Résultat du test :

Auteur : vic
Date : 10 août17, 02:06
Message : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_33.htm

(Ce témoignage n'est pas de moi , il a été pris sur le net, lien ci dessus ) :


Il y a plusieurs mois de cela, j’ai rencontré un couple qui se présentait eux-mêmes comme étant “bouddhistes » . Je suis heureux d’être quelqu’un qui a étudié le bouddhisme, pratiqué le zen et le vipassana et s’intéresse aux spiritualités orientales.. J’habite aussi dans un partie très conservatrice et chrétienne de notre pays ou il y a peu, si ce n’est aucun bouddhiste. Je me renseignai sur le type de bouddhisme qu’ils pratiquaient et j’appris qu’il s’agissait du bouddhisme Nichiren en association avec la soka gakkai. Naturellement, j’étais extrêmement curieux ayant beaucoup lu sur le bouddhisme au cours des années et ayant suivi un cursus universitaire dessus. Ce qui m’intriguai le plus, c’est que dans toutes ces études je n’avais jamais été confronté au bouddhisme de Nichiren, pas plus que je n’avais entendu parler de la soka gakkai.

Ma première expérience avec la soka gakkai a été similaire à d’autres postées ici. J’ai été bombardé avec du "love bombing" et pensais que le groupe était chaleureux, ouvert et authentiquement bouddhiste. En dépit du fait que je ne pouvais dans un premier identifier précisément ce qui leur permettait de se dire bouddhiste. Au début, cela ne me semblait pas franchement important, étant transporté par l'idée d'être membre d'une communauté bouddhiste. Il ne me fallu cependant pas longtemps, pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas.

Je suis désormais affilié à la SGI depuis 7 mois et j'ai l'intention d’en sortir. La lune de miel terminée, j'ai commencé à réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Les membres de la SGI ne pratiquent tout simplement pas le bouddhisme. En fait, il est tragique que la SGI s’appelle elle-même une organisation bouddhiste, tant la plupart de ses membres ne savent que très peu, voire rien du tout, sur le Bouddha ou ses enseignements. Au lieu de cela, ce qu’ils ingèrent est l’alimentation régulière d'écrits confus du président Ikeda qui disserte sur les écrits de Nichiren qui lui-même commente le Sutra du Lotus. Ces éléments sont tellement filtrés qu'ils éliminent pratiquement le Bouddha de leur bouddhisme.

Avec le recul, j'aurais dû savoir quelque chose n’allait pas à la première rencontre auquel j'ai assisté, lorsqu’un des dirigeants a indiqué que davantage de gens devaient devenir bouddhistes, car il n’y en avait que seulement 12 millions dans le monde (à l'époque je pensais que c'était une erreur involontaire, car ce n’est pas le cas. Depuis, j'ai réalisé ce qu'il voulait dire. Son idée était que les seul les membres de la SGI étaient d’authentiques bouddhistes – ce qui est absurde).
J'aurai aussi dû me douter que quelque chose n'allait pas lorsque les membres ont laissé entendre que le chant devant le Gohonzon (mandala) se traduirait par des avantages matériels et quand ils ont suggéré que je chante devant pour atteindre des objectifs personnels. Car ce n‘est décidément pas un enseignement ou une manière de penser bouddhiste. Parce que j'ai tendance à donner aux gens le bénéfice du doute, je supposai que ces membres se trompaient et allaient comprendre leur erreur au fur et à mesure que le temps passerait. (Après tout, pensais-je, le chant est une ancienne forme de méditation qui permet d’apaiser et de concentrer l’esprit). C’était surement ce que ces gens faisaient dans le but d’atteindre un état de conscience à partir duquel ils pourraient percevoir le vide, la non dualité, le non attachement, etc. Rétrospectivement, je ne pouvais me tromper plus).
Néanmoins, estimant qu'il devait y avoir plus dans la pratique SGI que ce que j’en percevais à première vue, j'ai commencé à assister à des réunions régulières et à chanter par moi-même (ce qui a eu un impact positif sur ma propre anxiété et était apparemment plus efficace pour calmer mon l'esprit que mes expériences passées de méditation). J'ai rapidement reçu un Gohonzon pour 30 $. Je n'étais pas vraiment pressé d’en acheter un, mais ils étaient très désireux que j’en possède un. Ce que je ne savais pas, c’est que le prix d'achat incluait un abonnement à deux publications SGI-USA.
Peu de temps après (un mois ou plus), j'ai commencé à remarquer que les membres de mon district ne connaissaient absolument rien au sujet du bouddha et du noyau des enseignements bouddhistes. Je me souviens d'un incident où notre groupe a discuté de la conversation qu'avait eu un membre avec un de ses collègues de travail lequel avait mentionné sa familiarité avec l'un des enseignements du Bouddha appelés les « Quatre Nobles Vérités. « Les membres ont éclaté de rire à l'idée que les Quatre Nobles Vérités étaient bouddhistes. L'un d'eux ajouta, « C’est quoi ces Quatre Nobles Vérités ? Ce n'est pas bouddhiste. Autrement, je devrais les connaître car je suis bouddhiste. « J'ai du intervenir et les informer sur ce sujet, oui, en effet, l'enseignement des Quatre Nobles Vérités est l'un des enseignements les plus anciens et les plus vénérés du Bouddha. Ils n'en avaient absolument aucune connaissance (et probablement ne l’ont toujours pas). Bien que cela m’ait choqué, je leur ai accordé de nouveau le bénéfice du doute, pensant que peut-être certains membres n'avaient pas la capacité ou le temps d'étudier les principes bouddhistes ou les enseignements du Bouddha. Et à coté de cela, les membres de la SGI étaient très gentils, apparemment sincères, et semblaient assez inoffensifs.

Puis j'ai commencé à lire les publications SGI qui ont commencé à arriver peu de temps après ma remise du Gohonzon (The World Tribune and Living Buddhism). Je me suis vite rendu compte de leur inutilité. Il n'y a littéralement aucun contenu. Elles sont au contraire, remplis de propagande sur la manière dont le président Ikeda est grand et servent à lui faire de la publicité pour ses innombrables livres. Même les articles qui auraient pu être intéressants, pourquoi les membres de la SGI pratiquaient ou des réflexions sur les principes bouddhistes de base comme l'impermanence, la vacuité, la non-dualité, etc n’expliquaient ou n’ étudiaient rien en profondeur. Au lieu de cela, tous étaient extrêmement vagues et répétitifs. Les articles faisaient aussi fréquemment recours à des référence à la loi mystique de Nam-Myho-Renge-Kyo chaque fois qu'un point important devait être aborder, sans pouvoir jamais expliquer ce que c’était, comme si cette seule mention devait satisfaire toute curiosité . D'un point de vue scientifique, je pense que les publications SGI sont pleines de non-sens et du charabia. C'est vraiment du vent pour moi et, je pense une vraie tragédie, car les publications de la SGI ont un énorme auditoire captif qui gagnerait à être initié ou introduit au bouddhisme authentique.
Ce qui m'amène à la fixation malsaine sur le président Ikeda. Parce que j'étais concentré à essayer de comprendre ce que ces gens croyaient et ce qu'ils pensaient qu'ils faisaient quand ils chantaient, pendant des mois, j'ai largement négligé le culte de la personnalité qui entoure le président Ikeda. Je ressens maintenant que la SGI est sa tirelire bancaire personnelle. Je ne suis pas au fait de l'ensemble du différend avec les prêtres, etc, mais je peux vous dire que Ikeda me semble l’individu le moins bouddhiste qui soit. L'accumulation de richesse, de prestige, et l’autoglorification incessante qu'il recherche ne sont pas des qualités que le Bouddha personnifiait et, ironiquement, semblent aller à l'encontre de l’octuple sentier). Quoi qu'il en soit, j'ai lu quelques livres d' Ikeda et je suis d'avis qu'ils sont au mieux médiocres en termes de message et ne contiennent pratiquement rien qui puisse instruire le lecteur sur les vérités les plus profondes que les enseignements bouddhistes ont à offrir. Je dois ajouter que les vidéos SGI montrant Ikeda sont tout à fait étranges. La première fois que je l'ai vu dans une de ces vidéos, je l'ai regarder passer environ 45 minutes à vanter ses diplômes honorifiques, etc.
J’en suis presque tombé de ma chaise. Plus tard, lors d'une réunion, quand j'ai parlé de mon sentiment que la SGI faisait une fixation malsaine sur Ikdea, une chef de groupe a commencé à pleurer et a dit, comment personnellement elle était reconnaissante d'avoir eu Sensei (Ikeda) comme son mentor et comment nous devions l'apprécier, aujourd'hui plus que jamais, car il est vieux et ne va peut pas rester avec nous encore longtemps. Qu'est-ce que le bouddhisme a à voir avec cela?
Je ne pense pas forcément que la SGI soit une secte, mais je pense que c'est juste un groupe qui se plait à se définir comme bouddhistes, mais qui n'a pas d’intérêt réel pour le travail et l'étude qui est nécessaire pour vraiment embrasser une pratique bouddhiste. Tout le monde peut chanter devant un parchemin pour des gains matériels. Il est beaucoup plus difficile de pratiquer le lâcher-prise des illusions qui colorent notre perception de la réalité.

Ken Wilber, un éminent spécialiste en psychologie trans-personnelle, a mis au point un système permettant de catégoriser les différents types de pratiques spirituelles/expériences qui je pense est utile pour comprendre ce qui se passe avec la SGI et pourquoi ils s’appellent à tort eux-mêmes bouddhistes. Dans l'un des modèles de Wilber, il place les expériences spirituelles d’un spectre de la conscience allant du pré-rationnel à une extrémité au trans-rationnel (au-delà du rationnel) à l'autre, avec le rationnel au milieu. Parce que ni les expériences pré-rationnelles, ni les trans-rationnelles ne sont rationnelles, il est souvent facile de les confondre. Par exemple, le bouddhisme dans sa forme pure est trans-rationnel, car il inclut la pensée rationnelle et le dialogue, mais invite ses disciples à les transcender. La Wicca, d'autre part, est pré-rationnelle, en raison de l'accent mis sur l'animisme et "Hocus Pocus" – ils ne sont clairement pas concernés par la rationalité.
Avec ce modèle à l'esprit, j'ai tendance à voir les SGI comme étant dans l' interprétation pré-rationnelle d'un système bouddhiste qui est fondamentalement trans-rationnel .... Ainsi, les membres de la SGI sont tombés dans ce que Wilber appelle le sophisme de pré/trans. En clair, chanter devant le parchemin pour un gain matériel est totalement et complètement irrationnel, et ne signifie pas avoir atteint un état transcendant mental (ce que croient les membres de la SGI). C’est une pensée magique pré-rationnelle. Trop de Hocus Pocus (formule magique), pas assez de rationalité ... et aucune atteinte de la transcendance.

Inutile de dire que j'ai l'intention d'en sortir rapidement à l’issue de cette de brève rencontre avec la SGI. En tant que personne éduquée et titulaire d'un doctorat, toute l'expérience a été plutôt embarrassante. J'essaie de me consoler avec le fait qu’avec la SGI, il est presque impossible de comprendre ce qui se passe réellement, ce qu'ils croient, pourquoi ils le croient, et en quoi tout cela est bouddhiste. Il m'a fallu 6 mois (5 mois trop long) pour trouver la réponse à ces questions.
Auteur : algol-x
Date : 10 août17, 02:25
Message : Mon trajet dans la Soka Gakkai:

J'ai adhéré à la Soka Gakkai fin 1982, nous avions reçus quelques mois auparavant ma compagne et moi même, une carte postale de sa sœur du "centre Bouddhique européen" à Trets où elle participait à un séminaire. Elle nous donna par la suite des explications au sujet de sa pratique et de la philosophie qu'elle sous-tendait, c'était passionnant. Nous commençâmes à réciter le mantra (nam myo ho rengue kyo appelé Daimoku: le grand titre) à faire Gongyo (réciter des extraits du sutra du lotus) à étudier des textes et à participer à des réunions. En décembre nous reçûmes les préceptes de cette école, la cérémonie était très belle, envoutante, de nature à induire des états de conscience modifiés (perception du temps, de l'espace, des couleurs des sons). Puis le bonze dans un discours fit référence à Gandhi. Une responsable nous offrit des recueils de directives d'Izumi et de Tsuji, deux VIP de la Soka Gakkai au Japon, l'enthousiasme amplifié par la dynamique de groupe altérait notre perception de cette littérature orientée matérialisme spirituel, nous l'accordions avec nos propres vues.

Nous nous rendions deux fois par mois en zadankai (réunions de discussions) à l'autre bout de Paris entre 19h et 21h. L'ambiance était chaleureuse (même un peu trop...) un texte était lu et commenté, puis des adeptes témoignaient de leurs "résultats" attribuées à la pratique: issues favorables de problèmes de santé, situations sociales qui s'amélioraient, à la fin de la réunion, les membres sortaient leurs agendas, afin de prendre des rendez-vous "pour pratiquer ensemble". Je fis un drôle de rêve: je me trouvais dans un monastère Tibétain, et le supérieur du lieu m'installait pour la nuit me désignant un coffre recouvert d'un mince matelas, ce lama avait un sourire étrange. J’eus un sommeil agité, dans la nuit j'ouvris le coffre qui me servait de lit, je découvris un corps momifié, les poignets et les chevilles entourés de lourds bracelets de métal sertis de pierres précieuses. Le lendemain matin, au lever, le lama vint me voir, me demandant si j'avais passé une bonne nuit...

En plus de la zadankai, les membres appartenaient à des département (hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes pour les principaux), lesquels avaient des réunions et des activités spécifiques. J'ai été la cible de quelques pressions, des réunion en petit comité afin de me persuader de rejoindre le département des jeunes hommes, n'étant pas en phase avec leur activisme, je ne donnais aucune suite. Quelque temps plus tard je fus invité à rencontrer un responsable. Ils étaient deux, après la récitation de Gongyo ils blâmèrent avec vigueur la tiédeur de mon engagement et m'admonestèrent afin que j'adopte "une attitude plus positive", je claquais la porte, sans renoncer toutefois à la pratique.

Quelque mois après, nous rencontrâmes par hasard une pratiquante, elle réussit à nous convaincre de revenir dans l'organisation, attribuant nos mésaventures à l'imperfection humaine. Les rapports au sein du groupe étaient amicaux, une ombre au tableau, certains membres me faisaient penser à des maoïstes avec Daisaku Ikeda à la place de Mao. On m'intégra finalement dans le département des hommes où on me fichait une paix relative. Sous influence et dans l'espoir de solutionner des problèmes de logement, j'entrepris la récitation d'un million de Daimoku en trois mois afin de "transformer" la situation, cela représentait trois heures par jour, plus trois quarts d'heure pour la récitation du sutra. A l'issue de cet épisode je ne dormais plus, j'étais épuisé. Je consultais un médecin qui me prescrit des anxiolytiques, une responsable japonaise aussi sympathique qu'endoctrinée me déconseilla de prendre ce traitement, "la pratique est le meilleur des médicament" cela me laissa un peu dubitatif.

J’ai eu pendant quelques années la pensée entravée par la crainte subliminale de formuler des critiques même en pensée (menaces de rétributions négatives) envers l'organisation et son leader. L'arrêt de la pratique était également susceptible de produire des effets redoutés. En 1991 éclata le conflit entre Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu. La pression était forte, l'ambiance militante. Nous étions sollicités afin signer des pétitions contre les moines, à assister à des réunions ponctuées de propos agressifs à leur encontre, c'était décevant. Quelques mois plus tard j'ai été nommé responsable de la zadankai que je recevais depuis plusieurs années à mon domicile, mais la magie s'en était allée, ces évènements avaient réveillés certains questionnements. Progressivement, je prenais mes distances avec la Soka Gakkai. Les mêmes textes, les mêmes commentaires, les mêmes mots revenaient en boucle depuis des années...

Ma compagne connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme au sens large m'offrit vers l'été 1998 un petit manuel de méditation de Thich Nhat Hanh, pendant des réunions, afin de tromper mon ennui, dans un état d'attention particulier, j'observais les expressions, gestes, regards, inflexions de voix des participants. Je ne récitais plus Gongyo et Daimoku qu'exceptionnellement. J'écourtais les communications téléphoniques avec les responsables, je n'avais plus rien à leur dire. L'ultime épisode eu lieu en automne 2000 lors d'une réunion de préparation de zadankai, un responsable avait apporté une vidéo censée être un reportage d'une journaliste Américaine sur la Soka Gakkai, en réalité un pseudo-reportage qui sentait la commande, une hagiographie à la gloire d'Ikeda, un film de propagande, ce fut la goutte d'eau...

Auteur : Yvon
Date : 09 sept.17, 04:11
Message : [Edit]
Auteur : algol-x
Date : 11 sept.17, 11:25
Message : http://blog.doctissimo.fr/temoignage-so ... 19148.html

:Bye:
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 22:44
Message : J'ai été membre de la Soka Gakkai - Je déteste le dire - dix-huit ans. Au moment de mon arrivée, ma vie allait assez mal. Mon fiancé m'avait quitté et je venais aussi d'être renvoyé. Donc, inutile de dire que j'étais malheureuse et ne savait pas quoi faire. Ma meilleure amie, qui a eu aussi des problèmes avec les hommes, le travail et la famille, venait de rejoindre la SGI, et m'a encouragé à aller à des réunions avec elle. Les membres semblaient si gentils, positifs et enthousiastes. Ils ont beaucoup parlé à propos de l'amélioration de leur vie etde leur aide aux autres. Ils m'ont encouragé en me disant que si je pratiquais et participais à des activités de l'organisation, je pourrais changer mon mauvais karma et être heureuse aussi.

Je sentais que je n'avais plus rien à perdre, la vie pouvait elle être pire? Donc, je suis entrée et me suis jetée dans les activités, même celles que je croyais un peu artificielles. J'ai planifié des réunions, organisé des groupes d'études, gardé des enfants pour les membres potentiels afin qu'ils puissent aller à des réunions, nettoyé des toilettes au centre où nous tenions nos réunions. À l'époque, j'étais heureuse de le faire. J'ai aimé les membres, apprécié de nombreuses activités, et senti que je contribuais à « kosen rufu." (D'autant que du coup n’ayant pas de petit ami et pas de travail, j'aivais beaucoup de temps libre.) Nous étions tous censés travailler pour kosen rufu, un moment où nous aurions la paix mondiale, car un grand pourcentage de la population pratiquerait ce bouddhisme.

J'ai été gêné par la pression de faire "shakabuku », ou convertir tout le monde à notre forme de bouddhisme. A la fin des années 80, nous étions censés aller vers de parfaits étrangers et les inviter dans les maisons des membres pour les réunions bouddhistes. Cela me semblait dangereux ainsi que présomptueux .... J'avais des amis et de la famille qui étaient heureux en pratiquant d'autres religions. Qui étais-je pour dire qu’il serait mieux pour eux de pratiquer ce bouddhisme? Il y avait une telle pression intense pour faire de nouveaux convertis - si nos chiffres n'étaient pas assez élevés, nos dirigeants se mettaient en colère après nous. Oui, nous avions des quotas.


Dans la fin des années 80, l'organisation avait également un très grand nombre d'activités. Nous devions participer à cinq ou six réunions et activités par semaine, et étions accusés d'avoir peu de foi si nous ne le faisions pas. Au début, j'étais heureuse de le faire - puis j'ai commencé à retourner à l'école et à retravailler. Lorsque j'ai réduit le nombre des activités que je faisais, mes dirigeants m'ont fait des remarques sur ma « mauvaise attitude » et mon « manque de foi ». Ils m'ont dit que l'organisation était là pour moi quand j'en avais eu besoin - et maintenant il était temps pour moi de donner en retour. Pourquoi étais-je si égoïste que je ne voulais pas aider les autres comme je l'avais été moi-même?
Je devais mon bonheur et mon succès à la Soka Gakkai. Si je cessais de participer à l'organisation, je perdrais tout la bonne fortune que j'avais créé. Je devais à la SGI une « dette de gratitude!" Et apparemment, cette dette a un taux d'intérêt si élevé que vous n'arrivez jamais à la rembourser, peu importe la façon dont vous y travaillez.

Comme Sparky l’a dit, on nous disait que nous pouvions obtenir tout ce que l’on désirait, si nous avions assez pratiqué et travaillé pour la SGI. Lors de chaque réunion, les membres étaient invités à « donner une expérience" - si vous ne donniez pas d'expériences assez souvent, les dirigeants vous disaient que vous ne pratiquez pas assez dur!
Une expérience est une mini-histoire. Quelqu'un a un problème - travail, famille, relations, santé, cela pourrait être n'importe quoi. Il essaie de le résoudre, et il ne peut pas. Ils pratique à ce sujet. Habituellement, le problème reste le même, ou s'aggrave. Ils vont voir ensuite un leader pour une « guidance » Le chef leur dit alors à chanter plus et de travailler davantage pour l'organisation. La personne le fait, et résout finalement son problème - elle est tellement reconnaissante qu’elle s'engage à travailler de plus en plus pour l'organisation.
Les membres apprennent à recadrer leurs expériences. Si vous obtenez un bon travail, une nouvelle voiture, de bonnes notes, peu importe, c'est à cause de votre pratique et de votre participation à des activités SGI - pas parce que vous avez étudié, économisé de l'argent, ou passé beaucoup de temps en recherche d'emploi. De même, on vous dit si vous laissez l'organisation ou si vous la critiquez que de mauvaises choses vont vous arriver.


Pendant de nombreuses années, la Soka Gakkai faisait partie de la Nichiren Shoshu, une communauté bouddhiste japonaise. La Soka Gakkai en était une organisation de membres laïcs. Dans le début des années 1990, la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu se sont séparés très violemment. Les dirigeants nous ont dit pendant des années de soutenir les prêtres Nichiren Shoshu puis tout d'un coup on nous dit que ces prêtres étaient corrompus et mauvais. Et apparemment, les hauts dirigeants de la Soka Gakkai savaient cela depuis des années! Il n’y avait rien à ajouter.


Nos réunions positives se sont remplies de colère, de rodomontades sur la façon dont les prêtres étaient diaboliques. Si vous n'aviez pas la haine des prêtres Nichiren Shoshu et des membres laïcs qui étaient restés avec eux, vous n’étiez apparemment pas un bon bouddhiste. J'ai demandé une fois: « Si nous estimons que les prêtres pratiquent mal le bouddhisme - peut-on simplement le dire - et ensuite seulement se concentrer sur la pratique et sur nous-mêmes ?"
Apparemment, c'était une mauvaise attitude aussi. Le Grand Prêtre, Nikken Abe, devait venir à New York pour visiter le temple. On nous a dit que nous devions pratiquer pour que sa visite soit un échec. Apparemment, nous n'avons pas assez pratiqué car son avion ne s'est pas écrasé dans sa route vers New York. Un temple de Californie avait un repas improvisé pour ses membres. Certains membres de la Soka Gakkai Californie ont décidé de pratiquer pour que ce repas-partage soit un échec. Qu’est-ce qu’ils attendaient de cela ? Que tout le monde apporterait une mêlasse de moules de fruits en conserve? Je n’étais pas devenu une bouddhiste pour pratiquer pour l'échec du déjeuner de quelqu'un.


Quand j'ai essayé de discuter de mes questions et préoccupations avec mes chefs, je n'ai obtenu aucune réponse. Ils devenaient juste en colère après moi avec mes questions. L'un de nos hauts dirigeants, un homme japonais, m’a crié dessus et m'a dit, « les Américains poser trop de questions!" Et pourtant, dans le même temps, la SGI explique comment elle est « démocratique » et comment ils croient dans le « dialogue ». Oui, juste ne pas être en désaccord avec aucun des dirigeants ou aucune des politiques de l'organisation et vous pouvez avoir un dialogue génial!

A cette époque, l’adulation du président de SGI, Daisaku Ikeda, semblait augmenter. On nous a dit que nous devions le prendre comme notre mentor - un homme que la plupart d'entre nous n'avaient jamais rencontré. Les membres parlaient de l'aimer et de vouloir « remplir ses attentes », « être de bons disciples. On nous a dit que "Vous devez accepter le président Ikeda comme votre mentor. Sans un lien personnel avec lui, vous n’atteindrez pas l'illumination et vous tomberez dans l'enfer des souffrances incessantes. "


Whoa. Le Bouddha dit: "Suivez la loi et non la personne." Le SGI était en train de dire l'opposé ... suivez la personne et non la loi. Ce n'est pas le bouddhisme. La Soka Gakkai n'est plus la pratique du bouddhisme. Ils pratiquent l’ Ikedaisme. Les membres qui se posaient des questions sur cela se voyaient accuser de « rompre l'unité de l'organisation », ou de pécher et de se faire un mauvais karma.. À ce stade, je savais que je ne pouvais pas rester dans l'organisation plus longtemps. Je n'ai pu rester amie avec aucun des membres. Certains agissaient comme s'ils avaient peur de moi. Quand je les rencontre par hasard, ils semblent surpris que je sois en bonne santé, toujours dans mon job, et que je profite de la vie.

Comme quelques-uns des membres américains que j'ai rencontrés ne savent rien à ce sujet, je sens que je dois aussi mentionner le Nouveau Parti Komeito, . J'ai appris par des amis japonais qui ne sont pas membres de la SGI que la Soka Gakkai a son propre parti politique au Japon - le Nouveau Komeito. Les membres de la Soka Gakkai japonaises sont pressés à la fois de voter pour, et de passer beaucoup de temps à faire campagne pour ce parti au moment des élections. Dans le passé, j'avais donné de l'argent à la SGI - et je me demande maintenant si il aurait pu aller à ce parti. Mon chef m’a dit non, mais personne ne sait vraiment. Le SGI refuse de laisser les membres connaître ses affaires financières. Un groupe de membres américains, appelé l'IRG, ou groupe de réforme interne, a demandé à la direction de la SGI une plus grande transparence financière et que les membres en général aient plus à dire sur la politique organisationnelle. Pour leurs efforts, ils ont été stigmatisés et mis à la porte comme fauteurs de troubles.

Source: http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199158
Auteur : Yvon
Date : 23 sept.17, 22:58
Message : vraiment rien de bien méchant et beaucoup de mauvaises interprétations . Exemples :
-la SG n'a jamais dit qu'il fallait suivre la personne et non la loi .
-Les moines ont, été protégés par la SG j'usqu'au jour où ils ont dépassés les bornes Lire : "La Nichiren Shoshue histoire d'une déviation "
- Pas besoin d'avoir le président Ikéda pour atteindre l'illumination , il suffit de lire les écrits de Nichiren pour le comprendre .
Etc...
De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:07
Message : Si un bouddhiste vous dit qu'il ne connais pas le soutra du lotus, c'est comme un chrétien qui dirait qu'il ne connais pas l'évangile ou un musulman qui dirait qu'il ne connait pas le Coran.

C'est juste un non-bouddhiste du Mahayana.

Hors il n'y a que la SG qui est des rares groupes à faire connaitre ce soutra centrale et essentiel.

"Hommage au soutra du lotus" le roi des soutras du Bouddha
Auteur : Yvon
Date : 23 sept.17, 23:09
Message : Coeur de Loi t'es hors sujet .
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 23:34
Message :
Yvon a écrit :De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
vous avez une vision déformée au sujet du Bouddhisme en général et du Bouddhisme de Nichiren en particulier, dans la Soka gakkai par "étudier" il faut traduire "s'endoctriner" ce qui à votre niveau est visible dans votre manière de réagir...

:Bye:
Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:35
Message : Oui un peu car je réagissait à ceux qui disaient que c'est pas du Bouddhisme, on dit secte quand il y a une arnaque, une fraude sur le plan financière ou criminel.

Hors je ne voit pas le délit de la SG, si on est pas d'accord avec son interprétation du Bouddhisme et bien c'est un autre débat mais pas une secte.
En quoi c'est une secte en terme de délit et crime ?
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 23:48
Message : J'étais membre depuis 1986 étant adolescent quand je suis entré. En regardant avec du recul j'ai rencontré quelques personnes formidables dans la SGI. Semblable à certains des postes ci-dessus, j'ai commencé à m'interroger sur le mouvement après le schisme avec la Nichiren Shoshu.

J'ai commencé à remettre en question l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle qu'elle est enseignée par la SGI / Nichiren shoshu et d'autre part j'ai eu mes réserves au sujet de l'organisation de la SGI en tant que telle.
La scission m'a amené à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme de Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou NST ont pu nous en dire. En particulier des questions concernant le Dai-Gohonzon, Nichiren comme le bouddha fondamental et la position du prêtre m'ont fait réfléchir. Les informations sur ces questions ont toujours été censurées par la SGI et aucun des points de vue différents n'ont jamais pu être exprimées. Au lieu de cela, des rumeurs étaient propagées par exemple au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considèrent pas Nichiren comme un Bouddha et sont généralement considérés comme la plus ancienne école de Nichiren).

Une observation que j'ai faite est que à la fois la SGI et la Nichiren shoshu s'appuient sur un leader, une personne. Il ya la position du grand prêtre suprême dans la NS qui, après la scission a été remplacé par l'adulation sans limite de Daisaku Ikeda. Ce culte du chef ridiculise ce qu'on appelle la relation de maitre a disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme et devrait être un choix personnel. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul maître digne d'intérêt dans le monde.
C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres pour le moment - quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'y avait aucune référence au fait que je devais comprendre "le cœur de Sensei" (Ikeda est souvent désigné comme sensei, un terme que certains lecteurs pourraient assimiler à enseignant, par exemple). Si l'on critique la question de mentor / disciple telle qu'elle est enseignée par SGI on sera regardé avec consternation. Toute critique d' Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme de la diffamation, pas étonnant que personne ne s'exprime. Quand quelqu'un prend la parole, c'est qu'il va partir peu après. L'organisation est pour ainsi dire égale au dharma (la loi bouddhiste)La gouvernance de la SGI est douteuse en terme de structure et plus on monte dans le processus décisionnel et moins c'est transparent.

Et puis, il y a la pression des pairs. On est poussé à se battre, à lutter, à gagner afin de conduire le mouvement à se développer et voir ainsi la "preuve réelle". Organisation basée sur la foi, il y a peu de place pour l'échec, les choses habituelles qui forment la vie et dans laquelle les choses ne se passent pas toujours comme prévues ne font pas vraiment partie du concept. La Soka a également développé un langage qui semble parfois assez martiale et dramatique, la plupart du temps à un niveau maximal. Cela devint évident dans le conflit avec la prêtrise, des comparaisons étaient faites comme de parler de la SGI comme d'une « forteresse de la justice » comparant le sacerdoce de la prêtrise à un "cancer". Ils étaient / sont proches d'un vocabulaire fasciste.En fin de compte, cela à très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.

Je souhaite que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont à faire quand ils remettent des distinctions.

Je me vois toujours comme un bouddhiste Nichiren et fait des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. À certains égards, cela peut être bon car l'on est forcé de vraiment pratiquer le bouddhisme pour soi-même et non pour le bien d'une organisation.

Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester, bien que beaucoup de gens qui avant s'en foutaient ont laissé des messages sur mon téléphone , mais c'est simplement que plus vous avez fait partie de celle-ci, plus celle-ci a dominé votre vie. Quand je suis parti, j'ai perdu la plupart de mes amis. Quand on participe à autant d' activités, il est naturel que cela impacte aussi sur le plan privé. Donc, il faut du temps pour voir de nouveau le monde avec ses propres yeux et j'encourage ceux qui le feront à porter un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren.


