Résultat du test :
Auteur : Arghmen
Date : 08 avr.13, 00:34
Message : Bonjour,
La lecture du livre "La névrose chrétienne" du Dr Pierre Solignac (lui-même chrétien) m'a ouvert les yeux sur ce que je vis.
Je ne tiens pas à généraliser sur ce qui suit, chacun réagit différemment, la sensibilité et la perméabilité n'est pas forcément indentique d'un individu à l'autre. Et tout n'est pas forcément uniquement la faute de la religion, d'autres éléments extérieurs peuvent interférer. Je parlerai de mon vécu pour le mettre en parallèle avec les cas rencontrés par le Dr Solignac.
J'ai bientôt 40 ans et j'ai reçu une éducation très empreinte de religion chrétienne protestante (cours bibliques, messe du dimanche) Mon sentiment ? Aujourd'hui je me sens étouffé à l'intérieur, écrasé, castré, dévoré par une culpabilité omniprésente pour le moindre de mes actes et pensées. Je me suis construit sur une liste d'interdits, suivie de près par des promesses de feu et d'enfer, de jugement dernier imminent, le tout dans une ambiance familiale triste, résignée. Dans mon esprit c'est en permanence des "c'est bien"/"c'est pas bien", je me livre une bataille continuelle, je m'épuise. Je me sens à l'aise ni avec une religion, ni sans. Et je continue de souffrir intérieurement. J'aimerais retrouver une "innocence", mais ce "poison" est si incrusté en moi que je le vois souvent comme un "remède".
J'ai développé plusieurs phobies et des troubles psychosomatiques, je me considère cependant chanceux de ne pas être tombé dans la psychose. Je me sens toujours immature, comme un enfant à qui on n'aurait jamais permis de grandir.
J'ai été et je suis chrétien malgré moi, et plus j'avançais en âge plus j'allais à l'opposé des dogmes et interdits, il y a une logique à cela, la répression qu'exerçait sur moi l'enseignement que j'ai reçu m'a amené sur des sentiers que je n'aurais sans doute jamais empruntés. Les frustrations et tout ce qui a été condamné plus que de raison finissent par jaillir pour exploser à la gueule du premier plus faible que soi venu. Je comprends pour l'avoir vécu, et ceci est juste mon sentiment personnel, que beaucoup de chrétiens et autres religieux en viennent à la pédophilie.
J'ai beaucoup cherché dans les spiritualités alternatives un substitut plus cool à la rigueur chrétienne, j'en suis revenu avec beaucoup de déceptions. Je suis passé d'un ésotérisme à un autre, en revenant régulièrement par le christianisme tout en repentance en espérant émouvoir Jésus. Rien, juste un silence, une indifférence. Rien ne semble pouvoir remplacer ce qui me manque. Rien ne semble pouvoir remplacer ce qui m'a été pris.
Je suis passé par une dépression majeure il y a une dizaine d'années, aujourd'hui je ne désespère plus, je souffre simplement. Cependant, je me dis que ce qui a été lié peut être délié.
Peut-être êtes-vous passé par là, peut-être pourrez-vous m'aider à me "libérer".
Pour finir, voici quelques passages tirés du livre du Dr Solignac, "La névrose chrétienne".
Merci de m'avoir lu.
**
L'impossibilité qu'a ce garçon à se considérer comme une personne homogène et autonome, ayant ses définitions propres, est une autre caractéristique de la névrose chrétienne. Il a appris un code qu'il ne faut pas transgresser et son attitude névrotique est particulièrement marquée. Il n'a pas confiance en lui et n'a pas de système de valeurs personnel. Il est entièrement dépendant de ce que l'autre pense de lui. Consciemment il refuse de s'écraser devant lui mais le résultat est le même. Il ne pense et n'agit jamais en fonction de lui-même, mais seulement en fonction des autres, ou des personnages qu'il représente. Bloqué dans son angoisse et son agressivité, il tourne en rond, incapable de réfléchir sur lui-même, incapable de s'accepter et encore moins de s'aimer. Le passage à l'autonomie adulte est impossible. Il ne peut s'impliquer dans sa propre évolution et dans sa responsabilité. Son moi est régi par des règles extérieures qu'il ne peut intérioriser.
Le grand chrétien lisse a trouvé la solution. Il ne se met jamais en question et vit apparemment à l'aise dans sa cuirasse sans s'occuper de savoir ce qui se passe à l'extérieur. Tant pis si les autres s'y cassent les dents. Combien de ces chrétiens admirables ont fait de leurs enfants des adultes immatures, fragiles, incapables de s'accepter, irresponsables et agressifs, toujours à la recherche d'une image identifiable qui les prenne en charge.
Je veux dire qu'une éducation fondée sur le péché entraîne, chez celui qui la subit, des attitudes stéréotypées, qui font qu'il retombe toujours dans les mêmes problèmes. La confession telle qu'elle est pratiquée favorise au maximum la névrose chrétienne, car elle est infantilisante et superficielle.
D'autres se construisent un surmoi artificiel, bien rigide et bien moralisant, et deviennent intégristes ou anti-intégristes, à moins qu'ils ne soient Témoins de Jéhovah ou parachutistes, ce qui leur permet d'extérioriser leur angoisse et leur agressivité. D'autres enfin deviennent phobiques. Ils sont victimes de peurs irraisonnées, obsédantes, angoissantes, ont peur du vide et de l'espace, peur d'être enfermés, peur de rougir, etc... Leur angoisse et leur agressivité rentrée se retournent contre eux et, comme le dit Freud, "détériorent les lignes de force de leur personnalité".
