Résultat du test :
Auteur : Nepturion
Date : 03 avr.16, 01:39
Message : J'ai remarqué que Brahma qui est une divinité, est présent le soutra ekottarâgamasûtra
Entendu tel quel
une fois, le bouddha demeurait à Srâvastî,
au bosquet de Jeta, dans le jardin d'Anathapindala.
alors l'honoré du monde dit aux moines:
Il y a quatre pensées illimitées.
Quelles sont ces quatre?
L'amour, la compassion, la joie et l'équanimité.
Pourquoi les appelle-t-on ""demeures de brahmâ"?
Moines! Il vous faut savoir que Celui qu'on appelle Grand brahmâ,
mille brahmâs ne peuvent l'égaler.
N'etant pas surpassé, il contrôle mille mondes.
C'est pourquoi son palais est appelé' Demeures de Brahmâ
Moines, celui qui excelle en ces quatres "Demeures de Brahmâ"
est capable de contempler ces milles mondes.
C'est pourquoi on les appelle "Demeures de Brahmâ".
C'est pourquoi, moines , s'il y a des moines qui désirent
echapper aux cieux du monde charnel du désir
demeurer dans les terres de l absence de désir, il faut
que cette assemblée en quatre sections cherche le moyen
de realiser ces quatre "demeures de brahma
voilà, moines, ce qu il vous faut savoir.
alors les moines, ayant entendu ce que le bouddha avait enseigné
le reçurent avec joie et le mirent en pratique
Brahmā (devanāgarī : ब्रह्मा)1 est le dieu créateur-démiurge de l'hindouisme,
Dans le bouddhisme, Brahmā n'est pas considéré comme le créateur du monde mais comme le roi des dieux ; il est, comme toute créature en dehors des bouddhas et des arhat, soumis au cycle du saṃsāra. Selon Jean Delumeau : « Pour le Bouddha, l'idée de Brahmā-Créateur est dangereuse, notamment parce qu'elle engendre des théories et des pratiques erronées, qui ne peuvent conduire à la libération de l'individu. [...] Les textes canoniques [...] emploient souvent le nom propre Brahmā ou Mahā-Brahmā comme un adjectif qualificatif pour désigner des puissants Brahmā qui habitent dans les Sphères subtiles. Ceux-ci ont un niveau spirituellement très inférieur à celui d'un Bouddha et d'un arhant16 ».
Brahmā apparaît dans plusieurs textes du canon bouddhique3. Par exemple, Shakyamuni, après avoir atteint l'illumination, l'éveil, hésite à enseigner au monde une doctrine si subtile. Brahmā intervient alors pour le convaincre d'enseigner, puisque certains seront assez sages pour comprendre un tel enseignement
wikipédia
pourquoi brahma apparait il?
Auteur : Yvon
Date : 03 avr.16, 04:13
Message : Tout ce qui est divinités en bouddhisme sont des représentations symboliques de fonctions protectrices ou destructrices de la nature .
Les "apparitions" de Mara et Brahma, aprés l'illumination de Shakyamuni Mara dissuadant Shakyamuni d'enseigner la Loi et Brahma l'encourageant, ne sont que des symboles de son hésitation et de sa résolution finale . Il ne faut y voir rien de plus .
Auteur : Coeur de Loi
Date : 03 avr.16, 06:48
Message : Non, le bouddhisme ne fait pas dans le symbolisme...
C'est juste que ça dérange les athées occidentaux...
Auteur : Marmhonie
Date : 03 avr.16, 09:37
Message : Le bouddhisme fait dans le symbolisme... Et donc dans les rituels.
Voici une base minimale pour les enfants bouddhistes :
Le bouddhisme a historiquement introduit aussi bien en sanskrit qu'en tibétain ou en chinois des signes écrits. Je ne connais aucune autre religion au monde qui ait fait cela.

Auteur : Yvon
Date : 03 avr.16, 09:41
Message : Tout ce qui est divinités en bouddhisme sont des représentations symboliques de fonctions protectrices ou destructrices de la nature .
Les "apparitions" de Mara et Brahma, aprés l'illumination de Shakyamuni Mara dissuadant Shakyamuni d'enseigner la Loi et Brahma l'encourageant, ne sont que des symboles de son hésitation et de sa résolution finale . Il ne faut y voir rien de plus .
Auteur : Coeur de Loi
Date : 03 avr.16, 23:04
Message : C'est une interprétation athée.
Tout est symbolique pour un athée...
Auteur : Yvon
Date : 04 avr.16, 00:52
Message : Oui le bouddhisme est athée .
Le bouddhisme ne décrit pas de processus de création de l'univers comme dans la Bhagavad-Gîtâ ou le récit de la Genèse. Le principe de création, et donc de divinité créatrice, est tout à fait absent du Bouddhisme pour qui la spiritualité est essentiellement immanente. C'est donc une religion sans dieu, "dieu" étant entendu dans sa définition théiste ou déiste de principe d'explication de la création de l'univers. Pour les bouddhistes, chaque créature possède en germe la nature de Bouddha. En ce sens, ll ne serait question, pour expliquer ce qui existe, d'avoir recours à un dieu créateur omnipotent et omniprésent.
