Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 oct.05, 04:51
Message : Roger a écrit :
Il semble qu'en tout temps, les prophètes ont été traités de "faux-prophètes".
Caractéristiques d'un vrai prophète
1) Un vrai prophète du monothéisme doit être en accord avec les révélations antérieures :
la bible qui témoigne de la mission prophétique et rédemptrice de Jésus-Christ par l'Ancien et le Nouveau Testament.
2) Un vrai prophète doit croire en Dieu et en un Prophète-Médiateur parfait pour relier l'humanité déchue à la divinité; en un Homme ayant commis aucun péché - ayant possèdé le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre parce que Fils de Dieu; et au Saint-Esprit: personnage d'esprit capable de témoigner en chacun, d'
Esprit à esprit par la grâce de la réconciliation en Jésus, que Dieu vit, que son Fils Jésus-Christ est le Sauveur et que l'Evangile est vrai.
3) Un vrai prophète ne doit pas s'auto-proclamer "dernier prophète" (la révélation définitivement scellée, par vanité - faire le jeu de Satan et lui abandonner le terrain).
4) Un vrai prophète doit exhorter le peuple à prier pour s'assurer, par révélation personnelle, qu'il est bien un vrai prophète.
5) Un vrai prophète détenteur des clés du royaume
pour rétablir la vérité doit être en mesure de pouvoir témoigner parfaitement de la nature de Dieu: il lui sera apparu comme il est apparu à d'autres prophètes bibliques avant lui.
6) Un vrai prophète, prétendant détenir toutes les clés de connaissance et d'autorité pour établir le royaume de Dieu, devra être en mesure de présenter sa chaîne personnelle d'autorité devant remonter jusqu'à Jésus; et doit être issu de la descendance littérale d'Abraham par le peuple d'Israël en vertu de l'alliance.
7) Un vrai prophète doit faire valoir des témoins de ses ordinations et de son appel divins.
8) L'esprit d'un vrai prophète doit être soumis au prophète; un vrai prophète ne doit pas tomber en transe ou manifester des symptômes psycho-moteurs incontrôlés.
jusmon
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 oct.05, 06:31
Message : Roger a écrit :
En définitif, selon tes explications en items sériels, un vrai prophète doit être un bon catholique (variantes : protestant, juif, musulmans, etc.) ?
Je vais reprendre ta sériation en te donnant mon analyse de ce que doit être pour moi un vrai prophète.
Il doit être au moins chrétien selon le modèle décrit dans Actes des apôtres.
1) Un vrai prophète à toujours comme boulot de libérer les écritures des fossilisations humaines, qui s’érigent toujours en majesté, et qui deviennent toujours violentes quand leur prérogatives se vois contestées, c’est une constante historique à laquelle nous n’échappons pas, pas plus aujourd’hui qu’hier.
Un vrai prophète ne doit pas fantasmer ou exagérer comme tu fais; comme le Christ, il doit respecter les Ecritures, les interprèter mais non les écarter.
D’ailleurs, en quoi le fait d’être exempt de tout péché pourrait constituer un exemple pour les pécheurs ?
Jésus a été sans péchés; pourquoi, t'as quelque chose contre lui?
Au contraire, l’exemple d’un pécheur qui se refait, qui par l’action de la pénitence et du changement en bien retrouve sa grandeur divine, celle que l’Eternel à justement voulue en chacun, me parait plus convaincant.
Dieu en a décidé autrement. Nous avons besoin d'un exemple parfait: Jésus!
Maintenant, rien ne t'empêche de lui obéir et de te sanctifier; mais sans lui, impossible!
En ce sens, ce qu’à vécu Jésus il y a deux mille ans ne fut pas la vie d’un parfait robot divin incapable de péché.
Il était capable de péché mais il n'a jamais cèdé à la tentation.
La grandeur que cet homme a acquise s’est faite à la force de ses poignets, de cette force pénitentielle qui était contenu en lui, et qui émanait de lui.
C'est un avis personnel.
4) Pour l’item no 4, c’est le cas concernant Michel Potay, j’atteste ici qu’il a toujours exhorter à cela.
Si cela se retrouve dans vos écrits et que vous croyez en la révélation directe du Saint-Esprit, rien à redire!
5) Un vrai prophète ne détiens pas les clés du Royaume, mais il invite chacun à retrouvé en lui le trousseau qui y mène, par l’exhortation à la pénitence, au changement, à refaire route vers l’image et ressemblance (Bible, genèse), etc.
