pour désigner des disciples.

Voiçi un message qui explique ma conviction à cet effet, tenez vous bien car cela va vous secouer......
Du même coup mon explication corroborera les dires des uns ,comme quoi il n'y aucune succession à transmettre en cette matière(celle d'apôtre).
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Le douzième apôtre….. Apocalypse 21 :14 :La muraille de la ville reposait sur douze pierres de fondation, sur lesquelles étaient inscrits les noms des douze apôtres de l’Agneau….. Quoique on utilise parfois le « nom d’apôtre » pour dire disciples etc…il n’y a en a eu en fait que douze, les douze pierres de fondation…..

Judas n’en faisant certainement pas partie, il faut donc en trouver un douzième!.
Jésus les avait personnellement choisi tous ,sans exception ! Il y eu André, Pierre, Jacques , Jean,Philippe ,Nathanaël,, Mathieu ,Thomas, Jacques (fils d’Alphée), Simon le zélote, Jude et enfin Judas. Ils furent donc tous choisis spécialement par le Maître , même Judas….
Dans les Actes 1 :15à26, on nous dit que Pierre( non encore baptisé du Saint Esprit )exprime le désir de choisir un remplaçant à Judas, en s’appuyant sur un des textes des psaumes.... Ils réfléchissent et soumettent la question aux 120 réunis, dont aucun d’eux n’est baptisé du Saint-esprit non plus !
Ils ne le seront que plus tard, juste un peu après !
Deux noms sortent et ils tirent au sort le nom de Mathias…..
Christ lui a choisi tous ces apôtres par l’Esprit( il ne faisait rien sans consulter son Père) !

Et içi , voilà que les disciples encore tout " bouleversés " par la résurrection, le reniement de pierre et leur fuite ,choisissent charnellement un membre , une pierre de ces douze " fondations " ; un homme qui se devrait d'être un " ambassadeur " de Christ sur la terre ,.c'est-à-dire un apôtre.
De plus ,n’étant pas encore rempli du Saint-Esprit (condition no1 pour manifester quelque ministère que ce soit), voilà que tous dans" leur chair ", désignent Mathias comme le douzième apôtre, dont on entendra jamais plus parlé....

Comment le firent -ils? En tirant au sort , exactement comme les soldats au pied de la croix se sont partagés la tunique du Maître !

On est loin d’un choix et d’une marche par l’Esprit…!
Or ,quelques temps plus tard, très peu de temps après d’ailleurs, l’Esprit désigne Saul de Tarse pour son service extraordinaire ! Le ressuscité lui-même lui apparaîtra , lui parlera et lui confirmera le choix divin…..Il sera d’ailleurs , marqué du sceau de Dieu( qui est le baptême du Saint Esprit) dès qu’ Ananias rempli lui-même du Saint-Esprit , lui aura imposé les mains en priant !

Qui est Paul ? Celui à qui Dieu a fait plus de révélations qu’à aucun autre !
Celui dont Dieu a prévu de nous laisser de nombreux textes " révélés "! Les lettres de Paul prennent la plus grande place dans le nouveau testament, exception faite des 4 Evangiles !
Ce n’est donc point par hasard que Dieu a permis que cet enseignement extraordinaire éclaire et illumine ainsi le message de la Bonne Nouvelle ! Message entièrement révélé qui par son sens profond ,nous démontre totalement et mieux que quiconque son essence et sa perfection spirituelle....
Y a-t-il eu un apôtre qui souffrit autant dans sa personne, dont la vie ne fût que miracles et dont la puissance spirituelle fût jusqu’ici inégalée ?

Qui manifesta probablement tous les dons spirituels ? Qui parlait en langues plus que nous tous, pour s'édifier!
Qui pût expliquer tout , le sens profond de tout. ?

Lui –même,ce traitant" d'avorton ", décrit parfaitement son Ministère et par moment se sent même obligé de dire et de souligner qu’il ne fût point choisi par la chair ou par des hommes ,mais par le Ressuscité lui-même !
(il faisait sans doute allusion au choix de Mathias,qu'avait fait les anciens).

Il dira maintes fois : "Paul ,appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu "!
Ou encore dans Galates1 :1 où il dit : "De la part de Paul, chargé d’être apôtre non point par les hommes ou par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus-Christ et par Dieu qui l’a ramené des morts. "

Paul fût appelé à être l ’apôtre des paiens, c’est sa mission principale et Pierre fût choisi pour ceux de son peuple, les Juifs....
Or que voit-on ? Que les premiers chrétiens , après un siècle ou deux(+-) vont baser leur doctrine et " leur fondation " doctrinale sur Pierre....
Or Rome qui est le centre du paganisme, va créé tout sur Pierre, qui fût pourtant choisi principalement et établi pour son propre peuple( les juifs) !
La bible est bien claire là –dessus.

Alors pourquoi pas sur Paul, choisi par Dieu pour les paiëns ?
Pourquoi pas sur l’enseignement de Paul plus draconien ,dont les écrits sont clairs , sévères et mieux expliqués en profondeur ,quand à la Bonne Nouvelle !
Pierre dira en parlant de lui:Que Paul savait par révélation des choses difficiles à comprendre...et qu’il les a écrites avec toute la sagesse de Dieu !
Paul est monté au troisième ciel, il a vu des chose incroyables et il n’est aucun enseignement qui soit aussi fertile , révélateur et aussi puissant !
Mais la " chair " a choisi pour les paiëns, une autre pierre de fondation que Paul, elle a pris et a bâti sur Pierre, jusqu’à peu près maintenant....

Cet enseignement de Paul a été caché et ausculté volontairement....Car il décrivait des conditions draconiennes stipulées par Dieu, pour être véritablement sauvé et transformé !
Il ne s'adressait pas à une multitude, mais à un petit nombre d'élus!
Si on enlève, les lettres de Paul et les actes qui racontent beaucoup de sa vie chrétienne, que va-t-on comprendre des évangiles ?.
Qui va parler des dons spirituels, de l’Eglise, de la doctrine détaillée, qui va dépeindre la valeur et la puissance de la croix, du sang, des meurtrissures, de la mort, de la résurrection !
A part Pierre qui, s’il a tout compris par révélation, a plus difficile de le détaillé...ou de Jean qui est plus "mystique"?
Supprimer un peu les actes , toutes les lettres de Paul ainsi que celle aux Hébreux(qui provient sans doute d’un disciple de Paul (Apollos), puis essayer de faire comprendre à un débutant dans la foi ,ce que vous savez maintenant ,sans l’enseignement de Paul ainsi supprimé!

Il ne comprendra que peu de chose !
N’est ce pas étrange ?Que pendant des lustres et des lustres, on a éclipsé le meilleur de l’enseignement qui est," le grand secret de Jésus-Christ " révélé par l’Esprit au travers de Paul…..

Depuis ce jour sombre , a commencé l’apparition du mot " trinité " qui n’existe pas dans la bible ; ensuite, de plus en plus ,se glissa nombre d’ erreurs de plus en plus grandes et désastreuses au point de vue doctrinale et sur la bonne nouvelle! .
Vous savez qu'en Occident principalement,cet enseignement en partie amputé et faussé , nous fût ancré dans le subconscient dès l’âge de 7 ans ….depuis des générations ? Qu’ IL EN DEMEURE DES GERMES ....
Comme tout demeure inconsciemment enfoui au plus profond de nous, il est difficile si ce n’est que par révélation divine , d’en sortir et de s’en libérer!
Pourquoi dès lors s’étonner que la plupart prennent seulement le pardon de leurs fautes dans leur foi en Christ, mais laissent tout le reste souvent par ignorance mais aussi ,par refus d’aller plus loin!

On fuit aujourd’hui le châtiment (du moins le croit-on),mais on ne veut guère être autrement et naître de nouveau , c'est à dire renoncer à soi -même une fois pour toute , ce que faisait l’Eglise primitive !

Pourquoi souligner le " mauvais choix " du douzième apôtre ?
N’y a-t-il pas d’autres choses qui diffèrent dans les écritures quand c’est relaté par l’un ou par un autre? Certains ne disent ils pas que les deux brigands se moquaient aussi de Jésus sur la croix,alors qu’il est manifeste ,qu’il n’y en avait qu’un pour s'en moquer?
Et que pour l'autre sur base de sa repentance , il nous est laissé le plus grand témoignage de conversion et de la grâce de Dieu qui ait existé!

Comment a t- on pu faire cet erreur ?
N’est-il pas dit à certains endroits de la bible , qu’il y avait deux possédés de démons Géraséniens qui furent délivrés par Jésus , alors qu’il est manifeste qu’il y en avait qu’un !
Pourtant ce fût un grand passage de la bible et de l'amour de Dieu qui est renseigné là !
Mes amis,ne confondons point la lettre avec la Parole de Dieu " révélée "!.
Non, je crois qu’il est bon dans ce siècle qui est peut-être celui qui verra l’enlèvement de L’Eglise, de rétablir ce qui est ,de ce qui n’est pas....
Le tort que l’on a , c’est de répéter tout sans vérifier ,sans se laisser " révéler "les choses par le Maître !
On colporte alors des erreurs , et de fausses affirmations qui nuisent à la construction du corps de Christ !
C’est la raison des vrais ministères et de la nécessité du baptême du Saint Esprit.....

Chacun se fera une opinion...selon son niveau à lui ;là où il est arrivé sur son chemin avec Christ , à un croisement peut-être dans sa foi,dans sa façon de faire et de le suivre !

Ce que je remarque mes amis , c’est que peu cherchent à être rempli et baptisé du Saint Esprit, qui est le consolateur qui enseigne tout et qui rapelle toutes choses !

Peu ont soif et faim d’être à lui et de vivre par lui !
On en connaît intellectuellement le chemin , mais pas suffisamment avec son cœur….pour y aller et le recevoir!
En réalité, il ne se passe plus grand-chose ...et la véritable raison est
que presque tout, prend sa source dans la " chair "ou dans le " Moi " du chrétien , qui bien qu’il aime s’entretenir de Dieu , ne lui obéit pas et ne le croit pas pleinement !
J’aimerais que tous comprennent ce qui est écrit là , sous vos yeux, que chacun puissent en avoir la révélation …car le temps presse, le Seigneur est à la porte…
Oui Laodicée d’aujourd’hui, tu te crois riche et tu crois n’avoir besoin de rien ; cependant L’Esprit te porte à acheter chez Christ de l’or purifié par le feu, de t’acheter des vêtements blancs pour te vêtir et cacher ta nudité ainsi que d’obtenir un collyre pour nettoyer et ouvrir tes yeux !

Qui remportera la victoire ? Que Dieu vous bénisse tous au prorata de vos besoins en lui, et heureux celui qui comprendra !
Auteur : Gilles
Date : 04 nov.06, 17:05
Message : Cher Didier .
La Bible si tu moins ont a un certain respect pour elle ,ont dois convenir qu'elles contiens des passages qui identifies clairement la Divinité du Seigneur :D et d'autres qui identifié clairement son humanité. :D
Il sembles que ta jamais remarquer qu’ont n’a jamais contredit les textes lorsque Christ affirme son humanité part contre vous vous faites les champions de contredire sa Divinité lorsque Christ l'affirme clairement !
Cherchez le BUG !
:wink:
Auteur : Gilles
Date : 04 nov.06, 17:08
Message : Pour melchior
Voici ma réponse : :D :D :D :D :D :D :D suivre un petit cours de Bible peut-etre :roll:
Auteur : Téo
Date : 04 nov.06, 20:47
Message :
Gilles a écrit :Pour melchior
Voici ma réponse : :D :D :D :D :D :D :D suivre un petit cours de Bible peut-etre :roll:
Je ne serais pas aussi catégorique.

Melchior a des arguments au sujet de l'apostolat de Paul qui méritent d'être analysés et médités.
Auteur : Didier
Date : 04 nov.06, 20:48
Message :
Gilles a écrit :Cher Didier .
La Bible si tu moins ont a un certain respect pour elle ,ont dois convenir qu'elles contiens des passages qui identifies clairement la Divinité du Seigneur :D et d'autres qui identifié clairement son humanité. :D
Il sembles que ta jamais remarquer qu’ont n’a jamais contredit les textes lorsque Christ affirme son humanité part contre vous vous faites les champions de contredire sa Divinité lorsque Christ l'affirme clairement !
Cherchez le BUG !
:wink:
Nous ne contredisons pas systématiquement la divinité de Jésus, car c'est là une vérité capitale à laquelle les Témoins de Jéhovah souscrivent sans réserve. Toutefois, comme nous en avons déjà parlé, il est important de définir ce que cette divinité implique, mais également ce qu'elle ne sous-entend pas. De cela, nous en avons déjà longuement discuté...

Bien cordialement,

Didier
Auteur : melchior
Date : 04 nov.06, 20:49
Message : Gilles a dit:
"Pour melchior
Voici ma réponse : suivre un petit cours de Bible peut-etre "
-------------------------------------------------

je ne répondrai pas "sur ton impertinence abituelle"....

mais toi qui se fait le "chantre" de démolir les sectes,à l'occurence tous ce qui n'est pas catholique,je te signale aimablement:
1.Que la Bible ne s'étudie pas ,on la mange avec l'ESprit !
C'est au pied de son auteur qu'il faut sasseoir et non ,aux pieds de ceux qui se disent des maîtres ......

