Résultat du test :

Auteur : Martine
Date : 01 mai04, 20:20
Message : Voilà un livre tout à fait intéressant que j'ai lu et qui m'a conquise :

"Depuis 2000 ans les miracles de Jésus fascinent et se pose périodiquement la question de leur historicité. Ceux-ci continuent d’être présentés soit comme des légendes, soit comme des manifestations surnaturelles de la divinité.
Après plus de quinze ans d’investigations, Thierry Murcia, historien et chercheur indépendant, apporte une réponse nouvelle à cette interrogation :
En comparant les guérisons attribuées à Jésus à celles opérées par les meilleurs médecins de l’Antiquité comme Hippocrate, Celsus ou Galien, Thierry Murcia trouve la clé de l’énigme. Et il explique également comment des « aveugles », des « paralytiques » et même des « morts » ont été rétablis par les meilleurs médecins de jadis.
Thierry Murcia nous révèle également que le terme grec tektôn, utilisé dans l’Evangile pour qualifier l’activité de Jésus, et rendu traditionnellement par « charpentier », est en réalité la traduction d’un mot araméen (oumân) qui signifie à la fois « artisan » et « médecin ».
Écrit dans le respect le plus absolu de toutes les confessions, d’une écriture limpide, rigoureusement référencé (près de 700 notes en fin d’ouvrage, 15 pages de sources et de bibliographie) et complété par une chronologie et un glossaire de 15 pages, le livre de Thierry Murcia, sans équivalent, reste accessible à tous.

Jésus, les miracles élucidés par la médecine, de Thierry Murcia, Éditions Carnot, 280 p.
18 €, en vente à la fnac ou chez votre libraire."

http://membres.lycos.fr/murciathierry/

http://www.carnot.fr/ouvrage.asp?catalogId=221

Martine

Auteur : Anonymous
Date : 02 mai04, 04:43
Message :

Auteur : kate
Date : 02 mai04, 05:20
Message :

Jean a écrit :Merci pour tes liens Martine, il me semble d'une bonne crébilité !

+

Jean toujours du mauvais côté. Tu devrais changer de pseudo.

Auteur : Anonymous
Date : 02 mai04, 05:20
Message :

Auteur : kate
Date : 02 mai04, 05:28
Message :

Jean a écrit :Encore du harcèlement...

Respecte le sujet !

+

Ce post fait du dénigrement. Jésus est réduit à un imposteur. Ses miracles étant dénoncés comme faux.

Auteur : Anonymous
Date : 02 mai04, 05:36
Message :

Auteur : kate
Date : 02 mai04, 05:58
Message :

Jean a écrit :Tu peu discuter avec respect et courtoisie et si les sources données par Martine sont fausse bien démontre avec argument et non juste avec des accusations gratuites.

Et tu est pas placé pour parler de dénigrement toi !

Bienvenue Martine.

+

Jean qu'est-ce que tu racontes ???

Je n'ai jamais dit que les sources données sont fausses. Je dis seulement, que ce qui y est dit est un dénigrement manifeste vis à vis du Christ.
Réduire le Christ à un simple médecin donc à un imposteur, comment appelles-tu ça ?
En plus, les arguments avancés ne sont que des hypothèses qui n'ont pas plus de fondement que les miracles qui sont jugés par ces mêmes arguments, comme étant des faux.

Auteur : septour
Date : 02 mai04, 06:18
Message : PAUVRE KATE
TU ES BORNÉ!QUI T'A DIT QUE JESUS DEVAIT ABSOLUMENT AVOIR FAIT DES MIRACLES,JESUS ETAIT UN ESSENIEN ,FRATERNITÉ RECONNUE POUR L'EXCELLENCE DE SES MÉDECINS ET DE SES HOPITAUX,OUI HOPITAUX!CE SONT D'AILLEURS EUX QUI LES PREMIERS ONT "DEMARRÉS" CETTE FAÇON DE SOIGNER.
A CETTE EPOQUE ,CERTAINS SOINS POUVAIENT PASSER POUR MIRACULEUX,CE QUI N'ENLÉVE RIEN A JESUS! SEPTOUR

Auteur : kate
Date : 02 mai04, 06:22
Message : La foi mon cher septour, la foi.

