Je cherche à savoir pourquoi il faut s'agenouiller devant Dieu s'il vous plait ? Je suis croyant mais je ne comprends pas la prière.. Pouvez vous m'expliquer s'il vous plaît ?
j'ai trouvé ça sur internet pour le christianisme :
Lors de l'homélie de la Fête Dieu, le 22 mai 2008, le Saint-Père explique les trois gestes fondamentaux de la célébration: se rassembler autour du Seigneur, cheminer vers le Seigneur, s'agenouiller devant le Seigneur: "S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il". (3/6/2013)
Chers frères et sœurs!
Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique": la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang du Christ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux: avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.
La première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique: dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10, 16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire: "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3, 28). "Tous vous ne faites qu'un"! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie: ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques: nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci: qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.
Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite: "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls: il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.
A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit: "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20, 2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini: s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir: elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.
Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen.
a écrit :J. DUCHESNE says:
18 août 2019 at 15 h 13 min
La vrai adoration n’est pas une posture quelconque. Le premiers chrétiens ne s’agenouillaient pas, ils étaient debout en marche avec le Christ.
Ceux qui prônent (vantent) leur humilité à se mettre à genoux sont dan les mêmes scrupules que ceux qui choisissent de se tenir à l’arrière des églises et de leurs colonnes sous la même fausse humilité.
Me reconnaissant comme une créature je me reconnais comme pécheur et je crois en mon salut par le Christ et je me tiens debout parce que ce Christ est venu relever les gens, les guérir et les sauver.
Comme l’a déjà dit Maurice Bellet : « La seule chose dont je ne peux pas me vanter c’est de mon humilité ».
//////////////////////////////////
pour les musulmans c'est en signe d'adoration de Dieu et de soumission à Lui et Ses décrets.. C'est des prières comme les chrétiens de remerciements et de pardon et d'adoration. Pour se sentir libre , pour plaire à Dieu; pour montrer qu'on est homme de Dieu, pour montrer qu'on est disciple de Dieu. Ou pour demander quelque chose ??
Moi je ne comprends pas pourquoi Dieu nous demanderait de nous agenouiller devant Lui. Etant un Dieu sage d'amour et de paix comme on l'imagine, je m'étonne qu'on nous demande de nous prosterner devant Lui .
Je suppose qu'Il ne nous demande pas vraiment ça au final.
Mais que ce sont les institutions religieuses qui nous le demandent. Comme dans le contre-exemple que j'ai donné les premiers chrétiens ne se prosternaient pas mais allaient debout prêcher l'amour en vivant de l'aumône comme des ermites ou des moines itinérants qui psalmodient Dieu.
Alors je ne comprends pas; et vous !??? quel est votre avis ??
merci
Auteur : Stop ! Date : 14 avr.23, 02:30 Message : Si tu acceptes l'avis d'un athée, ce sont justement toutes ces choses qui ne nous paraissent pas coller avec la stature du créateur de notre univers qui, mises bout à bout, façonnent la conviction athée. En effet un dieu qui, comme dans l'islam, affirme qu'il n'a créé les hommes que pour qu'ils l'adorent, ne paraît pas franchement d'une essence bien supérieure à celle de nombreux humains médiocres. Et pour cause ! Tout dans son comportement relève des mêmes médiocrités que celles qui affligent l'être humain et démontre que sa psychologie lui est largement empruntée. On connaît en outre l'usage qui a été fait (et est toujours fait dans beaucoup de pays) de la crainte religieuse pour asservir les populations. Il suffit alors d'accepter ce qu'on peut en déduire pour faire, en réalité, plus d'honneur à ce supposé créateur en refusant de le croire tel qu'on nous le présente et en affirmant qu'il mériterait bien mieux.
Auteur : Oyaji Date : 14 avr.23, 02:37 Message : Oui moi j'ai donné mon avis à la fin de mon post. Merci pour votre avis. Je suis croyant mais je pense pareil. Je pense que Dieu a crée la vie pour le bonheur éternel. Jamais pour la soumission ça ferait de Lui un tyran.
J'aimerais entendre des croyants au sujet de la prière et de la prosternation
Je cherche à savoir pourquoi il faut s'agenouiller devant Dieu s'il vous plait ? Je suis croyant mais je ne comprends pas la prière.. Pouvez vous m'expliquer s'il vous plaît ?
Il faut donner le plus grand signe de respect qui soit à NOTRE PERE CREATEUR et pour cela, il faut s'agenouiller, car se prosterner est un signe de grand respect.
Vous, vos sujets se prosternent bien devant vos rois et vos reines, en reculant pour sortir car il n'est pas question de tourner le dos à vos têtes couronnées.
Pourquoi cette question puérile alors puisqu'il n'y a pas plus GRAND SEIGNEUR que le SEIGNEUR LUI MEME ?
Auteur : medico Date : 14 avr.23, 02:44 Message : S’incliner ou se prosterner était plus fréquent pour saluer quelqu’un, pour aborder une personne afin de traiter une affaire avec elle, ou encore pour lui témoigner un profond respect. Lorsqu’il rencontra Ésaü, Jacob se prosterna sept fois devant lui (Gn 33:3). Bien qu’il fût roi, Salomon témoignait du respect à sa mère en se prosternant devant elle. — 1R 2:19.