2.Quand au développement de ce que j'ai dit:BIBLIQUEMENT TU NE SAURAIS DEFAIRE CE QUI EST!
L'envelopper du mensonge ,oui!.....Mais pas détruire ce qui est !
Reconnaître la vérité détruirait vos dogmes et erreurs....
Quand Jésus a dit aux disciples:D'attendre de recevoir le Saint -Esprit avant de faire quoique ce soit, c'était pour éviter cela....et chose semblable!

Ce qui te manque ainsi qu'à beaucoup ,c'est justement cette grâce d'avoir été baptisé vraiment du Saint-Esprit!
Auteur : Gilles
Date : 05 nov.06, 08:49
Message :
1.Que la Bible ne s'étudie pas ,on la mange avec l'ESprit !
C'est au pied de son auteur qu'il faut sasseoir et non ,aux pieds de ceux qui se disent des maîtres ......
Alors demandes a ton Saint-Esprit personnel qu'il t'informes un tout petit sur l'histoire :wink:
2.Quand au développement de ce que j'ai dit:BIBLIQUEMENT TU NE SAURAIS DEFAIRE CE QUI EST!
Si cela serais très simple :j'en vois point l'intérêt de te renseigner étant donner ta grande ouverture d'esprit :
''L'envelopper du mensonge ,oui!...
..''
Mais pas détruire ce qui est !
Pardon mais icitte c’est la nouvelle interprétation de toi-même et dires qu'il a fallut attendre ta venue pour être enseigner .Cherchez le bug :idea:
Reconnaître la vérité détruirait vos dogmes et erreurs....
D'autres avant toi ,ont cru y parvenir mais ils avaient ignorez les promesses du Seigneur a l’endroit de SON Église ,mais si tais heureux de donner des coups d'épée dans l'eau :poursuis . :D :D Chacun trouve son bonheur là ou il crois être :wink:
Quand Jésus a dit aux disciples:D'attendre de recevoir le Saint -Esprit avant de faire quoique ce soit, c'était pour éviter cela....et chose semblable!
Il serais bien que tu inscrit les référence lorsque tu fait dires a Christ des propos .
Ce qui te manque ainsi qu'à beaucoup ,c'est justement cette grâce d'avoir été baptisé vraiment du Saint-Esprit!.
Cher ami ,il ne faut point confondre l'esprit personnel avec l'Esprit-Saint .
_ Je te ferais remarquer en passant que même dans ta communauté come tu dit ''il t'ont cuit ''alors que c'est dans cette communauté que tu as dit avoir reçut L'Esprit-Saint(sic..) C'est drôle ,il y en as surement eux d’autres /qui bien avant et après toi/ ont reçut ce que tu définit comme étant l'Esprit-saint :malgré cela leurs esprits-saints :ta cuit :idea:
_C'est spéciale comme Esprit-saint tu trouves point : :shock: moi si. :wink:
Auteur : LumendeLumine
Date : 06 nov.06, 06:42
Message :
Didier a écrit : Ne lit-on pas dans la Bible: "Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs" - Jean 4:22; Bible de Jérusalem (c'est moi qui souligne).

Que signifie ce "nous", sinon que Jésus s'inclut lui-même dans ceux qui adorent le Père, n'est-ce pas?

Paul a écrit: "Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous qui règne sur tous, agit par tous et habite en nous tous" - Ephésiens 4:5,6; Parole Vivante: A. Kuen.

Qui est le "seul Dieu et Père de tous" mentionné ici? N'est-il pas le "Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui possède toute gloire" dont Paul avait parlé dans l'introduction à sa lettre (Eph. 1:17)?

Lorsque Paul parle d'un " seul Dieu et Père de tous " (Eph. 4:6), le pronom « tous » n'inclut-il pas le Fils ? Paul n'a-t-il pas introduit sa lettre par ces mots: "Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ"?(Eph. 1:3). Si ce "seul Dieu et Père de tous" "règne sur tous" (littéralement: " au dessus de tous "), comme le précise Paul, il est par conséquent "au dessus" de Jésus, n'est-ce pas?

Comment concilier ces déclarations très claires, avec le dogme de la Trinité?

Bien cordialement,

Didier
Bonjour Didier,

Je suis content que vous posiez de bonne foi ces questions. Ne connaissez-vous pas le Contra Gentiles, écrit au XIVe siècle par Thomas d'Aquin, où les arguments que vous me soumettez sont discutés? Croyez-vous sincèrement que le théologien catholique s'aveugle quand il tombe sur ces versets, qu'ils n'ont pas eu d'explication cohérente avec le dogme de la Trinité dans l'Histoire? Je vous répondrai donc avec le Contra Gentilesdans lequel sont si bien exposées les diverses hérésies qui ont eu cours au sujet de la divinité du Christ. Je le prendrai du livre 4, question 6, 7 et 8, sur les idées d'Arius (car elles sont semblables aux vôtres) concernant la nature du Fils de Dieu.

Pour votre premier argument, d'après lequel si Jésus adore le Père, c'est que le Père est Dieu et que Jésus ne l'est pas; il est englobé aussi dans ceci: "6. Recevoir un ordre, obéir, prier, être envoyé, tout cela n'est-il pas le fait d'un inférieur? Or, tout cela, on le voit affirmer du Fils: Selon le commandement que mon Père m'a donné, j'agis. Il s'est fait obéissant à l'égard du Père, jusqu'à la mort. Je prierai mon Père et il vous donnera un autre Paraclet. Lorsque fut arrivée la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils. Le Fils est donc inférieur au Père, et lui est soumis."

Il répond:

6. Tout ceci se rapporte au Fils pour autant qu'il est soumis au Père, ce qui n'a lieu qu'en raison de l'humanité qu'il a assumée. Le Père commande donc au Fils en tant que celui-ci lui est soumis en raison de sa nature humaine. Les paroles du Seigneur le montrent bien. Lorsqu'il dit: J'agis ainsi afin que le monde connaisse que j'aime mon Père et selon le commandement qu'il m'a donné, la suite du texte montre la portée de cet ordre: Levez-vous, allons-nous-en. Il parle ainsi au moment d'entrer en sa Passion; il est donc évident que l'ordre qu'il reçoit de souffrir ne lui est adressé qu'en raison de sa nature humaine. De même quand il dit: Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. Ces commandements s'adressaient au Fils en tant qu'il était aimé de son Père à titre d'homme, tout comme c'était des hommes que le Fils aimait dans la personne de ses disciples. Que ces commandements du Père à son Fils soient à prendre sous le rapport de la nature humaine assumée par le Fils, l'Apôtre le montre quand il dit que le Fils a obéi au Père en tout ce qui intéresse la nature humaine, S'étant fait obéissant envers son Père jusqu'à la mort. Que ce soit aussi sous le rapport de son humanité qu'il convenait au Fils de prier, l'Apôtre le montre bien quand il dit: Dans les jours de sa chair, ayant avec de grands cris et avec larmes offert des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, il a été exaucé pour sa piété. C'est sous un certain rapport aussi, comme le montre l'Apôtre, que le Fils est dit envoyé par le Père: Dieu a envoyé son Fils, formé d'une femme. Il est dit envoyé, par cela même qu'il a été formé d'une femme: d'être envoyé lui revient donc pour autant qu'il a assumé la chair. Aucun de ces textes, c'est l'évidence même, ne peut donc prouver que le Fils est soumis au Père, si ce n'est en raison de la nature humaine. Une remarque est cependant nécessaire: il est dit du Fils qu'il est envoyé par le Père, de manière invisible, en tant que Dieu, et cela sans préjudice de l'égalité qu'il a avec le Père; nous le montrerons plus loin quand nous traiterons de la mission de l'Esprit-Saint.

En deuxième lieu, pour ce qui est des nombreuses fois où les mots "Dieu" et "Père" sont mis comme en équivalence dans les Écritures, en opposition à celui de Fils, saint Thomas ne cite que deux cas qui je l'espère vous donneront satisfaction quant à ceux que vous mentionnez; c'est en effet la même logique.

1. Le Fils dit, en effet, en s'adressant au Père: La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu. Seul donc, le Père est vraiment Dieu; et comme le Fils n'est pas le Père, il ne peut être vraiment Dieu.

2. Dans la Ire Épître à Timothée, l'Apôtre écrit:Tu garderas les commandements sans tache et sans reproche, jusqu'à la manifestation de Notre-Seigneur Jésus-Christ, que fera paraître en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs, qui seul possède l'immortalité et qui habite une lumière inaccessible. Ces mots marquent bien une différence entre Dieu le Père qui manifeste et le Christ qui est manifesté. Seul donc, Dieu le Père qui manifeste est le puissant Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs; seul il possède l'immortalité, seul il habite une lumière inaccessible. Seul, donc, le Père est vraiment Dieu. Non point le Fils.

Il répond:

1. Lors donc que le Seigneur dit en s'adressant à son Père: Qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, l'interprétation de cette parole n'est pas que le Père seul est le vrai Dieu, comme si le Fils n'était pas vraiment Dieu, - le témoignage de l'Écriture prouve clairement le contraire -, mais il faut comprendre que cette unique et véritable déité convient au Père de telle manière que le Fils n'en est pas exclu. Il est d'ailleurs remarquable que le Seigneur ne dit pas: Qu'ils connaissent le seul vrai Dieu, comme si le Père seul était Dieu, mais bien qu'ils te connaissent, et il ajoute: Le seul vrai Dieu, pour montrer que le Père dont il se proclamait le Fils était le Dieu en qui se trouve la véritable et unique divinité. Et parce qu'un vrai fils doit être de même nature que son père, la conséquence en est que cette unique et véritable divinité convient au Fils, bien loin que le Fils en soit exclu. Aussi saint Jean, à la fin de sa Première Épître, commentant pour ainsi dire ces paroles du Seigneur, attribue-t-il au vrai Fils ce que celui-ci dit ici du Père: Que nous connaissions le vrai Dieu et que nous soyons en son vrai Fils. Celui-là est le Dieu véritable et la vie éternelle. Quand bien même le Fils aurait affirmé que seul le Père était le vrai Dieu, il n'en faudrait pas conclure pour autant que le Fils est exclu de la véritable divinité: le Père et le Fils étant un seul Dieu, tout ce qui est attribué au Père en raison de la divinité est par le fait même attribué au Fils, et réciproquement. Ce n'est pas parce que le Seigneur dit que Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père et que personne ne connaît le Père si ce n'est le Fils, qu'il faille comprendre que le Père et le Fils ne puissent se connaître eux-mêmes.

2. Il est donc clair que la véritable divinité du Fils n'est pas exclue par ces paroles de l'Apôtre:... Que fera paraître en son temps le bienheureux et unique souverain, le Roi des Rois et le Seigneur des Seigneurs. Ce n'est pas le Père qui est nommé là, mais ce qui est commun au Père et au Fils. Que le Fils, lui aussi, soit Roi des rois et Seigneur des seigneurs, l'Apocalypse le montre en effet clairement: Il était revêtu d'un vêtement teint de sang, et son nom était Verbe de Dieu, et encore: Sur son vêtement et sur sa cuisse il porte écrit: Roi des rois et Seigneur des Seigneurs. Pas davantage le Fils n'est-il exclu de la réalité qu'exprime cette parole: Lui seul possède l'immortalité, alors qu'il confère l'immortalité à ceux qui croient en lui, selon la parole rapportée par saint Jean: Celui qui croit en moi ne mourra point pour toujours. Quant à la proposition suivante: Celui que personne d'entre les hommes n'a vu ni ne peut voir, elle s'applique certainement au Fils, puisque le Seigneur dit que Personne ne connaît le Fils si ce n'est le Père. Qu'on n'objecte pas que le Fils s'est rendu visible, car c'est selon la chair que cela s'est fait. Selon sa divinité, le Fils, tout comme le Père, est invisible. D'où la parole de l'Apôtre: Sans contredit, c'est un grand mystère de la piété, celui qui a été manifesté dans la chair. Le fait d'affirmer comme nécessaire la différence entre celui qui manifeste et celui qui est manifesté n'oblige pas à croire que cela soit dit du Père seul. Le Fils en effet se manifeste lui-même; il le dit en Jean: Celui qui m'aime, mon Père l'aimera, et moi aussi, je l'aimerai et je me manifesterai à lui. Aussi lui disons-nous: Montre-nous ton visage et nous serons sauvés.


Ce qu'on ne trouve pas dans votre littérature, c'est de réfutation consistante aux arguments invoqués dans la réfutation comme telle de l'hérésie selon laquelle le Fils de Dieu n'est pas Dieu (l'hérésie arienne).
Je n'en cite que quelques-uns:

"Si le Christ est le véritable Fils, il s'ensuit nécessairement qu'il est Dieu véritable. Ce qui est engendré, même s'il naît de la substance de celui qui l'engendre, ne peut être appelé vraiment fils que s'il est de même espèce que celui dont il procède. Si donc le Christ est vrai Fils de Dieu, il faut qu'il soit vrai Dieu. Il n'est donc pas une créature."

