Lettre d'Arius.
Et ce qu’ils ont écrit par lettre au bienheureux Alexandre, l’évêque, se présente comme Voici ce qui suit : —
À Notre Bienheureux Pape et évêque, Alexandre, les Prêtres et les Diacres envoient la santé dans le Seigneur. Notre foi de nos pères, que nous avons aussi apprise De toi, Pape béni, c’est ceci : Nous reconnaissons un seul Dieu, seul Ingénéré, seul Éternel, seul Non commencé, seul Vrai, seul ayant l’Immortalité, seul Sage, seul bon, seul souverain ; Juge, gouverneur et providence de tous, inaltérable et immuable, juste et bon, Dieu de Loi et de Prophètes et Nouveau Testament; qui a engendré un Fils unique avant les temps éternels, par lequel il a fait à la fois les âges et l’univers ; et l’engendra, non pas en apparence, mais en vérité; et qu’Il l’a fait subsister à sa guise, inaltérable et immuable; créature parfaite de Dieu, mais non comme l’une des créatures ; une descendance, mais non comme l’une des choses engendrées ; ni, comme l’a prononcé Valentinus, la descendance du Père était une question ; ni, comme l’enseignait Manichée, que le la descendance était une portion du Père, une par essence ; ou, comme Sabellius, en divisant la Monade, parle d’un Fils-et-Père ; ni comme Hiéracas d’une torche une autre, ou comme une lampe divisée en deux ; ni que Celui qui était avant était par la suite engendré ou recréé en un Fils, comme toi-même toi-même, béni Le pape, au milieu de l’Église et en séance, a souvent condamné ; mais, comme nous disons, par la volonté de Dieu, créé avant les temps et avant les siècles, et gagnant la vie et étant du Père, qui a donné subsistance à ses gloires avec Lui. Car ce n’est pas le Père, en lui donnant l’héritage de toutes choses, se priver de ce qu’il a ingénéré en lui-même ; car Il est la Fontaine de toutes choses. Il y a donc trois subsistances. Et Dieu, étant la cause de toutes choses sont imcommencées et entièrement uniques, mais le Fils étant engendré à part du temps par le Père, et étant créé et fondé avant les siècles, n’a pas été avant sa génération, mais étant engendré à part de temps avant toutes choses, seul a été fait subsister par le Père. Car Il n’est ni éternel, ni coéternel, ni co-inoriginaire avec le Père, ni son être avec le Père, comme certains parlent de relations, introduisant deux commencements inengendrés, mais Dieu est avant toutes choses comme étant Monade et Commencement de tout. C’est pourquoi aussi Il est devant le Fils ; comme nous l’avons appris aussi de ta prédication au milieu de la Église. Loin donc de Dieu, il a l’être, la gloire, la vie, et tout les choses lui sont données, c’est en ce sens que Dieu est son origine. Car Il est au-dessus Lui, comme étant Son Dieu et devant Lui. Mais si les termes « de lui » et « de la part de la » et « Je suis sorti du Père, et je suis venu » (Rom. xi. 36 ; Ps. cx. 3; Jean XVI. 28), être compris par certains comme signifiant comme une partie de Lui, une essence ou comme une issue, alors le Père est selon eux composé et divisible, altérable et matériel, et, dans la mesure de leur croyance, a le circonstances d’un corps, qui est le Dieu incorporel.
C’est une partie de ce qu’Arius et ses compagnons ont vomi de leur hérétique cœur.