Auteur : Oyaji Date : 14 avr.23, 02:46 Message : bonjour medico, d'accord merci je ne savais pas pour le roi; intéressant je trouve. Humble.
Auteur : Stop ! Date : 14 avr.23, 08:37 Message :
SuprêmeJTM a écrit : 14 avr.23, 02:37
... Oui moi j'ai donné mon avis à la fin de mon post. Merci pour votre avis. Je suis croyant mais je pense pareil. Je pense que Dieu a crée la vie pour le bonheur éternel. Jamais pour la soumission ça ferait de Lui un tyran...
Nous pensons pareil en ce qui concerne la "mentalité" supposée de ce créateur, que nous imaginons devoir dépasser de beaucoup les étroites préoccupations des humains. Et nous pouvons voir là clairement qu'il ne s'agit que d'une transposition des ambitions primaires de l'homme au concept de divinité. Depuis toujours nous vénérons par crainte des dieux invisibles. Et donc nous pouvons facilement en conclure que tout ça n'est sorti que de cerveaux humains.
Pour en revenir à la prière, aux louanges, à la flagornerie, au fayotage, dans le but de s'attirer les bonnes grâces du dieu, comment peut-on s'imaginer, quand on voit processionner des ecclésiastiques chamarrés, mitrés, barrettés, calottés, tiarés, portant crosses et balançant encensoirs, que de là haut le créateur est aux anges, qu'il biche comme un pou en voyant ça et se promet de les récompenser pour un si beau spectacle ? Je pense qu'à sa place, en toute prétention, ça m'emmerderait un maximum et que je serais vite tenté de zapper.
La prière ? En 1917, au Portugal, à Fatima, la vierge Marie est apparue pour dire aux gens de prier afin que la guerre s'arrête. Ils ont donc prié et la guerre a encore duré plus d'un an. Et qu'est-ce donc que c'était, cette façon de faire ? C'est très simple, c'était du chantage. Là encore, malheureusement, fabulations humaines !
Auteur : Stop ! Date : 16 avr.23, 02:48 Message : Quand Geppetto a créé et donné la vie à Pinocchio, il ne lui a pas ordonné de se prosterner devant lui, de lui chanter ses louanges, de l'adorer comme un malade.
Dieu, qui connaît évidemment les deux personnages depuis toujours, aurait pu prendre exemple sur la simplicité de Geppetto, ça l'aurait grandi. Il aime pourtant tellement ça, se grandir !
Auteur : Christabel Date : 16 avr.23, 05:52 Message : La prière est soit des louanges à l'endroit de Dieu et ou des demandes de faveurs qui LUI sont adressées par le croyant.
Dans cet exercice , la prosternation est la station dans laquelle le croyant se trouve le plus près de l'écoute et de l'attention du bon Dieu.
Un croyant à Dieu qui veut se hisser à la fidélité et la soumission des anges et mériter sa pleine confiance ne peut pas trouver la prosternation devant Dieu dégradante mais il le fait avec humilité et plaisir
Auteur : Pollux Date : 16 avr.23, 07:12 Message :
SuprêmeJTM a écrit : 14 avr.23, 02:08
Je cherche à savoir pourquoi il faut s'agenouiller devant Dieu s'il vous plait ?
Parce que la raison d'être des religions c'est de soumettre le peuple et les fidèles qui vénèrent Dieu vont le faire selon les rites enseignés par leur religion, mais étant donné que les autorités religieuses se présentent comme les intermédiaires entre Dieu et les hommes c'est à eux que cette soumission bénéficie le plus.
Auteur : Stop ! Date : 16 avr.23, 19:03 Message :
Christabel a écrit : 16 avr.23, 05:52
Dans cet exercice , la prosternation est la station dans laquelle le croyant se trouve le plus près de l'écoute et de l'attention du bon Dieu.
Non non, nous savons par les croyants que Dieu est partout, que rien ne lui échappe nulle part et il n'y a donc aucune raison qu'une posture particulière puisse rapprocher de son oreille.
Auteur : Christabel Date : 16 avr.23, 21:11 Message : Oui on le sait tous que le bon Dieu entend tout.
Mais , à contenu égal , ne me dit pas que la façon de présenter nos demandes ne nous donne pas plus ou moins plus chances qu'elles soient accordées.
Pourquoi certains ne comprennent Dieu que quand on LE rapporte à nos conditions d'humains?
Pourquoi certains amoureux s'humilient en demandant la main de leur épouse à genoux?
Auteur : Pollux Date : 16 avr.23, 23:24 Message :
Stop ! a écrit : 16 avr.23, 19:03
Non non, nous savons par les croyants que Dieu est partout, que rien ne lui échappe nulle part et il n'y a donc aucune raison qu'une posture particulière puisse rapprocher de son oreille.
D'ailleurs les religions ne s'entendent pas du tout sur la meilleure position à adopter pour se connecter à Dieu.
Une réponse d'ordre historique et areligieuse (ni athée, ni non-athée).
