Quelle est la vraie religion ?
Posez-vous la question :
Il y va de votre salut,
Car personne n'est éternel !
Mais votre âme est immortelle !
Il faudra bien un jour mourir :
Vous ne pouvez en disconvenir.
Donc, la question est grave !
C'est pourquoi je vous la pose.
Ce n'est pas parmi les roses
De ce monde qu'on se lave,
Et dans la politique non plus.
Il vous faut donc une religion,
Et posez-vous la question :
De toutes, laquelle est véritable ?
Sinon vous irez dans le diable.
Bonjour à tous, ce petit poème d'introduction introduit mon sujet.
Pour ma part, je suis catholique, et je viens dans ce forum en tant que tel ; mais je n'ai aucun mépris pour personne, quoi qu'il pense.
Simplement, la question est posée : y a-t-il une religion ?
Si oui, et c'est forcément oui, laquelle est la véritable ?
Et moi je réponds : la religion catholique, apostolique et romaine !
<< Un esprit religieux est totalement différent de celui qui croit en une religion. On ne peut pas être religieux et en même temps être hindou, musulman, chrétien, bouddhiste. Un esprit religieux n’est pas à la recherche de quelque chose, il ne peut faire aucune expérience avec la vérité, car elle n’est pas une chose qui puisse être dictée par le désir ou la souffrance, ni par un conditionnement, hindou ou autre.
L’esprit religieux est un état d’esprit en lequel il n’y a aucune peur, donc aucune croyance d’aucune sorte, mais seulement ce qui « est », ce qui est, en tout état de fait.
Dans l’esprit religieux est l’état de silence que nous avons déjà examiné. Il n’est pas engendré par la pensée, mais par une lucidité qui est méditation, lorsque celui qui médite est entièrement absent. En ce silence est un état d’énergie en lequel aucun conflit n’existe. L’énergie est action et mouvement. Toute action est mouvement et toute action est énergie. Tout penser est énergie. Tout vivre est énergie. Toute vie est énergie. Si l’on permet à cette énergie de s’écouler sans contradictions, sans résistances, sans conflits, elle est sans limite et sans fin. Lorsqu’il n’y a pas d’opposition, elle n’a pas de frontière. Ce sont les résistances qui la limitent. >>
(J. Krishnamurti)
Au plaisir !
Auteur : Coeur de Loi Date : 26 mars15, 00:32 Message : Les catholiques ne sont pas une religion mais une Église.
Le christianisme est une religion, laquelle a plusieurs Églises qui proposent chacune une interprétation :
- catholique
- Orthodoxe
- Protestant
- TJ
Etc...
Donc quelle est la vraie religion ?
Et quelle est la vraie tradition ou groupe ?
Quel est le vrai croyant ?
Auteur : Saint Glinglin Date : 26 mars15, 10:47 Message : Comment faites-vous pour écrire ici ?
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 27 mars15, 06:10 Message :JE NE SUIS PAS CHARLIE
1- Le ci-devant Harakiri,
Autrement-dit Charlie-Hebdo,
Est un de ces mauvais journaux
Qui est parmi les plus impies.
2- Il n'y a point de mots assez durs
Pour ce journal ordurier,
Pour ce chiffon de papier,
Pour ce tombereau d'injures.
3- Ce journal est maintenant soutenu
Par presque toute la rue !
Mais où sommes-nous descendus ?
Je vous le donne en mil : chez Lulu !
4- Tout le Politiquement-Très-Correct,
À l'appel de la Grande-Secte,
Est venu battre le pavé
Avec une foule bien programmée.
5- Mais que sont-ils venus faire,
Si nombreux dans la galère ?
Soutenir Hebdo-Charlie,
Ce Papier-Toilette impie !
6- Charlie-Hebdo est une poubelle,
Comme la grande poubelle d'internet,
Où se trimbalent des hommelettes,
Où se débalent les femenelles.
7- Voilà que tu parles de tolérance ?
Oui, mais celle des francs-maçons
Qui s'appelle intolérance,
Celle-même de Charlie-Hebdon !
8- Il y a soixante-dix-sept ans,
C'était le Grand Avertissement !
Mais l'on n'ouvre la bouche aujourd'hui
Que pour l'infâme Hebdo-Charlie !
9- Il y a quatre-vingt-dix-sept ans
Et plus, qu'eut lieu le Grand Miracle !
Mais on préfère les oracles
De Saint-Charlie-Le-Puant !
10- Cinquante-sept ans cela fera
Que le Grand Châtiment arriva !
Et que faites-vous aujourd'hui ?
Vous adorez Sainte-Charlie !
11- Tu dis que personne il n'insulte,
Lui qui est du Lucifer-Culte ?
Mais voyons, il ne fait que cela :
Dans son lieu tu l'y retrouveras !
12- Si je te critique, tu diras :
« Enfermez-moi ce gars-là !
C’est un adepte de l’Église catholique,
Un danger pour l’ordre public ! »
13- Charlie insulte et blasphème :
C'est pourquoi il est anathème !
C'est un journal à vomir :
Désabonnez-vous de ce satyre !
14- Ils ont été assassinés ?
Mais n'as-tu pas le premier tiré
Par tes infâmes caricatures,
Tes obscénités et tes ordures ?
15- Le Charlie continue de tuer,
Et cela dans le monde entier !
Et qui tue-t-il ? Des chrétiens !
Le fait est avéré, certain.
16- Il se plaint qu’on l’assassine ?
Mais de sa plume assassine
Il fait bien plus de victimes
Qui gémissent dans les abîmes !
17- Ce satyre tout maçonnique
A pour l’Église catholique
Une haine toute abominable,
La propre haine du diable.
18- Cette feuille de choux puante
Déverse toutes ses ordures,
Et cette sirène hurlante
Nous abreuve de ses injures.
19- Charlie est un assassin,
Un monstre d'iniquités !
Quelle sera donc sa fin ?
Dans le ventre d'Asmodée !
20- Charlie assassine à tours de bras,
Et certes, il n’y va pas de main morte,
Mettant à mal la sublime porte
Afin qu’elle exerce la charia.
21- Charlie, vas donc faire un tour
Sur la planète Oolis
Pour y prêcher tes folles amours
À Isis et à Osiris.
22- Voilà le plus grand des chantages :
Organiser des attentats
Pour pouvoir faire le ménage
Entre les souris et les rats !
23- Et les chrétiens sont massacrés
Par la secte des charliés,
Car Charlie et Mahomet
Adorent le même Baphomet.
24- Voilà qu’ils placent dans le ciel
Tous ces avérés criminels,
Ceux qui se sont associés
À cette marche éhontée !
25- Mais qui sont ces associés-là
Qui n'ont pas levé le petit doigt ?
Ce sont tous ces noirs moutons
Qui ont suivi leurs crayons.
26- Et Charlie a fait des adeptes
Avec son journal inepte :
En plusieurs jours, sept millions !
De quoi rapporter des ronds !
27- Et Charlie va de l’avant,
Soutenu par tous les gens,
Ou plutôt par tous les moutons
Latomisés des francs-maçons.
28- Saint Charlie brûle les églises
Ou il les dévalise ;
Il tue d’innombrables corps
Et beaucoup beaucoup plus d’âmes encore !
29- Le Charlie
A des caries,
Car l’Hebdo
A mal au dos...
30- Quel est celui que l'on encense tant ?
C'est saint Charlie-le-Mécréant
Qui tue à tours de bras
Sous chacun de ses pas.
31- Voilà qu’ils ont sonné le glas !
Et pour qui donc s’il vous plaît ?
Pour saluer tous les méfaits
De saint Charlie-le-Scélérat !
32- Ils ont délégué deux d'entre eux
Pour crier : « Je suis Charlie ! »
Voilà qui est un aveu
Et une belle hypocrisie !
33- Le Grand-Maître de la terre,
Mais qui est rejeté de Dieu,
A célébré pour eux
Sa chanson journalière !
34- Ils étaient au moins cinquante
À défiler pour Charlie,
Tous adeptes de la brocante
De la Sainte-Maçonnerie.
35- Ils ont marché, marché,
En rigolant comme il se doit :
La mascarade a duré
Juste le temps de faire cent pas.
36- Et voilà sept millions de Charlie
Vendus dans le monde entier !
Et avec toutes ces roupies
Ils vont bien gueuletonner !
37- Je suis un anti-Charlie,
Car je ne suis pas Charlie !
Cet hebdo, je le déteste :
C’est une ordure, une peste !
38- Sainte Charlie est une émanation
Pestilentielle des francs-maçons !
Si vous la lisez, vous irez en enfer
Avec Bouddha, Mahomet et Lucifer !
39- Pour ce journal du diable,
Pour cette feuille exécrable,
Que ne fera-t-on pas ?
Voilà un coup monté, n’est-ce pas ?
40- Eh oui, c’était un coup monté
Et qui a bien réussi :
La pensée unique a marché,
Et c’était à Paris !
41- Les dividendes sont touchés
Et l’argent sale a coulé :
Les loges ne se contiennent plus
De récolter si tant d'écus !
42- Si vous attaquez saint Charlie,
C’est la prison à vie,
Et pourquoi pas la peine de mort
Et je ne sais quoi encore.
43- Si vous attaquez la république,
On vous traite de terroristes :
Voilà bien cette pensée unique
Représentée par les charlistes.
44- Eux ils peuvent assassiner,
Avorter et euthanasier,
Et en toute impunité,
Leurs crimes étant légalisés.
45- Nous sommes dans le temps du Charlie,
Celui de la Grande Apostasie
Où Charlie et tous ses adhérents
Sont on ne peut plus impudents.
46- Ce maudit journal attaque
Tout ce qu’il y a de plus sacré,
Et il assène ses paires de claques
En déversant ses obscénités.
47- Saint Charlie vient de remporter
Le nobel de la maçonnerie,
Et plus il sera impie,
Plus il sera encensé !
48- Vous n’avez plus qu’à voter
Pour que saint Charlie soit élu :
Alors la France sera dirigée
Par messire saint Lulu !!!
49- Saint Charlie déverse toute sa haine
Sur l’Église catholique bien sûr :
Pour elle, il n’a pas de mots assez durs,
Et il pleurniche comme une hyène ?
50- Mettez ce journal au feu,
Ou bien vous irez cramer
Avec tous les gros métaleux
Dans l’enfer pour l’éternité !
51- Dieu se rit des crayons de Charlie
Qu’on brandit vers le ciel en défi :
Le jour vient où il se vengera
De tous ces athées apostats.
52- Charlie, tu iras en enfer
Voir ton copain Lucifer,
Mais tu y es déjà
Avec ton super-cop Judas.
53- Charlie, franchement tu me dégoûtes
Avec ta franc-maçonnique voûte
Où tu déverses par charretées
Tes dégoûtantes saletés.
54- Voilà que saint Charlie est élu
Et il vient d'être reçu
Par le dirigeant de la gueuse
Dans ses caves ténébreuses !
55- Charlie est tombé
Au fond de l’enfer
Avec Lucifer
Pour l’éternité.
56- Eh dis donc, Ben-le-Barbaud,
Invite donc le Charlaud,
Et fourre-le dans ton chaudron
Dont tu as souillé Clisson !
57- Charlie, tu dresses tes crayons
Vers le ciel en disant :
« Je renverserai le Tout-Puissant ! »
Mais tu couleras à fond.
58- Charlie, je prédis ta défaite !
Pour le moment, tu fais la fête,
Mais tu descendras bientôt
Au fin fond du caveau.
59- Charlie-Hebdo, je te hais
D’une haine parfaite :
Tous ceux qui ont fait ton succès
Sont gens qui ont perdu la tête.
60- Charlie, l'enfer t'est réservé
Au milieu des damnés !
Pour le moment, tu t'en fous
Et tu fais les 400 coups !
61- Sonner des cloches pour des damnés,
Vraiment cela n’est pas croyable :
Autant dire qu’il faut les sonner
Pour tous les démons et les diables !
62- Charlie est un journal maudit,
Le plus pervers des pervers,
Bon pour brûler en enfer :
Voilà ce qu’est l’Hebdo-Charlie !
63- Charlie, continue, continue :
Dores et déjà tu es vaincu,
Et tous ceux qui t’ont suivi
Ne crieront plus je suis Charlie.
64- Charlie, je vais te laisser
À tes vaticinations :
Dieu t’attend de l’autre côté
Où il te bouclera au violon.
65- Charlie, encore un coup,
Je vais te laisser tranquille
Jusqu’à ce que la sibylle
Vienne te couper le cou.
66- Charlie, mon dernier quatrain
T'envoie un coup de poing,
Car tu as insulté ma Mère :
Je te déclare donc la guerre !
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(25/03/2015)
Auteur : assmatine Date : 27 mars15, 06:28 Message : Intéressant. Et vous vous dites chrétien ?
Je ne suis pas Charlie non plus, dans le sens où je condamne également les oeuvres de ces auteurs. Mais est-ce notre rôle, à nous Chrétiens, de "cracher" de la sorte sur ce journal ? Ne devrions-nous pas, au contraire, prendre le chemin qui consiste à dénoncer leurs pêchés et s'en faire une leçon à véhiculer autour de nous, tout en pardonnant à nos ennemis, en priant pour le salut de leurs âmes ?
A vous lire, on a presque l'impression que vous applaudissez ceux qui les ont abattus. De quel côté êtes-vous donc ? Ne me dites pas que vous êtes du côté de Dieu. Dieu ne demande pas à ce qu'on soit aussi haineux dans nos pensées et encore moins dans nos actes (votre texte qui peut véhiculer de mauvaises choses chez les gens, or, les croyants sont des hommes du bien, il ne faut pas l'oublier).
1- Grand Dieu, donnez-nous du secours,
Armez-vous de votre tonnerre !
Le monde nous fait tous les jours
Partout une cruelle guerre :
C’est l’ennemi le plus malin
Parce qu’il est le plus humain.
2- Amis de Dieu, braves soldats,
Unissons-nous, prenons les armes,
Ne nous laissons pas mettre à bas,
Combattons le monde et ses charmes.
Puisque Dieu même est avec nous,
Nous les vaincrons, combattons tous.
3- Armons-nous de la vérité
Contre les amis du mensonge,
Faisons-leur voir par charité
Que tous leurs biens ne sont qu’un songe ;
Armons-nous d’une vive foi,
Nous leur ferons à tous la loi.
4- Mais pour être vraiment vainqueurs,
Et pour avoir tout l’avantage,
Vidons nos esprits et nos cœurs
Des faux préjugés du bas âge.
Vomissons ce cruel venin,
Ou bien nous combattrons en vain.
LES MALHEURS DU MONDE
(saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
PREMIER MALHEUR :
(Il est malheureux en lui-même)
5- Qu’est-ce que ce monde trompeur ?
C’est l’assemblée universelle
Des pécheurs qui font au Sauveur
Une guerre horrible et cruelle,
Quelquefois tout ouvertement,
Mais plus souvent secrètement.
6- Il est nommé du Saint-Esprit
La chaire de la pestilence,
Le chemin large où l’on périt
Sans qu’on le croie ou qu’on y pense,
La synagogue de Satan
Et le règne de ce tyran.
7- La grande église des malins,
L’infâme et grande Babylone,
Où les démons en souverains
Sont finement sur le trône,
Où tous les biens sont empêchés,
Où l’on enseigne tous péchés.
8- Le monde est Satan travesti
Afin de se rendre agréable :
C’est son armée et son parti
Pour être un prince formidable,
Pour enrôler tout l’univers
À le suivre dans les enfers.
9- Ô Dieu, qu’il enrôle de gens
Dans ce parti tout diabolique !
Mille petits, dix mille grands,
Le paysan, le politique,
Des demi-dévots, des savants,
Des libertins, de bons vivants.
10- Leur père maître est le démon,
Qui les anime et les entraîne ;
Ils n’offensent Dieu qu’en son nom,
Et quoiqu’ils croient l’avoir en haine,
Il en est le prince et le roi,
En cachette il leur fait la loi.
Auteur : Mormon Date : 29 mars15, 09:55 Message :
Gilbert Chevalier a écrit :LAQUELLE
Quelle est la vraie religion ?
Ecoute cela, et remet-toi en question. Déprogramme-toi... Tu le vaux bien !
Auteur : Boemboy Date : 29 mars15, 10:25 Message : Gilbert Chevalier écrit:
"Pour ma part, je suis catholique, et je viens dans ce forum en tant que tel ; mais je n'ai aucun mépris pour personne, quoi qu'il pense."
puis il dit ce qu'il pense de Charlie Hebdo. Il n'a pas de mot assez méprisant pour le travail de ces journalistes. Pourquoi ? parce qu'ils sont impies.
Cher Gilbert, où est ton esprit chrétien ?
LES MALHEURS DU MONDE
(saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
DEUXIÈME MALHEUR :
(Il est l’ennemi de Dieu et de son Fils Jésus-Christ)
11- Le monde attaqua Jésus-Christ
Tout le temps qu’il vécut sur terre ;
Il est tous les jours Antéchrist,
Tous les jours il lui fait la guerre ;
Tous les jours il le contredit
Dans ce qu’il fait et ce qu’il dit.
12- Il détruit ou bien contrefait
Ses sentiments et ses maximes ;
Ce que Dieu fait, il le défait
Afin d’autoriser ses crimes.
Il contrefait ses sacrements
Et ses divins commandements.
13- Tous les serviteurs du Seigneur
Sont combattus par sa malice ;
Il leur fait tort, il leur fait peur,
Il les flatte, il leur rend service ;
Il leur compte mille raisons
Afin qu’ils boivent ses poisons.
14- Il fait de leur dévotion
Le sujet de sa raillerie,
Il l’appelle une illusion
Ou bien une bigoterie ;
Il condamne leurs actions,
Il prend mal leurs intentions.
Auteur : Mormon Date : 30 mars15, 04:10 Message :
Gilbert Chevalier a écrit :LAQUELLE
Quelle est la vraie religion ?
LES MALHEURS DU MONDE
(saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
TROISIÈME MALHEUR :
(Il est tout pénétré de malice et l’ennemi de la vertu)
16- Il couvre, mais très finement,
Le péché de la vertu même,
Pour le faire entrer doucement
Il flatte, il proteste qu’il aime.
Par ses sourires, ce trompeur
Enfonce un poignard dans le cœur.
17- Le monde est le grand boute-feux
Et le grand instrument des diables
Pour autoriser en tous lieux
Les crimes les plus détestables.
Les mondains nomment scrupuleux
Tous ceux qui ne font pas comme eux.
18- Il sème l’orgueil chez les grands,
La mollesse et la suffisance,
L’ignorance chez les paysans,
L’ivrognerie et médisance ;
L’envie et les divisions
Jusque dans la religion.
19- L’injustice dans les palais,
Dans les lieux publics, les scandales ;
Dans les lits et les lieux secrets,
Les impuretés les plus sales ;
Dans l’église et dans les lieux saints,
L’insolence des libertins.
20- La mollesse et l’oisiveté
Et le luxe parmi les dames,
Le babil et la vanité
Parmi presque toutes les femmes,
L’avarice chez les marchands
Et l’orgueil parmi les savants.
21- Dans les soldats, les jurements,
Les blasphèmes, les violences.
Partout mille dérèglements,
Les jeux, les bals, les insolences.
De ces péchés tout est rempli,
Le sage même en est sali.
22- Que dis-je, hélas ! je dis trop peu,
Homme et garçon et fille et femme
Sont brûlés presque tous du feu
De sa concupiscence infâme.
Il met partout la vanité,
Presque partout l’impureté.
23- Le monde étant sur son déclin,
Il n’est que crime et qu’injustice,
Il n’a jamais été si fin,
Ni si pénétré de malice ;
Qui sait pécher plus en secret
Il passe pour le plus discret.
QUATRIÈME MALHEUR :
(Le monde est aveugle)
24- Le monde est dans l’aveuglement
Et le malheureux se croit sage,
Il est dans l’endurcissement :
Quiconque le reprend, l’outrage...
Hélas ! il ne voit ni n’entend,
C’est ce qui rend son mal très grand.
25- Ne prend-il pas le mal pour bien,
L’utile pour le dommageable,
Pour un bonheur, ce qui n’est rien,
Et pour faux, un bien véritable,
Tant ses erreurs l’ont aveuglé,
Tant ses péchés l’ont déréglé.
26- Il ne sait point la vanité
Des biens que la terre présente,
Il ignore la cruauté
De l’esprit malin qui le tente,
Comme il ne voit que par ses sens,
Il juge mal des biens présents.
27- Il craint un fantôme trompeur ;
Si Dieu menace, il est sans crainte,
Il est sans loi, sans foi, sans peur
Devant cette Majesté sainte ;
Il ne craint point ses jugements
Ni ses terribles châtiments.
28- Ses jugements sont renversés :
Il croit que les fous sont des sages ;
Que les sages sont insensés,
Des bigots, de sots personnages,
Et comme il croit très clairement,
Il décide tout hardiment.
29- Cet aveugle est fier et hardi,
Il ne veut pas qu’on le reprenne
Quoiqu’il soit un grand étourdi.
À le reprendre, on perd sa peine.
Il est, ainsi qu’il est écrit,
Incapable du Saint-Esprit.
30- Chose étonnante, il ne peut pas
Recevoir aucune lumière ;
Il restera jusqu’au trépas,
Ainsi que le diable son père,
Impie, orgueilleux, scandaleux,
Aveugle, endurci, malheureux.
CINQUIÈME MALHEUR :
(Il est un scandaleux)
31- Oui malheur au monde, a dit Dieu,
Parce qu’il cause du scandale ;
Il vomit sans cesse en tout lieu
Contre tous sa rage infernale,
Tout homme en est scandalisé,
Le sage comme l’insensé.
32- Dans les métiers et les emplois,
Qu’on voit d’appâts épouvantables
Dont le monde s’est fait des lois
Pour damner plusieurs misérables !
Mais ses scandales sont si fins
Qu’il trompe même les plus saints.
33- Sous l’appât il met l’hameçon
Qui perd l’âme sans qu’elle y pense,
Il mêle en son vin le poison
Qui forme la concupiscence ;
Sous un seul mot dit en riant,
Il cache un poison très criant.
34- Il couvrira l’impureté
D’une fine plaisanterie,
Le luxe de la vanité,
De propreté, de modestie ;
L’avarice et l’orgueil du cœur
D’un bon ménage et point d’honneur...
35- Il fait tirer l’arc aux pécheurs
Contre les âmes innocentes ;
Pour percer leurs yeux et leurs cœurs
En mille façons différentes :
Il forme des pièges malins
De leurs yeux, leur bouche et leurs mains.
