Résultat du test :
Auteur : keinlezard
Date : 17 déc.19, 02:28
Message : Hello,
Certes la route est longue mais , L'église catholique franchi une nouvelle étape sur le problème
Pendant que la Watchtower continue de nier le problème et d'interjeter appel sur appel
dans les procès pédophiles ou elle est mise en cause ...
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news ... xuels.html
Cordialement
Auteur : logik
Date : 10 janv.20, 07:19
Message : Pour moi, la pédophilie ecclésiastique n'est que la partie émergente des problèmes de l'Eglise catholique.
Il y a le fait que le Vatican est un Etat dont le Pape est le chef. C'est un abus de pouvoir ... Le Dalaï-Lama a renoncé à ses revendications sur le Tibet et il n'en a qu'une plus grande influence !
Il y a le célibat des prêtres et la place des femmes.
Il y a le trafic d'argent autour des intentions de messes qui est très lucratif. Les prêtres monnayent le salut éternel de leurs fidèles ! C'est de la corruption ...
Auteur : logik
Date : 21 janv.20, 06:48
Message : Bonjour, je voudrai apporter quelques précisions sur ce que j'ai écrit à propos des intentions de messes.
Si vous voulez qu'un prêtre prie au cours d'une messe pour le salut éternel d'un de vos proches défunts, cela vous coûtera, en France, 17 euros. Sachant que chaque prêtre dit généralement une messe par jour, qu'il y a 365 jours dans l'année et environ 414 000 prêtres dans le monde, je vous laisse calculer le bénéfice total annuel pour l'église catholique. Quand j'écris que c'est très lucratif ...
C'est de la corruption, car dans le même temps, les prêtres enseignent que le salut éternel ne s'achète pas, il est gratuit.
Déjà en son temps, Luther s'était révolté contre le trafic des indulgences qui monnayait aussi le salut éternel des croyants.
Auteur : logik
Date : 29 janv.20, 07:17
Message : Je continue à développer ma pensée.
Pourquoi le fait qu'il y ait un Etat Catholique est-il un si grand méfait ?
S'il y a un Etat Catholique qui est reconnu par tous au point qu'il ait une représentation à l'ONU et des ambassadeurs dans beaucoup de pays, comment peut-on justifier qu'on ne veuille pas d'un Etat Islamique ? La confusion entre le politique et le religieux doit être combattue dans les deux cas sans exception.
De plus, le Pape François, pour expliquer cette déferlante de prêtres pédophiles, a lui-même pointé du doigt le cléricalisme. Mais les abus de pouvoir de nombreux prêtres n'ont-ils pas pour exemple et pour racine l'abus de pouvoir du Pape qui est chef d'Etat ?
C'est grave.
Auteur : logik
Date : 21 févr.20, 08:19
Message : J'ai connu un pasteur pentecôtiste qui avait été abusé dans sa jeunesse par un prêtre dans un collège. D'autres collégiens avaient aussi été abusés. Le prêtre a simplement été déplacé !
Je suis convaincu qu'il y a dans les églises évangéliques de nombreux cas similaires de personnes ayant été blessées par des prêtres mais cherchant sincèrement Dieu. C'est mon cas. L'église catholique ne pourrait-elle pas davantage nous écouter ?
Auteur : medico
Date : 04 oct.21, 21:25
Message : L’ancien haut fonctionnaire Jean-Marc Sauvé doit rendre publique mardi une enquête commandée par l’institution catholique sur les violences sexuelles en son sein. Une démarche qui intervient tardivement par rapport à d’autres pays.
https://www.liberation.fr
Ajouté 22 heures 39 minutes 37 secondes après :
Abus sexuels : le rapport qui accable l'Eglise
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise, présidée par l'ancien vice-président du Conseil d'Etat Jean-Marc Sauvé, rend public aujourd'hui son rapport après plus de trois ans de travail.
Le chiffre. Les 22 experts ayant participé à sa rédaction estiment qu’il y a eu "entre 2900 et 3200 pédocriminels" dans l’Eglise catholique en France depuis 1950. Pour arriver à cette conclusion, ils ont recueilli la parole de plusieurs centaines de victimes et se sont appuyés sur des archives.

En coulisses. Face à ce rapport sans appel, l'Eglise ne sait pas sur quel pied danser. "En novembre, une nouvelle assemblée plénière des évêques devra acter des décisions pour montrer qu'ils ont pris la mesure des conclusions du rapport Sauvé. Avec une inconnue : la réaction des fidèles 'lambda'", raconte notre journaliste Agnès Laurent.

Lire notre analyse
https://mail02.orange.fr/appsuite/#!&ap ... ult0/INBOX Auteur : medico
Date : 07 oct.21, 22:43
Message : Après la publication de l’effarant rapport sur les abus sexuels commis dans l’Église depuis les années 1950, les catholiques sont sous le choc. Entre prise de responsabilité, prière et actions concrètes, que va-t-il désormais se passer ? De premières mesures pourraient être annoncées début novembre, lors de l'assemblée plénière des évêques de France.
« J’exprime ma honte, mon effroi, ma détermination à agir avec [les victimes d’abus sexuels] pour que le refus de voir, le refus d’entendre, la volonté de cacher ou de masquer les faits, la réticence à les dénoncer publiquement disparaissent des attitudes des autorités ecclésiales, des prêtres et des acteurs pastoraux, de tous les fidèles ». Réagissant à la publication de l’accablant rapport sur les abus sexuels commis par des membres de l’Église, les mots de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) sont forts. Et éprouvants. Chiffres glaçants, analyse sans concession de la politique ecclésiastique et recommandations au vitriol, le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, la fameuse Ciase, est un choc pour les catholiques en France et dans le monde entier. « C’est le moment de la honte », a réagi le pape François lors de l’audience générale du mercredi.
Honte et consternation devant le si grand nombre de personnes qui vivent aujourd’hui blessées par des hommes et des femmes qui ont trahi leur propre vocation.
Une honte partagée par l’ensemble de l’épiscopat français. « Si nous minimisons le rapport de la Ciase, l’Église du Christ en France n’a plus d’avenir sinon comme petite secte moralisatrice », a lancé l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, faisant également part de son « sentiment de petitesse devant le chemin à accomplir ». « Que dire après l’écoute du rapport de la Commission Sauvé, sinon l’immense honte face aux personnes victimes d’agressions sexuelles commises par des prêtres, des religieux et des religieuses ? Honte et consternation devant le si grand nombre de personnes qui vivent aujourd’hui blessées par des hommes et des femmes qui ont trahi leur propre vocation », a réagi pour sa part l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun. Après la publication de ce rapport, que l’épiscopat français doit s’attacher à décortiquer, les premières mesures concrètes pourraient être annoncées début novembre lors de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes.
Thumbnail for read also
Lire aussi :
Il y a-t-il eu plus d’abus sexuels dans l’Église que dans le reste de la société ?
C’est à la demande de la CEF et de la Conférence des religieuses et religieux de France (Corref) que la Ciase a été créée en novembre 2018. Présidée par Jean-Marc Sauvé, reconnu pour son indépendance, cette commission a poursuivi trois objectifs. Dresser un état des lieux des abus sexuels commis au sein de l’Église en France depuis 1950, analyser la politique de l’Église sur ce sujet-là et, enfin, formuler une série de recommandations.
Ajouté 20 heures 54 minutes 2 secondes après :
Abus sexuels dans l’Église : onze prêtres concernés depuis 1978 dans les Hautes-Alpes
Xavier Malle, évêque de Gap, revient sur les agressions sexuelles dénombrées dans les Hautes-Alpes. Onze prêtres qui ont servi le diocèse sont concernés depuis 1978. Mais le nombre de victimes haut-alpines, n’a pas été dévoilé. Le prélat espère que ce rapport leur donne l’élan de témoigner.
Par Océane LAVOUSTET - 05 oct. 2021 à 20:15 - Temps de lecture : 3 min
| Vu 1308 fois
Xavier Malle, évêque de Gap, a réagi après la sortie du rapport Sauvé, qui tient son nom de Jean-Marc Sauvé, le haut fonctionnaire qui l’a présenté à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. Photo Le DL /Océane LAVOUSTET
« Effrayant » et « effroyable ». C’est ainsi que l’évêque de Gap, Mgr Xavier Malle, qualifie les chiffres sur les abus sexuels dans l’Église. Après la publication du rapport de Jean-Marc Sauvé, de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), l’évêque a tenu à faire un point sur la situation haut-alpine. Rappelant que le chiffre au niveau national est « sûrement erroné », ne représentant que les victimes qui « ont eu la possibilité de s’exprimer »....
https://www.ledauphine.com/societe/2021 ... utes-alpes Auteur : medico
Date : 06 nov.21, 23:44
Message : 
Source Le Dauphiné Dimanche.
Auteur : ESTHER1
Date : 07 nov.21, 00:24
Message : Demander " pardon " c' est facile mais pas suffisant. Sûrement le pape François proposera des réformes mais ces "réformes" seront-elles acceptées ?
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 00:51
Message : Ce qui me frappe le plus c'est que l'épiscopat français a reconnu un problème systémique et ça, c'est très courageux.
C'est reconnaître que c'est l'institution qui est responsable et qui a permis cela, c'est reconnaître un problème collectif et pas simplement renvoyer la faute sur les pédophiles !
Perso, je ne pensais pas que les évêques iraient aussi loin !
Auteur : prisca
Date : 07 nov.21, 01:34
Message : Estrabolio a écrit : 07 nov.21, 00:51
Ce qui me frappe le plus c'est que l'épiscopat français a reconnu un problème systémique et ça, c'est très courageux.
C'est reconnaître que c'est l'institution qui est responsable et qui a permis cela, c'est reconnaître un problème collectif et pas simplement renvoyer la faute sur les pédophiles !
Perso, je ne pensais pas que les évêques iraient aussi loin !
En réalité c'est de la peur, pas du courage.
Conscients que les prêtres pédophiles ont blasphémé contre l'Esprit Saint et que la sentence c'est l'étang de feu, la seconde mort, ceux qui n'ont pas accompli cet acte abominable mais qui par leur mutisme ont fait en sorte que cet acte ne soit pas proscrit, aujourd'hui ils sont conscients qu'ils pècheraient eux aussi contre l'Esprit Saint en ne disant pas ouvertement qu'ils se sentent coupables car complices, et en dénonçant leur participation muette et en la condamnant ils veulent se laver de la faute, face à D.IEU en premier lieu, et face aux hommes afin que les hommes ne désertent pas leurs églises.
Auteur : medico
Date : 07 nov.21, 01:54
Message : Courage fuyons car ce problème date depuis de nombreuses années et l'épiscopat a bien fermé les yeux .
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 04:35
Message : medico a écrit : 07 nov.21, 01:54
Courage fuyons car ce problème date depuis de nombreuses années et l'épiscopat a bien fermé les yeux .
Bonjour Medico,
Exactement comme la plupart des familles ont fermé les yeux lorsqu'un tonton, un ami etc. se livrait à des actes pédophiles préférant croire les adultes, comme les établissements scolaires, pensionnats etc. étouffant les affaires par peur du scandale, comme la plupart des religions fermant les yeux par crainte du scandale.
En réalité, c'est toute la société qui a permis pendant des décennies aux prédateurs sexuels de sévir sans trop de problèmes.
Moi je m'en tiens à ce que je connais, ma mère a été victime, elle a eu beaucoup de mal à en parler et quand elle en a parlé, on ne l'a pas crue "il était si gentil Georges, il n'aurait jamais fait ça...."
Ce genre de témoignage, on peut en lire des milliers du même acabit.
Alors même si c'est tard, même s'il y a eu trop de souffrance, je trouve bien que l'épiscopat français reconnaisse l'ampleur du problème et ait choisi de faire appel à une commission indépendante pour l'étudier.
Auteur : medico
Date : 07 nov.21, 04:46
Message : Mais toi tu parles de cas individuel pas forcément relié a la religion.
Tes prêtres savaient ce qui se passaient dans le cas de figure sur l'église, mais au nom de la confession n'ont rien dit et rien fait.
C'est la le noeud du problème.
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 05:40
Message : Toutes les religions ont fait la même chose et maintenant que la parole se libère, espérons que chaque victime sera entendu et que tous les responsables, religieux ou autres devront rendre des comptes pour leur silence et/ou leur complicité.
Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 01:27
Message : édocriminalité dans l’Eglise : A quelles mesures de « réparation » travaillent les évêques ?[/size]
RELIGION Le principe d’une indemnisation individualisée est acquis, mais certaines modalités de la « réparation » financière restent encore à définir
20 Minutes avec AFP
Publié le 07/11/21 à 22h17 — Mis à jour le 07/11/21 à 22h17
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 310x190_lourdes-le-6-novembre-lors-de-la-conference-de-presse-de-mgr-francois-touvet-et-le-pere-hugues-de
Lourdes, le 6 novembre lors de la conférence de presse de Mgr François Touvet et le Père Hugues de Woillemont, secrétaire générale de la Conférence des évêques de France. — Laurent Ferriere/SIPA
Les évêques catholiques réunis à Lourdes terminaient leurs débats dimanche à la veille d’annoncer une série de mesures pour lutter contre le fléau de la pédocriminalité décrit par le rapport Sauvé , notamment sur le dossier de la réparation des victimes.