Et un amour infini pour le Christ.

Auteur : septour
Date : 02 mai04, 07:30
Message : KATE
L'AMOUR NE DOIT PAS RENDRE AVEUGLE ET SOURD. SEPTOUR

Auteur : Martine
Date : 02 mai04, 07:58
Message : Merci pour la bienvenue...

Je pense que ceci devrait en interesser quelques-uns ?

Extrait de Jésus, les miracles élucidés par la médecine (Carnot), de Thierry Murcia, reproduit avec l’autorisation de l’auteur (début du chapitre III : « l’homme à la main sèche »)

« L’épisode de l’homme à la main sèche est rapporté par Marc, Luc et Matthieu :
« Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils observaient Jésus, pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat : c’était afin de pouvoir l’accuser. Et Jésus dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu. Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence. Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à l’homme : Étends ta main. Il l’étendit, et sa main fut rétablie. » (Marc III, 1-5).
Le mot xêros, traduit par « sèche », qui peut avoir ici le simple sens d’inutilisable, signifie exactement en grec « sec, décharné, maigre » (tsânoum, en hébreu, même sens). Le mot traduit par « main », kheir en grec, peut également désigner le bras (yâd, en hébreu). Quant au vocable grec mis pour « rétablie »(a), c’est un terme de mécanique qui signifie que l’objet dont on parle (la pièce, le ressort... ici, le membre) a retrouvé sa position d’origine. L’affection dont l’homme souffre et le traitement qui lui est appliqué – le membre est mis en extension (« il l’étendit ») – sont caractéristiques de la luxation. Dans le cas de la luxation, écrit Celsus, « l’amaigrissement s’empare toujours du membre qui n’a pas été réduit, et cette émaciation est beaucoup plus marquée dans le voisinage de la luxation que dans les parties plus éloignées : par exemple, l’humérus étant luxé, le bras maigrira plus que l’avant-bras, et celui-ci plus que la main. Selon le siège de la luxation et les causes qui l’auront produite, les fonctions du membre seront plus ou moins conservées ; mais plus elles seront libres, moins le membre s’amaigrira. »
Les luxations les plus fréquentes sont celles des membres supérieurs, épaule, coude, poignet et pouce. Le traitement, de nos jours, est le même que dans l’Antiquité. Il consiste à pratiquer une réduction, c’est-à-dire à ramener les articulations dans leur position anatomique normale. La réduction dite orthopédique se fait sans intervention chirurgicale par manipulation ou par traction. Quand la luxation n’a pas été réduite, les muscles du membre s’atrophient toujours du fait de leur non-utilisation. On parle alors d’amyotrophie. »

http://membres.lycos.fr/murciathierry/

http://www.carnot.fr/ouvrage.asp?catalogId=221

Auteur : Martine
Date : 03 mai04, 20:54
Message : J'ai rencontré Thierry Murcia au Salon du Livre de Toulon. C'est une personne sympathique, ouverte et chaleureuse et qui sait rester...modeste ! Pourtant, c'est un érudit qui lit plusieurs langues anciennes dont l'hébreu et le grec, et l'araméen aussi, je crois. Il m'a donné l'impression de tout connaitre et d'avoir tout lu ! Mais il me semble que son livre ne s'adresse pas précisément à des chrétiens pratiquants mais plutot à des personnes en recherche ou qui se posent des questions...
Martine

Auteur : Anonymous
Date : 04 mai04, 01:23
Message :

Auteur : Anonymous
Date : 14 mai04, 06:56
Message :

septour a écrit :KATE
L'AMOUR NE DOIT PAS RENDRE AVEUGLE ET SOURD. SEPTOUR

Kate a raison d'aimer le Christ à l'infini puisque c'est sa foi.

L'amour est une plénitude intérieure. Tout ce qui diminue la plénitude intérieure diminue l'amour.
L'amour exige un état intérieur permanent et serein, il exige donc l'équilibre, la lucidité et la force.

Qui dit que Kate ne soit pas lucide sur ces miracles ? Sa foi, son amour lui permettent peut-être de voir avec clairvoyance ce que d'autres voient avec scepticisme.