36- Il a tant d’adresse à tromper,
L’amorce est si belle et si tendre,
Qu’à peine peut-on l’échapper,
Qu’à peine peut-on s’en défendre :
Heureux celui qui s’est enfui
Dans un désert bien loin d’ici.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 01 avr.15, 04:42 Message :Voici pour tous un avis :
Je vous ferai ici
Un poème sur commande
Si vous m'en faites la demande.
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 02 avr.15, 07:56 Message :LE CHAT ET LA SOURIS
(humour)
Il était une fois
Un gros énorme chat
Poursuivant une petite souris
Qui s'enfuyait par-là par-ci.
Partout où elle débouchait,
Le très vilain chat la suivait.
S'en allant derrière un carton,
Elle se crut bien là, tout au fond.
Mais le chat arriva soudain
Et la souris partit à grand train.
Il lui arriva mille aventures
Que je ne conterai pas ici
Car il en faudrait des reliures
Pour relier tout ce conte-ci.
Bref, la souris fut serrée de près
Et même elle se fit griffer,
Et elle crut bien passer
De vie à trépas, ci-fait.
Arrivons à la conclusion
De cette petite invention.
Que croyez-vous qu'il arrivât ?
La souris mangea le chat.
Et maintenant, je suis prêt à répondre à vos questions,
Mais attention :
Gaston,
Y'a l'téléphon
Qui son,
Mais y'a person
Qui y répond !
- Mais le vieux Léon
Et son accordéon
Répond
À tes questions !!!
Auteur : Blasphemator Date : 06 avr.15, 11:16 Message : Bonjour Gilbert,
Je viens de m'inscrire sur ce forum et je ne suis pas déçu! Comme mon pseudo l'indique je suis athée et antithéiste. Vos propos sont presque une caricature de ce que je reproche aux religions! Tout y est : la violence verbale, la haine, le manichéisme exacerbé, le refus de la critique et de la liberté d'expression, le sophisme, les stéréotypes, avec par dessus le marché une bonne dose de conspirationnisme! Bravo! Vous montrez le vrai visage de la religion, son pouvoir d'endoctrinement, sa malfaisance.
Au plaisir de vous lire de nouveau.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 06 avr.15, 18:49 Message : Écoute, mon vieux, tu te trompes sur toute la ligne.
Auteur : Blasphemator Date : 06 avr.15, 19:00 Message : Bonjour Gilbert,
c'est votre logorrhée sur Charlie Hebdo qui a motivé ma réponse . Expliquez moi donc alors pourquoi je me trompe...
Auteur : Chrétien Date : 06 avr.15, 19:25 Message : On a bien compris que vous n'êtes pas là pour débattre, mais pour montrer vos poèmes...
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 07 avr.15, 04:36 Message : Pour débattre, on n'est pas obligé de faire de la conversation instantanée !!!...
Il y a un temps pour tout.
Après avoir répondu à C, je réponds à B par le quatrain suivant :
Pour bien comprendre un texte,
Il faut saisir le contexte,
Autrement on se fait des vagues,
On s’agite et on divague.
Et pour faire "plaisir" à tous les deux, voici un complément d'information :
JE SUIS UN ANTI-CHARLIE
Je ne suis pas Charlie,
Et pas plus Harakiri,
Et bien mieux, je lui dis :
Tu es un rat qui rit !
Je hais ta feuille, expression
De la Secte des francs-maçons.
Que tous les écervelés
Regardent donc ici https://twitter.com/Charlie_Hebdo_ :
Alors ils auront compris
Pourquoi je suis indigné.
La liberté d'expression,
Comme je l'ai dit ailleurs,
Est pour les francs-maçons :
Nous, on a l'eau du beurre.
Du 22 septembre je m'en fous,
A chanté un chansonnier ;
Du 11 janvier je m'en contre-fous,
Lui répond un cantiquier
Qui ne se fera pas instrumentaliser
Comme ces quatre millions de fanatisés.
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(17/01/2015)
Auteur : Veloth Date : 07 avr.15, 08:15 Message : Peut-être faut-il revenir au message initial, qui devrait poser les questions abordées.
Gilbert Chevalier a écrit :Pour ma part, je suis catholique, et je viens dans ce forum en tant que tel ; mais je n'ai aucun mépris pour personne, quoi qu'il pense.
Simplement, la question est posée : y a-t-il une religion ?
Si oui, et c'est forcément oui, laquelle est la véritable ?
Et moi je réponds : la religion catholique, apostolique et romaine !
Pourrais-tu étayer un peu ta position ? Je ne vois pas vraiment d'argumentation dans tes textes. Et ne t'échine pas à me répondre en vers, ça nuit à la clarté des arguments.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 07 avr.15, 08:42 Message : Je réponds comme il me sied de répondre. Tampis pour les mécontents !
Jean Moulin, ton âme est immortelle, que tu le veuilles ou non.
SG, comme je peux.
Assmatine, ton discours est à côté de la plaque.
Salut les copains !
À la prochaine !
Auteur : Blasphemator Date : 07 avr.15, 10:18 Message : Gilbert, je reconnais que votre ton s'est un peu adouci. Cela n'efface pas pour autant ce que vous avez écrit précédemment. Je vous ai demandé de m'expliquer (si vous le voulez) pourquoi je me trompais lorsque j'analysais vos propos comme un déballage de haine envers des dessinateurs (Charlie Hebdo) et les amateurs de heavy metal, au point de leur souhaiter l'enfer (ce qui ne fait peur qu'a vous d'ailleurs). Plutôt que de répondre vous confirmez simplement votre penchant pour les thèses conspirationnistes. Au passage le lien Twitter que vous avez indiqué renvoie vers une page qui n'existe pas.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 07 avr.15, 19:16 Message : Il faut haïr ce qui est haïssable et aimer ce qui est aimable. Ainsi par exemple, je déteste ton pseudo de "blasphémateur" qui ne t'honore pas.
Auteur : Veloth Date : 08 avr.15, 05:06 Message : Réponds donc comme il te plaira, en vers si tu le souhaites. Mais bon, un forum est un lieu d'échanges, et quand on échange on s'adapte à son interlocuteur si on veut le convaincre.
Auteur : 7 archange Date : 08 avr.15, 05:19 Message : J'avais pas vu ce topic. Il est magnifique !
Merci Gilbert pour ces poèmes. C'est d'une ingéniosité rarissime.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 08 avr.15, 05:33 Message : Pour une fois que mes trucs plaisent à quelqu'un, cela fait plaisir. Merci 7 archange !
Quant à toi Veloth, sache que je ne cherche à convaincre personne.
À l'attention de B, une chose que j'avais oubliée : lis le premier psaume car il te concerne.
Auteur : Blasphemator Date : 08 avr.15, 09:52 Message : Les gens sur ce forum ont des noms, ou des pseudos. Les appeler par une lettre est quelque peu impoli.
Auteur : Veloth Date : 08 avr.15, 09:54 Message : Je m'étais trompé, je pensais sincèrement que tu voulais nous convaincre. Quel est donc le but de ce topic ?
Blasphemator a écrit :Les gens sur ce forum ont des noms, ou des pseudos. Les appeler par une lettre est quelque peu impoli.
Quand on a choisi un pseudo aussi provocateur que le tien, on ne doit pas s'offusquer que certains répugnent à le prononcer.
Auteur : Blasphemator Date : 08 avr.15, 22:02 Message : Ce sont pourtant les théistes qui ont inventé le mot blasphème. Voici maintenant qu'ils répugnent à le prononcer
Auteur : Veloth Date : 09 avr.15, 02:02 Message : Ainsi donc, cher Gilbert, tu n'aimes que les vers.
Pour te convaincre alors, et pour te satisfaire,
C'est en alexandrins que je vais te répondre.
Peut-être pourras-tu un peu mieux nous comprendre,
Nous autres mécréants qui cherchons à t'entendre.
Tu poses en vérités de simples hypothèses,
Et n'argumentes pas pour étayer tes thèses.
C'est là la raison pour laquelle je te presse
D'expliquer un peu mieux le pourquoi du comment
De ce topique étrange et sans but apparent.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 09 avr.15, 03:27 Message : Bravo 7 archange pour ta réponse à B à qui je dis qu'il vaut mieux être impoli que blasphémateur.
Bravo Veloth pour tes vers qui sont drôlement bien ficelés. Donc, mon topic, pour quoi faire ? Tout simplement pour mettre des trucs. Et en voici un exemple :
L’ANTICLÉRICAL I
1- Anticlé est timbré,
Et il l'a bien prouvé
Par ses excentricités
De gosse mal élevé.
2- Anticlé a marqué un but,
Le gardien étant Belzébuth :
Il a réussi son coup franc
Avec les bottes de Satan.
3- Anticlé manie l'intox
Avec grande dextérité,
Comme dans un match de boxe,
Mettant chaos le monde entier.
4- Anticlé est un vicieux
Et des plus luxurieux :
Il veut des femmes partout,
Et aussi des petits loups.
5- Anticlé est un impie
Et de la pire espèce,
Un monstre d'hypocrisie
Qui fait des parodies de messe.
6- Anticlé est indisposé ?
Méfiez-vous, c'est un abus !
Il en rigole tant et plus
De vous avoir bien attrapé !
7- Anticlé est un imposteur,
Et le pire des imposteurs
Puisque l'Exterminateur
Qui à tout le monde fait peur.
8- Anticlé est un criminel
Et nazi et stalinien
Qui enlève les élus du ciel
Pour les jeter dans le purin.
9- Anticlé et la loi des suspects,
Cela fait un tout unique :
C'est bien toute la Pensée-Unique
Qui ne mérite aucun respect.
10- Anticlé est un infâme
Et le plus infâme qui soit
Puisqu'il damne toute les âmes,
Traînant la mort derrière soi.
11- Anticlé est bien le onzième,
Celui qui est de trop :
Et il marche au galop
Dans la voie du blasphème.
12- Anticlé n'est pas catholique
Et donc au-dessous des catholiques
Puisqu'il piétine le Christ-même
Par ses horribles blasphèmes.
13- Anticlé est un exécrable,
Pour tout dire, le fils du diable
Puisque l'Antéchrist en personne
Mordant le talon de la Madone.
14- Anticlé est un nid de guêpes,
Une poubelle ambulante,
Qui vire comme une crêpe
Pour les sectes évangélisantes.
15- Anticlé est tout ce qu'on voudra,
Mais pape, pour sûr, il ne l'est pas :
Le dernier des va-nu-pieds
Vaut mieux que cet anticlef.
16- Anticlé est anticlérical
Comme il le déclare lui-même ;
Sur lui sont tous les anathèmes :
C'est sûr qu'il finira mal !
17- Anticlé porte la malédiction
Dans tous les lieux où il passe :
Avec lui, ou ça passe ou ça casse !
Il a perdu la raison.
18- Anticlé est un fou dangereux,
Bon à n'être qu'enfermé
À double tour pour l'éternité
Dans l'étang de soufre et de feu.
19- Anticlé sème la terreur,
La guerre et la révolution
Dans tous les lieux, dans tous les cœurs,
Faisant des hommes des démons.
20- Anticlé n'est qu'un vaurien,
Au-dessous-même du chien :
Il se vautre dans l'ordure
Et se complaît dans sa vomissure.
21- Anticlé sue la haine :
Cela se voit sur sa figure !
Partout après lui il draine
Toutes les déconfitures.
22- Anticlé est bien ce Léviathan,
Ce Béhémoth plein de superbe :
Il porte haut le verbe
Qui sussure comme le serpent.
23- Anticlé est un corrompu
En même temps qu'un corrupteur :
Il n'y a pas plus grand corrupteur
Ni plus célèbre corrompu.
24- Anticlé vit de la corruption :
C'est son élément, sa maison !
Et il dépense ses cinquante et plus millions
À payer grassement les francs-maçons.
25- Anticlé est un gros franc-maçon,
Et même le chef de tous les trois points :
Ce sont tous ses gros poissons,
Comme il l'avoua devant les rabbins.
26- Anticlé est le supérieur inconnu,
Bien connu des plus grands initiés ;
Mais des petits il est ignoré,
Tant il prend un air ingénu.
27- Anticlé dénonce à tours de bras
Afin qu'il ne soit pas dénoncé
Comme étant le plus scélérat
Par ceux qui à lui voudraient s'opposer.
28- Anticlé est un calomniateur
De l’Église tout particulièrement :
Il se fait passer pour son pasteur
Afin de la détruire plus sûrement.
29- Anticlé est dans son pré triangle
Où il se tenait dans un angle
Avec deux plus un égale quatre
Pour faire le diable à quatre.
30- Anticlé enfonça son papier
Dans le mur des malédictions :
Ce fut la nouvelle votation
Des trois copains enlacés.
31- Anticlé s'est abouché
Tous les voyous de la planète :
C'est avec eux qu'il fait la fête
Et qu'il aime bien rigoler.
32- Anticlé est un antisémite
Qui caresse tous les sémites
Pour mieux les écrabouiller
Car il veut tous nous gazer.
33- Anticlé est un pédophile
Qui dénonce les pédophiles
Pour n'être point, lui, pédophile,
Dénoncé comme pédophile.
34- Anticlé n'aime personne
Car il résume en sa personne
Ce qu'il y a de plus haineux,
Ce qu'il y a de plus honteux.
35- Anticlé est ce qui est maximal
En ce qui existe de mal :
C'est l'Antéchrist, pour tout dire,
Et donc ce qu'il y a de pire !
36- Anticlé est un vaudois
En même temps qu'un albigeois :
Il n'y a rien de plus impur
Que cet habitant du Valpur.
37- Anticlé tous les huit jours
Téléphone à sa copine,
Et pour téléphoner toujours
Il multiplie ses cousines.
38- Anticlé sort souvent de nuit,
Incognito comme il se doit,
Pour aller dans les boîtes de nuit
Et dans les loges en contre-bas.
39- Anticlé a un pentacle
Qui lui dicte sa conduite,
Qui enlève les obstacles
Quand il va de site en site.
40- Anticlé a une valise,
Valise noire bien entendu !
Qu'y a-t-il dans cette remise ?
Quelques grigris tout biscornus !
41- Anticlé a des valeurs,
Mais des valeurs à l'envers,
Les valeurs de Lucifer
Qui n'exhalent que puanteur.
42- Anticlé veut tout changer,
Jusqu'à l'économie mondiale,
Pour pouvoir installer
Son gouvernement anticlérical.
43- Anticlé aime les homos
Et il nage dans leurs eaux :
Il ne veut pas les juger
Puisqu'ils sont ses affidés.
44- Anticlé est à genoux
Pour lire la théologie,
Mais quelle théologie ?
La théologie des voyous !
45- Anticlé a reçu un baptême,
Baptême du mauvais esprit
Qui sur sa tête-même
En rigolant est atterri.
46- Anticlé se fait bénir
Par tous les plus malfamés,
Et il en ressort revigoré
Pour continuer à démolir.
47- Anticlé se fait passer
Pour un nouveau Jésus-Christ :
C'est bien son rôle d'Antéchrist,
Lui qui d'avance est réprouvé.
48- Anticlé a de bons copains :
Ce sont les juifs et les musulmans !
C'est dans les talmuds et le coran
Qu'il trouve tous ses refrains.
49- Anticlé a été
Sur le dôme du rocher
D'où il veut voler promptement
Comme Mahomet sur sa jument.
50- Anticlé a un diable
Caché dans son cartable :
Cet envoyé de Lucifer
Lui dit tout ce qu'il faut faire.
LE RESPECT HUMAIN (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
PREMIER CANTIQUE : SES MAUX
1- Grand Dieu, depuis que je vous sers
Et que je veux être fidèle,
L’homme et quasi tout l’univers
Me fait une guerre cruelle.
Hâtez-vous, prêtez-moi la main
Pour vaincre le respect humain.
2- Enfants des saints prédestinés,
Nous sommes combattus des hommes,
Mais n’en soyons pas enchaînés :
N’oublions pas ce que nous sommes.
Amis de Dieu, braves soldats,
Ne nous laissons pas mettre à bas !
3- Pauvre pécheur, tenu captif
Par des qu’en-dira-t-on frivoles,
Tâche d’être bien attentif
Et bien docile à mes paroles,
Puisque la seule vérité
Peut te donner la liberté.
4- Je ne puis définir ton nom,
Respect humain, maudite engeance,
Ô grand favori du démon
Pour décrier la pénitence,
Ô grand ennemi des vertus
Dont les plus forts sont abattus.
5- Ô le plus subtil des poisons
Pour nous faire avaler des crimes,
Ô le plus fin des hameçons
Pour nous plonger dans les abîmes,
Ô le plus traître des amis,
Ô le plus grand des ennemis.
6- Je ne puis exprimer les maux
Que fait ce respect pour les hommes.
Les plus savants, les plus dévots,
Et presque tous, tant que nous sommes,
Ressentons la malignité
De ce monstre d’iniquité.
7- Ô quelle injure au Créateur
De craindre plus sa créature,
De respecter moins sa grandeur
Qu’un ver de terre qui murmure,
Et de préférer un vrai rien
À ce seul et souverain bien !
8- Quel outrage à sa majesté
Que de lui préférer un songe !
Quel outrage à sa vérité
Que de croire ainsi le mensonge,
Que de se faire un bras de chair
D’un homme et d’un mot dit en l’air !
9- Quelle injure à sa charité !
Est-ce là la reconnaissance
Qu’on devrait rendre à sa bonté
Pour les biens de sa Providence ?
Et ce bon Père est délaissé,
Cet ami fidèle est chassé.
10- Voilà ce que tu fais, pécheur,
Lorsque par quelque crainte humaine
Tu désobéis au Seigneur
Ou tu ne le sers qu’avec peine,
Qu’avec partage et lâcheté,
Sans ferveur et sans fermeté.
11- Je servirais bien Dieu, dis-tu,
Mais je crains monsieur ou madame ;
J’embrasserais bien la vertu,
Mais j’appréhende qu’on me blâme ;
Seigneur, je serais votre ami
Sans le monde, votre ennemi.
12- Malgré votre bras tout-puissant,
Je crains l’homme qui me menace ;
Malgré votre amour ravissant,
Je n’ai pour vous qu’un cœur de glace,
Mais je consens à vous servir
Quand l’homme y voudra consentir.
13- Je vous servirai, mon Jésus,
J’irai partout à votre suite,
Pourvu qu’on ne me traite plus
De dévot ou bien d’hypocrite ;
Si je suis approuvé de tous,
Je veux de bon cœur être à vous.
14- Mondain, voilà de grands mépris
D’une majesté souveraine ;
Voilà pourtant ce que tu dis
Quand le respect humain t’entraîne
À transgresser sa sainte loi,
À renoncer même à ta foi.
15- Si Dieu, ni la religion,
Ne te touche, ni ne t’éclaire,
Fais du moins quelque attention
À ton malheur, à ta misère.
Tu perds, ô malheureux mondain,
Tout bien par un respect humain.
16- Adieu tant d’exhortations,
Adieu tant de vérités crues,
Adieu tant d’inspirations,
Adieu tant de grâces reçues,
Adieu tant d’absolutions,
Et de saintes communions.
17- Tant de bons mouvements suivis,
Tant de victoires remportées,
De si grands mérites acquis,
De si lourdes croix bien portées,
Pour un petit mot entendu
Et pour un rien tout est perdu !
18- On montait à pas de géant
À la vertu la plus sublime.
Pour ne pas déplaire au néant,
Hélas! on tombe dans le crime,
Ou l’on tombe insensiblement
Dans le plus grand relâchement.
19- Souvent, après avoir vécu
Très saintement dans la jeunesse,
On est par ce piège vaincu,
Plein de mérite et de vieillesse ;
Ainsi l’on perd en un moment
Ce qui coûtait infiniment.
20- Hélas ! si l’on se fût moqué
Du monde et de sa raillerie,
Hélas ! si l’on eût pratiqué
La vertu, quoiqu’on la décrie,
Dieu, plein de libéralité,
Eût comblé de sa sainteté.
21- Dieu cherche la fidélité,
À toute chose il la préfère,
Il accorde à sa fermeté
Ce qu’il refuse à l’ordinaire.
Ce n’est qu’aux dévots éprouvés
Qu’il fait des dons très élevés.
22- « À qui vaincra, dit le Seigneur,
À qui me restera fidèle
Je communique ma douceur,
Ma grâce et ma gloire éternelle.
Loin de moi tout esprit mondain,
Que je ne vois qu’avec dédain. »
23- Quelle gloire, au grand jugement,
Aux vainqueurs du diable et du monde,
Quand Dieu fera voir clairement
Que leur victoire est sans seconde,
Qu’ils ont comme ses bons soldats
Malgré tout marché sur ses pas !
24- Quels justes plaisirs auront-ils
De se voir en main la victoire
Malgré le monde et les périls,
Malgré tout ce qu’on a pu croire,
De voir condamner aux enfers
Tous les mondains de l’univers !
25- De les entendre soupirer :
« Hélas ! malheureux que nous sommes
De n’avoir su persévérer
Malgré les critiques des hommes,
D’avoir suivi la vanité
Sous prétexte de vérité !
26- « Nous voyons trop tard aujourd’hui
Notre prudence criminelle,
Puisqu’elle ne nous a servi
Que pour notre perte éternelle.
Oh ! respect humain malheureux,
C’est toi qui nous mets en ces feux. »
27- Chacun criera sur son malheur :
Le fils d’avoir suivi son père,
Le frère d’avoir cru sa sœur,
La fille d’avoir cru sa mère,
Et tous d’avoir suivi l’erreur
Au lieu de Jésus leur Sauveur.
28- Un jour, ils verront tout surpris
Ces hommes dévots et les sages
Qu’ils n’avaient vu qu’avec mépris.
Pour lors ils crieront pleins de rage :
« Quoi ! voilà ceux que nous raillions,
Voilà ceux que nous méprisions ?
29- « Quoi ! ceux dont la vie autrefois
Nous paraissait une folie
Sont enfants de Dieu, sont des rois
Ornés d’une gloire infinie ?
Malheureux, à quoi pensions-nous
D’avoir pris des sages pour fous ? »
30- Dans l’enfer, que de malheureux
Voyant les vérités entières
Voudraient bien, s’il dépendait d’eux,
Donner aux vivants des lumières,
Et leur crier : « Ne croyez pas
Ce que nous croyions ici bas !