Depuis que l’épiscopat a reconnu vendredi sa responsabilité dans les crimes sexuels commis par des prêtres et religieux et leur dimension « systémique » depuis 1950, les mots « réparation » et « indemnisation » ne sont plus tabous. « Nous sommes dans la perspective d’un processus de réparation » avec « un travail d’accueil des personnes victimes, d’écoute, de reconnaissance de ce qu’elles ont subi, de médiation et de réparation, avec une dimension financière », a expliqué à la presse Luc Crépy, évêque de Versailles et président du Conseil de prévention et de lutte contre la pédophilie de la Conférence des évêques de France (CEF).
Indemnisation individualisée
Un premier point est acquis : l’indemnisation sera individualisée. Les évêques sont d’accord pour examiner « les dégâts » causés chez chaque victime, affirme à l’AFP Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Parmi les options étudiées figure, selon plusieurs sources, le modèle belge. Dans ce pays, « quatre niveaux d’indemnisation, allant de 2.500 à 25.000 euros » ont été définis, a ainsi relevé le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).
Les montants retenus par l’Eglise devront être harmonisés avec ceux qui seront mis en place pour les victimes de religieux de congrégations ou d’instituts. La question figure au menu de l’assemblée plénière de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), qui les représente, mi-novembre. L’indemnisation envisagée par les prélats devrait concerner les personnes victimes de faits prescrits ? mais pas seulement : toutes les demandes seront honorées, a assuré le porte-parole de la CEF, Hugues de Woillemont.
Accepter les dons de fidèles ou pas ?
Comme annoncé en mars, une instance nationale s’occupera d’instruire les demandes. Le nom de sa présidente – une femme magistrate spécialisée dans la protection de l’enfance, selon une source proche du dossier – doit être annoncé lundi. Elle composera ensuite sa commission. Autre question à trancher : le fonds d’indemnisation créé cet été doit-il être abondé, avec les contributions du clergé, par les dons des fidèles, comme souhaité jusqu’ici par la CEF ? Ou bien doit-il être uniquement financé « à partir du patrimoine des agresseurs et de l’Eglise de France », comme le recommande le rapport Sauvé ?
« Il faut que ce soit l’institution qui soit amputée, c’est une évidence pour moi », affirme l’archevêque Luc Ravel. Ce fonds a reçu à ce jour quelques dizaines de milliers d’euros et espère atteindre dans un premier temps 5 millions. Selon une source interne à l’épiscopat, les évêques pourraient ne pas interdire les dons des fidèles , mais éviter d’en faire un appel public. Et « s’il faut vendre des biens immobiliers, on vendra », affirme un autre évêque sous couvert de l’anonymat. L’épiscopat réfléchit aussi à un « geste symbolique », affirme Luc Ravel. « La question de vendre le bâtiment de la CEF (avenue de Breteuil à Paris) a jailli », a-t-il ajouté, sans autre détail.
Les 330.000 victimes ne demanderont pas toutes une indemnisation
La grande inconnue reste le nombre de demandes. Le rapport Sauvé a estimé à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Eglise (surveillants d’internats, enseignants…). Combien précisément feront la démarche ? Difficile de le dire. D’autant que si certaines victimes réclament une indemnisation pour pouvoir « se réparer », d’autres – qui souvent ont rompu tout lien avec l’Eglise – n’en éprouvent pas le besoin.
Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.
Les évêques devraient par ailleurs s’engager à améliorer les cellules d’écoute de victimes dans les diocèses et à mettre en place une « cartographie des risques », comme recommandé par la Ciase. Alors que des collectifs de fidèles réclament davantage de responsabilités pour les laïcs et les femmes, la CEF indiquera lundi selon quelles modalités elle souhaite ouvrir ce chantier. Elle devrait par ailleurs confirmer, avec l’accord du Vatican, la mise en place prochaine d’un tribunal pénal canonique interdiocésain, composé de laïcs et de prêtres. La CEF a promis « des gestes forts » ainsi qu’un « échéancier précis ».
https://www.20minutes.fr/societe/316707 ... nt-eveques Auteur : Estrabolio
Date : 08 nov.21, 05:42
Message : Pédocriminalité: L'Église n'aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes
L'institution catholique va "emprunter" ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d'abus sexuels en son sein.
L’Église catholique française, réunie à Lourdes, a tranché ce lundi 8 novembre sur l’indemnisation des centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein, un mois après la parution du rapport Sauvé.
Les évêques de France ont finalement décidé de ne pas utiliser les fonds versés par les fidèles, qui se montaient déjà à quelques dizaine de milliers d’euros. L’idée avait provoqué des divisions au sein même de l’épiscopat et n’était pas non plus conforme aux recommandations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).
Sans financement des fidèles, l’institution religieuse n’a donc pas eu d’autres choix que de “se dessaisir de biens immobiliers de la Conférence des évêques de France et des diocèses” - c’est-à-dire vendre les biens immobiliers en sa possession. En outre, s’il le faut, “un emprunt pourra être souscrit pour anticiper les besoins”, a ajouté Éric de Moulins-Beaufort devant la presse à l’issue de l’assemblée plénière de la CEF."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ped ... e3eb781c1b Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 05:44
Message : Attendre et voir venir.
Auteur : Thomas
Date : 08 nov.21, 22:07
Message : Estrabolio a écrit : 08 nov.21, 05:42
Pédocriminalité: L'Église n'aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes
L'institution catholique va "emprunter" ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d'abus sexuels en son sein.
L’Église catholique française, réunie à Lourdes, a tranché ce lundi 8 novembre sur l’indemnisation des centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein, un mois après la parution du rapport Sauvé.
Les évêques de France ont finalement décidé de ne pas utiliser les fonds versés par les fidèles, qui se montaient déjà à quelques dizaine de milliers d’euros. L’idée avait provoqué des divisions au sein même de l’épiscopat et n’était pas non plus conforme aux recommandations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).
Sans financement des fidèles, l’institution religieuse n’a donc pas eu d’autres choix que de “se dessaisir de biens immobiliers de la Conférence des évêques de France et des diocèses” - c’est-à-dire vendre les biens immobiliers en sa possession. En outre, s’il le faut, “un emprunt pourra être souscrit pour anticiper les besoins”, a ajouté Éric de Moulins-Beaufort devant la presse à l’issue de l’assemblée plénière de la CEF."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ped ... e3eb781c1b
Bravo ! Un exemple à suivre pour l'organisation des Témoins de Jéhovah qui est confrontée aux mêmes scandales mais qui indemnise en catimini, avec l'argent des fidèles, sans les informer !
Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 22:10
Message : Mais pas aux même niveau et surtout nous nous retranchons par derrière le secret de la confession qui a permis aux auteurs de faits de vivre en toute impunité.
Auteur : Estrabolio
Date : 08 nov.21, 23:29
Message : Encore une fois Medico, dans les affaires de pédophilie, les anciens se défendent toujours en invoquant le secret confessionnel pour se justifier de ne pas avoir dénoncer le fautif aux autorités !
Donc la confession auriculaire n'existe pas chez les TJ mais le secret, oui.
Quant au "niveau", on pourra en reparler quand il y aura eu des commissions indépendantes pour voir la réalité des choses.
Auteur : prisca
Date : 08 nov.21, 23:57
Message : Cela n'y changera rien.
Quand le mal est fait, il est fait.
Lorsque quelqu'un a fait l'objet d'une trahison adultérine la confiance est morte.
Une femme a un amant, le mari le sait, il reprend sa femme toutefois mais sa confiance en elle est morte, il n'est plus que l'ombre de lui même, il en fait des cauchemars, il la piste sur son portable, il regarde en secret ses textos, il tremble lorsqu'elle regarde un autre homme.
Les prêtres ont trahi la confiance du monde, les gens n'ont plus foi dans la Chrétienté.
Psaumes 50:18
Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères.
Si tu vois donc un violeur, toi évêque tu te plais avec lui et ta part est avec les gens qui trahissent.
Esaïe 57:3
Mais vous, approchez ici, fils de l'enchanteresse, Race de l'adultère et de la prostituée !
Approchez prêtres évêques et consorts, fils de celle qui fait croire au mensonge, Jezabel, race d'adultérins qui trompez votre auditoire par de vaines paroles alors que vous violez leurs enfants, race de la prostituée qui a préféré s'offrir au serpent plutôt que de dire la vérité en l'an 325 au concile de Nicée.
Non je ne suis pas tendre pour eux car moi j'ai choisi mon camp, je ne suis pas froide ni tiède mais bouillante.
4 De qui vous moquez-vous? Contre qui ouvrez-vous une large bouche Et tirez-vous la langue ? N'êtes-vous pas des enfants de péché, Une race de mensonge, 5 S'échauffant près des térébinthes, Sous tout arbre vert, Egorgeant les enfants dans les vallées, Sous des fentes de rochers ? 6 C'est dans les pierres polies des torrents qu'est ton partage, Voilà, voilà ton lot; C'est à Elles que tu verses des libations, Que tu fais des offrandes : Puis-je être insensible à cela?
Les enfants que vous violentez sont comme morts, vous les avez égorgés, dans le secret, sous les fentes de rochers, à l'abri des regards.
Ils pensent acheter D.IEU après avoir cru que Jésus achète D.IEU ?
Puis-je être insensible à cela? D.IEU dit :
Le mal est fait.
Auteur : medico
Date : 09 nov.21, 02:05
Message : Petit rappel le sujet n'est pas sur les TJ et le secret de la confession et une doctrine catholique.
Auteur : Estrabolio
Date : 09 nov.21, 03:54
Message : Désolé Medico mais tu ne peux pas affirmer quelque chose et interdire aux autres d'y répondre.
Voici ce qu'on peut lire "Les anciens gardent le secret au sujet des problèmes qu’ils ont à régler; en effet, si un proclamateur confie un problème d’ordre spirituel ou familial à un ancien et que celui-ci en parle au dehors, les autres membres de la congrégation hésiteront à rechercher l’aide des anciens (Jacq. 5:13-16)."
Auteur : medico
Date : 09 nov.21, 04:04
Message : Bien il ne font pas le divulguer.
Mais sache que quand un pédophile et démasqué les anciens ont l'obligation de le dire a la police.
Contrairement a un évêque qui lui si il avait scandale suite à un acte de pédophilie dans un ville déplaçait le curé dans une autre paroisse et l'affaire était classé.
Auteur : Thomas
Date : 09 nov.21, 21:37
Message : medico a écrit : 09 nov.21, 04:04
Mais sache que quand un pédophile et démasqué les anciens ont l'obligation de le dire a la police.
Ah bon ? Dans quelle publication/lettre est-ce écrit ?
Auteur : medico
Date : 10 nov.21, 04:29
Message : Abus sexuels : au procès de Mgr Mansour Labaky, « enfin une parole de réparation pour les victimes » Abonnés
Reportage Célèbre pour son rôle dans la guerre civile libanaise et auprès de ses orphelins, Mgr Mansour Labaky a été jugé par contumace, lundi 8 novembre, par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures. Déjà sous le coup d’une condamnation du Vatican, il a écopé de quinze ans de réclusion criminelle et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Malo Tresca (envoyée spéciale à Caen, Calvados), le 09/11/2021 à 12:00 Modifié le 09/11/2021 à 17:52
Lecture en 5 min.
Abus sexuels : au procès de Mgr Mansour Labaky, « enfin une parole de réparation pour les victimes »
La salle d’audience de la cour criminelle, à Caen.
C’est un procès hautement symbolique qui s’est ouvert, lundi 8 novembre, derrière les imposantes façades vitrées du Palais de justice de Caen (Calvados). Le premier traitant, au pénal, d’une affaire de pédocriminalité dans l’Église sur le sol français depuis la publication, le 5 octobre, du rapport de la Commission Sauvé, et alors même que les évêques clôturaient leur Assemblée plénière à Lourdes (Hautes-Pyrénées) avec l’annonce de mesures majeures.
Grande figure de l’Église maronite au Liban, Mgr Mansour Labaky, 81 ans, a en effet été jugé par contumace par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures de 15 ans « par personne ayant autorité ». Absent « pour des raisons de santé » selon la défense – invoquant alors diverses pathologies : « hypertension, phlébite, opération récente »… –, il
https://www.la-croix.com/Religion/Abus- ... 1201184379 Auteur : medico
Date : 11 nov.21, 23:30
Message : Un prêtre condamné se voit retirer son ministère après son intervention durant la messe télévisée Abonnés
Les faits Condamné en 2007 pour abus sexuel sur mineur, un prêtre est intervenu lors de la messe télévisée, proclamant la prière pour les victimes. L’évêque de Nanterre lui a retiré son ministère.
Christophe Henning, le 06/11/2021 à 12:08 Modifié le 09/11/2021 à 19:20
Lecture en 3 min.
Un prêtre condamné se voit retirer son ministère après son intervention durant la messe télévisée
Le père A. avait cocélébré une messe pour l’émission Le jour du Seigneur.
JOHAN BEN AZZOUZ/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP
C’est la plus grande paroisse de France : tous les dimanches, depuis 70 ans, le Jour du Seigneur diffuse, sur l’antenne du service public France 2, l’eucharistie dominicale célébrée dans une paroisse de France ou de Belgique. Dimanche 24 octobre, la messe est diffusée à partir de la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, à Asnières (Hauts-de-Seine). Mais à des kilomètres de là, des fidèles de l’Est de la France ont reconnu l’un des célébrants, le père A., condamné en 2007 pour atteinte sexuelle sur mineur par le tribunal
https://www.la-croix.com/Religion/pretr ... 1201183949 Auteur : medico
Date : 13 nov.21, 23:21
Message : 
Le Dauphiné.
