Résultat du test :

Auteur : hermes
Date : 07 déc.08, 06:25
Message : Bon et bien puisque les croyants ont un peu de mal à nous répondre sur la definition du bien et du mal (remarque il est très souvent difficille d'avoir une reponse de leur part assez souvent mais bon passons), donc desons entre nous athée, une analyse intellectuelle de la chose. Je me dis, partons sur trois axes differents, le bien et le mal en fonction des religions, le bien et le mal en fonction des cultures et expériences personnes, et le bien et le mal en fonction des systemes neuropsychologiques.

Bon je laisse au expert ou ceux qui ont plus de verve que moi pour commencer
Auteur : Fyne
Date : 07 déc.08, 07:09
Message : humm il serait long de tous écrire , je vais faire un résumer de ce que je pense :

dans la religion comme dans la société le bien est le mal on vision a garder les gents dans le rang.

mais la ou ça diffère c'est que dans la religion ce concept est utiliser pour empêcher les croyants d'avoir une vision objective sur la question et expliquer pour quoi tout ne se passe pas bien dans le monde : c'est Satan qui créer le mal etc ; et évidemment c'est satan qui pousse les homes a doutés de leurs religion et les écartent de la voie de Dieu ....

ansi il est mal de ne pas faire sa prière , ou d'avoir des pensé trop poussé sur Dieu


la ou la religion et la société se rejoignent s'est qu'il se servent du concept de bien est de mal pour consolider la morale : bouhhh c'est mal de tuer !!!! c'est mal de voler oh le méchant !!!! tous les comportement néfaste a la vie en groupe (vol , meurtre etc) sont donc dévaloriser pour éviter que les gens les commettent



mais dans l'homme en lui même ce concept n'a aucun intérêt il n'y a que des choses néfastes et bénéfiques(dans le sens qui apporte un bénéfice) pour soit. Ainsi tuer un individu n'est pas un problème si les beneficent sont plus grand que les risques encouru ! mais la vie de groupe réprimande le meurtre car personne n'a envies de se faire poignarder par sont voisin donc le beneficent sont souvent faible par rapport au risque (on peut évaluer sa propre vie comme ayant une valeur infini pour les individu ayant ce raisonnement).

bon c'est un peut brouillons mais j'espère que vous m'avez comprise
Auteur : Saga
Date : 07 déc.08, 07:11
Message : C'est compliqué comme notions
je suis pas un expert mais bon. ^^

Il existe plusieurs type de maux, physique, mental ...
tout comme le bien d'ailleurs...
Je pense que les deux sont liées
il n'existe pas le mal d'un coté et le bien de l'autre.
Exemple la vengeance, un sentiment qu'on tous partagé un jour je pense.
La vengeance, en elle même, est peut est un acte "mauvais"
mais provoque un "bien", une satisfaction sur le long moyen ou court terme ...
A l'inverse on peut faire un acte bien mais qui sur le long terme peut avoir des conséquences mauvaises.

ces deux notions ne sont pas absolues.
Auteur : sambion
Date : 07 déc.08, 07:40
Message : Le bien et le mal:
Le bien c'est de respecter ses promesses, le mal est de ne pas les respecter.

Si vous croyez qu'il n'ya pas d'existence après la mort, et je vous dis que c'est possible d'exister encore dans une autre vie, à condition d'accepter un défit pour avoir cette chance d'exister, qu'on vous dis c'est quoi le bien et quoi le mal, et qu'on va vous efface la mémoire avant de reincarner, vous accepter de relever ce défit? vous accepter de tenter cette chance? ( à savoir: résultat=paradis ou la galère)
Auteur : Fyne
Date : 07 déc.08, 07:52
Message : rien compris dans ton post .... c'est trop brumeux
Auteur : Saga
Date : 07 déc.08, 08:08
Message :
Le bien et le mal:
Le bien c'est de respecter ses promesses, le mal est de ne pas les respecter.
j'espère que ta conception du bien et du mal ne s'arrête pas la quand même ...