« La meilleure façon de faire de vos rêves une réalité, est de se réveiller." Paul Valéry

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199196
Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:54
Message : "Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester,"

Donc ce n'est pas une secte, il a juste changé d'avis et il est parti de ce groupe.
Auteur : Yvon
Date : 24 sept.17, 00:02
Message :
algol-x a écrit :J'étais membre depuis 1986 étant adolescent
Algol qui nous ressort ses vieilles casseroles d'un site à l'autre , il reproduit ses discours d'il y a 8 ans lol .

La traduction de cette expérience est pourrie, il n'y a pas de "chef" dans la SG.
c'est un détail parmis d'autres mais ca montre bien le degré de méconnaissance et des apprioris sur le fonctionnement de la SG et des rapports entre les membres dans la tête du traducteur.( Car c'est une traduction )

Quand aux responsables autoritaires j'en ai vu aussi et ils ont finit par quitter ou par changer d'hattitude ce n'est pas l'esprit de la SG.
Un responsable dans la SG s'engage à soutenir et aider les personnes qu'il rencontre. Il est au service des membres et non l'inverse.
Sinon pour ce témoignage c'est qu'une personne qui n'était plus en accord avec les les idéaux de la SG et le comportement imbécile de certaines personnes .
Et c'est son droit .
On retrouve ça partout dans n'importe quelle association des gens qui addhèrent et qui partent et des gens qui confondent responsabilité et autorité.
Encore une fois Y'a pas de quoi fouetter un chat. On est bien loin de la secte
Auteur : algol-x
Date : 24 sept.17, 03:45
Message : Ce témoignage rédigé avec humour décrit exactement le processus d'embrigadement "orwellien" - au nom d'idéaux généreux - dans l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren, de Patrick Durand7 un jeune homme sincère, ouvert d'esprit, confiant.

Initialement publié le 03/11/2004 : https://groups.google.com/forum/#!msg/f ... 1fgV74QVQJ

Si ça vous amuse... Voilà mon "expérience":

Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont fait entrer dans une secte japonaise "la Soka Gakkai"; je tiens à mettre en garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup de colère et d'amertume ; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de ma recherche initiale...

Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .

Donc, invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4 d'heure de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça marche : matin et soir on fait le 1/4 d'heure (ou plus, comme on veut) de méditation chez soi et deux fois par mois on le fait en groupe "pour s'entraîner" ; bon, sympa... Ah oui et puis aussi, les réunions il faut les "préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les Statistiques..!). (Statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes, inscrits à la Soka Gakkai ou non). (Si,si , c'est vrai).

Donc, on "pratique" matin et soir (normal), et on se rencontre deux fois par mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les "responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du "chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur... Le thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein de joie et d'espoir"... Alors on cherche des expériences individuelles de préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en plus subtil !!) (Encore que !!).

Et puis on fait la connaissance au passage, de "l'organisation" "la Soka Gakkai"... Et de son président "le président Ikeda" "sensei". Ahhhhhhhhhhhh !!!! (il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul ou avec sa femme). Donc, le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire, on a LA chance qu'il soit vivant, il faut en profiter !! Et puis pour mieux comprendre "le cœur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et "s'imprégner" de ses discours... C'est un grand homme vous savez, il a rencontré Gorbatchev (il a même fait un livre avec lui), il a rencontré Mandela, il a rencontré Mitterand et bien d'autres...

Bien, mais le bouddhisme dans tout ça ? Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe", celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL... Tous les autres c'est "pipeau"... On a la preuve, c'est écrit, tu comprendras "au fur et à mesure"...

Ah bon... Moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est normal, pour l'instant je suis novice en la matière... Donc si tu pratiques, tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque !), même si ils ne disent le mantra qu'une seule fois, ils sont "sauvés"... Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en même temps ! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas ? Et un bouddhiste ça pense aux autres...

Ça y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE... Tout ce dont je rêve quelque part...

Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "Soka Gakkai" et que trouvai-je...? Ce serait une secte ? (Soit les sites sont des sites de la Soka Gakkai qui fait sa pub d'une manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes) (et ce, en France comme ailleurs dans le monde...).

Euh, je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la Soka Gakkai était une secte... Tsss-Tsss, tout ça c'est des ragots ! Les journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant sectes ! Et puis il y a "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du président Ikeda (Ahhhhhhhhhhhh !)...

Euh, mais j'ai lu que la Soka Gakkai était répertoriée comme secte sur les différents rapports français (Gest-Guyard-Brard, etc.) Tsss-Tsss... Ça c'est seulement en France, d'ailleurs "on" est reconnu comme ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et tout... "ON" est une association qui lutte pour "la paix - la culture - et l'éducation - en se basant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin"...

Ah bon ? Ça m'embête un peu quand même... Meuh non ! Pratique et tu verras ! Tu comprendras... Au fur et à mesure... ! C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques (enfin pas tous...), si dévoués... Et puis on peut obtenir tellement de bienfaits avec la pratique... Après tout y a pas grand chose à perdre, je suis libre de partir quand je veux, personne ne me retient...

On ne me demande pas d'argent non plus... Sauf au mois de juin, c'est "ZAÏMU" : le DON... On donne ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon, l'argent c'est le nerf de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion où on a bien expliqué "le sens du don dans la Soka Gakkaï" (tous les ans on fait cette réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )... Ce qui est important c'est de donner "avec le cœur", tu comprends ? C'est pas la quantité qui compte, c'est "le cœur"... Et puis aussi de donner un peu plus chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres, mais en fait, tu verras... PLUS TU DONNES, PLUS TU REÇOIS... Tiens d'ailleurs j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand même donné 10 euros et paf ! Le lendemain je trouve 20 euros dans la rue) (variations à l'infini sur ce thème). Et puis, le don est déductible des impôts... Super... !

Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition "Gandhi-King-Ikeda Bâtisseurs de la Paix", pour faire connaître "sensei" (Ahhhhhhhhhh !) et la SGI autour de nous ; et puis tu sais, les "activités bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)... Et donc on fait circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe Mahatma Gandhi, Martin Lutherking et Daisaku Ikeda (Ahhhhhhhhh !) en France et dans le monde entier … Et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh !)

Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions pour préparer ces réunions... Sans compter bien sûr les réunions habituelles et les réunions pour préparer les réunions habituelles... !

Ah, puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer tu pourrais "entraîner" x ou y... Il (ou elle) a des difficultés en ce moment (ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle, vous pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhh !)... A suivre...

Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le "gosho" ? Ce sont les écrits de "Nichiren Le Bouddha Fontamental"; il dit CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONÉES" et que le seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre) ; pour comprendre cela il faut bien étudier ses textes – "goshos" - et aussi les enseignements du président Ikeda (Ahhhhhhhh !) Il dit aussi que les pratiquants seront PERSÉCUTÉS à cause de leur pratique, et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne !!! AH ouais ! Donc les journalistes, les histoires de secte, Nikken le moine corrompu et tout et tout, c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement ! J'ai compris...

Super ! Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui ? Lui c'est le grand patriarche de l'école religieuse (nous on est LAÏCS) Nichiren Shoshu ; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte !! Je te propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10... Chez moi ou chez toi... Et plus on sera, mieux cela sera ! Banco... J'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas "d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas).

Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du bouddhisme de Nichiren ? Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONÉES, insignifiantes d'ailleurs, pratiquement en voie de disparition ; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions dans le monde entier et c'est le président Ikeda (Ahhhhhhhhh !) qui a fait connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde entier ! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de facultés et institutions à travers le monde ! Pour le remercier de ses actions en faveur de "la paix la culture et l'éducation" … Il donne de l'argent aussi ? Ah oui, mais non, tu vois ce qui compte c'est le cœur tu comprends ? Sinon tu comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le cœur de sensei !(Ahhhhhhhhhh !)

Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros...)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel,
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des séminaires...

Comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire : trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au passage pour remercier (et puis le don, c'est source de BIENFAITS)... Un séminaire par an en moyenne...

Malgré toutes ces bonnes choses, des fois la vie est difficile ; alors quand ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à ses aînés dans la pratique...

Et pourquoi pas faire un séminaire pour se ressourcer...

Sans oublier de faire des activités et encore des activités car "les-activités-dans-la-soka-ga​kkai-sont-sources-de-bienfaits​" !!!

Et ces activités c'est quoi ? "SHAKUBUKU" = "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de l'organisation et du président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhhhh !) Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement, rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe... Ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei (Ahhhhhhhhhh !)

Et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux explications :
1/tu ne pratiques pas avec le cœur de sensei (Ahhhhhhhhh !)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles" apparaissent... ! Au choix...

J'allais oublié de parler du plus important... Le mandala, le fameux GOHONZON, l'objet de culte "suprême"... : on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques mots) devant un mandala (image, représentation du monde...); jusque là rien que du bien classique...; le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est celui de la Soka Gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "Nichikan"... Tous les autres sont "erronés" (surtout celui de Nikken) (kss-kss) ; la théorie (héritée de la Nichiren Shoshu) c'est que :
1/ Nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ Ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de Nichiren Daishonin, le grand maître)
3/ Le Dai-gohonzon est le seul, le vrai, LE gohonzon

Or, suivez-moi bien, la Nichiren Shoshu (qui détient le Dai-gohonzon) s'est fâchée avec le président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhh !) en 1990, et donc la Soka Gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines "anti-Nikken"... Après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de Nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12 millions d'exemplaires) par la Soka Gakkai, et on vous explique indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves...

Enfin bon , maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée de "comment ça marche " à la Soka Gakkai...
Enfin j'espère que vous ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là, ni par d'autres escrocs du même acabit !

Salutations à tous

Patrick

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 24 sept.17, 03:54
Message : Ouai c'est amusant on est encore trés loin de la secte .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 01:31
Message :
Yvon a écrit :Ouai c'est amusant on est encore trés loin de la secte .
Commentaire hors sujet , c'est aux lecteurs du forum d'en juger .
Le sujet n'est pas " les avis des membres de la soka gakkaï sur les témoignages d'anciens adeptes" .
Si tu veux créer un autre sujet sur ça crée le , mais là tu es hors sujet Yvon .
Quand un mouvement cherche autant à contrôler l'avis des gens , leur opinion , on est en droit de s'interroger quelques peu .
A partir de là chacun se fera une opinion libre pour déterminer si ce sont des critères suffisants qui définissent une secte ou non et où se trouve la frontière dans ce domaine . Lâche prise , et laisse le lecteur lire sans influence de ta part et celle de ton mouvement pour un fois se faire une opinion libre , merci . Sinon ça poussera le lecteur à conclure que ton intervention va dans les sens de ce qu'en décrivent les anciens adeptes , c'est à dire une entreprise de Control de l'opinion d'autrui :hi:
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 02:16
Message : Une secte , ca coupe les gens de la société , ca vous lave le cerveau , ca vous prends votre argent , ca vous empêche d'en partir . La Soka gakkai c'est tout le contraire.
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 02:26
Message :
Yvon a écrit :Une secte , ca coupe les gens de la société , ca vous lave le cerveau , ca vous prends votre argent , ca vous empêche d'en partir . La Soka gakkai c'est tout le contraire.
Hors sujet , pour éviter le hors sujet , j'ai crée un sujet ici pour répondre, afin que les membres de la soka gakkaï puissent répondre concernant le témoignage d'anciens adeptes :

http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 57644.html

Merci de laisser ce sujet uniquement pour la compilation de témoignange d''anciens adeptes .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 04:50
Message : Non ce n'est pas hors sujet je commente .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 04:59
Message :
Yvon a écrit :Non ce n'est pas hors sujet je commente .
Comme son titre l'indique le sujet est uniquement consacré aux témoignages d'anciens membres de la soka gakkaï Yvon .
C'est moi qui est ouvert ce sujet .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 05:03
Message : Et alors du hors sujet tu en as fait en veux tu en voilà et maintenant tu viens faire la morale sur des commentaire de témoignages , désolé je suis bien dans le sujet . Vas jouer aux billes .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 05:47
Message :
Yvon a écrit :Et alors du hors sujet tu en as fait en veux tu en voilà et maintenant tu viens faire la morale sur des commentaire de témoignages , désolé je suis bien dans le sujet . Vas jouer aux billes .
je rappelle que je suis l'auteur du sujet , et que c'est moi qui fixe le sujet que j'ouvre et son cadre .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 06:44
Message : Image
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Auteur : Oiseau du paradis
Date : 25 sept.17, 08:55
Message : Voilà un 'tit présent, Vic. À toi de le faire valoir comme bon te semble.

http://www.religare.org/livre/bahai/ba-bah-vallees.pdf

Bonne fin de journée tt' el' mundo de la TB.
Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 02:36
Message :
Yvon a écrit :Image
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Hors sujet , le sujet est consacré à des témoignages d'anciens adeptes de la soka gakkaï et pas à des adeptes qui y sont encore actuellement .
Je referais un autre sujet compilant l'ensemble des témoignages qu'on aura ici sur les témoignage d'anciens adeptes de la soka gakkaï puisqu'on ne peut pas faire autrement que d'être soumis à vos trollage intempestifs de ce sujet . J'attends qu'il y ait encore un certain nombre de témoignages pour le faire. :hi:
Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 02:49
Message : Image
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Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 04:12
Message :
Yvon a écrit :Image
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POurquoi ne fais tu pas un sujet séparé sur les témoignages positifs d'adeptes manipulés par ta secte ailleurs , ouvre un autre sujet , le fait de troller ce sujet ne changera rien au final puisqu'on refera une compilation des sujets d'ex adeptes ailleurs quand on aura suffisamment d'élèments , donc tu perds ton temps . Profite en pour poster des témoignages positifs d'adeptes de la scientologie pendant que tu y es .:lol:

Comme si les témoignage d'un adepte manipulé avait une objectivité réelle . :?
Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 04:15
Message : J'y ai pensait mais il y en aurait beaucoup trop .
Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 04:17
Message :
Yvon a écrit :J'y ai pensait mais il y en aurait beaucoup trop .
Il y a beaucoup de prosélytisme dans cette secte , comme expliqué dans les témoignage d'ex adeptes , on essait de bourrer le crâne de l'adepte afin qu'il fasse du recrutement pour la secte .
On lui explique ensuite qu'il aura des retombées karmiques positives et que si il ne le fait pas il lui arrivera souffrance .
C'est ce qu'on appelle de la manipulation mentale à outrance . :hi:
Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 04:41
Message :
vic a écrit :
Il y a beaucoup de prosélytisme dans cette secte , comme expliqué dans les témoignage d'ex adeptes , on essait de bourrer le crâne de l'adepte afin qu'il fasse du recrutement pour la secte .FAUX
On lui explique ensuite qu'il aura des retombées karmiques positives et que si il ne le fait pas il lui arrivera souffrance .Faux
:

Personne n'est obligé de faire du prosélitisme . Ensuite c'est pas parcequ'on parle du bouddhisme de Nichiren qu'on aura des retombés positives . T'as vu ça ou ?C'est n'importe quoi . De même ne pas en parler n'amène rien de négatif . Je comprends mieux au regard de ses interprétations absurdes pourquoi tu parles de superstition .
Si je te suis si j'arrrête de pratiquer je vai en enfer lol :lol:
Auteur : algol-x
Date : 29 sept.17, 07:46
Message : Le mot "SECTE" a eu une connotation alarmiste dès sa création. La plupart des gens pensent que les sectes sont sombres et sinistres. Nous ne nous attendons pas qu'une secte soit amicale et normale en apparence. Nous pensons que les recruteurs d'une secte utilisent la force ou des techniques diaboliques pour gagner des recrues. Nous ne nous attendons pas à être conquis, peu à peu, grâce à des attentions apparentes, en faisant appel à notre idéalisme ou à de "grands rêves" plutôt que d'être emmené à penser de façon critique sur le groupe.

Étant ouvert d'esprit, nous n'avons aucune raison de douter de ce que le groupe dit de lui-même, et nous sommes habituellement disposés à suspendre notre scepticisme par politesse si nous n'en avons aucune raison. Ce que les membres de la SGI disent sur leur groupe, toutefois, n'est pas toujours conforme à la réalité. La SGI affirme être une organisation de paix qui s'oppose à l'autoritarisme, accueille toutes les personnes et enseigne aux gens à pratiquer le bouddhisme afin qu'ils puissent devenir heureux.

Ils sont peu susceptibles de mentionner que la SGI est un organisation "religieuse" multi milliardaire qui refuse de divulguer ses rapports financiers, que ce soit aux membres ou aux bailleurs de fonds qui demandent des informations. Que les membres n'ont aucun droit de vote, aucune procédure de règlement interne des griefs, et aucun mot à dire sur la politique menée par leur propre organisation.

Les recrues potentielles et les nouveaux membres devraient savoir que la SGI a publiquement condamné et a calomnié des membres SGI qui ont exprimé des critiques constructives sur la SGI en organisant des discussions publique. Le "Groupe de Réexamen Indépendant” a été menacé d'une action judiciaire. La SGI a manifesté sa volonté et sa capacité d' écraser la contestation et les dissidences parmi ses membres. Quant aux non-membres ou aux anciens membres qui critiquent la SGI ceux ci sont stigmatisés comme des ennemis.

Le Bouddhisme de Nichiren est une religion ou il y a des douzaines de temples différents et d'organisations au sein desquelles des gens apprennent, enseignent et pratiquent. La Soka Gakkai, d'autre part, est une secte qui utilise cette religion comme une couverture et une justification pour accumuler richesse et pouvoir politique.

Les membres ne reçoivent rien en échange si ce n'est une vue dénaturée du Bouddhisme Nichiren, qui va de pair, avec de la manipulation émotionnelle, des peurs superstitieuses, et la conviction que leur adhésion à la SGI leur donne une mission spéciale dans la vie, ainsi que la croyance que tout ceux qui les critiquent sont des démons ennemis du bouddhisme.

source: http://forum.doctissimo.fr/psy [...] 2202_1.htm
Auteur : algol-x
Date : 05 oct.17, 00:25
Message : La SGI vous pousse à penser que vous pouvez changer n'importe quoi dans votre vie par la puissance de votre pratique - peu importe qu'elle soit impossible. Cela semble encourageant et autonomisant dans un premier temps. Mais ensuite, après avoir pratiqué et encore pratiqué, recherché « les conseils » de vos dirigeants, travaillé dur pour l'organisation fait tout ce que vos dirigeants vous disent de faire et que vous n'avez toujours pas atteindre votre objectif, alors vous faites quoi?

Il y a de cela quelques années, j'ai été encouragé à « montrer ma foi, » et à pratiquer pour qu'un proche soit guéri du diabète de type I. Eh bien, j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué et devinez quoi, elle l'a encore. Alors on m'a dit que ma foi n'était pas assez forte, que j'avais chanté avec des doutes. Que j'avais tiré ma famille et ma communauté de foi vers le bas.

Puis j'ai réfléchi davantage. Les gens chantent et prient pour beaucoup de choses. La belle mère de Lotus pratiquait surement pour que son mari arrête de boire. Pendant la guerre, les gens des deux côtés chantent et prient pour la victoire. Il y a eu de nombreux dirigeants SGI gravement malades ainsi que des membres qui ont bénéficié de la pratique de nombreux autres membres et ces personnes sont toutes mortes ! Certaines choses sont tout simplement impossibles, peu importe comment vous chantez, priez ou souhaitez. Dire aux gens que leurs malheurs ne s'arrêtent pas parce que "vous n'avez pas assez pratiqué », ou « vous ne pratiquez pas avec la bonne attitude," est juste ignorant et cruel. Vous n'avez aucun moyen de savoir comment était leur attitude et combien d'heures de pratiques il faut pour guérir le diabète, l'alcoolisme ou le cancer? Vingt heures, une centaine d'heures, cinq cents heures?

Puisqu' Ikeda est, selon la SGI, le bouddhiste parfait, peut-être qu'il devrait publiquement pratiquer pour des choses impossibles, comme la phase terminale de maladies ou pour que le moyen orient soit en paix. Je veux dire, c'est le super Mentor ! Comment pourrait-il avoir une mauvaise attitude et pas assez de foi ? Et s'il réussit, pensez combien de nouveaux convertis la SGI obtiendrait, ainsi que le renforcement de la foi de ceux qui sont déjà membres ! Imaginez la publicité merveilleuse que cela ferait pour la SGI.
Concernant ma famille, l'attitude la plus réaliste, et la plus responsable est de dire que, oui ma fille a le diabète, c'est injuste, mais c'est comme ça. Vous ferez tout votre possible pour l'aider à gérer cette maladie, afin qu'elle puisse avoir une vie saine, active et productive. Vous vous tiendrez informés sur la maladie et les nouveaux progrès dans son traitement. Vous pourrez soutenir l'éducation et la recherche sur le diabète afin qu'un jour il puisse y avoir un remède ou du moins des avancées qui le rendent plus facile à vivre. Cela, pour moi, est beaucoup plus productif que d'encourager sa famille à ce fantasme que si nous pouvons simplement pratiquer assez (et avec la bonne attitude, bien sûr!), notre fille sera guérie comme par magie du diabète.
Quand je peux penser de cette façon, je me sens plus libre et en paix. Je ne me bas plus contre moi-même, parce que je ne peux pas réaliser l'impossible. Au lieu de cela, je me concentre sur la réalité et ce que je peux faire. Essayer de faire l'impossible est très stressant! Est ce qu'Ikeda et les autres dirigeants, s'inquiètent si vous êtes stressé, ou si vous vous sentez coupable, lorsque votre pratique pour des choses impossibles ne fonctionne pas ? Bien sûr que non le plus stressé vous serez, le plus vous pratiquerez, demanderez leur avis et travaillerez pour l'organisation. Dans une vaine tentative de soulager le stress dans lequel ils vous auront mis ! Quel cercle vicieux ! Comment n'ai-je pu ne pas voir cela avant ? Les gens peuvent courir et courir pendant des années, comme un hamster dans sa roue d'exercice. Courrir jusqu'au point d'épuisement et n'arrivez nulle part!

source: http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_34.htm
Auteur : Yvon
Date : 05 oct.17, 06:27
Message : Doctissimo une sacrée référence :D
Auteur : algol-x
Date : 06 oct.17, 01:39
Message : Effectivement, il n'y a aucune preuve que pratiquer permet de réaliser l'impossible. C'est comme la nouvelle pensée ça ne marche pas, c'est un piège. Comme ça ne marche pas, les gens continuent à venir pour recevoir une "guidance".
C'est un cercle vicieux qui aliène les gens à un groupe, parfois pour la vie. C'est par certain coté semblable à la christian science, par ce biais, vous devenez pris au piège mentalement .

Si vous réussissez, c'est du fait de votre pratique.
Si vous échouez, c'est que vous ne pratiquez pas assez dur. Vous n'avez qu'à pratiquer plus et plus durement !
(il s'agit d'une technique très courante, utilisée par de nombreux gourous)

Je peux vous garantir qu Ikeda connait 1000 fois cela mieux que vous ou moi, il revendique 13 millions de membres, ce qui est probablement exagéré, mais ils ont beaucoup de membres.
Ainsi, le contrôle des millions de personnes n'est pas facile, mais Ikeda sait comment le faire très bien.
Personne ne peut le prouver, mais vous pouvez parier votre dernier dollar que Ikeda ne pratique pas en privé. Il peut le faire en public, mais il n'y a aucune chance qu'il le fasse en privé. Il sait que pratiquer ne fait pas vraiment quoi que ce soit.
Ikeda est un homme d'action, c'est un combattant pour son groupe. Jules César pratiquait il ?

Honnêtement, c'est très clair, il utilise les idées bouddhistes comme un vernis, un moyen d'endormir et gérer ses millions d'adeptes. C'est comme ça que l'empereur romain Constantin utilisait le christianisme, n'oubliez pas l'« opium du peuple ». Les détenteurs du pouvoir au sommet connaissent tous ça. Le bouddhisme classique n'a rien à voir avec ce genre de choses.
La SGI est clairement une organisation internationale structurée pour gérer de grandes masses de gens. Devinez qui en est le pape empereur auto-proclamé ?

Il est triste que le membre moyen agisse comme un hamster en train de faire tourner sa roue pour qu'Ikeda soit plus riche d'heure en heure. Il s'agit probablement d'un multi-milliardaire.

source: http://forum.doctissimo.fr/psy [...] tm#t199196
Auteur : algol-x
Date : 07 oct.17, 16:23
Message : Les membres de la SGI passent souvent beaucoup de temps a répéter leur mantra et à travailler pour la sgi. Comment les dirigeants vont les amener à le faire s'il n'y a pas un "avantage", ou "une expérience?" Je pense que cela amène les gens à interpréter des coïncidences à travers ce filtre. C'est une bonne chose qui s'est passé? C'est parce que je pratique. C'est une mauvaise ? Je n'ai pas assez pratiqué. Je n'ai pas applaudi assez fort quand ils ont montré la vidéo le président Ikeda.

Une femme que je connaissais a donné son témoignage lors d'une réunion: elle était sans emploi et a finalement trouvé un bon travail, et tout cela était dû selon elle a plusieurs heures de pratique par jour. Eh bien, oui, mais elle a également passé plusieurs heures par jour à la recherche d'un emploi - fait des appels, envoyé des CV, vu des entreprises et parlé à des gens qui parlerait d'elle. En plus elle avait la bonne formation pour les emplois qu'elle voulait, cela lui a permis d'obtenir son emploi. Mais non, elle a insisté, c'était le chant (la pratique). J'ai entendu tellement d'histoires comme ça dans mes années au sein de la SGI !

Les gens veulent juste croire que leur vie a changé et que c'est seulement à cause de leur implication dans la SGI. Les membres anciens que je connaissais n'arrêtait pas de dire que leur pratique du bouddhisme SGI les avait tellement changé. Je connaissais certains d'entre eux depuis dix ou quinze ans. Peut-être que quelque chose m'échappe, mais je n'ai vu que peu ou pas de changements chez eux au cours des ans. Ils avaient toujours les mêmes personnalités, qu'ils soient colériques ou même paresseux, le même travail, santé, finance, relations ou problèmes familiaux !

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t198412
Auteur : Yvon
Date : 25 oct.17, 18:27
Message : Comme souvent l'arrêt de pratique , d'Algol x et des 3/4 d'arrêts de pratiquants est dû à un manque d'étude . Rentrant parfois en conflit avec des d'autres pratiquants se basant uniquement sur leur ressentit émotionnel et non sur l'enseignement de Nichiren ou les dailogues du Président Ikéda où encore sur le Sûtra du Lotus de Shakyamuni . Les pratiquants finissent par abandonner .
Auteur : algol-x
Date : 26 oct.17, 00:08
Message :
Yvon a écrit :Doctissimo une sacrée référence :D
La référence indiquée par le traducteur est le forum Rickross qui n'est plus accessible, on retrouvera les témoignages cités et bien d'autres sur le site "Cult Education Institute"

https://forum.culteducation.com/read.php?5,87661

:Bye:
Auteur : algol-x
Date : 27 oct.17, 02:41
Message : La rencontre
Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même. Ce fut le cas. Ils m’ont suffisamment mise en confiance pour que peu à peu, je me laisse persuader que toutes les bonnes choses qui se produisaient dans ma vie venaient de ma croyance, donc de ma foi.

Dans le groupe
Insidieusement, j’en suis arrivée à ne plus penser par moi-même, je ne vivais plus qu’à travers ce bouddhisme. Toutes mes relations devinrent faussées, j’interprétais selon la Loi quelquefois en bien mais le plus souvent en mal. Personne ne m’imposa un rythme de pratique, mais il était fortement conseillé de suivre celui des aînés –plus anciens dans la pratique- afin de montrer son investissement.Nous avions une réunion de discussion tous les quinze jours, chez un (ou une) aîné, où tous les pratiquants d’un même chapitre se retrouvaient. Une fois par mois nous avions en plus une réunion selon notre situation personnelle (jeune fille ou jeune homme pour les célibataires, homme ou femme pour les personnes mariées, divorcées, veuves…). Il faut y ajouter tout ce qui était activité organisée par les différents chapitres d’une même région, où il était plus que de bon ton de se montrer, toujours pour manifester notre motivation dans la pratique. En effet, les aînés ne manquaient pas de nous rappeler tous les bienfaits que nous allions engranger pour avoir fait l’effort de donner de notre temps « si précieux » pour faire acte de présence. Sans compter toutes les pratiques quotidiennes du matin et du soir, devant l’objet de culte , et la récitation du mantra « nam myoho renge kyo » le plus possible (on nous lançait le défi d’en réciter un million par an, ce dans quoi je me suis enfermée pendant 2 ans). Cette pratique était souvent accompagnée, le soir, par une aînée. Cet accompagnement pouvait se répéter plusieurs fois par semaine selon les difficultés rencontrées.

Je vais plus mal
De ce fait, je perdis pied, mes relations professionnelles se sont dégradées. Ne gérant les situations qu’en fonction de ma pratique et selon l’enseignement de mes aînés, les réponses ne se trouvaient donc pas adaptées aux situations vécues, je perdis le sommeil. « Mes amis bouddhistes » me poussèrent à prier davantage, avec plus de ferveur, pour transformer ce qui n’allait pas dans ma vie et entraînait « la perte de mon sommeil » ; on m’orienta à pratiquer pour trouver les meilleurs médecins dans les meilleures conditions. Je suis entrée en contact avec une psychiatre qui ne comprenait rien à mes difficultés. Les séances à son cabinet étaient une véritable torture psychique qui ne faisait qu’aggraver la situation, mais complètement culpabilisée, je pensais que tout était de ma faute, que je ne priais pas comme il fallait et ne croyais pas sincèrement, d’où le manque de résultats. Mon médecin traitant, qui ne me connaissait que depuis quelque mois, ne maîtrisait pas la situation. Il tenta à plusieurs reprises de prendre contact avec cette psychiatre pour lui passer la main dans le traitement de mes insomnies, mais la psychiatre refusa ne souhaitant pas qu’il y ait d’interférence médicamenteuse entre elle et moi. Mon médecin enchaîna différents médicaments qui s’ajoutèrent les uns aux autres, différents anxiolytiques, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, etc. Bien entendu le tout sans résultat. Peu à peu je sombrais dans une dépression des plus graves avec tentatives de suicides quasi quotidiennes, alcoolisme, anorexie et boulimie en alternance.

Après quelques mobilisations des aînés venant me soutenir, ils répondirent de moins en moins à mes sollicitations, on m’incita à ne plus venir aux réunions de discussions, je me sentais peu à peu abandonnée de tous. Cela dura un an, j’étais en arrêt maladie. Les responsables continuèrent à me culpabiliser, me disant que ma foi n’était pas sincère, que je doutais des bienfaits de la Loi, d’où l’aggravation de ma situation. On m’expliqua que j’avais un si mauvais karma que je devais payer dans cette vie tout le mal que j’avais fait dans les autres. Ils me dirent que transformer mon karma maintenant était une grande chance, que traverser toutes ces épreuves me ferait bénéficier dans une prochaine vie de tous les bienfaits accumulés grâce à tous ces combats que je menais.

La sortie
Jusqu’au jour où, suite à une énième tentative de suicide où j’ai frôlé la mort, je décidai d’arrêter d’aller voir la psychiatre, de stopper tous les médicaments et je pris de la distance avec la Soka Gakkai. Je reprenais conscience de moi-même et analysais l’attitude des membres qui prônaient l’union dans l’adversité, la solidarité quand un membre du groupe était en difficulté, mais ne me manifestaient aucun soutien. Au bout d’un an d’arrêt maladie, je perdis mon travail pour inaptitude à mon poste. Je me suis retrouvée au chômage. Je constatais la fausseté de leur parole, je réalisais que la pratique assidue n’améliorait en rien ma situation, alors je décidai d’arrêter toute pratique car je réalisais que j’étais en train de détruire ma vie.