Auteur : Eliaqim
Date : 14 mai04, 07:41
Message : bienvenue catherine

Auteur : Martine
Date : 21 mai04, 06:46
Message : Les arguments de l'auteur sont divers, suffisamment nombreux et variés :

1 Le terme grec traduit par « charpentier » remonte à un mot araméen qui signifie « médecin ».

2 Jésus, d’ailleurs, et à plusieurs reprises s’attribue le titre de médecin (iatros en grec). Sens seulement "figuré" discutable.

3 Le titre de « Sauveur », Sôtêr en grec, était alors couramment appliqué au médecin.

4 De même le substantif Kurios, en grec, Adon/Adoni en hébreu, que l’on traduit par « Seigneur ». C’est ainsi que l’on nommait, au Ier siècle, les médecins que l’on voulait honorer.

5 Les pharisiens réclament des miracles mais ne sont pas convaincus par ceux que fait Jésus.

6 Qui plus est, ils l’accusent de travailler le jour du sabbat. Guérir par la seule parole revient à prier pour un malade ce qui est autorisé le jour du sabbat. Mais Jésus fait plus que guérir par la parole. Il effectue également des gestes thérapeutiques précis (que les évangélistes ont parfois conservés) ce qui revient bien à effectuer un « travail » (médecine).

7 En effet, à chaque fois que les Évangiles sont un peu précis pour parler des gestes accomplis par Jésus, les mots utilisés, en grec, et les opérations effectuées sont les mêmes que ceux et celles utilisés et effectuées par les médecins de la même époque.

8 Les mots grecs utilisés pour désigner les différentes affections dont parlent les Évangiles sont souvent très imprécis et imparfaitement traduits. Ainsi, par exemple, les mots traduits par « aveugles », « paralytiques » ou « lépreux », n’ont pas exactement ce sens-là dans le texte d’origine (en grec, sens plus large qui s’applique à d’autres affections plus bénignes).

9 Le verbe grec utilisé pour décrire l’action de Jésus, therapeuo, et que la plupart des traducteurs ont rendu par « guérir », signifie en réalité « soigner », ce qui est tout de même assez différent.

10 La notion de « miracle » était la meme à cette époque que pour le commune de nos jours. Un événement fortuit mais explicable était aussi appelé « miracle ». Ainsi, quand Jésus guérit le jour du sabbat ou tout travail est interdit, c’est un « miracle ». Dans le judaïsme, même quand le médecin soigne, c’est Dieu qui guérit. Si Jésus enfreint la loi mosaïque (censée être donnée par Dieu) et que les malades sont tout de même guéris, c’est que Dieu l’approuve et marque sa présence (« miracle »).

11 Les soins prodigués par Jésus ne sont pas toujours efficaces. Jésus s’y reprend parfois à deux fois et n’arrive pas toujours à ses fins (échecs attribués au manque de foi de ses auditeurs).

12 Que l’on relise les évangiles. Qu’un charpentier guérisse, c’est, certes, extraordinaire. Mais qu’un médecin soigne (et accessoirement guérisse) est déjà bien moins surprenant. Dans les évangiles Jésus ne travaille jamais le bois, il ne fait que precher et s'occuper des malades. CQFD.

Bon, il y a sans doute beaucoup d’autres éléments mais je ne suis pas très douée pour les synthèses. Tout cela est en tout cas étayé par des monceaux de références et des centaines de textes et de documents dont certains jamais utilisés (en tout cas pour l'étude et la compréhension de ce personnage). On peut ne pas etre d'accord avec tout mais ce livre est tout sauf superficiel. On apprend beaucoup sur l'époque de toute façon...

Martine.

Auteur : cocotier
Date : 17 juin04, 03:53
Message :

kate a écrit : Ce post fait du dénigrement. Jésus est réduit à un imposteur. Ses miracles étant dénoncés comme faux.

Ce n'était pas Jésus l'imposteur, mais les évangélistes.

Auteur : septour
Date : 17 juin04, 08:10
Message : SALUT.
QUE KATE AIME JESUS, C'EST TRES BIEN,MAIS QUE CET AMOUR LUI FASSE DIRE CHOSES IRRAISONNÉES SUR D'AUTRES RELIGIONS,LA REND SOURDE ET AVEUGLE ,C'EST A DIRE INTOLERANTE. SEPTOUR

Auteur : Nickie
Date : 17 juin04, 16:36
Message :

Martine a écrit :Merci pour la bienvenue...