Et pour le reste je rejoins l'avis de fyne, j'ai pas bien saisis la question ...
Auteur : sambion
Date : 07 déc.08, 08:13
Message :
Fyne a écrit :rien compris dans ton post .... c'est trop brumeux
le défit= exister dans une autre vie, pour une evaluation du bien(sans garder la mémoire), si on se montre bien, on gagne l'eternité au paradis, si on echoue alors vous connaisser la suite.
Vous tenter cette chance? ou vous preferer disparaitre?
Auteur : julio
Date : 07 déc.08, 08:28
Message : Ok donc en fait, si j'ai bien compris là où tu veux en venir, on est en train de vivre ce qui nous fait entrer au paradis ou en enfer..
On a, dans une vie antérieure, fait le choix de vivre une nouvelle fois pour ensuite être orienté vers le paradis/enfer. Donc cette vie n'est qu'un test?
Oui, ça me parait crédible.
Auteur : Fyne
Date : 07 déc.08, 08:40
Message : oui mais tu part du principe que le paradis et l'enfer existe alors prouve le
Auteur : sambion
Date : 07 déc.08, 09:02
Message :
Fyne a écrit :oui mais tu part du principe que le paradis et l'enfer existe alors prouve le
tu crois que quelqu'un peut te prouver ou te convaint malgré toi, alors qu'on est supposé faire notre propre choix!
Ce serait injuste si quelqu'un croit sans faire d'effort
si on suppose qu'on nous a fait tout oublier, alors toute cette vie n'est peut etre qu'un rève. Et on sait qu'on va se reveiller.
Auteur : julio
Date : 07 déc.08, 09:16
Message : Ou alors non.
Et dans ce cas on dit n'importe quoi.
Auteur : sambion
Date : 07 déc.08, 09:20
Message :
julio a écrit :Ou alors non.
Et dans ce cas on dit n'importe quoi.
pose toi la question, qu'est ce que tu vas perdre ou gagner dans toutes les situations.
Auteur : Fyne
Date : 07 déc.08, 09:24
Message : une vie entier passé a suivre des principe idiot?

il est important de séparer prouver et convincre ; on peut prouver a quelqu'un qu'il a tord malgré lui ! mais faut des preuves...
Auteur : Saga
Date : 07 déc.08, 09:36
Message : La peur de la mort encore une fois de plus.
Après il faut bien se trouver des raisons d'y croire, même ci ces-dernière parfois frôle l'absurde.
Certains préfèrent vivre dans l'illusion, plutôt que d'imaginer le fait que leur vie se terminera un jour, sans rien après, un fait trop dur a accepter pour certains alors ils inventent des histoires, des scénarios possible mais sans preuves, et qui plus est, ils souhaitent y entrainer les autres ... la peur prend le dessus sur la raison.
Auteur : Nathanael
Date : 07 déc.08, 10:01
Message : dans la religion comme dans la société le bien et le mal ont vision à garder les gens dans le rang

oui, vrai puisque les religions institutionalisées le sont uniquement par l'homme et servent l'intérêt de l'homme plutôt que celui de Dieu :s

mais là ou ça diffère c'est que dans la religion ce concept est utilisé pour empêcher les croyants d'avoir une vision objective sur la question et leur expliquer pourquoi tout ne se passe pas bien dans le monde : c'est Satan qui créé le mal etc ; et évidemment c'est satan qui pousse les hommes à douter de leur religion et les écarte de la voie de Dieu

oui, vrai ... tout est toujours fait dans le but de servir l'intérêt du groupe institutionalisé ...

ansi il est mal de ne pas faire sa prière , ou d'avoir des pensé trop poussé sur Dieu

... grâce à la culpabilité

effectivement cela englobe tout ce qui est légaliste et cherche à ce que l'homme se justifie lui-même par la ''bonne volonté'' dont il s'oblige à faire preuve

là où la religion et la société se rejoignent c'est qu'elles se servent du concept de bien et de mal pour consolider la morale : bouhhh c'est mal de tuer !!!! c'est mal de voler oh le méchant !!!! tous les comportements néfastes à la vie en groupe (vol , meurtre etc) sont donc dévalorisés pour éviter que les gens les commettent

oui tout à fait

mais dans l'homme en lui même ce concept n'a aucun intérêt il n'y a que des choses néfastes et bénéfiques(dans le sens qui apporte un bénéfice) pour soi.

mais oui ! :) Tu comprends finalement !!!

Ainsi tuer un individu n'est pas un problème si les benefices sont plus grands que les risques encourus ! mais la vie de groupe réprimande le meurtre car personne n'a envie de se faire poignarder par son voisin donc les benefices sont souvent faibles par rapport au risque

et voilà ! ^^ l'homme vit pour lui-même, et sert uniquement son propre intérêt, et tout ce qu'il fait , est fait de ce qu'il considère être interessant pour lui , ou non.