"Nous l'avons montré au Livre Premier: est l'essence même de Dieu tout ce que Dieu possède en lui. Or tout ce que le Père possède, appartient au Fils. Celui-ci l'affirme: tout ce que le Père possède est à moi; et, s'adressant au Père, de dire encore: tout ce qui est à moi est à toi, tout ce qui est à toi est à moi. Le Père et le Fils ont donc même essence et même nature. Le Fils n'est donc pas une créature."

"Rien de créé ne peut s'égaler à Dieu. Or le Fils est égal au Père. Les Juifs cherchaient à le tuer, est-il écrit, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son Père, se faisant l'égal de Dieu. Tel est bien le sens du récit de l'Évangéliste dont le témoignage est véridique: le Christ se disait Fils de Dieu, égal à Dieu, et, pour cette raison, les Juifs le persécutaient. "
Auteur : Didier
Date : 06 nov.06, 09:50
Message : Bonjour LumendeLumine,

J'ai lu attentivement, et avec beaucoup d'intérêt, votre réponse qui je n'en doute pas, est l'expression d'une réflexion sincère. En bref, et pour résumer la pensée de Thomas d'Aquin, "tout ceci se rapporte au Fils pour autant qu'il est soumis au Père, ce qui n'a lieu qu'en raison de l'humanité qu'il a assumée". Cette manière d'envisager la subordination du Fils au Père est toujours soutenue par les tenants de la Trinité de nos jours, ce qui n'est pas sans soulever un certain nombre de questions.

Jean 4:22 présente le Fils comme un adorateur du Père. C'est pourquoi durant son ministère terrestre, Jésus a pu l'appeler "mon Dieu" (Mat. 27:46). Le Dieu de Jésus était le même que celui des Juifs: "Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu" - Jean 20:17. Les relations qui unissaient Jésus (dans la chair) à son Père étaient celle d'un adorateur vis à vis de son Dieu. Ces relations changeraient-elles lorsque Jésus serait glorifié dans sa position céleste, après sa résurrection?

J'ai cité Ephésiens 4:5,6 où l'apôtre Paul dit du "seul Dieu et Père de tous", qui est aussi le "Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ" (Eph. 1:17), qu'il est "au dessus de tous". A quelle conclusion logique parvient-on, sinon que Dieu est "au dessus" du Fils? Paul ne parle pas ici de Jésus dans sa condition d'homme. Non, à l'époque où il rédige sa lettre, Jésus est déjà glorifié dans sa position céleste. L'apôtre en parle comme de celui qui est "bien au-dessus de tout gouvernement, et pouvoir, et puissance, et seigneurie" - Eph. 1:21. Pourtant, même dans cette condition, Jésus a un Dieu "au dessus" de lui, son "Dieu et Père".

On comprend également pourquoi Jésus a pu s'exprimer de la sorte, bien après sa résurrection et son ascension au ciel: "Le vainqueur, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu (...) j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu" - Rév. 3:12. Jésus n'était plus dans sa condition humaine, mais il désignait toujours son Père par l'expression "mon Dieu". Oui, Le Fils était toujours un fidèle adorateur de son Père.

Thomas d'Aquin cite 1 Jean 5:20, laissant entendre que l'apôtre "attribue" au Fils une expression qui se rattache au Père: "le Dieu véritable". Toutefois, l'ambiguité de ce texte, quant à sa traduction, n'est plus à démontrer. Comme je l'explique sur mon site, le démonstratif "celui-là" (grec: houtos) peut se rapporter à son antécédant le plus proche ("Fils") comme le plus éloigné ("le véritable"; c'est à dire Dieu le Père). Un ouvrage de référence fait très justement remarquer:

"Le pronom houtos se réfère parfois, non pas au nom qui grammaticalement est le plus près, mais à celui plus éloigné qui, étant le principal sujet, est très nettement le plus présent dans la pensée de l'écrivain, et vu par lui comme le plus proche dans l'ordre logique (...) En 1 Jean 5:20, [nous lisons] houtos estin ho alêthinos theos, c'est à dire ho theos [le Père], et non Christos (qui précède immédiatement), comme les anciens théologiens, sur des considérations doctrinales, le maintinrent. Car, en premier lieu, alêthinos theos est un attribut constant et exclusif du Père; deuxièmement, une mise en garde contre l'idolâtrie fait suite, et alêthinos theos contraste invariablement avec eidôla [idole]" - A Grammar of the New Testament Diction; p. 168; G.B. Winer.

Pour de plus amples renseignements sur ce que la Bible enseigne au sujet de la divinité de Jésus, et de sa position vis à vis de son Père, vous trouverez peut-être utile de consulter l'article que j'ai publié sur mon site: Les Témoins de Jéhovah et la divinité de Jésus.

Bien cordialement,

Didier
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 06 nov.06, 10:08
Message :
Quand bien même le Fils aurait affirmé que seul le Père était le vrai Dieu, il n'en faudrait pas conclure pour autant que le Fils est exclu de la véritable divinité: le Père et le Fils étant un seul Dieu, tout ce qui est attribué au Père en raison de la divinité est par le fait même attribué au Fils, et réciproquement.
Si c'était vraiment le cas, le Père aurait appelé son Fils, "Dieu" et aurait pourquoi pas dit de son Fils qu'il est son Dieu. Or, des deux, il n'y a que le Fils qui appelle le Père "Dieu", et dit de lui qu'il est son Dieu. Il n'y a donc pas de réciprocité et pas non plus d'égalité. Celui qui est le Dieu de l'autre lui est supérieur, c'est logique. Or jusqu'à nouvel ordre, le Fils a un Dieu, le Père n'en a pas. Et si un Dieu a un Dieu, où va t-on ?
"Si le Christ est le véritable Fils, il s'ensuit nécessairement qu'il est Dieu véritable. Ce qui est engendré, même s'il naît de la substance de celui qui l'engendre, ne peut être appelé vraiment fils que s'il est de même espèce que celui dont il procède. Si donc le Christ est vrai Fils de Dieu, il faut qu'il soit vrai Dieu. Il n'est donc pas une créature."
Je ne crois pas que l'on puisse réfuter que Jésus aie la nature divine, nature qu'il a en tant que Fils engendré par le Père. On engendre logiquement quelqu'un de même nature que soit, mais celui qui engendre ne saurait se confondre avec celui qui est engendré. Par ailleurs, la nature de Dieu n'est pas "Dieu", donc Dieu n'engendre pas "Dieu", mais un être de la même nature que Dieu.
Le Père et le Fils ont donc même essence et même nature. Le Fils n'est donc pas une créature."
C'est exact. Il n'est pas créature puisqu'engendré par le Père, donc nécessairement de même nature que le Père, donc que Dieu. C'est de la que vient la relation filiale. Mais celà implique que le Père aie une existance antérieure à celui qu'il engendre. C'est incontestable.

Pinnochio était le fils de Jepetto, mais créé, donc n'ayant pas la même nature humaine que lui. S'il avait été engendré, il aurait été humain. Ils auraient formé une famille, comme le Père et le Fils forme une famille. Ils ne sont pas égaux pour autant.
"Rien de créé ne peut s'égaler à Dieu. Or le Fils est égal au Père. Les Juifs cherchaient à le tuer, est-il écrit, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son Père, se faisant l'égal de Dieu. Tel est bien le sens du récit de l'Évangéliste dont le témoignage est véridique: le Christ se disait Fils de Dieu, égal à Dieu, et, pour cette raison, les Juifs le persécutaient. "
Ne pas confondre ce que les juifs disaient et ce que Jésus disait. Jésus n'a jamais prétendu être l'égal de Dieu, bien au contraire. Et dans la chair, il n'aurait jamais pu être égal à Dieu. Les accusations des juifs étaient mensongères, sans plus. Mais si je dis que je suis Fils de Dieu, on peut comprendre facilement que j'exagère de beaucoup, et que dans un certain sens, je veux me faire l'égal de Dieu. La jalousie des juifs a du les conduire à ce raisonnement. Mais jamais Jésus n'a prétendu être l'égal de Dieu. Ce serait oublier les fois où il dit que le Père est plus grand que lui. Il ne ment pas.
Auteur : LumendeLumine
Date : 06 nov.06, 11:06
Message : Dès qu'on accepte que Jésus est de la même nature que Dieu le Père, qu'il n'est pas créé, il s'ensuit nécessairement qu'il est avec lui un seul et même Dieu.

Car en effet Dieu est sa propre existence; il n'y a pas en lui composition d'essence et d'existence, ni aucune sorte de composition; car toute être formé de parties doit avoir une cause, chacune des parties étant impuissante à expliquer l'unité du tout (étant en puissance par rapport au tout); or Dieu, qui est cause première, n'a pas de cause. Ou encore le tout est plus grand que la somme des parties; mais en Dieu tout est infini; sa bonté, sa vérité, etc; il faut que tout cela soit une seule et même chose. Ou encore il ne peut y avoir ni composition de matière et de forme, Dieu n'étant pas fait de parties quantitatives; il ne peut y avoir composition de substance et d'accident, Dieu étant toujours identique à lui-même; et par le fait même, aucune sorte de composition puisque toutes se ramènent à celles-là. Il y a encore de très nombreuses raisons pour lesquelles il serait insensé de soutenir qu'en Dieu il puisse y avoir composition comme chez les humains ou d'autres créatures: elles sont exposées dans la première partie de la Somme Théologique (Ière partie, question 3) ainsi que dans la Somme Contre les Gentils. (Ière partie)

Il s'ensuit que la nature de Dieu est Dieu; Dieu n'est rien d'autre que ce qu'il est de toute éternité, il n'y a en lui pas de devenir, pas de puissance (au sens philosophique du terme), pas d'accident; il n'y a rien de plus que sa nature: Dieu est sa nature, son essence.
MLP a écrit :C'est exact. Il n'est pas créature puisqu'engendré par le Père, donc nécessairement de même nature que le Père, donc que Dieu. C'est de la que vient la relation filiale. Mais celà implique que le Père aie une existance antérieure à celui qu'il engendre.
Au contraire. Rien n'existe en-dehors de Dieu que par création: la création est en effet l'acte par laquel Dieu, qui existe par lui-même, fait exister ce qui sans lui n'existerait pas. Ce qui n'est pas créature ne peut être autre que Dieu; il n'y a pas de moyen terme entre être créé et être antérieur à toute création. Soit un être est différent de Dieu et dépend de lui quant à son existence, soit il est Dieu.

Si l'on dit donc du Fils qu'il n'est pas créature, mais engendré, c'est dire qu'il est ce même Dieu, en qui il y dès lors relations de filiation et de paternité.
MLP a écrit :Pinnochio était le fils de Jepetto, mais créé, donc n'ayant pas la même nature humaine que lui. S'il avait été engendré, il aurait été humain.
Seul Dieu est vraiment créateur; lorsque nous disons qu'homme créé un objet d'art, c'est analogiquement. En effet Pinnochio a bel et bien été formé par Jepetto mais pas ex nihilo; sa matière existait déjà. Quant à sa forme, elle provient en dernière analyse de Dieu, et Jepetto n'est ici qu'une cause seconde, cause libre, certes, mais incapable de donner l'existence à ce qui n'existe pas, ne la possédant pas soi-même en propre. L'homme ne créé donc pas; c'est Dieu qui créé, mais souvent par l'intermédiaire d'une créature. La créature, en effet, tient tout ce qu'elle a de Dieu; elle ne saurait rien faire venir à l'être si ce n'était Dieu qui passait par elle. Ainsi s'explique, par exemple, que la nature, qui a pourtant dans tous ses phénomènes des causes matérielles, est réellement l'oeuvre de Dieu.

La différence, dans le monde matériel, entre des êtres de même nature, comme les humains, provient de ce qu'ils ne résument pas à leur nature; mais tous ils sont sujets au devenir et aux innombrables aléas de la Nature. Ce n'est donc pas parce qu'ils sont de natures humaines différentes (ce qui ne veut rien dire, la nature humaine étant ce qu'il y a de commun à tous les hommes), mais bien parce qu'ils sont composés de matière et forme, substance et accident, et individués par la matière, que ces êtres de même nature se distinguent.
MLP a écrit :Ne pas confondre ce que les juifs disaient et ce que Jésus disait.
Or l'évangéliste ne dit pas : "les juifs disaient qu'il se faisait l'égal de Dieu", mais bien "les juifs cherchaient à le tuer parce qu'il se faisait l'égal de Dieu": ici celui qui affirme qu'il se faisait l'égal de Dieu, c'est l'évangéliste.
Didier a écrit :Jean 4:22 présente le Fils comme un adorateur du Père. C'est pourquoi durant son ministère terrestre, Jésus a pu l'appeler "mon Dieu" (Mat. 27:46). Le Dieu de Jésus était le même que celui des Juifs: "Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu" - Jean 20:17. Les relations qui unissaient Jésus (dans la chair) à son Père étaient celle d'un adorateur vis à vis de son Dieu. Ces relations changeraient-elles lorsque Jésus serait glorifié dans sa position céleste, après sa résurrection?
Pour la théologie catholique, ce raisonnement n'a pas de sens, car si Jésus a été glorifié, ce ne peut être que selon la chair, et non selon sa nature divine; car la nature divine (celle de Dieu) est celle de la perfection absolue et on ne saurait lui ajouter quoi que ce soit.