31- « Hélas ! l’homme nous a séduits
Par ces maximes condamnables,
Et nous avons tous pris la nuit
Pour des lumières véritables,
Nous avons pris pour des raisons
Ce qui n’était que des poisons. »
32- Si tu ne vois, homme insensé,
Combien ce piège est fin et traître,
À la mort tu seras forcé,
Mais trop tard, de le reconnaître.
Ces gens que tu respectes tant
Périront tous en cet instant.
SECOND CANTIQUE : SES CHIMÈRES
33- A-t-on sujet de regarder
Une idée, un rien, un atome ?
A-t-on sujet d’appréhender
Une chimère, un vain fantôme ?
Car tels sont les respects humains,
Tels sont les jugements mondains.
34- Tout homme est injuste et menteur,
Mais en sa plus juste balance,
Notre seul juge est le Seigneur,
Malgré l’homme et son impudence ;
Méprisons donc ce qui n’est rien,
Qui ne nous fait ni mal, ni bien.
35- Quoi donc ! en sommes-nous meilleurs
Lorsque tout le monde nous loue ?
Quoi donc ! sommes-nous plus pécheurs
Si chacun nous couvre de boue ?
Qu’on dise de nous bien ou mal,
Et l’un et l’autre est bien égal.
36- Mettons qu’on parle mal de vous :
Ce sont des paroles volantes
Qui ne peuvent nuire qu’aux fous
Mais non pas aux âmes prudentes,
Qui, ne plaignant que leur auteur,
S’en font un véritable honneur.
37- L’un nous dit et l’autre nous fait
Quelque injustice ou quelque injure ;
Oui, mais c’est Dieu qui le permet,
C’est contre lui que l’on murmure ;
Cet homme n’est que l’instrument
Dont Dieu se sert en ce moment.
38- Le Seigneur qui vient nous sauver
Permet cette injustice noire,
Voulant par là nous éprouver
Et rendre dignes de la gloire,
Mais le démon n’y vient tenter
Que pour vous impatienter.
39- En souffrant, on a le dessus,
Notre prochain s’en édifie,
Le démon en reste confus
Et Dieu même s’en glorifie,
Les coléreux sont apaisés
Et les moqueurs sont méprisés.
40- Faisant toujours votre devoir,
Ne donnant point de juste prise,
Ne faites pas semblant de voir
Qu’on se moque et qu’on vous méprise ;
C’est le secret des grands esprits
De mépriser tous les mépris.
41- L’homme sage en tout donne appel
Au tribunal de Dieu, son juge ;
Laissant juger l’homme charnel
Il prend Dieu seul pour son refuge ;
Toute sa gloire est au-dedans,
Malgré les plus grands médisants.
42- Au contraire, une âme de chair
Toute mondaine et toute basse
S’offense d’un mot dit en l’air,
D’un regard et d’une grimace ;
Laisse là le bien commencé,
Pour n’en être pas méprisé.
43- Le fou n’a pas sa gloire au cœur,
Mais chez le monde et dans sa bouche ;
Si l’on lui ravit cet honneur,
C’est ce coup fatal qui le touche ;
Il n’a pas d’autre attention
Qu’au pense-t-on et qu’au dit-on.
44- Homme sage, ne craignez point
Les persécutions du monde ;
La sagesse gît en ce point,
Le christianisme s’y fonde ;
Un bon chrétien, en vérité,
Est un chrétien persécuté.
45- Nous n’avons point d’anciens bourreaux
Pour nous tirer le sang des veines,
Mais nous en avons de nouveaux,
Ce sont les personnes mondaines
Dont les dents, pires que les mains,
Nous donnent des coups inhumains.
46- Le monde, en nous faisant du mal,
Croit nous abattre et nous détruire,
Mais ses coups n’ont rien de fatal,
Pourvu qu’on ne fasse qu’en rire :
On est martyr de charité
Quand on le souffre avec gaieté.
47-L’un parle contre notre honneur,
La calomnie est employée ;
L’autre se fait notre censeur,
Il rit à gorge déployée ;
Mais cet honneur qu’on croit ôter
En souffrant ne fait qu’augmenter.
48- On ne peut ôter au chrétien
Un honneur qu’il a dans soi-même ;
L’honneur du monde n’étant rien,
Qu’importe d’en être anathème ?
Juste, c’est un honneur pour vous
Que d’être moqué par des fous.
49- Celui-là ravit notre bien
Par une injuste procédure,
Celui-ci nous ôte un soutien,
Notre habit, notre nourriture.
Quel mal ? C’est un bien temporel
Qu’on change en un bien éternel.
50- L’or et l’argent sont des biens faux,
Puisque le monde en fait estime,
Puisqu’ils produisent mille maux,
Qui conduisent tous dans le crime ;
Est-ce un mal que la pauvreté
Dont le ciel même est acheté ?
51- Cet envieux prend notre emploi
Par ruse et par un coup de traître,
Cet orgueilleux nous fait la loi
Et partout veut trancher de maître ;
Quel mal ? Le plus grand parmi vous
Sera le serviteur de tous.
52- Dieu dit : « Si le monde vous hait,
Réjouissez-vous de sa haine,
Car vous n’êtes point son sujet,
Car votre âme n’est point mondaine ;
Car vous en recevrez aux cieux
Un prix de gloire merveilleux. »
53- Ainsi le monde a maltraité
Tous les saints qui sont dans la gloire,
Réduits à la mendicité,
Souvent bannis de la mémoire ;
Et chassés de tout l’univers,
Ils s’enfuyaient dans les déserts.
54- On parlait mal de leurs vertus,
On les traitait d’hypocrisie ;
Ils étaient partout combattus
Par des secrètes jalousies ;
On prenait mal ce qu’ils disaient,
Ce qu’ils pensaient, ce qu’ils faisaient.
55- Mais ne voyons que Jésus-Christ,
Puisqu’il est notre grand modèle :
Que nous apprend le Saint-Esprit
De cette Sagesse éternelle ?
Les mondains l’ont nommé pécheur,
Ivrogne, sorcier, imposteur.
56- « Je veux qu’on vous donne un soufflet,
Qu’on vous frappe et qu’on vous tourmente,
Quoique à tort, sans avoir rien fait.
L’injure est vraiment très criante,
Mais vous gagnez infiniment,
Si vous souffrez patiemment.
57- « Si quelqu’un veut vous égorger,
N’en craignez pas tant sa furie
Qu’un Dieu qui seul peut se venger
Dans ce monde et dans l’autre vie,
Perdre l’âme et la condamner,
Tuer le corps et le damner. »
58- Le chrétien comme son Sauveur,
Le disciple comme son Maître,
L’esclave comme son Seigneur
Doit souffrir ainsi de ce traître ;
Le monde a toujours en tout lieu
Battu les serviteurs de Dieu.
TROISIÈME CANTIQUE : SA HONTE
59- Si le respect humain produit
Une crainte si chimérique,
C’est aussi de lui que s’ensuit
Une honte diabolique.
Dès lors qu’on est combattu,
On a honte de la vertu.
60- Avoir honte de servir Dieu ?
Servir Dieu, ce Maître adorable,
N’est-ce pas régner en tout lieu ?
Est-il rien de plus honorable ?
Ô respect humain malheureux,
C’est toi qui me parais honteux.
61- Quoi ! pour plaire à quelque étourdi,
Avoir honte de son Dieu même ;
Quoi ! pour le monde être hardi
Jusqu’à montrer à tous qu’on l’aime !
Tandis qu’on craint jusqu’au seul nom
De dévot ou dévotion.
62- Si vous avez honte aujourd’hui
De Jésus et de son service,
Vous vous déclarerez pour lui
Dans le grand jour de sa justice,
Mais il aura dans ce grand jour
Honte de vous-même à son tour.
63- Par honte ou crainte de quelqu’un
Vous faites le bien en cachette,
Vous vivez selon le commun
En fuyant la route parfaite,
Vous fuyez le nom de dévot
Comme d’un fou, comme d’un sot.
64- Vous verrez un jour, mais trop tard,
Que ces hontes sont criminelles,
Quand vous n’aurez aucune part
Avec Jésus ni ses fidèles,
Et quand il vous renoncera
Et pour jamais vous maudira.
65- Peut-on avoir honte d’aimer
La vertu, laquelle est si belle,
Qu’on ne peut assez estimer,
Dont la naissance est éternelle
Et qui ravit tout l’univers,
Depuis les cieux jusqu’aux enfers ?
66- En tous les temps, en tous les lieux,
La vertu seule est estimable,
La terre et l’eau, l’air et les cieux
Déclarent qu’elle est tout aimable ;
Et toi, misérable mondain,
Tu la verrais avec dédain !
67- Elle est ce trésor infini
Et cette pierre précieuse
Dont l’éclat n’est jamais terni
Quand une âme en est amoureuse ;
Le Seigneur ne jette les yeux
Que sur ceux qui l’ont avec eux.
68- L’ange par ce bien souverain
À son Créateur a su plaire,
Marie en avait le Cœur plein
Et Dieu l’a prise pour sa Mère,
C’est par la vertu que les saints
Ont consommé tous leurs desseins.
69- La vertu les a protégés
Contre leurs plus grands adversaires,
La vertu les a soulagés
Dans leurs douleurs les plus amères ;
Elle les a prédestinés,
Elle les a tous couronnés.
70- Malgré tout, les plus grands pécheurs,
Quoique très souvent ils critiquent,
Prisent la vertu dans leurs cœurs
Et même ceux qui la pratiquent,
Quoique par ses difficultés
Ils en soient souvent rebutés.
71- Les méchants consultent les bons,
C’est en eux qu’ils ont confiance
Pour vaincre leurs tentations,
Pour découvrir leur conscience ;
Ils trouvent dans leur entretien
La force, la joie et tout bien.
72- Les plus barbares des païens
Ont cru qu’elle était l’origine
Et la source de tous les biens,
Qu’elle était même si divine
Qu’ils ont mis au nombre des dieux
Ceux qu’ils croyaient l’avoir chez eux.
73- La vertu seule est d’un crédit
Et d’une force insurmontable ;
Tout lui cède, sans contredit,
Grand et petit, juste et coupable ;
Après quoi, malheureux chrétien,
Vous aurez honte de ce bien ?
74- La raison, la grâce et la foi
Montrent quelle est son excellence,
Qu’elle doit faire à tous la loi
Et tout réduire en sa puissance,
Que tous ses amis sont heureux
Et ses ennemis malheureux.
75- Les démons même et les damnés
Enragent d’en être incapables ;
Ils voudraient bien en être ornés
Pour n’être pas si misérables ;
Leurs tourments et leur désespoir
Est de ne la pouvoir avoir.
76- L’esprit malin est si jaloux
D’en voir une âme revêtue
Qu’il frappe et redouble ses coups
Jusqu’à ce qu’elle l’ait perdue.
Ce vieux serpent n’est envieux
Que contre les gens vertueux.
77- Amis du grand Dieu que je sers,
Pratiquons la tête levée,
Malgré le monde et les enfers,
La vertu la plus relevée,
Sans honte et sans crainte de rien,
Comme doit faire un vrai chrétien.
78- Qu’attendez-vous de ce mortel
Pour tant de lâches complaisances,
Pour ce respect si criminel,
Pour ces funestes déférences ?
Qu’il vous en estime plus ?
Vous vous trompez, c’est un abus.
79- Vous voyant si faible et changeant,
Si facile à faire le crime,
Pour quelque mot désobligeant
Il perdra pour vous toute estime ;
S’il vous loue à l’extérieur,
Ce n’est pas du fond de son cœur.
80- Si vous faites ce qui lui plait
De crainte de sa raillerie,
Il vous louera par intérêt,
Par politique ou flatterie ;
En cachette il rira de vous,
Vous voyant plus faible que tous.
81- Il se dira dans son esprit :
Je croyais cet homme un apôtre,
Un serviteur de Jésus-Christ,
Mais il est homme comme un autre,
Le respect humain l’a changé,
L’a fait tomber, l’a dérangé.
82- C’est notre ami, c’est notre sang,
C’est une âme noble et divine,
C’est un homme du premier rang ;
Mais si le monde le domine,
N’importe ! un sage en a pitié,
Malgré le sang et l’amitié.
83- Si personne ne vous reprend
Sur cette maudite pratique,
C’est l’intérêt qui le défend,
La prudence ou la politique.
Un mal deviendra-t-il un bien,
Parce qu’aucun n’en dira rien ?
84- C’est être fou de s’appuyer
Sur l’homme, ce roseau fragile,
De prendre pour son bouclier
Un morceau de boue et d’argile,
Qui nous trompe le plus souvent
Et qui tourne comme le vent.
85- C’est être fou de rechercher
L’amitié de ce ver de terre,
Lequel ne peut pas empêcher
Que Dieu ne vous fasse la guerre,
Pour vous ôter tout l’univers
Et vous plonger dans les enfers.
86- Quand vous avez fait le péché
Par honneur à la créature,
Quand vous aurez été taché,
Rendra-t-elle votre âme pure ?
Cet homme vous absoudra-t-il ?
Vous tirera-t-il du péril ?
87- Quand la mort vous attaquera,
Vous aidera-t-il en quelque chose ?
Quand le Seigneur vous jugera,
Viendra-t-il plaider votre cause ?
Pour lors vous sentirez, mondain,
Le malheur du respect humain !
88- Espérez-vous pouvoir trouver
La part pour plaire à tout le monde ?
À Jésus même, et se sauver
Sans que ni l’un ni l’autre en gronde ?
C’est un secret très inconnu,
Ceux qui l’ont voulu ne l’ont pu.
89- On ne peut pas, Jésus l’a dit,
Plaire au monde et plaire à Dieu même ;
L’un et l’autre se contredit,
D’un deux il faut être anathème.
Le monde est-il votre ennemi ?
Le Seigneur est donc votre ami.
90- Mauvais chrétien, prends ton parti ;
Tu fais une horrible alliance,
Tu n’es qu’un monstre travesti
Sous un beau nom de pénitence ;
Si Jésus-Christ est ton Seigneur,
Renonce à ce monde trompeur.
QUATRIÈME CANTIQUE : SES CRITIQUES
91- Tous les saints ont été battus
Et des mépris et des murmures.
Jusqu’à leurs plus rares vertus
Ont enduré mille censures.
Je dis plus : les plus grands pécheurs
Ne sont point exempts de censeurs.
92- Prétendez-vous par ces respects
Que personne ne vous méprise,
Que le monde vous laisse en paix
Et que personne ne vous nuise ?
Vous vous trompez très lourdement,
Vous êtes dans l’aveuglement.
93- Les orgueilleux vous décrieront,
Les envieux feront la rage,
Les savants vous critiqueront
Et vous serez repris du sage.
Tâcher de plaire à tous les fous,
C’est être le plus fou de tous.
94- Depuis votre conversion,
J’admire vos délicatesses.
Pour cacher la dévotion,
Vous usez de mille finesses,
Vous déguisez à tout instant
Les marques d’un vrai pénitent.
95- Hé quoi ! vous faisiez le péché
Malgré tout ce qu’on pouvait dire,
Quoique quelqu’un en fût fâché ;
Quoique vous donnassiez à rire,
Vous étiez tout ouvertement
Dans les plus grands dérèglements.
96- Vous aurez honte maintenant
De Dieu même et de son service ;
Ce changement est surprenant
Et plein d’erreur et d’injustice.
Hardi pour tout iniquité,
Honteux pour toute sainteté.
97- Quand il s’agit du temporel,
Vous ne craignez point la censure ;
S’agit-il du bien éternel,
Vous craigniez le moindre murmure ;
Vous fuyez comme un franc poltron
Au seul mot du qu’en-dira-t-on.
98- Mais je veux que le monde entier
Approuve en tout votre conduite.
Gagneriez-vous à ce métier ?
Seriez-vous heureux dans la suite :
« Que sert de gagner l’univers,
En se perdant dans les enfers ? »
99- Que je crains pour un pénitent
Dont l’estime est universelle,
Et que le monde flatte autant
Qu’une personne criminelle !
Je crois que sa conversion
Est une pure illusion.
100- Sachez que le monde et la chair
Attaquent l’âme convertie,
Que le démon et tout l’enfer
Se met souvent de la partie
Afin de la faire laisser
Son Dieu qu’elle vient d’embrasser.
101- Vous faites tout ce qu’il vous plaît
Et personne ne vous éprouve :
Oh ! que ce signe me déplaît !
Je crains que Dieu ne vous réprouve ;
Ses vrais amis sont maltraités,
Calomniés, persécutés.
102- Puisque les mondains sont pour vous
Et que vous êtes de leur suite,
Puisqu’ils vous favorisent tous,
C’est que vous suivez leur conduite ;
Mais si vous étiez converti,
Contre vous ils prendraient parti.
103- Loin de nous, pénitents trompeurs,
Gens complaisants et politiques,
Et qui vous attirez les cœurs
De peur d’en souffrir les critiques,
Et qui, malgré le Saint-Esprit,
Joignez le monde à Jésus-Christ.
104- Pour vous, pénitents généreux
Qui servez mon Dieu sans partage,
Fuyez les mondains malheureux,
Foulez aux pieds leur vain langage ;
Bravez l’enfer et, sur le lieu
Et dès aujourd’hui, servez Dieu.
105- Écoutez Jésus avec foi
Et sans craindre qu’on vous maudisse :
Qui regarde derrière soi
N’est pas digne de son service ;
Il veut que tous ses serviteurs
Bravent le monde et ses terreurs.
106- Quand tous vous tourneraient le dos
Et vous combattraient sur la terre,
Vous ne devez craindre ces maux,
Si Dieu ne vous fait pas la guerre ;
Car si le Seigneur est pour vous,
Nous aurons victoire sur tous.
107- Pratiquez le bien hardiment,
Mais pour Dieu seul et pour lui plaire,
Sans appréhender lâchement
Ce qu’on peut penser, dire ou faire,
Afin d’être la bonne odeur
De Jésus-Christ, votre Sauveur.
108- Parmi tant de qu’en-dira-t-on,
Choisissez bien, âme fidèle,
Non ceux du monde et du démon :
Laissez-les pour les infidèles,
Mais ceux des gens de piété
Et des Rois de l’Éternité.
109- Que dira le juste ici-bas ?
Que dira le saint de la gloire ?
Que diront ces braves soldats
Qui tiennent en main la victoire ?
Que dira Dieu, mon Créateur ?
Que dira Jésus, mon Sauveur ?
110- Si je ne fais un tel effort
De peur de devenir coupable,
Qu’en dira-je au temps de la mort ?
Qu’en dira mon Juge équitable ?
Qu’en dira-t-on au jugement ?
Ah ! le qu’en-dira-t-on charmant !
111- Ne vous laissez pas captiver,
Encore un coup, je vous en prie,
Car enfin il faut se sauver,
Quoi qu’on en gronde et qu’on en crie.
Pour Dieu, rendez-vous tout à tous,
Mais du péché défendez-vous.
112- C’est le moyen de réparer
Les scandales de tous vos frères,
De bien vivre et persévérer
À suivre les pas de vos pères,
Pour régner à jamais comme eux
Avec le Seigneur dans les Cieux.
CINQUIÈME CANTIQUE : SES CAUSES
113- Qui cause ce respect humain,
Sinon l’orgueil ou bien l’envie,
Le faste ou l’intérêt mondain,
L’attache aux plaisirs de la vie ?
L’amour du monde dans un cœur
En est le principal auteur.
114- On fait entrer en ce poison
Une promesse, une menace,
Une apparence de raison,
Une critique, une grimace,
Une injure, un vain sobriquet,
Une action qu’on contrefait.
115- Si l’homme n’est pas abattu
Avec toutes ces batteries,
On vient attaquer sa vertu
Des plus piquantes railleries,
Des outrages les plus sanglants
Et des coups les plus accablants.
116- Ce poison partout répandu
A mis toute la terre en flammes,
Il s’est presque partout rendu
Le maître des plus saintes âmes :
Le religieux le plus saint,
Avec le prêtre, en est atteint.
117- Ah ! que c’est un subtil poison
Et qu’il est aisé qu’on le boive !
Dans une apparente raison,
On le prend sans qu’on s’aperçoive.
De l’oreille il va jusqu’au cœur
Et terrasse enfin le pécheur.
118- Serai-je aussi vaincu, Seigneur ?
En ma faveur prenez les armes
Pour vaincre le monde trompeur,
Son respect humain et ses charmes.
Pour vous servir, plus que jamais,
Voici ce que je vous promets :
119- Je veux agir tout simplement,
Selon vous, Divine Sagesse,
Sans art et sans déguisement,
Sans politique et sans finesse,
Sans aucun mépris du prochain,
Mais aussi sans respect humain.
120- Je veux faire profession
D’être dévot, mais véritable ;
D’acquérir la perfection
Autant que j’en serai capable,
Et d’aller à la sainteté
Sans regarder d’aucun côté.
121- Pour cela, sur les pas des saints,
Je veux suivre l’avis d’un sage,
Afin qu’il me prête les mains
À servir mon Dieu sans partage,
Sans aucune indiscrétion
Et sans aucune illusion.
122- Je veux me faire tout à tous
Sans nulle lâche complaisance,
Pour tâcher de les gagner tous
À Jésus par la pénitence,
Tout à tous, sans aucun péché,
Sans que le bien soit empêché.
123- Si le bien est indifférent
Et que quelqu’un s’en scandalise,
Pour lors, comme un homme prudent,
Je m’en abstiendrai sans remise,
De peur que je ne fasse tort
À ceux pour qui Jésus est mort.
124- Je soutiendrai, mais puissamment,
L’homme faible près de sa chute,
Je le reprendrai doucement,
Sans crainte qu’on m’en persécute ;
Mais pour rompre l’iniquité,
J’aurai toute la fermeté.
125- Loin de moi ces vains compliments
Qu’a trouvés la sagesse humaine,
Et tous ces grands raffinements
Qui font aujourd’hui tant de peine,
Qu’on étudie avec grand bruit,
Mais dont on ne tire aucun fruit.
126- Loin de moi ces gens si polis
Avec leurs belles révérences,
Leurs airs galants et si jolis,
Leurs contorsions, leurs cadences.
J’aime beaucoup l’honnêteté,
Mais non pas la mondanité.
127- Loin de moi ces mauvais soldats
Qui craignent quelque mot qui vole,
Et qui mettent les armes bas
Pour quelque petite parole,
Et qui sont tout tremblants de peur
Au moindre fantôme trompeur.
128- Je méprise tout ce qu’on dit
Et tous les mondains axiomes
Comme un langage tout maudit,
Ou du moins comme des fantômes,
Qui semblent d’abord des raisons,
Quoiqu’au fond ce soient des poisons.