Comme par miracle, de nouveau une forte mobilisation ressurgit, mais ma décision était prise. Lorsque l’on quitte la Soka Gakkai il faut restituer son objet de culte, ce qui se fait ordinairement lors d’une cérémonie. Les conditions de cette cérémonie ne pouvant jamais être réunies, c’est une maladresse d’un des membres qui me donna l’opportunité de rendre mon objet de culte, ce que je fis promptement. Nous étions fin 2005.

La sanction fut immédiate, plus de nouvelle de personne, sauf 6 mois plus tard, une responsable de Paris me relança par téléphone un soir à 22h45 : ce dernier acte m’a convaincue définitivement que j’avais pris la bonne décision. Du jour au lendemain, nous nous retrouvâmes seuls avec mon mari, car évidemment nous avions perdu tous nos amis d’avant, puis tous les bouddhistes du groupe disparurent à leur tour alors que nous n’avions plus qu’eux. Tout était de nouveau à reconstruire, les amis, le travail et retrouver notre confiance. Ma vie privée fut terriblement éprouvée par ce parcours. Il me fallut cependant plus d’un an pour me retrouver psychologiquement, et presque 2 ans pour reprendre suffisamment confiance en moi et être apte à reprendre une activité professionnelle.

Magazine "Bulles" N°26
Auteur : Yvon
Date : 27 oct.17, 04:39
Message : Image
Auteur : algol-x
Date : 27 oct.17, 10:06
Message : Quand j'ai rencontré la Soka Gakkai, il m'a semblé qu'un groupe de personnes essayaient d’établir l'harmonie et la paix dans le monde. "Sur le développement de l'enseignement correct pour développer la paix de la terre"! Mais rien de tel n’existe dans un monde de problèmes complexes alimentés par le terrorisme, la guerre et l'exploitation de l’homme par l’homme. Un groupe de bouddhistes répétant un mantra et travaillant pour un monde meilleur; c'est séduisant pour des jeunes qui essaient de trouver une certaine valeur à des vies fragmentées.

J’étais donc attiré par la philosophie de la Soka Gakkai. Du jour au lendemain, je me suis senti comme un grand missionnaire, qui fait partie d'une entreprise sans précédent sur cette terre, qui sauvera finalement l'humanité de ses divers dilemmes et de sa misère. Mon estime de soi est allé très haut. Je ne me souciais de rien, comme les choses banales que nous faisons pour survivre dans ce monde. J'étais un héros. Ikeda Sensei était le plus beau cadeau que l'humanité ait jamais eu. Je suis un bodhisattva éternel de la terre, dont le seul but est d'éradiquer la souffrance et la misère de la terre. Et qui fait cela en ce moment sur la terre? Seulement Soka Gakkai.

Donc tout ce qui contrecarrait l'idée positive que je me faisais de de Soka Gakkai était mauvais, ceux-là ne pouvaient plus être mes amis, ma famille, ma littérature, ma religion, mon dieu etc. Puis ma vie pris un tour de plus en plus négatif, meeting après meeting, visites de pratiquants chez eux, rencontre de membres après rencontre de membres. Travail après travail pour la Soka Gakkai. Comme je pensais faire le travail le plus noble du monde, je me sentais en droit de tout ignorer, ma famille, ma carrière, mes amis, mes loisirs, mes passe-temps, mes passions ... Ma seule passion était Gakkai et sa croissance. J'ai été félicité pour mon dévouement. Choyé par les dirigeants et suis devenu très populaire dans l'organisation. "N'attendez pas de bons moments, prenez les mauvais comme une occasion de grandir". À un moment donné, j'étais complètement vide, que devrais-je faire de ma vie s'il n'y avait pas de Soka Gakkai? Mes amis et ma famille étaient inquiets pour moi. Mais j'étais tellement impliqué dedans, que personne ne pouvait rien pour moi. Ils m'ont juste laissé partir ...

8/9 ans ont passé .. Je n'avais aucune croissance personnelle dans ma vie. J'échouais continuellement dans mon travail comme si ma priorité était le seul devenir de Gakkai. Ikeda gagnant plus de 300 doctorats sans aller à l'université m'a fait réfléchir, je peux faire de grandes choses même sans une bonne éducation. Si tu travailles pour Kosen rufu, le Gohonzon t'accordera tout. J'étais toujours sur la corde raide financièrement. J'avais l'habitude d'essayer d'économiser de l'argent pour mes activités. Si vous devenez un leader, vous devez acheter beaucoup de livres et assister à de nombreuses réunions, certaines dans des villes différentes, ce qui coute énormément d'argent pour une partie de la jeunesse. Certains sont toujours endettés. Comme je l’étais moi même devenu. Pendant ce temps Ikeda Sensei a cru de plus en plus, plus de 300 doctorats sont devenus 400+.

Mon expérience et mes responsabilités dans l'organisation ont grandi de plus en plus. Mais rien n'a changé dans ma vie. J'empruntais toujours de l'argent à mes amis et à ma famille pour remplir mes responsabilités de Gakkai. Après avoir perdu la moitié de mes amis et transformé l'autre moitié en ennemi, j'ai réalisé que l'homme que nous adorons comme un demi Dieu, comme le plus grand mentor de l'humanité, a violé des femmes, fait des choses désagréables pour acquérir du pouvoir et de la richesse, principalement en jouant sur la peur et les émotions des gens ordinaires.

Vous voulez atteindre un statut de Bouddha dans le monde contemporain ? Toda Sensei avait dit, Soka Gakkai est plus précieux que ma vie elle-même. J'ai toujours soutenu cela. À ce moment-là ne le savais pas, mais Gakkai utilise seulement ses membres pour obtenir de l'argent et pour promouvoir la marque Ikeda dans le monde afin qu'il reste toujours une figure légendaire dans l'histoire. Hélas .. Les nazis ont tué des millions sur la lumière du jour. Maintenant Soka Gakkai tue les âmes des gens à la lumière du jour au nom de Kosen rufu dans le monde entier. Des millions et des millions de personnes sont tombées dans ce piège et tombent toujours. Il a pris les vies de beaucoup de jeunes, et continue de les prendre ... Ne les tuant pas physiquement, mais psychologiquement. Leur lavant le cerveau, pour qu'ils puissent travailler pour Ikeda tout au long de leur vie ou dépensant pour lui leur argent durement gagné. Cela m’a pris ma jeunesse. Pour être honnête, après tant d'années passées à Gakkai, maintenant je suis dans un état de choc et de traumatisme sur la façon dont je vais diriger ma vie. J'ai des pensées suicidaires. Si vous êtes un jeune ou que vos parents pratiquent, faites attention! Vérifiez les faits avant de plonger dans cette organisation monstrueuse.

Le point central de toute la philosophie et des conseils de Soka Gakkai ou quoi que ce soit est toujours Ikeda Sensei. Alors que dans le bouddhisme, c'est la loi qui est suprême. "Soyez une île pour vous" étaient les derniers mots du Bouddha. Pas celles d’un soi-disant mentor. Toutes les expériences et témoignages dans Soka Gakkai sont basés sur le nombre d'individus qu’une personne pourrait introduire ou recruter dans l'organisation. Ou combien d'argent il / elle a donné, après quoi il / elle a eu une manne d'avantages. Ceci est un message silencieux envoyé à tout le monde; faire un don et recruter des gens. Plus les gens viennent, plus les livres d'Ikeda seront vendus, plus il y a de dons. * Les hauts dirigeants fonctionnent de manière robotique et secrète, car ce sont des figures importantes. Les membres ont très peu de connaissances sur le sort de Sensei. Quel salaire les hauts dirigeants obtiennent. Seul le staff le plus important entourant Ikeda est un personnel rémunéré. Payez avec empressement pour leur apporter plus d'argent. La foi a très peu à voir avec tout cela. * Ils utilisent toujours la musique ou la culture pour capter l'émotion des membres. Après une session musicale ou culturelle agréable et enjoué, tout ce qui vous est dit semble correct. Seul Ikeda peut écrire des livres qu’il vendra ensuite à travers Gakkai . Personne d'autre ne peut le faire. Parce que c'est son culte.

vous ne pouvez pas poser de questions sur le fonctionnement de l'organisation. Les membres sont juste des moutons. Tout ce qui vient d'en haut, doit être suivi. Il nomme les gens à la direction, qui peuvent avoir du temps et de l’argent pour eux. La foi est juste un mot.
Quitter Soka Gakkai est plus désastreux que la bombe nucléaire. C'est comme ça que le départ de l'organisation est vendu aux membres. Ne quittez jamais la Soka Gakkai ! Tout au long de votre vie, travaillez gratuitement et donnez-nous de l'argent régulièrement. Et dites à vos enfants de le faire à leur tour.

La jeunesse et la division future sont ce qu’il y a de plus précieux pour eux, car ils sont faciles à manipuler. Ils sont les revenus pour le futur. Il faut les formater quand ils sont malléables ! Les jeunes filles ou les ywds sont habitués à chanter et à danser en continu sur les chansons de Gakkai avant les événements importants pour élever l'esprit des membres. Bravo les filles pour votre dévotion à Ikeda Sensei…

Et il y a tellement de choses que je continuerai d'ajouter si je m’en souviens. J'ai écrit cela seulement pour informer les jeunes, et les inciter a se méfier afin de ne pas tomber dans ce piège. Beaucoup de gens du commun se sont sacrifiés pour satisfaire des egos monstrueux dans l'histoire. Ikeda en est un, vivant ou déjà mort, personne ne le sait.

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ka_gakkai/
Auteur : Yvon
Date : 27 oct.17, 18:13
Message : suite:

Image
Auteur : algol-x
Date : 28 oct.17, 06:02
Message : Ce dont les gens doivent être conscients, c'est que les groupes de personnes qui exploitent les vulnérabilités des autres pour gagner de plus en plus de membres pour leur organisation ne sont pas des amis. Leur association avec vous dépend entièrement du fait que vous ayez le même système de croyance qu'eux, et si vous arrivez à le dépasser (cela arrive), vous serez complètement occulté.

J'ai vu cela encore et encore et encore, dans toutes les religions intolérantes. Sache juste que, pour toutes ces années que tu as consacrées à l'une de ces croyances intolérantes, comme la SGI, si tu pars, tu pars sans rien. Vous auriez pu vous faire des amis ailleurs pendant ces années, des amitiés basées sur beaucoup de choses que vous avez en commun, mais qui ne dépendent pas entièrement de ces croyances; des amitiés où les divergences d'opinion favorisent une conversation animée et des liens plus profonds, alors que vous continuez à vous aimer malgré des points de vue différents. Ces relations durent. Les gens autour de vous ont ce genre d'amitié, souvent avec un groupe étendu et varié d'amis.

Les cultes intolérants ont des mécanismes pour isoler leurs membres. La langue particulière, le calendrier des activités, les exhortations que le groupe dont ils sont membres est absolument le meilleur, le plus important, le groupe IDEAL dans le monde entier, sur lequel repose quasiment le destin du monde. Leur enseignement est la seule vérité qui peut sauver les gens, toutes les religions intolérantes sont en accord sur ce seul point "Elles sont les seules à être justes et correcte."Les relations dans les religion intolérantes ne durent pas quand vous les quittez.

Dans les sectes telles que la SGI, les opinions conflictuelles ne sont pas permises (les fidèles apprennent assez vite que l'accord est loué et encouragé, tandis que le désaccord est accueilli avec des froncements de sourcils et des désagréments voir pire). Une façade d'amitié heureuse est promue, et ceux qui échouent à adopter cette façade se trouvent vite marginalisés et délaissés. À moins que vous ne fassiez ce que les dirigeants de la secte veulent, si vous n'avez aucune utilité pour eux vous serez d'abord encouragé, ensuite réprimandé, puis censuré, et finalement rejeté. J'aurais dû m'en rendre compte quand, après 5 ans, je suis parti. Le seul membre de SGI qui voulait rester en contact avec moi essayait juste de me vendre des trucs.

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ely_to_be/
Auteur : Yvon
Date : 28 oct.17, 21:18
Message : Tout le contraire de ce que j'ai connu en 33 ans de pratique . Deplus il est interdit de faire du "buisseness " entre pratiquant .
Auteur : algol-x
Date : 29 oct.17, 00:46
Message : Les membres de Gakkai incitent au conflit par leur pratique de hobobarai, une mesure qui incluait l'élimination des objets et des instruments liés à des croyances autres que celle de la Soka Gakkai dans la maison des nouveaux convertis. À l'époque de Toda, les nouveaux convertis avaient l'obligation de brûler les talismans shintoïstes, les autels bouddhistes et leurs images, les bibles chrétiennes et même le mandala émis par les sectes rivales de Nichiren.

Un résultat du "hobobarai" dans les premières décennies de l'expansion de Soka Gakkai fut la destruction par des convertis à la Soka Gakkai de milliers de mandalas, de talismans et d'autres objets anciens qui constituaient le riche héritage de la pratique bouddhiste. Cette destruction massive a infligé d'énormes dommages à l'héritage culturel du Japon en effaçant essentiellement des siècles d'histoire bouddhiste au niveau local (conversations avec Nakao Takashi, éminent érudit du bouddhisme Nichiren, été 2008).

Soka Gakkai a diminué les exigences de hobobarai ces dernières années. Le groupe n'a plus besoin que les nouveaux convertis brûlent des objets de religions rivales, alors que les membres des années Toda et Ikeda avaient l'interdiction de participer à des festivals sponsorisés par des sanctuaires shintoïstes (matsuri) ou de visiter des sites religieux célèbres, Soka Gakka interprète cela maintenant comme des activités « culturelles » plutôt que religieuses et permet à ses membres d'y participer tant qu'ils s'abstiennent de prier des divinités non orthodoxes ou des images bouddhistes.

Nous avons déjà discuté ici de l'insistance de la Soka Gakkai sur le "hobobarai" ou la destruction d'objets d'autres religions. Je me souviens d'un chef d'unité de division masculine (à l'époque où il y avait un niveau inférieur au chef de groupe, qui était chef d'unité) racontant comment sa mère lui avait donné un collier avec une sorte de symbolisme chrétien avant qu'il rejoigne ce pseudo-bouddhisme, et comment il s'était senti obligé de s'en débarrasser. Mais il ne pouvait pas supporter de le jeter, alors quand il était de retour à la maison, il le cacha dans le fond du tiroir de sa mère. N'est-ce pas triste que des gens gentils, consciencieux, sensibles, réfléchis soient poussés à de tels comportements par un culte comme Soka Gakkai / SGI?

Remarquez aussi que l'on trouve ceci dans les 26 Admonitions de Nikko, considéré comme un fondateur à côté de Nichiren : Les croyants laïcs devraient être strictement interdits de visiter les temples et sanctuaires [hérétiques]. De plus, les prêtres ne devraient pas visiter les temples ou les sanctuaires calomnieux, qui sont habités par des démons, ne serait-ce que pour jeter un coup d'œil alentour. Le faire serait une pitoyable violation [du bouddhisme de Daishonin.] Ce n'est pas mon point de vue personnel; elle dérive entièrement des sutras [de Shakyamuni] et des écrits de Nichiren Daishonin"

Il n'y a aucune ambiguïté ! Pas le moindre!! Je n'ai jamais pratiqué nulle part où il y avait un temple bouddhiste, jusqu'à ce que je déménage à So. CA, il y a un temple Nembutsu à proximité, qui a un festival d'obon (été) très populaire ou beaucoup de gens vont, avec un groupe de tambour taiko (tambour japonais ndlr) et les seuls cours de langue japonaise en ville (beaucoup d'expatriés japonais, y compris les membres SGI, y inscrivaient leurs enfants). Eh bien, depuis que j'ai étudié, je savais qu'aller dans les temples hérétiques était strictement interdit (voir ci-dessus), alors j'ai demandé à mon Jt. Terr. chapitre leader (Women division) des informations à ce sujet - et elle a dit qu'il était bon d'y aller! "Amusez-vous bien!" Après j'ai eu une expatriée japonaise une Women leader qui voulait que je m'en sépare.

Elle est morte deux semaines après m'avoir dit que je devais me débarrasser de mes Nichiren Shu gohonzons (que je considère comme des œuvres d'art) et ne pouvait pas expliquer pourquoi cette action extrême était nécessaire. disant juste que je devais pratiquer jusqu' à être d'accord avec elle.
Auteur : Yvon
Date : 29 oct.17, 01:26
Message : C'est sûr on mélange pas les torchons et les serviettes . Ceci dit c'est propres au Japon .

j'ai connu une pratiquante qui était au départ trés catholique, elle à donc décidé de pratiquer devant le christ et le gohonzon mis l'un à coté de l'autre. Elle faisait donc 2 pratiques à chaque fois l'une catho , l'autre bouddhiste .
Puis finallement petit à petit elle s'est éloigné du christ et à gardé le gohonzon , qui pour elle était bien mieux efficace au niveau de l'énergie vitale et de la résolution de ses difficultés .
Auteur : algol-x
Date : 29 oct.17, 07:11
Message : Cette pratique s'est progressivement enroulée autour de moi comme un serpent autour de ma colonne vertébrale, donc impossible de s'en rendre compte sur le moment. On te promet que si tu pratiques, il va t'arriver des choses merveilleuses, et que tu va accumuler un nombre incalculable de bienfaits.

Là, je vais te parler d'un point de vue ésotérique (pour le point de vue endoctrinement, je vais en parler dans le prochain paragraphe). Concrètement, cette pratique n'apporte que malheur et t'enfonces petit à petit dans la merde. À cause de cette pratique, je me suis fait renverser par une voiture, j'ai eu des problèmes d'argent, mes impôts locaux ont doublé alors que mes revenus n'ont pas bougé (ni mon appart, en sachant que je suis le seul de mon entourage à qui c'est arrivé), j'ai eu des hémorroïdes, mes relations avec mes parents et mon petit frère sont devenues catastrophiques, j'ai pris énormément de poids alors qu'avant il était parfaitement stable, etc... Et comme par hasard, depuis que j'ai arrêté cette pratique, tous les problèmes cités plus haut sont en train de se résoudre.

Pour le côté establishment/endoctrinement, leur méthode est TRÈS efficace, ils utilisent une méthode de faux cul, par exemple: "tu peux faire comme tu veux, chacun est totalement libre, MAIS ce serait mieux si tu faisais comme ça". Ils ne font pas payer les activités et autres réunions de discussions (zad dans leur jargon), ils te prêtent leurs bouquins, etc, mais tu es subtilement et de manière régulière encouragé à acheter les bouquins du gourou Ikéda et à t'abonner aux revues (Cap sur la paix, Valeurs Humaines). On t'encourage constamment à faire Shakubuku (transmettre le bouddhisme aux autres selon eux), pour accumuler de la bonne fortune, mais en se renseignant sur le net (je parle japonais, donc je peux confirmer que c'est une vraie traduction), on s'aperçoit que "shakubuku" signifie "Briser et soumettre". En zad, on t'incite à raconter tes "expériences", mais en fait, c'est pour endoctriner les gens et leur montrer à quel point la SGI est supérieure à toute autre organisation. On rabâche aussi très souvent que les autres formes de bouddhisme sont des hérésies (surtout le zen et le tibétain, alors qu'ayant pratiqué ces deux formes de bouddhisme, j'ai constaté après mûre réflexion qu'elles sont bien mieux que cette "organisation".

Ils ont tout prévu afin d'éteindre toute flammèche de doute: les "3 obstacles 4 démons". Si quelque chose ou quelqu'un t'éloigne de la secte, c'est un des 3 obstacles ou des 4 démons qui utilise cette chose ou personne, afin de mettre ta foi à l'épreuve et te faire arrêter de pratiquer. Ils ont la réponse à toutes tes moindres questions et doutes (même si souvent, c'est vague et que ça ne répond en rien à ta question). Et tu as un responsable qui t'appelle et qui vient chez toi pour pratiquer avec toi chaque mois, afin de s'assurer que tu restes bien dans la secte. Et ils pensent que c'est absolument "NÉCESSAIRE" de venir chez la personne afin de "comprendre ce qu'elle vit", car "tu ne peux saisir le cœur de quelqu'un qu'en venant chez lui". En fait, chez toi, tu te sens en sécurité, du coup, ils peuvent te faire avaler n'importe quoi beaucoup plus facilement que si tu les rencontrais en dehors de chez toi.

Au fait, avant toute activité ou réunion, ils pratiquent leur mantra maléfique (ça s'appelle daimoku) et récitent des extraits du Soutra du Lotus (ça s'appelle gongyo) pendant minimum une demie heure, comme ça, ton esprit est bien malléable et manipulable, et on peut te manipuler très facilement.

Daimoku, c'est tous simplement répéter le mantra "Nam Myoho Rènngué Kyo" en boucle. T'en as certains qui le font pendant plusieurs heures par jour. Le minimum recommandé (même si officiellement, ils prétendent que chacun est libre de pratiquer le temps qu'il veut) est environ une heure par jour (en comptant gongyo: la récitation d'extraits du sutra du lotus)

Et s'ils t'arrive des emmerdes, ce qui pour une personne normale signifie: "leur truc ne marche pas, la preuve", eh bien ils te félicitent et se réjouissent qu'il t'arrive des emmerdes (ils appellent ça des obstacles, voir les 3 obstacles 4 démons cités plus haut, j'ai mis le lien vers leur site), car c'est la preuve que tu pratiques la religion correcte, que tu progresses, et que tu vas bientôt recevoir d'énooooormes bienfaits. Je les attends toujours les bienfaits...

Ils prétendent aussi que quand tu fais du bénévolat pour eux en faisant les activité Soka (pour les hommes), Byakuren/lotus blanc (pour les femmes) et keibi (pour les hommes seulement), tu accumules une bonne fortune incommensurable (que j'attends toujours...).
Les Soka ouvrent les portes et saluent les membres en souriant comme des imbéciles, les byakuren/lotus blanc font pareil, mais en plus, font les bonniches en s'occupant des stands bouffe et boisson, et en apportant à boire aux membres. Les Keibi, ce sont des hommes à tout faire: ils doivent faire le ménage, répondre au téléphone, s'occuper du son et du projo, ouvrir les portes, les fermer, allumer et éteindre les lumières, etc...

En plus, ils doivent tous (les bénévoles) porter un uniforme qu'ils doivent acheter par leur propres moyens, sinon, "c'est pas bien". Ils sont tous en costard cravate, mais il y a des codes vestimentaire pour chaque catégorie: les soka ont une veste et un pantalon bleu/noir, chemise blanche et cravate rouge, les keibi, tout pareil, sauf qu'ils s'habillent tout en blanc (sauf pour la cravate qui est toujours rouge), les byakuren/lotus blanc (qui sont uniquement des femmes) s'habillent pareil que le soka mais en version féminine: jupe/pantalon noir/bleu, chemise blanche, foulard rouge autour du cou, veste bleue/noire. À noter le manque cruel d'originalité dans ces uniformes, puisque pompés sur ceux des lycéens/lycéennes au Japon.

Les keibi doivent se lever à 6H du mat' (5H pour ceux qui ouvrent le portail), et finissent leur journée à 22H. Et ce, pendant une semaine. On nourrit les keibi et on les loge, mais c'est tout, le trajet vers le centre de Trets est à leur charge, sauf s'ils viennent en train, à ce moment-là, à la deuxième fois qu'ils viennent leur trajet est remboursé. Les Soka et les byakuren, eux, doivent tout payer de leur poche (alors que, je le rappelle, ils sont bénévoles): environ 200€ pour 3 jours de séminaires (dont 2 nuits), sachant qu'il faut payer un supplément pour avoir droit à un peu de vin et que la bouffe est aussi dégueulasse que dans une cantine de collège/lycée, + le trajet aller-retour. Le "chef cuisinier" japonais (qui en fait réchauffe des plats de cuisine centrale au micro onde) est tellement un [ATTENTION Censuré dsl] qu'il a refusé presque tout le temps de me donner du vin au repas (alors que c'était le soir, et que les keibi y ont droit) quand je faisais keibi. Je crois qu'il m'en a donné une mini-carafe une seule fois (sachant qu'on est 6 keibi).

Les personnes qui organisent le séminaire et s'occupent des conférences sont elles aussi bénévoles et doivent tout payer de leur poche. Et surtout, en séminaire, le plus important, c'est les "expériences" que les gens racontent au micro. Expériences qui, bien sûr ont été sélectionnées attentivement par les cadres de la secte des mois avant. Elles servent à motiver les pratiquants et à les maintenir dans la secte en leur faisant croire que leur mantra est le truc le plus efficace de la terre. Plus une expérience est émouvante, mieux c'est. Le but étant de manipuler les gens efficacement en jouant sur leurs émotions. Sans oublier les vidéos de propagandes qui montrent à quel point "Sensei", le gourou est un homme génial, courageux et gentil. Ils chantent aussi des chansons de propagande de la secte qui n'ont rien à envier aux chorales soviétiques (mais dont le style est exactement le même). Et il y a le spectacle le dernier soir, fait par les membres. C'est horrible: ils chantent faux, et ils utilisent les trucs commerciaux les plus bisounours et mainstream qui passent à la radio en trafiquant les paroles à leur sauce.

Ils se font passer pour une religion rationnelle tout en tenant des propos qui ne le sont pas. D'ailleurs, leur gourou passe son temps à rencontrer des dirigeants politiques et religieux, et autres célébrités, mais pas une seule fois, il n'est allé rencontrer un dirigeant religieux bouddhiste, PAS UNE SEULE FOIS. Et quand je leur ai demandé pourquoi, il n'ont rien trouvé à répondre à part: les autres mouvements bouddhistes sont des hérétiques qui nous haïssent, qui ne pratiquent pas la religion correcte et qui ne veulent que notre destruction. D'ailleurs, ils rappellent très souvent qu'ils sont persécutés par tout le monde et que c'est la preuve qu'ils pratiquent la religion correcte
("loi correcte" dans leurs termes).

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t203023
Auteur : Yvon
Date : 29 oct.17, 07:51
Message : je connais l'auteur est un vrai malade .
Auteur : algol-x
Date : 31 oct.17, 09:08
Message : Des constats issus d'une longue expérience

J'ai connu la Soka Gakkai qui se dénommait alors "Nichiren Shoshu Française" en 1975, et aussitôt j'ai commencé à réciter le mantra Nam Myoho Rengue Kyo. En 1988 j'ai adhéré et reçu un premier gohonzon - le mandala objet de culte de la SGI.

La Nichiren Shoshu Française est devenue la Soka Gakkai France (1991) puis l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren (2007).

Entre 1990 et 2006, j'ai activement occupé de nombreuses responsabilités bouddhiques. J'ai bénéficié gratuitement de l'entrainement dans la pratique et l'étude en collaborant aux groupes Soka puis Montechristo, chargés de l'accueil des participants aux activités dans les bâtiments de l'organisation.

J'ai étudié la doctrine en lisant toutes les publications éditées en français depuis le début des années 1960. J'ai exploré et observé l'organisation de très près, en côtoyant "dans l'ombre", c'est à dire discrètement, les pratiquants ordinaires et les responsables officiels français et européens .

Mes connaissances de la SGI sont issues d'une très longue étude sociologique à l'intérieur même de cette école bouddhique, autant que d'études philosophiques bouddhiques équivalentes à un niveau Doctorat, mais elles résultent aussi de très riches et complexes expériences personnelles. Je suis très satisfait des bénéfices inépuisables que je tire de cette formation et de ces recherches.

Maitre Souverain & Parent

La question vitale aujourd'hui est d'identifier la nature réelle de ces gurus et autres guides spirituels qui pullulent dans le Nouvel Âge. Sont-ils, sont-elles, des personnes qui accomplissent un rôle d'éveilleur, de guide vers l'éveil par soi-même ou qui aliènent à leur personnalité charismatique des êtres en quête d'un refuge, d'une église, d'une figure parentale substitutive, d'une idéologie prête à l'emploi, d'un modèle de souverain idéal ?

J'ai appris longuement auprès du maitre bouddhique de la SGI : Daïsaku Ikeda. Tout en l'observant attentivement j'ai étudié l'évolution de ses disciples et de son école philosophique. Son Ego réunit ces deux tendances d'éveilleur et d'aliénateur. Grâce à quoi il a rigoureusement formaté la structure relationnelle de son organisation autant que les comportements de ses élèves.

La Soka Gakkai Internationale : creuset de la relation maitre et disciples

Maitre Ikeda enseigne une philosophie morale fondée sur des principes spirituels (sûtra du Lotus) qui ont évolués sur plus de deux mille ans à travers l'espace culturel extrême oriental, en les adaptant à la civilisation contemporaine mondialisée, tout en respectant l'esprit originel de ses fondateurs (Shakyamuni, Tien Tai, Nichiren).

Dans le contexte de l'époque où il a commencé son "ministère", Daisaku Ikeda était intrinsèquement conditionné par les contraintes et les impératifs sociologiques, politiques et économiques d'un Japon à peine sorti du moyen âge et de la défaite - Hiroshima.

L'idéologie de base de la Soka Gakkai est fondée sur des principes de conditionnements sociaux et culturels spécifiquement japonais. Ils sont à la base de la structure de l'organisation religieuse exportée durant les 50 dernières années de la propagation mondiale de la doctrine bouddhique de Nichiren.

Le conditionnement mental des nouveaux disciples au sein des organisations nationales de la SGI à travers le monde est conçu et réalisé avec l'aval et le soutien des dirigeants locaux, qui souscrivent entièrement au modèle idéologique d'origine.

Ces bases politiques et religieuses imprègnent et déterminent toujours toutes les modalités de fonctionnement de la SGI, dont la doctrine interne dit qu'elle est le seul creuset véritable de la relation maitre et disciple, indissociable de toute pratique de l'enseignement bouddhiste...

Une Église Conventionnelle

Dénommer secte le mouvement spirituel de la SGI - et de l'ACSBN sa branche française "indépendante" - équivaut à le définir comme dangereux. Toutes les mouvances religieuses se font taxer de sectes à un moment de leur histoire...

La Soka Gakkai est l'émanation d'une religion déjà établie qui s'est regroupée autour d'un maître à penser. Elle propage comme beaucoup d'Églises une morale bourgeoise conventionnelle en accord avec les us et coutumes les plus traditionnels. Elle incite chacun de ses adeptes à mener une existence de bon citoyen, à appliquer strictement les lois en vigueur dans le pays, à respecter l'ordre social républicain établi, et à y contribuer dans le cadre et l'application de ses règles, de ses droits et de ses devoirs.

Gouvernance Interne

Par contre, ce que beaucoup de détracteurs de la SGI et de l'ACSBN semblent ignorer, c'est la nature de l'idéologie morale et politique qui fonde la gouvernance interne de cette organisation.

Quelques exemples dans le désordre... Les directeurs et directrices, ou responsables officiels au niveau national, chargés de l'administration religieuse, financière, administrative et juridique sont cooptés et nommés après consultation du président de la Soka Gakkai Internationale Daïsaku Ikeda ou par le biais de ses représentants.

Les ministres du culte chargés des cérémonies des mariage et des décès, les responsables bouddhiques chargés au niveau local de la propagation de la doctrine, de l'animation des groupes de croyants et des encouragements dans la foi se cooptent entre eux sur la base du mérite moral.