La prière islamique comporte de nombreux points communs avec les anciennes prières juives mentionnées dans le Talmud, certaines remontant à l'époque du Second Temple.
Or le principe de ces prières juives (gestuelle dont la prosternation, récitation du Shema, etc.) était d'entrer en consécration avant de recevoir l'enseignement de la Loi (c'est-à-dire de la Torah).
Flavius Josèphe, dans Contre Apion, explique une différence cruciale entre les Juifs et les autres peuples, Romains, Grecs, à savoir que tout juif, dès l'enfance, était instruit dans la Loi (un trait qui pourrait éventuellement remonter à l'époque d'Hammourabi, sa stèle demandant que tout justiciable soit instruit des dispositions légales).
Comprenons-nous bien : comme l'a fait remarquer Confucius, toute société, pour se structurer, se préserver et se perpétuer, repose (ou devrait reposer) sur des rites.
Les peuples romains et grecs n'étaient pas plus libres et plus émancipés que le peuple juif vis-à-vis de la religion : les rites religieux, ainsi que la volonté des Dieux, tenaient dans leur vie une place tout autant considérable que chez les Juifs.
Mais chez les Juifs de l'Antiquité, les rites religieux avaient explicitement pour vocation d'enseigner et de rappeler la Loi, et c'est cela qui était plutôt unique dans l'Antiquité.
Pour des raisons complexes à expliquer, l'islam originel s'est coupé de sa matrice judaïque pour prendre la forme que l'on connaît aujourd'hui, si bien que la prière, et sa gestuelle associée, comme entrée en consécration préalable à l'exposition de la Loi a perdu cette fonction pour devenir un rite à part entière voué exclusivement à se connecter à Dieu.
Je t'ai lu avec attention et je trouve que ta réponse est très satisfaisante.
Juifs et Musulmans font un l'obéissance aux lois et le respect car les deux vont de pair, la prosternation représentant avec le plus grand des respects le dévouement à être toujours tels que l'Eternel veut les percevoir.
Auteur : Gorgonzola Date : 17 avr.23, 02:53 Message :
Une réponse d'ordre historique et areligieuse (ni athée, ni non-athée).
La prière islamique comporte de nombreux points communs avec les anciennes prières juives mentionnées dans le Talmud, certaines remontant à l'époque du Second Temple.
Or le principe de ces prières juives (gestuelle dont la prosternation, récitation du Shema, etc.) était d'entrer en consécration avant de recevoir l'enseignement de la Loi (c'est-à-dire de la Torah).
Flavius Josèphe, dans Contre Apion, explique une différence cruciale entre les Juifs et les autres peuples, Romains, Grecs, à savoir que tout juif, dès l'enfance, était instruit dans la Loi (un trait qui pourrait éventuellement remonter à l'époque d'Hammourabi, sa stèle demandant que tout justiciable soit instruit des dispositions légales).
Comprenons-nous bien : comme l'a fait remarquer Confucius, toute société, pour se structurer, se préserver et se perpétuer, repose (ou devrait reposer) sur des rites.
Les peuples romains et grecs n'étaient pas plus libres et plus émancipés que le peuple juif vis-à-vis de la religion : les rites religieux, ainsi que la volonté des Dieux, tenaient dans leur vie une place tout autant considérable que chez les Juifs.
Mais chez les Juifs de l'Antiquité, les rites religieux avaient explicitement pour vocation d'enseigner et de rappeler la Loi, et c'est cela qui était plutôt unique dans l'Antiquité.
D'une manière générale Dieu ne veut pas que l'on se prosterne devant lui pour sa popularité ou de l'idolâtrie mais pour que l'homme puisse se régénérer en Lui. L'arbre a besoin d'être relié à la terre pour vivre, l'homme d'être relié à Dieu.
a écrit :Pour des raisons complexes à expliquer, l'islam originel s'est coupé de sa matrice judaïque pour prendre la forme que l'on connaît aujourd'hui, si bien que la prière, et sa gestuelle associée, comme entrée en consécration préalable à l'exposition de la Loi a perdu cette fonction pour devenir un rite à part entière voué exclusivement à se connecter à Dieu.
Dans l'islam la prosternation est uniquement soumission.
Elle ne rappelle aucune loi et ne permet aucune connexion.
Le croyant admet et se soumet simplement au dieu unique tel qu'il est décrit dans le coran sans savoir réellement qui il est. Ce qui n'est pas le cas chez les juifs puisque Moïse lui a parlé et encore moins chez les chrétiens puisque Jésus en est l'incarnation, celle du Fils unique Verbe de Dieu.
Auteur : Christabel Date : 19 avr.23, 01:51 Message : C'est un grand compliment pour un musulman d'être considéré comme un soumis à Dieu comme l'indique son nom (Muslim) et le veut sa profession de foi.
Si d'autres par contre estiment qu'ils sont trop glorieux pour ne pas se soumettre à Dieu c'est leur choix
En tout les cas les anges qui vivent aux côtés de Dieu dans les cieux lui sont totalement soumis.