Auteur : Thomas
Date : 14 nov.21, 22:51
Message : Ce ne sont que des mensonges d'apostats ex-catholiques rageux, Médico, ne tombe pas dans le panneau !

Auteur : Estrabolio
Date : 15 nov.21, 01:28
Message : Bonjour,
Allez, je me lance à mon tour dans une prophétie : dans 5 ou 10 ans, tous les mouvements religieux seront dans la situation actuelle de l'Eglise Catholique et on s'attaquera peut être aussi à ce qui s'est passé dans l'Education Nationale !
Car, partout, on a couvert les crimes sexuels pour ne pas faire de vagues, ne pas jeter l'opprobre sur l'institution (religieuse ou autres) pour ne pas porter préjudice à des gens bien sous tout rapport (en apparence)
Ce matin, je me suis souvenu d'un fait vécu. Lorsque j'étais au Collège, deux jeunes ont violé une fille dans l'enceinte de l'établissement (c'était en 1981) Les deux coupables se sont retrouvés dans le bureau du principal à l'heure où je me trouvais dans le local juste à coté, je m'occupais des livres de la bibliothèque. Le principal hurlait, il a appelé les parents pour qu'ils viennent, a parlé du scandale que ça ferait etc. mais, au final, les deux jeunes ont pris trois jours d'exclusion mais personne n'a signalé le fait à la gendarmerie. Deux ans plus tard, je me suis retrouvé dans le même lycée que ces deux personnes et, pour rigoler, ils ont enfoncé un manche à balai dans l'anus d'un de mes camarades de classe.
Facteur aggravant, la victime de 16 ans était un leucémique en rémission...
Là encore, pas de plainte, une exclusion de 3 jours et voila.
Eh oui, c'est ça la réalité, des vies brisées, des gens détruits et des adultes qui ferment les yeux pour éviter des scandales.
Au fond, beaucoup ici se réjouissent des problèmes de l'Eglise Catholique mais n'en n'ont rien à faire des victimes, peut être parce qu'ils ne comprennent pas ce que cela implique dans la vie de celle ci et dans la vie de ses proches !
Alors, moi j'espère que les scandales vont éclater dans tous les sens, que la honte change de camp, que plus jamais un enfant, un ado, un adulte subisse ça sans qu'on ne le reconnaisse comme victime.
Auteur : Kar Anetasaur
Date : 15 nov.21, 01:40
Message : ne parlons pas des francs-maçons ou des rois de ce monde
Auteur : Estrabolio
Date : 15 nov.21, 02:37
Message : Kar Anetasaur a écrit : 15 nov.21, 01:40ne parlons pas des francs-maçons ou des rois de ce monde
Pourquoi toujours vouloir stigmatiser tel ou tel alors que c'est la société dans son ensemble qui a couvert ces crimes ?
J'ai déjà parlé sur ce forum du cas de ma maman, violée à 9 ans.
C'était une enfant alors on a préféré croire l'adulte.... et elle a traîné ça toute sa vie !
Pas de FM, de catholiques, d'hommes de pouvoir ou je ne sais quoi d'autres... non, simplement un pervers bien propre sur lui à qui on aurait donné le bon dieu sans confession.....
Là pour le coup, on est en plein dans la parabole de Jésus sur la paille et la poutre, chacun critique telle organisation, tel milieu etc. plutôt que d'avoir un seul mot pour les victimes et faire en sorte de ne pas être soi même complice de telles choses.
Auteur : medico
Date : 15 nov.21, 05:01
Message : Le sujet n'est pas sur les francs- maçons!
Auteur : medico
Date : 16 déc.21, 02:13
Message : Il y a bien une corrélation entre homosexualité et pédophilie dans l’Église »[/size]
tribune
Guillaume CuchetHistorien des religions
Le rapport Sauvé montre que dans l’Église, la majorité des victimes d’abus sont des garçons. Pour Guillaume Cuchet, il y aurait une corrélation entre la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés. Ce qui ne veut pas dire, évidemment, un lien de causalité directe.
Guillaume Cuchet,
le 28/10/2021 à 18:20
Modifié le 28/10/2021 à 19:30
Abus sexuels dans l'Église : Jean-Marc Sauvé se confie sur sa « lourde tâche Quon-meprenne-propos-Si-plupart-pedophiles-lEglise-homosexuel-linverse-evidemment-Photo-dillustration_0
« Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de mon propos (...) Si la plupart des pédophiles dans l’Église sont de type homosexuel, l’inverse n’est évidemment pas vrai. » (Photo d’illustration)
EMMA BUONCRISTIANI/PHOTOPQR/LE BIEN PUBLIC/MAXPP
Le rapport Sauvé a bien montré trois choses : la massivité du phénomène des abus sexuels sur mineurs dans la société, sa prévalence dans l’Église et le fait que, dans cette dernière, 80 % des victimes sont des garçons, souvent âgés de 10 à 13 ans, alors que c’est l’inverse dans le reste de la société (70 % de filles, plutôt de 15 à 17). Or, autant on a commenté abondamment les deux premiers faits, autant le troisième est resté jusqu’à présent dans l’ombre. Ce qui ressort pourtant bien du rapport , c’est la prévalence dans l’Église, parmi les abuseurs, d’une forme d’homosexualité pédophile et éphébophile, qu’on appelait jadis « pédérastie ». Elle était déjà bien repérée, dans les années 1950-1960, par les psychiatres ou les spécialistes du problème dans l’Église. Le rapport vient confirmer le phénomène, mais on a l’impression qu’il hésite un peu à le penser.
→ TRIBUNE. « La pédocriminalité du clergé n’est pas spécifiquement homosexuelle »
i Pourquoi lire La Croix ?
La Croix privilégie le débat serein et approfondi, entre chrétiens et avec ceux qui ne croient pas ou croient autrement.
+
Le problème est sensible parce qu’il attire l’attention sur deux autres faits embarrassants : la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, d’une part, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés, y compris en population générale, de l’autre. Le rapport ne calcule pas ce dernier taux, mais on peut le faire à sa place : il tourne probablement autour de 30 %. On voit la disproportion par rapport à la part probable additionnée de l’homosexualité et la bisexualité dans la société globale.
https://www.la-croix.com/Debats/Il-bien ... 1201182704 Auteur : Estrabolio
Date : 17 déc.21, 02:41
Message : ....
Auteur : medico
Date : 17 déc.21, 02:44
Message : Je signale que l'article vient d'une revue catholique.
Et me donne pas des propos que je n'ai pas dit.
Auteur : keinlezard
Date : 17 déc.21, 03:12
Message : Hello
Es tu bien sur que cette information soit vraie ... je ne l'ai pas vu sur jw.org
Tu es toujours à pointer du doigt les dérives d'autrui avec une haineuse délectation mais quid de nos coreligionnaire ?? sont ils absolument blanc ??
Cordialement
Auteur : Estrabolio
Date : 17 déc.21, 03:13
Message : Désolé Medico, je n'avais pas vu le titre de l'article, j'ai donc retiré mon post précédent.
Le titre ne correspond pas à l'article où il est dit"il y aurait une corrélation entre la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés."
Autrement dit, c'est parce que l'Eglise aurait recruté des homosexuels dans le clergé que les actes pédophiles toucheraient plus de jeunes garçons que de jeunes filles.
Il n'est pas question ici de corrélation entre homosexualité et pédophilie mais entre homosexualité et pédophilie homosexuelle.
On pourrait d'ailleurs aller plus loin et imaginer tout simplement que certains pédophiles se soient sentis poussés à entrer en religion trouvant naturel le voeu de célibat.
Encore une fois, toutes mes excuses à Medico pour mon erreur.
Auteur : medico
Date : 17 déc.21, 07:29
Message : C'est bien comme quoi il ne faut pas lire trop vite.
Auteur : medico
Date : 25 mars22, 20:57
Message : Abus sexuels dans l’Église : les groupes de travail bientôt opérationnels
Les faits Sur un site Internet très didactique, la Conférence des évêques de France fait le point sur l’état d’avancement des résolutions qu’elle a prises en novembre 2021 pour lutter contre les violences sexuelles. Neuf groupes de travail sont constitués : leur coordination sera assurée par Hervé Balladur, dirigeant d’un grand groupe international de conseil.
Christophe Henning, le 25/03/2022 à 13:23 Modifié le 25/03/2022 à 17:33
Lecture en 2 min.
Abus sexuels dans l’Église : les groupes de travail bientôt opérationnels
Discours de clôture de la journée de la Conférence des évêques de France, à Lourdes, le 8 novembre 2021, un mois après la remise du rapport sur les violences sexuelles dans l'Église.
VALENTINE CHAPUIS/AFP
Décidées à Lourdes, en mars et novembre 2021, les résolutions prises par les évêques de France pour prévenir et lutter contre les agressions sexuelles dans l’Église, ainsi que pour la reconnaissance des personnes victimes, se déploient mois après mois. Pour mesurer l’avancée des travaux, et la mise en œuvre des préconisations formulées par la Commission indépendante sur les abus sexuels
La Croix.
Auteur : medico
Date : 29 mars22, 04:24
Message : Pédophilie dans l’Église : « Les évêques italiens doivent regarder la réalité en face »
Entretien Pédopsychiatre et fondateur, en 1988, de « SOS téléphone bleu », un numéro d’alerte contre les violences faites aux enfants en Italie, Ernesto Caffo est membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Il appelle à une évolution des évêques dans leur prise en compte de la pédophilie.
Recueilli par Loup Besmond de Senneville (à Rome), le 29/03/2022 à 09:33
Pédophilie dans l’Église : « Les évêques italiens doivent regarder la réalité en face »
Le pédopsychiatre Ernesto Caffo estime que le sujet de la pédocriminalité trouve peu d’écho dans le débat public en Italie.
La Croix : Assiste-t-on, en Italie, à une prise de conscience en ce qui concerne la pédophilie dans l’Église ?
Ernesto Caffo : Oui. Il y a deux ans, la Conférence des évêques italiens a opéré une mise à jour significative de ses règles en la matière. Ce travail s’est accéléré pendant la pandémie, mais surtout après les publications des rapports allemand et
Auteur : medico
Date : 31 mars22, 09:27
Message : Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Les faits Le mouvement des Focolari a sollicité un organisme indépendant pour faire la lumière sur les agressions sexuelles commises par un de ses membres pendant trente ans. Le rapport d’enquête, publié mercredi 30 mars, pointe de graves négligences de la part des responsables successifs.
Christophe Henning, le 30/03/2022 à 19:27
Lecture en 3 min.
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Le rapport rendu public mercredi 30 mars est implacable. Sur une centaine de pages, il décrit l’emprise que l’abuseur a pu exercer sur les enfants et adolescents (Photo d’illustration).
IJEAB/STOCK.ADOBE.COM
Les résultats de l’enquête indépendante commandée par les dirigeants du mouvement des Focolari n’ont guère surpris. En octobre 2020, les plus hauts responsables français démissionnaient à la suite des révélations d’abus sexuels commis au sein du mouvement par l’un des membres les plus charismatiques. Une trentaine d’enfants et d’adolescents auraient été victimes d’agressions sexuelles de la part de Jean-Michel M., une figure éminente des
La CROIX.
Ajouté 7 heures 51 minutes 43 secondes après :
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Les faits Le mouvement des Focolari a sollicité un organisme indépendant pour faire la lumière sur les agressions sexuelles commises par un de ses membres pendant trente ans. Le rapport d’enquête, publié mercredi 30 mars, pointe de graves négligences de la part des responsables successifs.
Christophe Henning, le 30/03/2022 à 19:27
Lecture en 3 min.
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Le rapport rendu public mercredi 30 mars est implacable. Sur une centaine de pages, il décrit l’emprise que l’abuseur a pu exercer sur les enfants et adolescents (Photo d’illustration).
IJEAB/STOCK.ADOBE.COM
Les résultats de l’enquête indépendante commandée par les dirigeants du mouvement des Focolari n’ont guère surpris. En octobre 2020, les plus hauts responsables français démissionnaient à la suite des révélations d’abus sexuels commis au sein du mouvement par l’un des membres les plus charismatiques. Une trentaine d’enfants et d’adolescents auraient été victimes d’agressions sexuelles de la part de Jean-Michel M., une figure éminente des
La Croix.
Auteur : medico
Date : 07 avr.22, 01:37
Message : Abus sexuels dans l’Église : l’avancée des mesures en faveur des victimes
Les faits Les responsables des instances mises en place dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église ont fait un point d’étape de leur travail, mercredi 6 avril, devant les évêques réunis à Lourdes. L’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation est en mesure de répondre aux premières demandes des personnes victimes.
Christophe Henning et Arnaud Bevilacqua (à Lourdes), le 07/04/2022 à 08:36
Abus sexuels dans l’Église : l’avancée des mesures en faveur des victimes
Assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France au Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes, mercredi 6 avril.
MANUEL BLONDEAU/AOP PRESS/MAXPPP
Cinq mois après les résolutions adoptées lors de l’Assemblée plénière de novembre 2021, les évêques de France, réunis de nouveau à Lourdes, ont fait un premier bilan, mercredi 6 avril, avec les responsables des structures mises en place. Les responsables de celles-ci ont été invités à s’exprimer devant l’épiscopat – et des personnes victimes d’abus sexuels présentes par visioconférence.