Les responsables locaux comme les pratiquants ordinaires de cette association cultuelle n'ont strictement aucun statut légal, ni droit de regard, ni de participation dans la gestion de l'ACSBN. Ils sont des croyants qui participent à des réunions et des séminaires, mais pas aux choix et aux orientations de l'organisation.

Ils peuvent donner de l'argent, mais ce n'est pas obligatoire. Il n'existe plus aucune pression morale incitant à faire des dons. Même si au cours de l'histoire de la Soka Gakai en France, le don financier a été assimilé à un acte de foi permettant de transformer son propre rapport à l'argent et à la prospérité. Et bien que parfois certains responsables bouddhiques officiels, dépourvus d'une intelligence évoluée et animés d'intentions spirituelles douteuses, ont lourdement insisté sur la nécessité de contribuer financièrement au fonctionnement de l'association.

Les Églises connaissent toutes ces dérives. Cependant, les comptes de l'organisation française ne sont pas publiés et les dirigeants se refusent à les rendre publiques. Malgré les nombreuses demandes parfois assez incisives et insistantes de ses pratiquants dépourvus du statut officiel d'adhérents donc sans recours légaux possibles.

La totalité des décisions concernant l'évolution de l'ACSBN et de ses activités, comme les restructurations inhérentes à toute organisation qui se développe, les orientations générales annuelles, les implications dans la vie sociale et culturelle française, les choix des sujets liés à l'étude, à leurs publications, comme les thèmes des séminaires, ne sont pas débattus et choisis par tous les croyants mais par les instances décisionnaires nationales, européennes ou internationales.

La démocratie du cœur est le fondement de l'idéologie de la SGI. La démocratie participative y est prohibée officiellement. La politique de gouvernance archaïque de leur association cultuelle induit qu'aucun changement de politique interne n'est envisagé par les diverses directions nationales et internationales du mouvement.

Voie d'Évolution ou de Dévolution ?

Les bouddhistes de cette institution religieuse recherchent la maitrise à conduire leur existence vers le bonheur, le bien être mental et physique, l'abondance, la joie, etc. Une majorité abordent cette pratique comme une voie d'évolution intérieure. Car, comme tout un chacun, dans les faits de la vie quotidienne, ils oscillent entre névrose et psychose plus ou moins consciemment.

Leur culture judéo-chrétienne influence leur approche de la spiritualité. Ce qui ne résorbe pas l'inconscience de leur état. Leurs troubles et souffrances sont accentuées par le dogmatisme chronique - souvent honteux et inavouable - véhiculé au sein des réunions de prières et de discussion auxquelles ils participent.

C'est une réalité que n'importe qui, avec un peu de discernement et de lucidité, peut constater en lisant leurs publications, en écoutant leurs discours, en fréquentant leurs groupes. Beaucoup de textes et discours officiels, comme ceux des pratiquants ordinaires, utilisent souvent des jargons exotiques empruntant des termes à la langue japonaise et au corpus doctrinal bouddhiste sans les adapter correctement aux mentalités religieuses occidentales.

L'étude de leurs publications sur une période de trente ans (1975/2005) montre l'absence d'une mise à jour intellectuelle complète de leurs doctrines, et l'usage d'une sémantique obsolète dans leur enseignement des idées et rituels. Les références scientifiques sont souvent conservatrices et ignorent bien des découverte les plus contemporaines dans les divers domaines du savoir. Lesquelles avancées apportent pourtant un éclairage, parfois très précis, et donc une meilleure compréhension aux théories antiques de la philosophie orientale.

Les modèles culturels de la doctrine elle même sont anachroniques, par exemple : les cérémonies religieuses du mariage et des défunts calquées sur le rituel japonais, ou encore de nombreuses règles morales et sociales issues du confucianisme.

Donc, alors qu'ils recherchaient à évoluer individuellement, ces croyants, grâce à la culture religieuse japonaise, se sont orientés vers des modes de pensées et de comportements sociaux normatifs tout à fait respectables sous bien des aspects. Alors évolution ou dévolution ?

Ponts entre Bouddhisme et Penseurs Cosmopolites

Et pourtant Maitre Ikeda transmet des concepts occidentaux, les comparant avec la pensée orientale. Il soumet à l'intelligence des hypothèses philosophiques tirées de textes de penseurs cosmopolites qui invitent à la controverse intérieure, à la réflexion, à l'évolution du langage, à l'élaboration d'une pensée originale et personnelle.

De nombreux discours de Daisaku Ikeda sont traversés d'une véritable critique de la pensée unique qui gangrène sa propre organisation à l'image de la société internationale. Les références philosophiques et historiques qu'il cite, sont le point de départ à des propositions pour faire évoluer les mentalités individuelles et conduire chacun(e) à prendre ses responsabilités de citoyen du monde dans les affaires de son propre pays, de sa propre communauté.

Troisième Civilisation ?

Si cette ouverture idéelle est favorable à l'évolution de la conscience individuelle des bouddhistes de la Soka Gakkai, elle est simultanément noyée par une morale sociale conservatrice rigoureusement incontestable durant les réunions et séminaires. Ce type de dirigisme génère une vraie dichotomie spirituelle entre les dirigeants de l'Organisation Religieuse et ses pratiquants au statut informel.

L'idéologie sociale et politique de la SGI est défavorable à la naissance en son sein d'un mouvement intellectuel propice à l'imagination, à la conception, à la création d'un Autre Monde, d'une Alternative qui remet complètement en question le modèle mondial actuel. Les prises de positions originales et innovantes du maitre restent limitées à la seule lecture de ses discours.

L'émergence de penseurs individuels tout aussi originaux au cœur même des assemblées officielles est impossible, à moins d'engager une polémique cultivée, un débat intelligent, une controverse constructive sur tous les grands sujets de société. L'idée d'un pareil forum interne est formellement bannie par les principes mêmes de fonctionnement des relations dans la SGI.

La philosophie bouddhique est unificatrice. Elle s'applique à toutes les grandes questions du devenir de la civilisation, placées dans une perspective d'écologie humaine en harmonie avec la terre, à tous les sujets concernent l'individu et l'humanité toute entière : relations sociales, économies solidaires, technologies, production industrielle, environnement, agriculture, alimentation, etc.

La pratique de la religion de la Soka Gakkai vise à la création de valeurs de respect global de la vie, qui conduisent à l'émergence du concept d'une Troisième Civilisation inspirée par les paradigmes bouddhiques relus et actualisés à la lumière de l'esprit visionnaire de Daisaku Ikeda.

Cette Troisième Civilisation reste une théorie hybride et démagogique, car elle ne fait ni l'objet d'une mise en application à l'intérieur même de l'ensemble des structures de la SGI, ni dans ses activités quotidiennes. Cette incohérence perdurera tant que la base populaire des pratiquants ordinaires est exclue de la gouvernance globale de l'institution.

Les Pratiques Cultuelles

Si Daïsaku Ikeda a des qualités intellectuelles et une érudition remarquables, ainsi qu'un talent de créateur et de dirigeant d'une ONG agissant dans presque tous les secteurs d'activités sociaux culturels et économiques, son Ego est tout autant extraordinaire.

L'organisation et son maitre à penser occupent une fonction centrale et incontournable dans la pratique cultuelle. Le culte de la personnalité qu'il a su imaginer et cultiver n'a rien d'exceptionnel. Tous les grands chefs religieux font de même.

Cependant, par rapport à l'idéal bouddhique de bienveillance et d'humilité, une telle attitude est déviante, immorale, erronée. L'emprise affective qu'il a réussi à créer, et qui répond aux besoins de ses disciples, est incohérente dans le contexte de l'enseignement des processus d'évolution spirituelle bouddhique.

Ainsi, à la pratique centrale de la méditation par la récitation du mantra devant le mandala, s'est ajoutée la pratique - indispensable et indissociable - de l'engagement dans les activités de l'organisation et celle de la relation maitre et disciple. En soi c'est tout à fait naturel dans le cursus d'une école religieuse. Mais dans la SGI l'organisation et le maitre sont devenus des objets de culte fondamentaux et incontournables à part entière.

Est-ce pervers ? En partie. Le côté obscur inhérent à tout être se manifeste chez n'importe qui. Et puis ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la cohésion et le maintient de l'ossature organisationnelle internationale nécessite une manipulation subtile de tous ces concepts si complexes de la pensée bouddhique.

Réunions de Discussions

Les réunions de discussions forment le noyau de l'étude et de la propagation. Les séminaires et autres groupes de rencontres en sont les affluents.

Le discours y est strictement canalisé vers la seule doctrine "orthodoxe", en rapport avec la vie quotidienne des pratiquants, selon une grille d'orientations sociétales consensuelles profondément implantées dans les mentalités par les instances dirigeantes de l'ACSBN. De nombreux sujets importants sont exclus de l'étude et du dialogue au sein de chacun de ces groupes officiellement constitués.

L'ensemble de toutes les questions sur la vie sont traitées depuis toujours par la pensée bouddhique. Elles ont été évaluées et ont fait l'objet d'applications nombreuses à travers les siècles. Les étudier et les transformer fait partie des réelles prérogatives des communautés et organisations qui se réclament des véritables traditions bouddhiques.

Ce qui résulte de cette "auto censure" bien orchestrée dans l'ACSBN et la SGI, c'est que l'expression d'idées politiques au sens large est refusée. Comme celles concernant la vie quotidienne du quartier ou de la commune où agissent et sont impliqués les participants à ces réunions de discussions. Alors qu'ils sont sensés, en tant qu'adeptes, contribuer à l'exercice de la justice et de la démocratie locale.

Il n'est pas permis de diffuser des information sur des alternatives professionnelles et financières différentes et autres que celles qui respectent la ligne républicaine promulguée par l'état, les instances politiques majoritaires, les grands médias, ou les personnalités "politiquement correctes" citées par le maitre, et approchées lors des rencontres officielles de la diplomatie de la SGI.

Pas plus qu'il n'y a pas de discours sur la sexualité et toutes ses problématiques, ni sur les dysfonctionnements de la santé et les possibilités de guérisons offertes par les diverses médecines et thérapies contemporaines... Ce sont des aspects de l'existence qui ne sont pas traités. Ils touchent à des choix et des orientations individuelles qui remettent en cause la "neutralité" de l'ACSBN.

Il en est de même pour l'analyse critique et une polémique constructive philosophique concernant la recherche communautaire de nouveaux paradigmes de gouvernance intellectuelle, administrative et financière de l'ACSBN.

Ces thèmes sont tous historiquement impossibles à mettre en place dans les relations intellectuelles entre les pratiquants de la Soka Gakkai en France pendant leurs réunions officielles d'études et de transmissions.

Si les responsables de la doctrine de la SGI laissaient le champ libre à l'émergence d'une pensée originale indépendante fondée sur l'éveil inspiré par les textes fondateurs, alors toute l'institution finirait par, sinon disparaître, mais certainement se désagréger et se fragmenter...

L'individualisme, l'individuation et le détachement par rapport aux directives de la figure parentale du maitre, est nocive pour un mouvement religieux qui subit une certaine concurrence, et dont la croissance du nombre de ses affiliés stagne depuis la fin des années 1990 (10000 à 20000 participants aux réunions de discussions mensuelles en moyenne) d'autant que régulièrement beaucoup de personnes s'éloignent de l'ACSBN, et ce dès l'origine, du temps de la Nichiren Shoshu Française au début des années 1960.

Révolution Humaine & Psychothérapie

La SGI occulte une partie des idées thérapeutiques méta psychiques inhérentes aux pratiques magico-religieuses des traditions du bouddhisme qui fonde sa doctrine, et qui sont pourtant bien à l'œuvre durant la récitation du mantra Nam Myoho Rengue Kyo. Et alors qu'elles sont décrites dans les textes syncrétistes du sûtra du Lotus et de Nichiren Daishonin.

Même si Maitre Ikeda aborde certains de ces points, les solutions et les explications proposées restent génériques. Dans les traductions françaises de ses discours n'apparaissent aucun parti pris, ni choix, ni orientation thérapeutique.

La pratique du culte du mantra devant le mandala semble se suffire à elle même malgré la reconnaissance de l'existence de nombreux troubles psychologiques naturels, mais aussi inhérents à la pratique de la Révolution Humaine elle même.

Dans toute la longue histoire du bouddhisme les sciences médicales ont occupées une place importante dans la pratique quotidienne des moines et des laïcs qui ont été à l'origine de nombreux progrès. Et ce grâce aux échanges avec les chercheurs d'autres cultures via les routes commerciales notamment.

Une des grandes leçon du bouddhisme c'est que le syncrétisme intellectuel et scientifique est à l'origine de toutes les applications usuelles pratiques, matérielles ou spirituelles, de la vie quotidienne.

Les responsables officiels actuels de l'étude de la SGI rejettent avec sévérité les autres écoles bouddhistes et celles issues des alternatives spirituelles développées depuis les années 1960.

Comme par exemple, les bouddhistes tibétains qui ont développé des connaissances empiriques et des techniques à leurs principes thérapeutiques depuis des temps immémoriaux.

Les dirigeants de la SGI ont choisi d'ignorer très officiellement toutes les découvertes dans le domaine de psychologie et de la psychothérapie. Celles qui sont issues des recherches inspirées par la philosophie orientale et les avancées scientifiques conventionnelles, et qui ont été vulgarisées par de nombreuses écoles ou méthodes thérapeutiques holistiques américaines, européennes et asiatiques

Responsables Bouddhiques & Aide à la Personne

La Révolution Humaine de la SGI est un processus de transmutation profonde de l'inconscient, de l'ego et de la conscience qui provoque les perturbations normales inhérentes à ce type de processus méta psychique. Ce qui nécessite évidemment un accompagnement psychologique, une aide à la personne, par des personnes ayant une formation et des compétences.

Les "responsables bouddhiques officiels" n'en reçoivent aucune de ce type. Ils sont psychologiquement incompétents, donc potentiellement dangereux. Leur névrose ou leur psychose est évidente pour celles et ceux qui les fréquentent régulièrement durant de nombreuses années, et qui savent écouter et observer autant le langage oral que corporel... La persistance et la récurrence de leurs troubles jamais guéris sont les symptômes de leur incapacité à guider "l'autre" vers la guérison.

Ainsi, aucune référence à des techniques psychothérapeutiques philosophiquement proches du bouddhisme ne peut être proposée officiellement aux croyants perturbés, ou dans une impasse, et auxquels les responsables bouddhiques ne peuvent pas offrir de réponses. Encore faudrait-il que ces responsables suivent une psychothérapie et s'engagent dans une étude approfondie de la question...

La méthode d'accompagnement et d'aide consiste à donner des "conseils" - ou directives dans la foi - toujours basés sur les discours de Maitre Ikeda, ainsi que les Lettres et Traités de Nichiren écrits dans le contexte de la société japonaise du XIII ème siècle.

Ces "directives" cherchent à encourager dans sa croyance le pratiquant qui ne parvient plus à faire face ni à ses problématiques intimes, ni à ses blocages inconscients. Le discours de "l'ainé" qui conseille est inspiré par la morale et la doctrine de Nichiren Daïshonin et par les commentaires qu'en a fait Daïsaku Ikeda.

Frustrations & Souffrances

Cet enseignement religieux de la SGI, partiel et déphasé, empêche ses adeptes de penser tout à fait par eux mêmes. Ils ne réalisent pas ce qu'est leur propre état de bouddha. Ils ne peuvent pas en prendre conscience. Au lieu de s'éveiller, ils stagnent dans leurs frustrations et s'étiolent tristement avec leurs croyances limitées, dans la dépendance aux préceptes du maitre à penser et de l'organisation.

Aveuglés par leur besoin d'idolâtrie ils considèrent le maitre à penser et l'enseignement comme la destination qu'ils cherchaient à atteindre, ils sont convaincus être parvenus là où ils voulaient arriver.

Cependant, là où ils se trouvent réellement c'est à un croisement avec des pancartes indiquant diverses destinations. Ils sont tous les yeux rivés face à l'une d'entre elles où ils lisent : c'est là. Alors qu'il y est écrit : c'est par là… Et c'est bien ce qu'en substance explique toute la philosophie bouddhique, quand elle parle d'illusions associées à l'Ego.

Le domaine "supérieur" de l'Éveil se situe "au niveau" de la Conscience Universelle qui transcende et est reliée à la Conscience Individuelle. En clair : l'individu s'entraine à devenir maitre des pulsons incontrôlables de son Ego et son inconscient, et non à en être l'esclave et la victime. Un des aspects de l'Éveil consiste à mettre respectueusement à son service les fonctions de son inconscient, de contribuer à sa croissance dans une perspective d'unité intérieure du conscient avec l'inconscient.

Aliénation & Libération Spirituelle dans les Églises du Nouvel Âge

Mais la SGI n'est pas unique et seule dans ce cas de figure. Toutes les églises, institutions spirituelles, organisations para-religieuses et structures de développement personnel ont pour "fond de commerce" de rassembler, d'endoctriner, de manipuler celles et ceux qui acceptent de s'y engager librement dans l'espoir d'être initiés pour atteindre une élévation spirituelle et la libération de leurs souffrances.

Mais aucune ne détient la solution : la vérité universelle. La pluralité, l'ouverture, intellectuelle, morale, éthique est la base de la recherche de l'information et de son traitement : de l'expérience de l'évolution humaine. Sans quoi la cécité, la stagnation et la dévolution s'installent. L'histoire des religions et philosophies est explicite à ce sujet.

Soumission & Domination

J'ai longuement côtoyé quotidiennement ces pratiquant de l'ACSBN. Après dix, vingt, trente années de pratiques et d'activités ils semblent égarés, désorientés, dans maints zones de leur existence. Une certaine immobilité s'instaure. Ils ne progressent plus sur le chemin de l'Éveil.

Il en résulte que leur psychorigidité et leur mal être endémique deviennent répulsifs et perturbants. C'est flagrant quand ils cherchent à expliquer exhaustivement les tenants et aboutissants de la doctrine et de l'organisation. Leur foi est incohérente, en décalage avec l'état de leur vie. Les contradictions de leur discours mettent en évidence leur faible niveau d'étude bouddhique.

Leur incompréhension se renforce d'autant plus qu'ils cultivent inconsciemment leurs tendances les plus insidieuses à la soumission et à la domination relationnelle entre cadets et ainés, dans le contexte de la structure de la SGI… Alors qu'ils sont animés d'un sincère désir de bien faire, et d'accomplir un rôle positif en participant au développement de l'organisation à laquelle ils se sont volontairement ralliés.

L'obédience à une idéologie a toujours conditionnée une attitude mentale proche du fanatisme. Cela conduit à l'abrutissement la personnalité qui s'y est soumise et qui obéit à ses modèles de comportements sociaux et culturels. Tout comme penser et agir au travers d'un code, d'une grille doctrinale, altère l'individualité qui s'aliène à des schémas moraux… Il en résulte un déséquilibre, une dénaturation et des perturbations de la globalité de l'être et de son environnement.

J'ai souvent observé chez ces croyant qui vivent dans la sphère d'influence de l'école de la SGI et adhèrent au culte du maitre à penser, que leurs différentes formes de dépendance à la doctrine, au groupe, au dirigeant, sont accompagnées de troubles psychologiques dégénératifs variés. Beaucoup sont concernés. Mais très rares sont ceux qui envisagent la pratique spirituelle comme intimement reliée à celle d'une psychothérapie. Ils ignorent qu'elles sont interdépendantes tout au long des étapes de leur existence.

Mais ils en sont seuls responsables, c'est leur choix et leur expérience.

Choisir son camp !

J'ai largement profité de toutes ces études et expériences dans la SGI. Je m'y suis formé à une compréhension de l'ensemble des phénomènes humains.

Est arrivé un jour où comme dans un cursus universitaire il faut poursuivre sa route et devenir un acteur et un créateur dans le Monde. De plus, vous l'avez bien compris, la fréquentation d'un tel égrégore idéologique et religieux aussi malsain finit par être nuisible. Mais il en est de même avec beaucoup d'autres groupes et organisations idéologiques. Ainsi j'ai tracé la route vers des horizons plus prometteurs…

Sans avoir besoin d'être bouddhiste, ce qui peut se retenir du sûtra du Lotus, c'est que la bienveillance commence d'abord vis-à-vis de soi même.

C'est en grandissant, en s'épanouissant harmonieusement et sereinement que l'être influence favorablement le Monde. L'état de vie d'un humain se répercute dans toute la biosphère. La maitrise liée à l'éveil conduit à savoir distinguer les options salutaires pour son existence : à choisir son camp ! Celui de la néguentropie plutôt que de l'entropie !

Dans les textes bouddhiques l'accent est mis sur l'entrainement à transmuter les poisons en élixirs – l'auto guérison. D'abord cesser de s'empoisonner, ensuite se purifier, puis se nourrir d'aliments pour l'esprit et le corps contribuant à la régénération globale de l'être, à la force vitale, à la créativité spirituelle et intellectuelle.

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t161328
Auteur : algol-x
Date : 02 nov.17, 05:59
Message : Je ne suis restée que trois ans et je savais à la fin de la première année que partirai. J'avais étudié d'autres traditions bouddhistes et je pouvais sentir les aspects incorrects. Peu de mention de Shakyamuni, aucun mot sur les quatre nobles vérités ou le chemin octuple, aucune contribution au reste de la communauté, juste Ikeda (aaaah!) et la Nichiren Shoshu (sifflement!), Et une mine défaite quand j'ai interrogé les dirigeants locaux, un vieil alcoolique amer qui pensait honnêtement qu'il était la réincarnation de l'amant secret d'Emily Dickinson (Mais bon, quand vous avez scandé une absurdité devant une photocopie écrite en pattes de mouches, qui suis-je pour l’appeler un fou?) et une sorcière sénile qui utilisait une association comme un moyen de faire shakubuku en direction de personnes originaires du tiers monde à chaque réunion.

J'ai essayé de rester et de m'efforcer croire. J'ai vraiment essayé. Alors que je m'exaspérais de plus en plus et que je passais plus de temps à pratiquer pour « changer mon karma et augmenter ma foi », ma vie personnelle et mon statut financier se sont effondrés. J'ai parcouru des kilomètres pour aller chercher des gens et les emmener à des réunions, espérant qu’ils nous rejoindraient. Quelques-uns l’ont fait. La plupart étaient visiblement embarrassés. La question la plus fréquente après une réunion était "Qui est ce type, Ikeda dont ils parlent continuellement?"

Puis est venu ce jour. Je ramenais mon mari de l'hôpital lorsque la sorcière sénile mentionnée ci-dessus m'a appelé pour me réprimander pour avoir posé trop de questions lors des réunions, me disant que si j'avais pratiqué d’avantage et m’étais moins interrogé, mon mari n'aurait pas eu de cancer. C'était la dernière portion de conneries. J'ai mis mon gohonzon dans un sac en plastique, j'ai écrit une lettre de démission au siège national et je l'ai déposée chez un chef de district.

Silence. Pas un mot de l'un d'eux. De l'amitié, hein? Depuis, je suis étonné du changement dans ma vie. J'ai du temps et de l'énergie pour prendre soin de moi. Je suis sur la bonne voie financièrement, et mon mari est en rémission depuis deux ans. Tant pis pour tous les maux qui allaient m'arriver si jamais je partais. Surtout, je réalise maintenant que je peux changer ma destinée avec mes pensées, mes mots et mes actions. Pas de vaudou. Pas de "loi mystique". Juste moi, et vivre ma vie. Je n'ai eu aucune meilleure ou moins bonne chance que quiconque. À quel point cela est cool? Les personnes que j'ai présentées à la SGI sont parties dans l'année qui a suivi mon départ. Ils vont bien, aussi. Si vous y êtes encore et pensez à sortir, faites-le! Vous n'avez rien à perdre, seulement de faux amis, une manipulation émotionnelle et financière, et beaucoup de maux de tête. Je suis une preuve vivante.

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
Auteur : algol-x
Date : 13 nov.17, 03:40
Message : Je me souviens avoir pratiqué comme un fou pour faire face à une situation financière en n'ayant strictement aucun résultat. C'était douloureux et frustrant, et les gens ne cessaient de me demander si je pratiquai assez ou de manière cohérente. C'est drôle, puisque je faisais gongyo deux fois par jour et que je récitai le mantra pendant des heures. On m'a aussi dit de faire plus d'activités. Super, puisque je prenais en plus une heure et demie pour aller au centre-ville de Chicago au centre pour la pratique et rejoindre tosos.

Quand j'ai quitté le SGI, un ami de la soka m'a dit que la raison pour laquelle ils harcelaient les gens pour qu'ils reviennent, était relative aux malheurs ou aux suicides prophétisés par la SGI concernant ceux qui font défection. Amusant dans ce cas, que l'ami d'un ami se soit suicidé alors qu'il était encore membre.

Je suis aussi fatigué du terme « mystique » chaque fois que quelque choses semblent bien se passer durant la journée. La psychologie a montré que lorsque nous agissons pour réussir quelque chose et pensons celui ci possible, cela arrive plus facilement. Nous n'avons absolument pas besoin d'un mantra ou d'un mandala pour ça. C'est nous qui augmentons nos probabilités de faire mieux.
Il y a tellement de choses que je pourrais dire, mais je vais en rester là pour l'instant...

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
Auteur : algol-x
Date : 14 nov.17, 05:08
Message : Ils vous demanderont d'essayer par vous-même, généralement pour une période donnée, mais faites attention - faire N'IMPORTE QUOI d'une manière régulière en voulant y croire, augmente la probabilité que cela devienne une habitude !

Au cours de cette période d'essai, ils vous encourageront également à vous immerger dans la SGI, d' aller aux diverses réunions, de parler avec les dirigeants, de lire les publications, etc..

Vous aurez des leaders désireux de venir vous voir a votre domicile. Tout le monde sera gentil avec vous, bien sûr, intéressé et rempli d'éloges par chacun de vos pets !

L'objectif, dont ils ne sont probablement pas conscients, est de vous rendre accro, d'amener le SGI loin dans votre subconscient (la formation d'une habitude) et votre espace social. Ce qui fait qu' au moment où aura eu lieu la fin de la période d'essai, vous serez prêt à oublier tout ce pourquoi vous avez pratiqué sans rien obtenir.

Il y aura aussi toujours des membres et des leaders, prêts à vous expliquer que la raison pour laquelle vous N'AVEZ rien obtenu, vient de ce que vous n'avez pas assez pratiqué, ou que vous n'avez pas assez lu les conseils de Sensei, ni ne lui avez écrit de lettres (vraiment!). Ou n'avez pas passé assez de temps à répéter le mantra, etc. Vous voyez, il y a une multitude de façons de vous maintenir dépendant de la SGI;

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] _not_work/
Auteur : algol-x
Date : 15 nov.17, 17:16
Message : Chaque fois que le message d'une institution religieuse est davantage centré sur son merveilleux leader ou guru que que sur le chemin spirituel lui-même, il vaut mieux s'en s'éloigner.

Vous irez bien plus loin dans vos vie, si vous quittez SGI. Ce qui vous donnera la capacité et les moyens d'influencer plus efficacement la société pour son amélioration. Quitter la SGI sera meilleur pour votre santé globale, à la fois mentale et physique. Tant que vous resterez à la SGI, tous vos espoirs idéalistes, vos impulsions de volontariat et vos envies charitables seront rapidement happées et utilisées pour rendre Ikeda toujours plus riche et puissant.

Pensez- vous que la « paix mondiale » se déploiera, en faisant d'une personne égoïste et centrée sur elle, votre nouveau Jésus?
Combien de personnes avez-vous pu persuader de rejoindre votre culte idiot? C'est un défi, n'est-ce pas? Je suppose que vous en avez convaincu quelque part autour de ZERO et aucune quantité de récitation d' un sortilège magique appelé daimoku ne fait en fait, la moindre différence.

Le « grand » objectif d'Ikeda était de convertir seulement 1% de la population des autres pays à son culte; dans aucun pays, il ne s'est approché de ce but pathétiquement modeste.

Il y a plus de 40 ans, les analystes prédisaient que la SGI ne grandirait plus. En 1967, Ikeda lui-même admettait que la « phase de croissance de la Soka Gakkai était terminée ». Et une décennie plus tard, des chercheurs indépendants ont confirmé cette observation.
En fait, la SGI a diminué de façon spectaculaire. Donc, les gens ne veulent pas adorer Ikeda comme un nouveau messie

Mais nos rangs, les rangs des anciens membres de la SGI, sont eux tout a fait en croissance et ce sans que nous ayons besoin de faire quoi que ce soit...!

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] g_the_sgi/
Auteur : algol-x
Date : 17 nov.17, 06:49
Message : Bonjour à tous

Je voulais partager mon expérience, j'ai été membre, pendant 7 ans. J'ai finalement quitté SGI et Nichiren Shoshu en 1986. J'ai été membre à la fois à Boston, à Montréal et à Québec, au Canada, où j'ai vécu pendant deux ans.

Je vais faire court: toute pratique spirituelle qui encourage la quantité par rapport à la qualité, est mal orientée. À l'époque, j'avais un sérieux problème de hanche et j'avais renoncé à ma bourse de ballet et je vivais de l'aide sociale. Un type m'a abordé un jour: "Salut, as-tu déjà entendu parler de Nam Myoho Renge Kyo?", j'aurais dû continuer mon chemin! Le fait est que j'étais athée et que j'avais été élevé dans un autre culte - l'Église catholique - mais je m'intéressais toujours au bouddhisme et pensais que ces gens disaient vrai.

Je ne pense pas que adeptes aux États-Unis soient réellement conscients que ce qu'ils font. La NSA leur a promis des résultats miraculeux: voitures, argent, amoureux, emplois, concerts d'art, contrats d'enregistrement: il n'est pas étonnant que plusieurs musiciens, auteurs, artistes, danseurs, peintres, etc., soient membres à travers le monde.

L'autre façon dont ils contrôlaient les gens était la pression des condisciples. Le meilleur moyen de le faire est d'amener les jeunes, fraîchement sortis du collège, ouverts aux nouvelles idées, soucieux de la planète et désireux d'améliorer leur vie. SGI est gérée comme une campagne publicitaire. Ils ont envoyé leurs membres à toute heures dans des universités locales comme l'Université de Boston, Harvard et le MIT.

Séparer les gens est un comportement sectaire, il aide ceux qui sont au pouvoir à maintenir l'ordre et le contrôle. Ils ont simplement mis les garçons avec les garçons et les filles avec les filles. Puis ils ont organisé les garçons de deux manières, artistique: brass band; physique: gymnastique. Puis ils ont envoyé les garçons faire leurs activités. À l'extérieur, cela semblait être une chose positive. Mais en groupe, les "jeunes hommes" sont soumis aux différents aléas psychologiques de la pression du groupe et de leurs condisciples, alors nous étions tous en compétition les uns contre les autres. Les filles faisaient leur truc, habillées de jupes et de chemises de lavande exotiques - parlaient de sexisme!

Ils utilisaient aussi la culpabilisation afin de vous forcer à faire des choses en vous faisant honte. Des mots et des phrases, et un dialogue comme, Oh! allez! vous pouvez le faire! Pensez positif! "Tout ce genre de charabia "new âge", il m'a fallu sept longues années, mais finalement je suis partie.

Ils aimaient vraiment que les "jeunes hommes" sortent et fassent des choses ensemble, cela semblait renforcer le comportement du groupe - et quand ils faisaient ça, ça voulait aussi dire qu'il y en avait maintenant quatre, cinq, ou six personnes vous faisant face, vous "encourageant"(c'est le mot qu'ils aiment utiliser) à faire des choses que vous ne vouliez PAS faire!