129- Le monde parle puissamment
Afin d’inspirer ses maximes.
Il se sert très subtilement
Des vertus, même pour les crimes ;
Il a mille détours secrets,
Pour nous prendre dans ses lacets.
SIXIÈME CANTIQUE : AXIOMES DU MONDE
130- Vous convertir ? tout beau, tout beau,
Un bon esprit jamais ne change ;
Ce changement est trop nouveau,
Tout le monde le trouve étrange.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
131- C’est un scrupule de dévot,
Tout cela n’est qu’un feu de paille ;
Voulez-vous passer pour bigot,
Et que tout le monde vous raille ?
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
132- Ce confesseur est scrupuleux,
Il damne tout le monde en chaire ;
On vous traite d’un cerveau creux
Et d’un homme extraordinaire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
133- Dieu ne demande pas de vous
Tel bien ou telle pénitence,
L’orgueil se cache là-dessous,
L’amour-propre et la suffisance.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
134- Mon Dieu, quelle dévotion !
Mon Dieu, quelle bigoterie !
Vous êtes dans l’illusion,
Si vous saviez comme l’on crie !
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
135- Laissez là la méditation,
C’est une chose dangereuse,
Sujette à la tentation,
Où l’âme devient paresseuse.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
136- À quoi bon tant de chapelets ?
Travaillez, va plutôt, mon frère ;
Vous devriez vous contenter
De votre prière ordinaire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
137- Fuyez la singularité :
Les bonnes vertus sont secrètes.
Gare à vous, à la vanité,
Vous montrez trop ce que vous faites.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
138- Vous avez beaucoup de talent,
Tâchez de hanter le beau monde,
Ayez l’air civil et galant,
Afin que personne ne gronde.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
139- Par vos habits, par vos façons,
Vous apprenez à tous à rire ;
On fera sur vous des chansons,
Mais je veux pas tout vous dire.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
140- Si vous voulez baisser les yeux
Et vivre ainsi comme un sauvage,
Il faudrait vous faire chartreux,
Ou vous mettre en un ermitage.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
141- Je suis votre ami, croyez-moi,
Faites donc comme un tel ou telle,
Ne vous faites pas une loi
D’une petite bagatelle.
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
142- Ce n’est pas moi seul qui le dis :
C’est telle et tel, c’est votre père.
Eh quoi ! sont-ils des étourdis,
Ignorent-ils comme il faut faire ?
Gare à ce mensonge couvert :
Il nous sourit, mais il nous perd !
143- Le monde imposteur en dit tant
Pour autoriser ses coutumes,
Qu’on pourrait suffisamment
L’exprimer en plusieurs volumes,
Pour réfuter bien à loisir
Ses mensonges faits à plaisir.
144- Ô maudit respect pour la chair,
Maudite engeance de vipère,
Maudit rejeton de l’enfer,
Maudite source de misère,
Ô destructeur de bons desseins,
Ô grand persécuteur des saints !
145- Je te prends pour mon ennemi,
Et je te déclare anathème.
Je prends Dieu seul pour mon ami,
Publiquement, malgré toi-même,
Sans craindre ce que tu diras,
Ni même ce que tu feras.
146- Je veux partout, pour imiter
L’exemple que Jésus me donne,
Faire le bien sans désister,
Sans voir, ni sans craindre personne,
Afin d’avoir le nom divin
D’un homme sans respect humain.
PRIÈRE
147- À mon secours, Reine des Cieux,
À mon secours, Vierge très sainte,
Contre le monde malheureux,
Son respect humain et sa crainte,
Pour les vaincre avec votre Fils,
Malgré tous les plus grands périls.
148- Ô grand Dieu, prêtez-moi la main,
Mais votre main toute-puissante,
Pour vaincre le respect humain,
Cette bête si ravissante.
J’espère en vous, mon cher Jésus,
Je ne serai jamais confus.
149- Vraiment je serai bienheureux,
Si, pour vous suivre en cette vie,
Je suis contredit en tous lieux
Par la calomnie et l’envie ;
Si, malgré le qu’en-dira-t-on
Et malgré l’enfer, je tiens bon.
150- Ah ! que je ne sois pas trompé
Par ce délicat sortilège,
Que je ne sois point attrapé
Par cet humain et ce fin piège,
Mais qu’à l’ombre de votre Croix
Je meure fidèle à vos lois.
151- Haï du monde et méprisé,
Contraire aux maximes mondaines,
Pauvre, souffrant et délaissé,
Tout chargé de croix et de peines,
Mais soutenu de votre bras
Pour ne jamais tomber à bas.
152- Si quelqu’un est bien converti,
Qu’il me croie et prenne les armes,
Qu’il se range de mon parti
Contre le monde et ses alarmes,
Pour suivre un Dieu victorieux
Sur le Calvaire et dans les Cieux.
Auteur : Blasphemator Date : 10 avr.15, 23:01 Message : Je suis le diable et je viens pour toi Gilbert
Allez salut
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 11 avr.15, 04:35 Message : Voici que B-le-diable !!! m'inspire un poème du tonnerre. Le voici :
LETTRE DU DIABLE
« Je suis content, content, content
De tous mes chers et bien-aimés enfants
Qui me servent si tant fidèlement !
Vraiment, je vous embrasse tendrement !
À toi d'abord, mon cher anticlé,
À toi je m'adresse le premier !
Vraiment, tu fais tout ce que je te dis,
Et de mes deux mains, je t'applaudis !
Continue donc ainsi, mon vieux,
Et tu auras mon ciel de feu
Où tu auras une place de choix,
Où tu seras le roi des rois.
Tu détruis l'Église catholique
Qui est mon ennemie de toujours !
Comment veux-tu que je t'explique
La joie que j'en ai en ce jour ?
C'est au-delà de tout ce que j'espérais,
Et toi, mon chéri, toi, tu le fais !
Oh ! vraiment, vraiment je te prends dans mes bras
Car tu seras bientôt, oui bientôt avec moi.
Continue donc à désintégrer
Celle que j'ai toujours exécrée :
Vraiment, vraiment tu fais du bon boulot,
Et je ne peux que te dire bravo !
À vous tous, mes chéris d'au-dessous,
Vous n'êtes pas moins chéris de moi
En exécutant ce que dit mon gourou
Et en obéissant à ses lois.
Tous les jours il vous donne des directives :
Suivez-les donc, et vous serez heureux
Avec moi pour toujours, dans mon ciel de feu
Où vous vous êtes ancrés sur ses rives.
Et je sais que vous lui obéirez
Car vous êtes mes fidèles serviteurs
Et vous ne voudriez pas à cette heure
Me déplaire en rien ou me blesser !
Je connais bien tous vos sentiments :
Vous travaillez pour moi fermement ;
Je vous en récompenserai, soyez-en sûrs,
Par des présents à vous bien adaptés
Et qui seront, croyez-le, bien inculturés :
Je vous le dis et le redis, soyez-en sûrs.
J'ai pour moi maintenant toute l'humanité ;
L'évangile je l'ai renouvelé ;
Et je vous donne à tous la mission
De faire sans tarder mes commissions !
Que vous soyez conciliaires ou tradis,
Peu importe, vous aurez crédit
Puisque vous suivez bien mon très cher fils
Dont maintenant vous savez les profils.
L’œcuménisme a complétement réussi
Puisqu'en son sein il a réuni en lui
Toutes les différentes diversités
Pour en faire une unique unicité.
C'est pourquoi je vais maintenant régner
Pendant mille et mille et mille années
Jusqu'au-delà même de l'éternité
Comme l'a dit mon très chéri anticlé.
Grâce à moi le monde est devenu
L’œuvre du supérieur inconnu,
Une loge maçonnique mondiale
Dont la supériorité toute papale
M'appartient à moi et à mon anticlé,
Et cela, jusqu'au-delà de l'éternité.
Et même je vais vous dire un secret :
C'est moi-même, moi-même qui apparais
Dans toutes sortes d'apparitions
Où je prends toutes sortes de formations,
Aussi bien en public qu'en privé,
Comme par exemple à Medjugorje ;
Et je me déguise en mon ennemie
Celle que vous dites Vierge Marie,
Et je vous trompe, et je rigole,
Et je danse la carmagnole !
Vraiment, vous êtes des imbéciles,
Et plus que cela, des diablophiles...
Et je vous trompe à qui mieux mieux
Puisque vous n'aimez plus votre bon Dieu !
Tampis pour vous, vous l'aurez mérité :
Et pour vous tromper, voici mon anticlé
Puisque vous n'avez pas voulu écouter
Celle que je hais de toute éternité.
J'ai fini de parler, mes chéris :
À bientôt, mes amours, dans mon paradis. »
« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir, il les avertit des tribulations futures, disant :
« Mes frères, agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction est imminente dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Église Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Évangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors, pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre-Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur. » »
(Traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles « Opera omnia » de saint François d’Assise, imprimerie de la bibliothèque ecclésiastique, Paris 1880, colonne 430)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 14 avr.15, 04:12 Message :RÈGLEMENT DES COMPTES DE LA PENSÉE UNIQUE
1. Jean XXIII
Jean XXIII, comparais
Et nous dis où tu es !
- Je suis pour mon malheur
Dans le grand radiateur
De Lucifer mon maître
Qui fit de moi un traître
Car j'ai renié ma foi
En devenant moderniste,
Me faisant rose-croix
Pour préparer l'Antéchrist,
Et c'est pourquoi j'ai convoqué
Une grande assemblée
Afin d'entériner
Tout ce qu'avait décidé
La sainte maçonnerie
Que j'ai si bien servie
Qui pour me récompenser
Sur le Trône m'a élevé
Par un procédé tout diabolique
Afin d'éliminer
L’Église catholique
À toute éternité.
Et tout a réussi
Parce que Dieu l'a permis.
Ils ont éliminé
Celui qui m'a précédé
Et ils m'ont élevé
Au suprême degré.
J'ai fait ce qu'ils ont voulu
Et à ma mort ils sont venus
Pour me conduire ici,
Dans les pleurs et les cris.
2. Vatican II
Vatican II comparais
Et dis-nous où tu es !
- Je suis dans l'assemblée des diables
Car nous sommes tous coupables
D'avoir alors apostasié
En nous laissant tromper
Par le supérieur inconnu
Qui se disait de Jésus
Le vicaire suprême,
Mais c'était un blasphème.
Nous nous sommes reposés
Sous son autorité
Pour pouvoir nous excuser,
Mais c'était un piège monté,
Et nous le savions bien,
Mais nous ne fîmes rien
Pour chasser ces deux infâmes
Qui ont ruiné nos âmes,
Préférant la tranquillité
Au début de la modernité.
Et nous avons trahi
Notre-Seigneur Jésus-Christ,
Nous, les Princes de son Église.
Et nous voyons maintenant
Toute la grande méprise
De notre aveuglement.
Oui maintenant nous payons
Toute notre trahison.
Mais l’Église se remettra
De cette tribulation-là
Qui est la Grande Tribulation ;
Mais nous, toujours nous souffrirons.
3. Paul VI
Paul VI, comparais à ton tour !
Es-tu dans la civilisation de l'amour ?
- Quelle civilisation de l'amour ?
C'était une de mes inventions
Que j'ai lancée un jour
Pour ma perdition.
Quand j'arrivai aux affaires,
Tout était bien préparé
Par cette Grande Assemblée
Qui gît avec moi aux enfers.
Le "subsistit in" ouvrit le bal,
Et continua le carnaval
Car tout était bien huilé
Pour la grande iniquité.
Seize documents d'enfer
Passèrent par mes mains,
Tous inspirés par Lucifer
Aux plus de deux mille nouveaux païens.
Après les avoir décrétés,
Je décris l'Homme de péché
Dans mon discours final
On ne peut plus anticlérical.
Je signai notre mariage
Avec le monde moderne ;
Alors ce fut le grand pillage :
À la lanterne, à la lanterne
Tout ce qui avait cours auparavant !
Ce fut le grand chambardement.
Je remplaçai le Saint-Sacrifice
Par une « nouvelle chanson » :
Tout passa par ma justice
Qui décréta l'abolition
Définitive et irréversible
De ce qui devait être invincible.
Je piétinai mon ennemie,
L’Église de Jésus-Christ
Qui se relèvera
Alors que moi je suis là
Depuis ce six août dix-huit heure
À hurler et grincer des dents
Sur mon éternel malheur
Au séjour des impénitents.
4. Jean-Paul Ier
Comparais, Jean-Paul Ier !
L’Église, l'as-tu relevée ?
- C'est bien tout le contraire !
Malgré que je susse le chemin,
J'ai fait tout comme mes confrères,
Et même j'allai plus loin.
Mais l'autre ne me laissa pas le temps
De ce que je méditais de faire
Car était arrivé son temps
Où à ma place il devait le faire.
Ils se sont débarrassés de moi,
Chose que je savais déjà
Qu'elle arriverait bien vite,
Et vous en connaissez la suite !
Après qu'ils m'eurent raccourci,
Je me précipitai ici
En compagnie de tous les mécréants
Qui pleurent et grincent des dents.
5. Jean-Paul II
Comparais à ton tour, Jean-Paul II !
Es-tu toi aussi dans le feu ?
- Hélas ! et je vous le fis voir
Dans un brasier un beau soir !
Cette image fit le tour du monde
Mais personne n'y a rien compris !
Bien plus, mon cher ami le monde
M'a placé au paradis,
Moi qui réunit les religions
Dans un nouveau panthéon
Pour bien accomplir Vatican II,
Oui moi, saint Jean-Paul II
Qui brûle avec saint Jean XXIII
Pour toujours dans ce lieu-là.
Et je fis plus que tout autre
Dans ma mission de faux-apôtre ;
Puis je préparai ma succession
Et j'imprimai ma direction.
Et je plane désormais
Au-dessus de tous mes méfaits
Pour montrer à mes successeurs
La direction de leur malheur.
6. Benoît XVI
Au Grand Jugement comparais,
Benoît XVI, et dis ce qu'il en est.
- Il en est que j'arrivai
Comme prévu à l'heure marquée,
Et je repartis pareillement
Comme l'ont voulu mes tyrans
Qui voulaient que je rameutasse
Ceux qui étaient encore dans la nasse.
Quand ma mission fut accomplie,
Je laissai la place à celui
Qui allait accomplir tout Vatican II
En bon disciple de Jean-Paul II.
Et, situation très inédite,
Je fus promu pape émérite
Pour me récompenser de mes services ;
Mais je sens sur moi la divine justice
Peser comme un poids terrible
Et pour me passer au crible.
7. François
François l'Anticlérical,
Parais au Grand Tribunal.
- C'est moi, c'est moi, c'est moi
Qui réduirai l’Église à bas,
Comme l'ont indiqué les trois coups de foudre.
Et je suis venu comme la foudre
Pour mettre tout à néant
Et réaliser le grand-œuvre
Moi le plus grand des plus grands,
Oui moi, le fils de la Veuve.
Je ferai disparaître à jamais
Celle que depuis toujours je hais,
Et je mettrai en sa place
Mon église de grimaces
Qui est partout bien accueillie :
C'est Vatican II accompli.
Et je règnerai sur l'univers
Pendant plus d'une éternité entière.
8. Lucifer
Lucifer, rends tes comptes,
Et nous raconte tes mécomptes.
- C'est moi qui les inspirai tous les sept,
Moi le huitième qui suis aussi le sept
Car celui-là est mon fils chéri
Qui a tout si bien accompli.
Mais hélas, deux hommes sont arrivés !
Ils ont combattu mon christ à moi
Et ils l'ont bien humilié ;
C'est pourquoi il se vengea
Lorsqu'il les fit un jour arrêter
Et sa vengeance fut terrible :
C'est alors que le monde entier
Vit leurs supplices horribles.
Mais Hénoch et Élie, car ce sont eux,
Ressuscitèrent et montèrent aux cieux :
Mon fiston voulu les imiter,
Mais en enfer il fut ravalé.
Et l’Église de Jésus-Christ
Que je croyais avoir anéanti
Fleurit maintenant sur toute la terre.
À moi ! À moi ! je retourne aux enfers
Où je vais faire bien expier
À tous les sept, mes affidés,
Leur terrible déconvenue,
Car une Femme nous a vaincus,
Celle-même qui à Fatima
Avait annoncé tout cela,
Et que j'ai essayé d'arrêter,
Mais je n'ai pu y arriver.
Ah ! vous allez me le payer,
Benoît XVI et Jean-Paul Ier,
Jean XXIII et Jean-Paul II,
Paul VI et Vatican II,
Et surtout toi, vieux François
Que je ferai souffrir plus que ceux-là,
Car moi je suis saint Lucifer,
Et je vais faire trembler l'enfer !!!
9. Les huit
Tous les huit, comparaissez
Et nous dites ce que vous endurez.
- Ah ! ce que nous endurons est terrible,
Et personne ne peut l'expliquer !
Nos souffrances sont horribles
Parce que nous avons péché
Plus que quiconque dans tous les âges
Pour avoir rendu un culte à l'homme
Qui est moins qu'un roseau, qu'un nuage,
Et que nous avons fait Dieu en somme
Pour pouvoir bien nous adorer,
Nous les fils de l'iniquité,
Jusqu'au jour où nous avons adoré
Le Fils de perdition, l'Homme de péché.
Et nous souffrirons toujours
Avec la multitude des âmes
Que nous avons perdues en ces jours
Où nous avons régné en infâmes
En substituant à la sainte Église
Notre nouvelle et moche église
Que tous ont prise pour la véritable
Alors que c'était l'église du diable,
La Grande Prostituée de Babylone,
Notre œuvre et celle du démon
Qui nous donna son inspiration
Pour bien l'asseoir sur son trône.
Nous avons perverti la terre entière,
Et nous voilà maintenant aux enfers
Où nous endurons tous les tourments
Réservés à tous les mécréants
Puisque nous sommes les plus coupables
En voulant suivre le diable !
Et nous l'avons suivi, certes,
Et c'est bien là notre perte,
Et elle est irréparable,
Et elle est irréformable,
Et elle est irréversible,
Et elle est si terrible
Que tout l'enfer a tremblé,
Quand il nous a vu arriver.
Abomination de la désolation,
Malédiction et perdition !
Montagnes, tombez sur nous !
Himalaya, couvre-nous !
C'était nous, la Grande Tribulation,
Et nous voilà dans la damnation !
10. Conclusion
Ce temps des temps passera ;
Prenez courage, bons chrétiens.
Ce qui a été annoncé est certain :
La Prophétie s'accomplira.
Levez la tête car votre délivrance
Est toute proche maintenant.
Vivez dans cette sainte espérance,
Car finira ce temps des temps,
Et plus vite que vous ne pensez
Car ces temps seront abrégés
Pour votre consolation
Et pour la résurrection
De la sainte Église catholique
Qui a les promesses de Jésus-Christ.
Un peu de temps encore, bons catholiques,
Et tout sera accompli.
Continuez vos Ave Maria
Comme a demandé Notre-Dame de Fatima,
Et vous verrez le temps de paix ! Gloire à notre Dieu à jamais !
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(17/04/2014)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 15 avr.15, 08:18 Message :RÉSUMÉ DU TABLEAU
L'hérésie officielle sévit
Depuis cinquante-six ans déjà,
Produisant un schisme non moins officiel
Quoique moins visible celui-là
Mais pourtant tout aussi réel ;
Et jusqu'où ainsi on ira ?
Soixante-dix ans d'Apostasie officielle ?
Qui sait, et pourquoi pas
Puisqu'ils se sont excommuniés sans contredit
Dans une communion irréelle
Qui n'est qu'un amas d'infidélité
Puisque les religions se sont rassemblées.
Prenons les choses au commencement
Et allons jusqu'à maintenant
Par une logique implacable
Pour découvrir le fils du diable.
Pie XII meurt : ils sont prêts,
Et c'est Jeannot qui sert d'apprêt
Pour convoquer le brigandage
Qui partout va faire le ménage,
Aggiornamento oblige,
Pour bien asseoir l'hommelige.
Le conciliabule détruit tout
Par les deux mille casse-cous
Qui cassent tout effectivement,
Et tous peuvent le constater :
Qu'on ne nous raconte pas de boniments
Puisque tout le monde a pu le vérifier.
Saint Jeannot ayant fait son boulot,
Voilà que vient le prévu Paulo
Qui accepte tout sans discuter
Ce que pond la Grande Assemblée,
Approuvant ainsi le modernisme
Et promouvant l’œcuménisme.
Puisqu'il décrète l'hérésie,
De ce fait il n'est plus assis,
Et comme son prédécesseur,
Lui aussi est un usurpateur.
Et la casse se généralise,
Et on appelle cela l’Église
Qui est en train de s'autodémolir !
Vraiment il y a de quoi rire.
Deux Jean-Paul arrivent sur le marché
Pour bien changer les mentalités,
Et Vatican II se réalise
Dans l'horrible journée d'Assise.
Je passe par-dessus le reste
Afin de ne pas être en reste.
Après la mort du canonisé,
On tourne un peu vers la droite
Pour tous les tradis rameuter :
La passe fut très adroite
Et l'émérite réussit son coup :
Désormais pouvait venir le loup.
Après le faux-tradi Benoît
Vint donc l'écarlate François,
Et là on va de l'avant :
C'est ce qu'on vit maintenant.
Oui, cinquante-six ans d'Apostasie
Ont généré un fruit pourri
Qui n'a d'ailleurs pas plus d'autorité
Que ses cinq autres devanciers.
Est-ce lui l'Antéchrist ? Probable !
Si ce n'est pas lui le fils du diable,
Ce sera un de ses successeurs
Tout comme lui usurpateur :
Bref, l'Antéchrist sera le dernier
De cette horrible lignée.
Voilà brossé en peu de mots
Ce diabolique tableau,
Et les trois ans et demi
Seront Vatican II accompli.
Alors Hénoch et Élie viendront
Contre le fils de perdition :
L'Apocalypse se réalisera,
Et ce, jusqu'au dernier iota.
Oui, l'Apostasie bat son plein,
Mais nous arrivons à la fin.
Nous sommes bien dans le grand carnage
Que n'a jamais connu aucun âge.
Mais l’Église ressuscitera,
Alors que cette gente sera
Foutue dans le fond des enfers
Avec son grand patron Lucifer.
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(14/04/2014)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 16 avr.15, 21:36 Message :DIEU SOIT BÉNI ! sur le canon de Pachelbel
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 19 avr.15, 09:40 Message :1- Le mois des fleurs
Nous voici arrivé
Au joli mois de mai,
Le beau mois des Ave !