Auteur : Marmhonie
Date : 04 avr.16, 02:09
Message : Nepturion a écrit :J'ai remarqué que Brahma qui est une divinité, est présent le soutra ekottarâgamasûtra.
Exact !
Brahma dans le bouddhisme est le roi des dieux.
Source universitaire :
https://hal.inria.fr/file/index/docid/7 ... Ndivin.pdf
Je rappelle qu'en dehors de quelques dérives sectaires sous surveillances, Bouddha est un avatar de Vishnu.
Source :
https://books.google.fr/books?id=di1GAA ... me&f=false
Autre source :
https://books.google.fr/books?id=cMbb7O ... me&f=false
Attention sur la dérive de la Soka Gakkai qui affirme que
"Le bouddhisme de Nichiren est une religion sans Dieu"
Source :
http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... -sans-dieu
Or le bouddhisme n'est pas du tout athée. Il prend sa source dans l'hindouisme.
Source par exemple :
http://lechemindel-un.over-blog.com/art ... 01358.html Auteur : Yvon
Date : 04 avr.16, 04:32
Message : 
Auteur : Marmhonie
Date : 04 avr.16, 14:49
Message : Le sujet n'est pas la soka gakkai dont le sujet principal est ici :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 29331.html
Et je recentre sur le sujet d'ici :
Brahma dans le bouddhisme
Brahma est présent le soutra Ekottarâgama : il est le roi des dieux dans le bouddhisme originel indien.
Source universitaire :
https://hal.inria.fr/file/index/docid/7 ... Ndivin.pdf
Bouddha est un avatar de Vishnu de l'hindouisme et Bouddha est officiellement reconnu au panthéon hindouiste depuis le 13e siècle !
Source :
https://books.google.fr/books?id=di1GAA ... me&f=false
Autre source :
https://books.google.fr/books?id=cMbb7O ... me&f=false
Le bouddhisme, saturé par les milliers de dieux de l'hindouisme, n'est pas du tout athée, simplement il ne les évoque plus, mais il prend sa source dans l'hindouisme depuis 2500 ans.
Source par exemple :
http://lechemindel-un.over-blog.com/art ... 01358.html Auteur : Yvon
Date : 04 avr.16, 20:08
Message : Dans ce sujet ici à part vous personne ne parle de la Soka gakkai

Auteur : Marmhonie
Date : 04 avr.16, 22:14
Message : Cher Nepturion,
Les dérives sectaires sont traitées à part, chacune est de toute façon très éloignée du bouddhisme authentique.
Brahma est le roi des dieux en bouddhisme, c'est la base minimale.
"quatrième acte de la vie de Bouddha :
Tous ceux de Kapilavastu se réjouirent d'entendre l'imminence de cette naissance, le pays des Sha kyas éprouvait une grande joie et bénéficia de prospérité durant le temps de la grossesse4 jusqu'à sa naissance. Après que le dixième mois lunaire fut passé, trente-deux signes annoncèrent que le temps était proche. Durant une visite au parc de Lumbini, Mayadevi, se tenant à une branche de l'arbre plak sa, mit au monde, de son flanc droit, le Bodhisattva.
Shakra (Indra), seigneur du paradis de Trayastrimsa – royaume céleste des trente-trois dieux –, et Brahma, seigneur du monde de Saha, prirent le Bodhisattva dans leurs bras5 puis un grand lotus s'éleva de terre, servant de coussin pour ses pieds. Se tenant debout sans assistance, le Bodhisattva fit sept pas dans chacune des quatre directions et s'écria d’une voix semblable à celle de Brahma:
«Le destructeur de la vieillesse et de la mort, le plus grand des médecins, est apparu.» Regardant dans toutes les directions, il continua : «Je suis le guide du monde. C'est ma dernière naissance.» (Voix du Bouddha I : 141)
Des lotus s’épanouirent lorsque ses pieds touchèrent le sol. Un grand tremblement de terre résonna. Une lumière incandescente apparut, des arbres se mirent à fleurir et de la musique se diffusa, spon tanément, d'une foule d'instruments provenant des royaumes célestes et humains. De nombreux autres signes miraculeux accompagnèrent la naissance du Bodhisattva. Un grand bonheur emplissait chaque être, qui, pour un instant, était libéré des sources de toute misère."
Source universitaire :
http://www.awakeningtosanity.net/upload ... tal_fr.pdf

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.16, 22:47
Message : 
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 avr.16, 01:04
Message : Comme le taoisme, le bouddhisme n'est pas athée. Ni athée, ni créationniste.
S'il est un Dieu ou des Dieux non imaginaires ou encore non simplement symboliques dans la vision bouddhique, ils sont commes tout issus de l'ordre nécessaire non né, autrement dit : des apparences interdépendantes, insubstantielles, dans tous les cas.
