Auteur : medico
Date : 02 juil.09, 03:08
Message : La résurrection: Paul contre Platon
L’APÔTRE Paul a parlé de la résurrection en 1 Corinthiens 15:35-58 et en 2 Corinthiens 5:1-10. Dans ce qu’il a écrit, suivait-il les idées de Platon et des philosophes grecs, qui enseignaient l’immortalité de l’âme, ou était-il en accord avec l’enseignement de Jésus et du reste des Écritures?
La brochure intitulée Immortalité de l’âme ou résurrection de l’individu: le point de vue de saint Paul avec référence spéciale à Platon (angl.), écrite en 1974 et qui a reçu l’assentiment de l’archevêque de l’Église orthodoxe grecque d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud, apporte à cette question une réponse révélatrice. Après avoir analysé la nature de la résurrection dans les passages mentionnés plus haut et les influences hellénistiques de l’époque, l’auteur arrive à la conclusion suivante:
“Platon enseigne que l’âme, séparée du corps, continue à vivre éternellement et sans fin. Pour Platon, l’âme est fondamentalement et intrinsèquement immortelle (...). Saint Paul n’enseigne pas une telle idée ni ne prétend le faire (...).
“L’apôtre Paul s’intéresse, non pas à l’immortalité de la psyché ou de l’esprit en tant que parties séparées et distinctes, mais à la résurrection du complexe corps-âme-esprit de l’homme, conséquence de la résurrection du Christ. La conception que Paul se fait du corps ressuscité n’a rien à voir avec le rappel à la vie de cadavres prisonniers de la tombe.
“On exprimerait mieux sa conception du corps ressuscité en parlant de transformation, de recréation et de reconstitution, par la puissance de Dieu, de l’unité de l’homme, de la même personne, de la personnalité, de l’organisme psychosomatique, du véritable individu psychophysique. Notre résurrection future aura lieu non parce que nous en avons le pouvoir naturel, mais parce que c’est le don royal de Dieu.”

Auteur : totocapt
Date : 02 juil.09, 10:26
Message :

medico a écrit : “Platon enseigne que l’âme, séparée du corps, continue à vivre éternellement et sans fin. Pour Platon, l’âme est fondamentalement et intrinsèquement immortelle (...). Saint Paul n’enseigne pas une telle idée ni ne prétend le faire (...).
“L’apôtre Paul s’intéresse, non pas à l’immortalité de la psyché ou de l’esprit en tant que parties séparées et distinctes, mais à la résurrection du complexe corps-âme-esprit de l’homme, conséquence de la résurrection du Christ. La conception que Paul se fait du corps ressuscité n’a rien à voir avec le rappel à la vie de cadavres prisonniers de la tombe.

Il est certain qu'il y a ici opposition entre platonisme et christianisme, car l'âme n'est pas immortelle par elle-même. Comme on peut le lire dans "L'Eglise orthodoxe" du hiérodiacre Gabriel: "... Dans la mort, l'unité de l'homme est brisée. L'âme se détache du corps, lequel 'retourne à la terre dont il fut tiré'. Pour les Pères de l'Église, la vie de l'âme devient alors entièrement dépendante du Saint-Esprit lui-même qui la maintient dans l'existence sans son corps ..." Pour ce qui est de la résurrection, une seule certitude: le corps sera recréé à partir de ses restes. Même s'il n'en reste qu'une seule particule, celle-ci sera suffisante pour recréer le corps (de gloire) de la personne humaine, au bénéfice du ressuscité...

Auteur : Rose
Date : 03 juil.09, 02:17
Message :

totocapt a écrit : Il est certain qu'il y a ici opposition entre platonisme et christianisme, car l'âme n'est pas immortelle par elle-même. Comme on peut le lire dans "L'Eglise orthodoxe" du hiérodiacre Gabriel: "... Dans la mort, l'unité de l'homme est brisée. L'âme se détache du corps, lequel 'retourne à la terre dont il fut tiré'. Pour les Pères de l'Église, la vie de l'âme devient alors entièrement dépendante du Saint-Esprit lui-même qui la maintient dans l'existence sans son corps ..." Pour ce qui est de la résurrection, une seule certitude: le corps sera recréé à partir de ses restes. Même s'il n'en reste qu'une seule particule, celle-ci sera suffisante pour recréer le corps (de gloire) de la personne humaine, au bénéfice du ressuscité...