Sa morale résulte uniquement donc de ce qu'il a considéré être bénéfique pour lui-même.

[i]bon c'est un peu brouillon mais j'espère que vous m'avez comprise[/i]

oui on comprend ... mais c'est surtout ces fautes de syntaxe ! Pourrais-tu peut être juste faire l'effort que tes verbes soient présentés comme des verbes et tes pronoms comme des pronoms, que tes conjonctions ne soient pas écrites comme des verbes etc ça aiderait ... après ... que tu conjugues correctement ou non n'est pas gênant.
Auteur : Fyne
Date : 07 déc.08, 10:04
Message : peut être que je le ferais le jour ou toi tu argumentera (chante)
Auteur : Wooden Ali
Date : 07 déc.08, 10:17
Message :
ils souhaitent y entrainer les autres ...
Ca, c'est une vraie question, Saga !
Leur croyance est basé sur un salut personnel. Ils ne devraient logiquement avoir rien à secouer de ce que font les autres !
Alors quoi ? Commisération ? Peut-être.
Mais j'ai plutôt l'impression que leur foi est très fragile et qu'ils pensent que plus de gens croient à la même chose qu'eux, plus ça a de chances d'être vrai !
La vérité par le nombre est une erreur logique souvent invoquée par les croyants pour défendre leur bout de gras.
J'ai souvent remarqué qu'un incroyant qui vit une vie aussi morale et sociale que la leur provoquait un malaise profond chez les croyants. La caricature de croyant qui a pour pseudo grandvent illustre parfaitement mon point. Pour lui, les athées sont forcément des débauchés menteurs, voleurs et sans la moindre once de morale. Pour ceux qui font preuve d'un peu plus de réalisme et qui constatent que les incroyants vivent de façon peu différente qu'eux, le malaise demeure. La solution pour faire disparaitre ces anomalies de leur idéologie est de les ramener dans le troupeau. Ça élimine une des nombreuses contradictions de leur croyance.
Auteur : Saga
Date : 07 déc.08, 10:32
Message : Je suis tout a fait d'accord avec toi wooden Ali, essayer a tout pris de convaincre les autres sur ce sujet, c'est très probablement pour se rassurer soit-même, de se dire qu'en fin de compte, si les autres y croient aussi, on est sur la bonne voie.
Ceci est également valable pour les athées et tout autres sujets de conversation.

Celui qui est persuadé de la crédibiltié de ses croyances, essayera surement d'expliquer ses raisons, mais il s'arretera là, il n'ira pas plus loin, laissant son interlocuteur faire son choix ...
Auteur : Wooden Ali
Date : 07 déc.08, 10:45
Message :
Sa morale résulte uniquement donc de ce qu'il a considéré être bénéfique pour lui-même.
Un peu simplificateur, Nathanaël, ne trouves-tu pas ?

Les apports d'une vie sociale à l'intérêt individuel sont incontestables. Personne, même le plus égoïste, ne voudrait vivre tout seul car il ne pourrait pas prendre en charge tout ce que la société lui apporte. La spécialisation des individus augmente sa productivité dans des proportions énormes, productivité qui se redistribue (plus ou moins bien) sur les autres.
Vivre en groupe permet de mieux satisfaire ses intérêts individuels.
Il y a un prix à payer à ce fait puisque la vie en groupe va provoquer des conflits d'intérêt qui n'existent pas chez le solitaire.
Il faut donc des règles de comportement qui vont régler ces conflits et garantir ainsi la cohésion du groupe.
Au passage, ce problème n'est pas apparu avec l'Homme mais existe déjà chez les animaux sociaux qui possèdent des règles sociales qu'on peut considérer comme des embryons d'une morale naturelle.
C'est la balance entre l'intérêt personnel qui est le principal moteur de nos actions et ce que l'on accepte d'en abandonner pour vivre en société et profiter de tous les avantages que ça apporte qui est la source de la morale naturelle.
Je pense que la morale n'est pas une option mais une nécessité sans laquelle toute société n'existe pas.
La religion n'est dans l'affaire qu'un parasite qui joue la mouche du coche en voulant faire croire qu'elle est la source de ce qui, de toute façon, existerait sans elle.
Auteur : hermes
Date : 07 déc.08, 10:45
Message : Merci à tous pour vos premières réponses.