→ ANALYSE. Abus sexuels dans l’Église, une justice réparatrice pour les victimes au cas par cas
i
Pourquoi lire La Croix ?
La Croix choisit dans le flot de l’actualité des pépites à mettre en lumière, en privilégiant le recul et l'analyse.
+
Marie Derain de Vaucresson, présidente de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), a évoqué le fonctionnement de cette instance indépendante. Trois axes président à l’action de l’Inirr : l’écoute des victimes, la reconnaissance de la situation de victime – qui peut être formalisée par un courrier officiel, une médiation, une rencontre avec une autorité ecclésiale – et, troisièmement, une décision de réparation, qui n’est pas forcément pécuniaire. Portés par un collège d’experts et des « référents de situation », des professionnels construisent avec les personnes victimes un parcours personnalisé de reconnaissance et de réparation.
Premiers enseignements
Depuis sa création, 526 personnes se sont manifestées auprès de l’Inirr. À ce jour, 68 % des demandes sont formulées par des hommes, la proportion de femmes étant plus importante que dans l’enquête menée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).
La majeure partie des personnes sont âgées de 56 à 70 ans, mais Marie Derain de Vaucresson constate aussi des signalements de personnes de moins de 30 ans. Plus des deux tiers des victimes (70 %) étaient âgées de 11 à 15 ans au moment des faits, et 20 % étaient âgées de 6 à 10 ans. Les violences se sont parfois étendues sur une durée de trois à vingt ans.
À lire aussiSix mois après le rapport Sauvé, une « révolution » qui se poursuit
L’attente des personnes apparaît très diverse : 23 % ont apporté leur témoignage dans le seul but d’être recensées comme victimes, 46 % souhaitent une reconnaissance claire par l’Église de l’épreuve endurée ; 57 % souhaitent une réparation, et seulement la moitié estiment que celle-ci devrait passer par un aspect financier.
Marie Derain de Vaucresson a précisé que des repères sont encore à l’étude pour définir un barème, notamment avec la Commission reconnaissance et réparation (CRR), l’autre instance de réparation lancée par la Conférence des religieuses et religieux de France (Corref).
Financement
L’aspect financier concerne directement le Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam) présidé par Gilles Vermot Desroches. Celui-ci a rappelé que 20 millions d’euros ont déjà été collectés pour permettre à la fois un versement aux victimes et une participation au financement de la prévention et l’accompagnement de la démarche de mémoire. Cinq millions d’euros ont déjà été attribués pour la réparation et un million d’euros pour la prévention.
→ À LIRE. Abus sexuels dans l’Église, des victimes majeures oubliées
Composé de seize membres, cette structure « a pour mission de rendre possible la concrétisation des décisions prises par les évêques », a expliqué Gilles Vermot Desroches, qui a remercié les évêques pour l’engagement de leurs diocèses mais aussi leur participation personnelle à la constitution du fonds de dotation.
Groupes indépendants
De son côté, Hervé Balladur, nommé pour coordonner la mission des neuf groupes de travail lancés par les évêques lors de l’Assemblée plénière de novembre, a fait le point sur leur mission. « On le doit aux victimes, on se le doit », a-t-il affirmé, conscient des très fortes attentes des victimes et des fidèles.
« Je suis le garant de la liberté de réflexion des groupes qui restitueront le fruit de leurs travaux au printemps 2023 », a poursuivi Hervé Balladur. Ces groupes de travail mobilisent une centaine de personnes, parmi lesquelles 45 % de femmes, deux tiers de laïcs et 60 % de personnes issues de diocèses de province. Chaque groupe compte au moins une personne victime et un évêque, membres à part entière.
→ PORTRAIT. Hervé Balladur, un manageur pour atténuer les souffrances des victimes d’abus sexuels dans l’Église
Cinq mois après les décisions des évêques, les présidents des trois instances indépendantes, après un temps nécessaire de structuration qui doit encore être complété par quelques embauches, souhaitaient faire avancer au plus vite leurs missions respectives.
https://www.la-croix.com/Religion/A-Lou ... t=20220407 Auteur : keinlezard
Date : 07 avr.22, 20:40
Message : Hello
La poutre mon frère
la poutre dans ton oeil ? tu ne la sens toujours pas ...
hum un cas clinique interressant
Cordialement
Auteur : medico
Date : 07 avr.22, 20:57
Message : https://www.lemonde.fr/international/ar ... -20220407-[dans-l-actu_titre_3]&M_BT=113977059162465
Les excuses historiques du pape aux autochtones du Canada
François a « demandé pardon à Dieu » pour les violences perpétrées dans les pensionnats, où 150 000 enfants ont été arrachés à leur famille afin de « tuer l’Indien en eux ».
Par Hélène Jouan(Montréal, correspondance)
Publié le 02 avril 2022 à 09h36
Temps deLecture 4 min.
Des membres des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis écoutent le discours du pape François au Vatican, le 1er avril 2022.
Des membres des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis écoutent le discours du pape François au Vatican, le 1er avril 2022. HANDOUT / AFP
Une si longue attente. Vendredi 1er avril, à l’issue d’une semaine de rencontres à Rome avec des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis, le pape François a présenté les excuses de l’Eglise catholique pour les violences perpétrées dans le système des pensionnats pour autochtones, en vigueur pendant plus d’un siècle au Canada. « Je veux vous le dire de tout mon cœur : je suis vraiment désolé », a déclaré, en italien, le souverain pontife. « Je demande pardon à Dieu (…) et je me joins à mes frères évêques canadiens pour vous demander pardon. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Canada, l’horreur des pensionnats pour enfants autochtones
En septembre 2021, la Conférence des évêques catholiques du Canada avait en effet ouvert la voie, en reconnaissant le rôle et la responsabilité des congrégations catholiques dans ces pensionnats pour autochtones, où, entre 1831 et 1996, 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille afin de « tuer l’Indien en eux ». Privés de leur langue, de leur culture, de leur famille, ils ont été victimes d’un « génocide culturel », avait conclu en 2015 la Commission de vérité et réconciliation. Entre 4 000 et 6 000 enfants ne sont jamais revenus de ces pensionnats, quand d’autres y ont subi des sévices psychologiques, physiques et sexuels.
« Je ressens de la honte, de la douleur et du déshonneur face au rôle que certains catholiques, en particulier ceux qui avaient des responsabilités éducatives, ont joué dans tout ce qui vous a blessés, dans les abus, le manque de respect de votre identité et de votre culture que vous avez subis », a lancé François d’un ton grave, après avoir entendu des survivants lui raconter leur expérience tragique. Evoquant le « drame du déracinement », il a fustigé la « colonisation idéologique » et « l’action d’assimilation » dont « tant d’enfants ont été victimes ». « Malheureusement, cette attitude coloniale est encore très répandue », a-t-il déploré.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Samir Shaheen-Hussain : « Au Canada, le colonialisme a tué les enfants autochtones »
Auteur : medico
Date : 21 avr.22, 08:06
Message : Un barème pour la réparation financière des violences sexuelles dans l’Eglise catholique
La commission reconnaissance et réparation prévoit des montants allant de 5 000 à 60 000 euros, déterminés en fonction des abus et de leurs conséquences pour la victime.
Par Cécile Chambraud
Publié le 13 avril 2022 à 21h17 - Mis à jour le 14 avril 2022 à 10h11
Temps deLecture 3 min.
Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation, créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux.
Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation, créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux. JULIEN DE ROSA / AFP
Les personnes qui, dans leur enfance, ont été victimes de violences sexuelles de la part d’un prêtre ou d’un religieux et qui voudraient obtenir une réparation financière de la part de l’Eglise catholique peuvent maintenant avoir une idée de ce à quoi elles peuvent prétendre. La commission reconnaissance et réparation (CRR), créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux, a mis la dernière main au cadre qu’elle a bâti pour permettre, selon son président, Antoine Garapon, une réparation « juste et objectivée ». L’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), créée par les évêques pour les victimes de prêtres, présentera le sien, qui « s’en inspire » et aura des « grands principes » semblables, en mai, indique sa présidente, la juriste Marie Derain de Vaucresson.
La dimension financière n’est pas systématiquement présente, mais elle entre en ligne de compte dans les demandes de la majorité des personnes déjà accueillies par la CRR. La commission a établi un barème allant de 5 000 à 60 000 euros. L’évaluation de chaque situation reposera sur deux éléments. Le premier est la caractérisation des abus par l’un de ses membres. Il déterminera, avec la victime, si elle a subi des attouchements, des agressions, des viols… Le second élément est confié à la victime. Celle-ci doit évaluer, sur une échelle de un à sept, les conséquences de ces violences dans différents domaines de sa vie depuis qu’elles ont été commises.
Lire aussi : Pédocriminalité dans l’Eglise : vingt millions d’euros réunis pour les victimes
On lui demande ainsi de situer le préjudice subi dans sa vie intime, dans sa vie affective, dans ses relations familiales, dans sa vie sociale et professionnelle et, enfin, dans sa vie spirituelle. Puis intervient un travail avec la personne victime et l’institut de vie consacrée concerné « pour converger vers une somme qui paraît la plus juste possible », explique l’ancien magistrat Antoine Garapon. En cas de désaccord, une sorte de « cour arbitrale » est constituée. « Il est très important de motiver le plus possible », précise le président de la CRR.
Un « travail comparatif » avec d’autres sources
Pour parvenir à ce schéma, qui a demandé du « travail comparatif » et de la « maturation », la CRR s’est informée des meilleures pratiques auprès de nombreuses sources – les tribunaux français, des avocats américains familiers de ces affaires, les commissions existant ou ayant existé dans d’autres pays européens. « Nous avons jugé que nous n’étions pas capables d’établir une indemnité par poste, comme le fait la justice sur le modèle de la restitution en partant des préjudices moral, matériel, sexuel, professionnel, d’anxiété etc., explique Antoine Garapon. C’était trop technique. Nous avons préféré envisager une réparation globale. »
Il vous reste 40.5% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le Monde des religions
Auteur : medico
Date : 26 avr.22, 02:33
Message : Après la reconnaissance des abus, les Frères de Saint-Jean dessinent leur avenir
Analyse Les révélations des agressions sexuelles dont s’est rendu coupable leur fondateur ont contraint les Frères de Saint-Jean à un rude examen de conscience en 2019. Le chapitre général qui s’ouvre mardi 26 avril doit tirer les leçons du passé et ouvrir de nouvelles perspectives pour la communauté.
Christophe Henning, le 26/04/2022 à 10:05
Lecture en 3 min.
Après la reconnaissance des abus, les Frères de Saint-Jean dessinent leur avenir
Célébration des vêpres à la communauté des frères de Saint-Jean du prieuré de Rimont, à Fley (Saône-et-Loire) le 20 mars 2018.
ARNAUD FINISTRE/HANS LUCAS
Regarder le passé avec lucidité et tourner les regards vers un avenir à imaginer. C’est le défi du chapitre général de la communauté des Frères de Saint-Jean qui s’ouvre mardi 26 avril, sous l’autorité du prieur général, frère François-Xavier, élu en 2019 et qui se trouve à mi-mandat.
La Croix.
Auteur : Marmhonie
Date : 10 mai22, 20:39
Message : Ce matraquage haineux systématique contre l'Église catholique romaine a de graves conséquences.
Ton forum en est mort ; celui-ci est en train de le rejoindre.
La haine est une impasse où ne s'y égarent que celles & ceux qui en vivent

Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 mai22, 22:09
Message : Pour la santé du forum, la logorrhée de Prisca est plus fâcheuse que les obsessions de Medico.
Auteur : medico
Date : 15 mai22, 19:07
Message : Marmhonie a écrit : 10 mai22, 20:39
Ce matraquage haineux systématique contre l'Église catholique romaine a de graves conséquences.
Ton forum en est mort ; celui-ci est en train de le rejoindre.
La haine est une impasse où ne s'y égarent que celles & ceux qui en vivent
La citation de l'article provient du journal catholique la Croix.
Car perso je n'ai pas pas fait de commentaire.
La Croix fait elle un matraquage haineux sur l'église catholique ?
Auteur : medico
Date : 19 mai22, 06:29
Message : Violences sexuelles dans l’Eglise : la congrégation des Frères de Saint-Gabriel fait « acte de reconnaissance »
Par Cécile Chambraud (Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), envoyée spéciale)
Publié le 13 mai 2022 à 05h50 - Mis à jour le 13 mai 2022 à 09h57
REPORTAGELa congrégation des Frères de Saint-Gabriel, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, a reconnu la responsabilité d’anciens religieux de la communauté. Une journée singulière pendant laquelle les victimes ont pu raconter les violences subies.
Scratch ! D’un geste sec, le frère Jean Friant a déchiré la notice biographique du frère Gabriel Girard, mort en 1979. Puis il a tendu le document mutilé à Jean-Pierre, ancien élève de l’école primaire d’Issé (Loire-Atlantique), qui y a mis le feu. « On va lui faire un peu chauffer les pieds ! », a ironisé l’ancien écolier.
La notice vantait les méthodes pédagogiques « sortant des sentiers battus » du frère Gabriel, qui « fascinait son petit monde » et avait même une « âme d’artiste aimant la beauté ». Pour son malheur, Jean-Pierre a eu pour instituteur, en 1966-1967, ce religieux qui avait pour habitude de violer ses élèves de 8 ou 9 ans pendant la classe – et aussi à d’autres moments –, au moins de 1965 à 1972.