Voici le mois de Marie :
Finie la mélancolie !
Plus de tristesse, plus d'avanie,
Car c'est bien le mois des fleurs
Qui nous réjouit le cœur
Lorsqu'il est tout au Seigneur.
C'est pourquoi chaque journée,
Et ensuite toute l'année,
Et jusqu'à la mort inopinée,
Récitons les Trois Ave
En l'honneur de la Sainte Trinité,
De la Puissance du Père pour le premier,
Le second, de la Sagesse Incarnée,
Le troisième, âme zélée,
De la Miséricorde innée
De l'Esprit de Vérité
Qui ne s'est jamais trompé
Et qui n'a jamais trompé,
Mais qui conduira toujours l’Église
Sans erreur dans ses assises,
Sans ombre dans sa mise.
Quels sont ces Trois pétales merveilleux
Du Lys de notre bon Dieu ?
Oh ! C'est la Mère de Dieu
Qui nous sauvera de la mort
Si nous récitons haut et fort
Ses Trois Ave jusqu'à la mort :
Elle l'a promis, cette bonne Mère !
Refuserons-nous alors de faire
Ce qu'elle demande de faire ?
Non bien sûr ! Alors récitons
Ses Trois Ave tous les jours et nous verrons
Que ses promesses s’accompliront.
Pour nous réchauffer le cœur
En ce joli mois des fleurs,
Chantons les louanges
De la Reine des Anges :
En elle ayons confiance
Car c'est notre espérance.
Pour sauver la France
Jeanne s'est levée,
Et de ses souffrances
Elle l'a relevée.
Jeanne revenez
Pour sauver la France
Car elle est tombée
Dans la déshérence.
Je dis ici et sans méprise
Que notre Mère la sainte Église,
Mais sans doute le savez-vous déjà,
Le Scapulaire du Sacré-Cœur approuva,
Celui-là même qui fut montré
À Pellevoisin mais sans approuver
Ni réprouver les dites apparitions :
Il nous faut suivre ses décisions.
Oh ! oui, je le dis ici,
Que l'on ne sait pas vraiment
Si l'on est digne du Paradis
Ou bien des éternels tourments.
C'est pourquoi en ces choses-là
Il faut rester très modéré.
Mais avec notre Ave Maria
Nous serons des prédestinés.
Catholique et Français toujours
Chantions-nous dans les anciens jours.
La lyre de David s'est transformée :
Et elle a beaucoup évoluée
Pour devenir la chanterelle
Du violon dont nous jouerons au ciel.
Je vous livre mon épitaphe
Que je voudrais voir sur mon dernier lit :
Les doux noms de Jésus et Marie
Écrits comme au calligraphe.
Ainsi je resterai à jamais
Bon Catholique et bon Français.
Que vois-je ce soir dans les Cieux ?
Quel est donc cet Astre radieux ?
C'est l'Étoile que l'on appelle Dieu.
Il y a une autre étoile ici-bas
Toute aussi belle ;
Devinez quoi ? Ave, ave, ave Maria.
Oui, ils sont bien magnifiques
Les vers du Père de Montfort.
Mais qui profite de ses cantiques ?
Hélas, peu ! car à notre époque
On a l'esprit bien trop fort,
Et dure est devenue la coque
Qu'il faudra bien que Dieu brise un jour
Pour aller ou bien dans le saint Amour
Ou dans l'enfer éternellement
Si nos cœurs sont impénitents.
Pour aller dans la sainte Patrie,
Le saint nous ouvre une voie bien douce :
C'est d'y parvenir par Marie,
Comme un enfant, en suçant son pouce.
Il arrive souvent que l'enfer
Ne se trouve pas toujours en enfer.
Que ceux qui veulent bien comprendre
Comprennent ce que je veux rendre.
Je veux le dire en cet endroit
Qu'au ciel encore nous ne sommes pas
Mais dans le purgatoire
De cette vie dérisoire.
Quant à l'enfer de ma contribution
Sortie du camp de concentration,
Il reste quand même un enfer
Puisque je prévois d'autres revers
Pour d'autres contributions
Qui iront en concentration.
Pour preuve de ce que je dis,
Je vous dis : "Prends et lis !"
C'est-à-dire lisez ci-dessous
Les reflux et remous !
Ils sont plus qu'explicitent
Et ils reflètent la visite
D'une main plus qu'infernale
Qui s'amuse à faire le mal.
Quelle est-elle ? Je n'en sais rien.
Patience ! Je vous salue bien.
Oh ! oui, je le clame bien haut,
Pour dire les choses comme il faut,
La terre est vraiment un purgatoire,
Ou bien un ciel ou un enfer,
Mais toujours un lieu transitoire :
Pour qui vit mal, c'est un enfer
Avant l'enfer proprement dit.
Pour qui vit bien, sans contredit,
C'est un ciel avant le Ciel.
Mais pour la plupart des mortels
C'est un purgatoire anticipé
Et qui peut nous faire éviter
Le véritable, celui-là,
Si nous n'y mettons obstacle.
Mais notre véritable habitacle,
Je le souhaite et pour vous et pour moi,
C'est le Ciel, assurément.
Je vous salue bien cordialement.
La poésie est toujours bienvenue,
Car elle permet de dire bien des choses
Qui sans elle serait peu connues
Quand on les exprime en prose ;
Elle apprend à dompter sa langue
Afin de ne blesser personne ;
Elle exclut toute harangue :
Bref, la poésie est bonne.
Les contributions qui me sont personnelles,
Sont faites dans un but bien spécifique,
Savoir de redire à mes frères mortels
La bonne et saine doctrine catholique
Que l'on ne connaît plus aujourd'hui
Du fait, hélas, des malheurs du temps,
Et qu'il faut connaître pour être sauvé,
Sans quoi l'on est exposé
À se perdre éternellement.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 20 avr.15, 21:27 Message :11- Qui faut-il écouter ?
Comment faut-il se positionner
Par rapport aux fins dernières ?
Mes chers amis, il nous faut écouter
Ce que dit l'Église et le Saint-Père
Car c'est de là que vient la vérité
Sur toutes choses, croyons-le bien.
Et qui s'écarte de ce point
Tombe dans l'obscurité.
Car de l'Église ne peut venir
Aucune erreur ; et s'il s'en trouve,
Cette seule chose prouve
Que des astres sont tombés
Par permission, pour nous punir
De toutes nos iniquités.
Et que sont ces astres morts ?
Sont-ils encore de notre bord ?
Réfléchissons un peu, voulez-vous,
Et pensons à ce que peut être un loup :
Il n'est point de la bergerie
Car il mange les agneaux :
Il mérite l'éternelle infamie.
Ne soyons donc pas de ce lot.
Le mépris de la saine doctrine, voyez-vous,
Conduit effectivement chez ces loups.
Quant à l'ignorance qui est excusable,
Il n'y a que l'invincible en l'occurrence ;
Quant à la crasse, elle est damnable
Car elle est une grave offense
À notre Dieu qui est toujours prêt
À éclairer ceux qui en ont le souhait,
Mais qui punit fort sévèrement
Ceux qui restent dans l'endurcissement
Et qui ne font rien pour se repentir,
Ce qui, il faut bien le dire,
Est le grand mal de ce temps-ci
Où l'on préfère de beaucoup être occi
Plutôt que de revenir à résipiscence,
Et là, Dieu brille par son absence
Jusqu'au jour où il vient inopinément
Se venger de ces cœurs très méchants
Qui l'oublient volontairement
Pour pouvoir pécher plus aisément.
Il y a bien des sortes d'ignorance
Comme l'enseigne la théologie,
Mais toutes n'ont pas la même importance ;
C'est pourquoi je me suis limité
À ce qu'il y a de plus caractérisé.
Mais pour aller dans la vraie Vie
Il n'est pas besoin de savoir
Plus qu'il ne faut, plus qu'il ne vaut ;
Le principal est de vouloir
Ce que veut notre Dieu Très-Haut.
Voici l'histoire mouvementée
De cette âme abandonnée
Qui sortit du purgatoire
Pour enfin chanter victoire.
14 septembre, 17 heure 06,
Je commençai mon périple dans les flammes
Jusqu'à ce qu'à 17 heure 16
Ailleurs fut transportée mon âme.
Ainsi je ballottai pendant une heure,
-voir les horaires ci-dessous
Qui révèlent les différentes demeures
Où je passai, de trous en trous-.
Mais quelqu'un s'occupait de moi !
Il le fit savoir à qui de droit
Et mit publiquement sous une contribution
Ce que je subissais dans ma prison
-Voir ce lien, cliquez ici http://gloria.tv/?media=499155&postings ... nVpcnQGQh7 :
Vous comprendrez ce que je dis-.
Après mille et mille péripéties,
Le lendemain, non sans difficulté,
Je retrouvai enfin la vie :
En haut de la grille je fus placée.
Voilà les aventures abracadabrantesques
Par lesquelles cette contribution
Fit toute sa révolution :
La chose est vraie et pittoresque.
Il est vrai, ce ne fut qu'un purgatoire,
Mais cela a failli être un enfer !
Bref, les flammes furent transitoires
Et je me retrouve libre comme l'air.
Vous venez de lire l'histoire
De cette chère contribution
Qui porte bien son nom de Purgatoire.
Maintenant, allons dormir, allons,
Car mon crayon s'est bien usé
À tant et tant parler.
Vrai de vrai, il y a un saint Lucifer
De Cagliari, si je ne me trompe.
Quant à l'autre, le bout de ferraille,
Laissons-le dans son radiateur
Avec Tubal-Caïn, son très cher
Et tous les damnés de l'horrible pompe
Qui hurlent dans le fond des entrailles
De la terre, leur éternel malheur.
Surtout, point de réhabilitation
Pour un tel monstre, animateur des loges
Où il se fait voir avec sa toge
Ou autrement, peu importe, non ?
Car ce monsieur apparaît visiblement
Dans ces antres ténébreuses
Dans le plus simple appareil souvent
À une gente de plus en plus nombreuse.
Ce sont là les profondeurs de Satan
Comme nous l'explique très bien saint Jean.
N'ayons donc pas de scrupule
Pour appeler un chat, un chat.
Lucifer n'est pas Hercule,
Mais le diable et Satan et voilà.
Lucifer est son nom,
Et il le gardera
Pour sa plus grande confusion :
Rien à ajouter à cela.
La complainte sur le roi de Tyr
Est d'une magnificence extraordinaire ;
Elle décrit le passé et le devenir
Du serviteur du porte-lumière,
Celui-là même qui se nomme Lucifer,
Et voilà pour ce qui est du passé,
Et quant à l'avenir, l'homme de fer,
Le fils de perdition, l'homme de péché,
Serviteur de celui qui a été réprouvé
Dès les temps antiques, avant les géants,
Et qui lui-même est déjà damné
Quoiqu'il fût encore dans le néant.
Voilà ce mystère de l'aquilon,
Qui mordit la femme à son talon
Mais dont la tête sera écrasée
Par la Sainte Vierge Immaculée.
Quant à son serviteur l'Antéchrist,
Il fut réprouvé avant d'être né :
Se faisant passer pour le Christ,
Au fond de l'enfer il sera jeté.
L'Écriture est toujours véridique,
Quoiqu'on ne la comprenne pas toujours ;
Mais qu'importe, quand on est catholique,
On ne se trompe pas en suivant l’Église
D'où nous vient la lumière et le jour,
À moins que comme l'Intrus on la brise :
Dans ce cas-là, point de rémission,
C'est une assurée damnation
Pour cet homme damné, six cents soixante-six,
Ou pour être plus exact, six-six-six
Et pour tous ceux qui le suivent, nombreux
À cause de ses sophismes riants
Qui les conduiront tous dans le feu
À moins qu'ils s'en séparent promptement.
Voilà l'histoire mystérieuse
De cet ange damné du matin
Que le saint Curé appelait le grappin
Et de cet homme, son serviteur
Qu'on appelle l'Exterminateur
Qui ravit de ce temps la terre entière
Mais qui finira dans l'eau bourbeuse
Après son grand règne éphémère
Dont l'Apostasie est le commencement
Pour finir dans d'éternels tourments.
À la mort, pas de pancarte,
Ni de plusieurs chemins à la carte !
Non, non, chacun portera son fardeau !
Je ne porterai pas celui d'un autre sur mon dos,
Ni lui d'ailleurs ne portera le mien,
Mais chacun, chacun portera le sien.
Soyons bien certains de cette vérité :
Le catéchisme ne nous l'a-t-il pas enseignée ?
J'espère pour moi, et pour chacun de vous
Que nous nous retrouverons tous là-haut
Heureux, avec les saints et le Très-Haut
Et notre Sainte Vierge. Bonne vie à tous.
Des milliards et des milliards d'âmes en enfer,
Voilà la vérité, chers amis, croyez-moi !
Des milliards et milliards d'anges avec Lucifer,
Anges rebelles, bien sûr, cela va de soi !
Mais aussi, des milliards et des milliards de saints,
Cela, chères amies, est aussi bien certain,
Avec des milliards et des milliards de bons anges !
Que l'esprit humain est étroit : c'est étrange !
Voulons-nous mettre une barrière à la puissance divine ?
Ô homme, ver de terre, éloigne-toi !
Mais, bons chrétiens qui savez la saine doctrine,
Sûr, nous serons sauvés en disant "Ave Maria".
La miséricorde de Dieu est infinie
Comme sont infinis tous ses attributs ;
Nous sommes tous bien d'accord là-dessus,
Et nous ne pouvons mettre aucune borne
À cette Majesté qui n'est ternie
Par aucune de nos petites pensées.
Mais attention, qui le suborne
Verra sa colère se déclencher.
La colère de Dieu est incommensurable,
Et sa miséricorde est infiniment ineffable.
Sa colère n'a rien à voir avec notre colère :
La sienne est terrible, la nôtre est poussière.
Sa miséricorde n'a rien à voir avec nos miséricordiettes :
La sienne est incompréhensible, les nôtres de misérables bêtes.
Mais au ciel, justice et paix s'embrassent
Car les attributs de Dieu jamais ne passent.
Nous discourons beaucoup sur la miséricorde,
Nous qui ne faisons jamais miséricorde !
Il n'y a qu'à voir les conversations
Qui souvent ici-même se font !
Que vous soyez ou non d'accord, ô mortels,
Le courroux de Dieu pour les damnés est éternel.
Sa colère envers nous est plutôt une médecine
Pour nous faire revenir à résipiscence,
Et que nous pratiquions la pénitence,
Car Dieu vers la miséricorde toujours s'incline.
Comme nous l'enseignent tous les saints,
La véritable nature de notre bon Dieu,
C'est l’amour ; c'est pourquoi il nous veut heureux,
Et c'est nous qui le forçons pour ainsi dire
À se servir de sa terrible ire !
Alors vraiment, ne nous en plaignons point.
Ô terrible réalité
Des tourments des pauvres damnés,
Tourments, qui ne sont pas des images,
Que nous ne pouvons pas imaginer
Tant ils sont grands et multipliés !
À l'inverse ce ne sont pas des images
Les joies ineffables du Paradis,
Mais des réalités bien réelles,
Mais non des réalités charnelles :
Bref, cela ne peut être dit.
Que nous soyons sur la même longueur d'onde
Ou non, peu importe, sans contredit.
Quand Dieu est en colère, il inonde
Tout, de son feu et de sa pluie ;
Sodome et Gomorrhe en firent les frais,
Et que d'autres exemples qui nous effraient !
La colère a plusieurs acceptions :
Il y a le péché capital de colère,
Mais aussi, sachons-le la sainte colère,
Tel le zèle d’Élie pour les bons.
Mais je ne suis pas théologien,
Et je n'ai aucune mission ;
C'est pourquoi je n'ose aller plus loin
Dans toute mon explication.
Oui il est sûr qu'au Paradis
L'on se comprendra mieux qu'ici
Puisque la langue sera la même.
Mais au ciel surtout on s'aime,
C'est pourquoi l'on parle tous pareil,
Et pas besoin d'appareil
Pour communiquer entre nous
Puisqu'on se comprendra tous.
La dévotion aux Trois Ave Maria
Est, hélas, sur notre terre,
Plus de mise en ce temps-ci !
Et pourtant, pour quiconque les dit
Fidèlement, il se sauvera
Et trouvera la lumière.
Le Précieux-Sang de Jésus
Nous lave de nos péchés
Si nous savons l'employer
À bien nous repentir,
À bien nous convertir
Sans obstination ni refus
Afin d'aller au ciel
Au bonheur éternel.
Oui, l'Amour divin
Est ce qu'il y a de plus beau,
Est ce qu'il y a de plus chaud !
Mais l'amour-propre humain
Met souvent un obstacle
À la dilection divine
Et rend souvent les oracles
De Dieu, inopérants :
Nous les couvrons d'épines !
Alors, repentons-nous-en.
Oui, de l'Amour divin
On ne peut dire à peu près rien
Tant il est infini,
Tant nous sommes finis !
Le peu de chose que l'on en dit
Est comme si nous n'avions rien dit.
Vingt-quatre septembre, aujourd'hui,
C'est Notre-Dame de la Merci.
Que ne lui devons-nous pas
À cette si tendre Mère !
Oui oui, Trois Ave Maria,
C'est le moins qu'on puisse faire.
L'apôtre de la Hongrie,
On l'a oublié aujourd'hui,
Et c'est pourtant aujourd'hui
Saint Gérard de Hongrie,
Vingt-quatre septembre, eh oui !
C'est bien la fête aujourd'hui
De saint Gérard de Hongrie,
L'apôtre de la Hongrie.
Oh ! qu'il est bon d'aimer le bon Dieu !
Et tous ceux qui l'aiment vraiment
Un jour sont éclairés incessamment
Et viennent à lui, s'ils le veulent,
-Car Dieu laisse la volonté
De l'aimer ou de ne pas l'aimer- ;
L'âme aimant Dieu n'est plus seule
Car alors elle trouve son centre
Qui n'est point dans une obscure antre
Mais dans la sainte Église immortelle
Qui sera toujours éternelle,
Étant la maison des bienheureux.
Qu'est-ce que la Providence ?
Ce n'est pas ce que nous voulons,
Mais c'est ce que le bon Dieu veut
Et qui est souvent en discordance
Avec ce que nous voulons
Et ce que ne veut pas le bon Dieu.
Oh ! que je suis pauvre de paroles
Pour dire les choses comme il faut !
Il me faudrait tant d'oboles
Pour remplir mon pauvre chapeau.
Je suis l'aveugle sur le trottoir
En train de jouer son violon
Et que le passant passe sans voir
Pour ne se poser nulle question.
Je suis bien à la périphérie
De l'existence des existants !
Mais ainsi l'a voulu Marie
Et j'en suis très fort content.
Je ne suis pas un Monsieur,
Oh ! ben non, oh ! bedame,
Mais je suis un pauvre gueux
Qui veut sauver son âme.
Et pour la sauver, que faire ?
Il faut aller à Marie !
Recourir à elle, c'est faire
Bien assurément son Paradis.
Je remercie ce cher piéton
Qui, me voyant avec mon violon,
A mis dans mon chapeau une obole.
Voilà qui est réconfortant
Et qui me pousse en avant
Pour chanter d'autres paroles.
Vive Jésus, vive Marie,
Vive les saints du Paradis,
Qui m'ont envoyé un piéton
Pour réconforter mon violon.
Moi aussi, mes biens chers amis,
Je suis à la périphérie !
Périphérie de qui, de quoi ?
Périphérie de l’Église ? non pas !
Mais alors, de quelle périphérie ?
Ah ! Mais devinez, chers amis !
C'est la périphérie qu'on appelle
Improprement existentielle,
Mais qui en fait, existe bien :
C'est la périphérie que tous les Saints
Ont expérimentée dans leur vie
À cause de leurs exemples et avis
Pour remettre sur le droit chemin
Ceux qui ne vivaient pas bien,
Ce qui leur a valu
D'être à jamais des exclus
De ce monde de trompeurs
Qui n'ont que des panneaux de valeurs
Qui ne valent rien, cela va de soi,
Mais qui trompent à tour de bras
Pour atterrir dans le fossé
Avec des grands mots alambiqués,
Des phrases qui ne veulent rien dire,
Des poignées de mains et des sourires,
Bref tout ce qu'il faut pour tromper.
Avec cela, que puis-je ajouter ?
N'est-ce donc pas éloquent ?
Eh bien, chers amis, tenons-nous-en
Là, et croyons-le bien :
Il vaut mieux suivre les Saints.
Vive les vraies périphéries
Qui nous conduisent au Paradis !
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 24 avr.15, 04:15 Message :31- La bonne poésie
La poésie est agréable,
C'est même une récréation,
Et quand elle est bien affable,
Elle enlève toute contention.
La poésie est très aimable,
Quand elle faite dans un bon esprit,
Qu'elle célèbre notre Dieu adorable,
Les saints, Jésus et Marie.
Les litanies sont des belles prières
Que l’Église nous fait réciter
Afin de nous inculquer
L'art de les bien dire et faire.
Le diable a aussi ses litanies,
Ce sont les incantations des sorciers :
Celles-là, il faut les réprouver
Et les jeter aux orties.
Mais les belles litanies
De la Sainte Vierge, du Précieux-Sang,
Du Sacré-Cœur, et tant et tant
D'autres, sont de belles mélodies.
Dans la vie, que de contradictions !
Dans la vie, que de désillusions !
Mais comme disait une très chère sainte,
Thérèse de l'Enfant-Jésus pour la nommer,
Par-dessus il ne faut pas sauter :
Il faut pratiquer une feinte,
Savoir, passer par-dessous,
Et tout va bien du coup.
Quand tout va ou rien ne va,
Quand tout marche de travers,
On compose quelques vers,
Et quand tout marche très bien,
On chantonne ce petit refrain :
Ave, ave, ave Maria !
Faisons donc comme le Fou du Bois :
Chantons "Ave Maria".
Je suis comme le "Fou du Bois"
Disant mes "Ave Maria" !
Je vous assure, à ce compte-là,
In excelsis, Gloria,
Je serai sauvé, croyez-moi !
Eh bien, faites donc comme moi.
Ave, ave, ave Maria,
Quand tout va ou rien ne va.
Que faut-il donc écouter ?
L’Église ou Medjugorje ?
Moi, je préfère l’Église
À toute apparition privée,
À moins qu'elle ne soit approuvée
Par notre sainte Mère l’Église.
Il y a une lucarne de perdition,
C'est l'horrible télévision
Par laquelle on voit tout et n'importe quoi
Et devant laquelle on reste coi.