Sans les clés de Pierre, ton prophète n'est qu'une coquille vide dans l'incapacité de représenter le Christ et de conduire au salut l'humanité.
6) Le prophétisme par dynastie ? En quoi est-elle le gage de légitimité ? C’est un réflexe humain que de considérer les choses ainsi. Dieu se moque éperdument des petites prérogatives par lien du sang et autre gage de soit disante authenticité.
Tu n'as rien compris, il ne s'agit pas de descendance physique, mais de savoir qui lui a donné les clés d'autorité que le Christ confèra à Pierre. Mais, comme ton prophète n'a pas reçu cette autorité, il ne peut ni baptiser, ni accomplir aucune autre ordonnances afin que les hommes puissent faire alliance avec Dieu. Ton prophète, à par son bla-bla-bla n'a aucun pouvoir de sauver.
7) Un vrai prophète n’a pas besoin d’ordination
Il doit être ordonné comme les apôtre l'ont été.
8) Un vrai prophète peut avoir une crise d’épilepsie, ou un rhume des foin.
Atchoum…
C'est pourquoi Mahomet que vous reconnaissez n'est pas un vrai prophète - il recevait ses sourates en étant inconscient, avec des crises.
Fraternellement à toi, Roger COZETTE
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 oct.05, 07:44
Message : Roger a écrit :
Est chrétien celui qui s’efforce d’aimer, de se réformer. Ce n’est pas un mode d’emploi à suivre doctement, mais un état d’être.
Etre chrétien c'est avoir foi en Jésus Fils unique de Dieu, d'avoir foi en son sacrifice expiatoire, se repentir, faire alliance par le baptème, recevoir l'Esprit pour être guider, persévérer jusqu'à la fin.
Un vrai prophète ne doit pas inviter à « interpréter » les écritures, tout simplement parce que l’Eternel ne donne pas sa Parole pour le bon plaisir de voir ses créatures s’en saouler, s’en gausser, s’en gargariser, jusqu’à ce qu’on ne sache plus ce qu’elles veulent dire.
On peut se servir des Ecritures de la bonne manière, arrête tes exagérations!
Un vrai prophète peut avoir la charge d’écarter des écritures, ce qui n’aurait pas dû y être, c’est le cas de certains livres d’homme, que tu cites.
Exact, mais avec Mahomet, on voit ce que ça donne!
Je ne vois pas pourquoi je croirais davantage à la révélation d'Arès qu'Actes des apôtres. Le nouveau testament est totalement en cohérence avec l'ancien; maintenant, que Satan apparaisse à un illuminé en se faisant passer pour le Christ pour abattre la Bible, ce n'est pas nouveau mais je ne suis pas prêt à gober.
Pour moi, ce qu’attend Dieu de l’homme au travers des révélations antérieurs à celle d’Arès, est plus important que les interprétation qu’on en fais Pierre et d’autre.
Pour toi... rien d'étonnant!
C’est aussi simple que ça. Et si ça déplait, moi ça me conviens.
Tant mieux pour toi! de plus, tu n'es pas seul dans cette situation... Sur ce forum, il y a un tas de monde avec chacun sa révélation, alors une de plus ou une de moins...
Je pense qu’une des raisons de l’immobilisme dans laquelle la Parole se trouve vient de ces choses-là. La Parole de Dieu doit s’émanciper du piège des discoureurs et « interprétateurs » de tous poils, pour se vivre concrètement dans les muscles, les vicères de chacun de nous. On ne peut pas faire plus simple. La parole de Dieu n’a pas été léguée pour apparaître mystérieuse et difficile à comprendre, et si elle est devenue mystérieuse, et bien nous devons tous devenir méfiant pour en trouver les raisons.
Tout le monde dit la même chose!
Pour ce qui est de Jésus. Si tu tiens à ta conception, ce n’est pas un problème.
Elle a le mérite d'être biblique et de répondre à une logique incontournable!
C’est une motion de foi que j’ai appris à ne pas discuter, à force de voir que l’on y tient mordicus. Par contre, le salut peut se faire sans Jésus, sans être croyant. C’est le bon sens même de la Révélation d’Arès,
Alors, elle est à côté de la plaque! et ton prophète n'a rien compris de la Bible et l'Evangile!
puisque le simple fait de se faire bon, de chasser en soi et autour de soi toutes les vilenies, donc de préparer ici même le Jour, le Royaume, tracte et fait grandir en soi le salut.