Toujours tendus ils attendent plus ou moins consciemment la juste punition de leur iniquité. Ils ne supportent pas le regard de l'autre qui les critique et les juge sans arrêt. Ils ont des vertiges dans la rue (vertige est d'ailleurs le mot inexact. C'est une impression de vide dans la tête avec peur de tomber). Ils sont oppressés, ont des palpitations et des nausées. Ils se sentent perpétuellement agressés. Certains justifient cette impression par le fait qu'ils sont incompris et qu'ils ne sont acceptés et aimés par personne. Il est dommage que la confession ne guérisse pas ces symptômes phobiques qui sont l'extériorisation d'une angoisse profonde.
L'éducation chrétienne repose essentiellement sur l'angoisse et la peur, le manque de confiance en la nature humaine, le mépris du corps, de la sexualité et de la femme en tant qu'être sexué. Très tôt elle développe la peur du péché et plus particulièrement la peur du péché mortel.
En fait de telles attitudes reposent sur la difficulté primordiale dont l'éducation chrétienne est responsable : la difficulté à s'aimer soi-même et à s'accepter. Elle construit des surmois fragiles qui ne sont que l'intériorisation d'une loi extérieure rigide et coercitive. Le "chrétien traditionnel" est construit du dehors et non pas du dedans.
Les manifestations de la libido refoulée sont multiples : Phobies qui sont des peurs irraisonnées, obsédantes, angoissantes comme l'agoraphobie, peur morbide du vide et de l'espace, claustrophobie, peur d'être enfermé, ereutophobie, peur de rougir, etc... Rites obsessionnels caractérisés par une série de gestes que le sujet se sent obligé d'accomplir sous peine d'avoir un sentiment d'angoisse insupportable. Plus simplement symptômes physiques variés, pouivant s'organiser et s'organiciser : gastralgies, gastrites, ulcères de l'estomac, spasmes coliques, colites aigües ou chroniques, manifestations cardiaques, respiratoires ou cutanées, voire impuissance ou asthénie névrotique témoignant du blocage de l'énergie psychique.
Comment maintenir un tel équilibre en étant éduqué dans une relativation légaliste à des normes extérieures à nous-mêmes, sous le regard d'un Dieu qui nous aime, mais qui à l'heure du jugement dernier nous demandera des comptes. L'angoisse du péché, le manque de confiance en notre propre nature, le mépris de notre corps et de ses instincts, construisent un surmoi névrotique qui est un écran opaque, inhibant toute créativité personnelle, rendant impossible toute relation vraie avec autrui, et empêchant de découvrir l'autre dans sa dimension profonde, dans sa destinée de sujet, dans sa spontanéité irréductible. Autrui n'est là que pour répondre à nos besoins et comme support à nos illusions.
L'Église est en partie responsable de la société inhumaine dans laquelle nous vivons par l'éducation qu'elle dispense. Par l'inhibition, le refoulement et l'angoisse, elle crée des adultes tendus, insatisfaits et culpabilisés, incapables de s'aimer et de s'accepter. Beaucoup de comportements anti-sociaux ou simplement nuisibles au bon équilibre du groupe sont dus à une sexualité mal intégrée et déséquilibrée.
Freud estime que le commandement : "Aime ton prochain comme toi-même" ne tient pas compte de l'agressivité naturelle de l'homme et représente le type même du procédé anti-psychologique du surmoi collectif. Il ne permet qu'une seule satisfaction : "la satisfaction narcissique de pouvoir nous estimer meilleurs que les autres". Freud critique aussi le fait que les religions s'appuient sur la promesse d'un au-delà meilleur. Il écrit : "Tant que la vertu ne sera pas récompensée ici-bas, l'éthique, j'en suis convaincu, prêchera dans le désert". Freud pense que le message chrétien est facteur de névrose et d'angoisse car il exige de l'homme une attitude qui ne lui est pas naturelle. 
Une éducation névrotique inscrite cérébralement pendant des années, doit entraîner chez ceux qui l'ont subie, des modifications biologiques profondes.