Dieu veut que les hommes aussi qui vivront à ses côtés dans la vie future apprennent déjà et lui témoignent de leur soumission et fidelité sur terre pour éviter qu'ils viennent rejeter et discuter
ses ordres et choix dans le ciel.
Que Dieu fasse qu'on LUI soit totalement soumis maintenant et toujours
Auteur : gadou_bis Date : 19 avr.23, 02:10 Message :
SuprêmeJTM a écrit : 14 avr.23, 02:37
Je suis croyant mais je pense pareil. Je pense que Dieu a crée la vie pour le bonheur éternel. Jamais pour la soumission ça ferait de Lui un tyran.
J'aimerais entendre des croyants au sujet de la prière et de la prosternation
Dans la bible, la prosternation c'est pour reconnaître la grandeur de l'autre et lui faire honneur, elle n'est pas réservée à Dieu.
Par exemple: on voit Abraham se prosterner devant les gens du pays en leur demandant d'acheter l'un de leurs champs.
Abraham ne faisait pas signe de soumission mais de respect.
La prosternation devant Dieu est une reconnaissance de sa grandeur.
La soumission n'est pas spécifiquement envers les tyrans, mais généralement envers ceux qui ont une responsabilité de gestion pour leur faciliter la tâche.
Ainsi les enfants doivent se soumettre à leur parents dans le cadre familial.
Les élèves doivent se soumettre au professeur dans le cadre du cours.
Les citoyens doivent se soumettre au gouvernement dans le cadre social, etc...
La soumission envers Dieu ne fait pas de lui un tyran, mais elle montre simplement qu'on reconnait que c'est lui qui a la responsabilité de gérer l'univers, et pas nous.
Auteur : ronronladouceur Date : 19 avr.23, 03:09 Message :
Gorgonzola a écrit : 17 avr.23, 02:53
D'une manière générale Dieu ne veut pas que l'on se prosterne devant lui pour sa popularité ou de l'idolâtrie mais [...]
Si cette volonté de dieu n'est pas faite, alors ça en dit long quant à cette volonté...
Christabel a écrit : 19 avr.23, 01:51
Dieu veut que les hommes aussi qui vivront à ses côtés dans la vie future apprennent déjà et lui témoignent de leur soumission et fidelité sur terre pour éviter qu'ils viennent rejeter et discuter ses ordres et choix dans le ciel.
Il semblerait que ce soit le même dieu avec une volonté qui ne peut faire mieux que de se soumettre à la Nolonté de l'homme...
Dieu veut par-ci, veut par-là, s'agit qu'on l'imagine pour que ce soit vrai?
Je lisais quelque part que ''Dieu ne veut rien''...
Mais pourquoi pas, si ça aide la personne... Sans oublier l'esprit du Loggion 14 de l'Évangile de Thomas...
1 Jésus leur a dit :
1 Si vous jeûnez,
3 vous causerez une faute à vous-mêmes,
4 et si vous priez,
5 vous serez condamnés,
6 et si vous donnez l’aumône,
7 vous ferez du mal à vos esprits ;
Mais chacun-chacune étant à son heure...
Auteur : medico Date : 20 avr.23, 02:05 Message :
SuprêmeJTM a écrit : 14 avr.23, 02:46
bonjour medico, d'accord merci je ne savais pas pour le roi; intéressant je trouve. Humble.
Le récit nous dit également qu’arrivé près des étrangers Abraham “ se prosterna à terre ”. Se prosterner devant de parfaits inconnus ? En fait, c’est ainsi qu’on saluait à l’époque un hôte de marque ou un personnage de haut rang ; ce geste ne doit pas être confondu avec un acte d’adoration, qui, lui, ne doit être adressé qu’à Dieu (voir Actes 10:25, 26 ; Révélation 19:10).
Auteur : pierrem333 Date : 22 avr.23, 09:27 Message :
Moi je ne comprends pas pourquoi Dieu nous demanderait de nous agenouiller devant Lui. Etant un Dieu sage d'amour et de paix comme on l'imagine, je m'étonne qu'on nous demande de nous prosterner devant Lui .
Je suppose qu'Il ne nous demande pas vraiment ça au final.
Mais que ce sont les institutions religieuses qui nous le demandent. Comme dans le contre-exemple que j'ai donné les premiers chrétiens ne se prosternaient pas mais allaient debout prêcher l'amour en vivant de l'aumône comme des ermites ou des moines itinérants qui psalmodient Dieu.
Alors je ne comprends pas; et vous !??? quel est votre avis ??
merci
A mon avis a seule raison de s'agenouiller est pour l'effet de retour. La vie n'est qu’effet de retour il faut payer pour toutes nos erreurs. Il était plus difficile de faire une prière (exemple comme le Rosaire de Marie) en restant agenouillé pendant 1 heure .Bernadette elle faisait son Rosaire en marchant sur les genoux pour que l'effet de retour soit plus grand encore. Le truc c'est de payer ses erreurs avant de les faire. Vous n'avez pas idée des joies et des grâces que l'effet de retour peu vous apportez en prient de cette façon.
Je cherche à savoir pourquoi il faut s'agenouiller devant Dieu s'il vous plait ? Je suis croyant mais je ne comprends pas la prière.. Pouvez vous m'expliquer s'il vous plaît ?