Lire aussi
Article réservé à nos abonnés Violences sexuelles dans l’Eglise : les travaux de réparation commencent
Ce geste symbolique a pris place dans une journée inhabituelle organisée, jeudi 12 mai, dans la maison mère de la congrégation des Frères de Saint-Gabriel, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Pour la première fois depuis la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), en octobre 2021, un institut religieux a solennellement reconnu et dénoncé « tous les actes de violences physiques, psychologiques, morales, sexuelles commis par des frères de Saint-Gabriel, dans l’exercice de leur métier d’éducateur, d’enseignant, d’animateur, de maître spirituel ».
La notice biographique écrite à la mort du frère Gabriel Girard a été réduite en cendres. A Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le 12 mai 2022.
La notice biographique écrite à la mort du frère Gabriel Girard a été réduite en cendres. A Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le 12 mai 2022. THOMAS LOUAPRE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE »
La proclamation a été lue par son provincial de France, Claude Marsaud, en présence d’une trentaine de personnes agressées sexuellement dans leur enfance, d’une vingtaine de frères membres du chapitre de France et d’Antoine Garapon, le président de la Commission reconnaissance et réparation (CRR). La CRR a été créée à l’automne 2021 par la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) pour répondre aux demandes des victimes de religieux, après que l’épiscopat et la Corref ont reconnu la responsabilité institutionnelle de l’Eglise dans les violences sexuelles.
Réparation financière
La journée a été préparée en commun par les frères et des groupes de victimes, la CRR servant de catalyseur. Cet « acte de reconnaissance » ouvre la voie à la réparation financière, par l’institut, dans les mois qui viennent. Une vingtaine d’agresseurs auraient été identifiés au sein des Frères de Saint-Gabriel, sans que leurs noms soient divulgués.
Le frère Claude Marsaud lit l’acte de reconnaissance par la congrégation des Frères de Saint-Gabriel des victimes d’actes sexuels commis par les frères de cette communauté en France de 1950 à 2020, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le 12 mai 2022.
Le frère Claude Marsaud lit l’acte de reconnaissance par la congrégation des Frères de Saint-Gabriel des victimes d’actes sexuels commis par les frères de cette communauté en France de 1950 à 2020, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), le 12 mai 2022. THOMAS LOUAPRE / DIVERGENCE POUR « LE MONDE »
Pas tous familiers des récits de violences sexuelles, la vingtaine de frères présents ont écouté, dans un silence bouleversé, les témoignages des victimes de « frère Narcisse », de « frère Fabien », de « frère Camille ». Les plus nombreuses étaient celles de frère Gabriel. Les hommes, une douzaine, étaient des anciens de l’école d’Issé, les femmes de celle de Loctudy (Finistère), où l’enseignant avait été muté en 1969. Avec garçons et filles, le religieux était aussi violent, hurlant souvent, faisant voler les objets, lançant des chaises par la fenêtre. Il détenait une vipère dans sa salle de classe. Avec des mots précis, certains ont raconté comment, pendant les cours, lorsqu’il donnait un devoir à faire, obligeant les élèves à baisser les yeux sur leurs cahiers, il appelait l’un ou l’une d’eux qui, sous son bureau, subissait ses perversions.
Il vous reste 59.07% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
https://www.lemonde.fr/societe/article/ ... -20220519-[dans-l-actu_titre_4]&M_BT=113977059162465
Auteur : medico
Date : 27 mai22, 01:16
Message : Allemagne : des abus sexuels au sein des Églises doivent être déclarés comme des accidents du travail
Les faits Les abus sexuels subis sur le lieu de travail doivent être pris en charge comme des accidents du travail. C’est ce que rappelle une compagnie d’assurance aux Églises catholique et protestante d’Allemagne.
Delphine Nerbollier, le 27/05/2022 à 08:12
Lecture en 2 min.
Allemagne : des abus sexuels au sein des Églises doivent être déclarés comme des accidents du travail
Le fait est très peu connu, mais comme toute victime d’accident du travail, ces personnes peuvent bénéficier de soins psychologiques et médicaux « aussi longtemps que cela est nécessaire », et recevoir des prestations financières en cas de cessation partielle ou totale d’activité.
Un nouvel acteur a fait son entrée dans le dossier très sensible des abus sexuels commis au sein des Églises catholique et protestante en Allemagne. Fin avril, l’assurance professionnelle accident VBG, qui prend en charge – entre autres – les salariés des institutions religieuses en cas d’accident du travail, a appelé, par courrier, les deux Églises à lui signaler les cas d’abus sexuels
La Croix.
Auteur : Marmhonie
Date : 27 mai22, 10:01
Message : medico a écrit : 15 mai22, 19:07La Croix fait elle un matraquage haineux sur l'église catholique ?
Certes sans aucun rapport avec ton comportement qui devient pervers et salace dans la pédophilie. Tu ruines le forum d'Eliaqim comme tu as ruiné le tient. Cette pratique est inadmissible.
Mais après tout, tu es libre et cela ne me concerne pas.
A trop cogner systématiquement contre l'Eglise Catholique, en taisant les affaires de la Watchtower, tu discrédites les témoins de Jéhovah sincères. Quel gâchis...
Auteur : medico
Date : 27 mai22, 19:29
Message : Je ne fait que cité des articles du journal très catholique La Croix et je ne fait aucun commentaire désobligeant sur l'église catholique.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 27 mai22, 20:42
Message : Marmhonie a écrit : 27 mai22, 10:01
A trop cogner systématiquement contre l'Eglise Catholique, en taisant les affaires de la Watchtower, tu discrédites les témoins de Jéhovah sincères. Quel gâchis...
Mais il est sincère.
La haine des chrétiens est le principal enseignement de sa secte.
Auteur : medico
Date : 27 mai22, 21:04
Message : donc le journal La Croix et un journal haineux ?
Auteur : Marmhonie
Date : 28 mai22, 08:33
Message : Ça suffit medico !
Tu t'occupes de vos affaires de pédophiles au sein de la Watchtower, & tu cesses de baver sur l'Église catholique. Chacun chez soi & tout ira bien.
Auteur : medico
Date : 28 mai22, 22:35
Message : mais les article ne sont pas tirés de la WT mais du journal catholique La Croix qui informe ses lecteurs.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 29 mai22, 06:39
Message : La doctrine des TJ se résume à la haine des non-tj.
Auteur : estra2
Date : 29 mai22, 08:05
Message : Saint Glinglin a écrit : 29 mai22, 06:39La doctrine des TJ se résume à la haine des non-tj.
Non Saint Glinglin, ce n'est pas ça, les TJ n'ont pas de haine pour les non-TJ car ils voient toujours en eux des TJ potentiels même s'il s'agit de dignitaires religieux !
Par contre, les TJ vivent dans un climat de défiance permanent vis à vis des autres religions, du monde en général... bref, de tout ce qui n'est pas TJ et cela est entretenu de manière très forte par les publications et discours TJ.
Le résultat ? Le TJ est dans une dimension paranoïaque où seules les instances dirigeantes du mouvement : le Collège Central, sont dignes de confiance !
Même un membre de sa famille, un autre TJ, seront considérés comme suspects voire des jouets de Satan s'ils vont à l'encontre de la parole du Collège Central !
Le pire, c'est que cela crée une vraie emprise sur le TJ qui, même s'il a des doutes, préfèrera rester parce qu'on l'a convaincu que tout le reste autour était pourri !
Le TJ ne peut pas quitter le navire parce qu'on lui a matraqué que l'eau autour était infestée de requins et que, de toute façon, le navire était sur le point d'accoster sur une île merveilleuse.
Comme m'a dit un ancien lorsque je lui ait dit que je ne partageais plus sa foi "mais pour aller où ?"
Tout est résumé dans cette phrase !
Auteur : medico
Date : 29 mai22, 08:11
Message : le sujet dérive.
Auteur : Marmhonie
Date : 29 mai22, 08:49
Message : medico a écrit : 28 mai22, 22:35mais les article ne sont pas tirés de la WT mais du journal catholique La Croix qui informe ses lecteurs.
Tu ne cites tes références de copiés/collés que si on on te le demande. De plus, de combien de forums as-tu été viré ? On ne les compte plus...
medico a écrit : 29 mai22, 08:11le sujet dérive.
Non. Toi, tu fais dériver les sujets, nuance !
Tu ne changes pas en bien; Jadis tu n'avais pas cette hargne systématique pour salir tout ce qui n'est pas témoin de Jéhovah. Ta radicalisation est une impasse. Je le regrette car jadis il fut un temps où tu postais des sujets intéressants. Quel immense gâchis...
Auteur : keinlezard
Date : 01 juin22, 21:09
Message : Hello,
La poutre mon ami ... la poutre dans ton oeil ...
Cordialement
Auteur : Saint Glinglin
Date : 01 juin22, 22:02
Message : Plutôt la paranoïa comme l'a analysé Estra.
Auteur : Marmhonie
Date : 17 juin22, 20:51
Message : Saint Glinglin a écrit : 01 juin22, 22:02
Plutôt la paranoïa comme l'a analysé Estra.
Je dirai plutôt de la haine formatée. La Watchtower est au bord de la ruine mondiale en préférant payer sous la table dix fois plus les victimes des pédophiles témoins de Jéhovah que de payer certes bien moins, mais officiellement devant un tribunal public de Justice pénale.
Les annonces sont illusoires, pour limiter la fuite des témoins de Jéhovah qui quittent la Watchtower en se moquant comme de l'an 40 des menaces sur les apostats. Ils sont désormais plus nombreux, organisés, protégés par les lois civiques des Droits de l'Homme.
Alors la Watchtower fait des annonces de progression constante. Mais quoi ? Le nombre de langues traduisant la plus mauvaise traduction du monde nouveau 2013 anglaise, dans, non plus des langues, mais des dialectes rares, voire inconnus. Derrière il n'y a aucun Béthel qui imprime, et on conçoit mal le natif perdu en pleine forêt équatoriale vierge, se connecter sur JW.ORG.
Il ne reste donc plus que la diffamation continuelle contre l'Eglise Catholique. Medico ressort de vieilles affaires alertées par les catholiques eux-mêmes. Pitoyable...
au fait, je n'ai toujours pas entendu le moindre témoin de Jéhovah demander pardon ici chez Eliaqim. Chez nous, les regrets sont là, écrits. Il y a bien diverses sortes de témoins de Jéhovah. Restez humains !
Auteur : estra2
Date : 18 juin22, 17:03
Message : Marmhonie a écrit : 17 juin22, 20:51au fait, je n'ai toujours pas entendu le moindre témoin de Jéhovah demander pardon ici chez Eliaqim. Chez nous, les regrets sont là, écrits. Il y a bien diverses sortes de témoins de Jéhovah. Restez humains !
Bonjour Marmhonie,
On demande pardon pour quelque chose qu'on a fait.
Je pense qu'un TJ de base, tout comme un catholique, protestant etc. de base n'est pas responsable du comportement de l'Eglise n'ayant pas de poids sur les décisions de la direction.
Il peut regretter ce qui se passe, avoir de l'empathie pour les victimes, de la colère envers les responsables mais je trouve ridicule de demander pardon pour des choses dont on n'est pas responsable.
On ne peut même pas parler de complicité puisque la plupart des TJ sont convaincus qu'il ne se passe rien de répréhensible dans l'Organisation.
Quant à Medico, le fait de regarder tout ce qui ne va pas ailleurs lui permet d'éviter de regarder ce qui ne va pas dans sa religion
Auteur : Marmhonie
Date : 18 juin22, 18:01
Message : Cher estra2 bien le bonjour.
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03On demande pardon pour quelque chose qu'on a fait.
Le pape saint Jean-Paul II avait demandé que toute l'Église demande pardon, sociétés civiles comprises. Il avait raison puisque, d'une part avant lui d'autres papes avaient fait ce repentir, et que d'autre part les sociétés civiles ont été créées par le bon Dieu. Il n'y a là que la simple application du catéchisme de base, ne nous leurrons pas.
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03Je pense qu'un TJ de base, tout comme un catholique, protestant etc. de base n'est pas responsable du comportement de l'Eglise n'ayant pas de poids sur les décisions de la direction.
Le catholique, à la différence des hérésies protestantes qui sont séparées de la sainte Église, Une, Sainte, Apostolique, englobe tous ses sujets, civils baptisés, confirmés, tertiaires, autorités modèles citoyennes. Tout catholique vit l'Église.
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03Il peut regretter ce qui se passe, avoir de l'empathie pour les victimes, de la colère envers les responsables mais je trouve ridicule de demander pardon pour des choses dont on n'est pas responsable.
Que savez-vous de vos responsabilités en conscience si vous ignorez votre catéchisme seulement ?
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03On ne peut même pas parler de complicité puisque la plupart des TJ sont convaincus qu'il ne se passe rien de répréhensible dans l'Organisation.
Les témoins de Jéhovah combattent par pétition d'obligation de principe la sainte Église. On ne demande pas au loup sauvage d'être végétarien.
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03Quant à Medico, le fait de regarder tout ce qui ne va pas ailleurs lui permet d'éviter de regarder ce qui ne va pas dans sa religion
Il n'a fait que trop de dégâts chez nous en diffamant d'autres témoins de Jéhovah d'être des imposteurs puisqu'ils ne s'associent pas nécessairement à ces méthodes discriminatoires dans sa guerre théocratique. Et de fait, l'ensemble des participants récusent un tel comportement diffamatoire. Ce qui est légitime.