Comment expliquez vous cette certitude ?

Et les corps dont il ne reste rien, n'ont donc pas droit à une autre vie

Auteur : medico
Date : 03 juil.09, 06:42
Message : l'indroduction de la bible de THOMPSON concernant le chapitre 37 commence comme cela.

le peuple d'ISRAËL rappelé à la vie et ramené dans son pays: vision ds ossements

voila le verset
¶ La main de l’Eternel fut sur moi, et l’Eternel me transporta en esprit, et me déposa dans le milieu d’une vallée remplie d’ossements.
me transporta en esprit
c'est une vision qui montre tout simplement que les juifs prisoniers a BABYLONE retournerons dans leur pays.
il faut lire le chapitre en entier pour ce faire une idée exacte .

voila un commentaire de la bible anotés sur cette question
1-14. La vision renfermée dans la première partie du chapitre XXXVII est la plus saisissante de cette partie, peut-être même de tout le livre d’Ézéchiel. Dieu venait de promettre à Israël le règne d’un nouveau David, le rétablissement national dans son pays, le renouvellement spirituel complet, enfin une ère de prospérité et de gloire. Mais Israël lui-même, où était-il ? Où le trouver encore sur la surface de la terre ? Quelques colonies dispersées en pays païen, voilà tout ce qu’il en restait aux yeux de la chair. Aussi, à l’ouïe des promesses d’Ézéchiel, ses auditeurs lui répondaient-ils : « Notre espérance n’est plus ; nous sommes perdus. » En réponse à cette expression du plus complet découragement, l’Éternel fait assister en quelque sorte le peuple à sa propre résurrection nationale et spirituelle. Il ne s’agit donc pas, dans ce tableau, d’après l’explication du prophète lui-même (v. 11 et 12), de ce qu’on appelle ordinairement la résurrection des morts. L’on ne peut pas même dire que le prophète fasse allusion à cet événement. La résurrection décrite est celle des Israélites seulement, et il est fort douteux que la notion de la résurrection des corps fût assez généralement répandue pour qu’il en tirât le sujet de son tableau.

— Il décrit d’abord l’état actuel, en apparence désespéré, du peuple, sous l’image d’ossements entièrement desséchés (v. 1-3) ; puis le passage de ces ossements à l’état de corps inanimés (v. 4-8) ; enfin l’entrée de la vie dans ces corps (v. 9 et 10). La vision est suivie de son explication (v. 11-14).

Auteur : medico
Date : 06 août09, 04:31
Message : “ Quoique hostile à la culture gréco-romaine païenne, le christianisme a quand même absorbé beaucoup de philosophie classique. ” — The Encyclopedia Americana.
PARMI ceux qui ont exercé une influence décisive sur la pensée “ chrétienne ”, “ saint ” Augustin tient une place indiscutée. Selon une encyclopédie (The New Encyclopædia Britannica), la “ pensée [d’Augustin] fut le creuset dans lequel la religion du Nouveau Testament fut complètement amalgamée avec la tradition platonicienne de la philosophie grecque ; c’est aussi par elle que le résultat de cet amalgame fut transmis au catholicisme du Moyen Âge et au protestantisme de la Renaissance ”.
L’héritage laissé par Augustin perdure en effet. Parlant de la philosophie grecque et de l’ampleur de son influence sur la chrétienté, Douglas Holden a écrit : “ La théologie chrétienne est à ce point imprégnée de philosophie grecque qu’elle a produit des individus dont la pensée est à 90 % grecque et à 10 % chrétienne. ”

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