...
Alors je ne comprends pas; et vous !??? quel est votre avis ??
merci
Dieu ne demande à personne de s'agenouiller devant lui ... j'ai jamais lue cela des témoins de Dieu. Dans le sens ... agenouille toi devant moi homme! ... jamais Dieu dit quoi que ce soit de semblable.
Il n'y a que les hypocrites qui s'agenouille par intérêt perverti ... excluant les humbles qui le font. Mais, ce n'est pas Dieu qui l'exige.
Un simple et humble qui est rencontré devant un ange de l'Éternel ... tombe sur sa face comme Daniel par une incapacité à se soutenir devant l'ange; pas pour faire des simagrées devant l'ange de L'Éternel et faire semblant d'humilité.
Appocalypse est édifiant sur le sujet, quand l'ange dit à Jean qui se prosterne devant lui : " ... 9 Et il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon d’esclavage et [celui] de tes frères les prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu."
Auteur : medico Date : 22 avr.23, 22:13 Message : Adorer ou se prosterner ne sont pas des synonymes.
Auteur : JPG Date : 23 avr.23, 11:18 Message : Cela se fait par tout ceux qui ont une reconnaissance envers Dieu; c'est un incontournable quand tu es juste ou quand tu sollicites le pardon, comme la femme au pied du Christ dans la maison du pharisien.
C'est pour cela que, dans l'adresse à Jean, l'ange dit : "rend hommage à Dieu; pas à moi".
Celui qui prie Dieu debout sur ses pieds est-il moins entendu que celui qui liche la poussière? Non, ... chacun prend la position qui lui est appropriée et c'est encore Dieu qui décide qui il écoute. Élie ne priait pas la face contre terre; Moïse non plus, d'ailleurs (sauf en quelques occasions); Daniel, devant l'ange, tombait face contre terre. Il n'y a pas de standard pour tous et adaptable à tous.
Auteur : prisca Date : 23 avr.23, 21:12 Message : Se prosterner est un signe de soumission.
Soumission à la Volonté de D.IEU.
La Volonté de D.IEU s'est exprimée dans tous ses Commandements.
Se prosterner est un signe d'acceptation de tous les Commandements de D.IEU que les humains suivent avec respect et dans la dignité de leur nature non pècheresse, se rendant parfaits comme D.IEU est parfait.
Auteur : medico Date : 24 avr.23, 06:43 Message :
prisca a écrit : 23 avr.23, 21:12
Se prosterner est un signe de soumission.
Soumission à la Volonté de D.IEU.
La Volonté de D.IEU s'est exprimée dans tous ses Commandements.
Se prosterner est un signe d'acceptation de tous les Commandements de D.IEU que les humains suivent avec respect et dans la dignité de leur nature non pècheresse, se rendant parfaits comme D.IEU est parfait.
Abraham c'est prosterner devant les fils de heth.
(Genèse 23:7) 7 Alors Abraham se leva et se prosterna devant les indigènes, devant les fils de Heth [...]
ce ne fut pas un acte d'adoration.
Auteur : Christabel Date : 25 avr.23, 02:42 Message : L'une des prosternations les plus célèbres c'est celle que Dieu avait demandé à Iblis (satan) de faire devant Adam.
Le refus de se soumettre à cet ordre de Dieu avait valu à Iblis (satan) d'être maudit et perdre son statut d'assimilé aux anges rapprochés de Dieu qu'il avait acquis a force de dévotions et soumission à Dieu .
C'est dire donc combien la prosternation est difficile à réaliser par une créature toute enfléé d'orgueil même sur ordre de Dieu.
Voilà pourquoi , aucune créature ne mérite depuis qu'on se prosterne devant elle qu'elle soit un ange , un prophète , un roi ou autres etc .
Seul Dieu mérite qu'on se prosterne devant LUI et IL le recommande vivement aux croyants.
Auteur : Stop ! Date : 25 avr.23, 07:19 Message :
Christabel a écrit : 25 avr.23, 02:42
Seul Dieu mérite qu'on se prosterne devant LUI et IL le recommande vivement aux croyants.
Oui, sinon gare !
Auteur : prisca Date : 25 avr.23, 22:08 Message :
medico a écrit : 24 avr.23, 06:43
Abraham c'est prosterner devant les fils de heth.
(Genèse 23:7) 7 Alors Abraham se leva et se prosterna devant les indigènes, devant les fils de Heth [...]
ce ne fut pas un acte d'adoration.
Tout le monde baisse la tête en signe de respect pour une sommité, voire il s'agenouille et tire une révérence, Abraham y compris lorsqu'il est en visite dans un pays qui l'accueille.
Mais le sujet ne parle pas de ça mais pose la question Pourquoi Dieu demande-t-il de nous prosterner devant Lui ?
La réponse est simple, par très grand respect envers Notre Père, par reconnaissance de nous donner son Amour, et par soumission aussi car la génuflexion ne demande aucune explication, elle veut dire que l'on se soumet à LA VOLONTE du SEIGNEUR en tous lieux et toutes circonstances.