Les relations ne changent donc pas entre le Fils et Dieu après sa Résurrection, et cela ne pose pas de problème, parce qu'ontologiquement le Christ n'a pas changé de nature à la Résurrection; il a été glorifié selon la chair, et par Lui la nature humaine est donc rachetée; mais sa nature humaine demeure nature créée et donc soumise à Dieu.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 07 nov.06, 00:45
Message :
LumendeLumine a écrit :Dès qu'on accepte que Jésus est de la même nature que Dieu le Père, qu'il n'est pas créé, il s'ensuit nécessairement qu'il est avec lui un seul et même Dieu.
Le problème vient bien du fait que vous édictez des règles qui n'ont pas lieu d'être. En vertu de quoi devrait-on accepter ce principe qui n'est pas biblique, puisque rien dans les Ecritures ne soutient une telle thèse ?

On l'a déjà dit, le Fils n'est pas créé, mais engendré par le Père, donc nécessairement de même nature que lui. Et de fait, ayant une existance postérieure à celle de son Père qui l'a engendré. Ca ça reste logique. Dieu qui engendre reste donc le seul et unique Dieu, le Père, tandis que celui qui est engendré devient le Fils. Sans celà, rien n'explique la relation filiale. Au mieux ils seraient frères, mais pas Père et Fils.

Celà explique aussi pourquoi seul le Fils reconnait le Père comme son Dieu et non l'inverse. C'est incontestable. Si Père et le Fils sont un seul et même Dieu, il est impossible d'expliquer pourquoi le premier n'a pas de Dieu, et que le second a pour Dieu le premier. Il ne peut y avoir d'égalité dans cette relation.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 07 nov.06, 01:36
Message :
LumendeLumine a écrit :Au contraire. Rien n'existe en-dehors de Dieu que par création:
Encore une affirmation gratuite. Le Fils pourtant est engendré par le Père. Pourquoi employer ce terme se vous ne lui conservez pas son sens ?
LumendeLumine a écrit :Ce qui n'est pas créature ne peut être autre que Dieu; [...] Si l'on dit donc du Fils qu'il n'est pas créature, mais engendré, c'est dire qu'il est ce même Dieu, en qui il y dès lors relations de filiation et de paternité.
Affirmation sans le moindre fondement. L'engendrement est une création de même nature que soit. On engendre ce qui n'existe pas encore, pas quelque chose qui existe.

ENGENDRER :
Provoquer la genèse de.
Donner la vie (généralement par voie sexuée) à un être de même espèce.


Il y a dans "engendrer" la notion incontestable de commencement, de début de vie. Refuser de donner au terme son sens pour justifier une doctrine, c'est malhonnête.
Auteur : LumendeLumine
Date : 07 nov.06, 05:55
Message :
MLP a écrit :On l'a déjà dit, le Fils n'est pas créé, mais engendré par le Père, donc nécessairement de même nature que lui.
J'ai bien l'impression que votre définition de "engendrer" c'est "créer un être de même nature que soi". Engendrer ne serait qu'un type particulier de création. En fait, vous le dites explicitement: "L'engendrement est une création de même nature que soit. On engendre ce qui n'existe pas encore, pas quelque chose qui existe. "
Alors comment pouvez-vous soutenir qu'il n'est pas créé?

Entendons-nous au moins au sujet du terme "créer": c'est poser hors du néant, c'est faire exister ce qui n'existe pas de soi, nécessairement.

Or ne niez pas que dans votre acception de l'Évangile le Fils est une créature; car on ne peut pas soutenir qu'il existe un moyen terme entre Dieu et ce qu'il fait exister; un tel moyen terme est absolument inconcevable. Soit il est Dieu, soit il est créature.

Or comment comment pouvez-vous le mettre au nombre des créatures, si "par lui toutes choses ont été faites?" (Jn 1) Qui est-il, sinon Dieu, puisque "sans lui rien n'a été fait de ce qui existe"? (Jn 1)? L'insistance de l'évangéliste sur le rôle éminent du Fils dans la création toute entière le place avant toute création: il n'y a d'autre choix que de conclure qu'il est Dieu.

Admettons cette instance: vous pourriez définir la création comme "poser hors du néant un être de nature différente de soi". Or Saint Jean est suffisamment explicite pour montrer l'arbitraire de cette définition. Si sans le Fils "rien n'a été fait de ce qui existe", le Fils n'a pas été fait, un point c'est tout.

Par ailleurs, on ne peut admettre que Dieu puisse créer un être de même nature que Lui. En effet, il est l'Être même et toute perfection; mais alors en quoi se distinguerait de lui un autre souverainement parfait? La distinction entre deux êtres de même nature n'est possible que si ces natures sont limitées en perfection et tolèrent la variation; mais dans l'Être absolu, nulle variation possible; nulle distinction possible donc, entre deux êtres qui seraient de nature divine. Dieu est unique, non par accident, mais par nature.
MLP a écrit :Et de fait, ayant une existance postérieure à celle de son Père qui l'a engendré.
Pas s'il est engendré de toute éternité et de la même substance que Dieu. Vous transposez ce qui s'applique aux êtres matériels que nous sommes à Dieu, mais c'est illégitime. Le Fils est le Verbe de Dieu (Jn 1); il est engendré de Dieu comme le Verbe est engendré par une intelligence; et le verbe est d'autant plus uni à l'intelligence que l'acte d'intellection est parfait. Or en Dieu, l'acte d'intellection sur lui-même étant souverainement parfait, son Verbe lui est strictement identique. Ce sont là des considérations fort abstraites, mais Verbe est bien le terme employé par Saint Jean pour désigner le Fils de Dieu; prouvant ainsi que sa génération n'est pas du même genre que celle qui se retrouve dans le monde matériel; mais elle est spirituelle, et en ces termes nous pouvons comprendre qu'elle n'implique pas de séparation entre celui qui engendre et celui qui est engendré; ils sont un seul et même être parfait, Dieu, et ne se distinguent que par cette relation d'acte d'intelligence à Verbe, de Père à Fils.
MLP a écrit :Celà explique aussi pourquoi seul le Fils reconnait le Père comme son Dieu et non l'inverse. C'est incontestable. Si Père et le Fils sont un seul et même Dieu, il est impossible d'expliquer pourquoi le premier n'a pas de Dieu, et que le second a pour Dieu le premier.
Là où l'Écriture présente les relations du Fils de Dieu à son Père comme celle d'une créature à Dieu, il faut comprendre que c'est parce que le Fils a assumé une chair humaine; et que cela ne porte pas atteinte à son identité avec Dieu.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 07 nov.06, 10:02
Message :
LumendeLumine a écrit :J'ai bien l'impression que votre définition de "engendrer" c'est "créer un être de même nature que soi". Engendrer ne serait qu'un type particulier de création. En fait, vous le dites explicitement: "L'engendrement est une création de même nature que soit. On engendre ce qui n'existe pas encore, pas quelque chose qui existe. "
C'est l'exacte définition du terme "engendrer". C'est donc un création, une genèse, un commencement de vie.
LumendeLumine a écrit :Alors comment pouvez-vous soutenir qu'il n'est pas créé?
Afin de le différencier de toutes les autres créations de Dieu. Je ne dirai jamais : "j'ai créé mon fils", mais : "j'ai engendré mon fils". Je ne vais donc pas dire que mon Fils est ma création. Je ne vois donc pas pourquoi je dirai que le Fils a été créé par Dieu, mais bel et bien engendré pour marquer qu'il est bien un être de même nature que Dieu.

Il n'en demeure pas moins que s'il y a engendrement, il y a création d'un nouvel être. C'est irréfutable ! Il suffit d'ouvrir un dictionnaire.
LumendeLumine a écrit :Entendons-nous au moins au sujet du terme "créer": c'est poser hors du néant, c'est faire exister ce qui n'existe pas de soi, nécessairement.
Exact ! Le seul à avoir toujours exister, c'est Dieu. Tout ce que Dieu a engendré ou créé n'existait pas auparavant. Or le Fils a été engendré par Dieu.
LumendeLumine a écrit :Or comment comment pouvez-vous le mettre au nombre des créatures, si "par lui toutes choses ont été faites?" (Jn 1) Qui est-il, sinon Dieu, puisque "sans lui rien n'a été fait de ce qui existe"? (Jn 1)? L'insistance de l'évangéliste sur le rôle éminent du Fils dans la création toute entière le place avant toute création: il n'y a d'autre choix que de conclure qu'il est Dieu.
Bien sur que le Fils est avant toute création. Mais qui dirait de son propre Fils qu'il est une création ? La création s'entend comme étant tout ce qui n'est pas engendré. Un peintre n'engendre pas un tableau, il le créé. Mais une mère ne créé pas son enfant, elle l'engendre. C'est pourtant simple. Jean ne va pas à l'encontre de cette évidence quand il s'exprime.
LumendeLumine a écrit :Par ailleurs, on ne peut admettre que Dieu puisse créer un être de même nature que Lui. En effet, il est l'Être même et toute perfection; mais alors en quoi se distinguerait de lui un autre souverainement parfait? La distinction entre deux êtres de même nature n'est possible que si ces natures sont limitées en perfection et tolèrent la variation; mais dans l'Être absolu, nulle variation possible; nulle distinction possible donc, entre deux êtres qui seraient de nature divine. Dieu est unique, non par accident, mais par nature.
Encore des affirmations gratuites. Qu'est ce qui empèche à Dieu d'engendrer un être de même nature que lui ? Tout être vivant est unique, et Dieu reste unique bien que partageant avec son Fils la même nature. Il faut arréter de fabriquer des thèses fondées sur le néant pour justifier l'injustifiable. D'ailleurs, les cohéritiers du Royaume auront aux aussi la nature divine (2 Pierre 1:4). Elle n'est donc pas exclusive à Dieu.
LumendeLumine a écrit :Pas s'il est engendré de toute éternité et de la même substance que Dieu.
Restons à des choses qui ont un sens. "Engendrer de toute éternité", ça n'a aucun sens ! Cette expression n'existe que pour justifier un dogme qui n'a pas plus de sens. Et ce n'est pas de la Bible que cette expression est sortie. Alors laissons de coté les expressions vides de sens pour rester sur ce que dit vraiment la Bible.
Auteur : LumendeLumine
Date : 07 nov.06, 11:07
Message :
MLP a écrit :Qu'est ce qui empèche à Dieu d'engendrer un être de même nature que lui ? Tout être vivant est unique, et Dieu reste unique bien que partageant avec son Fils la même nature.
Dieu est un être dont la bonté dépasse toute bonté, dont la grandeur dépasse toute mesure. Dès lors il est contradictoire de supposer que puisse exister plus qu'un être de cette nature. La bonté de Dieu dépasserait toute bonté, mais ne dépasserait pas toute bonté puisqu'il existerait un être équivalent. Il va de soi qu'aucun être ne peut être l'égal de Dieu. Donc aucun être différent de Dieu ne peut être de même nature que lui. Ce n'est pas contraire à la Bible; c'est plutôt soutenir qu'une créature puisse être de la même nature que Dieu qui est contraire aux Saintes Écritures: "Qui donc est comme toi, Seigneur?" s'étonne le psalmiste. Saint Thomas d'Aquin argumente: Aucune créature ne reçoit en totalité la plénitude de la bonté de Dieu; les perfections procèdent en effet de Dieu dans les créatures par une sorte de dérivation descendante. Or le Christ possède en lui, totalement, la plénitude de la bonté de Dieu, selon le mot de l'Apôtre: en lui habite la plénitude de la divinité. Le Christ n'est donc pas une créature.
MLP a écrit :C'est l'exacte définition du terme "engendrer". C'est donc un création, une genèse, un commencement de vie.
La particularité de la génération, c'est que l'engendré vit de la vie même de son géniteur; ainsi le fils est en quelque sorte un prolongement de la vie de ses parents; il est issu de leur propre vie et de leur propre chair. La chose créée, au contraire, est toute extérieure au créateur.
À la lumière de ce qui précède, de la désignation par Saint Jean du Fils de Dieu comme son Verbe, de sa préexistence à toute création, il faut maintenir que le Fils de Dieu n'est pas une créature.
MLP a écrit :Restons à des choses qui ont un sens. "Engendrer de toute éternité", ça n'a aucun sens ! Cette expression n'existe que pour justifier un dogme qui n'a pas plus de sens.
Ici vous faites l'erreur simple de placer Dieu dans le temps, qui est pourtant avec tout l'Univers sa création. Rien n'empêche pour Dieu d'engendrer de toute éternité, son éternité consistant précisément dans sa transcendance par rapport au temps.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 07 nov.06, 23:59
Message :
LumendeLumine a écrit :Dieu est un être dont la bonté dépasse toute bonté, dont la grandeur dépasse toute mesure. Dès lors il est contradictoire de supposer que puisse exister plus qu'un être de cette nature.
La nature de l'être ne fait pas l'être. Si tu as deux humains, l'un peut être bon et l'autre pas. La personnalité n'est pas fonction de la nature. Jamais ! Dieu est de nature divine, nature qu'il partage avec son Fils engendré, et qu'il partagera avec tous les autres héritiers du Royaume (2 Pierre 1:4).