- Quand je suis venu vous voir j'avais peur de tout. Je me sentais toujours coupable et jugée par le regard des autres. Je me répétais ce que m'avait souvent dit la Supérieure de l'Institution où j'a été élevée. : "Ce qui ne coûte rien ne mène pas à grand-chose". Tendue et insatisfaite je tentais sans cesse de me rapprocher de la perfection. Depuis que je suis en psychothérapie j'ai compris ce que mon éducation avait d'artificiel et d'anormal. Il est impossible de passer sa vie à essayer de ressembler à la Vierge Marie, à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et à tous les saints du Paradis. Un jour ou l'autre on craque comme la Supérieure admirable dont je vous parlais. (Après une dépression nerveuse elle a quitté les ordres). Omnibulée par cet enseignement de l'absolu, je n'existais pas en dehors de mes bonnes actions et de mes actes charitables. Je voulais à tout prix entendre dire : "Regardez comme cette jeune fille est bien élevée, gentille et charitable". Je vivais à travers les jugements et les regards des autres. Je commence à m'accepter et à avoir confiance en ce que je pense, ce que je sens et ce que je crois. Je ne me demande plus ce qu'aurait fait tel ou telle autre à ma place. Le plus étonnant c'est qu'avant ce changement je me croyais ouverte et charitable. En fait j'étais intolérante et agressive. J'avais la vérité, et au nom de cette vérité je condamnais tous ceux qui ne pensaient pas comme moi ! - Que voulez-vous dire par voir avec les yeux des autres ? - J'ai appris le sens du relatif. J'ai compris que nous sommes conditionnés par notre éducation, notre mode de vie, notre milieu culturel. Mes relations avec les autres ont complètement changé. Leur découverte me passionne. Je sais maintenant ce que veut dire "être décentré de soi-même". J'aime discuter avec des gens qui ne pensent pas comme moi. J'essaie de me mettre à leur place et de comprendre leur point de vue. J'ai l'impression d'avoir été aveugle et sourde, enfermée dans un monde infernal où la communication n'existait pas. Le dialogue avec les autres a remplacé mon obsédant monologue intérieur. Cette jeune fille a gardé ses convictions religieuses. Elle fait partie d'un groupe d'étudiants qui étudie les bases d'une nouvelle spiritualité et s'occupe de l'action catholique dans l'École de commerce où elle est entrée cette année. L'éducation doit être basée sur le dialogue et la communication. Quel est le sens exact de ces termes que beaucoup emploient sans en connaître exactement le sens ? "Communiquer" c'est d'abord écouter et comprendre la parole de l'autre, ce qu'il croit, ce qu'il pense. C'est aussi dire ce que nous sommes, ce que nous pensons, ce que nous croyons. Toute vraie communication repose sur le respect et l'amour de l'autre, sur le respect et l'amour de nous-mêmes. Elle permet d'abandonner l'attitude immature qui fait prendre son seul point de vue en considération. Elle est l'apprentissage de l'effort pour écouter et de l'effort pour se faire comprendre. Elle implique réciprocité constante et mise en cause de soi-même. Elle est de ce fait une vivante exigence qui met en question notre propre authenticité. Elle exige le dépassement du signe et de l'intelligence du signe vers une signification, et vers une symbolique ouverte. L'amour de soi et l'amour de l'autre se rencontrent et permettent à chacun d'assurer son être propre, son temps propre et sa responsabilité.
L'Église actuelle doit accepter de "mourir à elle-même", en perdant sa structure névrotique et son surmoi écrasant, si elle veut retrouver le contact avec le monde d'aujourd'hui.
En niant l'importance de la pulsion sexuelle, de son épanouissement, de sa réalisation, l'éducation chrétienne crée une inhibition de l'énergie psychique, du tonus mental, et du plaisir à vivre en général. Combien de chrétiens castrés a-t-elle ainsi créés, qui, coincés entre le désir et la défense, vivent dans la peur de tout. Phobiques, angoissés, parfois physiquement malades ou impuissants, ils mènent de petites vies, psychologiquement étriquées, construisant jour après jour leur salut éternel à coup de bonne conscience. Adulte, le chrétien est confronté à une contradiciton permanente. Il doit vivre une parole d'amour dans un monde ou seuls le patrimoine, l'argent et l'héritage sont respectés par tous, y compris par la majorité des prêtres et la hiérarchoie cléricale.
 Auteur : Andalou
Date : 09 avr.13, 02:38
Message : Tu as reçu une éducation très protestante ? pourquoi emploie tu alors le mot messe nettement catholique ? tu aurais du dire culte... Voila qui est louche  
 
Les mots ont leur importances et le choix d'un mot en dit long. En l’occurrence j'en déduis qu'un "protestant" qui dirait messe au lieu de culte est un bien étrange protestante ... 
Sinon cet article n'apporte rien qu'on entende à longueur d'années : le vilain christianisme source de tout les maux de l'occident, voir du monde.
Moi qui pensait que c'était plutôt la déchristianisation  
 
L'éducation chrétienne repose essentiellement sur l'angoisse et la peur, le manque de confiance en la nature humaine, le mépris du corps, de la sexualité et de la femme en tant qu'être sexué. Très tôt elle développe la peur du péché et plus particulièrement la peur du péché mortel.
Blablabla
 Auteur : Coeur de Loi
Date : 09 avr.13, 04:36
Message : J'espère que tu guériras.
Je crois que tu as des angoisses existentielles, comme beaucoup de gens qui font une dépression.
Auteur : Arghmen
Date : 09 avr.13, 05:26
Message : Andalou a écrit :Tu as reçu une éducation très protestante ? pourquoi emploie tu alors le mot messe nettement catholique ? tu aurais du dire culte... Voila qui est louche  
  
Tu as raison, je n'ai pas employé le bon terme. Rien de louche. Tu sembles être chrétien, certains parmis eux ont tendance à voir le diable partout, alors non je ne suis pas au service du diable.
Sinon cet article n'apporte rien qu'on entende à longueur d'années : le vilain christianisme source de tout les maux de l'occident, voir du monde.
Au début de mon message je dis bien que je ne tiens pas à généraliser, tu aurais dû le voir toi qui est si sensible aux détails. Ceci est juste mon témoignage, mis en parallèle avec les déductions du Dr Solignac. Je ne peux pas savoir ce que vivent intérieurement ceux qui ont Jésus dans leur coeur, je peux juste témoigner que le christianisme a été pour moi un poison, et l'est toujours. Peut-être qu'il est remède pour d'autre. Tout dépend de la personne qui reçoit cet enseignement, certains sont plus perméables et impressionnables que d'autres. Tout le monde ne réagit pas pareil.
Moi qui pensait que c'était plutôt la déchristianisation  
 
Tu penses que c'était mieux avant ? Qu'est-ce qui te fait penser ça ?
Blablabla
Merci pour le mépris.
 Auteur : l'hirondelle
Date : 09 avr.13, 10:40
Message : L'éducation chrétienne repose essentiellement sur l'angoisse et la peur, le manque de confiance en la nature humaine, le mépris du corps, de la sexualité et de la femme en tant qu'être sexué. Très tôt elle développe la peur du péché et plus particulièrement la peur du péché mortel.