Auteur : Yvon
Date : 05 avr.16, 01:24
Message : Dieu ou des dieux n'est pas le propos du bouddhisme . Voir plus haut
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 avr.16, 01:40
Message : Yvon a écrit :Dieu ou des dieux n'est pas le propos du bouddhisme . Voir plus haut
Non là tu dis n'imp. Il suffit de lire les textes du canon.
Ce n'est pas le propos, mais ils sont intégrés dans les propos du bouddhisme ancien jusqu'à ceux des formes les plus récentes du bouddhisme.
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Comme le taoisme, le bouddhisme n'est pas athée. Ni athée, ni créationniste.
S'il est un Dieu ou des Dieux non imaginaires ou encore non simplement symboliques dans la vision bouddhique, ils sont commes tout issus de l'ordre nécessaire non né, autrement dit : des apparences interdépendantes, insubstantielles, dans tous les cas.
Auteur : Yvon
Date : 05 avr.16, 03:48
Message : Dans le Tittha Sutta, Gautama déclare :
« Le fait de croire en la création du monde par un être suprême » conduit à un manque d’effort dans la pratique et à l’inaction".
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 avr.16, 04:05
Message : Yvon a écrit :Dans le Tittha Sutta, Gautama déclare :
« Le fait de croire en la création du monde par un être suprême » conduit à un manque d’effort dans la pratique et à l’inaction".
Oui, bien sûr, mais cela ne contredit pas ce que j'ai énoncé et qui était :
- "Comme le taoisme, le bouddhisme n'est pas athée. Ni athée, ni créationniste.
S'il est un Dieu ou des Dieux non imaginaires ou encore non simplement symboliques dans la vision bouddhique, ils sont commes tout issus de l'ordre nécessaire non né, autrement dit : des apparences interdépendantes, insubstantielles, dans tous les cas."
Auteur : Yvon
Date : 05 avr.16, 05:47
Message : Tête de mule
Tout ce qui est divinités en bouddhisme sont des représentations symboliques de fonctions protectrices ou destructrices de la nature .
Le bouddhisme est par définition athée . Pourquoi s'entêter devant cette évidence . Il faut le dire comment ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_ath%C3%A9e
Le bouddhisme ne décrit pas de processus de création de l'univers comme dans la Bhagavad-Gîtâ ou le récit de la Genèse. Le principe de création, et donc de divinité créatrice, est tout à fait absent du Bouddhisme pour qui la spiritualité est essentiellement immanente. C'est donc une religion sans dieu, "dieu" étant entendu dans sa définition théiste ou déiste de principe d'explication de la création de l'univers. Pour les bouddhistes, chaque créature possède en germe la nature de Bouddha. En ce sens, ll ne serait question, pour expliquer ce qui existe, d'avoir recours à un dieu créateur omnipotent et omniprésent.
http://www.lalibre.be/actu/sciences-san ... 6db975a122
http://www.dailymotion.com/video/x9gh4q ... hee_webcam
"Pour le bouddhisme, il n'existe ni âme éternelle, ni Dieu, ni dieux créateurs. L'absence de divinité n’est pas un postulat, mais la conséquence du principe de la production conditionnée : "rien n'est sans cause et rien n'est sa propre cause". Le bouddhisme peut donc être considéré, de ce point de vue-là, comme une philosophie agnostique, voire athée, mais aussi une religion par ses croyances et ses rites."
http://atheisme.free.fr/Themes/Bouddhisme.htm
http://www.lexpress.fr/informations/le- ... 29791.html
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 91-45.html
Dans le Tittha Sutta, Bouddha déclare :
« Le fait de croire en la création du monde par un être suprême conduit à un manque d’effort dans la pratique et à l’inaction".
Ce n'est pas le bouddhisme de Nichiren qui est sans Dieu mais le bouddhisme dans son ensemble .
http://culte.shoka-bouddhisme.fr/doctri ... -sans-dieu
Contrastant avec les religions monothéistes de l’Occident, le bouddhisme offre depuis quelque 2500 ans une voie spirituelle venue d’Orient qui ne suppose ni âme ni Dieu créateur.
Son caractère non théiste contribua très certainement à la perplexité et à la confusion des premiers savants européens qui l’étudièrent, au XVIIIe siècle. Il fut ainsi assimilé au brahmanisme, voire aux cultes de la Grèce ou de l’Egypte antiques, et toutes sortes de malentendus fleurirent à son sujet.1 Lorsqu’il fallut se rendre à l’évidence qu’il s’agissait d’une religion bien distincte, dans laquelle la notion de Dieu n’avait pas lieu d’être, il fut perçu comme un paganisme douteux, ennemi du christianisme, un “culte du néant” pessimiste et inhumain.2 Il fallut attendre le milieu du XIXe siècle pour que les premiers textes sanskrits soient traduits3 et commencent à livrer un aperçu de la profondeur de cette singulière doctrine religieuse “sans Dieu”.