Ajouté 3 minutes 51 secondes après :
Stop ! a écrit : 25 avr.23, 07:19
Oui, sinon gare !
Est ce que peut être tu n'as pas connu la notion qui s'appelle "le respect" ?
Et tu n'as pas connu non plus l'adage qui aime bien châtie bien ?
Si l'ETERNEL ne proférait pas des menaces envers les méchants, ce serait de l'indifférence envers eux, et l'indifférence est pire.
Par égard envers les gentils pour que les gentils voient la Justice, l'équité.
Tu n'aimerais pas que les méfaits dont Hitler s'est rendu coupable soient punis ?
Pour ce qui est de l'état dans lequel le monde est, la pollution etc.... tu penses que l'ETERNEL est indifférent ?
Nous avons été créés à l'image de Notre Père, donc tout ce que toi tu n'aimes pas, l'ETERNEL ne l'aime pas.
Mais si tu aimes la guerre la criminalité l'injustice et que tu n'as que faire de la pollution, alors dans ce cas là nous n'avons pas les mêmes valeurs toi et moi.
Auteur : Stop ! Date : 25 avr.23, 23:22 Message : Tu me donnes une leçon de fabulation, c'est gentil mais je ne compte pas devenir fabuliste...Sauf parfois, c'est vrai, pour te répondre, quand j'ai de l'inspiration.
Auteur : prisca Date : 25 avr.23, 23:27 Message :
Stop ! a écrit : 25 avr.23, 23:22
Tu me donnes une leçon de fabulation, c'est gentil mais je ne compte pas devenir fabuliste...Sauf parfois, c'est vrai, pour te répondre, quand j'ai de l'inspiration.
Pour sortir de ta damnation volontaire, toi qui ne veut pas nourrir de foi du charbonnier, Notre Père a prévu de te sortir de ton enfermement délibéré en t'octroyant 1000 ans pour se faire, dans l'habit d'un ecclésiastique car poussé dans l'église, par la foi que le Seigneur te donne gratuitement, qui ne viendra pas de toi, là tu arboreras ce sourire inscrit sur tes lèvres, lequel sourire tu ne pourras jamais décrocher vu que le bonheur que tu connais te fera paraitre le temps court, vivre dans la béatitude c'est vivre comme vivent les mystiques, dans un bain doucereux de miel et de bonheur inégalé, tous les jours pour toi seront félicité.
Comme dirait Mahé Christophe : "le bonheur où il est, où il est...."
Je te répondrais "il est là".
Auteur : Stop ! Date : 25 avr.23, 23:33 Message : On ne rit pas en présence de Dieu, on se prosterne et on rampe de trouille !
Auteur : prisca Date : 25 avr.23, 23:42 Message :
Stop ! a écrit : 25 avr.23, 23:33
On ne rit pas en présence de Dieu, on se prosterne et on rampe de trouille !
Devant le Seigneur, on se prosterne et on a peur de l'impair oui.
Car l'impair pour toi est pardonné, mais pour moi non.
Seuls ceux qui ont reçu l'Esprit Saint sont passibles de mourir du blasphème, c'est vrai, mais à chaque fois que je veux faire de l'humour, je demande l'autorisation au Seigneur, car quelque fois cette pédagogie est profitable, dire les choses avec un ton de légèreté, donc c'est toujours dans l'esprit de donner en partage avec tous les moyens du bord.
Auteur : Stop ! Date : 25 avr.23, 23:57 Message : Moi je veux connaître le néolithique, pour faire avancer la science.
Auteur : Saint Glinglin Date : 25 avr.23, 23:57 Message : Et si on pète ?
Auteur : prisca Date : 26 avr.23, 00:03 Message :
Stop ! a écrit : 25 avr.23, 23:57
Moi je veux connaître le néolithique, pour faire avancer la science.
Alors, je ne te le souhaite pas que tu le connaisses de nouveau le néolithique car.........
car........... le néolithique ce ne sont que les prêtres qui, MALGRE qu'ils aient reçu l'AMOUR de D.IEU, pèchent. et s'ils pèchent c'est INJURIEUX.
Pour les punir d'avoir péché MALGRE qu'ils aient reçu la foi de D.IEU qui les a conduits à être prêtres, ils vont dans l'étang de soufre et de feu + la seconde mort.
La seconde mort = retour au Néolithique.
Autant dire qu'avant d'aller au Néolithique DONC il y a l'étang de feu et de soufre sur la terre où n'y seront précipités que LES PRETRES blasphémateurs puisqu'ayant reçu l'ESPRIT SAINT les voilà qui pèchent encore et encore.
Ajouté 1 minute 10 secondes après :
Saint Glinglin a écrit : 25 avr.23, 23:57
Et si on pète ?
pipi caca popo... age de raison : 2 ans.
Auteur : Stop ! Date : 26 avr.23, 01:01 Message :
Saint Glinglin a écrit : 25 avr.23, 23:57
Et si on pète ?
Alors ça c'est une vraie préoccupation de l'islam, un certain nombre de hadiths traitent du sujet
et beaucoup de Musulmans posent des questions aux "savants" de l'islam pour ne pas risquer l'Enfer.