+
Ceci est une généralisation abusive. Ce n'est pas parce que certains chrétiens élèvent leurs enfants comme ça que c'est le cas de tous.
 Auteur : fabian
Date : 09 avr.13, 11:12
Message : Tu peux peut être porter un geste symbolique fort en remerciant ce que tu as reçu de bon, rendre aussi ce qui ne t'appartiens pas et qui a pu te rendre malheureuse ....il n'y a pas d'âge pour naître à soi courage
Auteur : medico
Date : 09 avr.13, 19:33
Message : l'hirondelle a écrit :+
Ceci est une généralisation abusive. Ce n'est pas parce que certains chrétiens élèvent leurs enfants comme ça que c'est le cas de tous.
je suis bien d'accord avec ta remarque.
 Auteur : Arghmen
Date : 09 avr.13, 20:32
Message : l'hirondelle a écrit :Ceci est une généralisation abusive. Ce n'est pas parce que certains chrétiens élèvent leurs enfants comme ça que c'est le cas de tous.
J'ai tendance à penser que les chrétiens bien dans leur peau sont ceux qui ne respectent pas forcément les préceptes de Jésus. C'est ce que j'ai souvent remarqué autour de moi. Ceux qui ont eu la chance de ne pas être traumatisé dans leur enfance par la parole de Dieu. J'ai aussi remarqué que les chrétiens les plus "saints" sont ceux qui passent leur temps à juger les comportements non chrétien des autres et à les sermonner.
Pour le Dr Solignac, qui je le rappelle est chrétien, le christianisme a été une révolution qui n'est jamais née :
L'attitude de  Jésus menaçait l'équilibre social et religieux du judaïsme du premier siècle. Son autorité et sa liberté expliquent les conflits provoqués par sa parole qui ont finalement conduit à sa condamnation. Son message a été celui de l'antinévrose. Face à une société rigide, légaliste et méprisante il a montré que seuls la communication, l'amour et le respect des hommes quels qu'ils soient, menaient à Dieu. Son message n'est pas celui de la peur, de l'angoisse ou de la culpabilité. Il est celui d'un homme libre, n'acceptant aucun compromis, et préférant transgresser, plutôt que d'obéir à une loi coercitive et infantilisante. Il est incompréhensible qu'un tel message ait donné naissance à une Église névrosée dont l'attitude est un perpétuel compromis.
D'après lui le message de Jésus n'est pas celui de la peur, de l'angoisse et de la culpabilité, et pourtant ! Pourquoi autant de menace de géhenne, de paroles dures ? Comment ne pas avoir peur d'aller direct dans la géhenne ? Comment prendre l'enseignement de Jésus du bon côté si il y a un bon côté, ceci sans le trahir ? 
Comment ne pas sombrer dans la névrose ? Partout il est question de péché et de punition, Jésus n'a t-il pas dit : "Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne." La peur du péché est partout omniprésente. C'est tout le temps ne fais pas ça, ne pense pas ça sinon c'est la géhenne.
Y a-t-il parmis vous quelqu'un qui s'est débarrassé du vieil homme en lui ? Y a-t-il parmis vous une personne qui possède le minimum requis de foi pour déplacer une montagne ? Y a-t-il parmis vous une personne capable de faire les miracles que Jésus a fait, comme il l'a dit ?
Qu'est-ce qui prouve que Jésus dit vrai si personne n'est capable d'appliquer ce qu'il a pourtant affirmé ? N'êtes-vous pas ses disciples, réconforté et habité par le Saint-Esprit ? 
Pourquoi la foi impérativement ? Pourquoi faut-il croire sans voir ? Pourquoi Jésus n'est pas venu à notre époque, là où il aurait été visible par tous, lui et ses miracles ? Pourquoi une fois ressuscité il ne s'est pas montré à tous ?
Comment aimer son ennemi ? Fallait-il aimer les nazis à une certaine époque ? 
Jésus ne donne-t-il pas toutes les règles à suivre pour se faire exploiter par son prochain ou par l'Eglise ou l'Etat ?
 Auteur : medico
Date : 09 avr.13, 20:50
Message : si il se disent chrétiens et ne respectent pas les principes du christianisme ils devraient avoir une mauvaise conscience.à moins quelle sois marqué au fer rouge.
(1 Timothée 4:1, 2) [...] , 2 par l’hypocrisie d’hommes qui disent des mensonges, étant comme marqués au fer rouge dans leur conscience  [...]
Auteur : felixcvh
Date : 10 avr.13, 19:43
Message : Arghmen a écrit : ....... J'ai bientôt 40 ans et j'ai reçu une éducation très empreinte de religion chrétienne protestante (cours bibliques, messe du dimanche) Mon sentiment ? Aujourd'hui je me sens étouffé à l'intérieur, écrasé, castré, dévoré par une culpabilité omniprésente pour le moindre de mes actes et pensées. Je me suis construit sur une liste d'interdits, suivie de près par des promesses de feu et d'enfer, de jugement dernier imminent, le tout dans une ambiance familiale triste, résignée. Dans mon esprit c'est en permanence des "c'est bien"/"c'est pas bien", je me livre une bataille continuelle, je m'épuise. Je me sens à l'aise ni avec une religion, ni sans....... 