Me dire boulanger ne fait pas de moi un boulanger! J'ai besoin d'apprendre avec un maître et de savoir que j'ai été racheté de mes péchés.
Donc, nous sommes très loin de la magie du salut par le simple énoncé incantatoire, comme l’enseigne la plupart des confessions.
On voit que tu as de grands préjugés et que tu cherches des excuses pour accréditer ta voie.
La Révélation d’Arès invite à abolir toutes les superstitions, y compris les superstitions religieuses.
Pour les remplacer par une autre superstition tout autant loufoque.
C’est ainsi, ça plait ou ça plait pas, c’est ce que Dieu veut. Ce que Dieu veut est quand même plus important que ce que veulent les créatures, en matière d’exhortations au salut, il me semble…
Cela, c'est ton interprètation. Sur ce forum, ils ont presque tous ce refrain: il n'amène donc rien de neuf ton prophète!
Pour cette question de « Saint Esprit », je ne l’envisage pas selon les conceptions religieuses en vogue depuis des siècles et des siècles.
Cela ne m'étonne pas vu que tu ne comprends pas grand chose au christianisme.
Salut!
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 21 oct.05, 08:27
Message : Roger a écrit :
Etre chrétiens, c’est vivre tous les jours au jour le jour le Sermon sur la montagne (Matthieu 5/7).
Pas besoin de RA
Etre chrétien, s’est installer en ce monde l’amour et le pardon, sans avoir besoin de passer par je ne sais quelle rédemption sacrificielle.
Sans l'espèrance d'une résurrection et d'une espèrance de pardon par le sacrifice de Jésus, c'est impossible de tendre à la perfection de l'âme; c'est impossible de vaincre le mal. Pourquoi?
A cause des exigences de la justice impliquant deux principes contradictoires: le châtiment et la miséricorde.
La parfaite logique du christianisme
1) Avant de créer l'homme physiquement, Dieu le créa spirituellement (Jésus premier-né). C'est par amour qu'il engendra spirituellement l'homme: pour répondre aux aspirations éternelles de ce dernier - dans le but de lui offrir les conditions de progresser et de s'épanouir jusqu'à atteindre son plein potentiel éternel. C'est pourquoi Dieu est notre Père, et nous, littéralement ses fils et ses filles.
2) Pour être mieux semblable à lui, en second temps, Dieu créa l'homme physiquement. Et, comme lui-même est immortel, c'est ainsi que toute sa création était immortelle au début. Dieu créa donc l'homme exactement à son image, selon sa ressemblance, homme et femme (voir Genèse 1:26-27).
3) Avant que la mort ne fût introduite avec son cortège d'épreuves, Adam et Eve n'éprouvaient ni malheur ni bonheur, ni haine ni amour, pourtant ils reçurent le commandement de croître et de multiplier.
4) Pour que l'homme puisse exercer concrètement son libre arbitre et progresser, Elohim et YHWH permirent à Satan (qui s'était auparavant rebellé contre Dieu et son plan de liberté avant la création physique de toutes choses) de tenter Eve en lui faisant prendre du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal:
" L'Éternel Dieu dit: Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal." (Gen.3:22).
5) Eve cèda à la tentation pour goûter aux choses et à leur opposé, au plaisir et à la souffrance, discerner le bien et le mal par expérience, obtenir de la connaissance et gagner la faculté de procréer pour avoir de la joie et de l'allégresse à travers sa descendance. Adam prit aussi du fruit pour ne pas rester seul dans le jardin d'Eden et obèir au commandement de croître et de multiplier afin que l'homme fût.
6) En prenant du fruit défendu, à cause de cette substance, Adam et Eve devinrent mortels (imparfaits); pour cela ils furent chassés de la présence de Dieu et devinrent assujettis à Satan - ils transmirent cette situation à leur postérité.
7) C'est donc à cette fin que Dieu suscita, dès avant la fondation du monde, un Rédempteur qui aurait pouvoir sur la mort pour remettre l'homme en présence de Dieu. Ce sauveur le fit en donnant sa vie et en la reprenant par lui-même parce qu'ayant la vie en lui-même en tant que Fils de l'Homme.
8) La mort introduite par la "faute" d'un seul homme fut ainsi vaincue par un seul Homme pour tous les hommes. Toute la création qui était sujette à la mort physique
dès le début, devint alors sujette à une rédemption physique
inconditionnelle dès le début par le pouvoir de la résurrection:
" Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ." (1Cor.15:22).