La goutte d'eau était quand ils ont essayé de me faire acheter les magazines mensuels, de vrais torchons, il n'y avait rien sur le bouddhisme dans ces revues! J'ai résisté, mais comme j'étais dans ma vingtaine et que je ne savais pas vraiment ce qu'est le bouddhisme, je les croyais. C'était mon erreur.

Nichiren Daishonin croyait que Japon était frappé de calamités naturelles comme les tremblements de terre et autres désastres parce que les dieux étaient mécontents de ce que les Japonais pratiquaient! Il croyait en la théologie de la fin des temps Le fait est qu'il a été emprisonné et banni dans une île parce qu'il est allé dire à tous les autres bouddhistes que ce qu'ils faisaient était faux! C'est le seul groupe soi-disant bouddhiste qui fait ce genre de choses! Le fait est que c'est totalement à l'encontre les pratiques bouddhistes!

SGI et NSA ne parlent pas des vœux dans le bouddhisme, par exemple de ne pas prendre la vie ou de prononcer les autres vœux des laïcs, et la plupart des bouddhistes prennent les vœux. Et je ne parle pas de vœux monastiques ici, je veux dire juste les vœux des laïcs

En outre, ils n'ont aucune idée de ce qu'est l'illumination, et ils ne discutent jamais des questions très importantes qui sont au cœur des enseignements du Bouddha, qui incluent l'illumination, la vacuité, la non-dualité, et il leur serait difficile de donner des explications. Ils font régulièrement bouillir des homards, mangent des moules et vont à la pêche. Maintenant, il n'y a pas de vœux qui dit que vous ne pouvez pas manger de la viande si vous êtes bouddhiste, mais il y a des engagements de ne pas tuer les animaux.

J'ai arrêté la danse en 1984 parce que j'avais une maladie de la hanche (cela ne vas pas mieux aujourd'hui, parce que j'ai aussi une pathologie discale dégénérative, mais je fais de mon mieux) j'ai été malade pendant un an et ces problèmes m'avaient rendu plus vulnérable à un groupe comme eux. Alors que je les tiens responsables de ce qui s'est passé, mais moi aussi je suis responsable, peut-être encore plus qu'eux.

J'ai quitté l'organisation en 1986, j'ai compris combien ils étaient sectaires et et fermés.

En 2002, j'ai prononcé des vœux dans un monastère tibétain en Inde. Un an plus tard, j'ai envoyé un courriel à un ancien membre du NSC au Canada pour lui faire part de mes vœux. Il m'a envoyé le courriel le plus haineux et le plus cinglant que j'aie jamais reçu de quiconque. Et ce type était mon très bon ami pendant de nombreuses années. J'étais choqué et blessé.

Cela m'a pris quelques semaines, mais j'ai réalisé que ce n'était pas mon ami. Mon ami était un homme brillant qui aimait la littérature, était gentil, avait un excellent travail en tant que rédacteur en chef dans une grande entreprise d'enseignement supérieur, et ce n'était pas mon ami.

Il avait été endoctriné et était toujours membre du NSC. SGI a enseigné aux membres que les moines japonais étaient des hommes mauvais et manipulateurs qui pensaient qu'ils étaient au-dessus de tout le monde. Je doute que cela soit vrai, parce que dans toutes les écoles bouddhistes, on apprend à respecter les moines, les moniales, les prêtres, non pas parce qu'ils sont meilleurs, mais parce qu'ils ont fait le vœu d'aider les gens et d'agir comme représentants du message d'illumination du Bouddha.

Je dois encore faire attention, peut-être que je fais trop attention. Je suis quelqu'un avec des capacités mais j'ai nié ces capacités. Aujourd'hui, j'apprends l'autoguérison et je continue à pratiquer le bouddhisme tibétain, mais je questionne toujours mes amis, mes professeurs.

Dans le monde «new-age», il y a beaucoup de charlatans, il faut faire attention. Cela dit, je pense qu'il est sain de garder l'esprit ouvert, et de ne pas mettre tous ceux qui pourraient avoir une compétence intuitive que tout le monde n'a pas, comme des idiots ou des charlatans. Pour moi, participer au monde signifie trouver un équilibre entre ouverture et prudence. Ne pas faire confiance à qui que ce soit, à un groupe, à un enseignant, etc., est tout aussi dommageable que d'être totalement ouvert à tous. Être bien!

https://forum.culteducation.com/read.php?5,87661
Auteur : algol-x
Date : 18 nov.17, 12:40
Message : Bonjour, je m'appelle Sam et je lis ce forum depuis l'année dernière. J'ai été membre de la SGI pendant 15 ans mais depuis quelques années je commençais à remettre en question le fait que 80% du contenu des magazines de la SGI portaient sur Ikeda, des photos de lui serrant la main de personnalités, son interprétation des enseignements de Nichiren. Ensuite, il fallait toujours réciter davantage le mantra, assister à plus de réunions. "Si vous voulez vraiment changer votre vie, priez avec plus de détermination, vous n'assistez pas assez aux activités SGI... bla, bla, bla".

Il y a quelques semaines, mon chef de district m'a conseillé de commencer à assister à deux réunions par semaine au lieu d'une. Lorsque j'ai mentionné que cela signifierait que je devrais assister à ces réunions pendant mes jours de congé, ce qui signifiait que je n'aurais pas de jour pour moi, il m'a répondu: « Si vous voulez changer votre vie c'est ce que vous devez faire.

J'ai remarqué récemment que je me sentais légèrement déprimé et sérieusement frustré quand il s'agissait de réciter ce mantra. J'ai trouvé des avantages à pratiquer ce mantra, mais mon environnement n'a pas changé. Je crois que le scander tranquillement seul, est une forme de méditation - d'où les bénéfices. Je crois aussi que lorsque j'ai pratiqué, j'ai ressenti mon être Supérieur ou Soi Bouddha. Je peux le ressentir.

Mais comme une machine à vœux? Non. Et c'est là que « je suis en échec, rien n'a changé même si j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué ».

Quand mon mariage s'est rompu, mon chef de district m'a dit que c'était à cause de tous mes pratiques et que cela allait contribué à mon bonheur. Eh bien pas vraiment. Je suis content que je sois sorti d'un mariage malheureux mais je suis fauché (payant pour tout sur un seul salaire), je suis seul, trop traumatisé pour refaire des rencontres (c'était une mauvaise séparation) et tout ce que je fais, c'est de travailler.

Quoi qu'il en soit; j'ai envoyé un courriel à mon chef de district pour l'informer que je pensais à (en précisant bien les mots "penser à" ) quitter la SGI parce que je craignais que cela devienne davantage centré d sur sur Ikeda que sur les enseignements de Nichiren ou de Shakyamuni. Et que je ne pensais pas qu'une « religion » ou une foi devait exiger que je m'épuise pour prouver à quel point je voulais changer ma vie.

Savez-vous ce qui arrive quand vous critiquez la SGI et Ikeda?

Maintenant, je le sais. Vous recevez une réponse qui est carrément méchante et juste un peu effrayante!

Apparemment je suis manipulé par mon obscurité fondamentale qui me fait parler en mal d'Ikeda, lequel est tellement merveilleux qu'il a amassé 300 diplômes honorifiques et que si SGI était une escroquerie cela signifierait "qu'il" (mon chef de district) serait un idiot qui se serait trompé durant 30 ans et comme évidemment cela ne pouvait être le cas, le [ATTENTION Censuré dsl] manipulé devait être moi, Ok ?

Donc je pensais quitter éventuellement la SGI. Mais après cette réponse, je suis définitivement parti. Lorsque j'ai envoyéun mail en retour disant qu'il n'était pas très bouddhiste de laisser entendre que je suis un [ATTENTION Censuré dsl] illusionné. J'ai alors reçu un courriel d'une seule phrase me demandant si je voulais être retiré de la liste de notification. WTF ?? !!

Maintenant, j'étais dans cette communauté bouddhiste depuis 15 ans. Ca en faisait un point de référence fort. Vous pensez peut etre que je tomberais ensuite en état de choc et de peur, me demandant quelles calamités m'arriveraient. Mais étrangement, je n'ai presque pas peur. Je me sens presque libre en fait. Comme si le poids de la culpabilité et de la frustration commençait à disparaître.

Je n'ai plus à me sentir coupable de ne pas parler à d'autres personnes de la SGI. Je ne me sens pas coupable de ne pas réciter de prières tous les jours. Je n'ai pas besoin de cacher cette impression d'une araignée que j'ai quand je regarde les photos d'Ikeda. Je n'ai pas besoin de me sentir comme un raté parce que ma vie n'est pas assez fantastique pour me lever et partager mon expérience, du style : "une fois mon mariage rompu, j'étais seul et effrayé mais j'ai rencontré cette personne incroyable et maintenant nous vivons heureux désormais et je fais tellement de $$$$ que je n'ai plus qu'à travailler à temps partiel et le reste du temps nous faisons des voyages aux Bahamas et la vie est devenue merveilleuse ".

Maintenant, je réalise qu'il n'y a pas de formule magique. La vie est la vie et vous apprenez à la gérer au mieux, apprenez d'elle, afin de la vivre pleinement. Puis-je encore chanter des mantras? je ne sais pas. Cela fait seulement une semaine que j'ai quitté la SGI.

Je suis tellement soulagé que ce forum existe. Sinon, Je ne sais pas vers qui j'aurai pu me tourner pour savoir qui comprendrait ce que je ressens. Merci.

https://forum.culteducation.co [...] 1,page=741
Auteur : algol-x
Date : 20 nov.17, 10:21
Message : J'ai commencé à chanter (psalmodier le "mantra") en 1979. La personne qui m'a présenté était une femme sophistiquée, instruite, trilingue, que je connaissais depuis quelques années avant de devenir membre de la SGI. Après avoir commencé à chanter, je croyais que je pouvais voir une différence dans son comportement et je voulais savoir ce qui l'avait provoquée. Elle m'a parlé de chanter et j'ai commencé immédiatement.

Je suis à peu près certain que j'ai chanté tous les jours depuis lors jusqu'à il y a 4 jours quand j'ai finalement pu reconnaître toutes mes appréhensions sur le SGI et admettre en même temps que le SGI EST UN CULTE. C'était mon tournant. Mes deux Gohonzons (Okatagi Tokubetsu et Omamori) sont maintenant enveloppés dans un colis et renvoyés au SGI par courrier aujourd'hui.

Quand j'ai dit à ma sœur au téléphone mardi que je quittais la SGI et que j'avais cessé de chanter, elle était presque incrédule et a dit qu'elle pouvait sentir ses épaules se détendre! Être dans le SGI depuis si longtemps a été très stressant. La goutte d'eau c'était il y a quelques semaines, quand on m'a demandé de donner une conférence à notre chapitre sur le thème « Favoriser les successeurs ».

Je trouvais cela profondément dérangeant parce que les documents sur lesquels je devais me baser n'étaient que de la propagande déformée. Il n'y avait presque aucune référence aux principes bouddhistes. C'était le 27 août. Le jour suivant, j'ai fondu en larmes parce que je me sentais tellement en conflit et, dès lors, j'ai finalement pu laisser la réalité de ce que je pense de la SGI prévaloir, et prendre la décision de partir.

Heureusement, je ne suis pas quelqu'un qui a mis tout le reste en attente pour être un SGI-er à temps plein et j'ai une vie très pleine et agréable. J'ai aussi le soutien d'une famille merveilleuse et de nombreux bons amis - dont certains étaient également dans la SGI et dont le départ du culte avant le mien m'a stimulé et m'a aidé à m'échapper.

Je souffre d'insomnie depuis très longtemps et aussi de sentiments de panique. Hier, j'ai reçu un message d'un membre de la SGI disant qu'elle avait donné mon numéro de téléphone à quelqu'un qui était intéressé à pratiquer et j'ai immédiatement ressenti de la panique dans mon plexus solaire. Je me sens désorienté, mais c'est probablement prévisible après tant d'années passées dans des choses si pernicieuses et fausses.

Merci pour ce forum où je peux exprimer ces sentiments.

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _38_years/
Auteur : algol-x
Date : 21 nov.17, 10:30
Message : J'ai passé sept ans à ne pas prendre une seule décision ou à faire face à un défi sans chanter. Un problème m'envoyait vers mon gohonzon, demandant de l'aide; une embellie m'enverrait dans la même direction, chantant avec gratitude.

J'ai échoué à réaliser que j'étais la force unique qui pouvait résoudre un problème ou avait créé un résultat positif dans quelque chose. Que c'était moi qui créais ma vie et remettais toute la gratitude ou l'inquiétude à un parchemin inutile de papier xerox suspendu dans une boîte en bois.

Une fois que j'ai accepté que ma vie n'était pas différente ou plus spéciale que celle de quelqu'un d'autre, mes yeux se sont rapidement ouverts à quelle farce je m'étais si activement engagée. L'idée que je n'avais pris aucune responsabilité pour ce qui se passait dans ma vie était un peu horrifiant.

Dix mois après avoir cessé de chanter, mon contrat pour un poste que j'aimais vraiment a pris fin. Quand je l'ai découvert, je suis rentré chez moi et j'ai commencé à contacter d'autres sociétés de conseil et à chercher du travail. J'ai commencé à faire des ajustements dans mes finances pour réduire mes dépenses et j'ai commencé à planifier la façon dont j'allais aller de l'avant. Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai réalisé qu'il ne m'était même pas arrivé de chanter - je m'occupais des affaires et faisais toutes les choses pratiques que je devais faire, et je n'avais pas eu à quémander une sagesse externe pour le faire.

Maintenant c'est ce que j'appelle une victoire !

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _freedoms/
Auteur : Shonin
Date : 21 nov.17, 11:22
Message : pour vikk

: https://youtu.be/UT6HWxDo1kA
bon visionnage !

http://www.sgi-usa.org/2015/07/29/nichi ... a-is-here/ :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 21 nov.17, 13:13
Message : Le fond du problème avec la SGI est que leur « formule qui apporte le succès » est plutôt la formule qui mène à l'échec. L'énergie et le travail que vous consacrez à remplir les objectifs de SGI, même si vous ne participez qu'à une activité, même si c'est seulement préparez des explications de "Nam myoho renge kyo" lors d'une réunion de discussion, même si vous faites gongyo 15 minutes deux fois par jour, puis scandez le mantra pendant 1/2 heure par jour. Rien de tout cela ne se traduira pour vous, par une amélioration dans le monde réel.

Vous ne deviendrez pas plus qualifié ou compétent au travail, vous n'ajouterez rien sur votre CV qui puisse vous permettre d'obtenir un meilleur travail. Vous ne verrez pas ou ne passerez pas davantage de temps avec vos vrais amis. Votre famille souffrira probablement de votre négligence a leur égard, dû a votre égocentrisme. Vous ne développerez pas une meilleure forme ou une meilleure condition cardiovasculaire (regardez à quel point Ikeda est en mauvaise santé!). Vous n'obtenez rien à la SGI. Absolument rien.

Une fois que vous aurez quitté la SGI, vous aurez BEAUCOUP de temps pour l'utiliser au mieux. Vous serez plus concentré sur son travail, peut-être développerez vous un nouveau projet ou entamerez vous un formation pour avoir un nouveau diplôme, afin d être promu et augmenté. Vous pourrez vous promener ou aller à la salle de gym, voir des films (seul ou avec des amis), enfin rattraper l'excellente émission télévisée dont tout le monde parle (Game of Throoooones!) afin que vous ayez des choses en commun avec autrui (C'est une base pour construire des amitiés).

Vous pourrez vous engager dans un nouveau hobbie, ce dont vous n'avez jamais eu le temps a cause des diverses activités (quelqu'un ici maintenant pilote et vole dans des avions, deux passe-temps pour lesquels il n'avait pas le temps avant). De même que de mieux s'occuper de sa famille et de ses amis. La SGI ne commande pas impérieusement aux gens de se séparer de leur famille ou de vos amis comme dans une caricature de secte.

A la place, les membres de SGI sont progressivement amenés à croire que les seuls amis qui ont véritablement à cœur leurs intérêts sont leurs « amis » au sein de la SGI, que les amis extérieurs ont de « mauvaises influences » qui les empêchent de maximiser le bénéfice de leur engagement.

Peu à peu, parce que le membre SGI devient de moins en moins disponible, ces amitiés s'estompent. Et la famille? SGI ne dit pas aux gens de les éviter, mais les membres de SGI deviennent trop pris pour passer beaucoup de temps avec leur famille. Comme une grande partie des membres de la SGI vivent loin de la famille et où ils ont grandi, ils deviennent simplement trop occupé par l'organisation pour rentrer chez eux.

-Vous avez cette merveilleuse occasion d'approfondir votre foi lors de la prochaine conférence du CCFN!
-Mais c'est mon seul temps de vacances - j'allais rentrer à la maison pour voir mes parents!
-Vous pouvez les voir n'importe quand - c'est une occasion unique!

C'est à peu près ce qui m'est arrivé - ma relation avec ma mère était déjà tendue et difficile, la SGI m'a donné une excuse pour être encore plus distante. Cela n'a pas aidé notre relation.

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] periences/
Auteur : algol-x
Date : 23 nov.17, 00:40
Message : D'après ce que j'ai pu constater, la « preuve réelle » (obtention due a la pratique ndlr) obtenue par des pratiquants SGI était en fait inférieure à la « preuve réelle » atteinte par ceux qui ont arrêté de pratiquer ou par une cohorte gens qui n'ont jamais pratiqué.

Par exemple, prenez n'importe quel groupe de 150 jeunes hommes très motivés. On s'attendrait à ce qu'au moins 10 ou 20 % d'entre eux arrivent à réaliser leurs buts avec la foi et la pratique de SGI, mais probablement moins de cinq pour cent ont réalisé leurs rêves. Quel qu'en soit le nombre ou le peu de personnes, c'est difficilement une preuve universelle...

En fin de compte, a moins d'être influencé par la façon agressive et la force de conviction que les pratiquants mettent pour vous convaincre on ne trouve aucune preuve réelle dans le "bouddhisme" de la SGI,.

http://community.beliefnet.com [...] okke?pg=27
Auteur : algol-x
Date : 24 nov.17, 01:07
Message : Aujourd'hui je viens de vivre une expérience intéressante et glauque à la fois. J'ai assisté à "un séminaire" de la Soka Gakkai. Officiellement il s'agit d'une école bouddhique. En France, elle a l'image d'une secte. Mon sentiment, après une journée passée avec eux, c'est une secte !!

Je m'explique en commençant par le début. Yamazaki-san m'a proposé de venir assister à une "discutions" sur le bouddhisme. Il me l'a proposé car il s'est que j'ai étudié le bouddhisme à la fac. Je lui dis bien sûr car j'étais curieux de savoir de quoi, il en retournait. Je tiens à précisé que j'avais appris quelques jours avant qu'il faisait parti de la Soka Gakkai donc je savais où je mettais les pieds.

Aujourd'hui nous nous sommes retrouvés et ensemble nous sommes allés dans les locaux de l'organisation. Il y avait Yamazaki-san, un ami à lui qui s'est avéré être son "senpai" (ainé), Masako une des filles du staff, Sarah et moi-même. Quand nous sommes arrivés j'ai eu l'impression d'être chez des yakusa. Il flottait une ambiance corporative et un peu inquiétante à la fois, avec par exemple des types devant les locaux en train de fumer et les grosses berlines proche de l'entrée...

Nous avons été reçu comme des invités de marque avec le thé et les petits gâteaux. Nous avons accédé à la salle de "réunion" par l'ascenseur et non le simple escalier utilisé les autres personnes. Tout a été fait pour se sentir bien accueilli et comme chez des amis !

Et puis le "show" a commencé. Nous avons eu droit tout d'abord à une petite vidéo montrant le témoignage d'une jeune fille terrassée par la maladie mais qui a réussi à s'en sortir grâce à la prière :"Namu Myoho Renge Kyo" (il s'agit du mantra issu de la branche Nichiren du bouddhisme et récupéré par la secte qui se veut issu de ce mouvement) et à la Soka Gakkai. Et pour éviter toutes critiques, la deuxième partie du documentaire raconte l'histoire d'un médecin qui a aidé sa petite fille à sortir de sa maladie (une leucémie je crois mais je n'en suis pas sûr) grâce à ce même mantra récité plusieurs fois par jour. Mettre avant l'histoire du médecin est très fourbe car cela prouve que même un homme de science peut se dévouer à la bonne parole.

Une fois, la vidéo fini on a eu droit au début d'une chanteuse "prometteuse" qui vient de sortir son disque (grâce à la Soka Gakkai mais faut pas le dire ça fait trop corporatiste). Elle nous parle son expérience, de sa vie et comment la Soka Gakkai a réussi à la sauver alors qu'elle était au plus bas (si ça fait pas secte ça !!!). Puis elle a poussé la chansonnette. Et arrive le tour de Yamazaki-san, nous avons eu droit là encore à son expérience et comment "l'organisation" l'a aidé dans sa vie et lui permis à remonter la pente quand il était en bas.Puis ce fut fini, point de discutions sur le bouddhisme où je ne sais quelle chose de ce genre.

Les gens ou adeptes, c'est selon, se sont regroupés en cercle par terre à discuter de leurs expériences et des bienfaits procurés depuis leur adhésion. Nous avons rejoint un groupe qui était en train de "prouver" les bienfaits de la Soka Gakkai à deux déçus du christianisme...

Plus d'une heure plus tard, notre petit groupe de départ, moins Sarah partie pour un autre rendez-vous, sommes allés déjeuner...enfin il était tout de même 16 heures ! C'est une fois arrivée au restaurant que le prosélytisme actif voir agressif à commencer pendant plus de deux heures les deux VRP ont essayé de convaincre Masako et moi qu'il fallait les rejoindre, le tout par de très mais très longs monologues mélangeant expériences, conseils ,commentaires et autres anecdotes en tout genre. Et là où se fut agressif s'est quand le pote à Yamazaki a sorti les fiches d'inscription, en papier glacé pour faire bonne impression, et le stylo pour les remplir au moment du dessert.

Ensuite à eu lieu une longue discutions entre eux deux et Masako quand ils ont compris qu'ils ne tireraient rien de moi ! Après plus d'une demi-heure de conversation à bâtons rompus, ils n'ont récolté que son nom sur la fiche. Puis nous sommes partis du restaurant et je suis rentré chez moi.

En plus de ça plusieurs détails m'ont fait comprendre que j'avais affaire à une secte plutôt qu'à une soi-disant organisation laïque bouddhiste. On trouve tout d'abord un certain culte de la personnalité en la présence du président Mr.Ikeda. à chaque fois, c'est Mr.Ikeda a fait ça ou ça. Il œuvre pour la paix dans le monde. Il a rencontré Nelson Mandela, le Dr. Kissinger et toutes les grandes figures internationales qui luttent pour la paix dans le monde (c'est pour l'image). On trouve des dessins à son effigie dans les locaux. Les membres l'appellent Ikeda-sensei (titre de respect utilisé généralement pour les professeurs ou les profession médicales ou à toute personne de grand savoir)...

Ils mettent tellement en avant les bienfaits et les bonnes choses qu'apporte "l'organisation" au Japon et au Monde entier que s'en en devient1) dérangeant et 2) cela donne l'impression qu'elle cherche absolument à se blanchir. Ils cherchent vraiment à endoctriner les gens à grand moyen de livres, de réunions, de récits d'expérience, de discours... Il en sort une impression bizarre car à chaque fois l'adepte, lors de ces récits, ne retient que les bonnes choses arrivées depuis son entrée et les malheurs qu'il connaissait avant son entrée...

Autre point le fait d'avoir repris le bulletin d'inscription quand ils ont compris que je ne remplierais rien. S'il n'avait rien à cacher ou à se reprocher, j'aurais encore ce papier à l'heure actuelle. Ou encore la petite phrase que j'ai trouvé super déplacé et de mauvais goût au moment de se quitter :"Ima kara kazoku desu !" : "A partir de maintenant, nous sommes une famille !". Ce qui sous entend qu'avant j'étais un pauvre orphelin désœuvré sans but ni repaire à la merci des méchants messieurs qui me veulent du mal !!

Dernier détail dérangeant fut le petit collier qu'ils avaient tout les deux et qui représentait le "Daigohonzon" (il s'agit de la calligraphie de la formule du "Namu Myoho Renge Kyo" faite par Nichiren) en miniature. Quand je leur ai posé la question à savoir ce qu'étais ce collier, ils m'ont répondu et ont rajouté qu'il m'en serait offert un, spécialement pour moi, si je m'inscrit. Dernier point quand ils ont compris qu'avec moi c'était mort, ils ont mis la surmultipliée avec Masako. Ce qui pour une "organisation" qui se veut laïque et libre, fait plutôt douteux et sectaire...

Donc voici ma première et dernière journée avec la Soka Gakkai. Cela fut intéressant du point de vue de la manipulation des esprits. Il est assez simple d'arriver à faire ce que l'on veut à une personne qui se trouve dans le dénuement ou la solitude la plus totale. Le tout sans violence et avec de petites phrases assassines: "Maintenant, nous sommes une famille", "Vient goûter au bonheur", "Nous ne voulons que la paix dans le monde (et ton argent) !"...

Donc à tous méfiance !!!

http://nihonfever.canalblog.co [...] #c73264458
Auteur : algol-x
Date : 25 nov.17, 23:37
Message : L'un des sentiments les plus forts que j'ai éprouvés après avoir quitté SGI était la honte. Comment j'avais pu être aussi stupide? Comment j'avais pu être si crédule?

Heureusement, j'ai pu trouver un groupe de soutien solide. ils ont pu me donner suffisamment d'informations pour me faire réaliser que je n'étais ni l'un ni l'autre.

Les sectes comme la SGI sont prédatrices. Ils ont une grande expertise dans l'identification des personnes vulnérables, qui traversent une période difficile dans leur vie et sont ouvertes à recevoir un peu de ce qui serait perçu comme de l'aide pour s'aider eux-mêmes. Selon toute vraisemblance, vous avez eu toute latitude pour exprimer votre scepticisme et votre doute, et le membre qui vous tendait la main aurait dit quelque chose comme suit:

"Je sais que cela semble difficile à avaler, mais je peux vous dire que cette pratique fonctionne, j'avais mes doutes pour commencer, je vais vous dire quoi - si vous chantez pendant 60/90 minutes et vous ne voyez pas de changements positifs dans votre vie, j'abandonne la pratique. "

Comment pouvez-vous refuser cela? Cela semble être une personne assez intelligente et ils sont prêts à mettre leur pratique en jeu - vous avez même l'idée que si cela ne fonctionne pas pour vous, cette personne verra que ça ne marche pas, et qu'ils vont s'en éloigner après toutes ces années!

Et, qu'est-ce que c'est que 20-30-40 minutes par jour que vous restiez inquiet de toute façon, et rien d'autre que vous avez essayé n'a semblé fonctionner. Vraiment. Qu'avez-vous à perdre?

Nos cerveaux sont essentiellement des ordinateurs biologiques. Ils ne peuvent traiter que les informations qu'ils reçoivent; jamais entendu l'expression GIGO? Computerese old-school pour Garbage In Garbage Out. Quand vous recevez des informations qui sont fausses, et à l'insu de vous-même ainsi que votre ami SGI un peu de reprogrammation a eu lieu. Vous avez été encouragé à suspendre votre sens critique et vous avez accepté de le faire.

Vous êtes amorcé à ce stade. Il ne faut pas très longtemps pour ancrer une habitude (90 jours est le temps estimé, mais cela peut arriver beaucoup plus rapidement dans certaines circonstances). Ce qui s'est également passé, c'est que vous vous êtes ouvert au biais de confirmation - vous devenez beaucoup plus attentif aux informations / événements qui confirment ce que vous voulez croire (qui accélère le processus de renforcement des habitudes avec une affirmation positive). Les événements ordinaires, comme avoir une série de feux verts lorsque vous êtes en retard, ou trouver une place de parking deviendront des démonstrations que ce truc chantant fonctionne. Si vous obtenez une augmentation au travail, trouvez une nouvelle âme soeur. . . ceux-ci vous confirmeront subtilement (ou pas si subtilement) que les chants fonctionnent. Tu as influencé l'univers. Vous avez rendu l'impossible possible. Peu importe que ces événements se soient produits de toute façon - il devient impossible de le voir ainsi. Vous apprendrez rapidement à attribuer tout ce qui est positif à votre nouvelle pratique, et si quelque chose ne fonctionne pas, vous chanterez plus.

Et vous rencontrerez des gens merveilleux qui vous aiment, qui vous louent et vous encouragent. Vous aurez un cercle immédiat d'amis qui partagent vos objectifs de paix dans le monde, sauver l'humanité et vous apprendrez rapidement leur nova-langue qui deviendra bientôt la langue dans laquelle vous penserez et parlerez; vos vieux amis pré-sectes sont gentils et tout, mais ils ne comprennent plus ce que vous êtes en train de faire. Et vous avez toutes ces super activités avec vos nouveaux amis. . . ils sont précieux et dignes, parce qu'ils soutiennent tous les efforts de kosen rufu.

Et si vous avez un problème, vous avez des leaders aimables et compréhensifs qui prendront le temps de s'asseoir avec vous et d'écouter vos problèmes. Ils te donneront de bons conseils. Que ce soit le même conseil à chaque fois (chanter plus, faire plus, donner plus, développer cette relation cœur-à-cœur avec sensei) prend tout son sens. . . C'est parce que vous n'êtes pas assez bon pour que votre vie n'ait pas toujours de sens.

Félicitations mon ami. Vous êtes dans un culte. Vous avez été habilement manipulé et reprogrammé par des gens qui ont été manipulés et reprogrammés par d'autres. Ils sont sincères parce qu'ils ont appris à croire chaque chose que leur chef leur dit.

Et ne te sens pas stupide non plus. Les sectes ne se préoccupent pas de remplir leurs objectifs (et leurs portefeuilles) avec les adeptes, mais ce qu'ils aiment vraiment, ce sont des gens qui ont réussis, les meilleurs représentants de culte! Ils ont plus de contacts dans leurs communautés (plus de membres potentiels avec des portefeuilles), ils ont plus de revenus et, si rien d'autre, ils peuvent être pointés lors d'une réunion et quelqu'un peut dire: "regardez untel! Ils ont une carrière / relation réussie, et tout cela est dû à cette merveilleuse pratique!

D'une certaine manière, être recruté est un peu comme un compliment pervers.

Tout cela étant dit, s'il vous plaît, soyez gentil et pardonnez-vous et réalisez que vous avez pris la meilleure décision possible, basée sur l'information que vous aviez à l'époque. Personne ne fait un mauvais choix à dessein...

https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... /no_shame/
Auteur : algol-x
Date : 27 nov.17, 00:20
Message : Au Kansas, j'ai rencontré une femme qui était membre de longue date. Je crois qu'elle vivait au Colorado. En route pour une activité de SGI, dans un virage, approchant d'une intersection, un conducteur sa percuté sa voiture.

À la suite de cet accident, son crâne a été fracturé à sept endroits. Compte tenu de tous les enseignements (gosho) sur la façon dont "ceux qui calomnient le Sûtra du Lotus auront la tête brisée en sept morceaux" (c'est écrit sur le gohonzon, même si c'est pas bouddhiste !!), elle était angoissée de ce qu'elle avait dû faire dans une vie précédente.