Pour moi même, le bien et le mal, physiquement pour la nature ou l'univers comme on veut, n'existent pas et je suis parfaitement d'accord que les notions de bien et de mal n'existent que par rapport à soi même pour permettre sa préservation ou celle de l'espèce que cela soit au plan humain ou animal.

Après ce constat indéniable, pour nous observateurs des religions et du monde, asseyons d'aller plus loin.

Je lance quelques pistes.

Au niveau religieux on observe des différences entres certaines religions, par exemple pour les chrétiens la polygamie c'est le mal et pour l'islam c'est le bien. Dans certaines religions primitives l'excision est normale alors que dans d'autres religions cela est interdit. De ce constat on voit assez facilement que bien et mal sont bien différent selon les religions.

Au niveau culturel de différents pays, il existe des valeurs différentes du bien et du mal, par exemple l'avortement, la peine de mort, l'euthanasie sont différemment acceptés selon les pays.

Au niveau neuropsychologique lors des atteintes du cortex frontal, de tumeurs du frontal, de pathologies génétiques ou de pratiques familiales hors norme, il peut se mettre en place une notion de "mal", agressivité accrue, perte des émotions humaines, inceste qui se transmet dans la famille, ect. Dans ces cas précis pouvons nous dire que c'est mal, puisque la personne est victime des aberrations de son corps ou de son psychisme détruit.

Ou encore un autre angle, par exemple pour sauver 20 personnes devons sacrifier une personne, est ce bien ou mal?

Ha deux petits mots simples mais très complexes en fait
Auteur : sambion
Date : 07 déc.08, 12:32
Message :
hermes a écrit : Ou encore un autre angle, par exemple pour sauver 20 personnes devons sacrifier une personne, est ce bien ou mal?
sacrifier n'est pas bien, mais on peut dire qu'il existe des degrés du mal, et on choisit le moins dangereux, comme le bien qu'on peut préferer le plus bien. donc c'est plus au moins question de comparaison

pour le scrifice, on peut sacrifier 20personnes pour sauver une seule, si cette dernière est plus importante.
exemple: des gardes corps et un président: si la survie du président peut sauver des milliers, et mettre de l'ordre dans le pays, alors si les gardes corps se sacrifissent, alors ce serait mieux que de perdre la personne la plus importante.
Auteur : Nathanael
Date : 08 déc.08, 00:25
Message : là où la religion et la société se rejoignent c'est qu'elles se servent du concept de bien est de mal pour consolider la morale [...] tous les comportements néfastes à la vie en groupe (vol , meurtre etc) sont donc dévalorisés pour éviter que les gens les commettent

mais dans l'homme en lui même ce concept n'a aucun intérêt il n'y a que des choses néfastes et bénéfiques (dans le sens qui apporte un bénéfice) pour soi. Ainsi tuer un individu n'est pas un problème si les benefices sont plus grands que les risques encourus ! mais la vie de groupe réprimande le meurtre car personne n'a envie de se faire poignarder par son voisin donc les benefices sont souvent faibles par rapport au risque


la notion de bien et de mal est intimement liée à la morale que l'esprit de l'homme a déterminée en fonction de ses intérêts

ce qui ne sert pas les intérêts que l'esprit de l'homme se détermine pour lui-même, est défini comme mal/néfaste au contraire de ce qui est défini comme bien/bénéfique.

la contestation des raisonnements de Fyne, lorsque l'Esprit de Dieu est mentionné (plutôt que l'esprit de l'homme) est uniquement basée sur la connaissance qu'elle a de certaines religions qu'elle estime commune à tous ceux qui se disent croyant

lorsqu'elle parle de ''morale'' elle mélange les dogmes institués par des hommes qu'ils déclarent être commandement de Dieu tandis que cela ne l'est pas, et la Foi.

''aller à l'église'' ''faire sa prière'' etc etc tout ceci n'est que commandement de l'homme, institué par l'homme, et n'a rien à voir avec la Vérité en Christ.
Auteur : Fyne
Date : 08 déc.08, 03:09
Message :
''aller à l'église'' ''faire sa prière'' etc etc tout ceci n'est que commandement de l'homme, institué par l'homme, et n'a rien à voir avec la Vérité en Christ.
il n'empêche que s'est indissociable de la religion ...