C'est ce qui permis
dès le début aux hommes d'être visités par des envoyés de Dieu pour être instruits sur les conditions de leur salut.
9) Jésus ayant aussi
"payé" volontairement pour nos péchés personnels, selon le châtiment pour chacun de nous réclamé par la justice, en portant les fardeaux de tous les hommes dans le jardin de Géthsémanée (ce que nous aurions été incapables d’accomplir pafaitement nous-mêmes), tous les hommes - à condition qu'ils se repentent - devinrent alors sujets à une rédemption spirituelle
conditionnelle dès le début.
Ainsi, la justice parfaite d'un Dieu plein d'amour ne peut reposer que sur ces deux principes apparemment contradictoires:
a)
La notion de châtiment (Dieu ne peut pas être juste sans punir).
b)
La notion de miséricorde (Dieu ne peut pas être parfait sans pardonner).
Voilà comment, grâce à l'expiation accomplie par Jésus-Christ au midi des temps, ces deux lois essentielles cessèrent de s'opposer afin que l'humanité puisse être visitée et enseignée dès le début par des prophètes; et permettre aux hommes de se mettre à la portée de cette grâce par la repentance et l'obéissance dès le début.
Commentaire:
Le péché originel ne fut pas un péché ordinaire, il n'était qu'une bénédiction déguisée.
Jésus ne souffrit pas de culpabilité pour la faute d'Adam et Eve pour l'expier, sa résurrection suffit à la réparer. En effet, cette faute ne fut pas d'ordre morale, il faut plutôt la considérer comme le fait de prendre une route plutôt qu'une autre.
Jésus accepta de se sacrifier...
1) D'abord pour nous racheter de la
mort physique introduite par Adam. Etant donné, d'une part, que chacun de nous aurait fait le même choix à leur place; et, d'autre part, parce que chacun de nous aurait ensuite péché et aurait eu aussi besoin d'un temps pour se repentir. C'est pourquoi, chaque enfant d'Adam s'est retrouvé également sujet à la mort, séparé de Dieu, mis à l'épreuve et incapable de ressusciter par lui-même.
2) Pour nous racheter de la
mort spirituelle à condition de nous repentir et de persévérer jusqu'à la fin; laquelle mort spirituelle consiste à être séparé de Dieu par notre état mortel et nos péchés personnels.
3) Pour aller annoncer la bonne nouvelle de la rédemption dans le monde des esprits, entre sa mort et sa résurrection.
4) Pour que la bonne nouvelle soit annoncée sur terre à tous les peuples, à travers le peuple d'Israël, en vertu de l'alliance que Dieu fit avec Abraham.
Jésus ne décida de mourir qu'à l'instant où il réalisa qu'il avait totalement accompli sa mission consistant à expier nos péchés personnels. C'est pour réussir cette mission qu'il retint la vie en lui - son épreuve le fit saigner de tous ses pores. Ce sont ces souffrances spirituelles dues au poids combiné de la culpabilité des péchés de tous les hommes qui provoqua sa mort lorsqu’il décida de ne plus résister quand sa mission fut accomplie, et non le supplice de la crucifixion en lui-même.
Concernant l'Evangile, il n'y a pas de différence entre avant et après Jésus-Christ!
Annoncé depuis le début de l'humanité, le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ possède un effet rétroactif; par conséquent, Jésus non encore incarné, du nom de Jéhovah, agissant sous l'autorité de Dieu (Elohim), conduit l'Eglise depuis le début (puisque l'homme se trouve séparé de Dieu depuis la chute d'Adam); d'abord à travers l'Eglise des patriarches, ensuite par l'Assemblée des enfants d'Israel, et, finalement, par les élus de tous les peuples dûment guidés dans l'Eglise apostolique.
Ce qu'il faut bien se dire c'est qu'à travers l'expiation du Christ, c'est comme si chaque homme et femme, par procuration, avait souffert pour ses propres péchés. Mais, c'est seulement la repentance définitive de chaque homme et femme qui fait que Dieu accepte que le sacrifice de Jésus justifie telle ou telle personne.
Dans le christianisme, c'est le sacrifice volontaire de Jésus qui est pris en compte dès la fondation du monde afin que des prophètes puissent être envoyés et les hommes se repentir pour que la miséricorde de Dieu s'exerce sur tous en justice grâce à l'expiation qui aura été accomplie.