En outre, sa mâchoire inférieure était devenue poreuse comme de la craie et devait être retirée. Elle a été remplacée par une de ses côtes. L'endroit où la côte avait été enlevée l'irritait continuellement.

Elle était très belle avant, cet épisode a complètement changé son apparence. Elle a poursuivi le conducteurs en justice, le tribunal a statué qu'elle allait bien (elle avait été juste choquée), et qu'il n'y avait aucun moyen que l'accident, ai pu causer tout cela.

Elle a fait appel et a reperdu.

Elle m'a dit que lors de la visite d'une délégation de visiteurs du Kansai (province Japonaise); elle a rencontré l'un d'eux pour une directive. Elle lui a raconté son histoire, il a sursauté. "Tu as tellement mal et pas un sou ???"

Pendant tout ce temps, elle était dans un état tel qu'elle ne pouvait que pratiquer et participer à quelques activités. Même ainsi, elle essayait toujours de faire shakubuku à chaque personne qu'elle rencontrait ! Elle récitait des mantra 12 heures ou plus par jour.

Le dernier appel a échoué. Aucune indemnité, rien. Elle est souvent alitée. Tout cela a cause d'un simple accrochage sur le chemin d'une activité SGI.


https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] _not_work/
Auteur : algol-x
Date : 28 nov.17, 01:14
Message : soumis par infinitégratitude il y a 1 mois

Il y a quelques jours, j'ai finalement eu l'une des conversations téléphoniques que je redoutais, par rapport à mon départ de la SGI. Quand j'ai entendu la voix familière au bout du fil, je me suis immédiatement senti un peu tendu et j'ai momentanément gardé pour moi ce que je pensais : il était peu probable que cette personne, que je surnommerai Gakkai Bot (GAKKAI BOT: programme automatique), connaissais déjà ma "défection". Après l'avoir entendu quelques minutes fulminer et se plaindre, je savais que le moment était venu de renverser la table. Voici à peu près comment ça s'est passé:

Gakkai Bot: Je suis tombé sur x dans le bus l'autre jour.

Moi: Ah mouais?

Gakkai Bot: Oui. Lorsque je lui ai demandé ce qu'elle avait fait de son Gohonzon. Elle m'a dit qu'elle l'avait donné! Je ne pouvais pas le croire! Elle n'a aucune gratitude! Quand je lui ai demandé à qui elle l'avait donné, elle m'a dit qu'elle ne s'en souvenait pas!

Moi: OK. Avant d'aller plus loin, je veux juste vous dire que je ne pratique plus et que j'ai quitté le SGI. [un blanc au bout du fil pendant quelques secondes!]

Gakkai Bot: Que veux-tu dire, par tu as quitté le SGI?

Moi: Je veux dire que j'ai renvoyé mes deux Gohonzons à la SGI et que je ne pratique plus. C'est fini pour moi.

Gakkai Bot: Je suis complètement abasourdi ! Je ne peux pas y croire ! Qu'est-il arrivé?

Moi: Je me sens mal à l'aise à propos de certaines choses depuis longtemps. Récemment, j'ai dû donner une conférence et il n'y avait presque aucun contenu « bouddhiste » dans les matériaux préparatoires. D'un autre côté, il y avait d'innombrables références au président Ikeda et à la Soka Gakkai. Ce n'est pas ce à quoi j'ai adhéré il y a presque 38 ans, quand au moins je pouvais sentir que je m'impliquais dans quelque chose de plus spirituel. J'avais l'habitude d'apprécier l'étude des Gosho et ainsi de suite. Ce n'est plus que de la propagande, dépourvue de tout aspect spirituel.

Gakkai Bot: La SGI n'a pas changé du tout! Nous étudions toujours des concepts comme les Dix Mondes. Vous êtes comme Y (quelqu'un qui a quitté l'organisation il y a quelques années).

Moi: Eh bien, vous n'avez qu'à faire une recherche par mot pour les mots clés dans la documentation émanant de SGI pour vérifier ce fait. Aussi, X avait tous les droits de donner son Gohonzon. C'était à elle de choisir.

Gakkai Bot: Mais j'ai dépensé de l'argent et du temps pour elle! Je l'ai convoquée et lui ai donné un bouquet de fleurs et je lui ai dit qu'elle devait garder son Gohonzon ou le retourner à SGI. Elle n'a fait preuve d'aucune gratitude ou respect ! Elle est allée complètement à l'encontre de ce que je lui ai demandé, elle est très superficielle !

Moi: Hmm. Tout d'abord X n'a jamais vraiment voulu recevoir de Gohonzon. Elle a subit des pressions e chose que, je j'ai vu par moi-même, au cours de mon amitié avec elle pendants ces 10 dernières années, elle n'a jamais vraiment été intéressée par une implication significative au sein de la SGI, c'était visible pour quiconque. Pour autant que je sache, elle ne pratiquait pas à chez elle et ne se rendait aux réunions qu'occasionnellement. Elle n'a même jamais PRÉTENDU s'y intéresser vraiment ! Alors, pourquoi devait-elle considérer le Gohonzon comme quelque chose de particulièrement précieux ou d'important? Et pourquoi aurait-elle du suivre VOTRE conseil plutôt que d'en faire ce qu'elle avait envie de son propre chef ? Ce qu'elle fait avec SON Gohonzon ne vous regarde pas du tout!

Gakkai Bot: Mais je l'ai rencontrée après qu'elle soit venue à une conférence publique donc elle était fondamentalement mon shakubuku! J'ai passé du temps avec elle qui s'avère être un gâchis.

Moi: J'ai passé des heures avec des gens à la SGI où l'on pouvait dire que le temps était « gaspillé » parce qu'ils ne sont jamais devenus des membres contribuant de manière significative à l'organisation. C'est juste comme cela que ça se passe.

Gakkai Bot: Quoi qu'il en soit. A propos de ta situation. Ta sœur était toujours opposé (à nous) ainsi que ton beau-frère.

Moi: Ma famille n'a absolument rien à voir avec ma décision. Bien que je dois avouer qu'ils soient heureux que je sois finalement parti. (J'ai eux deux bouquets de fleurs qui m'ont été envoyés pour me dire ça!)

Gakkai Bot: J'ai l'impression que tu es très isolée depuis que tu t'es éloigné. Tu n'as pas eu autant de personnes autour de toi qui auraient pu te soutenir. (Une bénédiction, diront certains ! Il avait maintenant de la peine à cacher le tremblement de sa voix. -Z. était 'sorti' pendant 10 ans et il est ensuite revenu, tu pourras toujours revenir !

Moi: je n'ai pas l'intention de revenir.

Gakkai Bot: Je ne sais pas trop quoi dire, du moment que tu es contente. Tu fais toujours partie de notre famille SGI en ce qui me concerne. Tu est toujours adorable. Tu as toujours été si utile. Et tu en sais tellement sur le bouddhisme!

Moi: Eh bien, c'est très gentil de ta part, mais tout cela appartient à une autre époque, une autre vie. Je dois partir maintenant.

Gakkai Bot: OK.

Moi: Salut!

Gakkai Bot: Au revoir!

Cet appel téléphonique marque une étape importante dans ma séparation d'avec la SGI. La personne avec qui j'ai eu cette conversation est la personne la plus pressante et la plus insistante que j'ai jamais rencontrée à la fois en et en dehors de la SGI !

J'ai trouvé incroyable qu'elle ne puisse comprendre mes raisons de partir et a dû se chercher d'autres manière d'expliquer ma décision: c'était ma famille, je vivais trop loin d'un réseau de soutien, etc. me suggérant que je pourrais toujours changer d'avis et revenir à l'amour de la SGI (sarcasme) !!!

Le recours à la flatterie est aussi habile mais également totalement évident, comme si ça m'intéressait désormais de savoir quelque chose sur le 'bouddhisme' (c'est à dire la version déformée de la SGI) maintenant que j'ai réussi à m'en évader.

Jeudi, je suis sorti avec un groupe d'amis de mon cours du soir d'italien. Nous avons passé une bonne soirée ensemble. Il semblerait que j'ai une nouvelle « tribu » et je suis très, très heureux avec eux.

Je vais aller en Sicile avec quelques uns d'entre eux en avril.

https://www.reddit.com/r/ExSGISurviveTh ... _thriving/
Auteur : algol-x
Date : 02 déc.17, 09:26
Message : 6 ans à l'intérieur, 35 ans à l'extérieur.

(self.SGIcultRecoveryRoom)
soumis il y a 3 jours par Crystal_Sunshine

Bonjour à tous, je m'appelle Crystal_Sunshine et j’ai étais membre de la Nichiren Shoshu of America (NSA) de la fin des années 1970 au début des années 80. À peine sorti de l'école secondaire, je travaillais à un poste temporaire de nuit et j'ai été shakabuké (converti) par le chauffeur d'autobus qui m'emmenait tous les soirs chez ma mère. Ma première relation amoureuse venait de se terminer. Avant que je réalise quoique ce soit, j'assistais à quelque chose de particulier appelé Sorties de la Division des Jeunes Filles, et presque du jour au lendemain j'avais un tas de nouveaux amis! Mais étaient-ils des amis? Ils sont par contre vite devenu des copains.

Mon téléphone sonnait sans arrêt avec des messages urgents et sérieux de réunions auxquelles je devais assister. Tout était tellement important. Lors de ma première réunion de district, j'ai rencontré encore plus de monde. J'ai aimé le chef de district immédiatement. Il est devenu très utile pour moi plus tard, il m’a beaucoup aidé et je penserai toujours à lui affectueusement. La pratique semblait bizarre. N'ayant pas une facilité naturelle pour les langues, j'ai lutté avec la récitation du gongyo. C'était tellement monotone et prenait tellement de temps à faire. On m'a donné des conseils fermes pour me lever à 4h du matin pour faire le gongyo et marcher quelques kilomètres pour aller travailler. C'était fatiguant. Et je changeais aussi, prêchant mes collègues de travail et sortant de ma routine pour débattre avec les gens, en particulier les chrétiens.

"La Société" (j'oubliais que je l’appelais ainsi!) devint l'endroit où se trouvaient mes amis, et je sortais seulement avec les garçons du YMD (division des jeunes hommes). J'ai perdu tous les amis que je m’étais fait dans mon enfance et à l'école. Un par un, ils ont baissé les bras en signe de dégoût à l'égard de cette nouvelle personnalité désagréable. Il y avait une partie de moi qui se sentait triste et coupable, mais il me semblait plus naturel et facile de rester avec mes relations de la NSA.

Nous avons eu beaucoup de moments amusants, profonds et sympas Pendant deux ans au moins, j'ai senti que ma vie s’était définitivement améliorée en étant dans ce groupe et je surmontais ma nature intérieure paresseuse. Mais je devenais perturbé et en conflit. Pourquoi? J'ai essayé de comprendre mais je n’arrivai pas a trouver de solution a ses émotions changeantes. Les raisons étaient là devant mon visage mais je ne pouvais les regarder en face. Je me souviens d'avoir fait une promenade le long de la plage avec l'une des membres les plus sympathiques, essayant de parler de ce qui était dans mon cœur sans vraiment révéler la source de ma peine. Elle a juste fini à la fin par être troublée par mon langage évasif.

La vérité est que je me sentais inerte "comme un morceau de viande". J’avais eu un aperçu de l’intérieur de l'hypocrisie des dirigeants. Mais dans une mesure désespérée pour garder ma foi, je me suis embarqué dans un pèlerinage au Sho Hondo. Ce fut le démarrage de ma propre hypocrisie, quand j'essayais de continuer à chanter et à encourager les autres à le faire alors que je devenais de plus en plus cynique et me moquais de la juxtaposition de la culture japonaise à des valeurs occidentales. Et, juste pour clarifier pour ceux qui ont l'expérience de cette époque et dans ma région (Pacific Northwest), Brad Nixon a eu une ENORME influence sur notre territoire. Le YMD et beaucoup dans le MD l'ont idolâtré. Fait intéressant, les femmes ne l'ont pas idolâtré, malgré son succès auprès des dames. Je ne le blâme pas entièrement; il y avait une sorte de culture laxiste continue. Les problèmes de drogue et d'alcool, les avortements, les liens clandestins entre des membres et les dirigeants --- il est passé du parti central à éclopé en quelques années. Ceux d'entre nous qui essayaient encore de s'améliorer devinrent de plus en plus découragés. Les dirigeants ont commencé à être remplacés les après les autres.

Il n'y a jamais eu de discussions et encore moins d'engagement à aider l'environnement. Et une organisation de ce calibre aurait pu faire quelque chose de significatif pour aider ses semblables? Le silence sur ce point m'a dérangé depuis le début jusqu’à à la fin de ma pratique formelle, je n’avais plus d’indulgence et plus de foi. J'ai vu une membre abusée de WD (division des femmes) blâmée pour cet abus et son misérable de mari a été acclamé comme un exemple brillant de foi solide.

J'ai assisté à des funérailles étranges et je n'ai pas assisté aux autres parce que ces gens n'avaient pas autant d’importance dans le groupe et honnêtement, la mort n’était jamais vraiment traitée. Ça ressemblait plus à quelque chose qui survient si tu es mauvais. Je n'ai pas été invité au mariage de mon leader YWD et de l'homme qui a un moment donné avait été choisi pour m'épouser. Ça blesse.

J'ai commencé à voir clairement le fonctionnement hiérarchique À la fin, j’ai préféré éliminer d’un coup tout cela plutôt que de partir proprement. Pendant quelques années, j'ai toléré les visites à domicile et les longs appels téléphoniques de femmes que j'avais l'habitude de considérer comme des amis proches. Mais une fois que j'avais goûté à la liberté ... il n'y avait plus de retour possible.

https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... _recovery/
Auteur : Shonin
Date : 03 déc.17, 22:31
Message : Hé oui... tu prouves bien ici de l'utilité d'un héritage diversifié comprenant plusieurs enseignements, différent.

Ce qu'elle ne dit pas, oublie de se rappeler, ou ce que tu as coupé peut-être, c'est ce que les 6 années que cette femme a choisit de vivre dans la Soka Amérique (bien plus ouverte que dans n'importe quel pays d'ailleurs) lui ont apportées lorsqu'elle s'y est rendu d'elle même, sans couteau sous la gorge ou pression familiale ou de la société.

A sa remarque concernant "des discussions autour de l'impact écologique et actions" je lui répondrais que la Soka n'est justement pas un lieu où "je-tu-il" va te dire quoi faire. Tu es profondément libre. Au regard de la Loi de cause et effet, des causes que tu plantes dans ta propre vie. Ainsi, la Soka enseigne à chacun comment être en paix au niveau mondial, en commençant par être en paix dans sa vie, sa famille, son travail, etc. Se polir soi-même, en étant reconnaissant. Je vais revenir sur ce point, mais pour finir de démentir le plus grotesque de ses propos médisant envers des personnes qui manifestement lui ont ouvert leur porte et leur coeur, à ce que je lis de son 'discours' , la Soka Gakkaï a déposée à l'Onu des propositions sur l'environnement - comme elle le fait chaque année depuis plus de 20 ans - et qui ont été retenues.

(RE)PRENDRE LA RESPONSABILITÉ DE SA VIE - DE SON BONHEUR - NE PLUS REJETER LA FAUTE VERS L’EXTÉRIEUR.

La reconnaissance et la hiérarchie...................................
sujet délicat -pour ne pas dire difficile- pour chacun d'entre nous, et peu importe la sphère, où l'on fonctionne ainsi, ensemble.

Je discute beaucoup de religion avec mes amis musulmans de France et d'Afrique. Pour eux la vie est simple, puisque les rôles sont définis et non discutables. Le point de la reconnaissance revient régulièrement dans ma bouche. J'ai du mal à saisir comment on peut respecter l'invisible au point de négliger le vivant, c'est à dire les gens que l'on côtoient, et leur bonheur.
Faire preuve de reconnaissance, pour les nouveaux membres de la Soka Gakkaï, semble encore plus difficile à accepter que de faire face à son égo lors de la méditation. Face à soi-même.
Deux grande raisons pour lesquels les gens n'arrivent pas à méditer le Sûtra du Lotus et quitte la Soka Gakkaï alors qu'ils souhaitaient y apprendre des choses sur eux-même.
Cela exige du courage. Nous ne sommes plus dans le fictif, on entre dans la "vrai vie" , le vrai dilemme à résoudre : vivre en paix avec les autres.
Voilà le cœur, et challenge dont il est question.

Je n'ai pas parlé de perfection. Nous sommes humains avant tout.

Être responsable, dans le concept bouddhique, ce n'est pas une hiérarchie autoritaire et verticale comme dans une entreprise moderne par exemple, malgré que les gens reproduisent plus souvent le pire de ce qui les ont formés au cours de leur vies, que le meilleur.
Être responsable bouddhiquement, c'est être au service d'une personne qui a besoin. On pourrait parler de transmission. De service.
Mes réponses sur une "page" qui "agresse" une magnifique philosophie de vie, n'est donc pas dû à mon égo mais à l'envie d'éclaircir les choses qui se présentent pour cela, et uniquement pour cela, une fois que l'on fait le trie de ce qu'il y a à jeter dans l'argumentaire.


La relation de maître et disciple est un concept complexe à comprendre. Il s'expérimente.
Pour vous dire qu'en soit, quiconque, donc vous également, peut-être maître et disciple tour à tour.

Nichiren enseigne que c'est le coeur le plus important.


Nos sociétés nous obligent, en vu de nous dépasser, à faire des choses coûte que coûte.
Il semble évident que d'employer la reconnaissance (et que dire de la gratitude..) n'est pas chose innée.



Bien à toi.
Nam MyoHo Rengé Kyo (-Par soi-même-)
<3
Auteur : algol-x
Date : 04 déc.17, 05:39
Message : Posted by: tsukimoto ()
Date: February 24, 2014 06:45AM

Mon ancien amie membre de SGI a tendance à l'anxiété et à la dépression, tout comme moi. Les personnes déprimées et anxieuses sont des cibles pour les membres de SGI qui cherchent à prosélyter quelqu'un (faire Shakabuku).

Si vous vous sentez désespéré, vous ferez tout pour vous sentir mieux. Dans un premier temps," le bombardement d'amour" que les invités reçoivent, leur propos comme quoique vous pouvez chanter et obtenir n'importe quoi, et les effets de chanter sur le cerveau et le système nerveux.

Tout cela peut vous donner l'impression que vous avez vraiment changé quelque chose. Avec le temps, il faut peut-être plus de chants pour avoir le même niveau. Peut-être est-il difficile de vous avouer que vous mettez tout ce temps dans les activités de chants (réciter le mantra) et SGI, et que la vie n'est vraiment pas meilleure.

Si vous recevez des conseils, on vous dira ce que le chef de X a dit: Vous ne chantez pas assez, ou avec suffisamment de détermination, vous ne faites pas assez d'activités SGI. Ainsi, en plus de l'anxiété et de la dépression que vous éprouvez déjà, vous avez l'impression d'avoir échoué. Alors vous essayez plus fort - et cela devient un véritable cercle vicieux qui aspire les gens pendant des années.

Mon ancien amie, comme beaucoup de femmes SGI que je connaissais, a parlé à plusieurs reprises de vouloir être en couple. Pourtant, ces femmes passaient tellement de temps à chanter et à faire des activités SGI. Quand ont-ils eu le temps de rencontrer quelqu'un ou de développer une relation?

Il n'y a pas beaucoup de membres de SGI dans ma région, donc les chances de trouver de l'amour avec un autre membre local de SGI n'étaient pas très bonnes. Et, de façon réaliste, combien de membres non membres de l'ISG pourraient accepter le temps que ces femmes SGI ont passé à chanter et à participer aux activités SGI?

Les gens peuvent perdre tant d'années, tant de temps, à SGI

https://forum.culteducation.com/read.ph ... 1,page=716
Auteur : algol-x
Date : 06 déc.17, 00:04
Message : Blanche Kizno 02/18/2014

Je suis parti depuis 4 ans maintenant, presque exactement, et j'en ressens toujours l’impact. Vous savez comment votre esprit se concentre sur quelque chose ? Je me suis entrainé à réciter le mantra dans mon esprit et je me sens toujours en défaut quand ça revient. Je l’interrompt, mais je n’y ai rien substitué, donc je suppose que ce n'est pas une surprise que ça persiste. J'ai inséré la récitation dans mes pensées pour remplacer l'endoctrinement chrétien, les hymnes. L'une des raisons pour lesquelles ces groupes scandent des chants et des récitations, c'est parce que ceux ci tournent ensuite dans les esprits - pensez aux spots publicitaires dont vous vous souvenez de votre enfance. POURQUOI vous souviendriez-vous de cela, et pas d’autres choses ?? Mais cela fonctionne. C'est le pouvoir de la musique et du rythme.

J'ai lu le même article, et cela correspond très bien à la SGI. La collecte de fonds agressive; la flatterie, la peur, la culpabilité; et les exhortations répétées à ne jamais quitter l'organisation. Que le vrai bonheur ne peut se trouver que dans l’orbite de l'organisation. Vous devez être un satellite, en d'autres termes - la position du soleil a déjà été prise. Par Ikeda.

Encouragement quotidien de Daisaku Ikeda, le mardi 8 juillet 2014
"Si nous voyageons dans l'orbite de" la foi égale la vie quotidienne , toutes nos prières recevront certainement une réponse."

Vraiment? Par magie? Cela signifie que si nous n'obtenons pas quelque chose pour lequel nous prions sincèrement, cela signifie que nous n'avons pas la "bonne orbite". Nous commettons une erreur en d'autres termes. Et le hamster court toujours plus vite dans sa roue ...

Matilda Buck, ancienne responsable des femmes de SGI-USA
"Il est donc important que nous sauvegardions ce précieux mouvement par notre soutien financier, afin que nous puissions nous rassembler, communiquer les uns avec les autres et construire une organisation unie et efficace."

Tariq Hasan, SGI-USA Men's Leader
"J'étais un étudiant diplômé pauvre vivant d’un semestre à l’autre, ne sachant pas si je pouvais réellement me permettre de terminer mes études supérieures. Malgré cela, je me souviens distinctement debout au coin d'une rue à Berkeley, en Californie, avec mon chef de section SGI-USA, qui m’a dit: "Je pense qu'il est temps pour vous de commencer à penser à faire une contribution financière mensuelle à l'organisation pour créer de la bonne fortune pour votre vie. Ayez la détermination de continuer, peu importe la difficulté de votre situation."
J'ai décidé de commencer à contribuer chaque mois à notre organisation et je n'ai pas arrêté depuis. Exactement comme il l'a dit, cet acte d'offrande est devenu la source d’une grande fortune.

Environ un an plus tard, le SGI-USA a annoncé qu'il accepterait des contributions pour construire le Centre Culturel Mondial. À ce moment-là, j'étais tellement fatigué de vivre dans la pauvreté. Comme nous n'avions pas d'assurance, ma femme a dû quitter l'hôpital le jour de la naissance de notre premier enfant. Nous avons déterminé que nous devions faire quelque chose pour surmonter nos difficultés financières. Nous avons décidé de prendre tout l'argent que nous avions réussi à économiser pour les frais de scolarité du semestre suivant, qui n'était pas assez suffisant de toute façon, et nous y avons contribué avec une grande fierté, afin qu'au moins une porte dans le bâtiment puisse être achetée grâce à nos efforts.

Je crois que c'est cette détermination qui nous a permis de surmonter tous les obstacles, de payer mes frais de scolarité pour les prochaines années et de créer une immense fortune pour notre famille.


"Donner jusqu'à ce que ça pique" en d'autres termes. Et après ils proclament "le bouddhisme c'est le bon sens" ! Dans le roman historique The New Human Revolution, le président Ikeda écrit:

Les offrandes et les contributions financières que l'organisation a sollicitées étaient exclusivement pour accomplir le mandat de Nichiren Daishonin de propager largement la loi mystique. Il n'y avait donc pas de plus grande offrande, plus de bien, certainement pas de plus grand bénéfice (vol.4).

"Considérant l'histoire de la transmission du bouddhisme Nichiren jusqu'à nos jours, il est clair que la SGI est la seule organisation qui a hérité et qui exécute correctement les enseignements de Nichiren Daishonin et son vœu de créer un monde pacifique. comme Nichiren a enseigné, partager cette grande philosophie avec leurs familles et amis, et montrer la preuve réelle de son pouvoir dans leur vie quotidienne."

http://www.sgi-usa.org/memberresources/ ... istory.pdf

Considérant que Nichiren a souscrit à un modèle fasciste, dans lequel toutes les autres sectes du bouddhisme étaient censées être éradiquées par le gouvernement, à travers un programme suggéré par Nichiren, d'exécutions, de restrictions interdisant tous les dons et de démolition de tous les temples. Ce vœu de créer un monde pacifique est totalement factice !

https://taitenwisdom.weebly.com/blog/in ... n#comments
Auteur : Shonin
Date : 06 déc.17, 23:25
Message : [quote="algol-x"]Blanche Kizno 02/18/2014

Je suis parti depuis 4 ans maintenant, presque exactement, et j'en ressens toujours l’impact. Vous savez comment votre esprit se concentre sur quelque chose ? Je me suis entrainé à réciter le mantra dans mon esprit et je me sens toujours en défaut quand ça revient. Je l’interrompt, mais je n’y ai rien substitué, donc je suppose que ce n'est pas une surprise que ça persiste. J'ai inséré la récitation dans mes pensées pour remplacer l'endoctrinement chrétien, les hymnes. L'une des raisons pour lesquelles ces groupes scandent des chants et des récitations, c'est parce que ceux ci tournent ensuite dans les esprits - pensez aux spots publicitaires dont vous vous souvenez de votre enfance. POURQUOI vous souviendriez-vous de cela, et pas d’autres choses ?? Mais cela fonctionne. C'est le pouvoir de la musique et du rythme.



> J'aime beaucoup cette expérience alors merci pour ce partage.

Il est clair que certain défauts culturelle persiste je dirais. Mais aucunes excuses, ni vérité contraire à donner, là.
La pensée positive et "mécanisme" du coeur et de ll'esprit sont très fortement présent c'est certain :) !



Je te site : (témoignage d'ancien adepte) : Ils sont peu susceptibles de mentionner que la SGI est un organisation "religieuse" multi milliardaire qui refuse de divulguer ses rapports financiers, que ce soit aux membres ou aux bailleurs de fonds qui demandent des informations. Que les membres n'ont aucun droit de vote, aucune procédure de règlement interne des griefs, et aucun mot à dire sur la politique menée par leur propre organisation. >>>>>>> C EST FAUX , tout simplement .


La SGI informe et finance l'organisation. La vente de produits -librairie, chapelet-- et la générosité d'un homme qui n'est pas PROPRIETAIRE (le président honoraire) , présente les comptes et factures sur demande. Personne n'est endormi. C'est une organisation internationale.
Auteur : algol-x
Date : 07 déc.17, 00:20
Message : lambchopsuey
13 décembre 2013 à 13h53

J’ai participé à quelques discussions sur le bouddhisme de Nichiren sur Reddit le mois dernier. Un membre du culte qu'est la secte Nichiren aux Etats-Unis SGI-USA, a utilisé son statut de modérateur de reddit pour m’écarter de la discussion. Tout ce que j'ai pu dire sur mes 20 ans et plus d'expériences dans le SGI-USA, a été transformé en "Mensonges et campagne de dénigrement".

Quand ensuite j'ai publié des extraits des propres publications de SGI-USA démontrant que ce que j'avais raconté était la vérité, il m'a fait bannir pour que plus personne ne puisse lire ces preuves. Pendant ce temps, il publie des déclarations élogieuses sur la merveilleuse ouverture, la démocratie et l'esprit égalitaire du culte, qui sont toutes complètement fausses.

Bien que je comprenne qu’il prenne ses désirs pour la réalité, vu comment il pousse des gens à s'identifier à un culte contestable et vouloir le blanchir comme quelque chose de noble et d'élevé, est malhonnête et sournois, sachant que ces fausses déclaration sont faites pour tromper et emmener toujours plus de gens à se joindre à eux. C'est un comportement sectaire typique qui démontre qu'il y a quelque chose d'assez faux dans le bouddhisme de Nichiren tel qu'il a été répandu aux Etats-Unis.

La façon dont le SGI, à la suite de son excommunication par son organisme de tutelle la Nichiren Shoshu en 1991, a promu Daisaku Ikeda comme centre d’intérêt principal pour tous les gens est franchement choquante, et une violation évidente de la doctrine qui consiste à "suivre la loi, pas la personne", pour laquelle la SGI ne porte qu' un intérêt de pure forme. Le fait que Nichiren lui-même était si discutable signifie que toute religion basée sur ses enseignements sera, au mieux, d'une valeur très relative.

Les membres de la secte déclarent que ce que Nichiren écrit est particulièrement formidable et répètent encore et toujours que ses excès n'était rien de plus qu’un "langage vigoureux" et de la "rhétorique" si vous voulez, ou bien écrit dans le "style de l'époque", et que par là, il était tout simplement ............. (remplissez les pointillés avec un éloge agréable à entendre)

J'apprécie beaucoup que vous présentiez les faits tels qu'ils sont. Bien sûr, les membres de la secte ne seront pas capables de le tolérer et vous attaqueront à la place de manifester de l'intérêt pour la vérité. Une secte est comme une secte après tout.

http://theendlessfurther.com/nichiren-t ... st-terror/
Auteur : Karlo
Date : 07 déc.17, 00:54
Message : Clairement, c'est aussi à cause de ta manière de t'exprimer que tes critiques ne seront pas entendues par les adeptes de la SG.
Auteur : algol-x
Date : 07 déc.17, 03:15
Message :
Karlo a écrit :Clairement, c'est aussi à cause de ta manière de t'exprimer que tes critiques ne seront pas entendues par les adeptes de la SG.
Ma manière de m'exprimer est celle qui me convient, et c'est le principal, d'autre part, il ne dépend pas de moi que les témoignages d'ex adeptes que je publie ici, ne soient pris ou pas en compte par les membres.

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Karlo
Date : 07 déc.17, 04:21
Message : Tant mieux si ca te convient. Mais il est un peu absurde de te plaindre ensuite d'être mal reçu par ceux que tes témoignages sont supposés aider.
Auteur : algol-x
Date : 07 déc.17, 04:45
Message :
Karlo a écrit :Tant mieux si ca te convient. Mais il est un peu absurde de te plaindre ensuite d'être mal reçu par ceux que tes témoignages sont supposés aider.
Il me semble que vous vous avancez un peu trop au niveau de vos suppositions, ce qui de fait n'a aucune importance.

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : ultrafiltre2
Date : 07 déc.17, 04:55
Message : algo-x a bien raison

moi ce que j'aime bien dans la dialectique marxiste c'est son aspect couteau suisse

mais eux aussi ils la pratique sauf que chez eux c'est fascinant comment ils font ça alors forcément on fera rien si on leur parle en 'langage machine(
Auteur : algol-x
Date : 07 déc.17, 05:13
Message : Mary 03/05/2014

Je ne pense pas que la peur et l'obscurité soient si éloignés. Les sectes réussissent parce qu'elles ont appris à contrôler les émotions et nos réponses aux évènements grâce à un système de récompenses et de peurs. Je pense qu'il est assez évident de dire que lorsque que nous avons commencé à pratiquer, nous avons vu ce que nous pensions être des résultats presque immédiats; C'est ce que l'on appelle "le biais de confirmation" plus simplement, nous privilégions l'information qui confirme ce que nous voulons croire.