Pourtant, de nos jours encore, d’aucun préfèrent assimiler le bouddhisme à une philosophie plutôt qu’à une religion. Comme le remarque Jean-Noël Robert : « Il y a une relation si étroite entre “religion” et “Dieu” qu’on ne saurait concevoir l’une sans l’autre, d’où l’hésitation à définir le bouddhisme comme religion. »4
La question de Dieu par rapport au bouddhisme ne date en réalité pas d’hier puisque, du temps du Bouddha déjà, les brahmanes critiquaient sa doctrine qui ne faisait pas cas de Dieu (Brahma) et ne se souciait pas non plus de métaphysique.
Pour autant, lorsqu’un brahmane lui demanda d’enseigner la voie de l'union avec Dieu, il le fit de bonne grâce, disant : « Je connais Brahma, ô Vasettha. Je connais aussi le ciel de Brahma. Je connais également le chemin menant au ciel de Brahma. Je sais qui est sur le chemin menant au ciel de Brahma. »5, laissant ainsi entendre que, bien qu’il la connût, cette voie n’était pas la sienne propre... Shakyamuni exposait en effet un enseignement résolument tournée vers l’existence terrestre des êtres humains, avec pour but de les délivrer des Quatre souffrances fondamentales et de les conduire à l’Eveil en cette vie.
Aussi, la croyance en un Dieu créateur (issara-nimmana-vada en pali) est fréquemment mentionnée dans les enseignements bouddhiques comme une illusion faisant obstacle à la réalisation de l’Eveil. De même pour la croyance en une âme immortelle, qui implique l’éternité et la permanence du soi – conceptions que le Bouddha a toutes deux réfutées.
LE BOUDDHISME EST-IL ATHEE ?
On a souvent laissé entendre que le bouddhisme était un système athéiste, et cette supposition a donné naissance a un grand nombre de discussions. Certains ont prétendu que, le bouddhisme ne connaissant pas de Dieu, il ne pouvait être une religion ; d'autres que, le bouddhisme étant évidemment une religion qui ne connait pas de Dieu, la croyance en Dieu n'était pas essentielle à la religion. Ces discussions partent de l'hypothèse que Dieu est un terme sans ambiguité, ce qui n'est aucunement le cas. Nous pouvons distinguer au moins trois valeurs du terme : d'abord il y a un Dieu personnel qui a crée l'univers; en second lieu, il y a la Divinité, concue comme impersonnelle ou supra-personnelle; en troisième, il y a un certain nombre de dieux, ou d'anges non clairement distingués d'avec les dieux.
1. Quant a la première valeur,
la tradition bouddhique ne nie pas exactement l'existence d'un créateur, mais elle ne s'intéresse pas vraiment a la question de savoir qui a créé l'univers.
Le but de la doctrine bouddhique est de relâcher les êtres de la souffrance ;
les speculations concernant I'origine de l'univers sont tenues pour sans importance a cet égard.
Elles ne sont pas simplement une perte de temps, mais encore elles risquent de retarder l'abolition de la souffrance en engendrant de la mauvaise volonté en soi-même et en autrui. Si donc les bouddhistes adoptent une attitude d'agnosticisme sur la question d'un créateur personnel, en revanche
ils n'ont pas hésité a souligner la supériorité du Bouddha sur Brahman, le dieu qui, selon la théologie brahmanique, a créé l'univers. lls représentent le dieu Brahman saisi d'orgueil quand il pensait A son propre sujet : « Je suis Brahman, je suis le grand Brahman, le Roi des dieux ; je suis incréé, j'ai creé le monde, je suis le souverain du monde, je puis créer, modifier, donner naissance ; je suis le Père de toutes choses"
Les Ecritures ne se lassent pas de signaler que le Tahâgata est dénué d'une si infantine vanité.
Si l'indifférence à un créateur de l'univers est de l'athéïsme alors le bouddhisme est bien athée .
Edward Conze : Le Bouddhisme page 44

Auteur : sil20
Date : 05 avr.16, 06:18
Message : Nepturion a écrit :pourquoi brahma apparait il?
Par le terme pâli
anatta, Siddhartha Gautama affirmait l'impermanence du soi individuel.
S'il mentionnait brahma, c'est qu'il reconnaissait le Soi transcendant.
À ce propos, voici l'ancien sutta Udâna 8,3 :
"Il y a, moines, un non né, non manifesté, non conçu. S'il n'y avait pas de non né, non manifesté, non conçu, il n'y aurait pas de voie pour échapper à la naissance, au manifesté, au conçu. Mais précisément parce qu'il y a un non né, non manifesté, non conçu, il est possible d'échapper au né, au manifesté, au conçu."
attention : traduction de moi à partir du texte ci-dessous :
There is, monks, an unborn[1] — unbecome — unmade — unfabricated. If there were not that unborn — unbecome — unmade — unfabricated, there would not be the case that escape from the born — become — made — fabricated would be discerned. But precisely because there is an unborn — unbecome — unmade — unfabricated, escape from the born — become — made — fabricated is discerned.
http://www.accesstoinsight.org/tipitaka ... .than.html
Vu d'ici, le non né (
ajâta), c'est la Conscience transcendante que Siddhartha Gautama a bien reconnu.