Aucun vrai prophète n'est jamais venu sans annoncer Jésus-Christ, le plan de rédemption et de bonheur. Annoncer autre chose, c'est amener une fausse "bonne nouvelle", une révélation incomplète donc inutile, un faux Evangile:
" Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème! " (Gal.1:8).
Depuis Adam, lorsque l'homme, en vertu de l'autorité divine, offrait en sacrifice les premiers-nés du troupeau et les prémices des champs, son acte ne pouvait le justifier que s'il l'accomplissait avec foi au Christ à venir ou comme une similitude du grand sacrifice du premier-né de Dieu annoncé constamment par les prophètes.
Les conditions de la rédemption de l'homme furent annoncées dès le début à Adam et Eve afin que les hommes invoquent Dieu au nom du Fils dès le début. Ce que prouve cette parole prophétique concernant la douleur de Marie et le triomphe futur du Fils de Dieu:
" Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon." (Gen.3:15).
Le ministère de Jésus-Christ ne commença pas en Judée par sa naissance, il commença dans l'éternité d'avant, dans l'esprit, en tant que Parole; et, depuis la chute, en qualité de "Je suis" ou YHVH. C'est donc Jéhovah (la forme anglicisée de YHVH) qui intervient depuis ce temps en qualité de médiateur... tout en parlant au nom d'Elohim comme s'il était lui-même Elohim en vertu d'une pleine investiture d'autorité divine nécessaire pour représenter totalement Dieu (Elohim ayant même placé son nom sur lui, le nom de Yahveh). C'est donc Yahveh (Jésus non encore incarné) qui fut le Dieu de l'ancien testament; c'est Yahveh qui "inventa le christianisme" pour Adam; c'est Yahveh qui apparut à un certain nombre de prophètes de l'ancien testament; et c'est Yahveh qui leur donna la révélation et qui conduisit Israël:
" Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!" (Matt.23:37).
Le point culminant du culte chrétien dans l'ancien testament, se produisit à l'occasion du sacrifice d'Isaac - premier-né d'Abraham selon le droit d'aînesse - sur le mont Morija. De même, pour le nouveau testament, le point culminant du message évangélique se produisit au supplice de la croix à peu près au même endroit, puis par la résurrection de Jésus en ce lieu.
C'est dans le cadre du culte chrétien que Mechisédeck (roi et prêtre de Salem) administra la sainte-cène à Abraham:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut." (Gen.14:18).
En effet, Abraham auquel Dieu apparut, reçut la plénitude l'Evangile, toute la bonne nouvelle:
" Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui " (Jean 8:56).
L'agneau pacal, tué pour chaque foyer israélite lors de la fête annuelle de la Pâque, était un type particulier de l'agneau de Dieu qui serait sacrifié en son temps pour les péchés du monde. La crusifixion du Christ se produisit à l'époque de la Pâque:
" Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau " (Exode 12:1).
Suite à la rebellion, après avoir brisé les premières tables qui contenaient la plénitude de l'Evangile, Moïse donna la loi (l'Evangile préparatoire) avec tout son symbolisme centré sur le sacrifice expiatoire à venir de Jésus-Christ pour tourner Israël vers son Sauveur:
"Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi." (Gal.3:24).
"... et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ." (1 Cor.10:4).
C'est pourquoi, tous les vrais prophètes annoncèrent Jésus et prêchèrent la repentance pour la rémission des péchés:
" Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit: Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph." (Jean 1:45).
Ce que Jésus lui-même enseigna:
" Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait." (Luc 24:27).
" Jésus prit les douze auprès de lui, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et tout ce qui a été écrit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme s'accomplira." (Luc 18:31).
" Puis il leur dit: C'est là ce que je vous disais lorsque j'étais encore avec vous, qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes." (Luc 24:44).
En fait, le premier chrétien fut Adam afin que pendant toute sa longue vie il pût annoncer sa propre rédemption et le plan de salut à sa descendance.
Même la doctrine du baptème par immersion et de l'autorité nécessaire pour l'accomplir, étaient connu avant Jésus-Christ:
" Ils lui firent encore cette question: Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète? (Jean 1:24-25).
Même si peu de gens (la famille de Jésus, les bergers, les mages...) furent disposés à accueillir le messie, il n'en reste pas moins que la foi en Jésus-Christ et en son Evangile était la seule chose que les hommes avaient besoin d'entendre à toutes les époques pour avoir véritablement foi en Dieu, en son salut, obtenir le bonheur sur terre et la vie éternelle dans le monde à venir.
jusmon