faut quand même pas raisonnez bien loin pour contester les religion et être croyants...
la contestation des raisonnements de Fyne, lorsque l'Esprit de Dieu est mentionné (plutôt que l'esprit de l'homme) est uniquement basée sur la connaissance qu'elle a de certaines religions qu'elle estime commune à tous ceux qui se disent croyant
a mon avis j'ai une connaissance bien plus poussé que toi des religions ; le simple état d'observateur extérieur me donne une objectivité que tu n'atteindra jamais
Auteur : Saga
Date : 08 déc.08, 03:32
Message :
le simple état d'observateur extérieur me donne une objectivité que tu n'atteindra jamais


ça c'est pas faux ...
Auteur : Nathanael
Date : 08 déc.08, 08:33
Message : il n'empêche que ''''aller à l'église'' ''faire sa prière'' etc etc tout ceci n'est que commandement de l'homme, institué par l'homme'' est indissociable de la religion citation de Fyne

bah oui ^^ c'est bien tu comprends looooool

... faut quand même pas raisonner bien loin pour contester les religion et être croyant

?!? hahahaha tu n'as ''qu'une connaissance bien plus poussée que moi des religions'' mais celle de la Foi en Christ tu ne l'as pas, et c'est cette ignorance de la Foi qui te fait croire qu'on ne peut contester les religions et en même temps être croyant.


le simple état d'observateur extérieur me donne une objectivité que tu n'atteindra jamais


lol, or ceux qui sont ''croyants'' ne l'ont pas toujours été ... mais toi ? lol le simple état d'observateur extérieur ne te donne pas d'objectivité , pour cela il te faudrait en connaître sa réalité tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, mais cela n'est pas le cas lol


bon je t'explique, et si le Seigneur le veut, Il t'ouvrira les yeux (c'est une expression Fyne loool )

''aller à l'église'' ''faire sa prière'' etc etc tout ceci n'est que commandement de l'homme, institué par l'homme''

dans le Nouveau Testament, les 3 fois où le mot ''religion'' apparaît, est toujours employé dans le contexte de la religion Juive, le Judaïsme, issue du culte établi par Moise d'après la révélation de Dieu

le terme "Religion" signifie: un système d'organisation, de règles, de cérémonies, de rituels qui président à un culte d'adoration rendu à Dieu, d'après les différentes nuances de ce mot "observance, piété, cérémonie, communion, dévotion, credo, vénération, devoir, culte",.

puisqu'il n'existe qu'un seul vrai Dieu, il s'en suit qu'il n'existe qu'une seule vrai Religion. Toutes les autres, qu'on ne peut réellement nommer Religion, ne sont que des Cultes de confusions remplis d'artifices subtils mélangés avec quelques vérités bibliques


Or,

la Religion,

en tant qu'organisation,


fut donné de Dieu à Moise comme une "obligation qui consistait en des ordonnances" (He 8.5 ; Col 2.14) : l'organisation du culte, la construction du sanctuaire, la constitution des diverses catégories de ministres du culte, la description de leur vêtement et des cérémonies de leur assignation, les rituels de purification, la multitude des divers sacrifices sanglants, la réglementation de la nourriture, l'observation obligatoire des fêtes solennelle

La Bible montre clairement que la rigidité des observances de la Loi de Dieu était appliqué sévèrement: "Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au livres de la Loi pour les faires" (Ga 3.10)

Moise lui-même était une loi vivante, parlant et agissant sous l'inspiration de l'Esprit de Dieu

Ainsi il dota les Hébreux d'un régime politique et religieux qui excella à former les hommes réunis en société; ce qu'on nomme aujourd'hui une Théocratie.

le plus remarquable concernant la Religion organisée de Moise - seul vrai concept d'un système religieux - n'était que l'image et l'ombre des choses célestes, et fut complètement abolie par le sacrifice parfait et unique de Jésus sur la croix (Dan. 9: 27; Col. 2: 14-17; Heb. 8: 5, 10).

La Religion de la servitude de l'ancienne alliance fut remplacée par la ''Religion'' de la liberté de la nouvelle alliance (He 7.22; 9.15-17). Ainsi la Loi est rendu parfaite par Christ qui est venu l'accomplir entièrement en satisfaisant complètement ses exigences par son sacrifice sur la croix comme notre substitut (Mt 5.17; Es 53.1-12).

De même les véritables enfants de Dieu ratifient la Loi par la foi en Christ qui l'a parfaitement accomplie pour eux, les en libérant complètement (Rom. 3: 30, 31; Jean. 8: 36)

le chrétien réel est appelé de Dieu à lui rende un culte en pur "esprit et vérité" (JN 4.23, 24) et il est dépouillé de toutes cérémonies et rituels, libéré de toute observances légalistes obligatoires.