Auteur : Marmhonie
Date : 05 avr.16, 06:19
Message : J'm'interroge a écrit :"Comme le taoisme, le bouddhisme n'est pas athée. Ni athée, ni créationniste.
A un ami bouddhiste qui devient un ami réel sur un autre forum sino-tibétain, ces quelques mots en lui traduisant en mandarin tout ton propos, les faguos sont vraiment rigolos et typiques.
对J'm'interroge、你怎么看 ?
这些话、我以为是胡言 
算了。
南無阿彌陀佛 
Auteur : Yvon
Date : 05 avr.16, 06:28
Message : 
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 avr.16, 07:31
Message : Yvon a écrit :Tête de mule
Tout ce qui est divinités en bouddhisme sont des représentations symboliques de fonctions protectrices ou destructrices de la nature .
[...]
Tête de mule toi-même... Fais un effort de lecture :
- "Comme le taoisme, le bouddhisme n'est pas athée. Ni athée, ni créationniste.
S'il est un Dieu ou des Dieux non imaginaires ou encore non simplement symboliques dans la vision bouddhique, ils sont commes tout issus de l'ordre nécessaire non né, autrement dit : des apparences interdépendantes, insubstantielles, dans tous les cas."
___________________
Nepturion a écrit :pourquoi brahma apparait il?
sil20 a écrit :Par le terme pâli anatta, Siddhartha Gautama affirmait l'impermanence du soi individuel.
S'il mentionnait brahma, c'est qu'il reconnaissait le Soi transcendant.
Attention de ne pas confondre Brahmâ avec le Brahman !
Brahma est une divininité, le Brahman est le Soi
transcendant et
immanent.
sil20 a écrit :À ce propos, voici l'ancien sutta Udâna 8,3 :
"Il y a, moines, un non né, non manifesté, non conçu. S'il n'y avait pas de non né, non manifesté, non conçu, il n'y aurait pas de voie pour échapper à la naissance, au manifesté, au conçu. Mais précisément parce qu'il y a un non né, non manifesté, non conçu, il est possible d'échapper au né, au manifesté, au conçu."
Le non né est l' "en soi" réel, alors qu'un un soi individuel et autonome est une notion illusoire et un concept érroné.
La libération tient toute entière dans ce désillusionnement et la compréhension de cette erreur.
sil20 a écrit :Vu d'ici, le non né (ajâta), c'est la Conscience transcendante que Siddhartha Gautama a bien reconnu.
Il n'y a pas de conscience transcendante. --------> Sachez-le, cela n'existe pas !
___________________
@ Marmhonie,
Je ne parle pas chinois... En français ça donne quoi ?
Auteur : sil20
Date : 05 avr.16, 08:19
Message : J'm'interroge a écrit :Il n'y a pas de conscience transcendante. --------> Sachez-le, cela n'existe pas !
J'm'interroge, je préfère écouter Siddhartha Gautama, Jésus, Mâ Anandamayì, Eckhart Tolle et tant d'autres que toi.
Au bout du compte, le corps n’est qu’un instrument pour que la Conscience puisse prendre conscience d’Elle-même et jouer le jeu de la vie.
Seule la Conscience existe, p. 39
… la Conscience est à la fois transcendantale (en tant que Source) et immanente (en tant que phénomène manifesté).
Seule la Conscience existe, p. 41
L’état-sans-ego est la véritable Liberté, la réponse absolue. L’existence ne peut avoir aucune prise sur vous. C’est bien en effet ce qui nous est dit du Sage. … je ne suis ni le nom, ni la forme ; je ne suis ni le corps causal, ni le corps subtil, ni le corps physique ; je ne suis ni les pensées, ni les émotions, ni les sensations. Je suis la Conscience suprême, Je suis la pure Conscience d’être. »
Arnaud Desjardins, Un grain de sagesse, p. 248
… votre conscience comporte une dimension beaucoup plus profonde que la pensée. C’est votre essence même. On peut l’appeler présence, attention, conscience inconditionnée.
Eckhart Tolle, Quiétude, p. 9
Votre esprit, où la Conscience éveillée et la vacuité sont un, est le continuum du corps absolu.
Patrul Rinpoché, dans Dilgo Khyentsé, Le trésor du cœur des êtres éveillés, p. 199
Q. : Y eut-il jamais une période où il n’y avait aucune conscience dans l’Être absolu de Dieu ? Aucune vie nulle part ?
R. : Une conscience silencieuse. Nous ne pouvons appeler une conscience silencieuse absence de conscience. S’il n’y avait eu aucune conscience, il n’y aurait jamais eu de conscience. Ce fut le développement de la conscience de l’Être Unique qui amena la conscience du Soi. Hors de la conscience profonde surgit l’Être Unique et Il vint à la conscience de Soi. Il devint conscient de la conscience.
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, 24 ?
etc.
Auteur : Yvon
Date : 05 avr.16, 08:25
Message : On s'écarte du sujet : Brahma dans le bouddhisme .