L'on est assis dans un fauteuil
En fumant une cigarette
Et l'on se laisse prendre à l’écueil
De cette monstrueuse bête.
Internet, croyez-moi, n'est pas mieux :
Il ravit les cœurs et les yeux,
Et que d'âmes en enfer un jour diront :
"Ah ! si nous ne l'avions jamais eu,
Nous ne serions pas dans la perdition.
Mais hélas ! nous avons été tous eus,
Et l'Araignée nous a mangés,
Elle nous a tous dévorés
De sa bouche à mille fils
Dévorant tous nos profils,
Car nous nous sommes vendus
Afin de nous procurer un plus
En regardant des choses ignobles
Tout en défendant des choses nobles."
Quel remède, chers amis, à cela ?
Récitez les TROIS AVE MARIA.
Quand le chant de la tourterelle
Frappe nos pauvres oreilles,
Aussitôt nos cœurs s'éveillent
Et nous pensons alors au ciel
Comme cela est arrivé
À sainte Thérèse avant d'expirer.
« Viens-t'en, petit rouge-gorge,
Car je veux te caresser ;
Moi aussi, j'ai mal à la gorge :
Mais je vais au ciel bientôt aller ! »
Disait sur son lit de douleurs
Une sainte bien chère à nos cœurs,
Thérèse de l'Enfant-Jésus,
Alors petite et inconnue.
« Un pas pour les vrais missionnaires,
Non pour les révolutionnaires !
Un pas pour Jésus, mon doux Christ,
Non pour l'Exterminateur, l'Antéchrist,
Dans le temps duquel j'aurais aimé
Vivre pour être par lui martyrisée. »
Oui, le chemin de l'amour
Est bien le chemin le plus court
Pour aller en Paradis
Jouir de Jésus et Marie.
Mais de quel amour s'agit-il ?
Thérèse en donne le profil,
Et tous les autres amours
Qui nous viennent de la terre
Et qui ne sont faits que pour plaire
Ne sont qu'amours à rebours,
Qui marchent tout à l'envers
Et nous mènent dans les enfers.
Au cœur de l’Église ma Mère
Je veux aimer tout à loisir,
Non pour le simple plaisir
Mais pour seul à Jésus plaire.
Voilà le véritable amour
Et qui n'a point de retour,
Qui plaît à Jésus et Marie
Et qui mène en Paradis.
Auteur : Anonymous Date : 25 avr.15, 10:39 Message : merci pour vos poêmes Gilbert Chevalier
j'ai lu entièrement ce sujet et bon je trouve un peu dommage que les gens qui sont pas d'accord avec vous poluent votre topic
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 26 avr.15, 02:49 Message : Merci ultrafiltre pour ton commentaire bienveillant qui m'incite à aller de l'avant en mettant la suite :
41- La rose effeuillée
Une rose qui s'effeuille
Est une rose effeuillée.
Que sainte Thérèse veuille
Bien sur nous l'effeuiller,
Car elle nous l'a promis
Qu'elle ferait cela
Une fois au Paradis.
Or elle y est, n'est-ce pas ?
La confiance est inséparable
Du bel Amour tout aimable,
Car sans confiance on s'égare
Et l'on prouve que l'on n'aime pas :
La confiance raffermit nos pas,
Nous encourage à mieux faire,
De l'amour-propre nous sépare
Afin d'aimer Dieu et lui plaire.
La rose est une belle fleur,
Celle-même de sainte Thérèse ;
Mais il y a une autre fleur,
Celle de la belle vertu
Qui est appréciée des élus,
Parure de la petite Thérèse,
Et des rois fleurdelisés,
C'est le beau lys en vérité.
Si le ciel te semble bas et gris,
Aussitôt, invoque Marie !
Elle t'enlèvera la tristesse
Et te redonnera l'allégresse.
Si tu perds courage et gémis,
Aussitôt, implore Marie,
Et tu te relèveras
Avec les Trois Ave Maria.
La prière est une belle chose,
Et bien plus belle qu'une rose :
Par elle nous sommes transportés
Au cœur-même de l'Empyrée.
Prions donc, et sans cesser,
Et alors, nous serons sauvés.
Si tous les hommes priaient,
Tous les hommes se sauveraient
Certainement.
Mais comme la plupart ne prient pas,
Il s'en suit, pour cette raison-là
Qu'en un instant
Beaucoup tombent dans la damnation,
Dans la compagnie du démon
Qui ne prie pas
Et qui ne peut plus prier,
Et qui reste toujours obstiné
Ne le voulant pas.
Mais si nous prions, c'est certain,
Nous irons tous avec les saints
En Paradis,
Et nous serons bienheureux
D'avoir prié tout comme eux :
Prions Marie !
« Au cœur de l’Église ma Mère,
Je serai l'amour », dit la petite
Thérèse. Mettons-nous à sa suite
Et chantons, dans notre vie éphémère,
Ce cantique si doux à nos cœurs
Qui nous remplira de bonheur
Si nous savons le mettre en pratique
Dans notre sainte Église catholique.
Ô temps de l'Exterminateur !
Ô temps de la Grande Douleur !
Tu aurais, ô Thérèse,
Aimé vivre en ce temps !
Mais tu n'as pas vécu longtemps
Parce que ton cœur était de braise.
Pourtant, tes ossements
Vont partout à la ronde,
Et donc, tu vis au temps
De cette Bête Immonde.
Jésus t'a exaucée
En tes vœux suppliants
Puisqu'à la vérité
Tu vis en notre temps.
P.S. : Ne t'inquiète pas de la pollution de mon topic : il faut bien avoir des mauvaises herbes dans un jardin ! Tu auras de quoi lire puisque je suis arrivé à presque 3000 poèmes que je compte bien mettre ici ! Tampis pour la pollution...
Auteur : Anonymous Date : 26 avr.15, 03:08 Message : de rien Gilbert chevalier ...Dostoievsky (dans l'idiot à la fin de son livre) a bien dit justement que c'est la beautée qui sauvera le monde
et ce qui est moche tue la VIE et brise le coeur : vos poêmes sont beaux : on peut rien dire ! ...on doit rien dire !
merci!
Auteur : Blasphemator Date : 26 avr.15, 03:30 Message : Bonjour ultrafiltre, pour ton information un forum est par nature un lieu d'échanges. Alors on peut tolérer que Gilbert détourne quelque peu la fonction initiale de ce forum et nous gratifie d'un recueil de poèmes prosélytes, mais qualifier les réactions des membres du forum de pollution c'est gonflé.
Auteur : Anonymous Date : 26 avr.15, 04:21 Message : Blasphemator ...Dostoievsky (dans l'idiot à la fin de son livre) a bien dit justement que c'est la beautée qui sauvera le monde
et ce qui est moche tue la VIE et brise le coeur : ses poêmes sont beaux mais pas mal de commentaires sont moches
médite à ce sujet (merci pour toi)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 26 avr.15, 05:31 Message : Eh bien les copains, moi j'aime les forums expression-libre où chacun peut dire ce qu'il veut dans le respect de ce que dit l'autre.
En conséquence, je continue ! Quant aux forums-gourous, pas pour moi !
50- Relève-toi
Si tu tombes, relève-toi,
Et surtout, surtout n'attends pas,
Car une âme qui est tombée
Et qui ne veut pas se relever
Est pour sûr une âme damnée.
C'est pour cela qu'il faut prier
Et toujours prier sans cesse
Et sans avoir de cesse
Que nous soyons arrivés
Dans la sainte Cité
Où nous prierons encore
Mais alors sans effort.
Et pour se relever,
La prière à Marie
Est la plus efficace :
Prions-la jour et nuit
De bien nous protéger
En nous donnant ses grâces.
N'oublions pas cela :
Ave, Ave Maria !
La vie terrestre n'est qu'un instant
Qui passe plus rapidement
Qu'un éclair dans un ciel d'orage,
Car on peut être pris à tout âge
Dans l'éternité bienheureuse
Ou dans l'éternité malheureuse.
Choisissons bien dès maintenant
Car à ce dernier instant
Il n'est plus temps de choisir ;
Choisissons avant de mourir
Le bon chemin, la bonne voie,
Et cela, par l'Ave Maria,
Et nous ne regretterons pas
Ce bon et véritable choix.
Je connais une race,
Race la plus perverse,
Qui, quoiqu'on dise ou qu'on fasse,
Se rit de tout et traverse
Les années et les siècles
Sans qu'elle soit inquiétée.
Qu'elle est cette horrible Secte ?
Elle-même s'est nommée !
C'est cette loge infecte
Qui veut être partout,
Qui veut régner des siècles :
Son chef est Manitou !
Pour mieux dire, en un mot,
C'est la Franc-Maçonnerie
Qui torture en ses cachots
Les serviteurs de Marie.
Elle a dit : "Écrasons l’Infâme !"
Elle a dit : "L'homme n'a point d'âme !"
Elle a dit : "Je vaincrai l’Église
Jusque dans ses assises !"
C'est justement à Assise
Qu'elle a cru vaincre l’Église.
Et elle a généré
L'Homme d'Iniquité,
Cet Exterminateur
Qui croit être vainqueur.
Mais l’Église le vaincra,
Mais l’Église la vaincra,
Et comment, et comment cela ?
Par l'Ave, l'Ave Maria.
Marie vaincra à la fin
Par son Cœur-Immaculé
Cette Secte si redoutée,
Par la venue des deux Témoins.
Voici les épines du Christ
Que vers la fin de sa vie
Lui ont faites les antichrists
Pour le clouer au pilori :
Voilà le vrai témoignage.
Mais dans ce siècle l'on témoigne
Bien des choses de bas étages
Et qui n'ont aucune poigne
Sauf pour les amateurs
De dialogue, les dialogueurs
Qui semblent rien n'avoir qu'à faire
Qu'à verbiasser et mal faire
Pour épater la galerie
De leurs forfanteries.
Voilà le monde que décrit
Saint Louis Grignion de Montfort,
Et certes, ce n'est pas à tort
Tant le monde aujourd'hui est rempli
De filous, pédants et démagogues
Qui n'ont que le mot de dialogue.
Mais laissons tout cela de côté ;
Pensons à notre éternité ;
Et laissons la langue de bois
Pour tous ceux qui ne savent quoi
Faire dans le temps de ce temps
Qui est vraiment le temps des temps,
Savoir le temps qui est prédit
De la si Grande Apostasie
Qui livre des millions d'âmes
Aux mains de la Secte infâme.
Prions donc, mes chers amis,
Prions sans cesse Marie :
Par nos Ave Maria
Nous vaincrons dans ce combat.
D'où vient le mot de Rosaire ?
C'est une couronne de roses
Sur la tête de la Vierge-Mère :
Cent-cinquante-trois roses !
Voilà notre cher Rosaire
En ce mois du saint Rosaire
Qui vainquit le sept octobre
Grâce à la prière de saint Pie Cinq
Ceux qui voulaient en opprobre
Nous réduire à moins que rien.
Et aujourd’hui, on dit, hélas :
« De ces guerres débarrassons-nous,
Car à l'époque ils étaient tous fous,
Tous des demeurés mentaux
Bons à mettre avec les zozos. »
Chrétiens, nous en sommes là.
Eh bien, et moi je vous dis :
« N'ayez pas peur, allons
De l'avant, et sans contredit
Contre le monde et le démon.
Avec notre Rosaire nous vaincrons,
C'est sûr, allons, allons, allons. »
Qu'il est doux de faire un poème
Pour ceux que mon cœur aime :
Pour Jésus, Marie, Joseph,
Pour les Anges et les Saints du Ciel
Qui intercèdent pour nous, mortels,
Afin que nous allions jouir aussi
Avec eux du bonheur du Paradis !
Priez pour nous, Marie, Joseph.
L'on oublie, moi tout le premier,
Nos bons et saints Anges Gardiens,
Et l'on préfère à ces derniers
Des amulettes et gris-gris de rien,
Style anneaux, pendants d'oreilles,
Amulettes et noirs cartables,
Bouts de cartons, fonds de bouteilles
Et mille autres bêtises semblables,
Toutes choses suggérées par le diable
Pour combler le vide laissé
Afin de pratiquer l'iniquité
Et ajouter foi à des fables.
L'Ange Gardien ? On n'y croit plus !
Mais on croit aux trucs saugrenus !
Voilà on l'on est arrivé
En ce temps sans foi, sans charité.
Saints Anges Gardiens, priez pour nous :
À Marie conduisez-nous.
Sur les cheveux de l'aurore
Il s'élève, majestueux,
Et sur le point d'éclore,
Il regarde les cieux.
Puis il abaisse les yeux
Sur lui-même et se dit :
« Ne serais-je pas Dieu ?
Oui oui oui, je le suis. »
Mais à l'instant la foudre
Tombe sur lui et l’abat,
Le réduisant en poudre :
L'abîme s'ouvre, là-bas !
Avez-vous deviné
De qui je parle ici ?
De cet Homme damné
Qui sévit aujourd'hui.
Pour éviter ses coups,
Allons vite à Marie
Qui elle d'un seul coup,
Fera qu'il soit occis.
Reviens, reviens âme chérie
À ton Dieu qui t'en supplie.
Tourne, tourne les yeux
Vers la belle Fleur du bon Dieu.
Jette-toi aux pieds de Marie,
Eusses-tu commis tous les crimes,
Eusses-tu mérité tous les abîmes,
Si tu viens à cette Mère chérie,
Elle pardonnera tes iniquités
Si tu veux bien te relever.
Alors n'hésite pas un instant,
Car c'est dans ce terrible temps
Qu'il faut recourir à elle surtout
Pour n'être pas mangés par les loups
Qui courent là, qui sont partout
Et qui nous cataloguent de fous.
Alors reviens, reviens âme chérie
Vers ta douce Mère Marie
Qui consolera ton pauvre cœur :
Vive Notre-Dame des cœurs !
Auteur : Blasphemator Date : 26 avr.15, 06:26 Message : @ ultrafiltre :
"Mettez ce journal au feu,
Ou bien vous irez cramer
Avec tous les gros métaleux
Dans l’enfer pour l’éternité !"
C'est sur que ça c'est beau. C'est fin et amical.
Sur le bord du fleuve nous pleurions
En pensant aux temps anciens.
Les sanglots longs des violons
S'égrenaient à nos oreilles sans fin.
Nous ne regrettions pas Verlaine, non,
Non plus que les poèmes de Baudelaire ;
Nous ne regrettions pas les noms
De Rimbaud et autres similaires.
Que pleurions-nous alors sur nos harpes
Que nous n'osions plus toucher de nos doigts ?
Seraient-ce des slogans, des écharpes,
Et autres choses criées à haute voix
Dans toutes ces manifestations
Qui remplaçaient nos saintes processions ?
Nos saintes processions, voilà ce que
Nous pleurions avec beaucoup d'autres choses que
Les scélérats nous avaient enlevées,
Jusqu'à nos églises profanées.
Mon Dieu, combien pleurerons-nous
De temps jusqu'à ce que nous
Recouvrions la sainte Religion
Que nos pères nous ont transmise ?
Près du fleuve nous pleurions
En tenant nos assises.
Grand Dieu, levez-vous, grand Dieu !
Frappez de votre glaive acéré
Cet Homme d'iniquité
Qui nous rend si malheureux.
- « Je me lève, mes enfants, je me lève !
Michel va frapper de son glaive
La tourbe de tous mes ennemis :
En un instant ils seront occis. »
- « Et moi, la Mère des Dons
Je vous consolerai bientôt,
Vous envoyant mes deux Hérauts
Qui devant l'Antéchrist seront
Comme deux flambeaux très ardents
Et qui le réduiront à néant. »
Trois Ave soir et matin
T'enlèveront tes noirs chagrins.
Trois Ave matin et soir
Te redonneront de l'espoir.
Si tu as de la mélancolie,
Jette-toi aux pieds de Marie
En lui disant « Ave Maria »,
Et elle te consolera.
Confie-lui tes tristesses,
Fais-lui voir tes faiblesses,
Confesse-lui tes crimes,
Présente-lui tes déprimes :
Récite-lui Trois Ave
Et tu seras sauvé.
Jeanne est venue chez nous
Comme une seconde fois :
Ce fut une vierge que les loups
Dirent qu'elle n'existait pas
Après qu'ils l'eurent fait passée
Dans une trappe criminelle
Par l'un de leurs affidés,
Apostat de l’Église immortelle ;
Ce bruit de son inexistence
Courut tant et si bien la terre
Qu'on trouve cette thèse délétère
Jusqu'à aujourd'hui en survivance.
Jeanne, délivre-nous de ce bruit
Et fais paraître aujourd'hui
Toute la vraie vérité
Sur ton amie d'éternité.
Sainte Jeanne avait deux Voix,
Marguerite et Catherine,
Qui la conseillaient pour le choix
À prendre ; et cette héroïne
Vainquit les affreux Anglois
Qui voulaient prendre les François.
Elle paya de sa vie
Son héroïque mission :
En sauvant notre nation,
La Pucelle y mit le prix !
De même, Hénoch et Élie
Seront martyrisés
Par l'Homme de péché
À la fin de leur vie.
Mais de ces choses-là,
L'on ne s'occupe pas :
Aujourd'hui, on fait la fête
Comme au temps du déluge :
À aucun signe l'on ne prête
Attention ! Mon refuge
Est dans le nom de Marie
Qui me sauvera la vie.
Je vois sur l’horizon
Comme un rayon de lune
Qui flotte tout au fond
D'une nacelle brune.
Des cheveux s'éparpillent
En faisceaux miroitants
Qui tour à tour scintillent
En des feux rougeoyants.
L'astre sinistre s'élève
En vagues successives
Qui refluent, se relèvent,
Se reculent et arrivent.
L'heure crépusculaire
Fait mieux apercevoir
Ce que dans ce miroir
On voit du trait lunaire.
Qu'est donc cette comète
Frôlant notre planète ?
Que contient ce vaisseau
Qui nage sur les eaux ?
On le sait aujourd'hui :
C'est Lui, c'est Lui, c'est Lui !
C'est celui qu'a décrit
Un jour de soixante-cinq
Dans l'assemblée unie,
Six moins un égal cinq.
Cet homme a décrit l'Homme
Qui lors devait venir !
Mais il est là, cet Homme
Qui bientôt va finir
Et qui lors s'en ira
Pour ne revenir pas.
Sous le pied de la Femme,
Informe il tombera
Pour brûler dans les flammes !
Et qui fera cela ?
Vous l'avez deviné !
C'est Marie-Immaculée.
Allons, enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivée
Si nous récitons les litanies
De la bonne Vierge Immaculée
Avec piété, avec douceur,
En y mettant tout notre cœur !
Ainsi nous arroserons
Les grands et divins sillons
Du Sang de notre Rédempteur
Qui est toujours le Vainqueur.
Ainsi nous irons en guerre
Contre les révolutionnaires
En chantant, non la carmagnole
Ni le "ça ira ça ira",
Mais bien plutôt l'Ave Maria.
Et comme le rossignol
Nous nous égosillerons
Jusque dans la sainte Sion,
En chœurs et à pleine voix
Avec des instruments de choix,
Louant Dieu, louant Marie
Avec ses divines litanies.
l'Aveugle-Vendéen
(08/10/2013)
68- La rose sans épines
Il y a un sourire,
Il y a une épine :
La rose a des épines,
Mais c'est aussi un sourire
Car elle embaume et pique.
Mais les roses du Ciel
Ne seront que de miel :
Voilà les divins cantiques
Qui sont tout de suavité
Au sein de la Divinité.
Au clair de la lune,
Un ami à moi
M'a dit que la lune,
Ça n'existait pas.
Je lui dis : "Regarde,
Ne la vois-tu pas ?"
Il me dit : "Non, non !
C'est un champignon !"
- "De quel genre es-tu ?
Attention prends garde !
Dis-moi, qui es-tu ?"
- "Je n'existe pas
Car moi, je suis neutre !
C'est un nouveau genre
Que j'ai inventé ;
Et c'est bien pourquoi
Je n'existe pas."
- "Donc tu es un pleutre !
Va te promener
Dans ton nouveau genre !
Moi je suis un homme,
Non pas une pomme."
Dans ce siècle-ci
Tout plein d’inepties,
On ne croit à rien
Ou bien on croit tout :
Au clair du matin
Nous sommes tous fous.
Voilà l'épilogue
De notre dialogue !
Et si vous voulez
Devenir timbrés
Vivez en ce temps
Au clair d'un instant.
Le gender, l'homo,
Tout à la poubelle :
La lune est plus belle
Que tous ces grands mots
Qui sont de grands maux
Dans notre Sodome
Qui font que les hommes
Sont tombés bien bas.
Finissons-en là
De tous ces ragots
Et disons plutôt :
"Ave Maria"
Qui nous sauvera
De tous ces grands maux.
Au clair du soleil
Je m'en vais joyeux
Dès que je m'éveille,
Vers Jésus, mon Dieu.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 29 avr.15, 22:03 Message :71- Les temps sont arrivés
Chrétiens, chrétiens, dormez !
Les temps sont arrivés.
Oui, c'est bien maintenant
Qu'est arrivé le temps
Où tout doit s'accomplir
Et où tout s'accomplit.
Oh ! venez ô Marie :
Nous ne pourrons périr
Sous le Blasphémateur
Qui blasphème l’Église,
Blasphémant le Sauveur,
Blasphémant tout ! Ô crise
Que l'on appelle ainsi
Mais bien improprement
Car c'est le temps prédit
Par Dieu assurément.
Chrétiens, chrétiens dormez :
Les temps sont arrivés.
Car est arrivée l'heure
Où l'Exterminateur
Blasphème les Saints de Dieu,
Blasphème les Saints-Lieux,
Blasphème les représentants
De notre Dieu tout-puissant.
Je n'ai nulle mission
Pour annoncer cette heure,
Mais d'autres s'en chargeront
Bien mieux que moi sur l'heure :
Ce sont les deux Témoins
Qu'annonce l’Écriture,
Et soyons-en certain,
Ils feront bien, pour sûr,
Ce qui leur est assigné.
Notre Dieu soit loué !
Marie envoyez-nous
Ces deux hommes choisis
Qui confondront le Loup
De la périphérie.
Oh ! j'en suis, j'en suis bien désolé,
Mais par ce temps il nous faut passer :
L'anti-clérical s'étant déclaré,
Nous ne pouvons plus l'ignorer,
Et nous serions tous à-bas
Sans notre cher Ave Maria.
Ne dormons, ne dormons pas:
Notre Marie nous sauvera !