Je cherche à savoir pourquoi il faut s'agenouiller devant Dieu s'il vous plait ? Je suis croyant mais je ne comprends pas la prière.. Pouvez vous m'expliquer s'il vous plaît ?
j'ai trouvé ça sur internet pour le christianisme :
Lors de l'homélie de la Fête Dieu, le 22 mai 2008, le Saint-Père explique les trois gestes fondamentaux de la célébration: se rassembler autour du Seigneur, cheminer vers le Seigneur, s'agenouiller devant le Seigneur: "S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il". (3/6/2013)
Chers frères et sœurs!
Après le temps fort de l'année liturgique, qui s'est centré sur Pâques et se déroule sur trois mois - d'abord les quarante jours du Carême, puis les cinquante jours du temps pascal -, la liturgie nous fait célébrer trois fêtes qui ont plutôt un caractère "synthétique": la Très Sainte Trinité, puis le Corpus Domini, et enfin le Sacré Cœur de Jésus. Quel est le sens exact de la solennité d'aujourd'hui, du Corps et du Sang du Christ? La célébration elle-même que nous accomplissons nous le dit dans le déroulement de ses gestes fondamentaux: avant tout, nous sommes rassemblés autour de l'autel du Seigneur, pour être ensemble en sa présence; en deuxième lieu, il y a aura la procession, c'est-à-dire le cheminement avec le Seigneur; et enfin l'agenouillement devant le Seigneur, l'adoration, qui débute lors de la messe et accompagne toute la procession, mais culmine dans le moment final de la bénédiction eucharistique, quand nous nous prosternerons devant Celui qui s'est abaissé jusqu'à nous et a donné sa vie pour nous. Arrêtons-nous sur ces trois attitudes, pour qu'elles soient vraiment des expressions de notre foi et de notre vie.
La première action, donc, est celle du rassemblement en présence du Seigneur. C'est ce qu'anciennement on appelait "statio". Imaginons un instant que dans tout Rome, il n'y ait que ce seul autel, et que tous les chrétiens de la ville soient invités à se rassembler ici pour célébrer le Sauveur mort et ressuscité. Cela nous donne l'idée de ce que la célébration eucharistique pouvait être aux origines, à Rome et dans beaucoup d'autres villes touchées par le message évangélique: dans chaque Eglise particulière il n'y avait qu'un seul évêque et autour de lui, autour de l'Eucharistie qu'il célébrait, se constituait la communauté, unique parce qu'il n'y a qu'un Calice béni et qu'un pain rompu, comme nous l'avons écouté dans les paroles de l'apôtre Paul dans la deuxième lecture (cf. 1 Co 10, 16-17). Une autre et célèbre expression paulinienne nous vient en mémoire: "Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni homme libre, il n'y a ni homme ni femme; car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus" (Ga 3, 28). "Tous vous ne faites qu'un"! Dans ces paroles on sent la vérité et la force de la révolution chrétienne, la révolution plus profonde de l'histoire humaine, qu'on expérimente justement autour de l'Eucharistie: ici se rassemblent en présence du Seigneur des personnes différentes par leur âge, leur sexe, leur condition sociale, leurs idées politiques. L'Eucharistie ne peut jamais être un fait privé, réservé à des personnes qui se sont choisies par affinité ou amitié. L'Eucharistie est un culte public, qui n'a rien d'ésotérique, d'exclusif. Même ici, aujourd'hui, nous n'avons pas choisi nous-mêmes qui nous rencontrerons, nous sommes venus et nous nous trouvons les uns aux côtés des autres, réunis par la foi et appelés à devenir un corps unique en partageant le seul pain qui est le Christ. Nous sommes unis au delà de nos différences de nationalité, de profession, de classe sociale, d'idées politiques: nous nous ouvrons les uns aux autres pour devenir un à partir de Lui. Et cela, depuis les origines, a été une caractéristique du christianisme réalisée de manière visible autour de l'Eucharistie, et il faut toujours être attentif afin que les tentations récurrentes de particularisme, même si elles sont de bonne foi, n'aillent pas de fait dans un sens contraire. Le Corpus Domini nous rappelle donc avant tout ceci: qu'être chrétien veut dire se réunir de partout pour être en présence de l'unique Seigneur et devenir un avec Lui et en Lui.