Je reconnais dans ce que vous écrivez des situations dont j'ai été le témoin involontaire. Je n'ai cependant pas vécu le problème que vous décrivez, car je suis et j'ai toujours été un chrétien protestant atypique : rebelle envers cette forme de rigorisme/dualisme "bien/mal" caractérisant une certaine forme du protestantisme. Je pense qu'il est coutume, dans beaucoup d'assemblées, d'opposer systématiquement "ce qui est bien" et "ce qui est mal", sans pour autant proposer de solution(s) alternative(s). Jésus n'a jamais été conformiste !
 Auteur : Eureka
Date : 22 juin13, 00:49
Message : Bonjour Arghmen,
Votre message est bouleversant, parce que vous parlez avec votre coeur.
J'ai aussi vécu ce que vous dites, et ai lu "La névrose chrétienne" peu après sa parution. J'ai ressenti alors une compréhension qui m'a fait du bien.  
La solution, c'est distinguer la lettre qui tue (le légalisme tjs présent dans les églises) de l'Esprit qui vivifie.  La religion a légitimisé les croisades, les tueries, les pires barbaries (Gott mit Uns, etc.)  La religion mal comprise a pris la place de l'amour.  C'est la violence mentale, la manipulation des autres, le non-respect à l'intérieur de la religion qui engendre la névrose.  
Jésus s'emportait contre l'hypocrisie des Pharisiens.  Il y a tjs des Pharisiens aujourd'hui pour qui la lettre surpasse l'Esprit, et la loi surpasse l'Amour.
Cependant, on peut se libérer de ce carcan.  
Je viens d'entamer un livre libérateur, parce qu'il explique cette distinction justement, je ne suis qu'au tiers et déjà j'ai le sentiment d'avoir mis le doigt sur une mine d'or: à tout moment, je m'émerveille de mieux comprendre et j'ai hâte de l'appliquer.
Il s'agit du Principe Lol²a, de René Egli, Editions d'Olt (amazon.fr).  En sous-titre: "La Perfection du Monde".  Je n'attends pas de l'avoir tout lu pour vous en parler, car dès maintenant, il soulage tellement et si simplement !
Tous mes souhaits de bonheur et de "réal"isation vous accompagnent. Eureka
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 03:23
Message : Arghmmen,
Moi aussi, j'ai été élevé avec beaucoup d'interdits (basés uniquement sur l'interprétation humaine). Chez les Témoins de Jéhovah, j'ai vécu une période ou on ne pouvait pas avoir de fréquentations du "monde", ou je ne pouvais pas aller au cinéma, ou je ne pouvais pas être seul avec une autre fille de mon age (sans qu'on ait la remarque du "attention au sexe!"), je ne devais pas faire de longues études, etc etc... Ce ne sont pas les TJ qui enseignaient cela, ce n'était que mes parents qui avaient interprété cela à leur manière !
Moi aussi, aujourd'hui, je ressens (à moindre échelle) ce que tu ressens et j'ai 45 ans !!!
Je fais des rêves bizarres (mort par une créature spirituelle, je rêve de voir les bêtes de l'apocalypse...) et je me réveille souvent en sueur...Et ma femme, qui est protestante me dit qu'elle n'a pas connu ca, que sa religion est très tolérante (Eglise réformée), ce que je constate, c'est vrai...
Dis toi que , dans chaque religion, il y a du bon et du mauvais et que Dieu regarde les coeurs et les intentions du coeur, pas la religion !
Dis toi aussi que c'est Dieu qui doit te diriger, par des humains !
Je te souhaite de tout coeur d'être en paix avec toi même, aujourd'hui pour moi, je trouve cette paix dans ma faille et dans la Bible que je lis tous les jours (je t'invite à faire de même surtout la vie de Jésus qui nous apprend beaucoup sur l'amour de Dieu, de Jésus pour le genre humain,, mais aussi pour la tolérance dont Jésus a fait preuve...).
Que Dieu te garde et te préserve.
Auteur : medico
Date : 22 juin13, 04:06
Message : pas aller au cinéma .tu exagéres .
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:10
Message : medico a écrit :pas aller au cinéma .tu exagéres .
Et non, Alain, je n'éxagère pas... e ne te le jurerais pas, ni te le promettrais pas, mas ce que je dis est vrai. Mes frères et soeurs aussi ont subi cela.
 Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:12
Message : Tu le sais mieux que personne, Alain, il y a de l'extrémisme partout... Et je l'ai subi de plein fouet.
Je n'en veux pas à mes parents, car cette éducation là m'a fait telle que je suis, mais je souffre beaucoup certaines fois... Crois moi ! Mais cela ne regarde que moi et "j'ai de la force par l'intermédiaire de celui qui me donne de la force".
Auteur : medico
Date : 22 juin13, 04:14
Message : alors stp ne généralise pas.
entre interdire  d'allé voir certains films et interdire d'allé au cinéma il y une marge.
toi qui a des enfants tu  les autorise a voir un film porno  ?
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:19
Message : medico a écrit :alors stp ne généralise pas.
entre interdire  d'allé voir certains films et interdire d'allé au cinéma il y une marge.
toi qui a des enfants tu  les autorise a voir un film porno  ?
1°) je ne généralise pas, je dis que dans toutes les religions, il y a de l'extrémisme par des mauvaises compréhensions (ou parce que parfois, ca arrange aussi!)...
2°) Je n'ai jamais demandé à vouloir regarder un film porno... Il me semble que c'était un film de science fiction "Star Trek"... Y a rien de porno la dedans hein ?
Mais bon, vous êtes libre de croire ou pas, on a tous le libre arbitre. Par contre, ne jugez pas !
 Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:23
Message : Et il y a bien d'autres choses que mes parents m'ont demandé de faire hein ? et qui n'a rien a voir avec les TJ, c'est ce que je voulais démontrer a Arghmen...