Nous avons pratiqué, nous avons vu un résultat favorable, hourra ! pour la "loi mystique". Nous nous étions également entourés de nos nouveaux amis qui nous félicitaient et nous réaffirmaient que notre pratique était ce qui nous avait donné ce résultat.

Cela ne prend pas beaucoup de temps (60-90 jours) pour que ce biais soit verrouillé, ce qui est le temps nécessaire pour qu'une habitude s’installe. Avant que vous n’en comprenez le mécanisme, vous pensez "oh, Je suis tellement content d'avoir pratiqué ce matin, sinon j'aurais pu être dans cet accident sur le chemin du travail" ou "Je savais que quelque chose de mal se passerait parce que je n'ai pas pratiqué ce matin et regarde - j'ai un pneu à plat."

C’est comme cela que je voyais les choses, et n'avais pourtant jamais considéré ainsi les accidents que j’avais évité ou tous les pneus à plat que je n'avais pas eu, avant d'avoir entendu parler de la sgi et de nmrk. En d'autres termes, je liais chaque événement de ma vie au fait de pratiquer ou ne pas pratiquer. J’avais complètement oublié l'idée qu'il s'agissait simplement d'événements de la vie. Les bonnes et les mauvaises choses arrivent à tout le monde. Les gens ont des événements positifs et négatifs durant leur vie, il y a de la joie et du chagrin pour nous tous, que nous pratiquions ou pas. C'est juste la vie.

Mais la sgi modifie notre façon de penser, et nous ne pouvons plus imaginer que cette pratique n'influence pas nos vies quotidiennes. La Sgi insiste sur le fait qu'elle encourage l'autonomie et la responsabilité personnelle, mais réfléchissez à cela. Combien de fois vous at-on dit de compter sur la loi mystique, le gohonzon, le shoten zenjin, vos dirigeants ou le président Ikeda. Tout va bien? c'est parce que que vous suivez les règles, tout va mal? A ce moment la culpabilité se déplace vers vous et vos lacunes. C’est cruel.

Quand je suis parti en mai dernier, j'avais aussi de la peur. Mais ma vie a été belle - il y a eu des hauts, il y a eu des bas, mais c'est comme ça qu'est la vie. Mais mes victoires ont été les miennes, et j'ai pu les reconnaître comme des accomplissements dont je peux m’attribuer le seul mérite; tous les échecs sont soit des impondérables qui se produisent ou la conséquences de mauvaises décisions que j'ai pu prendre. S'asseoir devant une boîte et pratiquer devant ne les arrangera pas, mais moi, je prendrai des mesures pour le faire !

Je ne vais pas vous dire que tout a été parfait depuis que je suis parti - l'une des choses les plus difficiles a été de perdre des gens dans ma vie. J'ai eu des choses laides, vicieuses, qui m'ont été dites par des femmes que je croyais de vraies et chères amies, apparemment, elles ne pouvaient être mes amies que si je partageais les mêmes illusions qu’elles. C'est facile maintenant pour moi de me dire qu'elles ne m'aimaient pas pour ce que j’étais, ça me faisait mal à l'époque. Mais j'ai trouvé une amitié en dehors de la sgi, qui est beaucoup plus sincère et ne dépend pas de ce que je pratique ou non.

Si vous continuez à vous promener ici (ce forum) ou à vous rendre sur rickross (ou les deux!), Vous constaterez qu'il y a beaucoup de gens qui ont réussi à quitter le sgi et qui ont mené ensuite une vie meilleure et plus heureuse; nous avons appris (et continuons à apprendre) tant de choses sur la sgi qui confirment à maintes reprises que c'est un culte dangereux. Ils ne demanderont pas aux membres de commettre un meurtre ou un suicide, mais ils continueront d’exiger de vous la loyauté et la soumission absolues.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation
https://taitenwisdom.weebly.com/blog/in ... n#comments
Auteur : Shonin
Date : 07 déc.17, 22:46
Message : et oui...c'est culturelle tout ça.
couteau suisse aussi^^

Je pars du principe que chacun est libre , de penser de croire, de prier, ou ne pas prier.

J'ai une mère féministe qui a dû affronter sa fille à l'âge de neuf ans lorsque je lui ai annoncé que je souhaitais me baptiser.

Depuis elle s'adresse à la Soka Gakkaï (création de valeur en français) en tant que secte. Autant dire que je suis rodée :)

Je pratique le ûtra du Lotus car l'enseignement me parle telle une source familière, que j'aurai pu inventer. Ce qui est pompeux de le dire... mais si naturelle à vivre ! L'aspect mystique et ésotérique du bouddhisme -ou devrais-je dire de la Soka seulement?- n'est pas comprise et admise par tous, d'autre se trouveront plus alaise face à un dieu mystifié qui les consoles, d'autres face à leur peur ou amputer de leur liberté de choix et de ressentir.................................................................................................

Chacun de nous est profondément libre.

Ce que j'aime dans cet enseignement c'est aussi la manière de voir et d'aborder les relations dites, sociales.
"Le Roi-Démon du sixième-ciel" est un chapitre exhaustif en la matière. *

Le connaissez-vous ?

Ainsi, la vie retrouve son relief,
les relations retrouve leur pointure,
les actions menées retrouvent tout leur sens.
Vivre n'en revient plus à "perdre" du temps.


Si demain, l'humain aborde la vie sous son grand jour,
au regard d'une harmonie certaine,
Je n'aurai plus de raison de mesurer un temps donné à RÉCITER Nam Myoho Rengé Kyo
:mains:
Auteur : algol-x
Date : 08 déc.17, 02:03
Message : directives de Tsuji:

Lorsque nous pouvons faire surgir le Nam-myoho-renge-kyo qui est à l’intérieur de nous, deux choses se passent : la première est que nous pouvons guérir n’importe qu’elle maladie, en d’autres mots cela agit comme un médicament. En général les médicaments prescrits agissent pour guérir un malaise bien précis ou un problème physique. Que nous ayons un mal de tête, un cancer ou des crises d’asthme, Nam-myoho-renge-kyo guérit tout. Le Sûtra que nous récitons dit que c’est le plus grand des médicaments ; l’autre pouvoir de daimoku lorsqu’il apparaît à l’intérieur de nous, est d’agir comme un aimant qui attire le bonheur. Dans le Gosho, Nichiren Daishonin dit : "Ceux qui croient en ce Sûtra s’attireront la bonne fortune de dix mille lieues à la ronde". Si nous désirons de l’argent, nous pouvons pratiquer pour cela, si nous n’avons pas de travail, la pratique nous conduira vers une nouvelle occupation ou un nouveau travail. Si nous désirons nous marier, nous trouverons un partenaire. Nous pouvons appeler chaque désir en récitant Nam-myoho-renge-kyo. Plus nous aurons de joie et de confiance, plus "l'aimant" deviendra fort..

Un des pièges de Gakkai ! A l'épreuve de la réalité, ça ne tient pas, mais avec les rabâchages, l'influence de l'environnement, les biais...
Auteur : algol-x
Date : 10 déc.17, 05:32
Message : Publié par: tsukimoto ()
Date: 04 Décembre 2008 07:31

Dans les années quatre-vingt, la SGI était dans sa phase maniaque. Des activités tous les soirs de la semaine, une intense pression pour faire shakabuku, c'est-à-dire aller à la rencontre d' inconnus dans la rue et leur demander s'ils connaissaient Nam myoho renge kyo, avec des quotas pour le nombre de shakabukus que vous étiez censé obtenir. Beaucoup de membres semblaient hyper-endoctrinés, et si ce rythme effréné avait continué, je ne pense pas que je serais resté aussi longtemps que je l'ai fait.

Les choses se sont calmées un peu à la fin des années quatre-vingt, et j'ai vraiment apprécié certaines parties de ma pratique. J'aimais pratiquer, et lire certains textes du Gosho et du Sutra du Lotus, et j'ai apprécié certaines des activités. Beaucoup de membres et de dirigeants avaient l'air très gentils, bien que j'ai découvert plus tard que la gentillesse disparaissait assez rapidement si on les interrogeait ou si on ne les approuvait pas.

Je me sentais déchirée parfois, entre aimer certains aspects de la pratique et être dérangé par les nombreux travers de l'organisation. Puis, toute la question de la scission de SGI avec la Nichiren Shoshu. Je me suis retrouvée à me questionner encore plus et de me sentir plus moins à l'aise avec mes condisciples. Quelque chose n'allait pas, ça venait de moi ou d'eux ? Je me le demandais souvent. Il y avait des périodes où je n'allais pas aux réunions du tout, et alors cela me manquait et je revenais pendant un moment, jusqu'à ce que je sois à nouveau fatiguée et que j'arrêtais d'y aller. Dans les dernières années de ma pratique, je revenais de moins en moins. C'est comme la chanson "Dois-je rester ou devrais-je aller?" Je ne pouvais pas décider.

En 2006, j'ai eu une urgence médicale, une appendicite un week-end de vacances. Mon médecin m'a dit que j'avais besoin de quelqu'un pour me conduire aux urgences dès que possible. Ma famille ne vivant pas dans ma ville et beaucoup de mes amis étant absents, me sentant de plus en plus mal et ne trouvant personne à la maison. J'avais si peur! Le médecin a dit que je n'avais pas besoin d'ambulance, donc je ne voulais pas appeler les urgences.

J'ai finalement atteint certains membres du SGI. Ils n'avaient pas de jeunes enfants, ils n'avaient pas l'intention de partir pour le week-end de vacances, et ils ne travaillaient pas ce week-end et ils ne pouvaient toujours pas prendre la peine de m'aider! L'une des femmes, une dirigeante depuis de nombreuses années, a dit: "Ce n'est pas pratique pour moi de vous aider aujourd'hui". Je ne pouvais pas croire ça! Je ne pouvais tout simplement pas le croire! J'ai appelé un taxi, je suis allé aux urgences, j'ai fait un scanner et on m'a diagnostiqué une appendicite. A l'hôpital ils m'ont opéré d'urgence. Évidemment j'ai survécu, mais pas ma tolérance pour la SGI ! Peut-être que le chirurgien l'a enlevé avec mon appendice!

Après l'opération, je me suis senti reconnaissant d'être en vie. Plus tard j'ai pensé aux actions de mes soi-disant amis, et j'étais juste outrée et choquée. Ces gens me connaissaient depuis des années, m'ont souvent dit combien ils m'aimaient, parlaient sans cesse à des réunions sur l'importance d'ouvrir nos cœurs aux autres. Ce sont mes voisins, des gens sans affiliation religieuse particulière qui m'ont aidé.

Il y avait tellement de choses qui m'avaient dérangé à propos de SGI au fil des ans: la sur-audition d'Ikeda, la haine envers les autres écoles du bouddhisme, la "pensée magique": pratiquer est la réponse à tout, quitter ou critiquer SGI et vous aurez de la malchance, et aussi la manière dont on vous répond si vous interrogez vos dirigeants. Je ne suis donc pas partie en raison de leur refus de m'aider, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, je crois que la dernière chose qui m'a retenue dans cette organisation, c'était croire que les membres étaient gentils, Je voulais tellement y croire, quand je me suis rendue compte de la réalité, c'était plus facile de partir. Donc, vraiment, je dois considérer l'appendicite et la réponse insensible des membres comme une bénédiction déguisée! Cela m'a forcé à voir ce que j'aurais dû voir plus tôt, et à faire ce que j'avais à faire, partir, et ne pas regarder en arrière. Quand vous voyez enfin la vérité, il y a de la liberté ! L'appendicite m'a aussi fait réaliser à quel point la vie est précieuse, elle peut se terminer soudainement, quand on s'y attend le moins. Après la chirurgie, j'ai réalisé que je ne voulais plus perdre ma vie en suivant les idées de quelqu'un d'autre sur ce que je devais faire.

Une de ces personnes qui a refusé de m'aider a laissé un message sur mon répondeur quelques mois plus tard, le message: si je voulais participer à une réunion hebdomadaire spéciale pour pratiquer en faveur du désarmement nucléaire. J'ai ri et supprimé le message. C'était tellement fou! Sauvez le monde et laissez l'ami mourir sur le sol de la cuisine! Ces adultes d'âge moyen m'ont rappelé certains enfants que je connaissais! Ces enfants parlent de nettoyer le monde et d'arrêter la pollution, et ils laissent tomber leurs emballages de bonbons et de gomme partout dans le parc ! Et quand je dis: "Vous savez, si vous voulez nettoyer le monde commencez par cette partie du parc!" Ils ont eu l'air tellement surpris. Ah ! Ils adorent l'idée d'avoir une mission grandiose, qui sauve le monde, ça leur donne tellement d'importance. Mes voisins ont été surpris quand je les ai remerciés de m'avoir aidé pendant mon rétablissement, l'un d'eux a dit: "Oh, n'importe qui aiderait un voisin ou un ami malade."

Eh bien, non, pas tout le monde Mais je pense que c'est la différence entre eux et mes soi-disant amis SGI. Mes voisins n'ont pas besoin d'être des sauveurs du monde, Ils ne parlent pas tout le temps à propos de leur compassion et de leur spiritualité, ils font ce qui doit être fait, sans les "oh, comme nous sommes merveilleux!" que vous entendez constamment dans SGI. Mes voisins sont matures, certains de mes anciens amis SGI ne le seront probablement jamais. Toute cette expérience m'a vraiment fait comprendre qu'être dans un culte pendant des années peut amener une personne à suivre quelqu'un d'autre, rêver de grands rêves, tout en étant désemparé et insensible aux gens autour de soi

https://forum.culteducation.com/read.php?5,87661,page=2
Auteur : algol-x
Date : 11 déc.17, 23:56
Message : Ce que nous voyons là, c'est la croyance de celui qui pense que l'on peut "obtenir quelque chose en échange de rien", qui a remplacé l'effort de "se consacrer au processus de devenir un être humain décent" des enseignements bouddhistes antérieurs.

Actuellement, tout ces gens pensent obtenir un salut ou une illumination instantanée, juste en ayant la "foi", et sans efforts. C' est un point commun que je vois (avec les religions du livre). C'est identique aux croyances de ceux qui sont certains que l'achat d'un billet de loterie va les propulser vers la richesse instantanée.

La Soka Gakkai développe complètement cette pensée magique:

"Comment pouvons-nous vivre heureux dans ce monde et profiter de la vie? Si quelqu'un dit qu'il aime la vie sans être riche et même quand il est malade - il est un menteur. Nous devons avoir de l'argent et de la vigueur physique, et tout ce dont nous avons besoin, c'est de la force de vie. C'est ce que nous ne pouvons pas obtenir par seulement l'épargne ou par de simples efforts. Vous ne pouvez pas l'obtenir à moins de vénérer un gohonzon. Il peut être irrévérencieux d'utiliser cette forme de discours, mais un gohonzon est une machine qui vous rend heureux... Comment utiliser cette machine? Vous menez cinq séances de prière le matin et trois séances le soir et shakubuku (convertissez) dix personnes. Faisons de l'argent et construisons la santé et jouissons de la vie avant de mourir!" Josei Toda deuxième président de la Soka Gakkai

Il n'y a aucune chance que faire du gongyo (pratique), du chant (mantra) ou du shakubuku fasse venir n'importe quel travail. C'est une vision purement magique. Quelque chose arrive en échange de rien de concret, et ce type de croyance imprègne TOUS les cultes intolérants.

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... ecome_the/
Auteur : algol-x
Date : 14 déc.17, 01:46
Message : Blanche Quizno03/11/2014 12:06pm

Je viens de me rendre compte que j'avais un étrange blocage, alors que je peux facilement dire que la SGI est un culte (secte en anglais), et je reconnais que j'ai été membre de la SGI pendant plus de 20 ans. Ce n'est qu'hier que j'ai dit à quelqu'un que je connaissais dans la vie réelle. « j'étais un membre d'un culte » et « j'appartenais à un culte »

Maintenant que je viens d'écrire cela, l'expression « j'avais l'habitude d'appartenir à une secte » est terrifiante - Ce n'est pas seulement que j'étais membre, c'était qu'ils me détenaient. Un esclave appartient à son maître. C'est l'aspect négatif de l'appartenance. Vous pouvez "appartenir" à un ensemble qui vous accueille et vous accepte comme faisant partie du groupe (c'est le positif), mais quand vous appartenez, quelque chose vous possède.

C'était à l'un des meilleurs amis de mon fils, que nous considérons à l'égal d'un membre de notre famille depuis ces 5 dernières années. Lui et son frère sont rentrés dans nos vies quelques mois après que je me sois séparé de SGI, donc ils n'ont aucune expérience avec l'autel dans le salon, les réunions, ou le chant loufoque.

Quand je lui ai dit ça, il m'a regardé avec une expression que je ne lui avais jamais connu, comme si je venais juste de m'enlever un ma sque et de lui montrer que j'étais, Jason Sudekeis ou John Malkovich en dessous. (Je suis une femme) Il m'a connu capable, de soutien, d'aventures - chaque été depuis 3 ans, lui et son frère viennent faire un grand voyage avec nous. Ils sont tout le temps avec nous, ce sont quasiment des membres de la famille.

Il m'a regardé comme si je venais juste de lui révéler quelque chose qui modifiait profondément son regard sur moi, comme « j'ai tué des gens pour de l'argent » ou « j' ai été une danseuse exotique » ou quelque chose comme ça.

Nous devons faire passer le mot afin que la remarque « j'appartenais à une secte » ne soit pas considérée comme un aveu de faiblesse, d'incapacité mentale et de jugement particulièrement mauvais. Il y a tellement de cultes ici, souvent déguisés sous des en-têtes culturellement approuvés", et tant de gens qui s'en sont séparés qui ne comprennent toujours pas pourquoi ils ont ainsi délirés. Ils se promènent, choqués, se demandant ce qui ne va pas chez eux. Le problème est que les sectes volent sous les radars et endommagent les gens sans que leurs victimes se rendent vraiment bien compte de ce qui s'est passé.

https://taitenwisdom.weebly.com/blog/in ... n#comments
Auteur : algol-x
Date : 15 déc.17, 02:26
Message : Publié par: Luz ()
Date: 26 juin 2012 03:08

Salut !

Je tiens à remercier ce forum, il m'a été très utile. Parce que quand il est temps de quitter cette organisation, vous pouvez vous sentir seul et effrayé.

J'ai commencé à pratiquer il y a 8 ans, parce que j'étais dans une situation désespérée. J'ai toujours eu des doutes surtout sur le mythe Ikeda, le fait que leaders n'avaient pas vraiment un esprit d'ouverture par rapport à des questions sur "la loi" en répondant: "pratiquez, vous comprendrez"

Le fait est que j'ai pratiqué dans 4 pays très différents et j'ai toujours pensé que je pratiquerais pour toujours. Les gens étaient assez gentils dans certaines réunions et j'ai vraiment cru que je pourrais changer ma vie avec cette pratique.

Il y a six mois, je suis arrivé en France, puis j'ai découvert dans SGI tout ce que je déteste à propos des gens. Fondamentalement, ils pratiquaient depuis plus de 20 ans, ils étaient négatifs et ils avaient tous un grand ennemi à combattre!

Je me rends compte à quel point ils étaient perdus et endoctrinés . J'ai essayé de comprendre et de commencer à m'interroger: "ce bouddhisme fonctionne-t-il vraiment?" La réponse dans le cas contraire était invariablement: "on ne comprenait pas le cœur de Sensei". Ou bien on pratiquait mal, bien sûr, toujours une bonne excuse.

Puis j'ai commencé à regarder ma vie et ces 8 dernières années, toutes ces heures de daimokus (mantra) pour les buts qui ne se sont jamais concrétisés. je pensais que le Gohonzon (le mandala) m'avais mis dans ces conditions de vie pour m'améliorer et j'ai dû me battre sans faire de stratégie personnelle (c'est le petit ego d'après SGI), un jour les résultats viendraient.

Je suis vraiment fatiguée mais j'ai peur d'arrêter. Mon mari est un scientifique et il était toujours respectueux mais sceptique. Nous avons beaucoup parlé et je comprends maintenant que j'ai perdu le contrôle de ma vie, laissant toutes les décisions importantes à "la stratégie du Gohonzon et du sutra du lotus". J'étais dans une profonde dépression . Maintenant, je veux juste aller de l'avant mais je suis toujours avec cette m.... , beaucoup de pensées angoissantes me hantent, l'impression que les gens que j'aime vont mourir et que je vais devenir misérable.

Juste en écrivant ce message, je me sens moins seule dans cette décision, je sais que je ne peux pas parler librement avec les quelques amis que j'ai dans la SGI. Ils ne comprendraient pas. Deux d'entre eux m'ont déjà dit que je ne serai jamais heureuse si j'arrête.

J'ai peur, mais je veux me sentir libre par rapport à ces sentiments.

https://forum.culteducation.com/read.php?5,96125
Auteur : algol-x
Date : 17 déc.17, 04:38
Message : soumis il y a 2 heures par infinitegratitude

Il y a quelques jours, le deuxième des deux appels téléphoniques que je redoutais de recevoir à la suite de mon "évasion" de la SGI a eu lieu. Il était de quelqu'un que je connaissais à Londres depuis plusieurs années et c'est un membre de SGI hardcore.

Elle avait appris que j'avais quitté l'organisation, la personne à laquelle je fais référence sur ce site sous le nom de GB (Gakkai Bot) il y a quelques semaines et j'avais donc eu le temps de préparer un scénario.

Pour les besoins de ce poste, je me référerai à cette deuxième personne comme Mission: Kosen-rufu! (MK). Après quelques plaisanteries d'introduction, elle a soudainement adopté un ton très sombre en arrivant à la vraie raison pour laquelle qu'elle avait appelé (et ce n'était certainement pas pour mon bien-être). C'est à peu près comment ça s'est passé:

-MK: J'ai entendu que vous avez cessé de pratiquer.

-Moi:
Oui. C'est vrai.

-MK:
Eh bien, j'ai été très surprise.

-Moi: Je me suis arrêté il y a quelques mois.

-MK:(avec un son de larmes retenues dans sa voix) Mais pourquoi vous ne me l'avez pas dit?

-Moi: Parce que je n'ai pas ressenti le besoin de téléphoner à qui que ce soit pour dire « j'ai arrêté de pratiquer » Si je parlais à quelqu'un DE TOUTE FAÇON et que j'avais eu envie de le mentionner dans une conversation, alors je l'aurais fait.

-MK: Mais avez-vous eu des doutes pendant un certain temps?

-Moi: Oui. Et j'ai essayé d'expliquer de façon raisonnable à GB pourquoi je décidais que j'en avais absolument assez. J'avais perdu tout sentiment de connexion à la pratique et l'intensité du culte d'Ikeda m'avait presque achevé. Cependant, GB a été très impoli avec moi au téléphone et n'acceptait pas mes explications. Elle a continué à essayer d'insister sur le fait que je devais avoir été influencé par ma sœur ou mon beau-frère qui n'étaient jamais de grands fans de la SGI. Ou qu'être isolé en ne résidant plus dans une région métropolitaine avait eu un effet négatif sur ma foi.

-MK: Je ne pensais pas que vous seriez affectée par l'opinion des autres. Vous êtes trop têtue pour ça. Mais c'est ce que je pense: vous avez eu une grande responsabilité en étant un chef de district plus ou moins seule depuis quatre ans, et vous avez été coupée parce que vous ne vivez plus à Londres. J'ai toujours dit de moi-même que je ne pourrais jamais m'entraîner en dehors de Londres parce qu'il n'y aurait pas assez de soutien! Donc vous avez eu beaucoup de choses à gérer par vous-même et je pense que vous venez de vous brûler.

-Moi: Vraiment?

-MK:
Oui. Est-il vrai que vous avez renvoyé votre Gohonzon?

-Moi:
Oui.

-MK: Eh bien, ça va. Cela n'a pas d'importance. Vous pouvez toujours en obtenir un autre. Je pense vraiment que vous avez eu un lourd fardeau et maintenant vous êtes épuisé et vous avez juste besoin d'une pause.

-Moi: Je ne ressens aucun désir de revenir.

-MK: Peut-être pas pour le moment parce que vous souffrez de burn-out.

-Moi:
Je suis partie parce que je ne veux plus faire partie de la SGI. Au fait, vous rendez-vous compte que Daisaku Ikeda est probablement déjà mort?

-MK: Sensei est vivant!

-Moi: Comment le savez-vous?

-MK: Il est vivant! En tout cas, merci d'avoir pris mon appel. Je vous ai toujours beaucoup apprécié et vous êtes très douée pour expliquer le bouddhisme aux gens. C'est un grand talent que vous avez. GB vous met réellement sur un piédestal.

-Moi: Je ne veux pas être mise sur un piédestal. Tout ce que je veux, c'est une vie ordinaire pleine de choses que j'aime faire.

-MK: Bien sûr, c'est important. L'équilibre est très important. Mais le problème est que vous êtes épuisée par les activités de SGI et vous avez simplement besoin d'une pause pour pouvoir recommencer et avoir une vie normale qui inclura aussi toutes les autres choses que vous voulez faire. S'il vous plaît rester en contact. Profitez de votre pause!

Quelques heures après cette conversation, je suis entré dans une fureur absolue: COMMENT OSENT-ILS M'ASSURER DE CONNAÎTRE MON CŒUR MIEUX QUE MOI- MÊME !

La bonne nouvelle est qu'il y a des centaines de kilomètres entre moi et GB et MK et je n'ai plus jamais besoin de les revoir...

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _believed/
Auteur : algol-x
Date : 18 déc.17, 11:57
Message : VIA SOKA
17 juin 2016

ANONIMO MILANESE:

"Vous passez 13 ans dans une organisation où vous pensez que vous pouvez ignorer les choses que vous n'aimez pas, les étiquetant comme secondaires. J'ai pensé: d'accord, il y a des gens dogmatiques, fermés, mais je ne suis pas comme ça. Oui, il y a un parti politique au Japon, mais nous ne l'accepterions jamais ici. Oui, ils changent l'objet du culte selon la commodité, peut-être que le premier était aussi un faux, peut-être même l'actuel, ce qui compte « est en nous ».

Oui, ils parlent toujours d'Ikéda, ils l'adorent comme une idole, ils prétendent qu'il est actif et lucide, mais il a disparu de la scène depuis des années. Ils vous disent que si vous voulez, vous pouvez "changer" l'organisation, en réalité, ils vous isolent. De vrais amis (Je les ai toujours) ils vous soutiennent mais ils ont peur d'être arrogant ou accumuler des causes négatives, de sorte qu'ils le font en silence et un peu caché. Puis vient le jour où vous ne pouvez plus le supporter, et partez.

Puis il peut vous arriver, comme cela m'est arrivé, de commencer à avoir des difficultés, réelles, au travail, au niveau santé, vous êtes malade, et vous pensez que peut-être vous avez fait quelque chose de mal. Vous pensez que vous aviez tort de critiquer, d'avoir offensé la sensibilité et la pureté de la croyance des autres, et que pour cette raison la « vie » se retourne contre vous.

Mettre en pratique ce que vous avez toujours pensé rationnellement, et le lier avec une religion et vérifier sa validité selon la réalisation d'objectifs, est une superstition et un esclavage opposé au Bouddhisme.

Je n'ai pas choisi cette voie et ma vie d'aujourd'hui redevient libre, vraie, inconditionnelle. Je gagne et perds, comme tout être humain, j'ai surmonté des difficultés comme tout être humain, tôt ou tard, c'est le cas, mais j'ai transpiré et souffert. En dehors de quelques amis merveilleux, les membres ils sont proches de vous seulement si vous revenez. Ils sont empoisonnés par le chantage superstitieux comme vous l'étiez. Ils ont peur de perdre des objectifs, des liens d'amitié, le sens d'appartenance et d'identité.

J'ai remarqué que ce que je ressentais en moi, en quittant l'organisation, c'était de la peur.

Avec toute ma culture et mon sens de l'équilibre, j'avais absorbé pendant des années les tabous, les superstitions et le chantage toujours devoir être reconnaissant envers ce monsieur Ikéda et son organisation, comme s'il était le seul salut du monde.

Aujourd'hui je me sens libre! Je me sens libre d'accepter tout le clair-obscur de la la vie sans avoir à établir un planning, avec des heures de pratique superstitieuse et le prosélytisme comme sauveur du monde. Aussi libre de vivre le présent sans planifier les "victoires" anxiogènes propres à Soka Gakkai. Je programme, j'ai des désirs, comme tout être humain, mais je ne pratique pas de religions. Je peux même essayer de m’améliorer sans attendre de prix en retour, sinon la joie de vivre."

Source: Soka Detox - Facebook

https://docs.wixstatic.com/ugd/885ddd_1 ... 0f395c.pdf
Auteur : Shonin
Date : 19 déc.17, 00:42
Message : Il n'y a que la Soka Gakkaï qui combat le mal. En réalité, c'est la véritable organisation bouddhique qui succède à l'esprit de Shakyamuni.
Shakyamuni a dit " Rejetez le mal comme on rejette un déchet."



Une sagesse extrême fait toujours surgir des sentiments de jalousie par réaction... Cependant rien n'est plus injuste que la jalousie.
https://www.youtube.com/watch?v=K_aurjEhl2Q

Bonne journée Alcov-x :fleur-6:
Auteur : zeste de savoir
Date : 19 déc.17, 04:45
Message : La preuve actuelle...


J'ai tout fait. TOUT.

Rien n’a marché. Je voyais aussi des gens autour de moi chanter de manière continue, en désespoir de cause - mourir de cancer, prier pour qu'un enfant estropié soit rétabli et en parfaite santé contre toute attente, que de l'argent apparaisse comme par magie, etc.
ils étaient épuisés, jusqu’à ce qu'ils abandonnent et à contrecœur commencent le processus d'accepter la réalité telle qu'elle était, n'ayant pas réussi à la plier à leur volonté.

Je sais et c’est un fait, que cette pratique ne marche pas.

https://taitenwisdom.weebly.co [...] n#comments
Auteur : algol-x
Date : 19 déc.17, 09:16
Message : j'ai rencontré la Soka Gakkai par l'intermédiaire d'un membre de ma famille très proche, et j'ai été invité à assister à l'une des réunions bimensuelles (zadankai). Lors de ces réunions, nous récitions daimoku, Gongyo, les membres nous racontaient leurs expériences personnelles de pratique et aussi la "philosophie" proposée par l'organisation, nous avons également étudié les écrits de Nichiren, Ikeda et des articles qui apparaissent dans le magazine SG "New Renaissance".

Euphorie générale, sourires imprimés sur les visages, "expériences de vie" racontées comme une "preuve" que cette pratique fonctionne, avec des personnes qui, dans certains cas, en parlent de manière exaltée ou délirante, louant le "maître Ikeda" et ainsi de suite.

On me dit que le but de leur philosophie est d'être heureux. Pour être ainsi, j'ai dû commencer à réciter le soi-disant daimoku, une heure par jour, matin et soir, et faire gongyo. Non seulement cela, mais également en agissant. j'ai dû me fixer des objectifs, et après 10 jours d'après eux j'aurais une réponse. Donc, j'ai récité cette formule pour obtenir des "résultats". Ils m'ont dit alors que dans leur religion, contrairement aux autres, il y a la "preuve concrète", c'est-à-dire que que j'aurais la réponse à mes vœux dans le temps fixé. En effet, une personne m'a dit que, à un moment où il avait besoin d'une somme d'argent, et grâce aux daimoku (mantra) il l'avait obtenu.

Effectivement, quelque chose était arrivé, mais ce ne fut pas quelque chose de si improbable ou incroyable, cependant c'était assez matériel pour faire taire mes doutes et ma perplexité sur cette "doctrine".