Auteur : estra2
Date : 18 juin22, 21:25
Message : Marmhonie, je ne me plaçais pas sur le plan religieux !
Je n'ai que faire du catéchisme catholique romain ou des dogmes de tel ou tel, je me place du simple point de vue humain et je défends, aujourd'hui comme hier, le fait que la plupart des fidèles qu'ils soient catholiques, protestants etc. n'avaient pas la moindre connaissance de ces faits, n'en soupçonnaient pas même l'existence et n'ont donc aucune responsabilité.
Vous confondez unité spirituelle et dilution de la responsabilité individuelle !
C'est un peu facile de demander à l'ensemble des fidèles de demander pardon quand les seules responsabilités sont celle de la hiérarchie !
Par exemple, je suis français, donc de la même communauté que Michel Fourniret mais je ne vais pas demander pardon pour les crimes de cette personne puisque je n'en avais pas connaissance et que je ne pouvais donc pas faire quoi que ce soit pour éviter cela !
Auteur : prisca
Date : 18 juin22, 21:37
Message : L'église a jugé préférable de mettre au grand jour les méfaits de ses prélats car l'Omerta est plus consensuellement reprochable que l'aveu ou le repentir de la faute qui en soi, est indiscutable car il s'agit de pédophilie à grande échelle.
Donc l'église ne fait pas une acte de bravoure en se disant coupable de complicité de crime, c'était une obligation pour elle de le faire car pire aux yeux des gens est le déni.
Mais dans un cas ou dans l'autre, que ce soit déni ou aveu, le mal est fait, et il est impardonnable.
L'église catholique n'a pas autorisation au repentir elle car ses membres ont reçu la Grâce au moyen de la Foi qui a poussé les gens au Sacerdoce et tous ont reçu l'Esprit Saint car la Foi c'est l'Amour que D.IEU donne et en péchant ils ont refusé cette Grâce, c'est impardonnable.
L'église oublie qu'il y a le péché impardonnable ou alors elle se voile les yeux et est entré dans sa bulle en se disant qu'il y a tellement de membres pécheurs que "peut être D.IEU sera Miséricordieux". Elle se trompe lourdement, la Bible prévoit l'étang de feu seconde mort donc c'est prédit et ce qui est prédit, s'accomplit. D.IEU ne revient pas sur sa Parole.
Auteur : Marmhonie
Date : 18 juin22, 22:59
Message : estra2 a écrit : 18 juin22, 21:25Marmhonie, je ne me plaçais pas sur le plan religieux !
Sur le plan sexuel ? Politique ? Cela ne m'intéresse pas.
estra2 a écrit : 18 juin22, 21:25Je n'ai que faire du catéchisme catholique romain.
Parce que vous ne savez même pas à quoi sert un catéchisme. Comment apprendre à lire ? Avec un dictionnaire. Comment apprendre la Bible ? Avec un catéchisme. Ne vous y trompez pas, la Watchtower a le sien aussi, qu'elle nomme autrement. Idem pour toutes les religions.
Sur ce, assez perdu de temps. Il y a mieux à faire.
Auteur : estra2
Date : 18 juin22, 23:18
Message : Marmhonie a écrit : 18 juin22, 22:59Sur le plan sexuel ? Politique ? Cela ne m'intéresse pas.
Ni l'un, ni l'autre, sur le plan humain tout simplement.
Marmhonie a écrit : 18 juin22, 22:59Ne vous y trompez pas, la Watchtower a le sien aussi, qu'elle nomme autrement. Idem pour toutes les religions.
Je ne m'y trompe pas, c'est partout la même chose, une hiérarchie qui dirige et dicte la bonne manière de croire !
L'ouaille de base, dans toutes les religions, est donc, comme son nom l'indique, une brebis qui suit docilement les consignes et qui n'est donc responsable ni des consignes, ni des agissements des autres brebis.
Si une brebis, sans que les autres la voient, va croquer le rosier de la voisine, ce n'est pas le troupeau mais bien cette seule brebis et le berger qui sont responsables.
Bon dimanche

Auteur : RT2
Date : 19 juin22, 00:14
Message : estra2 a écrit : 18 juin22, 23:18
Je ne m'y trompe pas, c'est partout la même chose, une hiérarchie
Dieu
les anges
les hommes
Si c'est pas une hierarchie ça

Auteur : Marmhonie
Date : 19 juin22, 20:31
Message : estra2 a écrit : 18 juin22, 23:18Je ne m'y trompe pas, c'est partout la même chose, une hiérarchie qui dirige et dicte la bonne manière de croire !
Nullement.
Le monde catholique est très complexe. Je ne vais refaire ici ce que j'avais déjà fait il y a plus d'une dizaine ou quinzaine d'années, et dont il ne reste rien, hélas.
Je l'ai dans mon forum.
Que dire de plus ? Les abbayes sont très puissantes et ne dépendent pas des archevêques. Rien que cela offre une immense liberté. Il y a ensuite les sédévacantistes qui sont bien des catholiques romains de l'Église, mais sans l'autorité pontificale.
Il y a les schismatiques, très puissants. Oui, la liste est longue.
Enfn un tiers des bulles pontificales du pape Jean-Paul II ne furent pas appliquées par les évêques de France.
Bref, ce monde vous est étranger.
Auteur : keinlezard
Date : 19 juin22, 21:34
Message : Hello,
estra2 a écrit : 18 juin22, 17:03
Bonjour Marmhonie,
On demande pardon pour quelque chose qu'on a fait.
Je pense qu'un TJ de base, tout comme un catholique, protestant etc. de base n'est pas responsable du comportement de l'Eglise n'ayant pas de poids sur les décisions de la direction.
Il peut regretter ce qui se passe, avoir de l'empathie pour les victimes, de la colère envers les responsables mais je trouve ridicule de demander pardon pour des choses dont on n'est pas responsable.
On ne peut même pas parler de complicité puisque la plupart des TJ sont convaincus qu'il ne se passe rien de répréhensible dans l'Organisation.
Quant à Medico, le fait de regarder tout ce qui ne va pas ailleurs lui permet d'éviter de regarder ce qui ne va pas dans sa religion
Je ne sais pas si c'est le cas partout mais
J'ai eu à assister ces dernières années à des offices catholiques et à chaque fois
dans les prières fussent elles de la part du curée ou d'un intervenant il a été chaque fois question
de pardon vis à vis des victimes , bien que ni le curée ( à priori ) , ni l'intervenant ne soit lui même ni victime ni coupable de l'acte
et à chaque fois devant une assemblée de personne qui n'étaient ni forcément catho , ni forcément acquise à la cause Catho ...
Il me semble bien que cette attitude est à rapprocher , même si ce n'est pas un "pardon" d'une action qui aille effectivement dans le sens d'une demande de pardon "globale" de l'institution et de ceux qui sont investi dans cette organisation vis à vis des victimes ...
Chose complètement absente , de la pensée même des TJ ici .. et plus globalement , à nouveau cela ne peut être généralisé à tous , mais même des victimes TJ

!!!
Les cas que je connais en arrive à excuser l'organisation elle même des crimes dont elles ont été victimes dans l'organisation et par son inaction en invoquant "l'imperfection humaine de ceux qui nous dirigent" !!!
et pourtant les cas pédophiles n'ont cesser de se multiplier !!
un des derniers
https://www.telegraph.co.uk/news/0/jeho ... mbled-yes/
Cordialement
Auteur : estra2
Date : 19 juin22, 22:09
Message : Marmhonie a écrit : 19 juin22, 20:31Bref, ce monde vous est étranger.
Bonjour,
Toujours le même mépris.... toujours à juger plutôt que de chercher à comprendre ce que dit l'autre.
Vous avez exactement le même mode de pensée que les TJ de ce forum : vous êtes en permanence dans le jugement et le rejet de l'autre convaincu de la prééminence de votre religion, pour ne pas dire de votre propre supériorité sur tout et tout le monde.
Je parlais pour ma part du fidèle de base, des ouailles qui assistent aux offices et n'ont pas de responsabilité dans l'Eglise.
Encore une fois, si une personne n'est au courant de rien, qu'elle n'a aucun moyen de contrôler quoi que ce soit, elle n'est, de fait, responsable que de ce qu'elle fait elle, que de ce qu'elle connaît elle !
Je vais prendre un exemple, le prêtre officiant dans notre village dans les années 60, a pillé les biens de l'église communale, il a démonté et vendu le retable en bois doré du 17ème siècle, il a vendu la cloche d'office etc. En quoi les fidèles étaient-ils coupables ou responsables ?
Seul le prêtre était responsable.
Pour l'anecdote, tout a été retrouvé et l'évêché a racheté les biens volés et vendus pour les rendre à la commune et pour que celle-ci retire sa plainte.
Alors, que dire lorsqu'on parle de prédateurs sexuels agissant à l'abri des regards ! La quasi totalité des fidèles ignorent tout !
Donc, je maintiens, tout cela est de l'hypocrisie, les excuses collectives ne font que diluer et dissimuler les responsabilités individuelles de quelques uns !
Auteur : Marmhonie
Date : 20 juin22, 01:21
Message : keinlezard a écrit : 19 juin22, 21:34Je ne sais pas si c'est le cas partout mais j'ai eu à assister ces dernières années à des offices catholiques et à chaque fois dans les prières fussent elles de la part du curée ou d'un intervenant il a été chaque fois question de pardon vis à vis des victimes , bien que ni le curée ( à priori ) , ni l'intervenant ne soit lui même ni victime ni coupable de l'acte
et à chaque fois devant une assemblée de personne qui n'étaient ni forcément catho , ni forcément acquise à la cause Catho ...
Voici exactement le comportement des catholiques. "Mea cumpa, mea culpa, mea maxima culpa." Ce sont les paroles de tout curé avant le Confiteor.
C'est toujours ainsi depuis 2000 ans. Rien ne change.
Je suis heureux que des intervenants ici connaissent des bases élémentaires du catholicisme dont découlent tous les christianismes. Sinon sans cette culture de base, aucun dialogue n'est possible. Il ne reste alors comme partout ailleurs que des trolls, des aigris, des radicalisés, et cela ne nous intéresse pas.
Cette base vient de Simon surnommé Céphas, la pierre, le caillou à la place du cerveau en araméen : toujours bon cœur mais emporté et fonçant droit dans le mur. Quand Jésus lui signale que l'Esprit Saint lui a révélé qu'il est le messie, il le nomme son diacre puisque désormais il ira à la crucifixion. Pierre s'emporte et Jésus lui dit : "arrière de moi Satan !" C'est très fort.
Quand Pierre s'endort au lieu de veiller et prier, Jésus voit bien que Pierre ne comprend pas. Celui-ci s'engage à toujours le protéger, et Jésus lui annonce qu'il le reniera trois fois au chant du coq. Ce qui arriva, laissant ce premier papa (d'où le terme pape) coupable trois fois. Jean au chapitre XXI de son évangile, rappelle aussi cela. Saint Paul aussi sur le chemin de Damas tombe en faute, enfin réalisant leurs fautes. Donc à la confession fréquente, qui est celle des catholiques
pratiquants, on demande d'abord que le curé nous bénisse parce que nous sommes pécheurs, et c'est toujours très vrai.
Auteur : estra2
Date : 20 juin22, 01:44
Message : Il y a une énorme différence entre se reconnaître pécheur ce qui est, je pense, le cas de tous les chrétiens, et demander pardon pour les fautes d'un autre !
Une demande de pardon sincère implique forcément qu'on reconnaisse ses fautes, qu'on se repente de ce qu'on a fait.
Comment une personne pourrait-elle reconnaître une faute et s'en repentir si c'est le crime d'un autre ?
Est ce que quelqu'un ici peut reconnaître comme son crime, la shoah et s'en repentir ?
Le faire serait pure hypocrisie puisque tous autant que nous sommes ici n'avons rien à voir avec ce choix barbare qui a été fait.
De la même façon, Marmhonie n'a pas la moindre responsabilité dans les choix de Barbarin ou dans les errements de Preynat, il a d'ailleurs montré sur ce forum toute sa colère vis à vis de ces personnes.
Auteur : Marmhonie
Date : 20 juin22, 05:08
Message : estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44Il y a une énorme différence entre se reconnaître pécheur ce qui est, je pense, le cas de tous les chrétiens, et demander pardon pour les fautes d'un autre !
Il a peut-être un malentendu. Tous les catholiques forment le corps de l'Église. Quand donc l'Église prie et demande pardon, nous nous associons en prières, en
union de prières. Un catholique signe
Udp (Union de prières). Il y a la communion des saints également dans cet esprit d'unité. Je reconnais que sans la messe, on ne comprend pas.
estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44Une demande de pardon sincère implique forcément qu'on reconnaisse ses fautes, qu'on se repente de ce qu'on a fait.
Nous prions pour les défunts, les âmes du purgatoire, nous prions en union de toutes les prières aussi. L'Esprit Saint agit, et NSJC aussi, et Marie, Saint Joseph patron des familles, et nos anges gardiens, nos saints patrons...
estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44Comment une personne pourrait-elle reconnaître une faute et s'en repentir si c'est le crime d'un autre ?
Parce que Dieu est Amour, et que sans la charité nous ne sommes rien.
estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44Est ce que quelqu'un ici peut reconnaître comme son crime, la shoah et s'en repentir ?