(2 Pierre 1:4) lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,

Chaque individu a des qualités uniques. Mais l'individualité ne se confond pas avec la nature de l'être.

Il faut arréter de poser des principes qui n'ont aucune base.
La particularité de la génération, c'est que l'engendré vit de la vie même de son géniteur; ainsi le fils est en quelque sorte un prolongement de la vie de ses parents; il est issu de leur propre vie et de leur propre chair. La chose créée, au contraire, est toute extérieure au créateur.
À la lumière de ce qui précède, de la désignation par Saint Jean du Fils de Dieu comme son Verbe, de sa préexistence à toute création, il faut maintenir que le Fils de Dieu n'est pas une créature.
J'ai expliqué que l'on n'a pas à considérer le Fils comme une créature. Pour autant, il a été engendré, donc, celà implique qu'il n'existait pas avant d'être engendré. C'est vrai pour tout ce qui est engendré. Il suffit de prendre un dictionnaire et de ne pas fermer les yeux en lisant. C'est incontestable !

ENGENDRER :
Provoquer la genèse de.
Donner la vie (généralement par voie sexuée) à un être de même espèce.

Ici vous faites l'erreur simple de placer Dieu dans le temps, qui est pourtant avec tout l'Univers sa création. Rien n'empêche pour Dieu d'engendrer de toute éternité, son éternité consistant précisément dans sa transcendance par rapport au temps.
Ca ne veut strictement rien dire. On n'est pas dans le domaine ésotérique. Le temps, c'est Dieu. Le temps existe en dehors de la matière. Dieu étant le témoin de tout évènement, de toute action, il est le temps. Le temps n'est pas une création de Dieu. En disant que Dieu est éternel, et qu'il n'a ni commencement ni fin, on associe intimement Dieu au temps. Le temps, c'est Dieu.

Il fut un temps où Dieu était seul. Entre ce moment si éloigné soit-il et le moment où il a engendré le Fils, même s'il s'est passé une microseconde, ça ne change absolument rien au fait que le Fils aie été engendré. L'action d'engendrer comme toute action se déroule dans le temps. Il y a toujours un avant et un après, même pour Dieu. C'est incontestable !
Auteur : LumendeLumine
Date : 08 nov.06, 04:50
Message :
MLP a écrit :Le temps, c'est Dieu. Le temps existe en dehors de la matière. Dieu étant le témoin de tout évènement, de toute action, il est le temps. Le temps n'est pas une création de Dieu. En disant que Dieu est éternel, et qu'il n'a ni commencement ni fin, on associe intimement Dieu au temps. Le temps, c'est Dieu.
C'est une transposition illégitime de ce qui est propre aux êtres limités et sujets au devenir de notre monde matériel à Dieu. Je cite ici le Contra Gentiles:

Seuls les êtres soumis au mouvement sont mesurés par le temps, ce temps qui est, comme le montre le IVe Livre des Physiques, le nombre du mouvement. Or Dieu, on l'a prouvé plus haut, ne connaît absolument pas de mouvement. Il n'est donc pas mesuré par le temps, et l'on ne peut concevoir en lui ni d'avant ni d'après. Il lui est impossible d'avoir l'être après le non-être, impossible de connaître le non-être après l'être, et l'on ne peut trouver dans son être aucune succession : toutes choses qui sont impensables en dehors du temps. Dieu est donc sans commencement ni fin, possédant son être dans sa totalité et tout à la fois, ce qui est la définition même de l'éternité.

On ne peut concevoir la succession sans le temps, - non plus que le temps sans le mouvement, puisque le temps est le nombre du mouvement selon l'avant et l'après. Or, en Dieu, il ne saurait y avoir de mouvement d'aucune sorte, comme on l'a vu.


Dieu en effet est la cause première de tout devenir; il est par conséquent exclu de tout devenir. S'il s'incrivait lui-même dans un devenir, il ne serait pas le créateur de toutes choses; mais parce qu'il préexiste à toute chose, il s'ensuit qu'il est absolument immuable. Le temps n'étant que la mesure du devenir, de la succession, Dieu n'est pas dans le temps. Tout comme l'espace est la mesure de l'étendue des corps matériels; Dieu n'étant pas un corps matériel, il n'est pas dans l'espace; et ce n'est pas parce qu'il peut observer notre monde spatio-temporel que lui-même se trouve dans une sorte de prolongement de cette trame. Il la transcende, en étant cause première; il l'embrasse d'un seul regard dans sa totalité, de son premier à son dernier instant, d'un bout à l'autre de l'Univers.

Ce que je trouve intéressant de cet échange, c'est que pour faire du Fils une créature vous êtes bien obligé de ramener Dieu sur le plan des créatures.

La deuxième lettre de Pierre dit bien "participants" de la nature divine; or, la théologie catholique de la grâce ne dit pas autre chose. Participer c'est avoir part dans une certaine mesure; et non en plénitude, comme c'est le cas du Fils Unique de Dieu. La grâce ne fait pas de nous des êtres de nature divine; mais de nature humaine, et unis par un mode spécial, par un don gratuit, à Dieu.

L'individualité n'est en effet pas définie par la nature de l'être pour aucun des êtres matériels que nous sommes: et c'est parce que la matière est principe d'individuation. Par quoi se distinguent deux carrés, sinon que l'un prend forme dans telle matière et l'autre dans telle autre? Mais enlevez la contribution de la matière et il n'y a plus d'invidualité. Il reste que ces deux carrés pourraient se distinguer s'ils n'étaient pas parfaitement carrés; mais qu'ils étaient mêlées de contingence et d'imperfection. Mais enlevez encore toute contingence et toute imperfection et il n'y a aucun distinction possible.

Ainsi en Dieu qui est hors de toute matière et en qui il n'y a que perfection et nécessité, son individualité c'est sa nature; il est ce Dieu-là par le fait même qu'il est Dieu.

On peut le montrer par un autre raisonnement: Dieu, en effet, est cause première. Or "tout être composé est postérieur aux éléments qui le composent.* L'être premier, Dieu, n'est donc en rien composé." Il ne saurait y avoir en lui composition de sujet et d'essence (Somme Théologique, question 3). Dieu n'est donc pas autre ni plus que son essence, de sa nature.

*Ce qui s'explique plus formellement ainsi: "Toute composition réclame un agent qui compose ; s'il y a composition, il y a en effet composition de plusieurs éléments : des éléments de soi divers ne sauraient se rencontrer s'il n'y avait pour les unir un agent de composition. Si donc Dieu était composé, il requerrait un agent de composition : il ne pourrait l'être à lui-même, car rien n'est sa propre cause, puisque rien ne peut être antérieur à soi-même. Par ailleurs l'agent de composition est cause
efficiente du composé. Dieu aurait donc une cause efficiente. Ainsi il ne serait pas la cause première, à l'encontre de ce qu'on a démontré plus haut.
"
MLP a écrit :J'ai expliqué que l'on n'a pas à considérer le Fils comme une créature. Pour autant, il a été engendré, donc, celà implique qu'il n'existait pas avant d'être engendré.
C'est là un artifice de langage. À proprement parler, engendrer est pour vous une sorte de création; par conséquent, le Fils étant engendré, il serait créé. Qu'on utilise tel terme plutôt que tel autre, on n'évite pas cette conclusion: que le Fils est au nombre des créatures. Or c'est contraire à l'Écriture, le Fils étant selon Jn 1 antérieur à toute création. Par engendrer il faut donc bien suivre le sens qu'en donne Saint Jean, c'est-à-dire la génération du Verbe, génération intellectuelle qui est de toute éternité en Dieu. C'est bien ce que signifie "Au commencement était le Verbe".
MLP a écrit :Il faut arréter de poser des principes qui n'ont aucune base.
Ces principes ont des bases très certaines et très solides que malheureusement vous méconnaissez. Elles constituent la philosophie classique, aristotélico-thomiste, qui constitue l'achèvement de la rationnalité grecque et occidentale.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 08 nov.06, 05:12
Message :
LumendeLumine a écrit :Ces principes ont des bases très certaines et très solides que malheureusement vous méconnaissez. Elles constituent la philosophie classique, aristotélico-thomiste, qui constitue l'achèvement de la rationnalité grecque et occidentale.
La philosophie n'a rien à faire avec la théologie. Voilà pourquoi vous êtes dans l'erreur, parce que vous appliquez des concepts philosophiques à Dieu, comme si Dieu pouvait être contenu et décrit par des principes humains.

Lorsque je discute de ces choses, je ne fais pas de philosophie, mais de la théologie. Je me base sur la Bible, et non sur ce que je ne sais quel grec non inspiré à inventé à propos de Dieu. Les grecs étaient connu pour leur paganisme, pas pour leur connaissance des choses de Dieu. Vous les suivez, pas moi !
Auteur : LumendeLumine
Date : 08 nov.06, 05:35
Message : Mais lorsque vous argumentez que Dieu est le temps, ou que la nature d'un être ne fait pas son individualité, vous philosophez aussi. En fait, à tout moment que vous vous servez de votre raison, vous philosophez jusqu'à un certain point. Ce n'est que parce que cette discussion sur un sujet difficile nous pousse à des problèmes conceptuels que vous reculez.

Pour ce qui est des croyances religieuses des Grecs, elles sont sans lien avec la philosophie aristotélicienne qui naîtra au terme de leur réflexion philosophique. Le Dieu d'Aristote n'a rien à voir avec le Panthéon grec; il est la cause première de toutes choses, Être souverain qui domine tout l'Univers et lui donne d'exister. Or c'est en accord avec ce que Dieu a révélé de lui-même au peuple juif. Que cet être souverain qu'ils pouvaient atteindre par leur réflexion sur le monde, ils ne lui aient pas rendu le culte nécessaire, c'est ce que Saint Paul leur reproche:

Ce qu'il a d'invisible depuis la création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité, en sorte qu'ils sont inexcusables ; puisque, ayant connu Dieu, ils ne lui ont pas rendu comme à un Dieu gloire ou actions de grâces, mais ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent s'est enténébré...

Il n'est pas étonnant en effet, que la raison humaine soit capable de comprendre, à partir du monde visible, la nécessité de l'existence de Dieu, de ce même Dieu qui se révèle dans les Écritures; le monde de la foi et de la raison forment une même réalité que chacune considère à sa manière. Une réflexion profonde et juste sur la réalité peut conduire, par voie de cause à effet, à Celui qui en est l'Auteur. La philosophie est donc très importante à la théologie; ce que la raison peut connaître de Dieu naturellement ne saurait en effet contredire la Révélation; la vérité ne se contredit pas elle-même.

Saint Thomas argumente:

Cela même que le maître inculque à l'esprit de son disciple, la science du maître l'inclut, à moins que cet enseignement ne soit entaché d'hypocrisie, ce qui ne saurait s'appliquer à Dieu. Or la connaissance des principes qui nous sont naturellement connus nous est donnée
par Dieu, puisque Dieu est l'auteur de notre nature. Ces principes sont donc inclus également dans la sagesse divine. Donc, tout ce qui contredit ces principes contredit la sagesse divine. Or cela ne peut pas se réaliser en Dieu. Tout ce que la révélation divine nous demande de croire ne peut donc être contraire à la connaissance naturelle.


C'est pourquoi vous ne devriez pas condamner d'emblée cette belle et grande métaphysique que les Docteurs de l'Église, spécialement Thomas d'Aquin, reprendraient et développeraient à leur compte.
Auteur : MonstreLePuissant
Date : 08 nov.06, 06:17
Message : Cette philosophie vient à l'évidence d'hommes non inspirés. Qui mieux que quelqu'un habité par l'esprit saint de Dieu peut connaître Dieu ? Cette relation intime relègue la philosophie au placard. Aussi, les apôtres décrivent Dieu de façon simple et logique, sans la moindre ambiguïté sur ce qu'il est. De même pour le Fils de Dieu. La philosophie ne saurait remplacer ce qu'ils ont dit clairement. Elle ne sert qu'à faire des conjectures inutiles qui nous éloignent de la vérité.
Auteur : LumendeLumine
Date : 08 nov.06, 07:09
Message :
MLP a écrit :Cette philosophie vient à l'évidence d'hommes non inspirés. Qui mieux que quelqu'un habité par l'esprit saint de Dieu peut connaître Dieu ?
Mais l'homme n'a pas besoin d'une inspiration particulière pour utiliser sa raison avec justesse; c'est là une faculté naturelle en lui. Or philosopher ce n'est rien de plus que faire oeuvre de raison. L'homme peut errer lorsqu'il raisonne; mais il est naturellement capable de la vérité.

Et le travail de la théologie, par exemple la formulation de la Trinité, ne consiste pas à ajouter quelque chose qui n'a pas été révélé dans les Écritures canoniques; mais bien à déduire ce qui est impliqué dans ces Écritures, avec la lumière naturelle de la raison. Par la raison nous comprenons ce que Dieu révèle; sans la raison nous serions incapables de connaître ce qui doit être cru pour le salut.