En cette heure de frémissement,
Au crépuscule descendant
Faisons notre prière à Marie,
Et d'un bon cœur redisons-lui
Nos Trois Ave Maria :
Qui que nous sommes, n'hésitons pas
À les lui dire soir et matin,
Et soyons-en absolument certains :
Si nous y sommes toujours fidèles
Cette Sainte Vierge nous sauvera
Même si nous sommes infidèles
En quelque autre point, tenons là
Cette pratique de piété,
Et pour sûr nous serons sauvés.
Voyons ce qu'il en est
Des visions, apparitions,
Et autres guérisons.
Difficile est le sujet,
Et je n'ai pas grâce d'état
Pour expliquer cela.
Voici ce que j'en dis :
Trois causes, à mon avis
Peuvent expliquer ces choses.
Voici la première cause :
Cela est naturel ;
La seconde vient du Ciel
Et la troisième du diable
Car monsieur est capable
De faire et de défaire,
De singer et de mal faire,
D'autant plus qu'il mélange,
Qu'il dévie et qu'il dérange,
Et cela à plaisir
Pour nous faire souffrir
Tout en nous guérissant,
Et le mal revenant,
Le voilà qui revient
Pour y mettre la main.
Si quelque apparition
Ou quelque guérison
Vient de monsieur démon,
Plus rien ne tourne rond.
Mais si c'est naturel
Cela se voit aussi.
Si cela vient du Ciel,
On est guéri et bien guéri.
N'étant pas un expert
Dans ce genre de matière,
Je m'abstiens d'en dire plus
Pour n'être pas incongru.
Mais avec mon Ave Maria
Je m'en vais de ce pas,
Malade ou bien portant,
Tous les jours en chantant.
Sainte Marie Mère de Dieu,
Nous sommes bien malheureux
Dans ce temps de disette
Prédit par l’Écriture.
Nous pleurons ! Ils font la fête
Allant à l'aventure !
Ils sont heureux ! Ils rient
Jusque dans les périphéries !
Mais un jour le sort tournera :
Nous rirons à notre tour
Pendant que se désolera
La tourbe qui joue et court.
Sainte Marie Mère de Dieu,
Priez pour nous, pécheurs,
Afin que nous soyons heureux
Avec Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Souvenez-vous, Vierge Marie,
Qu'on n'a jamais entendu dire
Que qui que soit qui vous prie
Doive en vain repartir !
Car vous n'avez jamais su
Et vous ne saurez jamais
Mettre quelqu'un au rebut
S'il vous demande la paix
Avec un cœur contrit et doux
Sans nulle résistance,
Mais vous l’accueillez chez vous
Avec condescendance.
Mais quiconque veut abuser
De votre bienveillance
Avec un cœur inversé
D'une fausse repentance
Se verra repoussé,
Car Marie aperçoit
Qui est sincère et droit
Et qui est controuvé.
C'est pourquoi, allons à elle
Sans nulle contorsion,
Et nous verrons bien qu'elle
A toujours le Cœur bon.
Cette bonté ne sera
Jamais, jamais prise en défaut :
Plutôt la terre s'écroulera
Qu'on ne puisse dire au
Ciel que Marie ait failli
Dans sa grande bonté.
Si on ne croit ce que je dis,
Priez-la, essayez, vous verrez.
Jamais Marie ne rebutera,
Même un seul Ave Maria.
Si tu vois que rien ne va,
Ne désespère pas :
Dis tes Trois Ave Maria,
Et alors tout ira.
Si tu perds pieds, ô mon âme,
Alors, adresse-toi à Notre-Dame,
Et tu verras en un instant
En toi un immense changement.
Si tu désespérais encore
À l'heure de la mort,
Il faudrait te tourner
Vers Marie-Immaculée.
Tu feras cela, n'est-ce pas ?
Ave, ave, ave Maria !
- Oui je le ferai, je le fais :
C'est pourquoi mon âme est en paix.
Le pain de notre âme c'est Dieu
Qu'il nous faut recevoir en temps et lieu
Dans la très sainte Eucharistie,
Car c'est là le Pain de notre vie
Qui nous nourrit bien plus encore
Et nous délivre de la mort
Si nous le recevons comme il faut
Et non comme de faux-dévots.
Marie nous y préparera
À bien recevoir ce Pain-là
Par les Trois Ave Maria
Que jadis elle nous enseigna.
Ave, ave, ave Maria !
Avec cela je suis heureux
Et j'aime bien le bon Dieu
Avec mes Ave Maria
Que je dis de tout mon cœur
Pour arriver au bonheur
Dans le beau Paradis
De Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 04 mai15, 09:30 Message :81- La Troisième guerre mondiale
Il y a bientôt cent ans
Que le soleil tourna
Au-dessus de Fatima
Vingt-et-un ans avant
Que n'eut lieu le Grand Avertissement :
Ce fut le Grand Miracle.
Près de quarante-deux ans
Après ce divin oracle
Éclata une guerre,
La Troisième du nom
Que notre divine Mère
Révéla à Lucie
En la terre bénie
De Cova da Iria
Tout près de Fatima.
On me dira : "Mais non !
Il n'y eut que deux guerres !"
Chers amis, la dernière,
La Troisième du nom
Est celle que nous vivons.
Notre-Dame de Fatima,
Délivrez-nous de cette heure-là !
Non pas notre volonté, cependant,
Mais celle du Dieu vivant.
Notre-Dame à Fatima
Annonça l'avenir,
Ce qui devait venir
Et qui nous arriva :
La deuxième guerre mondiale
Et la Grande Apostasie
Prédite dans les saintes Annales
Ou Écritures comme on dit.
Fatima est blasphémé !
Fatima a été renié !
Mais Fatima s'accomplira
Par l'Ave Maria.
Ce jour, Notre-Dame de Fatima
Elle-même se nomma
Notre-Dame du Saint Rosaire,
En trois tableaux, non quatre.
Qui veut donc faire le diable-à-quatre
Aille en autre lieu le faire !
Quelles sont ces trois tableaux ?
Les mystères joyeux,
Douloureux et glorieux.
Quant aux lumineux, zéro,
Cela n'a pas été montré
Aux trois petits bergers.
Concluez, gens d'aujourd'hui,
Tout ce que cela vous dit.
Je vous dirai, quant à moi,
Ave, ave, ave Maria.
Écoute-moi, âme chérie,
Écoute ma poésie !
Que te dirai-je, ô ma mie
À toi qui te crois choisie ?
Mon cœur saigne et ma main tremble !
Mais allons, cheminons ensemble !
Pose ta tête sur mon cœur
Et arrose-moi de tes pleurs !
Dis-moi dans un soupir
Ce qui te fait gémir !
Reviens ma bien-aimée !
Relève-toi de suite !
Le diable t’a abusée !
Reviens, reviens vite !
Ne vois-tu donc pas
Qu’il a pris l’apparence
De ce que ton cœur a
Le plus en complaisance !
Combien, fille chérie,
Sont dans ce temps terrible,
Qui se croient invincibles,
Mais sont vaincus, anéantis
Par la fausse lumière
De celui qui trompa
Notre première mère
Par un fruit délicat !
Vas prendre un directeur
Qui te conseillera !
Mais où sont les pasteurs ?
Ils sont tombés en bas :
Une grande Assemblée
Les a fait s’égarer !
Leur Tête étant coupée,
Ils se sont effondrés.
Depuis ce jour maudit,
Sur terre règne la nuit
Que peuplent les fantômes
Qui vont, trompant les hommes.
Point ne jetterai la pierre
À ton âme trompée :
Le front dans la poussière
Sans cesse pleurerai
En priant jour et nuit
Que le Seigneur veuille bien
Te ramener à lui
Dans le droit du chemin.
C’est tout ce qu’il nous reste
En ce temps de misère
Où la fausse lumière
Éclaire ce qui reste
Des décombres informes
De qui était la forme
De la gloire passée
Que le diable a fracassée,
Savoir, c’est de prier
Sans cesse, sans s’arrêter.
Mon amie, ne pleure plus,
Car c’est bien maintenant
Que le temps est venu
De sourire en disant :
Le temps est arrivé
Où Satan croit gagner ;
Mais c’est sa dernière guerre,
La plus cruelle, certes,
Mais c’est bien la dernière
Et sa dernière perte.
Ma bien-aimée console-toi,
Et puis repose-toi :
Il va ressusciter
Ce temps déjà passé,
Et tu ne seras plus abusée
Par aucune fausse rosée.
Pour l’heure, prie et débarrasse-toi
De ce doux mais méchant poids !
Dis-lui : « Va-t'en, ne reviens plus ! »
Ou tu seras perdue.
N’écoute pas ses tendresses
Et refuse ses caresses :
C’est un esprit trompeur
Qui te mets dans le cœur
Un faux amour de Dieu
Pour te tromper plus mieux.
Prie sans cesse et tu verras
La vérité de ce que je te dis là !
Dis tes Ave Maria
Et tu ne te tromperas pas.
En vérité, il ne te reste plus que cela :
Ave, ave, ave Maria.
Maintenant, relève la tête,
Car cette méchante bête
Est partie pour jamais
Avec sa fausse paix.
Pour quand tout ce que je te dis ?
C’est pour le temps d’aujourd’hui ;
Quand nous aurons bu jusqu’à la lie
Le calice de la folie
Qui règne partout dans le monde
Où l’iniquité surabonde.
Les Pontifes nous l’ont redit :
Croyons-les sur parole !
Ce n’est pas une parabole :
Les temps sont accomplis.
Alors finies seront
Toutes ces fausses visions
Qui nous débitent à journée
De ces paroles dorées
Qui soi-disant viennent du ciel.
Mais notre Père éternel
Chassera, par Jésus-Christ,
Tous ses fantasques esprits :
Saint Michel et Marie
Chasseront l’Étranger,
Et c’en sera fini
De toute sa cruauté.
Maintenant, diras-tu, que faire ?
Se livrer uniquement à la prière.
Cela, ils ne pourront nous l’enlever :
C’est tout ce qui doit nous rester
Pendant cet effrayant cataclysme
Où Satan croit vaincre le christianisme.
Mais après cela, l’Église,
Notre chère et sainte Église
Renaîtra comme pour ainsi dire,
Car certes elle ne peut périr,
Et son triomphe sera si grand
Qu’elle couvrira l’humanité
De toute sa luminosité
Avant que ne vienne en vérité
Le terrible Jour du Jugement
Où nos corps seront ressuscités.
En attendant, prends patience
En ce siècle d’inclémence,
Ô âme chérie de Dieu,
Si tu veux un jour dans les cieux
Régner avec Notre-Seigneur.
Pour le moment, prépare ton cœur
À la grande tribulation,
À cette grande tentation
Dont le terme a été fixé
Depuis toute éternité.
Notre promenade est finie,
Âme bien-aimée, fille chérie.
Retournons à nos occupations
Sans nous occuper des locutions,
Visions et apparitions
Qui en ce temps, crois-le sont
Presque toutes diaboliques :
Je te le dis avec douceur,
Ô chère fille de mon cœur !
Mais chantons ce divin cantique :
Ave, ave, ave Maria !
C’est par ce signe que tu vaincras.
Une Étoile brille dans les cieux,
Et c'est l’Étoile du bon Dieu :
Elle se nomme Marie !
Et lorsque l'on la prie,
Elle écoute nos vœux
Et elle entend nos pleurs.
Prions-la avec ferveur
Pour être un jour heureux.
Qu'il est doux de servir le bon Dieu :
C'est avec lui seul qu'on est heureux.
Qu'il est doux de servir Marie
Et de lui dire : Ave Maria
À la mort et dans la vie
Et jusque dans l'au-delà.
Oh ! qui dira, qui redira
La tristesse qui trouble mon cœur ?
Oh ! qui dira, qui redira
Pourquoi tant d'angoisse et de douleur ?
Mon âme, pourquoi gémis-tu sans fin ?
Pourquoi tu te lamentes et tu pleures ?
- C'est qu'est arrivé le temps de la fin,
C'est qu'est venu le Grand-Calomniateur.
Oh ! que te dirai-je à cette heure
Où l'enfer chante et le ciel pleure ?
Le soleil s'est voilé la face
Et la lune rougit de honte !
Mais il faut que ce temps passe,
Qu'avant de descendre, il monte
Le Loup ravissant les brebis,
Les éparpillant de-ci, de-là,
Et les faisant tomber là-bas
Où la mort règne, où la mort gît.
Mais comment cela peut-il se faire ?
Comment les Étoiles sont-elles tombées
Jusque dans le fond de l'enfer
Où il les a précipitées ?
Oh ! les larmes lumineuses
De saint Laurent sont moins nombreuses.
Oh ! qu'il en faudrait des poèmes
Pour révéler tous les blasphèmes
Que cet Homme de péché
Est en train de proférer !
Oh ! pleure et te lamente,
Mon âme, sans t'arrêter
Car le temps est arrivé
De la Terrible Tourmente.
Je t'aime moi non plus
Chantait un certain quelqu'un
Qui de ce monde n'est plus,
Mais qui est parti en son lieu
Et qui a passé la main !
Que nous dit-il de son creux :
« Humains, ne m'imitez pas !
Ne venez pas avec moi !
C'est pour avoir mal vécu
Que tant d'hommes se sont perdus. »
Les copains d'abord, chantait celui-ci !
Certes, avec eux il est parti !
Mais où s'est-il donc rendu ?
Entendez donc, vous qui n'écoutez plus :
« Je suis avec celui qui viendra
Nous voir un jour dans ce lieu-là.
Alors nous nous lèverons tous ensembles
Et lui ferons une haie d'honneur :
Tous les copains nous serons à cette heure
Pris d'une frénésie qui tremble !
Car nous lui dirons « Toi aussi
Tu as été vaincu par Jésus-Christ ? »
Et alors nous lui assignerons
La dernière place tout au fond. »
Oh ! qu'elle est terrible cette heure
Que tant et tant de saints ont vue !
Oh ! qu'elle est terrible la demeure
Où sainte Thérèse est descendue !
Elle a décrit ce lieu en écriture
Elle nous en a fait la poignante peinture.
Mais aujourd'hui, certes on dira :
« Non non l'enfer n'existe pas ! »
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 06 mai15, 04:28 Message :91- La môme
La môme est partie de ce monde :
Elle est entrée dans l'autre monde
Depuis cinquante ans déjà !
Mais qu'est-ce que tout cela
Vis-à-vis de l'éternité
Que ne croit pas l'incrédulité ?
Mais il faudra bien, coûte que coûte,
Que tous en passe par là,
Qu'on s'appelle Johnny, ou autrement,
Une stare ou bien une croûte,
Et la croûte c'est bien moi,
Oui vraiment, oui vraiment, oui vraiment,
Nous finirons tous en terre,
Même si on vous incinère.
Et alors, que direz-vous,
Quand vous serez dans le trou ?
Gens orgueilleux, vous n'êtes rien !
Maintenant, couronnez-vous de roses !
Mais ce que je dis est certain :
Vous mourrez comme moi, voilà la chose.
Alors réfléchissez un peu :
Une éternité de malheur pour si peu !
Après cela, faites la fête,
Mais vous en payerez la dette.
Certains ont défiguré
Les Chevaliers de l'Immaculée
En la rendant une prostituée
Au service de leur vanité.
Mais cela arrive tous les jours
Pour tous les sujets, quels qu'ils soient,
Par exemple, pour "Vivre d'Amour"
Qu'ils retournent à l'envers d'à l'endroit.
Que serais-je sans toi,
Chantait un homme rouge !
Je le retourne à l'endroit :
L'homme replonge en son bouge.
Car en effet, que serais-je
Sans Toi, ô Notre-Dame,
Qu'une bien horrible flamme
Entouré de privilèges
En ce monde orgueilleux
Qui me prendrait pour quelqu'un
Alors que je ne suis rien,
Un pauvre bigleux, un gueux.
Mais le vrai Chevalier
Du Cœur-Immaculé,
Comme l'entendait Maximilien,
Est un zéro, un rien,
Qui combat avec les armes
De la Vierge très sainte
Et qui vainc toute alarme
Avec son saint Rosaire
Qu'il tient en bandoulière,
Qu'il récite tous les jours
Sans arrêter son cours
Jusqu'à la fin des fins,
Jusqu'à sa dernière heure
Afin qu'en paix il meurt :
C'est cela que je veux,
Ô mon bon et doux Dieu !
Accordez-le moi je vous prie
Par votre sainte Mère Marie.
Ô mon âme, considère
Que tu n'es qu'une poussière
Et qu'il faudra un jour
Faire ton prompt retour
Vers celui qui te créa.
Qu'est-ce que tu lui diras ?
Sur terre on ne pense pas
À toutes ces choses-là !
On s'amuse, on rigole,
On mène une vie frivole,
Sans se rendre compte qu'au bout
Notre corps ira dans le trou.
Ô âme chérie, ô mon amie,
Pourquoi perds-tu ainsi ton temps
En de frivoles inepties,
En de ridicules amusements ?
Mais pour qui je parle donc ainsi ?
Mais c'est pour moi, pauvre indécis
Qui crois faire la leçon
À de meilleurs que moi sont.
C'est pourquoi tout le premier
De tout ce que je dis m'accuserai,
Et à personne ne jetterai
La première pierre le premier.
« Âme bien-aimée, reviens,
Ou le soir, ou le matin,
Reviens à ton premier amour
Qui est le Dieu de ton cœur :
Ne fléchis point à cette heure
Car j'attends ton retour.
Je t'attends, mon amie, ma bien-aimée,
Et tous les jours je t'attendrai
Jusqu'enfin je puis te prendre
Dans mes bras très tendrement
Quand tu voudras bien te rendre
À mon divin amour ardent. »
Oh ! que te dirais-je en ce jour
Sinon qu'il faut aimer l'Amour !
Que te dirais-je, ma chère amie,
Sinon qu'il faut que l'on prie !
Que te dirais-je, mon aimée,
Sinon qu'il faut aimer
Et imiter Marie,
À la mort, à la vie,
Lui disant, tout haut, tout bas,
Mille Ave Maria.
Quand il faut que la parole
Se taise et devienne muette,
Elle va, elle s'envole
Par-dessus toutes les têtes,
Et elle atterrit en riant
En un autre endroit moins méchant,
Car le Maître nous a dit
De sa divine voix :
« Si l'on vous chasse d'un endroit,
Allez dans un autre, et vous di-
Rez toutes mes autres paroles
Afin qu'on les entende.
Quant à ceux qui vous le défendent,
Je m'en réserve le jugement.
Quant à vous, allez-vous-en
Annoncer mes paraboles. »
Je m'en vais donc de ce pas
De ce lieu-ci, en ce lieu-là
Pour écrire de saint Grignion
Toutes les divines leçons.
Et si l'on m'en restreint la place,
Peu importe, car je place
Ailleurs tous ses divins oracles
Afin qu'ils fassent des miracles
En tombant en quelque lieu
Où l'on aime le bon Dieu.
Et je dis avec ce saint-là :
« À Jésus par Maria. »
Installé dans les périphéries,
Au milieu des bidonvilles,
J'étais là, comme une âme vile
Pris à parti par des furies :
« Déguerpis de là, vieil ours,
Ou on te casse le nez ! »
Aussitôt je pris ma bourse :
Quelques pièces dans mon boitier
De violon tout déglingué,
Et tout penaud je m'en allai
M'assoir sur un autre trottoir
Qui me servirait de dortoir.
Les furies m'y rejoignirent
Pour m'en faire repartir.
J'errai ainsi de lieu en lieu,
Moi le pauvre violoneux,
Et j'atterris chez un abbé
Qui me ferma la porte au nez.
J'ai bien mon nom de juif errant
Qui est chassé de partout,
Car je suis bien dérangeant :
On me nomme le fou.
Mais avec mes Ave Maria
Je vaincrai tous ces gens-là.
Viens-t'en, mon aimée, viens-t'en
Contempler l'arbre de la Croix,
Afin de te reposer un instant
À l'ombre de ce sacré bois.
Regarde ses bras étendus
Qui te disent : « Mon amie,
Pourquoi donc me résistes-tu ?
Viens dans mon Cœur et prends-y
Le repos que je t'ai préparé !
Mais pour cela il faut m'aimer
Plus que tout et que toute chose :
Ce sont là toutes les roses
Que je te demande à cette heure,
Ô chère fille de mon Cœur. »
As-tu entendu ce qu'il dit
Et te dit encore aujourd'hui ?
Si tu contemples ses bras
Et tout le reste de son corps,
Crois-le, tu ne périras pas
Car tu t'adouciras alors
Et ton cœur se fondra d'amour
Pour ce bon Sauveur et doux Dieu
Qui mourut pour toi un jour
Pour te vouloir dans les cieux.
Âme chérie, fille bien-aimée,
Ne résiste plus à ton Époux
Qui est si bon, si tendre et si doux
Et qui t’attend dans l'éternité.
Où se cachent donc les francs-maçons ?
Mais ils sont partout à traîner !
Il n'y a pas qu'à rue Cadet
Qu'ils sont en train de fantasmer !
Disons-le même en vérité,
Les officiels sont des limaçons
Comparés à tous les officieux
Qui sont bien plus dangereux.
Ils sont partout et nulle part,
Ils sont nulle part et partout :
Et rien n'échappe à ces renards
Plus féroces que les loups.
Un tel qui se dit votre ami
Et qui par-dessous vous trahit !
Voilà le propre du franc-maçon
Qui ne dévoile jamais son nom.
N'ayons crainte de ces infâmes
Qui peuplent tout l'univers :
Leur fin sera dans les flammes
Au plus profond de l'enfer !
Et s'ils règnent maintenant,
C'est pour un bien court temps :
Leur chef, le grand inconnu
Sera bientôt très connu,
Mais ils seront tous vaincus,
Et on n'en parlera plus.
Et qui les vaincra, dites-moi ?
C'est Jésus-Christ, Roi des rois
Qui par son souffle les détruira,
Et plus jamais on ne les reverra.
Et tous ces ennemis puissants,
Ils seront tous en un instant
Précipités dans le feu :
On ne parlera plus d'eux.
Dieu permet aujourd'hui
Qu'ils soient partout omniprésents
Mais demain ils seront tous occis
Et disparaîtront tous en un moment.
Levons la tête, car c'est le temps
Où ce grand miracle arrivera !
Et ne savez-vous pas comment ?
Par nos Ave Maria.
Par qui les exclus sont-ils exclus ?
Ils sont exclus par les exclueurs !
Mais qui sont donc les exclueurs ?
Ce sont ceux qui parlent des exclus
Pour les défendre soi-disant
Mais tout en les excluant.