Parlons-nous d'une philosophie de la vie ou d'un rituel magique? Je m'attendais à ce qu'il y ait un chemin dans lequel la philosophie bouddhique a été profondément expliquée à partir des origines, et à la place on m'a offert une sorte de "formule magique" qui résoudrait mes problèmes et me rendrait heureuse. on me dit qu'il est pas nécessaire de comprendre la signification de "nam Myoho Renge Kyo" ou de Gongyo pour leur efficacité et cela parce c'est une "chose mystique englobant tout l'univers" et on ne pouvait comprendre qu'en voyant ses effets, il n’était pas possible de donner une explication rationnelle mais il fallait avoir la foi.

Est-ce du vrai bouddhisme, ou un artifice pour attirer les gens, surtout ceux en difficultés, qui souffrent et ont des problèmes, leur donnant cette promesse illusoire de pouvoir les résoudre? N'était-ce pas la même chose qui promettait le sorcier Do Nascimento avec Wanna Marchi?

Mais cette phrase a-t-elle ce pouvoir?, la réponse est NON !! Dans la vie, les événements et les changements se produisent tout le temps, et ils n'apparaissent pas plus chez une douzaine de personnes qui pratiquent dans un groupe. Si vous agissez tous les jours, il est trop facile de ramener à la pratique le fruit de vos actions. Mais dans mon cas, dans les périodes où j'ai agi et je n'ai pas pratiqué n'a rien changé !!! En fait, les plus belles choses me sont arrivées quand j'ai arrêté d'agir. Et je me sentais beaucoup mieux intérieurement, c'était comme si je m'étais libéré d'un poids qui m'oppressait, et j'ai ressenti un énorme soulagement.

la tendance générale est de réciter très rapidement le daimoku et le gongyo, de cette façon vous ne réalisez même pas ce que vous faites mais essayez de garder un rythme agité en vous conformant aux autres, et l'effet n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié, donnant ainsi l'impression d'une expérience mystique, parce que vous perdez le contrôle sur ce que vous faites, et ceci est fortement contraire au concept fondamental de la philosophie bouddhiste qui favorise la conscience.

Le dalaï-lama lui-même dit qu'en récitant un mantra, il est bon de penser à sa signification, puisque le sens des syllabes, quel que soit le mantra, le domaine est vaste . En récitant un mantra à la vitesse de la lumière, vous n'avez même pas le temps de réfléchir à ce que vous faites. Et toute cette frénésie d'agir, si elle est exercée pendant des heures et des jours, à mon avis fait plus de mal que de bien.


Une autre contradiction que j'ai trouvée est la suivante: le responsable, pour promouvoir la validité de leurs enseignements, différencient leur "bouddhisme" des autres religions et surtout du catholicisme, disant que le bouddhisme n'a ni obligations ni interdictions, faisant croire que cette doctrine permet une liberté absolue, sans commandements et surtout sans le concept de péché. Mais il est dit aussi que vous devez pratiquer Gongyo matin et soir et faire au moins une heure daimokus par jour et que cela peut alors apporter des bienfaits, mais cela contredit les propos ci-dessus. Les pratiquants du fait de suivre ces directives, sont incités à augmenter les heures de pratique si les choses ne vont pas comme prévues.

Sans oublier que même si nous ne remarquons pas, ils introduisent un concept similaire au péché déguisé en "cause négative", invitant alors à réciter plus de mantras pour "transformer le karma négatif" causé par "les oppositions à la loi" faites non seulement dans cette vie, mais aussi dans les vies précédentes. Cela induit une sorte de "superstition", masquant un "terrorisme psychologique" qui semble avoir pour but d'empêcher toute contestation de la doctrine ou de l'organisation, prophétisant un avenir de disgrâces à ceux qui le feront. Nous sommes au XXIe siècle, je pensais que ces croyances médiévales avaient disparues.

On dit qu'une maison qui "héberge" un Gohonzon sera protégée, Il faut aussi dire qu'il y a des gens qui pratiquent des années, mais ils n'ont rien résolu dans leur vie. Et il est facile dans ces cas de dire qu'ils n'ont pas correctement pratiqué, qu'ils n'ont pas eu assez de foi et et ainsi de suite, comme le font habituellement les responsables. Qu'ajoutent-ils alors? Que pour obtenir les résultats, vous devez également étudier! Étudier signifie lire le Gosho de Nichiren, les livres d'Ikeda ou les articles des magazines de l'organisation. Mais comment pouvez-vous me faire croire que si je lis la page d'un livre le lendemain je trouverai du travail ou que je vais gagner à la loterie? Aberrant !

Les responsables proposent aussi de faire des "activités", c'est également un moyen d'avoir des "bienfait". En quoi consistent les "activité"? présenter un sujet dans les réunions, en tant que modérateur, ouvrir la porte de la maison où la réunion a lieu aux participants, offrant un verre à ceux qui en ont besoin, de communiquer des statistiques sur la participation, (tout est surveillé! le nombre de personnes qui ont participé aux réunions de toute l'Italie, et parmi eux combien membres, de sympathisants ou de débutants), également annoncer les prochaines, réunions et faire en sorte d'y amener des gens, faire partie du chœur, faire du nettoyage (!) dans le kaikan (les temples du SG) et ainsi de suite. Je crois que même l'église ne fait pas nettoyer pas les planchers aux fidèles, et ce ne sont que des exemples, la liste pourrait être longue!

https://nosokagakkai.blogspot.fr/2012/0 ... akkai.html
Auteur : Shonin
Date : 20 déc.17, 10:11
Message : [EDIT]
Tu as cette chance de pouvoir te faire ton propre avis à présent. Sur ce site. Ne la rate pas !

Bon je dois t'avouer que tes écrits -comme ceux de vic- je ne les décortique plus autant, qu'à moitié, voir pas du tout... mais tu ne m'en voudras pas, je répond à tes attentes considérés.
Dans la mesure où tu sembles davantage d'acharner sur ce sujet sans ne poser aucune question claire.

Il est facile d'admettre que la vie offre des imperfections pour toute chose alors, pourquoi en serait-il autrement concernant la Soka Gakkaï ?
Réponds-moi.

Si cette organisation te gêne, personnellement, exprimes-toi alors clairement.
Si l'organisation ni ne te correspond, ni ne t'interesse, libre à toi de nourrir ton quotidien de lecture qui t'enrichisse sans perdre de temps.
Et si tu estimes que le bouddhisme de Nichiren ne doit pas apparaître sur ce forum, ou que nous ne sommes pas en mesure d'agir correctement comme disciple de Nichiren et encore plus envers toi, il est important de discuter des 'vrai' 'problème' nous réunissant ici.

Voilà..
c'est tout ce que j'aimerai te faire entendre Algol-x.
Car toutes les réponses aux diffamations citées dans tes revues, t'ont été donnés. Il ne manque rien à comprendre, pour celui qui y tient. :hi:
Bonne soirée.
Auteur : algol-x
Date : 20 déc.17, 17:31
Message : wisetaiten il y a 1 an

En tant que membres de SGI, nous étions conditionnés à considérer comme suspects tous ceux qui critiquaient l'organisation. Puisque l'organisation était parfaite à tous points de vue, si des gens se prononçaient contre, c'est qu'ils devaient avoir un agenda personnel.

Ils étaient des membres du Temple qui essayaient de séduire d'innocents gakkiens avec leur machinations. C'étaient des ennemis du sutra du lotus déterminés à détruire l' organisation qui en fait la meilleure promotion.

Des gens mentalement malades parce qu'ils ne comprennent pas à quel point l'organisation est merveilleuse et n'ont pas pris le temps d'essayer de vérifier comment ce groupe est le chemin vers le vrai bonheur. Ou mon favori: ils sont jaloux parce qu'ils ne sont pas membres.

Même des groupes internes à SGI, comme l'IRG, qui avait été encouragé par l'organisation elle-même à identifier des domaines à améliorer a été vilipendé, lorsqu'ils ont dressé une liste assez complète et l'ont présenté aux dirigeants.

Non ! la Soka Gakkai International (et tous ses affiliés) sont parfaits ! et tous ceux qui trouvent que quelque chose ne va pas ne font que tromper et fourvoyer les gens...

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _offender/
Auteur : algol-x
Date : 21 déc.17, 18:03
Message : La nuit dernière, j'ai fait un rêve que ma mère et moi déménagions des meubles de notre maison. Nous avons décidé de faire une pause, devant la porte d'entrée.

Soudainement, tous les membres et les dirigeants de SGI que j'ai connus sont entrés par la porte ouverte, un à la fois. Et puis ils ont commencé une fête dans ma maison et ont fait comme si ils étaient très heureux de me voir.

Puis un vieux chef de WD de mon ancienne réunion a apporté un Gohonzon qui avait déjà été enterré dans un butsudan dans ma maison. Elle l'a placé sur la table de la cuisine et a dit "Maintenant vous devez retourner à SGI!"

J'ai couru jusqu'à ma chambre, (la porte de derrière aurait été un choix bien meilleur, sacrés cauchemars !) pour m'éloigner de la foule. Ils ont couru après moi et m'ont coincé dans ma chambre. Ils m'ont ensuite traîné hors de ma chambre, hors de ma maison et m'ont poussé dans une fourgonnette.

Et puis je me suis réveillé, Dieu merci!


https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... ng_to_sgi/
Auteur : Shonin
Date : 22 déc.17, 03:07
Message :
zeste de savoir a écrit :La preuve actuelle...


J'ai tout fait. TOUT.




Je sais et c’est un fait, que cette pratique ne marche pas.

https://taitenwisdom.weebly.co [...] n#comments
Bonjour et bien venu...
De quelle pratique parlez-vous?

vous êtes preuve, oui. mais de quoi...

c'est la question que je vous pose ici :)
Je n'attend pas un remerciement pour l'accueil, mais au moins un minimum de considération, au delà de l'égo.
Au delà de l'égo, nous sommes égaux.

#Sûtra du Lotus - Byakuren - Fleur - Nichiren.

https://www.google.fr/search?q=byakuren ... ZFxkXow6M:
Auteur : zeste de savoir
Date : 22 déc.17, 06:05
Message : je parle de votre pratique, ce n'est pas compliqué a comprendre !

la preuve actuelle que vous essayez de vendre est l'idée que le mantra fonctionne, et que cela peut être constaté !

Voici la réponse, de quelqu'un qui a passé plus de 20 ans de votre organisation et en a été leader au US.



La preuve actuelle...


J'ai tout fait. TOUT.

Rien n’a marché. Je voyais aussi des gens autour de moi chanter de manière continue, en désespoir de cause - mourir de cancer, prier pour qu'un enfant estropié soit rétabli et en parfaite santé contre toute attente, que de l'argent apparaisse comme par magie, etc.
ils étaient épuisés, jusqu’à ce qu'ils abandonnent et à contrecœur commencent le processus d'accepter la réalité telle qu'elle était, n'ayant pas réussi à la plier à leur volonté.

Je sais et c’est un fait, que cette pratique ne marche pas.

https://taitenwisdom.weebly.co [...] n#comments




autres...

D'après ce que j'ai pu constater, la « preuve réelle » (obtention due a la pratique ndlr) obtenue par des pratiquants SGI était en fait inférieure à la « preuve réelle » atteinte par ceux qui ont arrêté de pratiquer ou par une cohorte gens qui n'ont jamais pratiqué.

Par exemple, prenez n'importe quel groupe de 150 jeunes hommes très motivés. On s'attendrait à ce qu'au moins 10 ou 20 % d'entre eux arrivent à réaliser leurs buts avec la foi et la pratique de SGI, mais probablement moins de cinq pour cent ont réalisé leurs rêves. Quel qu'en soit le nombre ou le peu de personnes, c'est difficilement une preuve universelle...
En fin de compte, a moins d'être influencé par la façon agressive et la force de conviction que les pratiquants mettent pour vous convaincre on ne trouve aucune preuve réelle dans le "bouddhisme" de la SGI,.
http://community.beliefnet.com [...] okke?pg=27


(self.SGIcultRecoveryRoom)
soumis il y a 3 ans par wisetaiten
J'ai passé sept ans à ne pas prendre une seule décision ou à faire face à un défi sans pratiquer. Un revers dans ma vie m'envoyait vers mon gohonzon (mandala), demandant de l'aide, une embellie me renvoyait devant, pour le remercier.
J'échouai à réaliser que j'étais la seule force qui pouvait résoudre un problème ou créer une issue positive de quelque chose. Que c'était moi qui créais ma vie et que je ne faisais que projeter de la gratitude ou de l' inquiétude sur un parchemin inutile en papier Xerox, suspendu dans une boîte de bois.
Une fois que j'ai accepté que ma vie n'était pas différente ou plus spéciale que celle de quelqu'un d'autre, mes yeux se sont rapidement réveillés de la farce dans laquelle j'étais si activement engagée. L'idée que je ne m'étais pas senti responsable pour ce qui m'étais arrivé dans la vie était assez horrifiante.
Dix mois après avoir cessé de pratiquer, mon contrat pour un poste que j'aimais beaucoup a pris fin. Quand je l'ai su, je suis rentré chez moi et j'ai commencé à contacter d'autres sociétés de conseil et à chercher du travail. J'ai fais des ajustements dans mes finances pour réduire mes dépenses et j'ai planifié la façon dont j'allais continuer à aller de l'avant. Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai réalisé qu'il ne m'était plus arrivé de réciter ce mantra. Je m'occupais de mes affaires et faisais simplement toutes les choses pratiques que je devais faire, et je n'avais pas eu à quémander une sagesse externe pour le faire.

Aujourd'hui, c'est ce que j'appelle une victoire.. !

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _freedoms/
Auteur : algol-x
Date : 23 déc.17, 03:23
Message :
Shonin a écrit : "toutes les réponses aux diffamations citées dans tes revues, t'ont été donnés. Il ne manque rien à comprendre, pour celui qui y tient."
Vous me demandez quelle sont mes motivations d'intervenir sur ce forum et c'est assez drôle ! je passe sur les civilités à mon endroit, et la confusion que vous entretenez entre sujet et intervenant. Concernant "les réponses aux diffamations citées dans mes revues, qui m'auraient été données" comme vous dites, sont sans références ou sourcées "réponses Soka" ou Soka machin", j'en conclu que vos informations ne sont pas de provenances diverses, donc d'une validité contestable.

-Une autre expérience d'un ex-membre:

jojaroyd ()
Date: 01 avril 2009 23h30

Je me souviens que l'année dernière, je suis allé à une conférence du CCFN quatre jours fin juin début juillet. C'était une réunion de la division des étudiants. La FNCC est le Centre Nature et Culture de Floride, un lieu où les membres de la SGI participent à un séminaire pendant quatre jours.

Quoi qu'il en soit, nous avons eu une énorme session sur Soka Spirit. Ils ont montré une vidéo de la manifestation à l'extérieur du bâtiment de Columbia ou la Nichiren Shu tenait une réunion. C'était plutôt bizarre. La première partie de la vidéo montrait des membres de la SGI, tenant des affiches (impossible à lire, c'était en japonais) devant la chambre d'hôtel où logeait le grand prêtre de la Nichiren Shu, Nichinyo Hayase. Il est sorti et il y a eu un echange verbal. Les membres du SGI ont continué à demander à avoir une discussion avec lui, encore et encore, et Nichinyo a continué à dire qu'il ne parlerait pas aux membres de la SGI. Les adeptes de la SGI n'étaient pas vraiment très agressifs c'était quand même effarant qu'ils fassent ça et que la vidéo enregistre la scène. Voulaient-ils vraiment discuter, ou s'attendaient-ils à ce qu'il accepte leur invitation, pourquoi les enregistreraient-ils? C'était présomptueux et intrusif !

Le vidéo-clip suivant a été pris le lendemain, les membres de la SGI se trouvaient à l'extérieur de l'édifice Columbia pour protester. Ils approchaient les membres de la Nichiren Shu et essayaient de leur parler, deux leaders de la Nichiren Shu ont réagit avec colère. Les membres de SGI vendaient leur copie du gosho, racontant aux membres de Nichiren Shu ou aux passants qui ne participaient même pas à la réunion, que leur traduction des textes de Nichiren était plus exacte que celle de la Nichiren Shu qui en avait fait une traduction fausse. Je pense que je que ça devait être vraiment étrange pour des gens qui ne connaissaient rien de la SGI ou de Nichiren Shu. Ils ont interrogés les membres de Nichiren Shu au moment où ils quittaient la réunion. Chaque fois qu'ils ont essayé de parler à un de leur membre, les adeptes de la Nichiren Shu réagissaient vivement.


Des deux côtés ils semblaient assez jeunes dans l'ensemble . Pendant la session du CCFN, a été également distribué le dépliant que les membres du SGI distribuaient lors de cette manifestation. ça ressemblait à un tabloïd flippant, avec pour sujet les prêtres de la secte Nichren Shu. Assez trash, ils prétendaient que les prêtres de la Nichiren Shu utilisaient les services de strip-teaseuses au Brésil.

Après la session, nous avons tous été divisés en petits groupes pour parler de ce que nous avions vu. Dans groupe dans lequel j'étais, un type a exprimé ses opinions "Qu'est-ce que c'est ce cinéma! Pourquoi ne pouvions-nous pas les laisser tranquille? Ce texte est trop radical!" Il a été recadré car il a dénoncé la position de la SGI pour laquelle il NE DEVRAIT PAS y avoir de sentiments non agressifs vis à vis de la Nichiren Shu. Tout cela parce que Nichiren a dit que si vous voyez quelqu'un calomnier "la loi" vous devez le rectifier, ou bien vous calomniez la loi vous-même ! Je me suis rangé à l'opinion générale, même si intérieurement j'étais d'accord avec ce type qui parlait. Je me sentais trop sous pression. Vraiment aspiré. Heureusement, c'est fini maintenant.

Il y avait aussi un gros toso à Chicago ce jour-là. Apparemment, la secte Nichiren Shu avait une grande réunion à leur temple de Chicago, et les membres du SGI ont décidé d'organiser une grande réunion et une session de mantra pour prier afin que leur réunion soit un échec. Les membres de la SGI, psalmodièrent des mantras contre les leaders Nichiren Shu qui étaient "méchants et corrompus", et ont pratiqué pour le succès de la réunion de la SGI de Chicago, et je sais aussi que ces réunions se tenaient toutes en même temps à travers le pays.

Really now !

https://forum.culteducation.com/read.ph ... #msg-87776
Auteur : algol-x
Date : 24 déc.17, 11:11
Message : soumis il y a 5 mois par franny1949

J'ai été malade pendant plus d'un mois. Après avoir vu deux médecins, je suis toujours aux prises avec cela. A rejoint la SGI en 1973 et pratique tous les jours. Je crois au Gohonzon, au pouvoir de la pratique, et j'aime lire le Gosho.

Un chef de chapitre local a téléphoné pour voir comment je progressais avec ma maladie. Quand j'ai rapporté que j'avais peu confiance dans l'opinion des responsables et que je luttais toujours contre mes problèmes de santé: elle a commencé à élever la voix et à crier après moi, elle m'a déclaré deux fois «VOUS AVEZ UNE FOI FAIBLE! » ; quand je lui ai dit que je pratiquais silencieusement à cause de l'essoufflement, elle m'a répondu: «C'EST VOTRE OBSCURITÉ FONDAMENTALE!» et puis dire: « je ne vous entend pas dire que vous êtes déterminée à surmonter cela !»

J'ai vu cette stratégie appliquée au cours des années, une fois à mon fils, qui était né dans la pratique et était si sincère - probablement le meilleur membre de la Division des Jeunes Hommes qu'ils auraient pu souhaiter. Il y eut un grand «chef» qui le réprimandait de ne pas faire assez d'activités, etc. Eh bien, c'était la fin de la pratique de mon fils. Il a continué à pratiquer, mais n'a plus jamais assisté à une activité SGI.

L'étrange contradiction est que dans leurs publications, les conseils qu'ils donnent à leurs dirigeants sont souvent les suivants: «Les dirigeants ne doivent pas se placer au-dessus des autres et ils ne devraient jamais mépriser les gens, se disant eux-mêmes spéciaux». En outre, «Il est particulièrement important que vous, en tant que dirigeants, louiez et encouragez vos collègues, ne perdez jamais votre sang-froid et ne grondez pas ou ne réprimandez pas les gens» (Extrait du Living Buddhism, août 2017.)

Voici un exemple parfait des contradictions flagrantes qui existent dans l'organisation SGI antidémocratique avec leur hiérarchie de soi-disant «leaders» non élus, qui sont autorisés à dispenser régulièrement des «conseils» et des «encouragements».

Cette «orientation» de «leader» était le contraire complet d'encourageant. Au contraire, cela m'a encore plus éloigné de cette organisation qui, pendant des années, ne me faisait plus confiance. Finalement, cela a renforcé mon opinion (même si j'ai toujours l'intention de pratiquer et d'étudier les écrits de Nichiren Daishonin) que le SGI est un culte angoissant. Si vous voulez des encouragements, mon conseil est juste de lire le Gosho et de pratiquer. Si vous êtes chanceux si vous pouvez trouver une personne dans l'organisation en laquelle vous avez confiance, et ressentir cela vient du cœur, pas complètement endoctriné, faisant autorité et jugement. Je ne crois pas que quiconque a le droit de juger la pratique d'une autre personne comme forte ou faible - ce n'est pas du bouddhisme !!

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _guidance/
Auteur : algol-x
Date : 25 déc.17, 05:20
Message : julesdorais il y a 1 an

J'ai eu plus d'un mauvais rêve, mais toute mon expérience avec l'org était comme un rêve obscur. Je suis allé à la Fncc deux fois et quand je revenais en Californie en un voyage, j'appréciais «la vie sur le Mississippi» de Twain, un classique, à mi-chemin des pages, j'avais une épiphanie, ou quelque chose du genre, et je ne pouvais m'empêcher de pleurer, le livre atteignait une zone étrange et mélancolique, mais c'était lié à mes quatre jours au «campus».

Je devais avoir l'air d'un oiseau très étrange pour la passagère à côté de moi. Ça a duré une heure, ou deux, comme si un barrage émotionnel avait éclaté. Mais il y avait une expérience racontée au cours des choses au centre, par un ancien ymd, qui a pu avoir eu un impact subconscient.

il a parlé d'une convention Hawaï il y a longtemps, où il y avait eu une grande confusion de signaux, un malentendu entre un «cadre» de groupe soka et sensei, le grand pubah. En quelque sorte sensei voulait seulement un verre d'eau, mais eux pensaient que c'était de l'eau de mer. Ils ont dû passer par cette grande épreuve, s'éclaboussant et se battant à travers le ressac, etc., seulement pour se rendre compte que c'était simplement un verre d'eau ordinaire!

je pense que cela révèle le facteur d'abus mental, de la matrice maître/disciple, comme un tyran romain causant toute cette peine et toute angoisse sur un désir ridicule et mesquin. Je me suis rendu compte que la sgi était pas authentique ou humaniste, juste une façade de convivialité, visant à dorer de gloire artificielle une idole unique, intouchable, iconique, un retour à la plus païenne de religions, à la réflexion, c'est même pas une religion! juste un magicien d'oz, derrière le rideau de la philosophie, et des livres pour remplir un gratte-ciel ... mmmm ....

https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... ng_to_sgi/
Auteur : Shonin
Date : 25 déc.17, 09:30
Message : [Les membres ne doivent pas être prit pour sujet de discussion]
Auteur : algol-x
Date : 25 déc.17, 09:55
Message : BlancheFromage il y a 3 ans

"le Sûtra du Lotus est suprême" - lors de mes décennies d'expérience au sein de SGI, ce concept a été utilisé continuellement pour assurer les membres qu'ils n'avaient pas besoin de prêter attention à d'autres sutras, enseignements ou autres sectes du bouddhisme.

Nichiren était vénéneux dans sa condamnation de toutes les autres écoles du bouddhisme, et « le Sûtra du Lotus est suprême » est utilisé, en pratique, pour défendre le comportement non-bouddhiste de Nichiren.

C'étais pour le bienfait des gens, voyez-vous, que Nichiren a attaqué toutes les autres sectes du bouddhisme et a imploré le gouvernement de les tuer tous, parce que « le Sûtra du Lotus est suprême » et que ces autres sectes, par leur existence même, « attaquaient » le Sutra suprême du Lotus...!

Il n'y a pas de concept de « vivre et laisser vivre » pour Nichiren.

Le message clé est que la bouddhéité - une condition du bonheur absolu, de la liberté de la peur et de toutes les illusions - est inhérente à la vie. Le développement de cet état de vie intérieur permet soit disant à tous de surmonter les problèmes et de vivre une vie remplie et active, engagée avec les autres et avec la société. Plutôt que de souligner l'impermanence et la nécessité conséquente d'éliminer les désirs et les attachements terrestres, le Sûtra du Lotus affirme que la réalité de la nature de Bouddha est déjà là et inhérente a la vie.

Parce qu'il ne met pas l'accent sur l'élimination des attachements et des délires, selon les règles du bouddhisme, il ne peut pas conduire les gens à l'illumination. Selon les règles du bouddhisme, beaucoup de souffrance provient de l'illusion qu'il y a des identités fixes, un « soi » qui sépare l'un de tout le reste.

Personnellement, j'ai trouvé que tout ce concept de « pratiquez pour tout ce que vous voulez » était pernicieux, car il ne servait qu'à renforcer les désirs et à me laisser dans un état de ... Comment dire, avez-vous déjà lu ce livre, « The Phantom Tollbooth "?

Je l'ai lu il y a des années. L'un des seuls détails dont je me souviens est que, comme le magicien d'Oz, le protagoniste traverse différents endroits et rencontre des gens qui font des choses étranges. Dans une scène, il rencontre un groupe de personnes qui mangent de la soupe. C'est une soupe telle, qu'à chaque bouchée, vous devenez plus dépendant et affamé. C'est comme ça que pratiquer toujours davantage pour des choses qui n'ont néanmoins pas eu lieu a fonctionné pour moi. J'ai développé la vision faussée de la réalité que je pouvais tirer des ficelles et diriger les choses en pratiquant.

Cela sonne limite maladie mentale, n'est-ce pas?

Pourtant, c'est la conséquence de l'ensemble des différentes injonctions que l'on entend lors des réunions, « les désirs terrestres sont l'illumination » ! « pratiquez pour tout ce que vous voulez », ou encore « cette pratique fonctionne » !


https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... t_as_such/
Auteur : Shonin
Date : 25 déc.17, 09:59
Message : [HS]
Auteur : algol-x
Date : 26 déc.17, 09:06
Message : soumis il y a 1 jour par JohnRJay

Eh bien, le numéro de janvier 2018 de "bouddhisme vivant" est sorti. Il est entièrement consacré à "Célébrer le 90e anniversaire du président Ikeda".

Attends quoi? Il est toujours en vie?

Donc la première page est le message mensuel d' ... Ikeda.

L'article suivant, "bon a savoir" aborde des questions, ainsi qu'une citation sur le bonheur de ... Ikeda.

"Fondamental" est le suivant, qui est et extrait d'un article de ... Ikeda.

L'article suivant est une histoire sur l'Académie de la Sagesse d'IKEDA. Il s'agit de "Protéger le mentor et ses enseignements".

Ensuite, dans Réflexions sur un anniversaire, il y a un groupe de "célébrités" de la SGI qui s'extasie sur comment est le merveilleux Ikeda. Les seuls noms que j'ai reconnus étaient Herbie Hancock et le Dr Carter (de l'infâme Gandhi, exposition King & Ikeda).

L'article suivant est un essai de ... vous l'avez deviné, Ikeda, intitulé "se renouveler soi même chaque jour".

Puis il y a l'éternel article "Favoriser la jeunesse" et un autre article intitulé "sagesse et force" avec des photos d'Ikeda adulé par les foules.

Viennent ensuite "la Diplomatie citoyenne" cette fois avec des photos d'Ikeda avec plusieurs leaders politiques.

Vient ensuite une expérience intitulée "Construire une famille Soka". Au moins, pensais-je, cela pourrait être un article qui n'inclut pas les louanges à Ikeda. FAUX! L'auteur attribue son intérêt renouvelé pour SGI à la révolution humaine et aux conseils d'Ikeda.

Ensuite, la série de conférences d'Ikeda avec plus de photos d'Ikeda.

Le magazine se termine par un extrait de La Nouvelle Révolution Humaine ("histoire de la" SGI revue et corrigée par Ikeda) et un tas d'œuvres rassemblées par Ikeda.

Ce type n'est pas vénéré et ce n'est certainement pas une secte ! ;)

Alors ... Est-ce que tout le monde a fait des plans pour célébrer les 90 ans d'Ikedaism?

https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _birthday/
Auteur : algol-x
Date : 27 déc.17, 09:32
Message : Publié par: Spartacus ()
Date: 19 février 2014 09h14

L'une des choses qui m'a vraiment touché et tiré de l'article [www.freedomofmind.com] a été le traitement en profondeur du SSPT induit par le culte. Je soupçonne depuis longtemps que je pourrais souffrir d'un certain degré de stress post-traumatique de mes expériences SGcult, en particulier de mes 3 ans en tant que leader. Avant de lire cet article, j'avais très peur de mentionner le syndrome de stress post-traumatique, parce que je ne l'avais pas développé dans une zone de guerre ou autre. Mais maintenant, je vois que la possibilité de souffrir du SSPT de mon expérience de culte particulièrement intense est non seulement possible, mais très probable.

Dans les années soixante-dix, je n'avais jamais entendu parler du SSPT. Mais j'ai toujours su que j'avais souffert à travers une crise d'identité très intense, favorisée par le fait de me perdre complètement dans le rôle de leader sénior. En général, même les membres d'hier et d'aujourd'hui ne comprennent toujours pas comment le fait d'être absorbé par l'organisation peut être traumatisant et dangereux. J'ai rarement parlé de ma crise d'identité liée au culte, principalement parce que la plupart des gens ne comprenaient pas ou ne prenaient pas mon histoire au sérieux.

Pourtant, là, dans l'article, j'ai trouvé exemple après exemple ce qui me prouve à quel point mon évaluation était exacte.

J'étais contrôlé à plusieurs niveaux. Contrôle sexuel - Je devais maintenir une abstinence sexuelle totale (les anciens se souviendront du péché redouté de "sansho goma").Contrôle de l'apparence - garder les cheveux courts et pas de poils sur visage - porter des vêtements blancs, un uniforme et un bonnet TCD (soka-han), des uniformes de fanfare, un costume et un chapeau tozan, des chemises de cérémonie, et ainsi de suite. Contrôle du comportement - affichage des modes faciaux et vocaux qui agissent comme un réflexe conditionné sur les membres. Contrôle mental - psalmodier pendant des heures interminables le mantra. Contrôle émotionnel- supplanter mon père perdu avec Ikeda comme figure paternelle (et maître), et ma relation de mère séparée avec mon chef aîné comme ma «mère dans la foi». Contrôle par la peur - la peur constante de ce qui se passerait si je faisais taiten (quitter l'org.) contrôle des désirs - implanter l'idée / le désir d'être un leader supérieur, tout en alimentant l'égo, et bien sûr, en utilisant mon espoir de promotion à l'échelle du leadership pour détruire à la fois ma volonté et mon identité personnelle en tant qu'individu.

https://forum.culteducation.com/read.ph ... 1,page=715
Auteur : Shonin
Date : 28 déc.17, 04:37
Message : [HS]

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