Nepturion a écrit :pourquoi brahma apparait il?
Les "apparitions" de Mara et Brahma, aprés l'illumination de Shakyamuni Mara dissuadant Shakyamuni d'enseigner la Loi et Brahma l'encourageant, ne sont que des symboles de son hésitation et de sa résolution finale . Il ne faut y voir rien de plus .
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 avr.16, 21:15
Message : Yvon a écrit :On s'écarte du sujet : Brahma dans le bouddhisme .
Laisse moi lui répondre s'il te plait.
@ sil20 relativement aux textes que tu cites :
J'm'interroge a écrit :Il n'y a pas de conscience transcendante. --------> Sachez-le, cela n'existe pas !
sil20 a écrit :J'm'interroge, je préfère écouter Siddhartha Gautama, Jésus, Mâ Anandamayì, Eckhart Tolle et tant d'autres que toi.
Bien moi je préfère écouter mon expérience, la nature, me fier à la Raison et à l'Éveil lui-même.
Au bout du compte, le corps n’est qu’un instrument pour que la Conscience puisse prendre conscience d’Elle-même et jouer le jeu de la vie.
Seule la Conscience existe, p. 39
Une conscience qui se regarde le nombril n'est-ce pas un peu idiot ? N'est-ce pas aussi à l'opposé de la volonté d'apprendre, d'expérimenter la convergence et en effet celle de jouer le jeu de la vie ? Cela ne présente-t-il pas bien plus de sens ?
… la Conscience est à la fois transcendantale (en tant que Source) et immanente (en tant que phénomène manifesté).
Seule la Conscience existe, p. 41
C'est faux. Le mec confond conscience immanente et Être en soi transcendant, ce qui est une erreur classique chez les hindous.
Très schématiquement : la conscience individuelle est la forme, la surface de la vague, qui n'est pas séparée de celles des autres vagues, ni de l'eau dont elles sont faites. La conscience immanente est la surface de l'océan, l'Être transcendant en est les profondeurs et la réalité. La Conscience n'est ainsi pas séparée de l'Être, ni des autres consciences, mais en tant que forme à la surface des eaux (immanente), elle n'en est pas pour autant l'Être dans ses profondeurs (transcendant).
L’état-sans-ego est la véritable Liberté, la réponse absolue. L’existence ne peut avoir aucune prise sur vous. C’est bien en effet ce qui nous est dit du Sage. … je ne suis ni le nom, ni la forme ; je ne suis ni le corps causal, ni le corps subtil, ni le corps physique ; je ne suis ni les pensées, ni les émotions, ni les sensations. Je suis la Conscience suprême, Je suis la pure Conscience d’être. »
Arnaud Desjardins, Un grain de sagesse, p. 248
En quoi cela contredit-il ce que je disais plus haut ? L'état sans ego n'est pas expérience de la transcendance, mais de l'immanence de l'Être (par ailleurs et essentiellement transcendant comme on l'a vu) à travers la conscience. Car l'Être n'est conscient de lui qu'à travers la connaissance-Jñāna (différente de la connaissance discursive, comme tu dois le savoir).
… votre conscience comporte une dimension beaucoup plus profonde que la pensée. C’est votre essence même. On peut l’appeler présence, attention, conscience inconditionnée.
Eckhart Tolle, Quiétude, p. 9
Oui mais cette profondeur n'est jamais vue, et si elle l'est c'est à la manière d'un trou que l'on creuse dans le sol. En effet, lorsqu'on creuse un trou l'on ne voit jamais qu'une surface (immanence) qui récule à chaque pelleté.
L'Être n'est pas "transparent".
C'est toujours en réalité au travers de l'immanence de la conscience que l'Être est sondé. Sa connaîssance n'est jamais que de contact.
Votre esprit, où la Conscience éveillée et la vacuité sont un, est le continuum du corps absolu.
Patrul Rinpoché, dans Dilgo Khyentsé, Le trésor du cœur des êtres éveillés, p. 199
Pareil, je pourrais dire la même chose. La conscience éveillée et l'Être ou la vacuité sont "un" mais seulement comme la vague et l'océan sont "uns", ni plus ni moins.
Q. : Y eut-il jamais une période où il n’y avait aucune conscience dans l’Être absolu de Dieu ? Aucune vie nulle part ?
R. : Une conscience silencieuse. Nous ne pouvons appeler une conscience silencieuse absence de conscience. S’il n’y avait eu aucune conscience, il n’y aurait jamais eu de conscience. Ce fut le développement de la conscience de l’Être Unique qui amena la conscience du Soi (1). Hors de la conscience profonde surgit l’Être Unique et Il vint à la conscience de Soi (2). Il devint conscient de la conscience (3).
Hazrat Inayet Khan, Le grand cycle de l’âme, 24 ?
Non là je ne valide pas.
(1) : Ne veut rien dire.
(2) : Il inverse l'ordre et parle visiblement de Dieu et non de l'Être. L'Être est cause de la Conscience, pas l'inverse.
(3) : Non ça c'est l'origine de l'ego spirituel qui se prend pour l'Être...