Je vous cite encore Saint Thomas:

Ainsi la doctrine sacrée ne prétend pas, au moyen d'une argumentation, prouver ses propres principes, qui sont les vérités de foi ; mais elle les prend comme point d'appui pour manifester quelque autre vérité, comme l'Apôtre (1 Co 15,12) prend appui sur la résurrection du Christ pour prouver la résurrection générale.

Toutefois, il faut considérer ceci. Dans l'ordre des sciences philosophiques, les sciences inférieures non seulement ne prouvent pas leurs principes, mais ne disputent pas contre celui qui les nie, laissant ce soin à une science plus haute ; la plus élevée de toutes, au contraire, qui est la métaphysique, dispute contre celui qui nie ses principes, à supposer que le négateur concède quelque chose ; et, s'il ne concède rien, elle ne peut discuter avec lui, mais elle peut détruire ses arguments. La science sacrée donc, n'ayant pas de supérieure, devra elle aussi disputer contre celui qui nie ses principes. Elle le fera par le moyen d'une argumentation, si l'adversaire concède quelque chose de la révélation divine: c'est ainsi qu'en invoquant les « autorités » de la doctrine sacrée, nous disputons contre les hérétiques, utilisant un article de foi pour combattre ceux qui en nient un autre. Mais si l'adversaire ne croit rien des choses révélées, il ne reste plus de moyen pour prouver par la raison les articles de foi; il est seulement possible de réfuter les raisons qu'il pourrait opposer à la foi. En effet, puisque la foi s'appuie sur la vérité infaillible, et qu'il est impossible de démontrer le contraire du vrai, il est manifeste que les arguments qu'on apporte contre la foi ne sont pas de vraies démonstrations, mais des arguments réfutables.
(Somme théologique, question 1).

En d'autres termes, on peut utiliser la raison pour déduire d'un article de foi autre chose; ce n'est rien ajouter au donné révélé, puisque si la déduction est vraie, ce qui est déduit était déjà implicitement vrai dans l'article de foi. Mais il ne faut pas conclure que la raison peut remplacer la révélation; en effet ce qui est objet de foi ne se démontre pas; mais avec la raison on peut comprendre la cohérence et ce qu'impliquent les articles de foi.

C'est tout ce que la théologie, qui utilise la raison humaine, prétend faire: elle ne saurait dépasser la Révélation, elle ne saurait dépasser les Écritures; mais en comprendre le mieux possible la vérité et la défendre contre l'hérésie. Lors donc qu'elle a recours aux philosophes pour argumenter, c'est pour assurer la raison dans son exercice, et non ajouter aux Écritures. Que deux choses égales à une troisième soient égales entre elles, ce n'est pas l'Écriture qui nous l'apprend; l'Écriture ne peut pas nous apprendre à la comprendre, elle est un donné et nous sommes des intelligences. Ce n'est donc pas lui faire injure que d'essayer de la comprendre par notre intelligence limitée; mais c'est le seul moyen dont nous disposons! Ne retirez donc pas à l'intelligence humaine les concepts et les raisonnements qu'elle a développé par la philosophie; ce serait la paralyser littéralement dans son exercice, et lui interdire toute compréhension de quoi que ce soit.
Auteur : septour
Date : 08 nov.06, 07:46
Message : CE N'EST PAS LA RAISON QU'IL FAUT EMPLOYER ,mais la logique ,la tres simple et limpide logique.dieu est d'une logique ABSOLUE. :D
Auteur : Gilles
Date : 08 nov.06, 07:55
Message :
septour a écrit :CE N'EST PAS LA RAISON QU'IL FAUT EMPLOYER ,mais la logique ,la tres simple et limpide logique.dieu est d'une logique ABSOLUE. :D
Ha ,parce que la logique ne tien point compte de la raison :idea: Cherchez le bug :D
Auteur : septour
Date : 08 nov.06, 07:59
Message : c'est le contraire, raisonner ne tient pas tjrs compte de la logique ex:le sophisme. :(
Auteur : LumendeLumine
Date : 08 nov.06, 08:14
Message : Il est évident pour tous que bien se servir de sa raison consiste à raisonner avec logique, en suivant les lois de la logique.

Là n'est pas la question de ce débat. Merci de demeurer dans le sujet.
Auteur : Irmeyah
Date : 11 nov.06, 22:07
Message : La philosophie est-elle nécessaire pour définir la nature de Dieu, ou pour le connaître ?

(Actes 4:13) 13 Or, lorsqu’ils remarquèrent le franc-parler de Pierre et de Jean, et qu’ils comprirent que c’étaient des hommes sans instruction et des gens ordinaires, ils s’étonnèrent. Et ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus ;

(Matthieu 11:25) En ce temps-là, Jésus dit alors : “ Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels, et que tu les as révélées aux tout-petits.

(1 Corinthiens 1:27) mais Dieu a choisi les choses sottes du monde pour faire honte aux sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour faire honte aux fortes ;

(1 Corinthiens 1:19-23) 19 Car il est écrit : “ Je ferai périr la sagesse des sages, et l’intelligence des intellectuels, je la pousserai de côté. ” 20 Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le discuteur de ce système de choses ? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde ? 21 Puisqu’en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu, il a paru bon à Dieu, par la sottise de ce qu’on prêche, de sauver ceux qui croient. 22 Car les Juifs demandent des signes et les Grecs cherchent la sagesse ; 23 mais nous, nous prêchons Christ attaché sur un poteau, pour les Juifs occasion de trébucher, mais pour les nations sottise


Il n'y a rien à ajouter, l'Ecriture est limpide : toute prétention à la connaissance de Dieu qui passerait par des philosophies purement humaines n'est que vanité, ou pire, mensonge.
Auteur : LumendeLumine
Date : 13 nov.06, 03:55
Message : Et pourtant, ce même Saint Paul a bien écrit:

Ce qu'il a d'invisible depuis la création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité, en sorte qu'ils sont inexcusables ; puisque, ayant connu Dieu, ils ne lui ont pas rendu comme à un Dieu gloire ou actions de grâces, mais ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent s'est enténébré...

Et c'est donc qu'une connaissance naturelle de Dieu est possible; connaissance qui n'atteint pas Dieu en tant qu'il dépasse tout ce qui est créé, mais en tant qu'il est cause du créé; par voie de cause à effet, on remonte du monde à sa cause première, Dieu.

Ce qui n'exlut pas la nécessité ni le rôle de la Révélation; tout ce qu'on dit c'est que la foi ne contredit pas la raison; que ce que la raison est naturellement capable de comprendre doit être tenu pour vrai, même quand cela touche aux choses de la religion.

En effet plusieurs choses que la Révélation nous apprend ne peuvent être atteintes par la raison seule: on ne peut pas déduire d'un raisonnement que le Christ est venu sur terre, mort sur une croix et ressuscité; que l'Homme est appelé à participer à la vie de Dieu, etc.; toutes ces choses et bien d'autres dépassent le champ de l'expérience naturelle et par conséquent il fallait qu'elles soient révélées; mais encore là elles ne sauraient être contradictoires en elles-mêmes. On ne peut les déduire d'un raisonnement sur l'Univers observable, du moins on peut voir qu'elles ne sont pas absurdes.

Ainsi il faut distinguer ce qui est théologie surnaturelle et ce qui est théologie naturelle; l'une a ses principes dans la vérité révélée, l'autre dans l'Univers observable.
(Actes 4:13) 13 Or, lorsqu’ils remarquèrent le franc-parler de Pierre et de Jean, et qu’ils comprirent que c’étaient des hommes sans instruction et des gens ordinaires, ils s’étonnèrent.
Les apôtres reçurent le don d'une grande intelligence des choses de la foi afin de les exposer avec clarté. Ils ne parlaient pas sans comprendre ce qu'ils disaient. Il ne faut donc pas dire que la raison est inutile devant le donné Révélé. Pas plus de la philosophie, qui est la raison dans son exercice.
(Matthieu 11:25) En ce temps-là, Jésus dit alors : “ Je te loue publiquement, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intellectuels, et que tu les as révélées aux tout-petits.
Ainsi il y a beaucoup de choses qui ne peuvent être naturellement connues par l'observation du monde, mais qui ont été révélées; ainsi il n'est pas nécessaire d'être instruit pour croire. Mais celui qui veut discuter profondément des choses de la foi et réfuter l'hérésie, comme vous vous proposez de faire avec moi, doit s'assurer de bien les comprendre; et il devra s'instruire.
(1 Corinthiens 1:27) mais Dieu a choisi les choses sottes du monde pour faire honte aux sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour faire honte aux fortes ;

(1 Corinthiens 1:19-23) 19 Car il est écrit : “ Je ferai périr la sagesse des sages, et l’intelligence des intellectuels, je la pousserai de côté. ” 20 Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le discuteur de ce système de choses ? Dieu n’a-t-il pas rendu sotte la sagesse du monde ? 21 Puisqu’en effet, dans la sagesse de Dieu, le monde, par le moyen de sa sagesse, n’est pas parvenu à connaître Dieu, il a paru bon à Dieu, par la sottise de ce qu’on prêche, de sauver ceux qui croient. 22 Car les Juifs demandent des signes et les Grecs cherchent la sagesse ; 23 mais nous, nous prêchons Christ attaché sur un poteau, pour les Juifs occasion de trébucher, mais pour les nations sottise
La "Sagesse du monde" que dénonce Saint Paul, c'est celle qui ne cherche pas Dieu. Ce qui ne signifie pas que la raison est inutile à comprendre la Révélation; en fait, sans la raison, aucune compréhension ne serait possible.
Auteur : Ilibade
Date : 18 nov.06, 15:27
Message : Je viens de lire l'intégralité de ce thème, et je constate, malgré une bonne migraine, qu'au terme des 162 posts, je ne sais toujours pas ce que les uns et les autres vous entendez par Dieu, la divinité, être le fils de, être engendré, être créé, être de même nature, être de même essence, ce qu'est une personne, et a fortiori une personne divine, que l'on a aussi parfois appelé hypostase, et nombre de notions, comme la trinité, la kénose, le verbe, le verbe exprimé, le verbe fait chair, la chair elle-même, etc. Que de mots !

Par ailleurs, certains ont dit que les noms de Dieu dans l'AT évoquaient un seul principe divin, et qu'on les obtenait par l'usage de la polysémie. Mais, à l'époque où ces textes (Pentateuque) ont été produits et où l'écriture était un art difficile, on aurait mieux fait de simplifier les choses en utilisant alors un seul mot pour une seule chose, surtout si l'écrit devait être diffusé. Et donc, cette explication polysémique me paraît infondée. Par contre, si divers principes étaient décrits dans le sens d'une explication subtile de l'existence d'ordre logique et métaphysique, alors cela pourrait conduire aussi à une compréhension de notre actuelle situation.

La notion de Dieu provient d'après les linguistes d'une racine sanskrite div qui signifie "ce qui brille" et désignant des êtres soit très lumineux, soit très énergétiques. Cette racine se retrouve dans le sanskrit deva, puis dans le grec thevos, puis par suppression du digamma (v) cela donne theos. On trouve deus en latin.

Par ailleurs, dans l'ancien Testament, apparaissent plusieurs principes métaphysiques représentant comme plusieurs étapes ou états logiques d'une même Cause universelle de l'existence. Par exemple on trouve El, Eloah, Elohim, Adam, IHWH-Elohim, IHWH, El-Elyôn, El-Shaddaï, El Roï, Elohim Sebaots, etc., sans compter tous les autres éléments produits par ceux-là. La traduction de El comme désignant Dieu est le résultat d'une évolution des langues sémitiques, car un professeur d'arabe m'avait expliqué que El désigne "cela", c'est-à-dire ce qu'on ne peut pas déterminer ou définir. De même, Eloah signifie "ceci", et représente alors un indéterminé de moindre indétermination. Quant à Elohim, il s'agit d'un pluriel qui désigne "Ceux-ci", sous-entendant par là un niveau moindre d'indétermination du ceci sous la forme d'une multiplicité contenue dans une unité. La traduction par Dieu de ces principes est un modernisme lié à l'assimilation de ces principes au principe lumineux theos, aujourd'hui généralisé et retenu par les linguistes comme principe global, mais d'interprétation très floue.