Le deuxième aspect constitutif est le cheminement avec le Seigneur. C'est la réalité manifestée par la procession, que nous vivrons ensemble après la messe, presque comme son prolongement naturel, en nous déplaçant derrière Celui qui est la Voie, le Chemin. Par le don de Lui-même dans l'Eucharistie, le Seigneur Jésus nous libère de nos "paralysies", nous fait nous relever et nous fait "procéder", nous fait donc faire un pas en avant, et puis un autre pas, et ainsi nous nous mettons en chemin, avec la force de ce Pain de la vie. Comme cela arrive au prophète Elie, qui s'était réfugié dans le désert par peur de ses ennemis, et avait décidé de se laisser mourir (cf. 1 R 19, 1-4). Mais Dieu le tira de son sommeil et lui fit trouver près de lui une galette qui venait d'être cuite: "Lève-toi et mange - lui dit-il - autrement le chemin sera trop long pour toi" (1 R 19, 5-7). La procession du Corpus Domini nous enseigne que l'Eucharistie veut nous libérer de tout abattement et de tout inconfort, il veut nous relever, pour que nous puissions reprendre le chemin avec la force que Dieu nous donne à travers Jésus Christ. C'est l'expérience du peuple d'Israël dans l'exode hors d'Egypte, la longue pérégrination à travers le désert, dont a parlé la première lecture. Une expérience qui est constitutive pour Israël, mais demeure exemplaire pour toute l'humanité. En effet, l'expression "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais (...) de tout ce qui sort de la bouche de Yahvé" (Dt 8, 3) est une affirmation universelle, qui se réfère à tout homme en tant qu'homme. Chacun peut trouver sa propre voie, s'il rencontre Celui qui est Parole et Pain de vie et se laisse guider par sa présence amicale. Sans le Dieu-avec-nous, le Dieu proche, comment pouvons-nous soutenir le pèlerinage de notre existence, aussi bien individuellement que dans la société et la famille des peuples? L'Eucharistie est le Sacrement du Dieu qui ne nous laisse pas seul sur le chemin, mais se place à nos côtés et nous indique la direction. En effet, il ne suffit pas de marcher devant soi, il faut voir où l'on va! Le "progrès" ne suffit pas, s'il n'y a pas de critères de référence. Et même, si on court en dehors de la route, on risque de finir dans un précipice, ou du moins de s'éloigner plus rapidement du but. Dieu nous a créés libres, mais ne nous a pas laissés seuls: il s'est fait Lui-même "voie" et est venu pour marcher avec nous, pour que notre liberté ait aussi le critère pour discerner la route juste et la parcourir.
A ce point, on ne peut manquer de penser au début du "décalogue", les dix commandements, où il est écrit: "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi" (Ex 20, 2-3). Nous trouvons ici le sens du troisième élément constitutif du Corpus Domini: s'agenouiller en adoration devant le Seigneur. Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui s'est fait pain rompu par amour, est le remède le plus valable et radical contre les idolâtries d'hier et d'aujourd'hui. S'agenouiller devant l'Eucharistie est une profession de liberté: celui qui s'incline devant Jésus ne peut et ne doit se prosterner devant aucun pouvoir terrestre, aussi fort soit-il. Nous les chrétiens nous ne nous agenouillons que devant Dieu, devant le Très Saint Sacrement, parce qu'en lui nous savons et nous croyons qu'est présent le seul Dieu véritable, qui a créé le monde et l'a tant aimé au point de lui donner son Fils unique (cf. Jn 3, 16). Nous nous prosternons devant un Dieu qui s'est d'abord penché vers l'homme, comme un Bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner vie, et il s'est agenouillé devant nous pour laver nos pieds sales. Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à l'univers immense comme à la plus petite créature, à toute l'histoire humaine comme à l'existence la plus courte. L'adoration est une prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l'âme continue à se nourrir: elle se nourrit d'amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d'espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme.
Voilà pourquoi se rassembler, cheminer, adorer nous remplit de joie. En faisant nôtre l'attitude d'adoration de Marie, dont nous faisons mémoire de manière particulière en ce mois de mai, prions pour nous et pour tous; prions pour toutes les personnes qui vivent dans cette ville, pour qu'elles puissent Te connaître, ô Père, et Celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. Et avoir ainsi la vie en abondance. Amen.
pour les musulmans c'est en signe d'adoration de Dieu et de soumission à Lui et Ses décrets.. C'est des prières comme les chrétiens de remerciements et de pardon et d'adoration. Pour se sentir libre , pour plaire à Dieu; pour montrer qu'on est homme de Dieu, pour montrer qu'on est disciple de Dieu. Ou pour demander quelque chose ??
Moi je ne comprends pas pourquoi Dieu nous demanderait de nous agenouiller devant Lui. Etant un Dieu sage d'amour et de paix comme on l'imagine, je m'étonne qu'on nous demande de nous prosterner devant Lui .
Je suppose qu'Il ne nous demande pas vraiment ça au final.
Mais que ce sont les institutions religieuses qui nous le demandent. Comme dans le contre-exemple que j'ai donné les premiers chrétiens ne se prosternaient pas mais allaient debout prêcher l'amour en vivant de l'aumône comme des ermites ou des moines itinérants qui psalmodient Dieu.
Alors je ne comprends pas; et vous !??? quel est votre avis ??
merci
Jésus prie comme les musulmans et s’en remet à la décision d’Allah il lui est soumis.
Matthieu 26 :39 :
Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que TU veux. »
Les grands personnages bibliques avant lui se prosternaient eux aussi devant Dieu pour L’adorer :
Exode 34
8 Aussitôt Moïse s'inclina à terre et se prosterna.
9 Il dit: Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, que le Seigneur marche au milieu de nous, car c'est un peuple au cou roide; pardonne nos iniquités et nos péchés, et prends-nous pour ta possession.
Néhémie 8 :6 :
Esdras bénit l'Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les mains: « Amen! Amen! » Et ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant l'Eternel, le visage contre terre.