Soyons donc les pourfendeurs
De tous ces infâmes exclueurs
Qui excluent tous les exclus :
Un jour eux-mêmes seront exclus,
Et nous qui sommes des exclus,
Nous serons tous bientôt inclus
Dans la Cité de tous les inclus
Où il n'y aura plus d'exclus.
Moi qui suis un exclu,
Je dis : Vive les exclus !
Je suis l'aveugle exclu
De la divine exclusion :
Oh ! qu'il est bon d'être exclu
De la dernière exclusion !
Qui fera donc cela ?
C'est l'Ave Maria.
Qu’est devenu "Vivre d'Amour" ?
Pleurez mes yeux, coulez mes larmes !
Que partout on sonne l'alarme,
Car la réalité se fait jour.
Ce cantique a été mutilé,
Ce chant a été désagrégé,
On l'a mis à toutes les sauces,
Et jusqu'aux plus inconvenantes :
On peut dire que Dieu exauce
De la sainte, les ardeurs brûlantes,
Car à travers ses poèmes,
C'est elle qu'on attaque :
Oui, c'est elle qu'on blasphème,
Tout en découvrant sa plaque.
Mais elle est exaucée
Puisqu'elle voulait vivre
En ce temps d'iniquité
Où on la fait survivre :
On l'a défigurée
En la traînant partout
Et jusque dans la boue,
Jusqu'au fond du fossé.
Qu'ont fait de toi les modernistes,
Chère petite sainte ?
Oh ! je le dis sans crainte,
Quoique cela soit bien triste,
Ils t'ont réduite à rien,
Faisant semblant de t'exalter !
Ils n'ont mis aucun frein
Pour te surabaisser.
"Vivre d'Amour" est devenu...
Mais je ne puis le dire
Car ma langue s'est tue
Dans un dernier soupire.
Tu es morte d'Amour,
Et tu meurs aujourd'hui :
C'est cela, "Vivre d'Amour" !
Je me tais, j'en ai assez dit.
Le Ciel est bien ouvert
Pour qui veut y aller.
On me dira : « Comment faire ?
- Dites vos Trois Ave
Le matin et le soir,
Le soir et le matin.
Ainsi vous êtes certains
D'aller un jour Jésus voir
Dans la sainte Cité
Grâce à vos Trois Ave. »
l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)
Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria
103- Histoire
Je ne vous raconterai pas
Cette histoire que voilà,
Car il vous faut la trouver,
Et en exclusivité
Sur le lien ci-après
Que je mets tout exprès. http://fr.gloria.tv/?media=499319&postings
C'est une histoire d'exclusion
Où l'on va de bond en bond
Poursuivi par la milice
De l'horrible malice.
L'histoire se finit bien
Comme vous le verrez :
À force de faire le foin,
On y est arrivé.
À vous de découvrir
Tout ce que cela veut dire.
Qui est le divin Exclu ?
C'est le divin Jésus
Qui fut bien le rebut,
L'Exclu-des-exclus,
De toute l'humanité
Lorsqu'il fut crucifié
Sur la Croix du Calvaire.
Et nous-mêmes il faut faire
Ce que lui-même a fait.
Portons donc notre faix
Et ne nous plaignons pas :
Il faut passer par là !
Il nous faut être exclu
Comme lui-même le fut.
Pour être les premiers,
Soyons donc les derniers :
Pour être des inclus,
Soyons donc des exclus.
Aujourd'hui les esprits forts
Craignent plus le Père de Montfort
Que les homo-sodomistes
Et autres LGBTistes.
Le monde a des maximes
Qui ne sont pas les nôtres :
Il est au paroxysme
Des plaisirs où il se vautre.
Fuyons donc la mondanité,
Non pas celle du diable vert
Qui met la mondanité à l'envers
Et qui fait tout exploser
Depuis qu'il a le pouvoir
Sur les autorités
Et qu'il nous fait tout voir
De travers pour triompher !
Fuyons donc la mondanité,
Celle que nous décrit Jésus,
Et nous serons pour l'éternité
Avec tous les Saints-Exclus,
Car tous les Saints ont été exclus,
Puisque l'on dit aujourd'hui
Que s'ils avaient maintenant vécus
On les mettrait tous en psychiatrie.
Je suis heureux de vous annoncer
Que moi, je suis de leur côté.
Pascal n'a pas le monopole
Des pensées et paroles :
C'est à tort qu'on l'a pris
Pour un immense génie.
En effet, saint Louis-Marie
Est bien plus grand que lui !
Mais je le dis, où l'a-t-on mis ?
On l'a mis dans les orties,
Je parle de saint Louis-Marie,
Bien sûr, on a compris.
Et pour bien faire voir
Que le génie français
Va plus loin que ce loir
Qui dort bien désormais,
Voici une pensée
Qui agrée ou désagrée
Telle ou telle personne :
Peu importe, j'en ai des tonnes.
« Quand tout va bien, ils sont là
Les amis d'ici-bas ;
Vous êtes dans le malheur ?
Ils sont partis ailleurs ! »
D'autres, je n'en dirai
Quoique j'en puisse mettre !
Mon temps est limité
Et je n'en suis pas maître.
Je réserve les autres
Pour ceux de vous autres
Qui iront dans l'Empyrée
Avec moi-même chanter :
Ave, ave, ave Maria !
Par ce signe tu vaincras !
Je réfléchis et je vois
Qu'aujourd'hui il n'y a plus la foi.
Le constat en est navrant,
Mais qu'y faire dorénavant !
Il en est de même de la charité
Qui partout, jusqu'ici, s'est éclipsée.
Ils disent : "Paix et sécurité !"
Mais il n'y a point en vérité
Ni de sécurité ni de paix.
Sera-ce donc à tout jamais
Que ces choses-là ont disparu ?
Non non, nous reverrons ces vertus
Quand le Grand-Exterminateur
Sera parti dans la chaleur
Du gouffre profond de l'oubli
Par le pied vainqueur de Marie.
Te Deum ! Ave Maria !
Elle vaincra : Alléluia !
Les vautours s'en sont allés
À leur rapacité naturelle :
Tous ensembles ils se sont jetés
Sur une pauvre hirondelle.
Que dire des vautours artificiels ?
Ils sont encore plus consommés
En rapacité que les premiers,
C'est-à-dire que les vautours naturels.
À quoi assistons-nous aujourd'hui ?
À un festin de vautourerie !
Ils se sont abattus en rangs serrés
Sur l’Église pour la dévorer !
Mais qu'ils fassent donc quoi que ce soit,
Ils n'y arriveront pas,
Même si c'est de l'intérieur
Qu'ils la dévorent hardiment,
Car d'un seul coup, en un moment,
Notre Dieu dans sa fureur
Les fera tomber dans le creux
Du Vésuve tout en feu.
N'ayant plus rien à dévorer,
Ils se dévoreront eux-mêmes
En vomissant tous leurs blasphèmes
Pendant toute une éternité.
L'Amour n'est pas aimé,
A dit Notre-Seigneur ;
L'Amour est malmené
En ce temps, à cette heure :
On le traîne partout,
De Pilate à Hérode ;
On le met dans la boue,
On le met à la mode.
C'est pourquoi la Mission
Est devenue démission
Et qu'on a arrêté
Aujourd'hui de prêcher,
Car tout le monde prêche
Tête en bas tête-bêche,
Tous étant missionnaires
Pour prêcher à l'envers.
Mais vient le Jugement
Qui jugera ces choses,
Ceci en peu de temps
Car la nuit se fait close !
Les ténèbres ont envahi
L'univers tout entier
Jusqu'aux portes du Paradis
Qui en est ébranlé !
À cause des élus,
Les temps sont abrégés,
Car, nous a dit Jésus,
Vous seriez tous damnés.
Amour, Mission, Jugement :
Est arrivé le temps.
Sur quoi tu aimerais qu'on discute ? Sur la beauté de tes louanges ? Ils sont beaux c'est vrai. Mais aimerais-tu t'exprimer et mettre les copier-coller de côté ? Le peux-tu ? Toi qui est aveugle comment fais tu pour nous écrire et nous lire ?
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 08 mai15, 21:28 Message : Tu sais, Uzzi21, les discutailleries, c'est pas mon truc. En conséquence, je continue.
110- Amour, Mission, Jugement
L'Amour n'est pas aimé,
A dit Notre-Seigneur ;
L'Amour est malmené
En ce temps, à cette heure :
On le traîne partout,
De Pilate à Hérode ;
On le met dans la boue,
On le met à la mode.
C'est pourquoi la Mission
Est devenue démission
Et qu'on a arrêté
Aujourd'hui de prêcher,
Car tout le monde prêche
Tête en bas tête-bêche,
Tous étant missionnaires
Pour prêcher à l'envers.
Mais vient le Jugement
Qui jugera ces choses,
Ceci en peu de temps
Car la nuit se fait close !
Les ténèbres ont envahi
L'univers tout entier
Jusqu'aux portes du Paradis
Qui en est ébranlé !
À cause des élus,
Les temps sont abrégés,
Car, nous a dit Jésus,
Vous seriez tous damnés.
Amour, Mission, Jugement :
Est arrivé le temps.
Toute l'assemblée s'est levée
Sans un seul en excepter
Quand ils ont proclamé
La loi sur l'IVG !
Point de manifestations !
Aucune réprobation,
Si ce n'est quelques ronflements
De certains princes indolents.
Le gouvernement même assura
Que ce fut grâce à l’épiscopat
Que cette loi scélérate passa :
Et d'avorter on commença.
Et ce fut la même chose
Quand la sodomie, version rose
Passa par le chemin du Pacs :
Tout le monde cria : Pax !
On se plaignit un peu plus tard,
Et l'on manifesta, comme par hasard,
Quand le Pacs devint mariage :
Mais le mal était fait
Et plus rien n'y faisait,
Tout était en bagage,
Le train étant passé.
Et nous voici arrivé
Au dernier acte de la tragédie,
Savoir, à l'euthanasie.
Serai-je euthanasié
Par la libre pensée ?
Ô génération de mort
Qui tente son dernier effort :
Lui aussi va réussir.
La dignité de mourir
En est le titre hypocrite.
L'on va, l'on va très vite
Vers la fin de cette génération,
De cette exécrable civilisation
Qui ira bientôt s'abîmer
Dans une malheureuse éternité.
Et c'est dans l'Abomination
De la grande Désolation
Qu'ont lieu toutes ces horreurs
Qui viennent des profondeurs
De ces sombres officines
Que notre Dieu abomine.
Malheur ! Malheur ! Trois fois malheur
Au grand, très grand Exterminateur
Qui couronne cet édifice
De l'infernale malice.
Avortement, sodomie, euthanasie,
Voilà trois monstres d'hypocrisie
Qui ont de multiples enfants
Aussi noirs qu'eux en notre temps.
Sainte Vierge, délivrez-nous
De tous ces horribles loups !
Vierge Sainte, délivrez-moi
De tous ces monstres-là !
...Vous n'ignorez pas que les gens d'aujourd'hui
Ne regardent les choses qu'en zappant :
Un coup par-là, un coup par-ci,
Et tout est fait en un instant.
Si je leur mettais du porno
Et qu'il fallût ouvrir mille fenêtres,
C'est sûr, ils les ouvriraient aussitôt,
Dussent-ils le payer de leur tête.
Mais pour ce qui est des cantiques,
Il leur faut mettre tout en main,
Un quatrain après un autre quatrain !
À ce compte, n'importe quelle boutique
De tout commerce ferait faillite.
Ceci dit, pensons à la minorité
Qui, c'est certain, en profite :
J'en ai des preuves assurées.
C'est la raison de ma présence
Sur Gloria.tv
Afin de pouvoir quelque peu aider
Par de sages et saintes sentences
Tous les pauvres exclus comme moi
Qui n'ont aucun pouvoir, croyez-moi.
Je n'ai aucun ressentiment
D'être maltraité sur ce site :
C'est que le malin est mécontent
De tout ce que j'y édite.
Tant mieux, tant mieux, c'est un bon signe,
Et j'en suis très content,
Et plus on me fait la guigne
Et plus le bien que je fais s'étend.
Si vous voulez que je ne sois plus
Dans mon magnifique statut,
Établissez-moi sur les tribunes,
Car la chose est très opportune,
Et le consommateur consommera
Tous mes Ave Maria...
...Oui, en vérité je suis heureux
Que l'on me prenne pour un gueux
Parce qu'ainsi ce que je fais
Sera de beaucoup bien plus parfait
Étant donné que je n'en suis pour rien,
Et c'est la stricte vérité,
N'étant qu'un pauvre baladin
Qui n'a plus rien à désirer
Sinon la gloire du bon Dieu,
C'est pourquoi je suis très heureux.
Vous me demandez comment je suis
Maltraité sur ce site-ci.
Ce n'est pas moi qui suis maltraité
Puisque je n'ai que ce que j'ai mérité ;
Ma personne n'est pas en cause
Puisque je suis si peu de chose.
Par contre, ce qui est maltraité,
Ce sont les œuvres que je fais,
Qui par-dessus bord sont balancées
Ou qu'on empêche, vrai de vrai
D'être connues normalement
En les bloquant, les entravant.
Et encore ne sont-elles,
Ces œuvres que je produis,
Non point l'un de mes produits
Puisque les paroles sont du ciel
En quelque sorte peut-on dire,
Puisqu'ayant été composées
Par des saints, et en particulier
Par le saint Père de Montfort
Qui ne mâche pas ses mots pour dire
Tout ce qu'il y a de plus fort.
Moi, je ne suis que l'auteur
D'une musique appropriée,
Mais le véritable auteur
Est bien ce saint, en vérité.
Donc, quand je dis que je suis
Maltraité sur ce site-ci,
Ce n'est pas moi qui suis maltraité
Mais bien ce saint, à la vérité.
Voilà toute mon explication :
Ce n'est pas de la langue de bois ;
Moi je disparais, mais non
Pas lui, car malgré tout il croît
Malgré tout ce qu'on lui fait subir
Afin de le faire déguerpir.
Recevez mes salutations que voilà :
Ave, ave, ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen
(22/10/2013)
114- Ah ! vous dirais-je maman !
R./ Ah ! vous dirais-je maman
Mon chagrin en ce moment ?
1- Je n'ai pas dit mes prières :
Dites-moi donc comment faire.
2- Ce matin, je me réveille,
Mais encore je sommeille !
3- Je prie la Vierge Marie,
Mais bien souvent je l'oublie.
4- Que votre main me soutienne,
Que Marie tienne la mienne.
R./ Ah ! vous dirais-je maman :
Je suis content maintenant.
***************************
R./ Ah ! vous dirais-je maman
Ce que j'ai en ce moment !
1- J'aime tant et tant le monde
Que suis devenu immonde !
2- Suis comme l'enfant prodigue :
J'ai rompu toutes les digues.
3- Oh ! mon âme est en alarme
Et je verse tant de larmes !
4- Priez donc pour moi Marie
Pour que je change de vie.
R./ Ah ! vous dirais-je maman,
J'ai changé, je me repends.
***************************
R./ Ah ! vous dirais-je maman !
Je suis heureux maintenant.
1- Grâce à vos bonnes prières,
Je me trouve en la lumière.
2- Oh ! plus de vie dépravée,
Mais une vie bien réglée.
3- À vous je dois cette grâce
Que vie et mort bien se fassent.
4- Maman je vous remercie,
Et je remercie Marie.
R./ Ah ! vous dirais-je maman !
Je prie pour vous maintenant.
« Je suis à l'écoute et j’accueille,
Je partage la solidarité,
Je risque même jusqu'à l'écueil
De la solidaire fraternité ;
Je risque en église la joie
Et je danse et fais fête,
Excusez du peu mais je dois
D'être de toute ses conquêtes
Sans faire de prosélytisme
Bien sûr, et c'est évident,
Car le nouveau christianisme
N'est pas à son aise là-dedans.
Je suis dans la cabane des copains,
Car je me bouge pour ma planète
Et je fais la fête tous les matins. »
Cela suffit, maintenant j'arrête.
On pourrait continuer longtemps
Cette litanie imbécile.
J'ai fait ce poème inutile
Pour ceux qui ne comprennent pas comment.
Délivrez-nous, ô Marie,
De ces ineptes inepties.
« Je suis heureux en vérité,
Dit le Père de Montfort,
D'être sur ce site mutilé :
Allez-y encore plus fort !
J'aime d'être méprisé
Du monde et de ses sectateurs ;
C'est ce que j'ai toujours prêché :
En font foi tous mes lecteurs.
Allez-y, mettez-moi à-bas !
Je ne demande que cela !
Dans ma vie, je n'ai éprouvé
Que de semblables obstaclités,
Et je m'en suis fort réjoui
Puisque je suis au Paradis
Grâce à tous ces obstacles-là
Que j'ai bien pris, Ave Maria ! »
Chères Carmélites du bon Dieu,
Portez le très saint Scapulaire :
Ainsi vous irez dans les cieux
Voir Marie, votre chère Mère.
Et nous autres, portons aussi
Ce saint signe du Paradis
Jusqu'à notre mort, et nous irons
Dans le bon Dieu en son giron.
C'est une chose certaine
Et ne l'oublions pas
Car Marie, notre Reine
Nous l'a promis, Ave Maria !
Sanctuaire de Marie
Perdu au milieu des bois,
Sur une montagne bâti,
C'est Hostyn que voilà.
Ici, Marie foudroya
Une armée de barbares,
D'un grand feu qui dévora
Ces terribles Tatars.
Basilique mineure
Aujourd'hui existant,
Cette église demeure
L'espérance des croyants
Comme à Lourdes chez nous,
En d'autres lieux ailleurs.
Marie, priez pour nous
Jésus-Christ Notre-Seigneur.
« Que son Sang retombe sur nous
Et sur nos enfants ! » ont-ils proféré
Et le Seigneur les a exaucés.
Mais un jour ils seront avec nous :
Plus d'étoile jaune en ce temps-là
Car le divin Sang retombera
Sur eux pour les purifier
Et les laver de leurs péchés
Quand ils reviendront dans l’Église
Où le Saint-Père les accueillera,
Leur ouvrant tout grand les bras,
De toutes leurs fautes faisant remise.
Le Précieux-Sang aura fait disparaître
Deux-mille ans d'aveuglement :
Ceci est annoncé clairement.
Mais avant, on verra paraître,
-Dès aujourd'hui il est paru-
Cet Homme d'iniquité
Que les saints ont annoncé
Et qui marquera ses élus
Non d'une étoile de dérision
Comme l'étoile jaune était,
Mais du nombre de son nom,
Et ce nombre d'homme c'est
Six-six-six, rappelez-vous le bien :
On vous marquera sur le front
Ou bien encore en la main
Du signe qui, par dérision
Remplacera un autre signe,
Savoir le Signe de la Croix
Pour que plus l'on ne se signe
De ce divin Signe-là.
Précieux-Sang de Notre-Seigneur,
Délivrez-nous donc de cette heure !
Mais non, il faut que ce temps passe :
Que la Volonté de Dieu se fasse.
Voici trois hommes maudits
Que le monde a pour jamais flétris,
Staline, Hitler et Mao
Qui sont partis chacun dans son lieu,
Mais qui ont été fameux
Lorsqu'ils furent hissés tout en haut,
Notre Dieu l'ayant permis,
Afin de punir les hommes.
Cela nous a-t-il servi ?
N'y a-t-il point d'autres pogroms ?
Hélas, il faut bien l'avouer,
Les temps n'ont guère changé !
Je dirais plus, ils se sont aggravés :
Il n'y a qu'à bien regarder.
Aucun exemple ne donnerai :
Tout le monde peut les trouver.
Or, ces trois monstres-là
Ne sont que des enfants de chœurs
À côté du Grand-Exterminateur
Qui fut annoncé pour ce temps-là,
Qui est le nôtre, n'en doutons pas,
Et si l'on en doutait encore,
Voyez, voyez la mort
Qui partout, partout s’abat,
Toujours programmée de la même sorte
Par une infernale cohorte
Qui serpente dans les bas-fonds :
Je parle ici des francs-maçons.
Voilà donc où nous en sommes,
Et les méthodes sont les mêmes
Pour abrutir tous les hommes
Et les rendre exsangues même,
Prêts pour le grand abatage
Qui aura lieu lors du grand orage
Des trois ans et demi à venir,
Qui ne sont plus dans un avenir
Lointain et comme nébuleux
Puisque nous sommes à la porte d'eux :
Les signes en sont manifestes !
Ceci dit, il n'en reste
Pas moins que les hommes susdits
Sont bien trois hommes maudits.
Auteur : uzzi21 Date : 09 mai15, 00:46 Message : Ton truc c'est les copier-coller que peu de monde lit et que tu répètes, c'est dommage en tant que nouveau membre du forum tu aurais pu discutailler un peu et nous éviter le troll.
Enfin bonne continuation quand même.
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 09 mai15, 03:59 Message :Uzzi21, puisque tu m'accuses de trolleur, je stoppe ici mes copier-coller.
Auteur : uzzi21 Date : 09 mai15, 11:07 Message : Surtout ne te prives pas pour moi, je considère qu'ici c'est ton post personnel et je ne suis même pas modérateur. Donc ne te méprends pas. Dis et fais ce qui te plais. Je voulais seulement te faire réagir et non te faire fuir.
J'ai un peu lu tes poèmes, certain sont intéressant, c'est même là que j'ai remarqué que tu les répétais, mais ce n'est qu'une remarque, encore une fois bonne continuation.
Auteur : ultrafiltre2 Date : 21 oct.16, 09:21 Message : poème passé inaperçu...merci Gilbert Chevalier
tu vois on est nombreux à lire car des ultrafiltres il n'y en a pas qu'un seul, comme tout objet de cette sorte ily en a beaucoups autant qu'il y a des ensembles de toutes sortes
Gilbert Chevalier a écrit : 82- Fatima
Notre-Dame à Fatima
Annonça l'avenir,
Ce qui devait venir
Et qui nous arriva :
La deuxième guerre mondiale
Et la Grande Apostasie
Prédite dans les saintes Annales
Ou Écritures comme on dit.
Fatima est blasphémé !
Fatima a été renié !
Mais Fatima s'accomplira
Par l'Ave Maria.
l'Aveugle-Vendéen
(13/10/2013)
Auteur : Gilbert Chevalier Date : 21 oct.16, 09:39 Message : Dis donc, camarade, tu me remontes des vieux trucs du début où j'ai failli être coincé.
Merci pour le poème : jolie illustration des temps où nous vivons.