Pas en ce sens précis, parce qu'ici l'intention serait néfaste. Il faut
"avoir le nez catholique" rappelait Épiphanius. Le missel n'est plus suffisant, il y faut le
"livret bleu", ainsi qu'on l'appelle. Il est entre le missel et le rituale romanum. On dit ce dernier en latin parce qu'il n'existe qu'en latin. Le Padre Pio rappelait que cela ne fonctionne qu'en latin, et là, nous partons dans les études au grand séminaire, ou dans les Exercices spirituels de Saint Ignace. Je reconnais qu'il faut une bonne dizaine d'années de pratique avant de ne plus s'y perdre. Votre confesseur ou abbé vous aidera.
estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44Le faire serait pure hypocrisie puisque tous autant que nous sommes ici n'avons rien à voir avec ce choix barbare qui a été fait.
Pardon, quand Jésus nous pardonne sur la croix, il est le sauveur. Que sommes-nous en le suivant ? Rien, nous ne sommes rien. Saint Paul le rappelle dans 1 Corinthiens XIII.
estra2 a écrit : 20 juin22, 01:44De la même façon, Marmhonie n'a pas la moindre responsabilité dans les choix de Barbarin ou dans les errements de Preynat, il a d'ailleurs montré sur ce forum toute sa colère vis à vis de ces personnes.
Parce que l'indignation est suprême, parce que nous sommes écœurés : trop c'est trop ! Or notre pape François a reçu Mgr Barbarin, poussé à la démission à laquelle il s'est toujours refusé. Là, une grande partie des catholiques ne comprend plus. C'est quoi, ça ?! Les églises se vident à la messe Paul VI, elles débordent à la messe tridentine. La vie du catholique est dans l'implication selon Saint Luc, parce qu'à partir du moment où il est témoin, il est acteur. Témoin se dit en grec martyros, qui a donné en français "martyr". Cela en dit long sur la condition du catholique.
Il y a donc nécessité de faire la part des choses, entre conciliaires hypocrites, fossoyeurs mondains de 2000 ans de la Sainte Église, dans ce grand n'importe quoi, et la foi de toujours qui s'y refuse. Ce pape aussi devra en rendre compte à son dernier soupir... Benoît XVI a été défié par ces évêques français. Leurs successeurs n'en sont que plus terribles. L'Église est en crise, sa plus grande crise, cela se sait.
Mais au fait, qu'est-ce qui va bien aujourd'hui en ce monde ?
Auteur : keinlezard
Date : 20 juin22, 21:44
Message : Hello,
Marmhonie a écrit : 20 juin22, 05:08
Mais au fait, qu'est-ce qui va bien aujourd'hui en ce monde ?
Que l'on peut avoir l'information qu'il faut pour peu que l'on s'en donne la peine
Par exemple !
Que la plupart des gens seront là pour vous aider !
Oh, je ne me fais pas d'illusion l'homme n'est pas bon , l'homme n'est pas un loup non plus
Le problème de toutes les religion du Livre est d'avoir voulu un "homme originel parfait" qui aurait été dénaturé ...
la vérité étant que l'homme est un animal et qu'il n'a pas été dénaturé !
Il a une apétence pour le sexe , pour la nourriture , la territorialité
plusieur étude en éthologie et ethnologie ont démontrer que le nombre de "proches" ( au sens de société ou groupe sociaux ) est proportionnel à la taille du néocortex
ainsi l'étude de Dunbar en 1998 démontra t elle que les chimpanzée par exemple avait une limite à environ 50 individus ... chez les humain ce chiffre s'élève à environ 150 ... au dela il faut faire appel à autre chose pour la cohésion du groupe ( Dunbar 1996)
Ainsi naisse des institutions ... , les groupes de chimpanzée plus important ont leur "policier"
http://www.slate.fr/lien/51155/chimpanzes-police
https://www.lemonde.fr/passeurdescience ... 70970.html
https://www.lepoint.fr/sciences-nature/ ... 6_1924.php
L'homme n'est qu'un primate , un ANIMAL , et il est donc dépendant de cette animalité !
Cela est ce que nous dit l'anthropologie, l'éthnologie et l'éthologie qui n'est pas naive.
Les Religions pour répondre à la question du "pourquoi la violence" ont inventée un "homme parfait" qui aurait été "dénaturé" ... ce n'est qu'une résurgence du "mythe du bon sauvage" ( Christophe Colomb, Pero Vaz de Caminha , Jacques Cartier ou Montaigne ) ou que l'on serait bon par "nature" ... parce que nous serions "implicitement" supérieur à la nature !!!
Prendre conscience de cette erreur d'une anthropologie trop naive voici donc une chose bonne et bien que notre monde nous permet aujourd'hui ...
Nous pourrions également cité la diminution des famines, des maladies , plus prosaïquement aussi
le temps de travail , il n'était pas rare au début du XX de travailler 70 heures ou plus par semaine
maintenant les éboueurs font grève si on touche au 35 heures !!!!
Une bonne chose est de regarder en arrière ... et mesurer le chemin parcouru ! et pas seulement par l'occident !!!
Mais je ne suis pas naif non plus ... il reste encore ENORMEMENT de chemin à faire ...
cela dit pour rien au monde je voudrais refaire le chemin en arrière !
D'une part parce que cela ne se peut et je ne me perdrait pas en "si"
et d'autre part parce que l'avenir est à écrire et que c'est à nous de l'écrire
personne ne le fera pour nous qui vivons aujourd'hui , toute génération confondues !
Cordialement
Auteur : medico
Date : 22 juin22, 06:07
Message : https://www.titrespresse.com/2146762220 ... ine-femmes
Abus sexuels : Jean-François Six définitivement renvoyé de l’état clérical
Jean-François Six avait été renvoyé de l’état clérical début 2021, après qu’une quinzaine de femmes ont signalé avoir été abusées par ce prêtre de la Mission de France. Ce théologien de 93 ans avait introduit un ultime appel auprès du collège pour l’examen des recours de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui a confirmé sa condamnation, désormais définitive. .. L'article complet sur la-croix.com
Auteur : keinlezard
Date : 22 juin22, 20:50
Message : La poutre mon ami la poutre ...
N'oublie pas la poutre dans ton oeil
Cordialement
Auteur : Marmhonie
Date : 24 juin22, 23:45
Message : keinlezard a écrit : 22 juin22, 20:50La poutre mon ami la poutre ...
N'oublie pas la poutre dans ton oeil
Le fond de commerce des Témoins de Jéhovah radicalisés est de haîr l'Eglise catholique. Ils sont formatés à la persécution de leurs apostants et contre l'Eglise.
Ce n'est plus une poutre à ce stade, c'est une pluie de missiles haineux.
Auteur : prisca
Date : 25 juin22, 00:54
Message : Il y a indubitablement un rebond aujourd'hui, la chaine KTO ne cesse de diffuser des émissions sur le sujet suite au rapport de la CIASE.
Il y a une prise de conscience dans le milieu ecclésiastique et c'est celui du Pardon de D.IEU face au mutisme des prélats face à l'agissement de nombreux d'entre eux.
Comme il va de soi qu'ils ne vont pas livrer leurs états d'âme en public car ils ne pourraient pas dire qu'ils sont dans la crainte de D.IEU, ils le disent certainement entre eux, en haut comité, car ils ne sont pas ignorants que celui qui tait le crime en devient complice, ils le font à travers les média afin qu'ils puissent se dire que D.IEU voit avec quelle ferveur ils sont dans le repentir jusqu'à parler du scandale sans discontinuer.
C'est pour leurs âmes qu'ils ont peur et ça se voit.
Raison pour laquelle pape François a refusé que soient ordinés des prêtres au domaine de la Castille du diocèse de Monsieur Rey raison pour laquelle une enquête est actuellement menée dans le diocèse de Strasbourg.
Ils s'affolent au sein de l'église, ils sont dans la crainte de D.IEU et se disent et si au bout du compte nous avions eu tort ?
Auteur : medico
Date : 25 juin22, 20:49
Message : Des Oblats prédateurs sexuels pédophiles
pédophiles, Anne Panasuk, Auassat
Anne Panasuk, Auassat: À la recherche des enfants disparus, essai, Montréal, Éditions Édito, 2021, 190 pages, 24,95 $.
Paul-François Sylvestre • Chroniqueur • 5 décembre 2021
Passionné de livres, histoire, culture, voyages...
Le Temps des Fêtes approche. Notre chroniqueur littéraire vous propose, du 1er au 5 décembre, cinq titres en guise de cadeaux, soit deux romans et trois essais.
Auassat, en innu, signifie «les enfants». C’est le titre d’un essai poignant d’Anne Panasuk sur les enfants disparus durant le règne de prêtres Oblats pédophiles chez les Innus et les Atikamekw pendant plusieurs décennies.
Anthropologue, Anne Panasuk a été journaliste à la télévision de Radio-Canada durant 38 ans. Sa connaissance des Premières Nations lui a permis de révéler des histoires méconnues dans des reportages dont l’excellence a été maintes fois soulignée.
Histoires incroyables
Dans la préface, l’auteure écrit: «Quand je raconte les histoires horribles de nos vies, on me répond toujours que ce n’est pas croyable. Non, ce n’est pas croyable, c’est incroyable dans ce pays!»
L’auteure nomme plusieurs prêtres, «tous des Oblats, puissants, craints et protégés par leur congrégation». Un curé exhibitionniste tripotait les fillettes. Il glissait sa main sous la robe pour toucher leurs fesses durant la confession.
Les femmes enceintes étaient invitées à se présenter au presbytère où le curé mettait de l’huile sainte sur leur ventre et leurs seins pour accéder à leurs corps.
Les Oblats pédophiles s’intéressaient plus souvent à des jeunes garçons. Certains ont tenté de se justifier en soutenant que «les mœurs sexuelles des Amérindiens sont plus ouvertes et les interdits moins nombreux».
Quelques procès de pédophiles
Quelques-uns ont été accusés formellement et ont subi un procès. L’un d’eux a écopé de seulement quinze mois de prison après avoir agressé huit enfants pendant une décennie. Les Oblats ont caché des prêtres pédophiles en Europe pendant des années, malgré un mandat d’arrêt international.
Pour les aînés de la communauté, le prêtre est un homme de Dieu. On ne peut pas entacher son image. Il est comme un saint qu’on met sur un piédestal. C’est impossible pour les parents qu’un curé agisse comme ça. Et comme dans le cas de prêtres pédophiles dans les paroisses non amérindiennes, on les envoie souvent poursuivre leurs œuvres dans une autre communauté autochtone.
«Les enfants étaient déplacés à plus de 1 000 kilomètres de chez eux, sans contact avec leur famille pendant de long mis, coupé de leur culture, de leur langue.» Les victimes se sentent coupables, tombent dans la drogue, s’enlèvent la vie «pour mettre fin à un mal-être créé ou nourri par les agressions sexuelles».
On est dans le sordide
Anne Panasuk a souvent entendu des victimes exprimer un réel sentiment de culpabilité. «C’est moi le coupable» ou encore «je dois me pardonner». Elles se trouvent dégueulasses, se rabaissent tout le temps, comme si c’était de leur faute.
Un avocat des victimes affirme: «On est dans le sordide de prédateurs sexuels pédophiles.» Il ajoute que le statut social le plus important qui permet des cochonneries demeure, entre autres, celui d’être prêtre. Un Oblat s’est adressé au psychologue de sa communauté et s’est fait dire «C’est ton problème, puis règle-le.»
Dans ce livre, Anne Panasuk donne la parole à des Autochtones de tous âges qui, se sachant entendus, ont décidé de briser le silence. De victimes, ils deviennent survivants et retrouvent ainsi leur dignité.
https://twitter.com/intent/tweet?url=ht ... ssat-innu/ Auteur : medico
Date : 04 juil.22, 01:43
Message : Victime de viol dans l’Église, je demande à l’Église de soutenir nos demandes de réforme de la justice »
tribune
Marie
Vicitime de viol dans l'Eglise
Marie, victime de viol dans l’Église, demande à l’institution d’utiliser « sa position de lobby » pour soutenir les demandes « de réformes légales et judiciaires en matière de violences sexuelles ». Selon elle et d’autres victimes avec lesquelles elle a échangé, notre système judiciaire ne serait pas adapté au cas particulier des violences sexuelles.
Marie, le 28/06/2022 à 12:55
Lecture en 3 min.
« Victime de viol dans l’Église, je demande à l’Église de soutenir nos demandes de réforme de la justice »
Victime de viol dans l’Église, Marie demande à l’institution de soutenir une réforme du système judiciaire.
PAULUS N. RUSYANTO/CREATIVA IMAGES - STOCK.ADOBE.CO
Je suis une victime de viol dans l’Église. Mon long chemin de reconstruction est aujourd’hui dominé par mon difficile combat judiciaire, et je demande à l’Église de m’aider et d’aider les autres victimes des violences commises en son sein dans notre recherche de justice.
L’Église sait avoir une position de lobby ou simplement promouvoir sa doctrine sociale sur les sujets qu’elle veut, comme la bioéthique, l’écologie ou l’accueil des migrants. Elle a encore une certaine influence à l’Assemblée nationale sur ces questions, notamment auprès de partis peu engagés sur la répression des violences sexuelles. Je lui demande donc de soutenir également les demandes de réformes légales et judiciaires en matière de violences sexuelles.