Comme par exemple, donner mon salaire entier à mes parents tous les mois et me voir refuser que j'achète une petite chaîne hifi pour écouter la musique dans ma chambre ou encore de refuser de mettre au mur de ma chambre une photo d'une formule 1 parce que c'est de l'idôlatrie !!!
Oui, Alain, j'ai subi ca...Et a mes enfants, JAMAIS je ne refuserais ca !
Auteur : medico
Date : 22 juin13, 04:23
Message : je ne juge pas mais tout parents regardent quand même le bien de se enfants. tu n'es pas mort de ne pas avoir vu se film que je sache.
 mes parents qui n'étaient pas tj m'ont interdit certaines choses.tout comme d'autres parents d'ailleurs.
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:26
Message : medico a écrit :je ne juge pas mais tout parents regardent quand même le bien de se enfants. tu n'es pas mort de ne pas avoir vu se film que je sache.
 mes parents qui n'étaient pas tj m'ont interdit certaines choses.tout comme d'autres parents d'ailleurs.
Je suis d'accord avec toi. Cela relève de l'éducation parentale. Mais tout comme mes parents, ils mélangeaient un peu les deux... Parce que ca les arrangeait. Et comme je le disais plus haut, je ne leur en veux pas, ils ont fait ce qu'ils ont cru bon de faire (et moi même, j'ai aussi des carences au niveau de l'éducation de mes enfants), Mais j'ai souffert de cette solitude à l'école, chez moi et j'en souffre encore...
Mais je ne reproche rien a mes parents.
 Auteur : medico
Date : 22 juin13, 04:29
Message : moi non plus ils ont fait selon leurs moyens et leurs conscience.
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:32
Message : Quand j'ai l'esprit négatif, j'ai toujours en tête ce verset biblique : ""Il n'y a pas de peur dans l'amour; au contraire, l'amour parfait chasse la peur, car la peur implique une punition. Celui qui éprouve de la peur n'est pas parfait dans l'amour." (1 Jean 4:18)
Et ca me fait du bien.
Auteur : Anonymous
Date : 22 juin13, 04:33
Message : medico a écrit :moi non plus ils ont fait selon leurs moyens et leurs conscience.
Tout à fait et aussi selon leur époque.
 Auteur : VENT
Date : 04 juil.13, 12:58
Message : Bonjour à tous 
Je voulais pas répondre à ce sujet que j'avais vu depuis longtemps et ce soir je suis tombé par hasard sur la réponse de franck et j'ai remonté jusqu'au début pour examiner le récit de Arghmen que je salut en passant. 
Alors franck tu cites 1 jean 4:18 comme une formule magique qui guérie les angoisses. Mais ma réalité est tout autre, sans remettre en question ce principe biblique qui s'applique à ceux qui pratique l'amour agapê, car je pourrai me répéter ce verset en permanence toute la journée que ça ne changerai rien à la peur que j'ai au ventre chaque jour de ma vie suite au traumatismes produit par les actes de torture que j'ai subi de mes parents. Je souffre tout les jours pour lutter contre cette psychose qui me pousse à commettre des horreurs, j'en parle pas car vous ne voudriez plus m'adresser la parole, mais bon je n'ai commis aucun délit je vous rassure.  

  Pourtant des millions d'humains vivent cela chaque jour, il ne faut pas s'étonner qu'on apprenne de temps en temps qu'un individu a commis un ou des meurtres atroces. J'arrête là parce qu'il suffirait qu'un meurtre soit commis dans mon cartier, les gendarmes rappliqueraient illico chez moi me passer les menottes parce que vous savez bien que les forums sont surveillé par la police et heureusement. Cela dit il y a un faussé entre mes traumatismes et le passage à l'acte et c'est tant mieux pour moi. 
Alors pourquoi je dis tout celà ?
Parce que les religions n'ont absolument rien a voir avec toutes ses angoisses,peur, complexes, sentiment d'infériorité, névroses et troubles psychologique de toute sorte. 
Tout ses désordres psychologique ne sont que le vécu de nos parents (plus ou moins malade eux aussi) qu'ils nous transmettent "inconsciemment" dans l'éducation qu'ils nous impose.  Alors pour dissimiler leur propre traumatismes ils ont recours (toujours inconsciemment) aux choix qu'ils feront pour transmettre leur vécu, c'est une loi immuable que personne ne peut échapper.
Que le choix se porte sur la religion ou la politique. Mais prenons l'exemple de la religion, un parent retiendra (inconsciemment) le principe biblique qui fera souffrir son enfant parce que lui (le parent) n'a pas eu la chance de recevoir une éducation religieuse (grosso modo) il pensera appliquer la meilleur justice à son enfant sans avoir compris qu'il était lui même (le parents) dans l'obligation d'enseigner son enfant c'est à dire lui expliquer le principe juste qui ressort de la parole de Dieu, avant d'appliquer la sanction sur son enfant. 
Ainsi le parent à la conscience tranquille en pensant sanctionner son enfant sur les principes juste de la bible et s'autoriser de supprimer toutes sorties et loisirs à son enfant, voir le fouetter dans son sommeil ou sous la douche jusqu'à perdre connaissance parce que la bible conseille aux pères de fouetter son fils qui a la folie est dans son coeur.  (Pr 22:15). —( Proverbes 13:24) - 
23:13 Ne refuse pas la discipline au garçon. Si tu le frappes avec le bâton, il ne mourra pas. 14 Toi [donc], tu dois le frapper avec le bâton, pour délivrer son âme du shéol
Alors c'est vrai je ne suis pas mort, je suis à moitié cinglé mais toujours en vie, ça me fait une belle jambe  
 
Dans ce principe biblique il n'y a pas l'idée de frapper l'enfant jusqu'à la mort au contraire, il est dit "il ne mourra pas" il est clair que l'amour équilibré d'un père doit le contrôler et non pas être contrôler par le bâton.