Cette nouvelle ''Religion'' qui se définit plutôt comme "une relation intime et individuelle avec Christ", n'a plus aucun besoin d'ordonnances obligatoire, de cérémonies, de ministères substitutifs, ni de rituels.

Pourtant on retrouve ces choses, qui ne sont plus nécessaires au chrétien, sous différentes formes dans la grande majorité des églises soi-disantes chrétiennes, si toutefois on peut les considérer comme des églises!

la Loi de Moise a été remplacée par la loi des credo, des documents conciliaires, des ordres de disciplines ecclésiastiques et des chartes doctrinales;

la prêtrise d'Aaron a été changé en Conciles et Synodes et les Sacrificateurs en des prêtres, des ministres et des pasteurs

l'instruction de la Parole de Dieu a été transformée en instruction académique, au lieu du Saint Esprit comme instructeur et conseiller

les éléments de la Loi considérés comme superflus on été rejetés, mais certains rituels ont été modifiés subtilement,

le Tabernacle de Moise a été remplacé par ce qui est appellé des églises

Tout ceci pour maintenir un système religieux qui n'a plus aucune raison d'être.

tout ceci étant la triste condition du christianisme conventionnel, de toutes les dénominations, sectes, ou mouvements qui se disent ''chrétiens'' issus de l'Orthodoxie du Concile de Nicée en 325



la Loi de Moise incorporait une triple fonction:

- Morale, qui est décrite dans le Décalogue (les dix
commandements)

- cérémonielle, qui prescrit les applications du culte rendu à Dieu

- civile ou politique, qui règle les rapports de la vie nationale

Ces trois fonctions de la Loi sont intrinsèquement liées ensembles et indissolubles. On ne peut pas garder seulement un seul aspect de la Loi sans garder les deux autres, et annuler un seul de ces aspects, revient à annuler toute la Loi.

Cependant, Christ n'est pas venu détruire ou renverser la Loi, mais Il est venu pour l'accomplir en Lui-même afin de l'annuler pour nous qui la contenons par la foi en Lui (Mat 5.17; Rm 3.31)

Ainsi, toutes les structures sociales ou politiques ainsi que religieuses, sont abolies pour le chrétien authentique

Elles ne le sont toutefois pas pour ceux qui persistent à se justifier par la Loi.

Le Chrétien authentique, non conventionnel et non sectaire, est maintenant soumis à la seule règle de la foi et de l'amour (l'amour n'étant pas un ''sentiment'' mais un principe de renoncement ou de sacrifice)

lier le chrétien aux préceptes de la Loi de l'ancienne alliance comme l'organisation ecclésiale, ses rites, revient à le placer sous le fardeau de l'ancienne servitude après qu'il en fut libéré par la grâce. Le ''chrétien'' qui persiste à faire ceci renverse pour lui-même l'Evangile, nie son salut, rejete sa foi, et trahit Christ qui l'a délivré du fardeau et du châtiment de la Loi une fois pour toute (Marc 7.11-13; Ga 1.6-8; Ga 2.4, Ga 5.3: 3, 4, 24, 25; Ga 5.11-5; Phil 3.7-9)
Auteur : Crovax
Date : 08 déc.08, 09:31
Message : D'accord avec Wooden Ali et Fyne : le bien et le mal sont des concepts qui n'existent que dans l'espace qui se situe entre les hommes, mais pas dans l'homme lui-même. Ils constituent les compromis que chacun doit faire, puisque nous ne pouvons pas nous passer des autres, et que nous regardons avant-tout sur notre propre intérêt.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle souvent nous n'avons souvent pas d'autre choix pour ménager l'autre que de le traiter comme nous souhaiterions nous-même être traité ; c'est d'ailleurs une évidence que la Bible s'est appropriée : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse."

C'est pourquoi, parler de bien ou de mal n'a aucun sens si aucun autre être humain n'est impliqué dans mes actes. Je pense notemment au blasphème qui n'a pour cela aucune raison d'être interdit.
hermes a écrit :Ou encore un autre angle, par exemple pour sauver 20 personnes devons sacrifier une personne, est ce bien ou mal?
Je pense que pour parler en terme de bien ou de mal, il faut aller à la décision qui gêne le moins la vie en société. Toutefois, la réalité humaine est bien au delà d'un simple principe arithmétique ( 20 > 1 ).

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