Auteur : Marmhonie
Date : 05 avr.16, 21:53
Message : J'm'interroge a écrit :Je ne parle pas chinois..
Ce micro passage en chinois parce qu'il ne s'adresse pas à vous, justement.
Auteur : sil20
Date : 05 avr.16, 23:52
Message : J'm'interroge a écrit :Bien moi je préfère écouter mon expérience, la nature, me fier à la Raison et à l'Éveil lui-même.
Ta déclaration signifie-t-elle que
l'Éveil est désormais expérimenté de façon complète chez toi ?
Au bout du compte, le corps n’est qu’un instrument pour que la Conscience puisse prendre conscience d’Elle-même et jouer le jeu de la vie.
Seule la Conscience existe, p. 39
J'm'interroge a écrit :Une conscience qui se regarde le nombril n'est-ce pas un peu idiot ? N'est-ce pas aussi à l'opposé de la volonté d'apprendre, d'expérimenter la convergence et en effet celle de jouer le jeu de la vie ? Cela ne présente-t-il pas bien plus de sens ?
La citation que tu commentes réfère à la Conscience suprême, à l'Unique, à Dieu. Développe le discernement, J'm'interroge.
Bref, si ta réponse à ma question ci-dessus est affirmative, il me semble clair que l'individu derrière le pseudo J'm'interroge a sombré dans la folie égocentrique.
Il n'y a qu'une seule conscience. Mais nous parlons de plusieurs sortes de consciences, comme la conscience du corps, la conscience du Soi. Elles ne sont que des états relatifs de la même Conscience absolue [de Dieu].
L'enseignement de Râmana Maharshi, p. 274
Auteur : J'm'interroge
Date : 06 avr.16, 01:23
Message : J'm'interroge a écrit :Bien moi je préfère écouter mon expérience, la nature, me fier à la Raison et à l'Éveil lui-même.
sil20 a écrit :Ta déclaration signifie-t-elle que l'Éveil est désormais expérimenté de façon complète chez toi ?
Je l'expérimente non pas de façon complète comme un tout, mais de façon complètement ouverte et vivante, sans clôture.
( En précisant qu'il n'y a pas ici un "je" ou un "moi" qui expérimenterai quoi que ce soit, ni de "Je" ni de "Soi", il n'y a ici qu'expérience. )
( Je suis un jivan mukta en sahaja samhadi pépétuel )
Au bout du compte, le corps n’est qu’un instrument pour que la Conscience puisse prendre conscience d’Elle-même et jouer le jeu de la vie.
Seule la Conscience existe, p. 39
J'm'interroge a écrit :Une conscience qui se regarde le nombril n'est-ce pas un peu idiot ? N'est-ce pas aussi à l'opposé de la volonté d'apprendre, d'expérimenter la convergence et en effet celle de jouer le jeu de la vie ? Cela ne présente-t-il pas bien plus de sens ?
sil20 a écrit :La citation que tu commentes réfère à la Conscience suprême, à l'Unique, à Dieu. Développe le discernement, J'm'interroge.
Ce dont tu parles n'existe pas, si ce n'est que dans ton imagination ou par la seule force des mots.
Le fait que tu y crois ne fais pas de toi quelqu'un en position de faire des remarques sur mon discernement ou de me donner des conseils à ce sujet .
sil20 a écrit :Bref, si ta réponse à ma question ci-dessus est affirmative, il me semble clair que l'individu derrière le pseudo J'm'interroge a sombré dans la folie égocentrique.
On dit ça on dit ça... Mais qui le dit ?
Pose toi la question.
Il n'y a qu'une seule conscience. Mais nous parlons de plusieurs sortes de consciences, comme la conscience du corps, la conscience du Soi. Elles ne sont que des états relatifs de la même Conscience absolue [de Dieu].
L'enseignement de Râmana Maharshi, p. 274
Pas celle de Dieu non, il ne dit pas cela. Il référait ici au Soi et parlait de toutes ces distictions comme n'existant que dans le mental, ce qui n'est pas faux.
Auteur : sil20
Date : 06 avr.16, 03:56
Message : J'm'interroge a écrit :( Je suis un jivan mukta en sahaja samhadi pépétuel )
Le petit
ego non-mûr derrière le pseudo J'm'interroge a donc sombré dans la folie ténébreuse de l'orgueil spirituel.
Il n'y a qu'une seule conscience. Mais nous parlons de plusieurs sortes de consciences, comme la conscience du corps, la conscience du Soi. Elles ne sont que des états relatifs de la même Conscience absolue [de Dieu].
L'enseignement de Râmana Maharshi, p. 274
J'm'interroge a écrit :Pas celle de Dieu non, il ne dit pas cela. Il référait ici au Soi et parlait de toutes ces distictions comme n'existant que dans le mental, ce qui n'est pas faux.
Alors, trouve tes lunettes et médite ces trois déclarations, J'm'interroge :
Dieu seul est réel, et Ses manifestations, en tant que monde et êtres vivants sont irréelles, c'est-à-dire éphémères.