Je pense que ceci devrait en interesser quelques-uns ?

Extrait de Jésus, les miracles élucidés par la médecine (Carnot), de Thierry Murcia, reproduit avec l’autorisation de l’auteur (début du chapitre III : « l’homme à la main sèche »)

« L’épisode de l’homme à la main sèche est rapporté par Marc, Luc et Matthieu :
« Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils observaient Jésus, pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat : c’était afin de pouvoir l’accuser. Et Jésus dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu. Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence. Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à l’homme : Étends ta main. Il l’étendit, et sa main fut rétablie. » (Marc III, 1-5).
Le mot xêros, traduit par « sèche », qui peut avoir ici le simple sens d’inutilisable, signifie exactement en grec « sec, décharné, maigre » (tsânoum, en hébreu, même sens). Le mot traduit par « main », kheir en grec, peut également désigner le bras (yâd, en hébreu). Quant au vocable grec mis pour « rétablie »(a), c’est un terme de mécanique qui signifie que l’objet dont on parle (la pièce, le ressort... ici, le membre) a retrouvé sa position d’origine. L’affection dont l’homme souffre et le traitement qui lui est appliqué – le membre est mis en extension (« il l’étendit ») – sont caractéristiques de la luxation. Dans le cas de la luxation, écrit Celsus, « l’amaigrissement s’empare toujours du membre qui n’a pas été réduit, et cette émaciation est beaucoup plus marquée dans le voisinage de la luxation que dans les parties plus éloignées : par exemple, l’humérus étant luxé, le bras maigrira plus que l’avant-bras, et celui-ci plus que la main. Selon le siège de la luxation et les causes qui l’auront produite, les fonctions du membre seront plus ou moins conservées ; mais plus elles seront libres, moins le membre s’amaigrira. »
Les luxations les plus fréquentes sont celles des membres supérieurs, épaule, coude, poignet et pouce. Le traitement, de nos jours, est le même que dans l’Antiquité. Il consiste à pratiquer une réduction, c’est-à-dire à ramener les articulations dans leur position anatomique normale. La réduction dite orthopédique se fait sans intervention chirurgicale par manipulation ou par traction. Quand la luxation n’a pas été réduite, les muscles du membre s’atrophient toujours du fait de leur non-utilisation. On parle alors d’amyotrophie. »

http://membres.lycos.fr/murciathierry/

http://www.carnot.fr/ouvrage.asp?catalogId=221

Salut la COOL, Martine!!! Et soit la bienvenue sur ce phorum!!

Excellents liens, sujet fort intéressant les miracles par rapport à la médecine.

Tu mentionne le diagnostique "luxation" qui signifie désemboitement. Ça c'est lorsque le membre est sortie de sa jointure, tel une épaule, une jambe, une orteille, etc. Ce qui ne s'appliquerait pas ici à une main "sèche".

Tandis qu'une main "sèche" pourrait très bien etre la lèpre?

Auteur : Martine
Date : 18 juin04, 05:01
Message : Bonjour,

La main est dite "sèche" en grec, c'est-à-dire "amyotrophiée" en langage médical. L'os est déboité et les muscles qui ne peuvent plus travailler normalement s'amaigrissent, s'atrophient ou, si l'on veut, se déssèchent.

Martine

Auteur : thierry walker
Date : 12 août04, 05:39
Message : Bonjour Martine,

Je suis en train de lire cet ouvrage. Il est effectivement très intéressant et ne devrait être critiqué que par ceux qui l'ont lu. Pour ma part, le fait de croire que Jésus ait été médecin n'enlève rien en ma foi puisque c'est Dieu qui guérit à travers le médecin (cf. Ecclésiastique XXXVIII, 1-4, 6-9, 12-14). A méditer...

Salutations dans le Christ.

Auteur : Blew
Date : 18 sept.04, 16:26
Message : c marrant ca, Buddha a realisé les meme miracles , 2500 ans plus tot (ou osiris ou d'autres lol)

plagiat? :P