Après une version originelle en hébreu des textes notamment du pentateuque, est apparu une version massorétique qui rajoute Adonaï (Seigneur) par-dessus certains noms, et à 99% des cas, au-dessus du mot IHWH. Le but de cette modification était d'ordre liturgique et conduisait à permettre une prononciation du nom imprononçable. L'une des prononciations admises par les rabbins est Iehovah, d'autres prononcent Iehaveh. Mais cette modification ne change rien au dispositif métaphysique originel. C'est avec la version Septante, que le passage de l'hébreu au grec va traduire Elohim par theos et Adonaï-IHWH par Kurios. Dans la mesure où le nouveau Testament se présente a priori dans une continuité des textes bibliques, bien qu'étant en grec, alors même que ces textes constituent un enseignement apparu en milieu juif, ce qui est attesté par Jérôme, qui avant de traduire la Bible en latin, a rapporté de Syrie un évangile en hébreu, il apparaît légitime de reconvertir Theos et Kurios dans leur équivalent hébreu. C'est ce qu'a réalisé entre autres, Chouraqui, dans sa traduction. Cette façon de faire, restitue une part intelligible de la métaphysique du NT en le replaçant au même degré de précision (ou presque) que l'AT.
Dans le livre de la genèse, et sans tenir compte du mot Adonaï,on s'aperçoit que les noms divins ou principes sont les suivants :
Gen 1,1 à Gen 2,3 : récit de la création conceptuelle. Le principe métaphysique concepteur est Elohim
Gen 2,4 à Gen 2,25 : récit de la création formelle. Le principe métaphysique agissant est IHWH-Elohim
Gen 3 : récit de la chute d'Adam : le principe métaphysique agissant est IHWH-Elohim sauf dans gen 3,1 où le serpent dit à la femme (Isha) : "Ainsi Elohim l'a dit : vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin", et il semble alors que le Serpent soit plus ou moins lié à la composante IHWH du principe IHWH-Elohim. En Gen 3,20, Isha est appelée Eve par Adam, ce qui signifie la mère des vivants, mais cela est après la faute. En Gen 3,21, IHWH-Elohim fabrique des vêtements de peau à Adam et Eve (chair).
Gen 4 et suivants : le principe agissant après la chute est IHWH (sans Elohim).
Gen 6,9 : Noé avance en conformité avec l'Elohim. Or cet Elohim est identifié en gen 6,8 comme IHWH. Ce n'est pas Elohim, mais l'Elohim, c'est-à-dire celui-là.
Gen 8,1 : C'est Elohim qui par son souffle modère les eaux du déluge. De même, en 8,15, c'est Elohim qui dit à Noé de sortir de l'arche.
Gen 8,20 : Noé bâtit un autel à IHWH.
Gen 9, 1-17 : pacte avec Noé : c'est Elohim qui instaure ce pacte.
Gen 9,18 et suivants : IHWH. Tableau des peuples issus de Noé, tour de Babel, ...
Gen 14,18 : Melkisédeq, roi de Salem, partageant le pain et le vin est un prêtre d'El Eliôn, le El suprême. Il dit d'Abram que celui-ci est béni d'El Eliôn. Abram lui donne la dîme.
Gen 14,22 : Abram se justifie du culte à IHWH-El Eliôn, celui de Melkisédeq.
Gen 16 : Naissance d'Ismaêl : Agar reçoit le messager d'IHWH. Ismaêl signifie "El entendra", mais Ismaêl provient d'IHWH qui a entendu la misère d'Agar.
Gen 17 : Pacte avec Abram. Bien qu'IHWH se montre et parle avec Abram, celui-ci réalise dans sa conscience qu'IHWH est Elohim. Dès cet instant, Abram devient Abraham et IHWH sera l'Elohim d'Abraham et de sa descendance. L'annonce d'Isaac est faite par Elohim (=IHWH selon l'entendement d'Abraham.)
Gen 18 : Abraham s'adresse à IHWH en l'appelant Adonaï (= Seigneur).
Gen 20 : Elohim réapparaît "en rêve" à Abimélekh, l'étranger.
On voit bien dans ce bref récapitulatif que les noms ne sont pas placés de façon quelconque ou de façon à représenter un seul sens. Il y a là matière à réflexion. Voyons maintenant brièvement du côté du nouveau Testament :
Mat 3,16-17 : [...] Il voit le souffle d'Elohim descendre comme une colombe venir sur lui. Et voici une voix des cieux dit : "Celui-ci est mon fils, mon aimé, en qui j'ai mis mon gré."
Mat 4,3 : [...] Si tu es fils d'Elohim (venant du diable)
Mat 4,10 : Alors Jésus lui dit : "Pars, Sâtan ! Oui, c'est écrit : 'Prosterne-toi devant IHWH, ton Elohim, sers-le lui seul.'
Mat 7,21 : Tous ceux qui disent 'Adonaï-IHWH ! Adonaï-IHWH ! ' n'entrent pas au royaume des cieux, mais seulement celui qui fait le vouloir de mon Père des cieux. (cela veut dire : aucun de ceux qui disent .... n'entre dans le royaume)
et ainsi de suite
Ainsi, lorsqu'on revient aux principes tels qu'ils sont désignés dans l'AT et en abandonnant les mots dieu et seigneur, on obtient un schéma plus étoffé qui est le suivant :

El = Non-Etre métaphysique ou zéro métaphysique. Principe suprême Cause de l'existence, car lui-même Non-Existence absolue.
Eloah = Etre UN dans son aspect de Tout global et sans aucune distinction de ses aspects.
Elohim = Etre UN mais dans un état de distinction logique des êtres multiples, ces êtres étant potentiellement définis et pré-organisés, dans un schéma conceptuel unique. Elohim est une multiplicité contenue dans l'unité. On parle d'unicité d'Elohim, par opposition à l'unité indistinctive d'Eloah. Cependant Elohim est un pluriel qui agit le plus souvent au singulier dans le texte (Sauf création d'Adam, où le verbe est au pluriel : Nous ferons l'homme). Il est clairement désigné comme le Père de Jésus dans le NT.

El Elyôn = désignation des niveaux El, Eloah et Elohim, qui sont au-dessus (ontologiquement antérieurs) d'Adam.

Adam = Conscience universelle. Cette conscience est le moyen par lequel la création effective va se dérouler. Adam est doté de moyens intellectuels capables de lire le concept d'Elohim (Adam masculin = Ish) et de moyens de volonté de former les êtres individuels et de sensibilité à ces formes (Aspect féminin = isha). Il faut comprendre que métaphysiquement, tout être formel est nécessairement individuel, car c'est la forme qui conditionne les limites de l'individu. Adam est universel car au-delà des formes, mais il est destiné à objectiver toutes les formes multiples et infinies qui constituent l'Etre universel dont il est la conscience et l'image. Adam contient donc tous les êtres en germe. C'est pourquoi, dans le jarden d'Eden, il devra les nommer selon leur espèce et cultiver chaque être. Adam est aussi le principe humain du mental qui pense (Ish) et qui reçoit les sensations (Isha).

IHWH-Elohim = principe agissant dans la création, selon Adam. Si Elohim est architecte et Adam contremaître, IHWH-Elohim est l'ouvrier. Toutefois, IHWH-Elohim agit avant la chute. Il est aussi la relation qui unit l'Etre universel Elohim, à l'Etre individuel IHWH contenu dans les êtres individuels. Sous ce principe, chaque être individuel est une parcelle de l'Etre universel auquel il participe consciemment. Il faut noter qu'Adam est seulement conscience et que son rôle est de comprendre et de vouloir au fur et à mesure que le schéma de la création lui apparaît et se manifeste. Mais la production des formes et la logique de l'univers sont d'Elohim. Pour chaque forme individuelle, Elohim se lie à une composante individuelle et temporelle de lui-même qui est IHWH et grâce à laquelle chaque être sera produit selon son espèce. Sous cette double influence IHWH et Elohim, chaque conscience individuelle fonctionne dans un présent perpétuel, par une collaboration totale à l'Etre universel et éternel dont elle constitue comme une cellule consciente. Adam est alors la conscience globale de tous les êtres individuels.

IHWH = principe agissant après la chute. Cette chute étant une rupture de la relation entre le niveau individuel et le niveau universel, les êtres individuels vont alors vivre une existence purement individuelle en conscience. C'est pourquoi Elohim n'est plus directement agissant. IHWH est alors le principe "Je suis", caractéristique de l'existence individuelle, et il représente pour l'être individuel son propre Ego, qui s'oppose à l'universel. Toutefois, il subsiste quelque chose d'Elohim dans l'être, sans quoi l'existence ne serait pas possible. De même, cette séparation est aussi le résultat d'une tentative de concevoir les contraires de façon opposée et séparée. Ainsi, l'universel et l'individuel vont s'opposer, mais aussi le bien et le mal sont vus comme deux principes d'action opposés. Jusqu'à la chute, la création n'était que l'action du seul Bien constructeur. Après la faute de séparer le bien et le mal, la conscience sera constamment dualisée entre un principe constructeur et un principe destructeur. Afin de protéger les mondes merveilleux antérieurement créés de la destruction, il est créé un monde particulier (vêtement de peau), capable de résister à cette lutte entre création et destruction, et c'est IHWH qui le réalise dans l'individuel. Etant créateur de l'individuel, Il s'oppose au principe adverse, ou Sâtan, ou Alter Ego, ou ennemi ou principe destructeur de l'individu. Ainsi, IHWH ne peut se concevoir sans le Sâtan. Ce dernier vient régulièrement éprouver par l'altérité et l'adversité, la solidité de l'Ego. De même, IHWH est la composante intérieure de l'être individuel et Sâtan est sa composante extérieure : le moi et le non-moi, le moi et l'autrui. La loi de Moïse se réfère à IHWH qui a défini les règles d'application de la dualité, par la distinction du licite et de l'illicite, du juste et de l'injuste, du bien et du mal, mais ce faisant, cette loi perpétue la faute originelle par l'exercice d'une dualité séparative extrêmement prononcée. Cette loi est très dualiste et s'exprime par le commandement d'IHWH "Tu n'auras pas l'Autre comme Elohim, mais Moi". Cette loi conduit à un sacrifice de sang réalisé par les prêtres selon l'ordre d'Aaron. IHWH est aussi le principe de l'existence dans le triple temps (passé, présent et futur) et IHWH est généralement traduit par "Je suis, j'étais et je serais". C'est pourquoi, à la fin des Temps, IHWH restituera l'être dans l'éternité (Présent perpétuel) qui est la condition d'IHWH-Elohim en tant que principe d'action de cette éternité, et des êtres dans leur relation à l'Etre universel Elohim.

Jésus (Yeshoua = Josué) est celui qui restaure la prêtrise selon l'ordre de Melkisédeq (Epitre aux hébreux). Il achève les sacrifices de sang (sacrifice de l'Agneau, crucifixion) de l'ancienne alliance et restaure le partage du pain et du vin dans le cadre d'une nouvelle alliance. Il diffère du Josué de l'AT qui s'exprime par le nom hébreu Yehoshoua. Dans l'AT, ce nom est littéralement "IH sauve" ou "Yah sauve", IH ou Yah étant un diminutif d'IHWH, les deux hé étant le passé et le futur et le wav étant le présent. Or dans le NT, Jésus est Yeshoua, littéralement "I sauve". Le Hé a disparu et il ne reste que le iod qui désigne Elohim et l'éternité. Le Josué de l'AT conquiert la terre promise dans ce monde, Jésus annonce un royaume des cieux. Le royaume de Josué sera le royaume temporel de David, figure du Messie d'IHWH, alors que Jésus propose l'accès à un royaume éternel en tant que Messie d'Elohim. Ils sont inversés l'un et l'autre. L'un est celui de la conquête de ce monde, l'autre est celui du détachement de ce monde.

Jésus va donner deux commandements aux pharisiens (Mat 22, 37-40) qui résument toute la Loi: le premier est 'd'aimer IHWH de tout son coeur, de tout son être et de toute son intelligence' et le second 'd'aimer son prochain (son non-moi = Satan) comme son moi (IHWH)'. Il dit clairement "Aimez vos ennemis!". Or quel ennemi est-il plus grand que Satan ? Il dit aussi "aimez-vous les uns et les autres". Il en résulte que Jésus demande un juste équilibre entre Ego et Alter Ego (autrui), une voie du juste milieu, qui sort du cadre de la loi de Moïse (Ne jugez pas = Ne discriminez plus le bien du mal, le juste de l'injuste, le licite de l'illicite) et qui est un exercice inversé par rapport à la faute originelle. Cette voie est en quelque sorte un non-dualisme, destiné à guérir les hommes de leur dualisme actuel. Elle est une voie de la synthèse et non de l'analyse. Il faut accepter les épreuves et l'altérité qui viennent de l'extérieur et ne pas s'attacher soi-même intérieurement aux choses de ce monde, afin de conquérir le royaume des cieux. Il faut vivre chaque jour, sans s'attacher au passé et sans faire de projet pour l'avenir : ainsi la conscience s'accoutume à bien vivre au présent, prélude de la conscience rétablie en Christ, qui est Adam dans son état d'avant la chute, l'Omega qui rejoint l'Alpha, par une inversion de la chute dans ce monde spécial, procédant alors à une remontée de la pente, un repentir (la notion de pénitence n'est pas scripturaire), un retour à l'origine.

Enfin, IHWH, en tant que principe du "Je suis", malgré qu'il représente Elohim dans l'individu, se trouve aussi opposé à Elohim sous un certain rapport. L'individuel s'oppose à l'universel. C'est pourquoi, le personnage de Satan, qui est adversaire d'IHWH comprend en tant qu'Alter Ego, tout le non-moi d'un être, donc aussi le non-individuel, c'est-à-dire l'universel. On comprend alors pourquoi, il faut aimer ses ennemis. L'adversité dans ce monde ou l'altérité provient d'Elohim, comme l'individualité. La voie chrétienne est un équilibre entre altruisme et considération de soi. IHWH et Satan sont les deux pôles de notre individualité, qui régissent ce monde parfait, le seul monde de justice qu'Elohim a conçu pour que les êtres en état de déchéance puissent remonter la pente.