L'enseignement de Râmakrishna, p. 410
« Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n'est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS » ... L'Être absolu est ce qui est. C'est le Soi, c'est Dieu. En connaissant le Soi, on connait Dieu. En fait, Dieu n'est rien d'autre que le Soi.
L'enseignement de Râmana Maharshi, 182
Et pour la folie égocentrique :
Veillez à ne jamais vous contenter de l’étape à laquelle vous êtes arrivé. Certains adorateurs ont des visions, d’autres des réalisations, d’autres encore font l’expérience de la béatitude, d’un bonheur intense et pensent qu’eux-mêmes sont devenus Dieu. Sur le chemin spirituel on peut, avant de parvenir à la Réalisation authentique, être pris au piège de pouvoirs surnaturels [paranormaux]. S’y laisser prendre constitue un obstacle grave.
L'enseignement de Mâ Ananda Moyî, p. 351
Auteur : J'm'interroge
Date : 07 avr.16, 00:11
Message : J'm'interroge a écrit :( Je suis un jivan mukta en sahaja samhadi pépétuel )
sil20 a écrit :Le petit ego non-mûr derrière le pseudo J'm'interroge a donc sombré dans la folie ténébreuse de l'orgueil spirituel.
Jaloux ?
Il n'y a aucun orgueil à l'être ni à le dire cher ami.
Ce que je dis n'aurait-il aucun sens ni vérité ?
Il n'y a qu'une seule conscience. Mais nous parlons de plusieurs sortes de consciences, comme la conscience du corps, la conscience du Soi. Elles ne sont que des états relatifs de la même Conscience absolue [de Dieu].
L'enseignement de Râmana Maharshi, p. 274
J'm'interroge a écrit :Pas celle de Dieu non, il ne dit pas cela. Il référait ici au Soi et parlait de toutes ces distictions comme n'existant que dans le mental, ce qui n'est pas faux.
sil20 a écrit :Alors, trouve tes lunettes et médite ces trois déclarations, J'm'interroge :
Dieu seul est réel, et Ses manifestations, en tant que monde et êtres vivants sont irréelles, c'est-à-dire éphémères.
L'enseignement de Râmakrishna, p. 410
Râmakrishna avait sa manière de dire. Mais cela n'empêche pas que Ramana Maharshi ne parlait pas dans l'extrait cité de la conscience "de Dieu" comme tu le mets entre crochet. Je te le répète : il référait ici au Soi. Parler de conscience
DE Dieu aurait été un total non sens de son point de vue et dans sa manière de dire.
D'ailleurs, si tu lis bien ce passage de l'enseignement de Râmakrishna, il ne parle pas non plus de Conscience
"DE" Dieu.
La conscience n'appartient à personne ni a aucun être, elle n'est celle d'aucune personne, ni d'aucun être, la conscience est une manifestation de l'Être en soi : "Dieu" si tu veux, mais ce "Dieu" n'est alors pas ce qui est imaginé par la plupart à tort comme ce qui ne
serait au fond qu' "un être conscient", autrement dit : comme "un être qui
aurait une conscience".
Si tu comprends autre chose, c'est que tu n'as pas réalisé ce dont je parle.
« Je suis » est le nom de Dieu. De toutes les définitions de Dieu, nulle n'est mieux exprimée que celle de la Bible (Exode, 3) : « Je suis ce JE SUIS » ... L'Être absolu est ce qui est. C'est le Soi, c'est Dieu. En connaissant le Soi, on connait Dieu. En fait, Dieu n'est rien d'autre que le Soi.
L'enseignement de Râmana Maharshi, 182
Ai-je le droit de ne pas être d'accord avec toutes les formulations même d'un Ramana Maharshi ?
Dans l'Être, il n'y a pas de "Je", ni de "je" ni de "moi", les apparences de "Je", de "je" et de "moi" n'étant que des impressions illusoires et ou des pensées inconsistantes.
sil20 a écrit :Et pour la folie égocentrique : ....
Tu vois chez moi ce qui masque en toi le Soi. Folie égocentrique dis-tu ? Tu oublies la jalousie, la médisance, l'agressivité, la peur, la dissonance et l'ignorance.
Veillez à ne jamais vous contenter de l’étape à laquelle vous êtes arrivé. Certains adorateurs ont des visions, d’autres des réalisations, d’autres encore font l’expérience de la béatitude, d’un bonheur intense et pensent qu’eux-mêmes sont devenus Dieu. Sur le chemin spirituel on peut, avant de parvenir à la Réalisation authentique, être pris au piège de pouvoirs surnaturels [paranormaux]. S’y laisser prendre constitue un obstacle grave.
L'enseignement de Mâ Ananda Moyî, p. 351
Je sais ce dont elle parle, mais pour ma part je ne parle pas de réalisation dans ce sens. Je ne crois pas en Dieu. En réalité, je ne crois en rien. Et je ne me prends donc pas pour quoi que ce soit que je ne suis pas et ne cherche pas non plus à l'être.
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