C'est le même principe pour enseigner ses enfants sur leurs fréquentations et les principes justes de la parole de Dieu. Toutes les religions enseignent les principes juste de la bible et de nombreux enfants comprennent les commandements de Dieu quand ils sont enseignés avec l'amour qui est dû aux enfants. 
Quand j'étais jeune papa j'enseignais les principes bibliques à mes enfants. Alors que j'insistais sur une règle que mes enfants ne semblaient pas comprendre, mon épouse non croyante me dit soudain : "on enseigne pas ce que l'on dit on enseigne ce que l'on est "  ça ma fait l'effet d'une claque, non pas que c'était déplacer que mon épouse me dise celà, car j'ai réalisé qu'elle avait entièrement raison, c'est par les actes que l'on enseigne tout ce que l'on veut, ça ma fait penser quand Jésus a laver les pieds de ses disciples pour leur enseigner qu'ils ne devaient pas chercher à être supérieur aux autres mais se ceindre pour servir les autres - Jean 13:1-20
 Auteur : oscar
Date : 04 juil.13, 13:11
Message : 
 excellent commentaire vent .
 Auteur : Martur
Date : 04 juil.13, 15:09
Message : Le problème vient de l'éducation des parents... moi qui suis papa, je sens bien l'énorme responsabilité que j'ai vis-à-vis de ma fille.
Auteur : Anonymous
Date : 04 juil.13, 21:34
Message : VENT a écrit :Bonjour à tous 
Je voulais pas répondre à ce sujet que j'avais vu depuis longtemps et ce soir je suis tombé par hasard sur la réponse de franck et j'ai remonté jusqu'au début pour examiner le récit de Arghmen que je salut en passant. 
Alors franck tu cites 1 jean 4:18 comme une formule magique qui guérie les angoisses. Mais ma réalité est tout autre, sans remettre en question ce principe biblique qui s'applique à ceux qui pratique l'amour agapê, car je pourrai me répéter ce verset en permanence toute la journée que ça ne changerai rien à la peur que j'ai au ventre chaque jour de ma vie suite au traumatismes produit par les actes de torture que j'ai subi de mes parents. Je souffre tout les jours pour lutter contre cette psychose qui me pousse à commettre des horreurs, j'en parle pas car vous ne voudriez plus m'adresser la parole, mais bon je n'ai commis aucun délit je vous rassure.  

  Pourtant des millions d'humains vivent cela chaque jour, il ne faut pas s'étonner qu'on apprenne de temps en temps qu'un individu a commis un ou des meurtres atroces. J'arrête là parce qu'il suffirait qu'un meurtre soit commis dans mon cartier, les gendarmes rappliqueraient illico chez moi me passer les menottes parce que vous savez bien que les forums sont surveillé par la police et heureusement. Cela dit il y a un faussé entre mes traumatismes et le passage à l'acte et c'est tant mieux pour moi. 
Alors pourquoi je dis tout celà ?
Parce que les religions n'ont absolument rien a voir avec toutes ses angoisses,peur, complexes, sentiment d'infériorité, névroses et troubles psychologique de toute sorte. 
Tout ses désordres psychologique ne sont que le vécu de nos parents (plus ou moins malade eux aussi) qu'ils nous transmettent "inconsciemment" dans l'éducation qu'ils nous impose.  Alors pour dissimiler leur propre traumatismes ils ont recours (toujours inconsciemment) aux choix qu'ils feront pour transmettre leur vécu, c'est une loi immuable que personne ne peut échapper.
Que le choix se porte sur la religion ou la politique. Mais prenons l'exemple de la religion, un parent retiendra (inconsciemment) le principe biblique qui fera souffrir son enfant parce que lui (le parent) n'a pas eu la chance de recevoir une éducation religieuse (grosso modo) il pensera appliquer la meilleur justice à son enfant sans avoir compris qu'il était lui même (le parents) dans l'obligation d'enseigner son enfant c'est à dire lui expliquer le principe juste qui ressort de la parole de Dieu, avant d'appliquer la sanction sur son enfant. 
Ainsi le parent à la conscience tranquille en pensant sanctionner son enfant sur les principes juste de la bible et s'autoriser de supprimer toutes sorties et loisirs à son enfant, voir le fouetter dans son sommeil ou sous la douche jusqu'à perdre connaissance parce que la bible conseille aux pères de fouetter son fils qui a la folie est dans son coeur.  (Pr 22:15). —( Proverbes 13:24) - 
23:13 Ne refuse pas la discipline au garçon. Si tu le frappes avec le bâton, il ne mourra pas. 14 Toi [donc], tu dois le frapper avec le bâton, pour délivrer son âme du shéol
Alors c'est vrai je ne suis pas mort, je suis à moitié cinglé mais toujours en vie, ça me fait une belle jambe  
 
Dans ce principe biblique il n'y a pas l'idée de frapper l'enfant jusqu'à la mort au contraire, il est dit "il ne mourra pas" il est clair que l'amour équilibré d'un père doit le contrôler et non pas être contrôler par le bâton.
C'est le même principe pour enseigner ses enfants sur leurs fréquentations et les principes justes de la parole de Dieu. Toutes les religions enseignent les principes juste de la bible et de nombreux enfants comprennent les commandements de Dieu quand ils sont enseignés avec l'amour qui est dû aux enfants. 