Ce discours est fortement opposé à celui des Juifs de l'époque du christianisme primitif qui combattaient âprement leurs ennemis et attendaient un libérateur à la façon de David. On comprend pourquoi le christianisme primitif a été combattu. La notion de Melkisédeq signifie "Roi de Justice" ou Maître de justice. Ce maître de justice évoqué dans les manuscrits de la mer morte définit le courant nazaréiste (vie de nazir dans le monde) et essénien (vie en communautés), qui a été persécuté par les Juifs dès le 2° siècle avant notre ère comme en témoignent certains manuscrits. Or L'apôtre Paul dans l'épitre aux hébreux précise que Melkisédeq n'a pas de généalogie, qu'il est sans père ni mère, et qu'il n'a ni commencement, ni fin. Ce courant est donc très ancien, et le nazaréisme est une tradition remontant avant celle du judaïsme. Le maître de Justice partage bien des points communs évidents avec le Christ, hormis le fait que le Christ ait une mère humaine. Mais ils sont tous deux des images du Père et de l'ancien culte. C'est pourquoi Abraham, qui a vu Melkisédeq a aussi vu le Christ. Ceci montre que le Christ s'était déjà manifesté dans un passé très lointain, sous une forme sans père ni mère, donc à un degré moindre d'humanité. Cela milite pour sa divinité. Mais comme le Christ est aussi le nouvel Adam ou si l'on veut, l'Adam initial restauré dans sa gloire première, ne faudrait-il pas aussi considérer l'Adam premier comme divin ? Cette divinité devient alors le caractère de ce qui est universel, et l'on y trouve naturellement Le Père Elohim, le fils Adam-Christ et le saint-Esprit qui n'est autre que IHWH-Elohim, c'est-à-dire exactement les principes antérieurs à la chute et qui avaient entamé la création en mode merveilleux.
Auteur : Andrès
Date : 16 déc.06, 11:45
Message : bonjour,
je ne suis ni des témoins, ni des mormons qui ont leur propre écrit qui fait autorité.
Je crois de tout mon coeur que que Dieu est Créateur et Père de toute chose. Christ est Fils de Dieu selon la Bible, mais pas Dieu le Fils.
Dans les premiers siècles, nul ne faisait du Christ l'égal de Dieu.
Je ne dit pas cela pour dévaluer le Seigneur Jésus, Il est le Chemin et la Vérité et la Vie, nul ne va au Père QUE par Lui.
Andrès
Auteur : Gilles
Date : 16 déc.06, 12:01
Message :
Dans les premiers siècles, nul ne faisait du Christ l'égal de Dieu
Peut-etre en consultant part toi-meme ;les écrits de ce que tu attends part (premiers siècles )chrétiens :découvreras-tu ,le contraire . :roll:
Auteur : Andrès
Date : 18 déc.06, 04:17
Message : Bonjour,
Ce que je désire partager, c'est que ni la Bible, ni les pères apostoliques,(ceux qui ont connus les apôtres et leurs disciples) n'ont fait de Christ l'égal du Père. Cette doctrine c'est lentement installée dans la plupart des églises, et n'en sort pas facilement.
Quand Jésus dit : "le Père et moi nous sommes Un". Il dit bien que Son enseignement est bien celui de l'Eternel, et pas quelque chose qui Lui est personnel.
Quand Jésus dit aussi : "Le Père est plus grand que Moi(Jésus)". Il recitue bien le débat et lève toute embiguité. Il fait la volonté de Son Père, pas la sienne.
Amicalement en Christ
Andrès
Auteur : Daniel170
Date : 17 sept.14, 12:30
Message : Trois grandes Religions Monothéistes: Le Judaïsme, le Christianisme, l'Islam. les deux dernières s'étant inspirées de la première.

Toutefois la majorité du christianisme professe croire dans un Dieu Trinitaire ce qui lui vaut Parfois d'être taxé de Polythéiste.

C'est quoi être Monothéiste en fait? C'est de croire que DIEU est un Etre Unique.
C'est quoi croire dans la Trinité? C'est de Croire que DIEU est un Etre Unique mais Tri personnel. (1 Etre, 3 Personnes: deux Concepts Différents). Les Chrétiens sont donc monothéistes, ils admettent qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Toutefois, Dieu n’est pas qu’une seule personne, mais trois personnes. Pour le comprendre, certains ont proposé l’analogie de Cerbère ( Je dis bien Une analogie). Il s’agit d’un chien tricéphale dans la mythologie grecque. Dans la mesure où il n’a qu’un corps, il est un seul être, mais dans la mesure où il a trois têtes, il a trois consciences. De même, bien que Dieu n’ait pas de corps, il est un seul être spirituel, dans lequel il y a trois consciences. Ainsi, pour les Chrétiens, Dieu est un être tri-personnel.

La Trinité est elle Cohérente et Nécessaire pour expliquer la nature de DIEU dans la Bible? Oui, c'est Justement ce que nous Révèle les Saintes Ecritures Sur DIEU! La clé pour Comprendre cette révélation sur DIEU se trouve dans ce verset:"Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour"1Jean4V8. Si Dieu n’est pas trinitaire, il est impossible qu’il ait la qualité qu’est l’amour.

En ce qui concerne l’amour, cette qualité implique deux choses : le partage et la coopération. Le partage, en tant que tel, implique au moins deux personnes : un donateur et un receveur. Cette relation peut être réciproque, comme c’est le cas entre un époux et une épouse. Toutefois, si cette relation se limite à tout donner à une personne de laquelle on reçoit tout, on risquait d’y voir une forme de complaisance. Il doit y avoir un partage vis-à-vis d’un tiers. C’est ce que l’on appelle la coopération, qui est une autre forme d’amour. Elle consiste en ce que plusieurs êtres (au moins deux) portent leur amour vers un tiers (au moins un). Ainsi, par exemple, les parents partagent leur amour envers leur enfant. Pour réaliser tout ce qu'est l’amour, il faut donc au moins trois personnes. Dieu étant parfait, il doit donc être au moins trois personnes. Il n’y a pas de raison de penser qu’il y ait plus de trois personnes en Dieu, Si 3 suffit 4 serait de trop car dans la mesure ou DIEU est Parfait par Nature, il ne pourrait y avoir de l'aléatoire en lui.

Si l'amour c'est se donner a l'autre ou aux autres cela explique beaucoup de déclaration biblique sur JÉSUS et sa Soumission au PÈRE!
"Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres (Qui sont nos égaux!!) comme étant au-dessus de vous-mêmes."Philippiens2v3
Est ce que DIEU aussi a Cette qualité en LUI? Bien sur que oui, car DIEU est amour et que l'une des composantes de l'amour c'est L'humilité: "...l'amour ne s'enfle point d'orgueil"1corinthiens3v4. Et Jésus LUI même étant venu révélé DIEU a dit:"Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes." et "Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?"Jean14v9
Donc l'acte de Soumission du Fils au Père ne fait pas du Fils un être Inférieur au Père mais c'est L'humilité qui est un composante de l'amour qui le fait agir Ainsi! On ne pouvait pas s'attendre a autre chose. Lorsque JÉSUS était venu Il ne parlait pas de lui même, mais il parlait du Père(s'effacer et faire paraitre l'autre) Aussi: " Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera."Jean16v13,14

La Trinité est donc une révélation plus poussée sur la nature de DIEU.
Auteur : medico
Date : 23 sept.14, 07:25
Message : Disons plutôt que la trinité est une invention humaine.
Les premiers chrétiens ne parlent jamais de cette doctrine.
Auteur : Anonymous
Date : 24 sept.14, 05:08
Message : La trinité est une totale invention dont nous savons tout, par qui, quand, où, pourquoi et comment !.
Auteur : Mormon
Date : 24 sept.14, 05:19
Message :
Daniel170 a écrit : Toutefois la majorité du christianisme professe croire dans un Dieu Trinitaire ce qui lui vaut Parfois d'être taxé de Polythéiste.
Je pense plutôt qu'ils ont inventé ce Dieu trinitaire pour éviter d'être taxés de polythéisme, mais ça n'a pas complètement fonctionné... tant la ficelle était mal ficelée !

C'est dommage qu'ils aient en honte de leurs trois Dieux, dont l'un préside sur les deux autres parce qu'il est le seul Père des esprits et à l'origine de tout.

Paul assumait parfaitement :

"Néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes " (1Cor.8:6)
Auteur : 7 archange
Date : 24 sept.14, 05:24
Message : Cette prophétie s'est-elle accomplie ?
Ésaïe 35
…3Fortifiez les mains languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent; 4Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. 5 Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds;…

Auteur : Mormon
Date : 24 sept.14, 05:44
Message :
7 archange a écrit :Cette prophétie s'est-elle accomplie ?
Ésaïe 35
…3Fortifiez les mains languissantes, Et affermissez les genoux qui chancellent; 4Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. 5 Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds;…
Elle s'est accomplie à travers le Dieu Jésus-Christ, qui est Jéhovah, le Dieu de l'Ancien Testament qui s'adresse aux hommes sous l'autorité du Père depuis la chute.
Auteur : 7 archange
Date : 24 sept.14, 21:32
Message :
Mormon a écrit :Elle s'est accomplie à travers le Dieu Jésus-Christ, qui est Jéhovah, le Dieu de l'Ancien Testament qui s'adresse aux hommes sous l'autorité du Père depuis la chute.
Il me semble que votre interprétation fait abstraction de cette mise-en-garde divine.
Ésaïe 45
… 5Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu; Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. 6C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre.
Essayez encore. :)
Auteur : Mormon
Date : 24 sept.14, 21:40
Message :
7 archange a écrit : Il me semble que votre interprétation fait abstraction de cette mise-en-garde divine.
Ésaïe 45
… 5Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu; Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. 6C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre.
Essayez encore. :)
Si je me souviens, je vous ai déjà répondu. Il n'y a pas d'autre Dieu à la tête de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours que Jésus-Christ. Jésus est Dieu par délégation totale d'investiture d'autorité divine selon l'Ordre de Melchisédeck.

Il est qualitativement Dieu comme le Père dans son rôle propre, mais sous l'autorité d' Elohim.
Auteur : 7 archange
Date : 25 sept.14, 01:34
Message :
Mormon a écrit :Il est qualitativement Dieu comme le Père dans son rôle propre, mais sous l'autorité d' Elohim.
:? :? :? :?
Auteur : medico
Date : 25 sept.14, 07:57
Message : Dieu ou Élohim ce n'est pas la même chose?
Auteur : Mormon
Date : 25 sept.14, 11:17
Message :
medico a écrit :Dieu ou Élohim ce n'est pas la même chose?
C'est la même chose, mais c'était pour éviter de trop répéter le mot "dieu".
Auteur : philippe83
Date : 25 sept.14, 18:51
Message : Bonjour Mormon.
Et comment fais-tu quand Elohim c'est YHWH donc Jéhovah comme par exemple en Gen 2:4? Si Jésus est le Fils d'Elohim comme vous dîtes comment en même temps peut-il être Elohim donc son Père?
A+
Auteur : Mormon
Date : 26 sept.14, 01:35
Message :
philippe83 a écrit :Bonjour Mormon.
Et comment fais-tu quand Elohim c'est YHWH donc Jéhovah comme par exemple en Gen 2:4? Si Jésus est le Fils d'Elohim comme vous dîtes comment en même temps peut-il être Elohim donc son Père?
A+
Bonjour, philippe83

Si l'on prend le livre de Moïse tel qu'il fut révélé à Moïse et à Joseph Smith, avant qu'il ne fût un peu trafiqué, c'est Elohim qui parle.
:)
Auteur : philippe83
Date : 26 sept.14, 02:13
Message : Et alors?
A+
Auteur : Giova
Date : 30 nov.14, 11:19
Message : Le pere c'est Dieu et jesus c'est son fils, en toute simplicité.

Moi j'ai un fils et mon fils et moi nous, nous ressemblons, il est de la meme nature que moi, il peut me représenter. Exactement comme jesus et Dieu, mais sa fait pas de moi et mon fils une seule et même personne.

Et bien c'est la même chose aussi pour jesus et son père ( Dieu )

Giovanni
Auteur : medico
Date : 30 nov.14, 20:44
Message :
Giova a écrit :Le pere c'est Dieu et jesus c'est son fils, en toute simplicité.

Moi j'ai un fils et mon fils et moi nous, nous ressemblons, il est de la meme nature que moi, il peut me représenter. Exactement comme jesus et Dieu, mais sa fait pas de moi et mon fils une seule et même personne.

Et bien c'est la même chose aussi pour jesus et son père ( Dieu )

Giovanni
tout a fait. (y)
Auteur : philippe83
Date : 30 nov.14, 21:51
Message : A ce sujet j'aime bien le passage de 3 Jean :3:"de la part de Dieu le Père et de la part du Seigneur J.C le Fils du Père..."
C'est clair non?
A+

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