Notre demande de réforme
Comme beaucoup d’autres victimes de violences sexuelles, dans l’Église et ailleurs, j’ai constaté que notre société a un grand besoin de réforme en la matière. La première fois que j’ai été voir une avocate, elle m’a accueillie en m’informant que je n’avais aucune chance d’obtenir justice, tout simplement parce que seulement 2 % des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation pénale. La raison en est un « manque de preuves » dont la définition est bien moins objective que l’expression peut le laisser penser.
À lire aussiViolences sexuelles : « Nous allons tous être confrontés à des vécus d’effondrement »
Les autres victimes de viol que je connais et moi-même disposons de preuves : des aveux écrits, des examens gynécologiques attestant du viol… Mais cela ne suffit pas en cour criminelle. Même lorsque le violeur reconnaît les faits devant la police, cela ne suffit pas. Au mieux, vous aurez une condamnation en correctionnelle, et encore, rarement.
Cela s’explique par les cas de figure qui ont servi à construire notre système judiciaire, mais qui appliqués au cas des agressions sexuelles aboutissent à ne pratiquement jamais condamner les coupables. Pour le dire en bref, notre système judiciaire est conçu pour condamner des assassins ou des cambrioleurs, mais pas des violeurs.
Une loi qui a su s’adapter
Or, la loi française a déjà adapté ses principes dans d’autres domaines où ils étaient inefficaces, comme dans le droit du travail. Étant donné l’inégalité du rapport de force entre un employé et un employeur, pour prouver certains délits comme une « discrimination à l’embauche », on ne demande désormais aux victimes que de présenter des « faisceaux de preuves ». Ce principe permet de faciliter l’établissement de la preuve pour les victimes, et c’est au mis en cause de démontrer son innocence.
À lire aussiViolences sexuelles : faut-il autoriser les victimes à faire appel ?
Introduire ce principe dans un cadre pénal ne saurait bien sûr se faire sans précaution, mais tous les connaisseurs disent que loin d’autoriser des accusations sans fondement, ces aménagements bien conçus donnent simplement aux victimes les moyens de se défendre dans des domaines où établir la charge de la preuve est particulièrement difficile. Son application aux crimes sexuels devrait bien sûr être entourée de conditions (relation hiérarchique entre la victime et le mis en cause, minorité de la victime, etc.).
La véritable réparation : soutenir nos demandes de réforme
Violée en Église, j’ai été particulièrement touchée par le rapport de la Ciase qui a mis en lumière la nature et l’amplitude des crimes que nous avons subis. Je suis touchée aussi par la volonté de réforme qu’ont montrée les autorités de l’Église de France à la suite de ce rapport.
Mais ce n’est pas de l’instance de réparation mise en place par la Conférence des évêques de France que j’ai besoin aujourd’hui. Parce que ni des excuses ni des compensations financières n’apaiseront réellement la torture que c’est de survivre à un viol. Seule la justice le peut. La véritable réparation serait donc pour l’Église de soutenir les victimes dans leurs combats judiciaires et surtout de soutenir les demandes de réformes légales que les victimes appellent de leurs vœux depuis des années. De plus, les victimes potentielles d’abus sexuels ne seront réellement protégées que quand leurs bourreaux sauront qu’ils risquent de la prison ferme.
À lire aussi« Jean-Marc Sauvé s’est saisi du lourd manteau que je portais depuis des années »
L’Église a acquis, avec ces 330 000 abus sexuels, une certaine expérience en la matière ; or elle invoque précisément son « expertise en humanité » lorsqu’elle entend promouvoir sa doctrine sociale auprès de toute la société. Je lui demande donc d’utiliser l’expertise des victimes parmi le peuple de Dieu pour réaliser certains de ses principaux objectifs sur terre : rendre la société plus juste et protéger les femmes, les enfants et toutes les victimes de violences sexuelles.
Y convertir une partie de la société
Si l’Église se faisait la défenseuse des combats pour améliorer la justice dans les affaires de violences sexuelles, elle pourrait aussi influer sur tous les catholiques pratiquants, dont certains travaillent dans la justice, la police ou sont à même de rédiger des règlements intérieurs d’entreprises. En se convertissant à ce combat, l’Église y convertirait aussi une partie de la société.
Et je crois que l’Église ne sera légitime pour demander pardon que lorsqu’elle aura entamé cette démarche pour la justice.
Il y a un psaume qui m’habite depuis que j’ai porté plainte : « Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice. » Je crois sincèrement que Dieu répond, et je supplie l’Église de faire de même.
Archive vidéoAbus sexuels dans l’Église : les catholiques face au choc
https://www.la-croix.com/Debats/Victime ... 1201222365 Auteur : Marmhonie
Date : 06 juil.22, 00:02
Message : Bonjour medico/josias.
Pourquoi ne pas évangéliser comme vous le faisiez avant la pandémie, que de tenter de trainer dans la fange l'Église catholique sur ces sujets de pédophiles horribles évidemment, mais sans jamais parler des pires problèmes de la Watchtower dans cet épouvantable domaine ? Soit vous traitez de ce que vous connaissez de mieux - l'omerta en matière de pédophiles au Collège Central (trois personnes, précisément) - soit vous traitez d'égal à égal toutes les religions qui sont touchées par ces abominations absolument indignes, soit vous revenez sur vos compétences en matières bibliques.
J'espère que vous êtes resté un homme intègre, bien qu'auant vu votre forum s'effondrer et ne pouvant plus que participer dans le forum québécois d'Eliaqim.
Le premier, j'avais abordé le grave problème de Mgr Barbarin justement chez Eliaqim, bien avant que les journalistes n'en parlent enfin, timidement au début. Et cela m'avait vallu ici une censure durant deux ans, sans parler des flots d'insultes en Messages Personnels. Et pourtant, ce n'était que de la simple réalité. Aujourd'hui ce prélat a été porté à la démission et l'Église de France paye, en demandant pardon, très cher pour chaque victime et famille. L'argent n'est rien face aux traumatismes, évidemment. Mais enfin, le pape François a demandé pardon officiellement et repris très durement ces évêques de France honteux de leur omerta. Chez les témoins de Jéhovah, le sujet reste tabou, et les victimes deviennent automatiquement des apostats que vous persécutez, avec des violences psychologiques bien pire que des violences physiques.
Donc, s'il vous plaît, balayez devant votre pas de porte, et revenez dans l'étude des Saintes Ecritures.
Marmhonie.
Auteur : estra2
Date : 06 juil.22, 00:10
Message : Bonjour Marmhonie,
Vous connaissez sans doute la phrase de monsieur de Talleyrand-Périgord "Quand je me regarde, je me désole ; quand je me compare, je me console ".
C'est ce principe qu'applique ici Medico ! Il cherche dans les autres religions de quoi se consoler de ce qu'il ne veut pas voir dans la sienne.
Auteur : medico
Date : 06 juil.22, 05:49
Message : Les articles ne sont pas de ma mains que je sache.
Il faut écrire aux rédacteurs de ses journaux.
Auteur : Marmhonie
Date : 06 juil.22, 07:32
Message : Il est vrai que médico ne sait plus penser par lui-même depuis longtemps, depuis une radicalisation chez les témoins de Jéhovah qui est inquiétante. Sa stratégie est suicidaire pour l'image qu'il offre de lui, à savoir celle que la Watchtower demande d'appliquer à ses plus soumis témoins, c'est-à-dire de salir encore et toujours l'Eglise Catholique qui est leur Satan défini par pétition de principe. Laissons donc le continuer de sombrer dans sa mauvaise foi, au sens propre comme au sens figuré, et tournons-nous vers des témoins de Jéhovah sincères qui acceptent de discuter plutôt que de faire des copier/coller à l'avenant. Je rappelle quand même que trois membres du collège central sont accusés de pédophilie et de cela ici, dans ce forum québécois, personne n'en parle, comme par hasard. Si vous allez sur les forums d'Arlito ou sur le mien, vous trouverez des éléments incontournables à côté desquels les actes d'indignes prêtres ne sont rien.
Auteur : medico
Date : 06 juil.22, 07:50
Message : Moi je ne critique pas j'informe tout simplement.
Les journalistes qui parlent sur certains abus seraient il des menteurs ?
Auteur : Marmhonie
Date : 07 juil.22, 21:57
Message : Certes oui il y a mensonge des témoins de Jéhovah quand la sélection de leurs sujets sur les pédocriminels ne porte que sur l'Église Catholique qui a pourtant demandé pardon officiellement par le pape François, alors que la Watchtower a trois des membres du Collège Central qui sont des pédophiles avérés et que jamais cette organisation n'a demandé pardon pour une seule victime. J'ajoute, et c'est encore plus horrible, que chaque victime mineure témoin de Jéhovah est devenue apostate de facto, tombant sous le coup de la haine de la Watchtower et de ses méthodes mafieuses en matière de persécutions psychologiques éhontées. Bonne journée

Auteur : medico
Date : 08 juil.22, 05:15
Message : Il y a pas mensonge ce que disent tous ses journaux sont parfaitement vrais et vérifiable.
Auteur : medico
Date : 17 août22, 05:12
Message : L'influent cardinal Marc Ouellet accusé d'agressions sexuelles au Canada
Publié le : 17/08/2022 - 03:04
Le cardinal Marc Ouellet sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 11 mars 2013.
Le cardinal Marc Ouellet sur la place Saint-Pierre au Vatican, le 11 mars 2013. © Johannes Eisele, AFP
Un temps pressenti parmi les favoris pour devenir pape, le cardinal Marc Ouellet, qui occupe actuellement l'un des postes les plus importants au sein du gouvernement du Vatican, est accusé d'attouchements sur une stagiaire entre 2008 et 2010 lorsqu'il était archevêque de Québec, selon une action collective rendue publique mardi au Canada.
Le cardinal Marc Ouellet, cité un temps parmi les favoris pour devenir pape, est accusé d'agressions sexuelles dans une action collective rendue publique mardi 16 août au Canada.
L'ecclésiastique, actuel préfet de la Congrégation pour les évêques, l'une des fonctions les plus importantes du gouvernement du Vatican, aurait procédé à des attouchements inappropriés sur une stagiaire entre 2008 et 2010 lorsqu'il était archevêque de Québec, selon des accusations figurant dans un document issu de l'action collective autorisée par la Cour supérieure de cette province francophone en mai dernier.
Contacté par l'AFP, le diocèse de Québec a répondu prendre "acte des allégations à l'endroit du cardinal Marc Ouellet", 78 ans, et ne vouloir "faire strictement aucun commentaire à ce sujet".
Cette plainte figure parmi les témoignages de 101 personnes disant avoir été "agressées sexuellement" par plus de 80 membres et des employés laïcs du diocèse de Québec entre juin 1940 et aujourd'hui, soulignent les documents judiciaires.
"L'impression d'être pourchassée"
Dans le cas de Marc Ouellet, la plaignante, désignée par la lettre "F.", affirme avoir été agressée plusieurs fois par le cardinal. En 2008, la jeune femme explique que le cardinal lui aurait massé les épaules "avec force", lui aurait caressé le dos tout en la retenant "fermement contre lui", à plusieurs reprises. F. tente d'éviter le cardinal, mais ce dernier revient vers elle. Elle a alors "l'impression d'être pourchassée", peut-on lire dans le document.
En 2010, Marc Ouellet la croise deux fois en une semaine. C'est l'occasion de "l'embrasser à nouveau" car "il n'y a pas de mal à se gâter un peu", aurait-il dit, selon la même source. Un commentaire "complètement inapproprié", d'après F. La plaignante ajoute que le religieux l'aurait "embrassée" et aurait "glissé sa main" le long de son dos "jusqu'à ses fesses".
Lorsque F. ose aborder les faits autour d'elle, elle apprend "qu'elle n'est pas la seule femme à avoir ce genre de 'problèmes' avec lui", précisent les documents judiciaires.
Une enquête lancée par le pape
Ce n'est qu'en 2020 que F. – qui raconte avoir également été victime d'agressions sexuelles par un autre clerc – en parle au comité-conseil sur les abus sexuels du diocèse de Québec. L'organisation lui recommande alors d'écrire une lettre au pape François. En 2021, le souverain pontife répond en nommant "le père Jacques Servais pour enquêter sur le cardinal Marc Ouellet". Aucune conclusion n'a pour l'instant été transmise à la plaignante.
Contacté par l'AFP, le Vatican n'a pas réagi dans l'immédiat. Marc Ouellet était cité parmi les favoris du dernier conclave à l'issue duquel le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio a été élu pape en 2013.
En février, le cardinal Ouellet avait fustigé le "drame des abus sexuels commis par des clercs" et les "comportements criminels trop longtemps dissimulés pour protéger l'institution", lors d'un important colloque au Vatican en présence du pape François. "Nous sommes tous déchirés et humiliés par ces questions cruciales qui chaque jour nous interrogent en tant que membres de l'Église", avait-il dit.
Au Canada, l'Église catholique fait actuellement face à plusieurs recours collectifs pour agressions sexuelles. Dans l'ouest du pays, plus de 30 étudiants poursuivent actuellement plusieurs responsables d'une école chrétienne, a rapporté la radio-télévision publique CBC.
Avec AFP
Auteur : Saint Glinglin
Date : 17 août22, 10:24
Message : La religion de Medico se limite à la haine des non-TJ.
Auteur : medico
Date : 17 août22, 19:42
Message : Le journaliste qui rapporte ce fait le fait il par haine?
Nombre de messages affichés : 100