Quand j'étais jeune papa j'enseignais les principes bibliques à mes enfants. Alors que j'insistais sur une règle que mes enfants ne semblaient pas comprendre, mon épouse non croyante me dit soudain : "on enseigne pas ce que l'on dit on enseigne ce que l'on est "  ça ma fait l'effet d'une claque, non pas que c'était déplacer que mon épouse me dise celà, car j'ai réalisé qu'elle avait entièrement raison, c'est par les actes que l'on enseigne tout ce que l'on veut, ça ma fait penser quand Jésus a laver les pieds de ses disciples pour leur enseigner qu'ils ne devaient pas chercher à être supérieur aux autres mais se ceindre pour servir les autres - Jean 13:1-20
 
Vent,
Je n'ai jamais dit que ce verset était magique et qui guérissait mes angoisses... il faut arrêter d'interpréter les choses à votre manière !
J'ai dit que ce verset me faisait du bien ! Et si tu avais suivi mes posts, je disais que même la nuit, parfois, je me réveille en sueur...
Alors, Vent, s'il te plait, sois moins impulsif.
 Auteur : VENT
Date : 04 juil.13, 22:08
Message : franck17360 a écrit :
Vent,
Je n'ai jamais dit que ce verset était magique et qui guérissait mes angoisses... il faut arrêter d'interpréter les choses à votre manière !
J'ai dit que ce verset me faisait du bien ! Et si tu avais suivi mes posts, je disais que même la nuit, parfois, je me réveille en sueur...
Tout à fait mon cher franck j'avais bien compris ton message dans ce sens que ce verset est un réconfort spirituelle et appaise aussi les angoisses sur le plan psychique.
franck17360 a écrit :
Alors, Vent, s'il te plait, sois moins impulsif.
yé fé cé qué yé peux  

 (Je fais ce que je peux) (pour être moins impulsif bien sûr)
 Auteur : Anonymous
Date : 04 juil.13, 22:09
Message : Y a la brise et parfois la tempête  

 Auteur : VENT
Date : 05 juil.13, 01:05
Message : franck17360 a écrit :Y a la brise et parfois la tempête  

 
 
 Auteur : Marmhonie
Date : 05 juil.13, 06:10
Message : Arghmen a écrit :La lecture du livre "La névrose chrétienne" du Dr Pierre Solignac 
Je l'ai lu, c'est bidon complet. Par principe, Freud a toujours dit que tout le monde est névrosé. Le contenu de ce livre ne s'adresse qu'a une clientèle qui se sent mal dans sa peau. Ce n'est pas sérieux. 
Humble avis.
 Auteur : CStrois
Date : 19 nov.14, 23:06
Message : Bonjour,
Je ne sais pas si ce fil est toujours d'actualité, mais, tombé dessus par hasard, je voudrais répondre à Arghmen. Ce que vous décrivez ressemble assez à une névrose un peu aiguë. En tout cas elle vous fait souffrir assez pour que vous en parliez sur un forum. Il est vrai que la religion, y compris le christianisme, fonctionne souvent comme une caisse de résonance qui amplifie ce genre de trouble (qui fait normalement partie de la condition humaine). Car la religion est souvent vécue comme une morale hyper-amplifiée : la distinction entre "bien et mal" concerne non seulement notre rapport aux autres (pour que ça se passe "bien"), mais aussi notre rapport à "Dieu", et du coup, le bien devient le Bien, avec une majuscule, et pareil pour le Mal. Avec à l'arrière-plan les images terribles du paradis et de l'enfer. L'existence toute entière est alors prise dans ce conflit entre Bien et Mal, qui entraîne soit la fuite (c'est trop lourd à porter), soit une névrose aggravée. Soit dit en passant, on peut se dire athée et vivre exactement le même genre de conflit intérieur : on n'échappe pas à son humanité !
Il me semble que le message de la Bible, va dans une autre direction, plus libératrice. Si elle s'occupe évidemment de morale, ce n'est pas là son objet principal. J'allais dire : au contraire ! L'Évangile dénonce la morale comme une impasse : voyez la parabole du pharisien et du publicain (évangile de Luc, chapitre 18 de mémoire). Voyez aussi le conflit intérieur dont témoigne Paul au chapitre 7 de sa lettre aux Romains, qui ressemble beaucoup à ce que vous décrivez. C'est précisément parce qu'il cherche à échapper à la conscience de son "péché" en "faisant bien", qu'il s'enfonce dans le désespoir. Car la morale ne laisse tranquille que les hypocrites. Apparemment, vous ne l'êtes pas. Alors il suffit de lire la fin de ce chapitre et le suivant (ch. 8), où résonne la bonne nouvelle : le Christ est venu nous dire et nous montrer que Dieu nous accepte comme nous sommes. En d'autres terme, il me faut accepter d'être accepté… en l'état ! Accepter de vivre. Ça s'appelle la foi.
Ça a l'air difficile, car on se dit "c'est trop beau ! C'est trop facile !" Mais pourquoi devrait-il toujours être difficile d'être aimé ? Ou alors on se dit : les autres peut-être, mais pas moi : je suis trop mauvais. Mais c'est justement à ceux-là, qui se disent "ce cadeau n'est pas pour moi!", qu'il est offert. Luther écrivait quelque chose comme "Le Christ est venu sauver les vrais pécheurs, pas les pécheurs fictifs !" Autrement dit : ceux qui s'en savent indignes sont les premiers à être concernés !
À vous lire, j'ai l'impression que ça vous concerne !
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